A ne pas manquer : le numéro de mai du Bien commun...
Le Bien commun
10 rue Croix-des-Petits-Champs
75001 Paris
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Le Bien commun
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Tout a été parfait, magnifique, superbe dans cette arrivée du Belem à Marseille : la beauté du site naturel de la ville, la beauté du navire, l'enthousiasme et la joie - sans le moindre incident... - de la population, le tifo splendide et riche de sens offert par les supporteurs de l'OM, la Patrouille de France, le multiple médaillé Florent Manaudou, modèle pour tous...
Il a fallu qu'après ce "tout parfait" Macron vienne clôturer ce splendide moment par les choix qu'il a imposés, ramenant la fête magnifique au fond du panier (pour ne pas dire de la poubelle) en nous imposant son Jul : Macron semble fasciné par les éphèbes (comme aux Antilles, par exemple) ou par les "rappeurs" (?) limite/limite, comme ce "Jul" (qui éructe tout de même "Te déshabille pas je vais te violer" dans l'une de ses chansons (?), et il y en a des dizaines d'autres comme "ça" : par exemple, ce monstrueux "Nique ta mère sur la Canebière - Nique tes morts sur le Vieux-Port"...); Macron semble fasciné aussi par tout ce qui vient des banlieues en général (oser dire que le "9.3." c'est "la Californie sans la mer", il fallait le faire, eh, bien ! il l'a fait ! il l'a dit !).
Que Macron soit fasciné par ses fantasmes, c'est son problème ! Mais qu'il ne les impose pas à la terre entière !
Nous sommes totalement d'accord avec l'article de Marie Delarue, dans Boulevard Voltaire :
"Macron nous impose la start-up nation version Jul : beuh, wesh-wesh et Coca-Cola" :
Pour nous, la fête, la vraie et belle fête, grandiose, s'est arrêtée, ce magnifique jour-là, à ce minable moment-là...
A l’affiche : Sidonie au Japon, un film français d’Élise Girard, avec Isabelle Huppert dans le rôle-titre.
« Elle avait pour prénom Sidonie,
Ses amis l’appelaient Lasido».
J’aurais, effectivement mieux fait d’écouter, avec les Frères Jacques, son « horrible mélange de faux do, de faux si, de faux ré », que de partir avec elle au Japon dans ce film d’inaction… j’ai eu autant de mal à rester vigilant que dans la fumerie du Lotus Bleu chez Mitsuhirato.
Décidément, nous devons être allergiques à cette actrice que nous avons vue dans au moins 9 films, avec un seul avis favorable – Eva (2018) – et encore je m’interroge à la lecture de mon commentaire !
1003 : Mort de Sylvestre II, le pape de l'an mil
Surnommé "l'érudit", Gerbert d'Aurillac, né en Auvergne, vers 938, fut le premier pape français, et régna sous le nom de Sylvestre II (de 999 à 1003).
Philosophe et mathématicien, il est l'un des plus grands esprits de son temps, et un acteur scientifique et politique majeur du renouveau de l'Occident médiéval de l'an mil, se distinguant par son érudition notamment dans le domaine scientifique.
Écolâtre de Reims, c'est-à-dire Maître des études, il eut un temps Hugues Capet comme élève. Ami de l'archevêque Adalbéron, il prendra comme lui parti pour Hugues Capet, au détriment du dernier descendant des Carolingiens, lors de l'élection houleuse de 987 à Senlis (voir l'Éphéméride du 1er juin).
Ci dessous sa statue à Aurillac, oeuvre de David d'Angers.
1753 : Naissance de Lazare Carnot
lafautearousseau
LE CENTRE LESDIGUIERES vous convie à la messe de Sainte Jeanne D'arc, qui sera dite le dimanche 12 mai 2024 en la Collégiale Saint André, Place Saint André, à partir de 10h30.
Dans ce cadre, une gerbe sera déposée par la DDCC aux pieds de la statue de Sainte Jeanne D'arc à l'intérieur de la collégiale.
Merci d'en informer vos amis.
Très juste et très bien vu - comme d'habitude... - l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, reçu par Dimitri Pavlenko, sur Europe 1 :
1946 : Loi de "Dévolution des Biens de Presse" : l'imprimerie ultra-moderne de "L'Action française" légalement volée par l'Humanité...
