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Bien vu, l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :
"L'île de beauté donne un effet de loupe au mal Français : jeunesse sans perspective, empilement de normes, services publics défaillants, immigration, depossession culturelle... Quand la France va mal, la Corse s'éloigne; si la Corse s'éloigne c'est que la France se désintègre..."
Certes, c'est facile à dire, mais ce qu'il faut faire, et que personne ne fait (tous se contentant de constater) c'est : poser la question du "Pourquoi ?"
Et, c'est impossible à résumer en deux mots, mais la réponse à ce "pourquoi ?" c'est : à cause de l'idéologie jacobine centralisatrice du Système...
"Que voulez-vous, - disait Maurras au préfet de la Vienne, lors de son passage à Poitiers, sur la route de l'exode - soixante-dix ans de démocratie, ça se paie !"
C'est au tout début de la création de notre groupe qu'Alain vint sonner au 9 rue Saint Suffren.
En dehors de "la politique", plusieurs choses nous rassemblaient, lui et moi, qui avons sympathisé tout de suite (il faut dire qu'Alain avait le don de sympathie...) : par exemple, j'ai participé avec lui, presque sitôt après son arrivée au local, au Camp Maxime Réal del Sarte d'Étrie, en Vendée; nous aurions pu, et du, d'ailleurs, en faire un second ensemble : lorsque le Camp eut lieu à Saint Martin de Crau (j'y ai participé) je demandai à Alain de venir avec moi, ce qui était son souhait, mais il eut alors un empêchement familial...
Autre point d'entente entre nous : nous étions tous deux professeurs, moi d'Espagnol/Provençal et lui de Lettres, bien que sa vraie passion fût la philosophie : ah, ces interminables discussions où il adorait se perdre, en parlant de l'une de ses marottes, Guénon. Il ne m'en voulait pas quand je finissais par lui dire que, franchement, Guénon, "ce n'était pas mon truc", comme disent nos élèves, dans les cours de récré (et ailleurs !...).
Pleinement intégré à notre groupe, Alain rendait davantage de services en s'occupant de Cercles d'études ou de conférences (bref, de la formation...) qu'en affichant ou distribuant et vendant à la criée; mais il faut de tout pour faire une Section, et Alain était bien un membre éminent et éminemment important de notre groupe, écouté comme tel et dont les avis comptaient beaucoup...
Quand nous organisâmes les Cafés politiques de lafautearousseau, il y participa immédiatement, en y prenant toute sa place :
• dès la première saison je le reçus pour notre Huitième Café, le samedi 26 mars 2011 :Que devient l'identité française ? Débat sur la Nation...
• l'année suivante (deuxième saison), je le reçus encore pour notre Septième Café, le samedi 12 mai 2012 : La leçon de Jeanne... Dans notre Page, consacrée à cette deuxième Saison, j'écrivais :
"Cette année, nous avons décidé de bousculer un peu les choses - mais pour la bonne cause, bien sûr.. - en faisant suivre le traditionnel Hommage à Jeanne d'Arc par la projection du film de Paul Barba Negra, Reims, cathédrale du sacre, présenté par Alain Bourrit.
Document d'archive, ce très beau film de Paul Barba Negra fut diffusé par FR3; ses images et ses commentaires n'ont rien perdu de leur puissance, de leur profondeur et de leur beauté..."
• pour notre troisième Saison, ce fut pour notreQuatrième Café, le samedi 9 février 2013, qu'Alain vint traiter le sujet :Quelle Europe voulons-nous ?...
Alain nous quitta en décembre 2017. Bien entendu, lafautearousseau lui rendit immédiatement l'hommage qu'il méritait si amplement, et exprima la tristesse de tous, lorsque nous devenions séparés de celui qui était avec nous depuis les tous premiers jours...
1913 : Mort d'Auguste Desgodins, missionnaire et savant linguiste, spécialiste du Tibet (ci-dessus : le Palais du Potala, à Lhassa, VIIème siècle)
1369 : victoire de Bertrand du Guesclin à la bataille de Montiel
C'est à la suite de cette grande victoire que du Guesclin reçoit le titre de Connétable de France.
Ce mot de Connétable vient du latin "comes stabuli" (le "compagnon des étables", c'est-à-dire l'homme de confiance du seigneur, qui accompagne celui-ci lorsqu'il se rend dans ses écuries pour monter à cheval, partir à la guerre ou s'adonner aux plaisirs de la chasse...).
