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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Découverte « exceptionnelle d’envergure nationale » à Corbeil Essone....

            ....où la restauration de l’église Saint-Etienne a permis de découvrir une immense peinture du XVe siècle.

            http://philocalie.over-blog.com/article-decouverte-de-l-une-des-plus-belles-fresques-de-l-ile-de-france-69090711.html

            http://www.chretiente.info/201103100940/une-fresque-du-moyen-age-decouverte-dans-une-eglise-de-lessonne/

     corbeil, église saint-Étienne, hier. Les travaux ont permis de découvrir une peinture qui pourrait dater du XVe siècle.      

            Seule une paire de personnages est aujourd’hui visible sur la voûte de la nef, mais l’œuvre pourrait s’étendre sur des centaines de mètres carrés...

    (source : Le Parisien.fr, 18 mars 2011)       

            « C’est toujours intéressant de retrouver les traces de notre passé », se réjouit Michel Dubost, l'évêque du lieu.

            On se doutait que l’église Saint- Etienne cachait un trésor. Il y a plusieurs années, des morceaux d’enduit sont tombés du plafond, laissant apparaître le début d’une peinture. Mais impossible d’en voir plus sans d’importants travaux : le plafond est à 12 m du sol. L’industriel et sénateur UMP de Corbeil, Serge Dassault, a décidé de financer sur ses deniers personnels une partie des 2 M€ nécessaires à la rénovation de Saint-Etienne.

            En décollant avec précaution le revêtement qui recouvre le plafond, on a pu dévoiler de larges ailes rouge et ocre… Deux anges musiciens ont émergé. Le premier tient une harpe, l’autre une mandoline à onze cordes. La peinture daterait du XVe siècle et elle ne se limite pas aux deux anges. Des sondages sur le plafond ont mis au jour des traces de pigments. L’œuvre pourrait couvrir toute la voûte de la nef et du chœur, voire descendre le long des murs.

            Reste maintenant à découvrir le sujet principal de cette peinture. « Les anges accompagnent une scène plus vaste », estime Antoine Madelénat, assistant de l’architecte en chef des Monuments historiques. « On suppose qu’il s’agit d’un jugement dernier car il existe en Belgique une église où des anges musiciens sont représentés dans une telle scène. »

            L’œuvre est cependant abîmée. La pierre a été piquetée au marteau lors d’une précédente restauration, probablement au XVIIIe ou au XIXe siècle. Il s’agissait alors de permettre à l’enduit — celui qui couvre aujourd’hui les murs de l’église — d’accrocher à la pierre. A l’époque, on ne se souciait guère de préserver une peinture médiévale. Les Monuments historiques ont déjà prévu de tout réparer.

  • Gérard Aschiéri s'en va... Ou : le départ du moulin à prières de la FSU...

              Pendant neuf ans à la tête de la FSU, Gérard Aschiéri cède sa place. Mais il n'y aura aucun changement: sa remplaçante à la tête d'un syndicat idéologisé jusqu'au trognon, et elle-même aussi idéologue que l'aura été Aschiéri pendant ses neuf année de malfaisance, tiendra le même discours -pardon, la même rengaine, lassante,: "Il faut plus de moyens !..." 

                Les dirigeants de la FSU font irrésistiblement penser à ces moulins à prières de l'Himalaya; ou à l'avare qui a perdu son trésor, de La Fontaine: "mettez une pierre à sa place, elle vous vaudra tout autant...". Ils répètent inlassablement le même discours, et l'on sait par avance, presque à la virgule près, pour ainsi dire, la teneur du discours immuable qu'ils vont infliger.....

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    Parfaitement interchangeables, les dirigeants idéologues des syndicats idéologues peuvent bien se précéder, se succéder... ils délivrent toujours, et forcément, le même discours.....

                Mais ce discours est faux. Et il est faux parce qu'il n'est pas prononcé en vue du Bien commun, mais en vue de la défense des intérêts catégoriels de la Bastille syndicale formidable que les révolutionnaires ont édifié patiemment, pierre par pierre, depuis l'instauration de la République idéologique. Et qui s'appelle Ministère de l'Education nationale.

                La vérité vraie est que Gérard Aschiéri et les siens sont des privilégiés, qui gèrent entre eux ces fameux moyens qu'ils ne cessent de demander -et d'obtenir...- à la collectivité. Pour les gaspiller -alors qu'ils font cruellement défaut ailleurs- dans la promotions de leur(s) idéologie(s) et, surtout, pour le maintien de leurs intérêts de caste, personnels, privés et egoïstes....

