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  • Éphéméride du 9 février

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    Jacques Bainville, portrait par Marie Lucas-Robiquet

     

     

     

    9 Février 1879 - 9 Février 1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville 

     

    "Il faisait, à la fois, de l’histoire un théorème par la logique de la pensée et une oeuvre d’art par la pureté de son style" (Duc de Lévis-Mirepoix, Discours de réception a l’Académie, Éloge de Maurras).   

     

    Il ne faut pas s'étonner que l'un des plus grands historiens de tous les temps soit à ce point ignoré - malgré quelques entorses de taille à cette conspiration du silence - par le Système en place, l'idéologie dominante et la police de la pensée : jusqu'à sa mort (en 1936) et depuis la fondation du quotidien L'Action française (en 1908) Jacques Bainville a signé - pendant vingt-huit ans - un article quotidien sur la Une du journal, aux côtés de Charles Maurras et Léon Daudet, les amis de toute sa vie : une amitié qu'il a magnifiquement évoquée dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française : 

     

    Vertu de l'amitié 

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    Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique.

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, ce cas unique dans les annales du journalisme - français et international... - est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras).

    C'est bien connu : la République gouverne mal, mais se défend bien ! Comment le Système pourrait-il honorer comme il se doit, et mettre à la place qui est la sienne - la première - un homme qui est à lui seul un reproche permanent à ce même Système, à son aveuglement, à ses erreurs, à ses trahisons ?

     

    À côté de son article quotidien dans L'Action française, Jacques Bainville a tenu un Journal  (du 30 août 1901, date de la première note qu'il y a rédigée, et jusqu'au au 11 octobre 1935, quatre mois avant sa mort). De ce Journal, d'ailleurs, nous avons extrait - pour commémorer à notre façon la Grande Guerre - les notes publiées durant l'année 1914 qui s'achèvent, précisément, sur la terrible prémonition du 31 décembre 1914 :

     

    "...Car, dans cette hypothèse, chacun rentrant chez soi après cette vaine débauche de vies humaines, cette consommation d'énergies et de richesses, la carte de l'Europe étant à peine changée, les problèmes irritants demeurant les mêmes, on se trouve conduit à prévoir une période de guerres nouvelles où l'Allemagne humiliée, mais puissante encore et prompte à réparer ses forces, où l'Angleterre tenace, où les nationalités insatisfaites engageraient de nouveau le monde..."

     

    9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacLa France a gagné la guerre, au prix de souffrances effroyables, d'un héroïsme immense, de la perte de sa jeunesse, mais la République, son Système et sa classe politique incompétente, aveugle et sourde aux avertissements de Bainville, ont perdu la paix, et créé les conditions de la Seconde Guerre mondiale, dont elles sont directement responsables : comment pourraient-elles célébrer celui qui les en avait averti ?

    De même, Bainville - dans L'Action française et dans son Journal - fut le premier à dénoncer Hitler ("l'énergumène", "le monstre", le "Minotaure", en 1930 !) et les persécutions juives (en 1933 !).

    Comment un Système qui a eu tort à ce point, se trompant toujours et sur tout, refusant d'écouter celui qui prévenait - et qui, lui, a eu raison - comment ce Système qui a si gravement failli pourrait-il mettre à l'honneur, et à sa juste place, celui qui le mériterait, sans se condamner lui-même ?

    Pourtant, pendant quelques années, après la guerre, Bainville fut reconnu et honoré par la République : on le sait, en 14, L'Action française avait adopté comme ligne de conduite l'union sacrée. C'était à la fois la seule solution possible - puisque l'Allemagne nous avait déclaré la guerre - et un piège redoutable, puisque cela contribuait à renforcer la République, victorieuse, alors que, dans le même temps, le mouvement royaliste se faisait décimer sur les champs de bataille...

    Cette attitude courageuse valut au mouvement une grande estime dans l'opinion, et le président de la République lui-même (Poincaré) fit l'éloge de l'attitude adoptée par Maurras, Daudet et toute L'Action française, dont, bien sûr, Jacques Bainville.

    9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacCelui-ci fut envoyé en mission officielle, par le gouvernement de la République, en Russie puis il fut même fait Chevalier de la Légion d'honneur, en 1920, sur proposition d'Alexandre Millerand, qui devait devenir président de la République juste après...