Par extension, le "comes" (d'où provient le mot "Comte") devient celui qui est chargé par le seigneur de s'occuper des écuries, donc, peu à peu, de la force militaire que représente la cavalerie; il sera nommé, finalement... Chef des armées.
C'est le troisième roi capétien, Henri 1er - époux d'Anne de Kiev - qui crée officiellement la charge de Connétable en 1060; à partir de 1191, celle-ci se transforme radicalement et son titulaire devient "Chef souverain des armées du roi".
Après la trahison du Connétable de Bourbon, en 1523, François premier se nommera lui-même "chef des armées", ôtant à la fonction toute substance réelle, et l'office de Connétable sera définitivement supprimé le .
Le couple franco-allemand (qui n'a jamais existé, ndlr) fait chambre à part ! Politique de défense, élargissement de l'Union européenne, rétablissement du pacte de stabilité, fin du vote à l'unanimité au Parlement européen... Les divergences sont nombreuses. Celle sur l'#Ukraine illustre la fin de cette souveraineté européenne voulue par Emmanuel #Macron...
Depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre dernier et l’incroyable violence de la riposte israélienne, le monde scrute le comportement de l’Iran, acteur essentiel de la poudrière orientale.
Le Hamas a dû être déçu : dans les jours qui ont suivi son offensive, l’Iran n’a pas bronché et n’envisage pas de le faire. Les spéculations selon lesquelles les mollahs de Téhéran étaient derrière le 7 octobre ont fait long feu. On le sait d’ailleurs maintenant avec certitude : personne n’était au courant et tout le monde a été stupéfait, l’Iran comme la Russie, le Qatar ou l’Arabie Saoudite.
Une fois ce point acquis, la question restait entière : qu’allait faire l’Iran ? Envoyer le Hezbollah libanais attaquer Israël au nord ?Organiser des bombardements sur l’Etat hébreux par milices irakiennes chiites interposées ? Rien de tout cela ne s’est produit.
Cannes 2023 : Si seulement je pouvais hiberner, Un film mongol (VOSTF) de Zoljargal Purevdash, avec Battsooj Uurtsaikh (Ulzii).
Si seulement je pouvais hiberner… « J’aime pas l’hiver » répète chaque année l’une de mes sœurs, de façon triviale, dès la fin de l’été de la Saint Martin, tandis que mon épouse jalouse les animaux qui hibernent… C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle m’a traîné vers cette production, qui me donnait froid dans le dos, et partout, avec l’envie de dormir avant même d’entrer dans la salle.
A bien regarder une carte, la Mongolie « à chevale », comme la France, le 45ème degré de latitude mais, selon Wikipédia, sous « un climat nettement continental, avec des hivers longs, secs et froids. Des températures de – 20 °C sont fréquentes en janvier et février et peuvent descendre jusqu’à –40 °C la nuit ». C’est là le véritable sujet du film, dans un quartier défavorisé de la capitale – Oulan-Bator -, quand la pauvreté - l’alcool aidant – vous empêche de vous fournir en bois, en charbon et même en électricité.
« Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil ». ( Charles Aznavour)
Pourtant Ulzii ne pense pas à migrer… à rechercher ailleurs un statut de « Mineur Non Accompagné ».
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
... Depuis le 15 février dernier, un problème technique, lié à l'une de ces "joyeusetés informatiques" qui apparaissent régulièrement ici ou là, empêchait l'arrivée des "commentaires". Ce problème relevant de Hautetfort, et non de nous, il nous était impossible d'y remédier; il fallait attendre...
Voilà que le problème est résolu : cela aura duré presqu'un mois, moins longtemps, tout de même, que notre censure sur facebook, l'année passée, qui a duré trois mois entiers puis, trois jours à peine après son arrêt, a repris pour, encore, un mois !
Les commentaires sont donc publiés, maintenant : avec toutes nos excuses pour ce retard, bien involontaire...
Alors qu'il y a - largement - mieux et plus urgent à faire, Macron et le Système persistent dans leur acharnement à "organiser/imposer" la mort partout, du début à la fin de vie...
Dans son édito politique "IVG et fin de vie : Emmanuel Macron président "sociétaliste"... Vincent Trémolet de Villers revient sur cette fureur pathologique qu'il y a à vouloir légiférer sur tout, pour que "la mort" règne partout, sans partage, comme règle suprême et ("comme ils disent", dirait Aznavour...) "gravée dans le marbre".