                Eh, oui ! Aschiéri et les siens sont des privilégiés, qui défendent becs et ongles leurs privilèges, et c'est tout. Mentalement, et pratiquement, ils sont en 1789, arc-boutés sur la défense de ce qu'ils préfèrent appeler des avantages acquis (ça fait mieux que de dire privilèges, mais c'est exactement la même chose...); archétypes et purs représentants de ce nouvel Ancien régime, hérissé de Bastilles, là où l'autre était au moins "hérissé de libertés"...      

  • Violence(s) scolaire(s) : d'accord avec... Jean-Philippe Chauvin...

             Lu sur son Blog ( http://jpchauvin.typepad.fr/ ) à propos des violences au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et de l'autisme du Ministre:  

              ".....Il y a une certaine ironie à voir le ministre d’un président qui doit son élection à une vive campagne sur la lutte contre l’insécurité s’interdire de répondre à ce qui a fait le succès de son maître : car, que demandent les enseignants qui se sentent en danger sur leur propre lieu de travail ? La sécurité ! On est loin du discours libertaire des années 70 qui considérait, dans une sorte de rousseauisme contemporain rebaptisé « pédagogisme », qu’il fallait « mettre l’élève au centre du système » sans lui imposer d’autorité, ni celle du savoir ni celle du professeur, ce qui a laissé la porte ouverte à un véritable « ensauvagement » d’enfants sans repères et, en définitive, victimes de l’abandon des fondamentaux de toute instruction publique et victimes aussi de la prégnance des messages d’une société de consommation devenue jungle…

    violences scolaires lycée adolphe cherioux.jpg

     

                Si M. Chatel avait été logique avec les slogans de son propre camp, il aurait répondu de suite favorablement à la requête des enseignants en soulignant au passage combien la sécurité était une condition indispensable au bon fonctionnement des institutions scolaires mais aussi civiques : sans doute aurait-il oublié que la « grande question de l’Ordre » n’est pas qu’une question de simple sécurité scolaire mais aussi d’institutions politiques, d’état d’esprit et d’une autorité qu’il s’agit de mettre à sa juste place, de restaurer pour ne pas avoir besoin de l’imposer, mais qu’importe ! Il aurait été ferme et n’aurait pas discuté, mais agi sans trop s’inquiéter de l’intendance qui, comme le disait le général de Gaulle, « suivrait » : il est des urgences qu’il faut savoir appréhender et auxquelles il faut savoir promptement répondre pour éviter qu’elles ne mettent en péril tout l’édifice… Avec cette affaire, M. Chatel était en position favorable : il a tout gâché parce qu’il n’a rien compris et qu’il n’a voulu voir que la question comptable ! Petits calculs en définitive bien vains et fermeté de mauvais aloi à l’égard des professeurs qui demandaient, encore plus que des moyens, un peu de considération et d’écoute. Et l’insécurité semble désormais oubliée par le ministre : oui, décidément, suprême ironie !"

  • Le sourire du dimanche...

                L'archevêché doit  engager un nouveau jardinier. Le bedeau aimerait bien donner la place à son copain Ahmed, qui est au chômage, mais il sait que l'archevêque est très strict sur un point : tout le personnel doit être catholique. Alors le bedeau a une idée. 

    - Ahmed, on va dire que tu t'es converti il y a plusieurs années à la religion catholique. 
    - Ti gentil, mais ci  pas possible ! Moi, ji connais rien à ta religion catholique... 
    - Ne t'inquiète pas, Ahmed. Pour vérifier qu'un employé est un bon chrétien, Monseigneur pose toujours les mêmes questions. Il va te demander qui était la mère de Jésus, tu répondras : Marie. Qui était le père de Jésus, tu répondras : Joseph. Comment est mort Jésus, tu répondras : sur la croix. 
    - Arrête, ji m'rapellerai jamais tout ça ! 
    - Je te le répète, ne t'inquiète pas, j'ai pensé à tout. Je marquerai les réponses sur ta tondeuse à gazon, tu n'auras qu'à les lire....
                 Finalement, Ahmed est engagé. Et le premier jour, alors qu'il tond la pelouse, l'archevêque s'approche de lui : - Ah ! Vous êtes le nouveau jardinier. Comment vous appelez-vous ? 
    - Ahmed, m'sieur Monseigneur. - Mais...vous n'êtes pas catholique ?- Si, m'sieur Monseigneur. J'i m'suis converti.- Comme c'est beau ! Voyons si vous êtes un bon chrétien. Savez-vous comment s'appelait la mère de Jésus ? Ahmed se penche sur sa tondeuse.   - Marie. - Et le père de Jésus ? Ahmed se repenche sur sa tondeuse.  - Joseph.  - Très bien. Et comment Jésus est-il mort ? Nouveau coup d'oeil sur l'engin. - Sur la croix. - Parfait ! L'archevêque s'éloigne, satisfait.
                 Et puis, pour être vraiment certain que ce musulman est devenu un bon chrétien, il revient sur ses pas. - Pourriez-vous également me dire les noms des deux larrons qui étaient de chaque côté de Jésus sur la croix ? Ahmed se penche sur sa tondeuse et relève la tête avec un grand sourire : - Black et  Decker ! 
  • Subventions ”évaporées” : Des ”associations sans but lucratif” aux ”associations lucratives sans but”

