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1776 : Turgot crée la Caisse d'Escompte, à l'origine directe de la Banque de France
Organisée par le banquier suisse Isaac Panchaud, la Caisse d'escompte eut pour mission d'escompter les lettres de change et autres effets de commerce afin de faire baisser le taux d'intérêt du crédit commercial.
Elle est considérée comme l'ancêtre directe de la Banque de France, de la direction du Trésor et de la Caisse des dépôts et consignations. Elle n'avait cependant pas pouvoir de battre monnaie.
Supprimée par la Révolution, en 1793, Bonaparte, Premier Consul, la réorganisera de fait, en 1800, lorsqu'il instituera la Banque de France.
"Peut mieux faire", ont écrit des générations de professeurs, sur les bulletins de générations d'élèves...
Nous dirons la même chose du gouvernement, aujourd'hui, dans le domaine des crédits militaires et de l'équipement de nos Armées, notoirement insuffisant, par... manque de crédits, justement :
"peut mieux faire" !
En effet, le gouvernement a bien augmenté les investissements, ces derniers mois : le dernier exemple en date, qui témoigne de cet effort réel, est la livraison des deux premiers Rafale de l'année 2024 à la base de Mont-de-Marsan. Ces deux Rafales seront portés au nouveau standard F4.1 : étape importante de l’intégration au combat aérien collaboratif, nous assure-t-on (source : OPEX). Et treize nouvelles livraisons sont à venir en 2024, sur le total des 46 prévues en LPM.
Mais, ce n'est pas assez, et pas assez rapide; nous l'avons dit cent fois ici-même :
LE BUDGET MILITAIRE DE LA FRANCE DOIT ÊTRE DE 4% :
1% POUR CHACUNE DES TROIS ARMES (AIR, TERRE, MER)
ET 1% POUR LE NUCLÉAIRE,
LES TROIS ARMES CONFONDUES !
Message, donc, au gouvernement : "poursuivez vos efforts et, surtout, intensifiez-les" !
L'un des prochains tests - révélateur - sera le remplacement du Charles de Gaulle, qui devra, impérativement, avoir un petit frère...
1821 : Découverte de la Bauxite, qui tire son nom du village des Baux-de-Provence
1594 : Première partie de Jeu de Paume pour Henri IV, un jour après son entrée dans Paris
La veille, le roi a fait son entrée dans Paris (voir l'Éphéméride du 22 mars), la ville qu'il assiégeait depuis le 30 juillet 1589 (presque cinq ans !...) et qui se refusait obstinément à lui...
Pourquoi donc, car cela paraît surprenant plusieurs siècles après, commencer en quelque sorte ses activités dans une capitale si chèrement et si longuement convoitée par... une partie de Jeu de Paume ? On le comprendra mieux si l'on se replonge quelques instants dans la mentalité, les moeurs et les goûts de l'époque...
Ancêtre direct du Tennis, mais aussi de la Pelote basque et, plus généralement de tous les jeux de raquette, le Jeu de Paume était extraordinairement populaire sous la Royauté (le mot anglais "tennis" vient du français "tenez !", mot que dit le joueur à son partenaire en lançant le service).
La paume consistait à se renvoyer une balle, appelée éteuf, au-dessus d'un filet; on jouait en individuel (1 contre 1) ou en double (2 contre 2).
Très vite (XIIIème siècle) les joueurs portèrent un gant de cuir, afin de protéger la main qui frappait la balle; au début, la paume se pratiquait en plein air, mais à partir du XIVème siècle on se mit à jouer dans des terrains de jeu couverts : les salles de jeu de paume, également appelées tripots...
Cette bonne nouvelle pour notre Défense (et notre Économie, nos savoir-faire, notre indépendance etc...) est annoncée dans La Presse de la Manche :
"Que ce soit d’un point de vue physique ou encore financier, le programme Barracuda – commandé en 2002 – commence à entamer sa dernière ligne droite. Son avancement est estimé à 81 %. Avec les compétences, les automatismes et les progrès technologiques acquis au fil du temps, "les trois derniers doivent se faire en seulement 6 ans, un rythme élevé...".