    Cependant, cette période de reconnaissance de fait n'eut qu'un temps, et cessa vers la fin des années vingt : en cause, la versatilité de l'opinion publique et sa lassitude, après l'intense effort consenti pendant la guerre; la force du pacifisme et de l'internationalisme; le manque de courage et de continuité de la classe politique; et, bien sûr, la malfaisance intrinsèque du Système et de ses jeux internes, fort éloignés de l'intérêt national et du Bien commun.

    À partir de là, et malgré la justesse et la pertinence de ses analyses, Bainville - comme toute l'Action française - fut la vox clamanti in deserto, l' "inutile Cassandre" (pour reprendre le mot de Chateaubriand) jusqu'à sa disparition prématurée en 1936, à l'âge de cinquante-sept ans...

    Le désastre survenu - comme il l'avait annoncé dès 1918, "dans les vingt ans" - on sait comment finit la guerre et comment la très puissante machine révolutionnaire emmenée par le PCF, appuyée par un Staline non moins puissant à l'époque, réussit à soviétiser une large part de la société française, non seulement dans l'économie mais surtout dans l'Éducation et les médias : plus question, après la sanglante et sordide Épuration menée par le Parti communiste et ses alliés, de parler aux Français de ceux qui avaient vu juste pendant l'entre-deux guerres, et dont les conseils, s'ils avaient été suivis, auraient justement permis d'éviter cette calamiteuse guerre de 39.

    9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacSi un rideau de fer - comme le disait Churchill - venait de s'abattre sur la moitié de l'Europe, une chape de plomb venait de s'abattre sur la France, et c'était désormais une vérité officielle qui régnait sans partage, L'Action française, et sa contestation radicale du Système ayant été liquidée par les révolutionnaires...

    C'est pour pallier cet ostracisme hérité de 45, cette l'alliance entre l'historiquement et le politiquement correct, que nous proposons en permanence - sur lafautearousseau - un Album de 188 photos, pour permettre à ceux qui ne le connaissent pas, ou souhaiteraient mieux le connaître, de partir à la découverte de Jacques Bainville, de sa vie, de son oeuvre :  

    Album Jacques Bainville : Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.

    Vous y découvrirez un Bainville dont la capacité de travail fut étonnante, tout au long de son existence : en plus de sa collaboration quotidienne à L'Action française, il collabora assidûment à Candide, à La Liberté, au Petit Parisien, à La Nation belge, à Excelsior ou à La Revue des Deux mondes; à deux reprises il refusa d'écrire dans Le Figaro, dont il pouvait devenir le directeur, en 1922, s'il l'avait souhaité; il tint - on l'a vu - un Journal durant trente-cinq ans; il fonda, avec Henri Massis, La Revue universelle; et ses dons ne se limitaient pas à la seule Histoire : il avait de  solides compétences dans des domaines aussi variés que l'économie, la politique étrangère, 9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacla critique littéraire; sa lucidité était telle que Marcel Proust (ci contre) lui envoya cette superbe dédicace, en 1922 :

    "A monsieur Jacques Bainville, à la raison anticipatrice dont les événements suivent après coup l'ordre infaillible, effroyable et gracieux"

    Henri Massis et Léon Daudet, son complice et ami de toujours - comme on vient de le voir dans Vertu de l'amitié - confirment devant l'Histoire le courage personnel et le stoïcisme dont Bainville fit preuve dans sa dernière année : atteint d'un cancer de l'oesophage, "sa dernière année fut atrocement pénible : de mois en mois, presque de jour en jour, on le voyait devenir de plus en plus translucide. Dans son fin visage sec brillaient ses longs yeux mystérieux. Il souffrait beaucoup, et pourtant il continuait à vivre, à écrire ses articles prophétiques..." dit Henri Massis. Et Léon Daudet écrit : "Sa plume ne tomba de ses mains qu'à la dernière minute".

