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Documents Vidéos - Page 199

  • Au Camp Maxime Réal del Sarte : L'écologie et le transhumanisme, par Fabrice Hadjadj

    On les attendait avec impatience : les vidéos des interventions au dernier Camp Maxime Réal del Sarte vont être disponibles, semble-t-il, bientôt...

    Nous avons suivi et relaté le déroulement du Camp dans nos colonnes, et nous donnerons, bien évidemment, l'ensemble des vidéos dès qu'on nous les communiquera.

    Voici la première disponible de ces nombreuses interventions (52'08") : il s'agit d'une brillante prestation de Fabrice Hadjadj, qui s'est adapté au dernier moment à des changements imprévus avant sa prise de parole; il traite donc de l'écologie et du transhumanisme, mais aussi - dit-il dès le début - "du Royaume... :

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  • Vous avez du mal à vous loger ? Devenez "migrant" !...

     

    Toutes les chaînes radios/télés sont formelles : se loger, pour un étudiant, à Paris mais aussi en province, partout en France, c'est un casse-tête; on dit même une "galère", on parle de "mission impossible"...

    Comme l'aurait dit quelqu'un : "on trouve des étudiants qui cherchent (à se loger), mais on cherche des étudiants qui trouvent !"

    A lafautearousseau on a, peut-être, une  idée : et si ces étudiants se déclaraient "migrants" ? Pet-être que, là, des portes s'ouvriraient, comme dans cette (scandaleuse) vidéo ?...

    Car, c'est bien connu, impossible n'est pas "migrant" !

  • Propos scandaleux de Jean-Luc Reitzer, député : une insulte à des millions de Français qui n'y arrivent pas, ou plus...

    Le mépris n'a décidément plus de limites !


    Le député Jean-Luc Reitzer (LR) s'étonne de devoir justifier les différents frais et dépenses qu'il engage; il n'est pas content que l'on demande à nos chers représentants politiques une facture pour chaque dépense : cela lui paraît insupportable, mais... c'est le cas pour toutes les entreprises privées !

    Cela est donc encore plus justifié lorsqu'il s'agit d'argent public, donc de nos impôts, donc de NOTRE argent...


    Le Système a engendré une classe politique complètement déconnectée du pays réel : de ce Système, comme le disait Boutang, il n'y a , à proprement parler, rien à "conserver" : voilà pourquoi nous sommes révolutionnaires de ce désordre installé, et voilà pourquoi nous pensons que le premier serviteur de la légitimité révolutionnaire sera le Prince chrétien !...

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  • A la rencontre des vrais gens, dans la vraie vie : Jean-Philippe Chauvin a dialogué plus d'une heure avec des Gilets jaunes...

    Présentation et commentaire de J-P Chauvin :

    "Plus d'une heure de discussion sur le royalisme, la monarchie, la justice sociale, etc. avec les Gilets Jaunes constituants du 93, ce lundi 12 août à Paris. 3.400 vues, 130 partages, etc. : ce Facebook Live n'était pas prévu, et j'ai essayé de relever le défi pour représenter au mieux le royalisme. J'ai sûrement commis quelques erreurs, parfois bégayé ou avancé des arguments qui ne plairont pas à tous, mais il me semble important pour notre courant de pensée de "se banaliser" pour avancer politiquement. Le travail de communication est très important, mais il est vrai que c'est l'AF qui m'a apporté une certaine rigueur dans la réflexion et dans l'argumentation. 
    Qu'en pensez-vous ? Impressions, critiques, compléments, propositions ?"

     

    C'est à voir/écouter ici : bravo, Jean-Philippe !

    https://www.facebook.com/2062914970672211/videos/885907731776545/UzpfSTEyMzk0OTY1Mjk6Vks6MjQ4MjAwMTkwODcwMjIyMg/

  • CETA (II/II) : En 6 minutes, Natacha Polony explique pourquoi il ne fallait pas ratifier le CETA...

    Puisqu'ils semblent ne pas comprendre, suggérons à ces élus Larem (et à tout le monde, d'ailleurs...) d'écouter Natacha Polony : c'est clair, concis et très pédagogique :

     

    https://polony.tv/focus/pourquoi-ne-fallait-il-pas-ratifier-le-ceta-?fbclid=IwAR3E_J23oEgfJRxEME8QfgBvjtLLv8PmIEf1PetWMqpONnGWkdUIvhqoJUw

  • Retour sur les violences de "supporteurs" (?) algériens : Robert Ménard pose la bonne question...