Dans "leur" marbre, peut-être.
Mais, ce qu'un Système a fait, un autre le défera...
"Les derniers jours d'un être humain contiennent, malgré les apparences, le mystère insondable de sa présence. C'est ce mystère que l'administration médicalisée de la mort risque de faire disparaître. C'est pourtant ce mystère qui nous lie les uns aux autres...".
1613 : Naissance d'André le Nôtre, inventeur du "Jardin à la française"
1502 : Mort de Francesco Laurana
Francesco est né vers 1430, à Vrana, près de Zara (l'actuelle Zadar, en Croatie), ville qui s'appelait La Vrana à l'époque où elle était dominée par les Vénitiens : c'est la déformation de ce nom en Laurana qui a donné son patronyme à l'artiste, dont on ne connaît que le prénom.
Il commence son apprentissage à Naples, pour Alphonse V d'Aragon et, après le mort de celui-ci, en 1458, il est appelé en France, à la cour de René, duc d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples.
Ensuite, de 1466 à 1471, il est en Sicile, à Palerme.
En 1471, il retourne à Naples, puis part à Urbino pour trois ans, et repart ensuite en France, où il introduit le travail à l'antique, c'est-à-dire le style de la Renaissance italienne.
Il se fixe à Marseille, où il passa la plus grande partie des dernières années de sa vie. Son atelier produit l'Autel Saint-Lazare à la Cathédrale de Marseille, le Tombeau de Jean Cossa à Sainte-Marthe de Tarascon, celui de Charles IV du Maine au Mans, et le Retable du Portement de Croix pour l'église des Célestins d'Avignon.
Sa fille épousa Jean de la Barre, peintre avignonnais, et Francesco vint s'installer en Avignon en 1498. Il y mourut en 1502, et fut inhumé dans la chapelle de Notre-Dame-la-Belle, qui jouxtait le couvent des Augustins.
À Marseille, dans l'ancienne cathédrale, Laurana édifia le superbe autel de Saint Lazare, en marbre de Carrare, de 1475 à 1481. Cet autel - non loin d'un autre chef d'oeuvre, de Della Robbia - est situé dans le croisillon nord du transept, et présente une arcature jumelée de style Renaissance; il est la première manifestation de ce mouvement en France :
On consultera avec profit l'étude suivante sur ce splendide travail, dans la cathédrale de La Major, où François 1er maria son fils, le futur Henri II, la cérémonie étant présidée par le Pape lui-même... :
Enfin, notre Éphéméride du 28 octobre, qui évoque le mariage "royal et papal" du futur Henri II donne d'autres renseignements sur cette splendeur mutilée qu'est la Vieille Major de Marseille...
Des militants de l’Action française ont cru bon de revendiquer le barbouillage de la statue de Simone Veil à La Roche-sur-Yon.
Ceux qui ont mené cette maladroite et fâcheuse initiative ont laissé éclater le dégoût que leur a inspiré la fête républicaine du congrès qui se voulait historique, et qui s’est réuni dans la ville royale de Versailles pour graver le droit fondamental de l’avortement libre (et obligatoire ?) dans le marbre de la constitution.
60% des adhérents de notre mouvement sont des jeunes de moins de trente ans. Ils sont exaspérés par l’accumulation des signes de renoncement à la vie, de l’aspirateur d’embryon à l’euthanasie de nos anciens en passant par le suicide assisté, qui constituent aujourd’hui la seule espérance proposée aux Français dans un quotidien par ailleurs constellé de mauvaises nouvelles. Ainsi s’ajoutent les maux de notre société, insécurité, immigration massive, déroute industrielle, déclassement social, diplomatie au doigt mouillé, dissolution de la France dans une Europe « fédéralisante » et antichambre de la mondialisation. Ils sont aussi la génération que le grand guerrier Macron veut sacrifier sur le front russe pour défendre les valeurs LGBTQIA+ promues, entre autres, par les oligarques de Davos, les vrais maîtres de l’Élysée.