               Ou : faudra-t-il proposer Julien Dray pour le Concours Lépine ? Question illusionnisme et prestidigitation, il a le chic - c'est vrai, reconnaissons-le tout de même, qu'il n'est pas le seul, et on va le voir... - pour faire surgir des subventions, du côté de la Fidl et de SOS-Racisme, aussi vite disparues qu'arrivées.

                Disparues où ?

                C'est ce que Manuel Aeschlimann, député UMP des Hauts-de-Seine aimerait bien savoir...

    AESCHLIMANN.jpg

               Celui-ci affirme (1) "...qu'en novembre 2004, des subventions ont été demandées au Conseil régional d'Île de France pour l'organisation d'arbres de Noël par Asnières Quartiers libres et le Collectif 92 des femmes de quartier, parrainé par la Fédération nationales des maisons des potes" (!)  Maisons des potes : ça ne s'invente pas !...

               Une subvention a bien été versée, mais "aucune fête n'a pourtant eu lieu, comme en atteste un constat d'huissier réalisé à l'époque". Jean-Paul Huchon président socialiste de la Régio- et Julien Dray - son vice-président, chargé de la jeunesse et des quartiers - n'ont jamais répondu aux différents courriers de Manuel Aeschlimann.

               Il est vrai que l'actuel maire d'Asnières, Sébastien Pietrasanta, qui était à l'époque l'un des principaux responsables concernés, a succédé à... Manuel Aeschlimann, qu'il a battu lors des dernières élections. Et plusieurs de ses adjoints sont d'anciens dirigeants de la Fidl ou de SOS-Racisme. Question panier de crabes et sac d'embrouilles, bonjour !...

               La Région commence à faire répondre qu'à l'époque (en 2004) les subventions étaient octroyées "au niveau des fédérations chapeautant elles-mêmes les associations de quartier". Autant dire, en clair et en bon français: le foutoir absolu, la pétaudière totale, l'irresponsabilité et la gabegie assurées. 

    Manuel Aeschlimann assure que "plusieurs dizaines d'associations d'Île-de-France sont ainsi subventionnées chaque année par la Région, dont plusieurs parrainées par la Fédération nationale des maisons des potes" (re !).

               Et qui présidait la-dite Fédération, depuis 2000 ? Fadela Amara !...

               Autant dire que ce n'est probablement pas demain la veille qu'on y verra clair !...

               Allez-y, les potes, engraissez-vous. Vous auriez tort de vous gêner: c'est nous qu'on paye !...

     

    (1): source: Le Figaro, samedi 26/dimanche 27 septembre 2009.

  • Rions un peu : Les Jargonautes.....

                Dans notre Catégorie "Rire ou sourire un peu..." nous avions déjà épinglé plusieurs perles du sabir, du volapuk, du jarg'ad, bref -qu'on l'appelle comme on voudra...- du finalement réjouissant jargon des Précieux et Précieuses Ridicules d'aujourd'hui, qui n'ont -hélas...- plus leur Molière pour remettre les choses à leur place. En partant du principe qu'après tout mieux vaut en rire.....

                Voici dans Valeurs Actuelles du 2 Octobre, et cité par Fabrice Maoudas, un morceau d'anthologie du Jargon pédagogiste qui mérite, sans contestation possible, de figurer dans notre "recueil" de perles et de trouvailles,  à propos desquelles on peut bien dire qu'il fallait vraiment y penser !.....

                   "C’est un « chantier » auquel s’est attaqué Xavier Darcos dès son arrivée : la réforme des programmes de l’école primaire, qu’il voulait « recentrer » sur les disciplines fondamentales (le français et les maths) et simplifier pour qu’ils soient compréhensibles par tous, bon nombre de parents n’entendant plus rien à ce qu’apprennent leurs enfants. C’est chose faite dans les instructions officielles : les programmes sont clarifiés.