De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, page 1369) :
* DEVOLUTION DES BIENS DE PRESSE (loi de). Loi promulguée en France le 11 mai 1946 par le gouvernement provisoire présidé par Félix Gouin. Elle faisait suite à l'ordonnance du 30 septembre 1944, laquelle interdisait la reparution de tous les journaux et périodiques qui avaient continué à paraître quinze jours après l'armistice du 22 juin 1940 en zone Nord et après le 12 novembre 1942 en zone Sud. La loi du 11 mai 1946 confisquait les biens (notamment les imprimeries) de tous ces journaux, et ce, même si leurs responsables étaient acquittés du crime de collaboration par les tribunaux de l'épuration. Tous ces biens furent dévolus à la Société nationale des entreprises de presse (S.N.E.P.), qui, sous le contrôle financier de l'État devait en assurer la gestion en attendant leur attribution définitive aux nouveaux journaux issus de la Libération. 88 journaux et périodiques parisiens, 394 journaux et périodiques de province furent atteints par cette mesure."
Ainsi s'acheva la grande aventure du quotidien "L'Action française", dont le premier numéro était paru le samedi 21 mars 1908, jour du printemps... Si la date du 11 mai 1946 peut être retenue comme celle de l'épilogue - "légal", mais évidemment illégitime... - de l'aventure, c'est plus de deux ans auparavant, le 24 août 1944, qu'était paru mais non diffusé le 13.000ème et dernier numéro... (1)
C'était bien joué pour les révolutionnaires, essentiellement le Parti communiste français, revenus en force à partir de 44 et bien résolus à faire oublier qu'ils avaient été les premier "collabos", leur journal L'Humanité ayant été interdit de parution le 27 août 1939 par le gouvernement Daladier, après son approbation du pacte germano-soviétique ! (voir l'Éphéméride du 25 août), alors que c'est dans les rangs des royalistes, traditionnalistes et autres catholiques que se recrutèrent les premiers Résistants ! : en 1941, le premier d'entre eux fusillé par les nazis fut Honoré d'Estienne d'Orves, royaliste et catholique...
Il y eut même, durant l'été 1940, des négociations menées par des dirigeants communistes avec les services allemands, ayant pour objectif la reparution officielle du journal. Ces négociations furent, il est vrai, condamnées par Maurice Thorez, depuis Moscou, où il s'était prudemment et confortablement installé pour "supporter" la guerre. Ainsi, on peut lire dans L'Humanité du 4 juillet 1940 :
"Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante..."
On lira aussi, avec intérêt, dans notre Éphéméride du 28 août, ce que L'Humanité osait écrire : une "célébration" de la paix avec Hitler, et une condamnation des Alliés, responsables de la guerre !...
Moyennant quoi, par un prodigieux retournement de situation montrant leur extrême habileté manoeuvrière - et surtout grâce à cette "re-Terreur", comme dirait Léon Daudet, que fut l'Épuration - les premiers "collabos" brisèrent les reins de L'Action française qui, dès 1918, demandait le démembrement de l'Empire allemand et, dès 1930, dénonçait Hitler, se montrant ainsi la première force "résistante" face à l'Allemagne en général, et face au nazisme en particulier...
(1) : L'Action française, quotidien, a paru sans interruption du 21 mars 1908 au 23 août 1944. Après l'armistice de Juin 1940, Maurras et son équipe, avaient refusé de rentrer à Paris et le journal s'était replié en "zone libre" à Lyon, où même en 1942, après l'invasion par les Allemands de la zone sud, la presse put continuer à paraître. Toutefois, le 20 août 1944, à la suite de la percée des Alliés en Normandie et du débarquement en Provence, les Allemands arrêtèrent le maréchal Pétain et le déportèrent en Allemagne.
Georges Calzant rapporta à Lyon le récit de l'enlèvement du Maréchal et Maurras et Pujo décidèrent de le publier dans un numéro de l'Action française qui devait être daté du 24 août 1944. Toutefois, l'imprimerie où était fabriqué le journal était tombée dans les mains des résistants communistes et Yves Farge, qui devait prendre la place du préfet de région Boutemy, s'opposa à la sortie de ce dernier numéro.
Peu de temps après les bureaux de l'Action française furent pillés et Maurras et Pujo entrèrent en clandestinité, jusqu'au 5 septembre, jour où ils furent emprisonnés et inculpés d' "intelligence avec l'ennemi : l'ignominie le disputait à l'aberration...