    "Ces supporters de l’Algérie sont-ils des Français de cœur ou des Français de CAF ?" 

    17'26 de bon sens, à écouter ici (désolé pour la publicité d'introduction) :

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  • Japon : À propos d'un système dynastique qui a 26 siècles, Vincent Hervouet ose de redoutables comparaisons ...

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgLe Japon vient de changer d'empereur. Pas de dynastie ! L'empereur est sans pouvoirs politiques. Il n'y a pourtant pas de Japonais qui veuille ni même imagine la fin du système impérial. L'empereur incarne et tient les fils de la nation japonaise et de ses traditions farouchement conservées. Cela suffit car cela est l'intouchable essentiel pour ce grand peuple d'esthètes et de guerriers.

    Vincent Hervouet sur Europe 1 le matin, chez Pujadas le soir sur LCI, est un spécialiste érudit, distingué et fin, des questions internationales. Il distille avec détachement et une apparente désinvolture, une sagesse aux accents souvent bainvilliens. Dans des chroniques brèves et attractives, il dit l'essentiel, fût-il politiquement très incorrect. Celle-ci dure 2'45''. 

    Un journaliste fin, sage et cultivé, vous vous rendez compte !  LFAR

     

    2'45''

  • Vidéo • Antoine de Crémiers : Après les états-généraux de la bioéthique, vers l'enfer du transhumanisme

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgCette conférence donnée par Antoine de Crémiers aux Mardis de Politique magazine, le 17 juin 2018, est passionnante. Les courageux qui écouteront ces 90 minutes d'exposé et de débat y trouveront un vrai enrichissement. Prononcée dans le sillage des États Généraux de la bioéthique elle démontre que notre école de pensée n'a pas manqué de réfléchir aux grandes évolutions du monde actuel, politiques et métapolitiques. Ce n'est que par leur compétence en tous domaines que les royalistes français auront quelques chances de peser sur l'avenir de nos sociétés, français en particulier. Antoine de Crémiers y aura contribué. LFAR  

    Ramener la vidéo à son début en cas de démarrage au-delà.

     

    Antoine de Crémiers est conférencier, il anime depuis de longues années le Café Actualité d'Aix-en-Provence, il est conseiller éditorial de la Nouvelle Revue Universelle.

  • Vidéo-Conférence • Hervé Juvin : Le moment politique

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpg

    La conférence d'Hervé Juvin que lafautearousseau vous propose d'écouter aujourd'hui  - Le moment politique - a été donnée dans le cadre des Mardis de Politique magazine, le 12 mars. Qui est Hervé Juvin ? Phillippe Mesnard le présente suffisamment et excellemment. Cette vidéo - conférence et questions - dure ... mn. Par le nombre des sujets abordés, par la qualités des analyses et la pertinence des positions qui y sont proposées, cette conférence sera l'essentiel de nos publications de ce Jeudi Saint. Bonne écoute. Cela le mérite. LFAR

     

    Hervé Juvin est consultant en économie et en géopolitique. Il figure en 5e position sur le liste du RN pour les élections européennes 2019. Il a publié une dizaine d’ouvrages et est souvent invité dans les débats publics. Il a collaboré au Monde, à L’Expansion, aux Echos, plus récemment à TV Libertés et Eléments.

    Son dernier livre : France, le moment politique. Pour que la France vive !, Éditions du Rocher, 2018, 285 p.

  • TV Libertés • Charles MAURRAS : Entretien de Philippe CONRAD avec le professeur Olivier DARD

     

    Entretien sur Charles Maurras, le nationaliste intégral [Passé Présent n° 230]

    [De 29,40 ' à la fin].

