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"À Matignon, comme à France Inter, la gauche de droit divin" :
l'édito de Vincent Trémolet de Villers est consacré, malgré "la chute de la maison Bayrou", à "l'affaire Legrand/Cohen" et à cette gauche qui a tout raté mais qui est toujours omniprésente, partout, dans le pays légal...
Et, surtout, dans ce sévice public, qui n'est rien d'autre que "la gauche qui parle avec le portefeuille des Français", comme le dit très justement Sébastien Chenu
Après Maurras, le lendemain de la mort de Mistral, c'est Daudet qui rend hommage au poète, le surlendemain, dans un très bel et très émouvant article, qui occupe l'intégralité de la première colonne de gauche et les premières lignes de la deuxième, et intitulé "Mistral est mort" :
Le Qasr al-Bacha, petit palais à Gaza où Napoléon Bonaparte a dormi plusieurs nuits lors de sa campagne en Palestine...
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Bien avant Rima Hassan et Greta Turnberg, un illustre touriste avait découvert Gaza et ses paysages enchanteurs : il s'agit du futur Premier Consul, qui en a même laissé un témoignage écrit :
Ce document sera mis en vente aux enchères à Londres le 16 septembre prochain (vente Spink, lot numéro 132). La mise à prix devrait être de 25.000 livres sterling, auxquelles il faudra ajouter des frais conséquents.
SI vous êtes intéressés, à vos poches, et à votre bon coeur !
Ci-joint une traduction (automatique) de la notice explicative.
Philippe KAMINSKI
Lettre intégrale signée « Bonaparte » et datée de sa main, « Gaza, 8 ventôse an 7 » (26 février 1799), ordonnant le paiement de « neuf mille francs » pour couvrir les frais de travaux de génie nécessaires aux trois premières villes conquises par Napoléon en Syrie : « Catieh » (Kattieh), « Iharich » (El-Arish) et « Gaza ». Signature également en bas de page : « Max Cafferelli » par le général Caffarelli.
Au verso, mention de dépôt : « Campagne d'Égypte, 8 ventôse au 7 » et numérotée d'une main séparée : « N° 23 ». D'une importance historique inestimable, cette lettre, considérée comme la plus ancienne connue de Gaza, est l'une des rares signées par Napoléon à cette époque de la campagne.
Notes : Craignant l'approche des Ottomans et ayant appris la prise d'El-Arish par Ahmed Pacha al-Jazzar, Napoléon lança une campagne en Syrie afin d'enrayer la progression des Ottomans. Napoléon et ses forces s'emparèrent d'abord d'El-Arish le 20 février. Repoussé par les Ottomans à Khan Younis, Napoléon se replia sur Cheikh Zuweid, puis parcourut soixante lieues à travers le désert pour atteindre les abords de Gaza. Il y entra le 25 février et en ressortit trois jours plus tard. Le 4 mars, Napoléon arriva à Jaffa et s'en empara de force, se dirigeant vers Acre. Jaffa subit alors une pression énorme, avec le soutien de la Royal Navy britannique, ce qui finit par forcer Napoléon à se replier le long de la côte, entrant à Gaza pour la seule autre fois le 30 mai et repartant le lendemain. Ce siège fut considéré comme le tournant de la destinée française en Égypte et en Syrie, et constitua la troisième défaite tactique de sa carrière. La colline sur laquelle Napoléon établit son camp, au sud-est des remparts d'Acre, est toujours connue sous le nom de colline de Napoléon. Le général Caffarelli (1756-1799) était l'un des généraux de Napoléon les plus populaires auprès des soldats. Ayant perdu une jambe en 1795, il mourut des suites de blessures infligées par des tireurs embusqués pendant le siège d'Acre.
Lot soumis à une taxe de 5 % sur le prix d'adjudication, en plus d'une TVA de 20 % sur les frais d'acquisition. Estimation : 25 000 à 50 000 £.
• Guillaume, duc de Normandie devenu Roi d’Angleterre, ancêtre de Saint Louis, est le héros de la Tapisserie de Bayeux (de son nom exact, "Telle du Conquest") :
• marchez sur les pas de Guillaume à travers toute une série de cités qui ont été marquées par celui qui fut l’un des plus grands Rois d’Europe au XIème siècle :
Le Procureur de Montpellier vient de reconnaître que le terrible incendie de l'Aude était bien d'origine criminelle...
Bien avant le "réchauffement climatique", derrière chaque "méga incendie" se cache un projet (parc éolien ou de panneaux solaires...); et, dans l'Aude, des projets d’installation existaient déjà, avant la catastrophe, comme à La Teste de Buch...
Le 1er Janvier 2025, à 97 %, les villageois de Ribaude avaient rejeté un projet de parc photovoltaïque, et le 2 Août on a eu le mega feu...
(reçu de notre ami Antoine de Lacoste hier, à 16h)
Voilà vingt ans que le sultan Erdogan en rêvait : bénéficier d’un corridor reliant la Turquie à l’Azerbaïdjan lui permettant ainsi l’accès à la Mer Caspienne et, au-delà, à l’ensemble de l’Asie centrale.