Leur procès - parodie de procès, plutôt, ou "pseudo-procès", aussi inique dans son genre que celui de Louis XVI ou Marie-Antoinette, aura lieu du 25 au 27 janvier à Lyon, et aboutira, le 28 janvier, à la condamnation de Maurras, aussi scandaleuse qu'injuste et infondée (voir la note consacrée à ce pseudo-procès dans l'Éphéméride du 28 janvier 1945).
• Voir - publié sur Boulevard Voltaire - la mise au point éloquente de Laure Fouré, juriste et fonctionnaire au Ministère des finances et d'Éric Zemmour :
Oui, l'Action française a toujours été anti nazi
Voir notre "collection" de "Une" de L'Action française" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", notamment celles du premier et du dernier numéro, ainsi que celle du numéro "des vingt ans" :
• numéro du Samedi 21 Mars 1908 (le premier) :
Grandes "Une" de L'Action française : le premier article du premier numéro...
• numéro du Jeudi 24 Août 1944 (le dernier) :
Paris, ce vendredi 16 septembre...
• numéro du Jeudi 22 Mars 1928 ("le numéro des vingt ans" :
Si l'on imaginait, autrefois, que durant ces trois jours de mai le risque de froid et de gelées était particulièrement important, les statistiques météorologiques prouvent que le risque de gelées est avéré durant toute la première quinzaine de mai (et jusqu'à fin mai en montagne ou dans les régions septentrionales) : en mai, on peut en effet observer des descentes d'air froid sur la France, et lorsque celles-ci coïncident avec une période anticyclonique se traduisant par un ciel dégagé, notamment la nuit, les températures nocturnes peuvent très vite chuter et entraîner des gelées (un peu comme au moment de la lune rousse), alors même que les journées sont douces grâce à l'ensoleillement.
Aujourd'hui, bien que disparu du calendrier, Saint Mamert, - Évêque de Vienne, dans le Dauphiné, à l'époque des Grandes invasions - est resté célèbre pour avoir institué les trois jours de Rogations, suppliques sous forme de grandes processions publiques, afin de demander la pluie ou la protection des récoltes.
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
La hideuse alliance "escrolos/socialos" a fait tout ce qu'elle a pu pour saboter le nucléaire français, et a bien failli réussir : sabotage de Super Phénix sous Jospin, arrêt du Projet Astrid par Macron, fermeture de "Fessenheim ulta-moderne-et-sûre" par Borne et Macron... : tous ces insensés, traîtres à la Nation et à ses intérêts supérieurs, nous ont fait perdre un temps précieux, et une partie de l'avance colossale que nous avions sur tout le monde, y compris la Chine et les États-désunis, dans le domaine du nucléaire...
Heureusement, les anti nationaux, les anti France, ont fini par rater leur coup : ils ne nous auront fait perdre que beaucoup de temps et beaucoup d'argent, mais ils auront échoué : l’ASN ("Autorité de sûreté nucléaire, ndlr) autorise la mise en service du réacteur EPR de Flamanville, par décision du 7 mai dernier. Cette autorisation permet à EDF de charger le combustible nucléaire dans le réacteur et de procéder aux essais de démarrage puis à l’exploitation du réacteur...
ENFIN !
La centrale nucléaire et l'EPR de Flamanville (Manche). (ANTHONY RAIMBAULT / RADIO FRANCE)
1938 : Création de "The Cloisters" (le "Musée des Cloîtres"), à New-York
The Cloisters (Les Cloîtres), de Fort Tryon Park, sont un site touristique majeur de Washington Heights, dans l'Upper Manhattan...
Triste et heureuse chose à la fois, que cette création d'un musée des cloîtres à New-York..
Regroupant cinq mille objets d'art, en plus des cloîtres de cinq abbayes françaises, ce Musée témoigne en effet de la bêtise de ceux qui ont vendu - et, donc, fait sortir de France - des trésors qui appartenaient au peuple français tout entier, pour des motifs bassement matérialistes (s'enrichir en vendant ce qui appartient à la Nation !...) ou idéologiques ("du passé faisons table rase !"); mais, à l'inverse, du bon goût et de l'action positive de riches états-uniens, comme Georges-Gray Barnard (ci contre), l'acheteur des collections, qui ont su sauver des chefs-d'oeuvre inestimables du patrimoine français et mondial...