     

    27 minutes

    La présentation de TVLibertés

    Dans ce nouveau numéro de Passé-Présent, Philippe Conrad reçoit le Professeur Olivier Dard qui réédite sa biographie de Charles Maurras : Charles Maurras, le nationaliste intégral. (Editions Echo). Grande figure intellectuelle du XXè siècle, Maurras grandit en Provence. Orphelin tôt, sourd dès l'enfance, autoditacte (il ne peut suivre aucun cours), boulimique de lectures, ambitieux, il correspond avec Maurice Barrès mais, contrairement à son aîné, rejette le systême républicain. Il voyage en Grèce en 1896 à l'occasion des Jeux Olympiques, se mobilise dans l'affaire Dreyfus, crée l'Action française en 1908, journal qui connaîtra un écho profond pendant des décennies. Théoricien de la décentralisation, il proposera une restauration monarchique, mais fondamentalement élitiste il ne comprendra pas l'influence des masses. De sensibilité gréco-latine, il n'assimilera jamais le culte de la force, ni de la guerre, et observera toute sa vie une germanophobie exarcerbée. Pendant l'occupation, le père de l'Action française sera confronté à des dissidences parmi ses proches, avant d'être victime d'un procès politique en 1945. Il s'éteindra sept ans plus tard à la clinique de St-Symphorien-lès-Tours. 

  • Quand France Inter finit par avouer la vérité sur le feuilleton euro-britannique : L'Europe otage du Brexit ! Écoutez !

     
    Le premier ministre britannique Theresa May à son arrivée à Bruxelles pour le sommet européen sur le Brexit
     
    Le premier ministre britannique Theresa May à son arrivée à Bruxelles pour le sommet européen sur le Brexit © AFP / Dursun Aydemir / ANADOLU AGENCY

    Cliquez sur l'image. Après écoute revenir sur LFAR

    5 minutes.

    France Inter

    L'Europe otage du Brexit

    LA CHRONIQUE DE JEAN-MARC FOUR

  • Retour sur les déclarations du cardinal Sarah en France : « L’Occident est en grand péril » [Une vidéo de Bd Voltaire]

     

    Complément à notre publication hier mardi de l'entretien accordé par le cardinal Sarah à Jean-Sébastien Ferjou, pour le site Atlandico [Lien ci-dessous]

    À l’occasion de la sortie de son dernier livre, Le soir approche et déjà le jour baisse, S.E. le cardinal Robert Sarah a bien voulu accorder un entretien à Gabrielle Cluzel, rédactrice en chef de Boulevard Voltaire. Sans langue de buis, le prélat aborde les questions des racines chrétiennes de l’Occident, des migrations, du dialogue interreligieux, notamment avec l’islam, de la mondialisation…

     

     

    Vous venez de publier un nouveau livre, entretien avec Nicolas Diat, intitulé Le soir approche et déjà le jour baisse, aux Éditions Fayard. Le moins que l’on puisse dire c’est que vous n’y maniez pas la langue de buis. Si vous prenez à nouveau la parole, écrivez-vous, c’est que vous ne pouvez plus vous taire,  « les chrétiens étant désorientés », ce sont vos mots. Faites-vous là allusion au récent scandale qui a touché l’Église ?

    Je ne fais pas uniquement référence à ce scandale. Nous vivons une grande crise depuis plusieurs années. Je me rappelle qu’en 2016, juste avant son élection au siège Saint-Pierre, Benoit XVI disait que l’occident traversait une crise qui ne s’est jamais vérifiée dans l’Histoire du monde. Voyez-vous comment la famille est détruite ? Comment le mariage est conçu d’une manière différente de ce que nous avons toujours connu ? Comment l’anthropologie est en grande crise ?

    Il y a bien sûr la crise économique, la crise politique et la crise des responsables, mais, on constate au niveau de l’Église une baisse énorme de la pratique religieuse. Les églises sont vides. L’enseignement de l’Église semble également très flou et confus. Beaucoup de gens sont désorientés et ne savent plus où aller. C’est cette réalité que j’ai décrite. Je n’invente rien. Je fais un constat le plus précis et le plus près possible de la vérité.

    Nous voyons bien que ce que je décris existe. Il y a une grande confusion et une grande incertitude. Les gens veulent surtout qu’on leur indique la route et qu’on leur enseigne la foi que nous avons toujours vécue. La foi et la parole de Dieu ne changent pas. Dieu est le même.

    Ce que dit ce livre est vraiment la réalité. Il s’agit de donner l’espérance, malgré cette crise, pour retrouver vie et confiance. Sur le plan humain, quelqu’un peut avoir une maladie grave, se soigner et retrouver la santé. Une autre personne peut aussi traverser une difficulté passagère, mais après des efforts et l’aide qu’elle reçoit, elle retrouve une certaine assurance.
    Il y a des périodes de désemparement, mais on peut quand même trouver une espérance. C’est ce que j’essaie de dire dans ce livre.