    C'est d'ailleurs Léon Daudet qui prononça l'un des deux discours d'adieu à Jacques Bainville, devant son cercueil exposé dans la cour de la maison de la rue Bellechasse : l'Église, en ce temps-là, avait privé de sacrements les lecteurs de L'Action française, par ses iniques sanctions du 29 décembre 1926, aggravées en mars de l'année suivante. "J'ai peine à c9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacroire que quand on est devenu, par l'âge, un peu meilleur, ce soit pour la destruction." : rapportées par Henri Massis, ces paroles sont parmi les dernières prononcées par Bainville, un Bainville dont la dépouille mortelle quitta donc directement sa demeure parisienne pour être inhumée dans la petite patrie de son épouse, à Marigny, en Normandie : un enterrement civil, donc, et non religieux, puisque ce ne sera que trois ans après sa mort que le nouveau Pape, Pie XII - dont ce fut l'un des tous premiers actes - lèvera immédiatement ces iniques sanctions vaticanes...

     

    Lorsqu'il mourut, Jacques Bainville venait juste d'être élu à l'Académie française : dans notre Catégorie Grandes "Une" de l'Action française, voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville élu à l'Académie française...

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    Élu le 28 mars 1935 à l'Académie, il y fut reçu le 7 novembre suivant, et décéda quatre mois après sa réception; il ne fut donc membre de cette prestigieuse Académie qu'un petit peu plus de dix mois; dans notre Catégorie Grandes "Une" de l'Action française, voir l'Introduction de cette Catégorie, qui commence justement avec les numéros du quotidien consacrés à Jacques Bainville; vous pourrez y consulter, entre autres, les neufs numéros consacrés à "La semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française..." :

    Classées par thèmes, nos 117 "Grandes "Une" de L'Action française"...

     

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    Vous pouvez aussi consulter, en permanence, sur lafautearousseau :

    une Chronique, Lire Jacques Bainville

    un second Album, Le dernier livre de Jacques Bainville...

  • Grandes ”Une” de L'Action française (5/13): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Jeudi 23 Juillet 1936 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766403w

    Incroyable ! Face à un Hitler qui a transformé depuis des années "son" Allemagne en forges de Vulcain et s'arme à tout-va, la République idéologique, le Système, a d'abord commencé par laisser détricoter le Traité de Versailles (dans le peu de "fort" qu'il avait...) puis s'est couché sans cesse devant Hitler qui s'armait, lui, sans nous armer, nous.

    Et voilà que le trop peu d'armes que nous avons (en l'occurrence, nos avions) le gouvernement du Front populaire veut les livrer au "Frente popular" espagnol, par solidarité idéologique ! Notre Front populaire (au pouvoir, hélas...), lui qui perd les dernières années où l'on pouvait encore faire un peu quelque chose avant le désastre, va donc aider son "Front frère", le "Frente popular / Frente crapular" comme le disent les traditionnalistes espagnols soulevés contre cette ignominie qu'était leur République...

    • C'est Pujo qui dénonce ce "marché sanglant" en "Une" du journal (partie inférieure des deux colonnes de droite) : oui, Blum, Moch, Pierre Cot, au lieu de servir les intérêts de la France que le Système avait mise en grand péril ont préféré mettre leur idéologie en avant et en premier, la faisant passer avant l'intérêt national; cela s'appelle, tout simplement, de la trahison...

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    • Toujours dans la "Une", la partie supérieure des deux colonnes de droite (au-dessus de l'article assassin de Pujo) est consacrée aux nouvelles de la guerre :

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    • Voici donc "la suite en troisième page" (intégralité des colonnes trois et quatre, et quasi totalité de la cinquième, s'achevant en partie supérieure de la sixième) :

     1. intégralité des colonne trois et quatre... :

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    2.  ... et quasi totalité de la colonne cinq, début de la colonne six :

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    (ici,  bien entendu, on remonte à la première photo de cette page trois, pour la suite dans la sixième colonne...)

    • Enfin, en page quatre, Pierre Tuc consacre le sixième des neuf sujets de sa Revue de presse à la guerre qui vient de commencer, "En Espagne" :

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    Pour lire les articles...

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  • Discrédit de l’élite politique, par Philippe Germain.