1988 : Pose de la première pierre du Pont de Normandie, reliant Le Havre à Honfleur
1421 : Victoire franco-écossaise de Baugé
La bataille du Vieil Baugé, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage "Vigiles de Charles VII", Paris, XVème siècle
Cette bataille fut remportée grâce à l'aide du contingent Écossais, emmené par John Stuart (voir l'Éphéméride du 17 août), agissant ainsi en vertu de l'Auld Alliance conclue entre la France et l'Écosse contre l'Angleterre (voir l'Éphéméride du 23 octobre).
John Stuart se trouve être, par ailleurs, directement aux origines de la Maison du Roi (voir l'Éphéméride du 17 août), puisqu'il fut le premier Commandant de la Garde du Corps du Roi.
Un scandale d'État : le prix auquel un Système voleur nous fait payer l'électricité que la France produit grâce à nos impôts, qui ont financé - et c'est bien normal - la filière nucléaire et hydro-électrique qui produit NOTRE électricité :
"Nous alertons depuis 2 ans avec @LoikLFP (ndlr : Loïc Le Floch Prigent) sur l'écart entre le prix de vente de l'électricité et son coût de production. La @Courdescomptes s'y est intéressée de près et voici son verdict : 37 Milliards d'€ d'écart entre le prix et le coût de production"
1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne
Ci-dessus, la première "Une" de l'AF, le 21 mars 1908...
• Une Catégorie entière de notre quotidien est consacrées aux grandes "Une" de L'Action française, afin, non pas d'écrire une nouvelle histoire de l'Action française, mais de permettre au public le plus large possible de se faire une idée de ce que fut cette grande aventure, en consultant les sujets traités dans le journal. Dans cette Catégorie des "Grandes "Une" de L'Action française", voir, au sujet de ce premier numéro :
21 mars 1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne
1098 : Fondation de l'Abbaye de Cîteaux
Robert, de l'Abbaye de Molesme, avec une vingtaine de compagnons, veut en revenir à une observance plus stricte que celle qui était pratiquée dans les monastères de l'époque...
Pour bien mesurer l'importance que devait revêtir cette fondation : de Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 980/981) :
"...Cîteaux.... ne prit vraiment son essor qu'avec l'arrivée au monastère (printemps 1112) du jeune Saint Bernard, accompagné d'une trentaine de parents et d'amis...
Le CENTRE LESDIGUIERES, associé au Cercle Dauphinois de Documentation et de Communication Culturelle avec Jean-Christophe Lévêque, professeur d'économie et Henri Augier, vous invite à une Revue d'Actu ce Jeudi 21 Mars 2024 à 19h Salle des Vignes, avenue Maréchal Randon, 3bis, avant la station essence Esso, station de tramway La Tronche Hôpital.
La France est au bord de la ruine, son niveau d'endettement bat tous les records historiques de la Vème République. Sa situation économique est de ce fait gravement atteinte, privée des moyens de recouvrer une liberté d'action indispensable à son redressement. Le Président et son gouvernement sans majorité parlementaire et sans volonté ni perspective , accumulent les fautes politiques tant à l'intérieur qu'en politique étrangère. Le chaos de ce second mandat s'inscrit dans la déconfiture du Pays légal aux abois face aux colères du Pays réel. Il n'y a peu de choses à attendre des élections européennes du mois de juin, ni d'un changement de majorité, la droite renonçant à toutes ses convictions pour accéder au pouvoir en 2027, et abdiquant de son ambition de sortir la France de ce bourbier civilisationnel. Nous débattrons ensemble des quelques raisons d'espérer et des moyens à se donner pour tenter de saisir les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter, ainsi que l'étude de l'histoire nous l'a appris. Horaire : 19h à 21h30
Participation aux frais : 10€, 5 € pour les adhérents. courriel: centrelesdiguieres@gmail.com Merci de nous informer de votre participation par retour de courriel
Un peu d'humour, au sujet du scandale d'État de Sciences Po Paris (et Aix, et ailleurs encore...) avec Samuel Fitoussi, qui, chaque semaine, pour Le Figaro, pose son regard ironique sur l’actualité.
Aujourd’hui, il présente sa lettre de candidature à la direction de Sciences Po, avec un plan bien précis pour rendre cette école plus inclusive...