Si nous comprenons le sentiment profond qui anime ces militants, nous réprouvons fermement ce type d’action contre-productive, cette violence symbolique qui s’ajoute à la violence réelle de l’avortement quasi industriel, qui ne sert pas plus notre mouvement qu’il ne sert la lutte pour la défense de la vie menée par de nombreuses associations sans relâche depuis des années. Nous ne sommes plus, du reste, à attaquer Simone Veil, laquelle avait tenté d’encadrer de façon rigoureuse sa loi, dont elle reconnaissait par ailleurs la dimension tragique. La dépénalisation de l’avortement visait à titre exceptionnel à « secourir » des femmes victimes de la violence et de la précarité mais, ce faisant, elle a ouvert la boîte de Pandore… D’une certaine façon, elle aussi a été trahie.
Depuis les dérives du Planning familial, soutenues par les politiciens sans scrupules qui se sont affranchis de ses précautions, ont fait de cet acte chirurgical terrible, une banalité avec 235 000 IVG par an. Les responsables de ce prodrome des enfants à naître ne sont pas à chercher au Panthéon car ils sont bien vivants aujourd’hui et occupent les postes les plus en vue dans notre pays, ce sont eux que nous dénonçons.
Nous condamnons cette action des jeunes militants qui ont manifesté, certes, leur légitime colère, mais de la plus mauvaise manière en s’en prenant à une statue, comme le dernier indigéniste venu. Simone Veil, pas plus que Colbert, ne mérite ces outrages.
Si l'on excepte l'angélique naïveté de sa 18ème ligne ("si la démocratie fait le pari du débat...", comme si nous étions en "démocratie" !!!) Eugénie Bastié résume assez bien "le refus de débattre à gauche"... :
« Faut-il aller débattre chez les réacs ? » s’interrogeait Libération lundi dernier dans un dossier de trois pages consacré à la participation à l’émission Répliques d’Alain Finkielkraut de la podcasteuse Victoire Tuaillon et qui a provoqué un scandale chez les féministes. La militante de Libération Johanna Luyssen écrit qu’il ne sert à rien de discuter avec quelqu’un d’aussi buté raciste, et misogyne que l’académicien. Notons qu’Alain Finkielkraut, en dépit de ses opinions personnelles, met un point d’honneur à faire de son émission un espace où la contradiction s’exprime. Ce refus rabique du débat est à rapprocher de celui exprimé par la tête de liste EELV aux européennes Marie Toussaint qui a dit qu’elle ne se rendrait jamais sur Cnews et appellé ses camarades de gauche Raphael Glucksmann et Manon Aubry à faire de même. Troisième exemple : Eric Naulleau a proposé un débat à la loyale à Jean-Michel Apathie, pour toute réponse, ce dernier a posté sur X une photo du livre d’Eric Naulleau dans une poubelle… au-delà du niveau d’infantilisme et de méchanceté de l’image, on imagine l’indignation si Pascal Praud s’était filmé en train de jeter aux ordures le livre d’un chroniqueur de Quotidien… Ce refus du débat est profondément illibéral. Si la démocratie fait le pari du débat, c’est parce qu’elle remplace la guerre civile par l’échange d’arguments. Le pluralisme, c’est le refus d’instaurer une idéologie en vérité d’état. Le débat, ce n’est pas juste une passion pour la rhétorique, c’est l’idée qu’en confrontant nos points de vues , en frottant et limant sa cervelle sur celle d’autrui comme disait Montaigne, on va devenir plus intelligent. Le sectarisme rend idiot, Jean-Michel Apathie en est la preuve. Comme le disait Marc Bloch : « Que chacun dise franchement ce qu'il a à dire ; la vérité naîtra de ces sincérités convergentes » Seuls les amis du mensonge ont peur de ce programme...
(extrait vidéo, sur Europe 1, avec Dimitri Pavlenko, 3'27)
Ce fut le 10 Décembre 1919 que l'Académie Goncourt attribua son Prix à Marcel Proust, en très grande partie grâce à la campagne vigoureuse de Léon Daudet en sa faveur.
• Dès le lendemain, dans le numéro du Jeudi 11, sous une signature dont la fin est illisible, Alain MELL... annonçait simplement la chose, en page deux du journal, dans la moitié inférieure de la première colonne :
• Et le vendredi onze - deux jours après, donc... - c'est Léon Daudet en personne qui annonça la nouvelle et la commenta ainsi, dans le
1794 : Création de l'École Polytechnique par Lamblardie, Monge, Carnot et Prieur
L'adjectif "polytechnique",apparu pour la première fois dans un document publié par Claude Prieur - Programmes de l'enseignement polytechnique de l'École centrale des Travaux publics - a été choisi afin de symboliser la pluralité des techniques enseignées.