Le début du corridor est facile à réaliser : un tout petit lien frontalier existe entre la Turquie et l’Azerbaïdjan. Il donne accès à l’enclave azérie du Nakhitchevan. D’une superficie de 5500 km2 et peuplé d’environ 400 000 habitants, ce territoire appartenait à l’Arménie historique. Son nom est d’ailleurs purement arménien et signifie littéralement « l’endroit de la descente », allusion à la descente du Mont Ararat par Noé après le déluge. Mais son histoire fut mouvementée et il dut subir les assauts continus des Ottomans à l’ouest et des Perses à l’est. Conquis finalement pat la Russie en 1828, il fut ensuite remis à l’Arménie. Malheureusement, contre toute logique géographique, Lénine et Staline décidèrent en 1921 de donner le Nakhitchevan à l’Azerbaïdjan, une des républiques fédérales soviétiques, tout comme l’Arménie.
Frédéric Mistral est mort le 25 mars 1914, juste avant le déclenchement de la catastrophique "Guerre de 14". L'Action française lui a évidemment rendu hommage, dans ses deux numéros du lendemain (26 mars, que vous allez pouvoir consulter aujourd'hui), avec un court article de Maurras, et le sur-lendemain (27 mars, que vous pourrez lire dès demain) avec un article un peu plus long, de Daudet.
Bainville aussi rendit hommage au poète, mais un peu plus tard dans le quotidien (le 30 mars et le 7 mai) : il le fit - sous le pseudonyme de Léonce Beaujeu - avec deux très beaux textes, que nous mettrons en lien dans notre livraison de demain, et qui ont été publiés dans un livre assez peu connu de lui : "Chroniques"
1239 : Première représentation du Miracle de Théophile, de Ruteboeuf
Si l'on connait relativement bien la vie même de Ruteboeuf, et en tous cas ses moments les plus importants, on ne dispose, curieusement de presqu'aucune date en ce qui le concerne. C'est dans l'exposé suivant - très intéressant malgré son aspect un peu austère - que l'on trouve la date du 8 septembre pour la première représentation publique, à Paris, sur le parvis de Notre-Dame, du Miracle de Théophile, oeuvre commandée au poète par l'évêque de la ville lui-même (ci contre, une partie du vitrail de la cathédrale de Beauvais, racontant le Miracle) :
Et, sur le lien suivant - très technique et sans intérêt pour le grand public et les non-spécialistes - un petit tableau, en haut à droite, qui donne accès à tous les textes de Ruteboeuf :
Bien sûr, pour le grand public, aujourd'hui, Ruteboeuf reste d'abord connu pour sa Griesche d'Hiver, ou Complainte Ruteboeuf (chantée ici par Léo Ferré) :
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m'était à venir M'est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m'évente L'amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Il n'en fallait pas plus au grand critique littéraire qu'il était pour que Léon Daudet consacrât -même quatre ans avant - deux articles, à quasiment un mois d'intervalle (les 27 Octobre et 22 Novembre 1926) à ces deux étoiles du firmament de la Civilisation et de l'Esprit...
1670 : Paris, "Ville ouverte" : aux origines des Grands Boulevards...
1008 : Valenciennes, protégée de Notre Dame du saint Cordon
Cette année-là est dure pour les Valenciennois, décimés par la peste.
Un saint ermite, Bertholin, vivant retiré près des bords de l’Escaut, supplie la Vierge de secourir la ville. Marie lui demande alors de réunir tous les habitants sur les murailles. Elle leur apparaît et fait entourer la ville, par un ange, d’un cordon écarlate. La peste cesse aussitôt, et ceux qui l’avaient contractée sont guéris.
En guise de remerciement, les notables de l’époque s’engagèrent à organiser une procession chaque année, à la date anniversaire de ce miracle : le sept septembre. Aujourd’hui fixée au deuxième dimanche de septembre, le Tour du Saint Cordon est le plus ancien pèlerinage français: il a célébré ses mille ans en 2008.
Il y a, en fait, deux Tours : le premier, ou petit tour le matin; et le grand tour, l’après midi, dans toute la ville :
Elle est consacrée à Rutebeuf, à Jacques Perret et... à Frédéric Mistral.
Vous pourrez écouter Léo Ferré chanter Ruteboeuf, et sa Griesche d'hiver ("Que sont mes amis devenus...") et vous y trouverez la troisième et dernière partie de notre évocation de Frédéric Mistral, chantre des Racines et de la Terre, des Traditions qui entourent l'homme et le protègent (comme des "frontières", dirait Régis Debray ?...), en même temps qu'elles l'ouvrent à l'universel car, comprenant combien sa petite patrie est belle, il comprend tout naturellement, dans le même mouvement d'amour et de respect envers la Création, qu'un Jaune, qu'un Noir, qu'un Indien... aime son pays, ses Racines, sa Culture, ses Traditions... exactement comme lui, le Provençal, les aime...
Oui, la Tradition ouvre à l'universel; oui, notre traditionalisme est un Humanisme...