    Vos propos semblent viser à réveiller un occident en perdition. Il est à rebours du discours habituel sur le sujet. Dans votre livre Dieu ou rien, vous rendez hommage, je cite « aux beaux fruits de la colonisation occidentale, aux missionnaires de France qui vous apportent le vrai Dieu ». Aujourd’hui, en somme, le missionnaire c’est vous et la terre de mission, c’est la France. Diriez-vous que l’occident a oublié ses racines et a dilapidé son héritage ?

    Je crois que nous devons être vrais. J’ai tout reçu de l’occident. J’ai reçu ma formation et ma foi. On a l’impression aujourd’hui que l’occident renie ses origines, son histoire et ses racines. Il me semble que nous vivons comme si nous n’avions rien à voir avec le christianisme. Ce n’est pas vrai. Lorsqu’on ouvre les yeux, on voit bien l’architecture, la musique, la littérature et que tout est chrétien. Je ne vois pas pourquoi on peut nier ce qui est. Nier ce qui est, c’est se mentir à soi-même.

    Je pense que l’occident est en péril s’il renie ses racines chrétiennes. C’est comme un grand fleuve, il a beau être immense et majestueux, s’il perd sa source, il n’est plus alimenté et se dessèche au bout d’un certain temps. C’est comme un arbre qui n’a plus de racines, il meurt.
    Un occident sans racines chrétiennes est un occident menacé de mort et de disparition. Il s’est fait envahir par d’autres cultures qui, elles, ne renoncent pas à leur histoire et combattent pour montrer qu’elles ont une culture à proposer. D’autres cultures envahissent l’Europe, comme les cultures musulmane et bouddhiste.

    Il est important qu’il reprenne conscience que ses valeurs, belles, majestueuses et nobles se perdent.

    Je ne prétends pas être le missionnaire. Nous sommes tous, par le baptême, envoyés pour que faire connaître le Christ et l’évangile, et la réalité nouvelle qu’il nous propose. Aujourd’hui, les écritures nous disent encore « je fais un monde nouveau ». Ce monde nouveau est créé par le Christ lui-même.

    Je souhaite que ce livre puisse réveiller la conscience occidentale. Je crois que l’occident a une mission spéciale. Ce n’est pas pour rien que Dieu nous a communiqué la foi par l’occident. Ce que Dieu donne est permanent, c’est pour toujours et non pour un instant.

    L’occident a une mission universelle, à cause de sa culture, de sa foi, de ses racines et son lien personnel avec Dieu.

    Si l’occident perdait ses racines, il y aurait un bouleversement énorme et terrible dans le monde.

    J’espère que la lecture du livre Le soir approche et déjà le jour baisse sera un moyen pour réveiller la conscience occidentale, mais aussi notre conscience de chrétien.

    Vous vous inquiétez de la migration et de ses conséquences. Vous écrivez que le déracinement culturel et religieux des Africains projetés dans des pays occidentaux qui traversent eux-mêmes une crise sans précédent est un terreau mortifère. Quel est selon vous le regard chrétien à porter sur la migration ?

    Je crois que lorsqu’ils arrivent en occident, ils se rendent tout de suite compte que c’est un occident qui a perdu Dieu, qui est plongé dans le matérialisme, dans la négation de Dieu et qui ne voit que la technique et le bien être. Cela les désempare.

    Je connais l’Afrique et l’Asie. Ce sont des continents profondément attachés à Dieu et au transcendant. Arrivés ici, ils trouvent uniquement le matériel. Cela peut être une désorientation pour eux. Or, je pense que si vous les accueillez, ce n’est pas seulement pour leur donner du travail, un logis et de quoi vivre. Proposez-leur aussi ce qui fait votre richesse, sans forcer personne. La foi est un acte d’amour. On ne force pas quelqu’un à aimer. Proposez-leur votre richesse, votre foi chrétienne en laissant chacun sa liberté d’accepter ou de refuser.

    Je pense que là aussi, l’occident a une mission. Quand vous recevez quelqu’un, vous lui donnez le meilleur de vous-même. Le meilleur de vous-même est votre coeur. Si quelqu’un arrive dans votre maison, vous lui donnez une chambre et de la nourriture. Si cette personne voit que vous n’êtes pas content, triste ou pas heureux de le recevoir, alors, il ne va pas manger ce que vous lui donnez. Le meilleur de nous-même n’est pas ce que nous donnons matériellement, mais c’est notre cœur.