                  Reste que l’édition scolaire n’a pas encore suivi ce mouvement et que la lecture des manuels en circulation laisse pantois. Un exemple ? Le fils d’un de mes amis vient d’entrer en Cours Préparatoire cette année. Son école a choisi une méthode, Super Gafi CP, accompagnée d’un cahier d’exercices. Je ne résiste pas à vous citer un extrait de l’avant-propos de ce cahier :

                  « Les premiers exercices des pages de gauche entraînent à l’automatisation de la prise d’indices auditifs et visuels élémentaires : discrimination de sons et de lettres, reconnaissance de combinaisons de base, maîtrise de la combinatoire, développement de la lecture par voies indirecte et directe… Ces activités vont du simple au complexe puisqu’elles partent du rapport lettre/son pour aller au mot et à la phrase. Elles permettent aux élèves d’atteindre une maîtrise du son telle qu’ils peuvent s’en libérer pour privilégier le sens ». Si quelqu’un y a compris quelque chose, qu’il soit assez gentil pour m’expliquer le sens de ce jargon…"

              P.S. : En cas de migraine, essayez aspro effervescent, c’est souverain !.....

  • François de Grignan, évoqué par Jacqueline Duchêne (1)...

                Il fut un grand serviteur de Louis XIV, qu'il servit pendant 45 ans, en accomplissant parfaitement sa tâche de Lieutenant général de Provence.

                Celle-ci était d'une grande importance à l'époque, puisqu'elle imposait qu'il commandât en personne aux armées et à la police, en assurant, de plus, la surveillance des côtes et des frontières avec le Piémont.

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              Il naquit en 1632 dans l'immense château de Grignan, "...le joyau de la famille, le plus beau, le plus grand, le plus haut, le plus considérable, le plus admirable de tous les châteaux des Adhémar, celui de Grignan".
              Et il ne devait s'éteindre qu'en 1714, à l'âge de 82 ans, un an à peine avant que ne s'éteigne le vieux roi, qu'il avait tant et si bien servi, durant quarante cinq années !
              Trois fois marié, c'est surtout pour son troisième mariage, avec "la plus jolie fille de France" qu'il est surtout connu de beaucoup. La plus jolie fille en question n'était autre, en effet, que Françoise-Marguerite, la fille de Madame de Sévigné.
              Entre ces trois personnes, s'il y eut parfois des orages, il y eut aussi beaucoup d'estime, d'affection et de vraie tendresse : la marquise ne lui écrivait-elle pas :
             "S'il y a une petite place de reste dans votre coeur, vous me ferez un plaisir extrême de me la donner, car vous en avez une très grande dans le mien".
             Ou encore :
             "Ne cessez point d'être aimable, puisque vous êtes aimé".
     
    (1) : François de Grignan, de Jacqueline Duchêne, Editions Jeanne Lafitte, 22 euros.
             
  • Massacres au Congo : où est passé Jean Ziegler ?.....

                  Nous avons évoqué récemment l’ouvrage partial de Jean Ziegler, et son intelligente  réfutation par Jean-Pierre Tuquoi , du Monde (1).

                 On caricaturerait à peine la « thèse » ( !) de Jean Ziegler en la présentant ainsi : les drames de l’Afrique sont de la faute de l’homme blanc, et c’est pourquoi les africains sont fondés à le détester…..

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    Réfugiés fuyant les combats dans l'Est de la RDC (30 octobre 2008)

              On laissera bien sûr Jean Ziegler à ses inepties, après avoir savouré les propos de Tuquoi qui en montrent l’inanité. On s’étonnera juste que les massacres inter-africains actuels du Congo n’aient pas suscité une prise de position  de Jean Ziegler. Il pourrait nous expliquer en quoi nous en sommes directement responsables, nous les blancs. Ce serait intéressant de l’entendre. Malheureusement, là, c’est silence radio.

             Or, les dépêches d’Agences nous disent qu’avant de partir pour la RDC, David Miliband, le chef de la diplomatie anglaise, a évoqué "la nécessité d'arrêter "un massacre comme il n'y en probablement jamais eu en Afrique qui est en train de se dérouler presque sous nos yeux.....".

            "...Des violences sporadiques secouent la région depuis plus de 10 ans. Les combats entre les rebelles et l'armée, qui ont repris fin août, constituent une nouvelle poussée de cette guerre larvée dans l'est de l'ex-Zaïre, frontalier du Rwanda, qui n'a connu que peu de répit depuis le milieu des années 90. Les guerres de 1996-1997 et 1998-2003 ont commencé dans le Kivu. La dernière a fait au moins 300.000 morts directs et plus de trois millions de victimes indirectes (violences, famine, maladies)....."

              Mais où est donc passé Jean Ziegler ?.....