    La technocrature, maladie sénile de la démocratie  : 9/11

    Résumé  : En 2017 la technocrature  à pris le pouvoir  pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Insatisfaite de l’explication par le complotisme d’ultragauche et celle du référentiel populiste, l’Action française  analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique «  du développement d’oligarchies nouvelles  », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés. Ce «  pays légal  » est un système oligarchique circulaire où trois élites financière, politique et médiatique se completent pour s’épanouir dans la République. Avec la V° République la Technocratie se constitue en quatrième élite. Avec dépérissement de la société industrielle sous Giscard et Mitterand, la technocratie surmonte son conflit avec l’élite politique et fait prendre le virage mondialiste au pays légal.

    philippe germain.jpgRépartition de l’élite politique

    Les grandes familles républicaines, l’Etablissement, préfèrent que la France soit gouvernée au centre. Le jeu de bascule entre un centre droit et un centre gauche leur permet d’imposer le pouvoir de l’argent. 

    L’observation historique de la nouvelle classe des privilégiés issue du Directoire, montre une élite politique effectivement  divisée : «  Disons pour simplifier que le centre-droit est composé d’anciens royalistes et de catholiques ralliés, le centre gauche de maçons. Certes, les cartes ont été brouillées. Il y a de nos jours, des maçons de centre-droit, ralliés à Giscard, et des chrétiens de gauche… Mais, en gros, la démocratie chrétienne.. est demeurée fidèle à Giscard tandis que la maçonnerie, par ses gros bataillons fournissait à Mitterand la victoire.  »

    Nul pacte secret entre ce centre-droit et ce centre-gauche. Ils se combattent durement, pour une basse mais simple raison. La faction victorieuse s’empare des postes les plus juteux, ne laissant à l’autre que les miettes du festin républicain.

    Depuis la présidentielle de 1974, la répartition droite-gauche de l’élite politique s’équilibrait. Giscard puis Mitterand ne l’emportèrent que d’une faible marge. Il suffisait de 1  % pour que la victoire change de camp avec tous ses avantages. 

    Elite politique et souci nationaliste 

    D’où l’idée de Mitterand d’introduire le gravier nationaliste dans le soulier de la droite, comme De Gaulle avait mis le caillou communiste dans la chaussure de la gauche. Il offre donc à  l’orateur Jean-Marie Le Pen le tremplin médiatique d’une émission de grande écoute, un peu avant les élections européennes de 1984. Le Front National y obtient un spectaculaire 10,95 % des voix. Succès pour Mitterand mais symptôme électoral d’une démocratie affaiblie.

    C’était jouer à l’apprenti sorcier. Le pseudo feu de paille d’un minuscule parti nationaliste ayant fait 0,44  % des voix aux législatives de 1973, va se transformer en une force populiste de 33,94  % à la présidentielle de 2017. Le virage mondialiste et européiste soutenu par la Technocratie n’est pas pour rien dans ce phénomène.

    C’est sous le pied de l’élite politique au complet et non de la seule droite que le caillou a été mis. Ce petit caillou est devenu grand, au point que le Front National va être le principal, sinon l’unique souci de l’élite politique pendant les vingt-deux années des mandats de Jacques Chirac (1995-2007), de Nicolas Sarkozy (2007-2012) et de François Hollande (2012-2017). Un souci pouvant d’ailleurs aussi être utilisé comme Joker «  plafond de verre  » pour gagner la présidentielle. Ce que fait Chirac en 2002 pour obtenir un score de 82,21 % et transformer la Ve République, de fausse république-monarchiste en véritable république bananière.

    La lutte contre le nationalisme devient l’objectif principal et le souci permanent de l’élite politique à partir de 1986. Année où le Front National obtient trente-cinq députés au Palais-Bourbon et un groupe parlementaire. Un simple exercice de physique sociale mené par Pierre Debray permet de comprendre que «  les exclus du Système  » sont la conjonction des victimes du mode de gestion technocratique, née de la rencontre des classes moyennes et des couches de la classe ouvrière qui se savent condamnées par les mutations technologiques. Ces exclus, justement qualifiés par Pierre-André Taguieff de nationaux-populistes, deviennent les empêcheurs d’oligarcher en rond. D’exclus du Système, ils en deviennent les ennemis objectifs. La situation se dégrade pour le pays légal, déjà perturbé par l’apparition de la Technocratie comme élite supplémentaire grippant la quadrature du cercle de l’oligarchie démocratique. 