    Il faut que l’occident donne son cœur. Or, ce cœur, c’est votre foi, votre lien à Dieu, votre richesse ancestrale qui vous a fait naître et qui vous a façonnés. C’est le christianisme qui vous a façonnés. Donnez aux étrangers qui arrivent, c’est vraiment cela qui fait votre richesse.

    Vous venez dénoncer une vision irénique des autres religions, y compris de la part des catholiques. « Qui se lèvera pour annoncer la vraie foi aux musulmans ? » écrivez-vous. Faut-il y voir une mauvaise interprétation du dialogue inter-religieux ?

    Quand deux personnes se parlent, chacun s’affirme dans ce qu’il est profondément. Il n’y a pas de dialogue si moi je m’efface. Le vrai dialogue est lorsque chacun dit ce qu’il est, ce qui fait sa vie profonde et ce qui fait sa foi. Dialoguer n’est pas offusquer ou de ne pas froisser l’autre de cacher sa foi. Un dialogue, c’est véritablement aller vers la vérité ensemble. Si nous sommes vraiment sincères, nous allons aboutir à une vérité. Le dialogue est pour moi très important, parce que c’est une recherche de vérité. Nous cheminons ensemble pour voir la lumière. Une fois que nous avons vu la lumière, soit il faut fermer les yeux pour ne pas suivre la lumière, soit on dit ‘’ c’est ça la lumière’’. Si réellement, Jésus est vraiment la lumière, nous ne pouvons pas ne pas l’accepter ensemble. Si vraiment Jésus est le chemin, nous ne pouvons pas ne pas l’accepter. Si vraiment, il est la vie, nous ne pouvons pas ne pas l’accepter.

    Le dialogue, c’est marcher ensemble dans la direction de la vérité, la trouver et l’accepter.

    Vous portez un jugement très sévère sur la mondialisation. Vous dites qu’elle est contraire au projet divin. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

    Vous et moi sommes différents. Cette différence est une grande richesse. C’est comme dans un jardin, vous voyez des fleurs jaunes et vertes. Cet ensemble fait une beauté extraordinaire. La globalisation voudrait supprimer toutes les différences linguistiques, raciales et frontalières. Je ne sais pas où nous allons aboutir.

    Je pense que s’il n’y a pas de discernement et de sagesse, la globalisation constitue un grand danger pour la valorisation de chaque culture et de chaque peuple. Chacun de nous a une histoire, une culture et une richesse qu’il apporte aux autres. Alors, niveler toutes les cultures et tous les peuples pour n’en faire qu’un est pour moi, un appauvrissement.

    La mondialisation va contre le désir de Dieu qui a voulu nous créer différents pour nous enrichir mutuellement. Aujourd’hui, on a presque l’impression qu’il y a une américanisation, une européisation. Tout le monde doit être européen. La vision du monde, de l’économie et de l’homme doit être européenne. C’est un appauvrissement. Les Asiatiques ont une vision belle et approfondie.

    Je ne suis pas contre la mondialisation. Plus on est ensemble, plus on est puissant, plus on peut faire de belles choses, sans pour autant supprimer les personnalités et les spécificités de chaque peuple. C’est cela que je dénonce. Que les Français soient français, que les Polonais soient polonais et que les Allemands soient allemands, quitte à coopérer ensemble.

    Parmi les maux qui touchent les catholiques, vous évoquez le relativisme ambiant, la défaillance de la catéchèse et l’absence de prière… est-ce aux clercs que vous vous adressez ?

    J’attribue la responsabilité de la baisse de la foi et de la pratique, et d’un certain manque de connaissance de la religion et de la doctrine aux prêtres. C’est leur métier. Ils sont envoyés pour enseigner. Le Christ a dit « allez enseigner toutes les nations ».