    (1) : Voir les deux notes "Quand Jean Ziegler reçoit une volée de bois vert bien méritée (1/2)" et "...dont l'actualité vient confirmer le bien-fondé avec l'épilogue d'une bien pénible affaire (2/2).", dans la Catégorie "Anti Racisme : la grande mystification...

  • Service civique : Le ”Non” de bon sens de Luc Ferry.....

              L'abondance de l'actualité, comme on dit, a relégué presque au second plan la remise par Luc Ferry du rapport que lui avait demandé le Président au sujet du Service Civique.

              L'ancien ministre de l'Education prend très nettement parti contre un tel Service Civique. Et nous pensons qu'il a mille fois raison...

              On sait que la création d'un tel Service, demandée par de nombreuses personnes dans l'entourage du Chef de l'Etat, était sinon une promesse tout à fait formelle de Nicolas Sarkozy, du moins un thème assez souvent présent dans ses discours pour que l'on puisse le considérer comme important à ses yeux. Or Luc Ferry n'hésite pas à briser le tabou : un éventuel Service, Civique ou autre, ne pourrait être, de toutes façons, que volontaire affirme-t-il...

              Mais, plus encore que le résultat auquel sa réflexion l'a amené, ce qui nous a paru intéressant dans l'analyse de Luc Ferry ce sont ses motivations, et la manière dont il a mené sa réflexion. Il est tout simplement parti de la simple observation du réel, sans idées préconcues; et cela mérite d'être souligné, et salué.

              "...Au fil de nos analyses, nous nous sommes rendu compte que l'on ne pouvait pas valoriser quelqu'un pour ce qu'on l'oblige à faire. Privilégier une politique autoritaire pour maintenir un lien entre les jeunes et l'État serait donc mettre le pied sur un énorme râteau. Le modèle du service civique par la contrainte, dont l'objectif est de «recadrer» les jeunes, de favoriser le creuset républicain et la mixité sociale, se heurte à un problème de taille : trouver, chaque année, 700 000 postes - dans des associations, par exemple - au sein desquelles les candidats rempliraient des missions d'intérêt général. Le coût serait par ailleurs très élevé : entre 3 et 5 milliards d'euros. Dans un premier temps, mieux vaut donc privilégier le volontariat et l'engagement spontané, auxquels les structures prêtes à accueillir des jeunes attachent une importance considérable...."

              Encore Luc Ferry emploie-t-il, et il a raison, un vocabulaire et un ton assez académique et officiel. On pourrait, d'une façon plus polémique mais aussi plus proche du réel, rappeler aux nostalgiques du bon vieux service militaire les défauts et les tares que celui-ci avait accummulés au fil des décennies; et l'inconséquence profonde qu'il y aurait, après l'avoir supprimé, à le remplacer par une sorte d'ersatz, aux contours mal définis. 

             Et qui serait une telle usine à gaz à installer, qui susciterait un tel tollé dans les tranches d'âge concernées, qu'il vaut beaucoup mieux, comme le recommande sagement Luc Ferry, privilégier le volontariat à la contrainte. Il est pragmatique et réaliste sur ce point, et il a bien raison.... 

  • La grande manif pour l'emploi (!)... : Inconséquents, tapez 1, Charlots, tapez 2....

                Une grande manif pour l'emploi et la défense du pouvoir d'achat ? Pourquoi pas !

                Encore faudrait-il que l'on évite soigneusement la confusion des genres. Car, que faisaient-ils, dans cette manif, tous ces dirigeants politiques, ces meneurs syndicaux, ces responsables de groupuscules etc... qui ne cessent d'agir au jour le jour, depuis de nombreuses années maintenant, contre les intérêts les plus élémentaires et de l'économie nationale et des travailleurs français ?

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               Dans leur espèce de monôme pas sérieux, on ne sait plus trop en effet s'ils faisaient peine à voir, ou s'il fallait partir d'un grand éclat de rire, en les voyant manifester contre une logique à laquelle ils ont participé; contre un mouvement qu'ils ont favorisé autant qu'ils l'ont pu; contre un état de choses qu'ils ont accepté, voulu, imposé même en y donnant la main.

               Nous voulons parler, bien sûr, de cet appui incessant donné par eux à ceux qu'ils appellent des sans-papiers, alors que ce ne sont que des hors la loi. En militant pour la présence sur notre sol d'un nombre aussi grand de malheureux, poussés par la misère et prêts à travailler pour des salaires toujours plus bas, et dans des conditions toujours plus précaires, ces inconséquents ou ces charlots ont, objectivement, fourni à la fraction véreuse du patronat une chair à profits presque inépuisable.

