Le père d’Anne-Lorraine, un an après… (2/2) : Un système devenu incontrôlable ?...
Monsieur Schmitt, on vous sent en colère…
Contre le système ? Totalement, oui. Notre système judiciaire est bien malade.
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Monsieur Schmitt, on vous sent en colère…
Contre le système ? Totalement, oui. Notre système judiciaire est bien malade.
Un an après l’assassinat de sa fille, dans les conditions que l’on sait, le père d’Anne-Lorraine a répondu à de très nombreuses demandes d’entretien et a pu ainsi rencontrer un grand nombre de journalistes, de toutes sensibilités politiques. Il en a profité pour délivrer un message de bon sens et de saine colère, dont nous extrayons les deux réflexions suivantes
Une dépêche AFP nous apprend qu’Eunice Barber a été condamnée le 2 décembre à 5000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny, qui l'a reconnue coupable de refus d'obtempérer, rébellion et outrage, en 2006 à Saint-Denis.
L'athlète de 34 ans avait résisté violemment à une interpellation le 18 mars 2006 près du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), alors qu'elle s'était engagée au volant de sa voiture dans une voie exceptionnellement interdite. Elle reconnaît toutefois avoir mordu deux agents pour "protéger" son corps, son "outil de travail" ! Savoureux, non ? Ne vaut-il pas mieux entendre cela que d’être sourd ?
Il y a un an, Anne-Lorraine Schmitt, une étudiante de 23 ans, mourait assassinée dans le RER D par Thierry Deve-Oglou, un criminel d'origine turque déjà condamné et relâché sur la foi d'avis d'experts. Depuis, Philippe Schmitt, 57 ans, s'implique auprès de l'Institut pour la justice afin de faire évoluer les lois.
L'histoire de son combat,et de celui de sa fille, est retracée dans un livre qui paraît mardi : «Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D» (1).
Voilà une information littéralement scandaleuse, et qui ne va certes pas contribuer à redorer le blason d'une justice républicaine dont on se demande bien parfois, et de plus en plus souvent, si c'est toujours une justice.
Lorsque l'affaire avait éclaté, nous l'avions évoqué rapidement, dans une note dont le titre était "Chronique d'un échec annoncé".
Quitter son pays d'origine, et se transporter avec armes et bagages dans un nouveau pays, en prétendant conserver l'intégralité de ses moeurs, coutumes, lois et réglements d'avant; et enjoindre donc, en quelque sorte, le pays d'accueil de se plier aux lois du nouvel arrivant, c'était - expliquions-nous - la certitude d'un échec assuré pour l'immigré dans sa tentative d'intégration...
Le 25 novembre 2007, un turc violeur récidiviste assassinait Anne-Lorraine Schmitt dans le RER D, aux premières heures de la matinée...
Depuis, son père se bat pour la prévention de la récidive...
Encore et toujours le lancinant problème des prisons. Alors que la surpopulation carcérale explose, Rachida Dati a présenté un énième projet de loi pénitentiaire.
"Nous proposons une nouvelle conception de la prison: une prison moderne, digne, et une nouvelle vision de la privation de liberté avec la prison 'hors les murs'. Le fait de condamner, de sanctionner, de priver de liberté peut prendre d'autres formes que l'emprisonnement" (cf Le Monde du 29 juillet).
... Ou: chronique de la solidarité catégorielle entre privilégiés, dans la caste des magistrats...
On a appris, fin juillet, que le procureur Lesigne avait été prié de quitter ses fonctions par le Garde des Sceaux.
Les familles Audran et Besse apprécieront.....
Jean-Marc Rouillan, condamné deux fois a "perpete", était déjà en semi liberté. Le tribunal de l'application des peines de Paris a maintenant accordé aussi une libération conditionnelle à l'ex-militante d'Action Directe, Nathalie Ménigon, 51 ans, qui n'aura donc plus à séjourner en prison, a annoncé son avocat Me Jean-Louis Chalanset (1).
Le philosophe Robert Redeker s'est déclaré "déçu" par le jugement condamnant à six mois de prison avec sursis et 750 euros d'amende l'homme qui l'avait menacé de mort.
C'était, on s'en souvient, à la suite de sa tribune, critique envers l'Islam, qu'il avait fait paraître dans Le Figaro...
On en aura une explication supplémentaire en lisant cet édifiant petit article paru dans LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE du mercredi 4 juin.
La question est simple: pourquoi garder des gens pareils chez nous ? et si on le fait, si on marche sur la tête, alors qu'on arrête de se plaindre que nos prisons sont surpeuplées et au bord de l'explosion.
Halte à l'illogisme et à l'inconséquence !.....
"...Nous nous trouvons donc ici devant un événement qui dresse une opposition entre notre droit et notre culture, autrement dit, qui met en scène une utilisation de notre droit par une culture qui le contredit.
"...Un soupçon naît et grandit : les juges ne seraient-ils pas soumis à cette intimidation si présente qui nous fait reculer devant les exigences des communautés musulmanes ?
Le tribunal correctionnel d'Orléans examinait, jeudi 22 mai, la plainte de Robert Redeker contre Mustapha Dian, un homme de 27 ans poursuivi pour menaces de mort aggravées.
En septembre 2006, Mustapha Dian avait adressé plusieurs messages électroniques menaçants au professeur de philosophie, après la publication d'une tribune critiquant l'islam, dans les colonnes du Figaro.
Robert Redeker, enseignant dans un lycée de la banlieue toulousaine, avait alors été contraint de déménager. Il vit toujours aujourd'hui dans la clandestinité sous protection policière...