    Dans la répartition des rôles, le règlement du problème populiste relève de l’élite politique soutenue par l’élite médiatique. En revanche, malgré la diversité des stratégies utilisées, légales, judiciaires, front républicain, découpage électoral, immunité parlementaire, diabolisation… l’élite politique prouve son incapacité chronique à régler le caillou nationaliste. Pour l’élite financière, l’élite politique échoue dans son rôle essentiel. Pire, le national-populisme est devenu une pièce majeure du grand échiquier de la révolte des peuples contre les élites mondialisées. Pendant ce temps, la Technocratie continue de servir les intérêts de l’Etablissement en s’appuyant sur le virage mondialiste pris sous Giscard et Mitterand. Tout comme les trois métastases de la démocratie continue de se développer  : la désindustrialisation, la société multiculturelle et la perte de souveraineté.

    Echec du centre-droit identitaire

    La plus sérieuse tentative de l’élite politique fut de relancer un clivage droite-gauche, par un bipartisme sachant digérer le populisme. Une élite politique alternant une Droite et une Gauche avec une politique économique proche mais bien séparées idéologiquement. C’était aller un peu dans le sens de la stratégie pour «  sauver la République  », préconisée par Pierre-André Taguieff à la place de la diabolisation.

    La tentative du centre-droit va échouer derrière un Sarkozy (2008-2012) tentant de revenir idéologiquement sur l’identité nationale, cornaqué par le «  sulfureux  » Patrick Buisson, connaisseur des travaux de Raoul Girardet et Philippe Ariès. Les électeurs lepénistes tentés à la présidentielle de 2007 par une droite sachant redevenir elle-même se sentent rapidement trompés par un Sarkozy qui s’aligne immédiatement sur la doxa du gauchisme culturel synthétisée par Jean-Pierre Legoff  : antiracisme de nouvelle génération à tendance ethnique et communautaire, histoire revisitée à l’aune pénitentielle, écologie punitive, féminisme et homosexualité transformés en ayants droit, sans oublier le pédagogisme libertaire, la provocation comme nouvelle marque de distinction, l’art contemporain devenu art officiel. 

    Echec du centre-gauche social

    En 2012 les populistes trompés retournent vers le lepénisme et les conservateurs, boudant leur tigre de papier, lâchent Sarkozy. C’est la chance d’un centre gauche qui derrière Hollande (2012-2017) veux tenter de revenir à la lutte contre les inégalités et s’exclame :  «  Mon adversaire, c’est le monde de la finance  ».

    Coupée depuis Mitterand de la classe ouvrière, la gauche n’a aucune chance de revenir au social. Il ne lui reste donc comme marqueur que le libéralisme sociétal. D’où l’importance démesurée prise par la libéralisation des mœurs  : mariage «  pour tous  », avortement, homosexualité, gender. Pour cela le gouvernement centre-gauche va «  mettre le paquet  » et revenir aux fondamentaux de la IIIe République. Il va même friser la caricature, tant sa capillarité avec la franc-maçonnerie s’affiche criante auprès de l’opinion et provocatrice vis-à-vis du monde catholique. Hollande se rend même au siège du Grand Orient de France, ce qu’aucun président de la République n’avait fait ni sous la Ve ni sous la IVe. Gouvernement de centre-gauche appuyé sur la franc-maconnerie ; gouvernement de clan, despotisme de coterie disait Maurras avant 1914. Gouvernement méprisé par Berlin et Washington humiliant la Ve République par la suspension de la livraison à la Russie des fleurons de notre industrie de défense navale, les bâtiments de classe Mistral (combien d’emplois ouvriers à la clé  ?). Déconfiture sociale total du centre-gauche masquant son échec par la guerre au Mali et la répression ahurissante des familles catholiques de La Manif Pour Tous.

    Alternance de façade ou Système  ?

    Oui, le double échec de l’élite politique à relancer un clivage droite-gauche met le système oligarchique circulaire à nu. L’opinion ne distingue plus de différence entre le centre-droit et centre-gauche. L’élite politique est discréditée par la prise de conscience du faux-semblant de l’alternance entre une Droite et une Gauche, pratiquant la même politique économique derrière la même doxa culturelle.

    L’alternance de façade fait écrire à Alain de Benoist : «  Le tarissement de l’offre électorale, le recentrage des programmes, la fin des clivages traditionnels, l’abandon du socialisme par la gauche, et l’abandon de la nation par la droite, la conversion de la social-démocratie à l’axiomatique du marché, le fait que les élections ne débouchent jamais sur une véritable alternative, mais seulement sur une alternance (avec de surcroît des gouvernements de droite qui font une politique de gauche et des gouvernements de gauche qui font une politique de droite), bref tout ce qui fait que le Système apparaît désormais nettement comme un système…  ». Ce Système malade c’est la démocratie  ; la démocratie réelle, pas la démocratie rêvée. Un système démocratique pourrissant par son élite politique, par sa tête comme le poisson.