                Et ils voudraient maintenant que l'on ait de bons salaires, grâce à de bons emplois stables, dans de bonnes conditions de travail, d'hygiène et de sécurité ? Mais c'est le contraire qu'on aura ! Grâce à eux, à cause d'eux. On aura une multiplication des emplois précaires et à temps partiels; des demi postes et de l'intérim; toujours aussi peu, voire moins rémunérés, puisqu'il y aura toujours un miséreux prêt à "travailler" (!) pour un peu moins cher, et qui sera un peu moins regardant sur les conditions (!) de travail.

                Voilà le crime économique et humain qu'ils ont commis.

               Et maintenant ils viennent manifester ? Pour célébrer le Grand Bond Social en Arrière qu'ils ont organisé ? Si on était à la télé-réalité, on dirait d'eux : si vous pensez que ce sont des inconséquents, tapez 1; des charlots, tapez 2...

               On connaît le mot célèbre - et si juste !... - de Bossuet : "...Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes....".

               Et nous, donc !...

    (1) : Voir la note "Zemmour sur i-téle (vidéo): L'immigration pour faire baisser les salaires.....", dans la catégorie "Vidéo / Audio /Conférences".

  • L'affaire Pérol est-elle un scandale ?...

                Pour être tout à fait francs, nous n'avons pas d'avis sur la nomination de François Pérol à la tête du groupe Caisse d'Epargne/Banque Populaire. Du moins, pas d'avis technique, sur les compétences ou l'absence de compétences dudit François Pérol, et si c'est lui qui est le plus à même de... ou si c'est un autre qu'il fallait nommer pour...

                Par contre nous avons un avis sur le tumulte et le tollé provoqué par cette nomination, et sur celles et ceux qui l'orchestrent...

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                Certes, François Pérol est un ami du Président. Mais faut-il en conclure, alors, qu'il faudrait être un ennemi du Président pour exercer quelque poste que ce soit ?

                Mais, surtout, celles et ceux qui se sont indignés, jusqu'à s'en étrangler presque devant les micros et les caméras (heureusement que le ridicule ne tue plus !...) n'oublient qu'une chose, et de taille. Ils dénoncent le danger d'une mainmise du parti présidentiel sur... un peu tous les secteurs de la vie publique ? Mais soyons sérieux ! Où est-elle, la mainmise, sinon de leur côté à eux ? 

                Que l'on considère l'Enseignement ou les Médias, deux mondes ô combien stratégiques, comment ne pas voir que tout y est verrouillé par une gauche et une extrême-gauche trotskiste, sur-représentées jusqu'à la caricature ? A un point évidemment sans commune mesure avec la vraie représentation de cette gauche et de cete extrême-gauche dans l'opinion ?

                Et ce sont les représentants de cette confiscation de l'Enseignement et des Médias qui comptent parmi les plus véhéments dénonciateurs d'un danger très largement virtuel, qui n'existe pour l'essentiel que dans leurs têtes, et qui est en tout cas à des millions d'années-lumières du véritable scandale qu'ils pratiquent, eux, allègrement et sans aucun scrupules depuis... 1945 !

                La vraie question est donc : il y a un vrai scandale, oui, mais pas celui que vous dénoncez, celui que vous pratiquez...

  • Retrouver le charme vrai, le sens vrai et fort de la fête de Noël , par delà l’ignoble et monstrueuse caricature qu’une

                  Marion Nazet est historienne. Son genre : les us et coutumes des gens du peuple. Elle a publié un ouvrage intitulé Noël provençal, traditions et saveurs : Nouvé prouvencau, tradicioun e sabour » (1) dans lequel elle détaille par le menu (sans mauvais jeu de mot…) les mille et un charmes de cette fête en Provence, province dans laquelle c’est le moment phare de l’année.

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              Mais, sans avoir l’air d’y toucher, car elle n’est pas prétentieuse, elle va aussi beaucoup plus loin, elle va même au cœur des choses. Ainsi, dans un ouvrage qui va revisiter toutes les traditions millénaires de cette fête si enracinée, elle n’hésite pas à écrire ce qui lui paraît fondamental, et qui l’est bien en effet . A la question Peut-on fêter Noël sans dépenser des fortunes, tout en se régalant ? le réponse est oui : il suffit de retrouver les coutumes de nos aïeux en Provence… « L’abondance d’objets inutiles nous a éloigné de la fête. Noël en Provence est partageur, humble, heureux et religieux… »

              Tout n’est-il pas dit dans cette courte phrase ? Tout, c’est-à-dire surtout l’essentiel sur cette fête magnifique, et son écoeurante et scandaleuse dénaturation par « la désolante pourriture » d’une société bassement et misérablement mercantile, et uniquement mercantile, « qui n’a que des banques pour cathédrales »…

             On n’est pas là dans un discours ou une diatribe ennuyeuse ou pleurnicharde; ni dans un registre à prétention philosophique; et pourtant, en une seule et simple petite phrase, fort courte, que tout le monde sans exception peut comprendre car elle est dite avec les mots de tous les jours de monsieur tout-le-monde, on est au cœur de l’essentiel : a-t-on vraiment besoin d'autre chose ?