    Si nous n’enseignons plus la doctrine, nous appauvrissons les chrétiens qui ne savent plus lire. Si le prêtre est tout le temps en train de s’agiter, il n’a pas le temps de prier. On va imiter sa façon de faire. Notre responsabilité est énorme. Nous devons être les modèles du troupeau, des modèles de prière et de vie morale. Je ne dis pas que tout vient du clergé, mais vous voyez quand même qu’il y a aujourd’hui des accusations horribles sur le clergé, contre les cardinaux et les évêques. Tout n’est peut-être pas vrai, mais même si c’était un seul prêtre qui faisait des choses comme celles-là, il pourrait décourager beaucoup de laïcs.

    Beaucoup diront que la prière n’est peut-être pas essentielle. C’est pourtant l’activité essentielle. C’est ce qu’on voit qui est essentiel.

    J’ai tendance à parler longuement, mais si vous prêchez 5 ou 10 min une fois par semaine, vous affamez les gens. Chacun de nous mange régulièrement pour maintenir sa santé. Si on donne une homélie de 10 min chaque dimanche, il n’y a aucune nourriture dedans. Il y a donc une responsabilité que j’attribue aux prêtres. Ils doivent prendre au sérieux cette mission d’enseigner, de sanctifier le peuple de Dieu et de le gouverner. Gouverner ne veut pas dire d’imposer des choses, mais plutôt d’orienter et de faire avancer vers Dieu pour une meilleure connaissance de lui.

    J’attribue aussi cette responsabilité aux familles. Les familles ne connaissent pas Dieu, elles ne prient pas souvent et n’amènent pas les enfants à l’église. Ils ne savent pas quoi croire, ils ne savent pas ce qu’est la foi.

    Nous avons tous une responsabilité dans ce que nous vivons aujourd’hui, soit au niveau de la baisse et de la pratique de la foi, soit de l’engagement missionnaire. Nous sommes tous appelés à enseigner, à sanctifier et à orienter les personnes vers Dieu.

    Vous parlez de décadence et évoquez la chute de l’Empire romain dans ce livre, comme s’il y avait une analogie. Votre titre laisse supposer qu’il est presque trop tard.
    Que diriez-vous à ceux qui pourraient désespérer ?

    Le titre du livre est un passage de l’évangile de Saint-Luc. La situation que nous vivons est celle que les premiers chrétiens et les premiers disciples de Jésus ont vécu. Jésus est mort et enterré et ils sont tous découragés.

    Chacun rentrait chez soi et voilà que Jésus les rejoint en leur demandant pourquoi ils sont tristes. Ils lui répondent « vous ne savez pas ce qu’il s’est passé à Jérusalem ?. Ils ont tué Jésus qui était un grand prophète, nous espérions que c’était le Messie, voilà trois jours qu’il est mort et maintenant nous rentrons chez nous ».

    Pendant longtemps, il expliquera que c’est comme cela que le Christ devait finir pour le salut du monde. Puis ils entrent dans une auberge, il prend le pain, il fait la bénédiction, il rompt le pain, il leur donne à manger et ils reconnaissent que Jésus est là et vivant.

    Nous pouvons nous aussi avoir cette impression que tout est perdu. Mais si nous reconnaissons Jésus à travers sa parole et à travers l’Eucharistie, il n’y a pas à désespérer. Il nous a dit « je serai avec vous jusqu’à la fin du monde ».

    Comme je vous le disais tout à l’heure, quelqu’un peut être gravement malade et retrouver la santé. Nous pouvons retrouver notre santé si nous allons à l’essentiel.

    Qui est l’essentiel ? C’est Dieu.

    Qui est l’essentiel ? C’est Jésus Christ.

    Qui est l’essentiel ? Ce sont les valeurs humaines.

    Il y a de quoi espérer. Il ne faut pas se décourager et se désespérer. Nous vivons un moment difficile, mais ce moment va passer. L’aurore arrive. Nous pouvons avoir confiance que la lumière arrive. Cette lumière c’est Jésus. Lui, nous redonnera la joie de vivre, la joie de nous aimer et d’être ensemble comme des frères.   

    A lire aussi dans lafautearousseau ...

    Cardinal Sarah : « Si les dirigeants de l’Occident se résignent à la tiédeur et oublient ses racines chrétiennes, ils le conduisent droit à sa perte »
  • Médias & Actualité • Où Dupont-Aignan dit ses quatre vérités à Patrick Cohen

    Un impératif de salut national : remettre les journalistes à leur place chaque fois qu'il le faut, c'est à dire presque tout le temps.  LFAR 

    Mercredi soir, Nicolas Dupont-Aignan était l’invité de l’émission « C à vous », sur France 5. Il a reproché au journaliste Patrick Cohen d’être « un cireur de pompes du pouvoir ». Le ton est alors monté et l’animatrice de l’émission a demandé au président de Debout la France de quitter le plateau.