    Le mensonge comme mentalité

    L’ampleur du discrédit de l’élite politique devient paroxysmique avec la succession des scandales ponctuant ces années-là. L’affaire Bettencourt de 2010  contraint le ministre du Travail Eric Woerth à quitter ses fonctions ; découverte en 2011 de la sordide réalité sexuelle de Dominique Strauss-Kahn, favori pour l’élection présidentielle, président du Fonds monétaire international, l’un des hommes les plus puissants au monde. Arrive 2012, avec les comptes cachés du ministre du Budget Jérôme Cahuzac, qui, lâché par les loges maçonniques, quitte le gouvernement en clamant son innocence mais finit par avouer ; exhumation de la liaison dangereuse Sarkozy-Kadhafi au tarif de 5 millions d’euros. En 2013, information judiciaire pour «  blanchiment de fraude fiscale » visant Patrick Balkany. Puis 2014 voit la vie médiatico-amoureuse de François Hollande étalée publiquement entre une actrice et une journaliste. La fraude aux fausses factures de l’affaire Bygmalion percute Sarkozy et Jean-François Copé démissionne de la tête du parti. 

    Est-ce le retour de la « République des copains et des coquins  » dénoncée par Michel Poniatowsky  ? C’est plutôt pour l’opinion la mise en évidence la culture du mensonge comme socle de la mentalité de l’élite politique démocratique.

    Désaffection au consentement démocratique

    Cette culture du mensonge sur laquelle repose l’élite politique, accentue le discrédit «  du dégoût  » se traduisant par la désaffection du pays réel vis-à-vis de la démocratie représentative. Cette désaffection est sensible électoralement depuis 1978, où la participation aux législatives était de 82  % et ne cesse de décliner pour passer maintenant sous la barre fatidique des 50  %. Cette sourde désaffection  inquiète l’élite financière. Elle demande aux technocrates de Sciences-Po la mise en place d’un  baromètre annuel de la confiance politique (CEVIPOF), reposant sur le consentement du gouverné. En votant, le citoyen ne choisit pas seulement un candidat, il soutient la démocratie. Cet indicateur reposant sur les inscrits des listes électorales, donc attachées à la démocratie, révèle le phénomène de «  fatigue démocratique  ».  L’abstention va atteindre la taux record de 57,3  %. Méfiance et dégoût concrétisent le rejet de l’élite politique dont les responsables sont perçus comme indifférents, éloignés et corrompus à 74 %. Le réel percute l’élite financière car  61  % des sondés ne font plus confiance aux politiques de  gauche comme de droite et c’est à l’égard de leurs élus, que les citoyens expriment le plus de doutes et de colère à 88  %. D’ailleurs 72  % d’entre eux considèrent les élus comme  plutôt corrompus.

    En 2016 l’inquiétude de l’élite financière est totale car le discrédit de l’élite politique commence à s’étendre aux deux autres élites historiques. Les Français ne font plus confiance aux médias à 73  % et 70  % ne font pas confiance aux banques. L’élite financière commence à induire une hypothèse sombre. Certes, l’élite politique est parvenue à maintenir hors du jeu les mouvements se voulant «  hors Système  » mais si le pays réel, après avoir essayé la Droite et la Gauche, se laissait tenter par le populisme… Une opinion totalement écœurée ne serait-elle pas prête à tout  ? 

    L’élite financière, ces dynasties républicaines envisagent alors de rompre le système circulaire d’origine en substituant l’élite technocratique à l’élite politique. 

    Germain Philippe

    (A suivre )

    Pour suivre les 8 précédentes rubriques de la  série «  La Technocratie, maladie sénile de la démocratie  »

    Hold-Up démocratique
    Complotisme d’ultra-gauche intéressant
    Comment analyser les élites du pays légal
    Intérêt du référentiel populiste
    Oligarchie-Nomenklatura-Pays légal
    Les élites du pays légal
    Origine de la Technocratie
    Mutation-mondialiste-du-pays-legal

  • C’est décidé, Marlène Schiappa veut créer des QSR : « quartiers sans relous » !, par Gabrielle Cluzel.