Bêtise et vandalisme des uns, bon goût et intervention heureuse des autres : s'il est triste de voir ces merveilles perdues pour notre pays, il est heureux qu'au moins elles ne soient pas perdues pour l'humanité, et qu'elles témoignent, sur un autre continent, accessibles à d'autres populations, du savoir-faire et du génie artistique de notre Moyen-Âge...
À son retour aux États-Unis, Barnard présenta d'abord au public sa collection dans un bâtiment en briques sur Fort Washington Avenue.
Par la suite, cette collection fut achetée par John Rockfeller (ci contre) en 1925, et forma le noyau de la collection du musée The Cloisters du Metropolitan Museum of Art...
Ce musée présente cinq mille objets précieux, dont les Belles Heures du Duc de Berry (ci dessus, les "Très riches heures du duc de Berry" étant à Chantilly, voir l'Éphéméride du 9 mars); mais, surtout, il propose cinq reconstitutions majeures, avec des éléments provenant de cinq abbayes différentes :
1. Le Cloître de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, ses chapiteaux du XIIème siècle et un jardin d'essences médiévales et modernes :
2. Le Cloître du monastère de Saint-Guilhem-le-Désert (sculptures des XIIème et XIIIème siècles; certaines venant d'Italie, et, pour les françaises, de l'abbaye de Notre-Dame de-la-Sauve, en Gironde :
3. Le Cloître de l'abbaye de Bonnefont-en-Comminges, dont une partie se trouve à Saint-Gaudens. Le jardin du cloître expose 250 espèces de plantes cultivées au Moyen Âge :
4. Le Cloître de l'abbaye de Trie-en-Bigorre, dont seule l'église subsiste sur place (toutes ses autres parties ayant été détruites par la Révolution) :
5. Les arcades du cloître de l'abbaye lorraine de Froville :
http://frenchdistrict.com/new-york/articles/cloisters-musee-cloitre-moyen-age-fort-tryon-park/
1752 : Jean-Étienne Guettard formule l'hypothèse que les Monts d'Auvergne (les Puys) peuvent être d'anciens volcans éteints...
Géologue, minéralogiste, naturaliste, Guettard est né le 22 septembre 1715 (à Étampes) et mort le 6 janvier 1786, à Paris.
D'Eugène Caustier (dans Les entrailles de la terre) :
"Il n'est personne aujourd'hui qui n'ait entendu parler des volcans d'Auvergne, et cependant leur découverte ne remonte guère à plus d'un siècle. C'est, en effet, en 1751 qu'un membre illustre de l'Académie des Sciences, Guettard, annonça, à la grande surprise du monde savant, qu'il existait au centre de la France des volcans éteints semblables à ceux qui sont en activité en Italie.
Jusque-là ces montagnes régulièrement coniques, qui constituent la Chaîne des Puys, aux environs de Clermont, et qui se dressent sur le plateau comme de gigantesques taupinières, avaient été considérées comme des amas de scories abandonnées par les métallurgistes de l'Antiquité. Guettard, qui était contemporain de Buffon et qui, le premier, dressa des cartes géologiques, avait parcouru l'Europe en tous sens.
Et c'est au retour d'un voyage en Italie que, passant par Clermont-Ferrand et Volvic, il fut frappé des ressemblances de ces monts d'Auvergne avec le Vésuve. C'est alors qu'il s'écrie : Volvic, Volcani vicus !"
Voici ce qu'écrit Guettard en 1752 :
"Les montagnes d'Auvergne, qui ont été, à ce que je crois, autrefois des volcans... sont celles de Volvic (ci contre) à 2 lieues de Riom, du Puy-de-Dôme proche de Clermont et du Mont d'Or... Ce fut à Moulins que je vis les laves pour la première fois... et étant à Volvic, je reconnus que la montagne n'étoit presque qu'un composé de différentes matières qui sont jetées dans les éruptions des volcans... Le reste de la montagne n'est qu'un amas de pierres ponces, noirâtres ou rougeâtres, entassées les unes sur les autres sans ordre ni liaison... Les bancs de pierre de Volvic suivent l'inclinaison de la montagne."
Guettard est également le premier à avoir signalé les schistes ampéliteux de la Ferrière-Béchet; ayant acquis à Montpertuis une terre qui fournissait beaucoup de kaolin, il réussit le premier à fabriquer avec cette matière une porcelaine analogue à celles de la Chine et du Japon; enfin, il est aussi le premier à avoir déterminé - en 1775 - la nature de ces débris fossiles nommés encrines, pierres étoilées, entroques.
www.annales.org/archives/x/guettard.html