A l’affiche : Bob Marley – One love, Un film américain de Reinaldo Marcus Green, avec Kingsley Ben-Adir et Lashana Lynch (Bob Marley et son épouse Rita Marley), son fils Stephen comme Superviseur musical, et à la Production, outre Brad Pitt, son épouse Rita Marley et encore 3 enfants, Orly, Ziggy et Cedella Marley.
Bob Marley – One love… C’est mon épouse qui a voulu le voir alors que je ne savais rien du chanteur, que je ne connais pas le reggae, que j’ignorais l’existence d’un album Exodus et que je prenais le terme « rasta » comme un diminutif de « rastaquouère », n’ayant jamais entendu parler du mouvement messianique chrétien jamaïcain rastafari.
Quant à la Jamaïque, je ne connaissais d'elle que le rhum « vieux de deux cent cinquante ans » dont le Capitaine Haddock a rempli les soutes du Sirius dans Le Trésor de Rackham le Rouge.
J'ai appris depuis que cette île des (Grandes) Antilles, découverte en 1494 par Christophe Colomb, colonie espagnole durant près de deux siècles puis conquise par les Anglais jusqu'à son indépendance en 1962, est aujourd'hui une monarchie membre du Commonwealth avec pour roi Charles III. Elle est malheureusement aussi un lieu de tourisme sexuel et de trafic d'armes et de drogue.
Le film ne dit rien de tout ça, tout entier a la glorification de son "héros" des années 70, avec de nombreux flash-back qui m’ont rapidement noyé dans la Mer des Caraïbes. Il m'incite quand même à m'interroger sur "The King of Reggae" qui remplit les cinémas ! Le spectacle est en effet dans la salle pleine de fidèles, sexa-septua et octogénaires, dont les femmes regardent, debout. en se trémoussant, le long générique de cette "hagiographie" filmée !
Le Pont du Gard, pièce maîtresse de l'adduction d'eau à la colonie romaine de Nemausus (Nîmes)
12 Avant J-C : Mort d'Agrippa...
Dans la période trouble et très agitée qui suivit l'assassinat de César, Agrippa fut tout à la fois l'ami très proche d'Octave - qui devait devenir Auguste, le premier Empereur romain, après avoir "vengé" César - son allié fidèle et comme son bras droit, mais aussi un général et un administrateur hors pair...
S'il voyagea dans une grande partie de ce qui devenait "l'Empire", occupant dans de nombreux endroits de très hautes fonctions, il fit deux séjours importants en Gaule :
• son premier Gouvernorat des Gaules fut assez court puisque, arrivé en 39, il fut rappelé à Rome en 37. Depuis la conquête romaine de César, la Gaule était, de fait, livrée à elle-même pendant les guerres civiles à Rome. Agrippa reprit le dessus, pour Rome, sur les Aquitains, les Belges et les tribus germaines, notamment les Suèves : il devint le deuxième général romain à traverser le Rhin après Jules César...
• c'est son second séjour qui - bien que bref lui aussi : en 20 et 19 - marqua surtout les esprits, lorsqu'il obtint leGouvernorat de l’Occident.
Il se rendit d'abord sur le Rhin, où il repoussa les incursions germaniques et fonda une ville sur l'emplacement de l'actuelle Cologne (c'est l'empereur Claude qui, plus tard, donnera à cette ville son nom définitif : Colonia Claudia Ara Agrippinensis, devenue Cologne).
Puis, Agrippa jeta les bases de l'organisation de la Province des Gaules, réformant l'administration provinciale, le système de taxes et construisant un important réseau d'aqueducs, indispensables à chaque fois que l'on fondait une ville.
Il entreprit aussi la construction du réseau de voies romaines en Gaule, Lugdunum se retrouvant au cœur du nouveau réseau routier et devenant alors capitale des Gaules. Il favorisa aussi la colonie de Nemausus (Nîmes) fondée par Auguste quelques années plus tôt, qui devint le siège d'un atelier monétaire et où de nombreux monuments magnifiques furent construits : c'est sous Agrippa que fut menée à bien la construction du Pont du Gard (au moins dans sa plus grande partie...).
(ndlr : la date de la mort d'Agrippa n'est pas absolument certaine; quelques auteurs la signalent "entre le 19 et le 23 mars"...)