    À l’occasion de la Semaine internationale du harcèlement de rue, a annoncé son grand plan : « créer des QSR ». L’acronyme en jette, fait sérieux, innovant, mais est un peu obscur. Mais qu’est-ce au juste qu’un QSR ? « Un Quartier Sans Relous »

    gabrielle cluzel.jpegAh. Et qu’est-ce, au juste, qu’un relou ? « Verlan de lourd, qui est sans finesse, ou pénible, ennuyeux », lit-on dans le Larousse. Ah.

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    De la même façon qu’il y a des villages fleuris, Marlène Schiappa se fait donc fort de créer des enclaves où tout ne sera qu’esprit délié, délicatesse, subtilité, aphorismes spirituels et conversations de haut vol. On s’y croira dans le salon littéraire de Madeleine de Scudéry. On pourra même décerner, au printemps, le prix du plus beau QSR, relayé par le 13 h de TF1. Maintenant que Jean-Pierre Pernaut a cédé, en sus, sa place à une femme, ce sera spécialement indiqué. La question se pose quand même de savoir si, dans une Ah. Et qu’est-ce, au juste, qu’un relou ? « Verlan de lourd, qui est sans finesse, ou pénible, ennuyeux », lit-on dans le Larousse. Ah. inclusive ouverte à la , interdire de séjour des individus au motif que leur humour à deux balles ou leurs ricanements idiots font lever au ciel les yeux de ces dames est tout à fait constitutionnel. Car la lourdophobie n’est-elle pas à l’esprit ce que la grossophobie est au corps ?

    Soyons très clairs : le relou est aussi vieux que le penchant non partagé. Le Misanthrope est relou – rien de pire que la face de carême d’un soupirant atrabilaire et agoraphobe qui boude ou vous fait une scène dès que vous taillez un bout de bavette à quelqu’un d’autre -, Cyrano de Bergerac est relou – quoi de plus énervant que le regard de chien fidèle d’un amoureux transi qui, en plus, en se mourant d’amour pour vous, a le don de vous culpabiliser -, Pierre de Ronsard est relou – y a-t-il pire goujaterie que vous faire remarquer sournoisement, par dépit, à quel point vous regretterez ses avances quand vous serez bien vieille le soir à la chandelle ? Mais est-ce le Misanthrope, Cyrano de Bergerac ou Pierre de Ronsard qui font presser le pas des filles dans les rues sombres ?

    Est-ce seulement les Bronzés Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot ou Blanc, chacun dans leur style grands relous devant l’Éternel, ou bien encore le primeur inoffensif qui, sur le marché, complimente bruyamment la timide étudiante pour son joli sourire, l’agaçant parfois, la consolant peut-être aussi, lorsque elle a loupé ses partiels ou rompu avec son fiancé ?

    Non, le danger n’est pas le « relou » – mot (déjà) ringard et euphémique qui évite la cible – dont les maladresses peuvent être horripilantes mais ne sont pas angoissantes ni salissantes comme les propos orduriers, les gestes humiliants que certains s’autorisent, soit dans la rue, parce qu’ils n’ont pas été pétris (puisqu’on en parle) par la civilisation de Ronsard, de Molière ou de Rostand – et que l’on ne se débarrasse pas de ses mœurs, du regard que l’on vous a appris à porter sur les femmes, aussi simplement que de vieilles frusques en passant la frontière -, soit dans les couloirs feutrés du pouvoir, parce que boomers biberonnés au « jouir sans entraves », ils font semblant de prendre pour une joyeuse sexuelle partagée un assouvissement égoïste compulsif.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • 200.000 étrangers ”reconnus” entrent en France chaque année : avec les clandestins, le PS veut-il faire passer ce chiffr

    basta-mafalda1.jpgAlors que le bilan du Système s'établit à 8 millions de pauvres et 6 millions de chômeurs; alors que 150.000 personnes dorment dans la rue et 81.000 vivent dans des bidonvilles; alors que 3 millions 500.000 personnes sont officiellement reconnues "mal logées" (tous ces chiffres ont été fournis au JT de 20 heures de France 2), le gouvernement - gauche aujourd'hui, droite hier - poursuit la folle politique qui consiste à continuer de faire entrer en France des centaines de milliers d'étrangers par an !