            

    (1) : Noël provençal : Traditions et saveurs. Nouvé prouvencau : Tradicioun e sabour, de Marion Nazet. Editions Edisud, 175 pages, 18 euros.

    Un ouvrage que l’on complétera utilement par Les fêtes provençales, de Jean-Paul Clébert et Josianne Aoun, illustré par Béatrice Tollu. Aubanel éditeur,  224 pages, 19,90 euros.

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  • Au fond, Besancenot n'est-ce pas le nouveau Le Pen, mais en face ?....

              On se souvient du mâle slogan "Nos vies valent plus que leurs profits".On n'aura pas la cruauté de le mettre en parallèle avec le fait qu'Olivier Besancenot est copropriétaire d'un appartement près de Montmartre, valant 520.000 euros à ce que l'on dit. Ni que sa compagne émarge chez Flammarion pour 10.000 euros par mois.

              Après tout, on le sait bien, les promesses n'engagent que ceux qui les croient, et si cela plaît aux militants trotskistes d'avoir un patron qui ne tire pas si mal "profit"de la vie que cela, c'est leur affaire, pas la nôtre. On prendra simplement acte du fait qu'il y a partout des morales souples et des consciences élastiques, même chez les trotskos, quoi qu'ils en disent.....

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              On s'amusera par contre de relever une contradiction déjà plus "politique",comme David Victoroff l'a fait avec humour dans Valeurs Actuelles: "... Les beaux révolutionnaires que voilà qui se mettent maintenant à avoir une vie « privée » ! Et quelle confiance dans un Etat qui n’est pourtant que le reflet de structures de production, odieusement capitalistes, et dont la police et la justice ne peuvent être que des instruments de répression aux mains des oppresseurs du peuple ! Imagine-t-on Trotski portant plainte auprès de la police tsariste pour violation de sa vie privée ? Tout cela est plutôt rassurant."

              Mais surtout, le fait nouveau que l'on relèvera avec le plus d'intérêt, c'est que, parallèlement à l'effacement progressif du patriarche de l'extrême-droite, on assiste à l'émergence d'un jeune loup à l'extrême gauche. Reçu és-qualité dans l'univers bien-pensant et bien-ronronnant du conformisme le plus établi (n'est-ce pas Michel Drucker ?...) voici le facteur révolutionnaire intégré au système et récupéré par lui. Ou à tout le moins en voie -accélérée...- de l'être. A n'en pas douter, il jouera, mais à l'autre bout de l'échiquier, le rôle du FN gênant et entravant la droite pendant de longues années, pour le plus grand profit de la gauche en général, et du PS en particulier.

              Lui, Besancenot, va maintenant gêner la gauche, et probablement pour un bon bout de temps, en lui posant un sérieux problème; comparable, toutes proportions gardées, à ce que fut le problème ou l'épine Le Pen/FN, imaginée et mise en place avec un talent certain, et une fourberie non moins certaine, par un Mitterand au sommet de son habileté manoeuvrière.....

              S'allier à lui, mais alors perdre sur sa droite et au centre ? Ou s'allier au centre mais alors perdre à gauche et à l'extrême-gauche ? Le casse-tête a peut-être changé de camp, auquel cas on souhaitera, pour reprendre une formule consacrée, "bien du plaisir !..." au P.S....

              La roue tourne.....Nous vivons décidément une époque épatante.....

  • Une chronique qui pose un vrai problème: La république sera-t-elle longtemps gouvernable ainsi ?...

              Et les choses pourront-elles durer longtemps comme cela ? Ce n'est pas directement la question qu'il a posée, mais c'est la question qui venait immédiatement à l'esprit, sitôt sa chronique terminée.

              Le lundi 19 mai, sur LCI, Christophe Barbier dialoguait avec Jean-François Rabilloud. Le sujet de départ était le service minimum dans les écoles, prévu pour le 15 mai (jour de grève dans l'Éducation...).

               Rabilloud fait remarquer à Barbier que le problème de Xavier Darcos n'est pas de décréter ce service minimum, puisque ce sont les mairies qui décident de recevoir les enfants, or beaucoup de mairies sont à gauche..... C'est à partir de là que l'échange devient passionnant....