    Nicolas Dupont-Aignan s’en est expliqué au micro de Boulevard Voltaire.  

    4 minutes

  • Les Tambours de Bâle : voilà l'Europe que nous aimons, que nous voulons...

    Cette Europe, c'est l'Europe des Nations, des Traditions, des Cultures : toutes différentes, mais issues de fondamentaux commun, jaillissant d'un même tronc solide et puissant, comme les multiples branches d'un arbre vigoureux qui élance ses branches haut vers le ciel, parce qu'il pousse ses racines profondément dans la Terre...

    Vive l'Europe des peuples, non à la semble-Europe de la commission de Bruxelles...

    TAMBOURS DE BALE.jpg

    Passez donc 6*31** époustouflantes avec eux ! : 

    https://vimeo.com/20408504

  • Passé-Présent • Les parlements d'Ancien régime... L'ancienne France avait une constitution !

    Les Etats-Généraux de 1789 à Versailles 

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgQue devrait être la monarchie que nous souhaitons pour la France ?

    Le débat - nécessairement théorique et abstrait - ne manque jamais de se raviver â la moindre occasion surgissant de l'actualité. Et chacun se hâte de faire entendre sa propre musique. Monarchie « absolue » ou monarchie « constitutionnelle « de « droit divin » ou « parlementaire » ? Etc. 

    Mais que recouvrent vraiment ces notions si peu définies ? Lorsqu'on se réfère à des modèles historiques - notamment la France d'Ancien Régime par opposition aux divers régimes qui ont suivi - le risque est grand de prendre pour argent comptant les lieux-communs de l'opinion courante, peu soucieuse de la vérité historique. Il y a d'autre part les comparaisons que l'on établit ou croit établir entre la monarchie qui conviendrait à la France et les monarchies étrangères. Ici, le risque est la méconnaissance des équilibres institutionnels, de l'histoire, des traditions politiques et sociales des pays concernés. Par ailleurs, les monarchies étrangères sont dissemblables entre elles, toutes ne se valent pas. Et, de toute façon, avons-nous à chercher nos modèles à l'étranger ? 

    Voici un document qui nous renseigne sur ce que furent vraiment les institutions de l'Ancien Régime français : une vidéo de TV Libertés où Pierre de Meuse expose quelle était la constitution de l'Ancien régime. Car ce dernier en avait une. Et Pierre de Meuse décrit les principales institutions - notamment parlementaires - qui constituaient l’Ancien régime. . Ce sont là des vérités d'histoire très mal connues. On le verra : la monarchie d'Ancien Régime n'était ni un despotisme ni une tyrannie.     

    C'est un exposé d'Histoire qui parle à nos esprits modernes, nous qui sommes spectateurs et parfois acteurs des débats qui occupent en ce moment plus ou moins superficiellement la société française. Ces derniers rappellent étrangement les débats qui préparèrent les États-Généraux de 1789. Le peuple français y était directement consulté et, comme aujourd'hui, il s'exprimait non plus via les parlementaires, mais en rédigeant, encore comme aujourd'hui, des cahiers de doléances. Peuple d'une France organique et pleine de vie. Au point que les  rituels figés du vieux parlementarisme façon XIX et XXe siècle n'ont plus aujourd'hui la confiance des Français. 

    Bonne écoute !   

    De 01:20 à 28:13 – Les parlements de l’ancien régime (présenté par Pierre de Meuse)
    L'émission traite ensuite de deux autres sujets fort intéressants mais ne sont pas pas le nôtre, en l'occurrence.
    Après écoute, revenir sur Lafautearousseau 

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     Photographies .... Splendeur des parlements de l'Ancienne France

    Cour_du_Palais_de_Justice_de_ROUEN,_façade.jpg

    Le parlement de Normandie à Rouen

    Rennes_-_Parlement_de_Bretagne.jpg

    Le parlement de Bretagne à Rennes

    1280px-GrandChambre.jpg

    Grande salle du parlement de Bretagne à Rennes

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    Le parlement de Bourgogne à Dijon

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