              "...Eh oui, et nous sommes exactement dans l'illustration de la nouvelle cohabitation, mode 21° siècle -reprend Christophe Barbier-. Ce n'est plus Jospin/Chirac, Balladur/Mitterand, non, c'est une cohabitation Haut/Bas.....

              1°) C'est l'effet du quinquennat: on ne cohabite plus droite/gauche, tout le pouvoir est donné à un camp (Président, Assemblée, pendant cinq ans), mais les électeurs mécontents ont les élections intermédiaires locales pour se venger; et ils peuvent instaurer (c'est ce qu'ils ont fait aux dernières municipales, c'est ce qu'ils avaient fait aux dernières régionales) une cohabitation entre le pouvoir parisien et le pouvoir local.....

              Au delà de ce nouvel équilibre, et des blocages que cela peut entraîner, cela pose une vraie question: jusqu'où des élus de terrain, des élus des collectivités locales, peuvent-ils refuser une réforme et ne pas l'appliquer, peuvent-ils résister ? On se souvient de Ségolène Royal disant qu'elle ne donnerait pas de subventions aux entreprises appliquant le Contrat Nouvelle Embauche il y a quelques années......

              2°) Cela pose le problème du rapport entre le légal et le légitime. Les maires sont parfaitement légaux, ils ont été élus. Est-il légitime de leur part de s'opposer à une réforme qui vient du gouvernement ? A une réforme qui est décidée, c'est parfois le cas, par l'Assemblée Nationale ?

              Entre le légal et le légitime, quand ces deux piliers de la république ne fonctionnent plus ensemble, on est dans une crise d'autorité....."

              Pour nous, bien sûr, ce genre de propos n'est ni nouveau ni surprenant. L'intérêt vient de ce qu'ils sont tenus maintenant, et de plus en plus souvent, et de plus en plus clairement, par des personnes qui, jusqu'ici, n'étaient pas atteintes par notre propagande, et ne semblaient pas (ou peu...) réceptifs à nos arguments..... Vivrions-nous une époque épatante ?.....

  • La republique danse toujours sur un volcan…

              Deux cents quatre-vingt dix-sept véhicules ont été incendiés et cent vingt et une personnes ont été interpellées en France dans la nuit du 13 au 14 juillet, selon un bilan communiqué le lundi 14 à 08H00 par le ministère de l'Intérieur.

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              Selon ce bilan, sur les 297 véhicules incendiés, la majorité l'a été en Ile-de-France avec 211 véhicules détruits par les flammes.

               Dans les Hauts de Seine, à Asnières-sur-Seine, un commissaire de police a été blessé par le ricochet d'un tir d'un engin pyrotechnique. Dans le Val d'Oise, un gymnase de 8.000 m2, à Gonesse, a été ravagé par un feu "d'apparence criminelle", selon les pompiers.
     
                
     La police a été la cible de tirs de feux d'artifice dans plusieurs villes du département. En Seine-Saint-Denis dix personnes ont été interpellées, huit étant placées en garde à vue, principalement pour des jets de projectiles ou de pétards, incendie d'une voiture ou tentatives d'incendies.

              En 2007, un bilan arrêté plus tôt, à 06h00, par le ministère de l'Intérieur, avait fait état, pour la nuit du 13 au 14 juillet, de 266 véhicules incendiés dont 195 en Ile-de-France, 100 personnes interpellées, dont 89 en Ile-de-France, et 46 placées en garde à vue dont 43 en Ile-de-France. On est donc bien obligé de répéter ce que nous avions écrit ici même l'an passé : "...la république nous a donné l'habitude de vivre habituellement avec des choses que nos ancêtres n'auraient pas admises à leur époque, et nous non plus il y a une vingtaine ou une trentaine d'années: mais on s'habitue à tout, n'est-ce pas? surtout lorsque l'opinion, à qui l'on ne dit pas tout -quand on ne lui ment pas carrément- est quotidiennement anesthésiée par les mensonges de la "vérité officielle" et le bourrage de crâne opéré par le parti immigrationniste...

               Et pendant ce temps là, l'arbre des délinquances et des Mafias pousse ses racines, silencieusement mais inexorablement; il prend toute sa place et s'installe confortablement et efficacement; il prospère, et la république accepte l'inacceptable; elle tolère l'intolérable; elle "gère la délinquance", elle n'y répond absolument pas: comment le pourrait-elle, d'ailleurs, puisque c'est elle qui, en trente ans, a opéré ce prodigieux transfert de population qui est directement à l'origine de l'apparition de ces cités, dangereuses aujourd'hui, explosives demain...