    Question n° 1 : pour "quoi" faire ? Pour qu'ils travaillent, alors qu'on fabrique plus de 1.000 chômeurs par jour depuis l'élection de Flanby ?

    Question n° 2 : qui, et quand, hurlera enfin le necessaire et salutaire BASTA ! qui s'impose, face à cette politique de fous furieux ?

    * Augmentation du nombre de régularisations de clandestins en 2013 de 30% par rapport à 2012, avec un objectif annuel fixé par Manuel Valls à 100 000 naturalisations (contre 46 000 en 2012). 

    * Diminution sensible du nombre d'expulsions sur 2013, selon un rapport de la Police aux Frontières : Immigration : 9000 expulsions de moins en 2013 (Valls)

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  • Mehdi Nemmouche, l'assassin islamiste ”présumé” de Bruxelles, arrêté à Marseille : scandaleux journaleux...

    1. Le Système fait vivre la France sur un volcan : nous le disons régulièrement dans ces colonnes, à temps et à contre-temps, en posant toujours la même question : combien sont-ils, après des décennies d'une immigration insensée et la braderie permanente de la nationalité française, imprudemment accordée à des masses de gens toujours aussi nombreuses, ces "jeunes" radicalisés, terroristes "dormants" pour l'instant mais prêts à passer à l'acte à tous moments ? La réponse est facile à donner : ils sont des dizaines, des centaines, voire des milliers et peut-être des dizaines de milliers le moment venu, l'effet d'entraînement jouant alors à plein. 

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    François Hollande admet le chiffre de 700 "français" (!) partis djihader en Syrie. Le juge Trévidic déclare, lui, qu'il y a "des dizaines de Mohammed Mehra potentiels". La quasi certitude est que, chez ces "français légaux", français "de plastique" mais non "de coeur et d'esprit", la contagion et l'excitation aidant, c'est par milliers, voire par dizaine de milliers, qu'il faut compter. Nous ne jouons pas à faire peur, ni à nous faire peur : libre à ceux qui préfèrent, tels les autruches, enfoncer leur cou le plus profondément possible dans la terre; nous préférons, nous, voir la réalité en face : les 1.500 zones de non-droit et/ou dangereuses (chiffre lui-même sous-évalué...) recensées sur toute la France par les services de sécurité regorgent d'assassins potentiels et de terroristes faciles à recruter. Ces zones, où circulent de nombreux "jeunes" - français "de plastique" par la grâce du Système - passés souvent par la case prison, où ils ont été "radicalisés", sont autant de poudrières prêtes à sauter à tout moment...

    2. Ce premier rappel étant fait, passons au second, qui s'impose, lui aussi : pour ce qui est de Mehdi Nemmouche, l'assassin "présumé" de Bruxelles - selon la terminologie d'usage... - on aura de nouveau apprécié le scandaleux comportement de trop de nos journalistes, dans les rangs desquels se trouvent de très nombreux bobos/gauchos/trotskos, qui confondent carte de presse et carte de parti...

    Dès que l'on a appris les quatre assassinats de Bruxelles, "on" nous a dit que, bien évidemment, "la piste d'extrême-droite" n'était pas à exclure. Et d'une. Puis, lorsqu'on a appris, dimanche matin, que le tueur était arrêté, "on" nous a claironné, presque joyeusement pour certains et certaines, qu'il était "français". Si les télés permanentes (BFM et i-Télé) d'abord, les grandes chaînes ensuite, ne l'ont pas dit mille fois, qu'il était "français", c'est qu'elles l'ont dit deux mille fois...

    Et, puis, et puis..., il a bien fallu se rendre à l'évidence. "On" a d'abord publié la photo (voir plus haut) qui ne laissait guère de doute; mais il a fallu attendre, ce dimanche, jusqu'à 15 heures - sur BFM, par exemple - le point presse du procureur pour qu'on ait, enfin, le non de ce bon français, lâche assassin qui partait probablement, son forfait accompli, se réfugier chez lui, en Algérie : Mehdi Nemmouche...

    Ca, c'est du bon travail de jounaleux bobo/gaucho/trotsko ! De la bonne vieille langue de bois, et du bon petit politiquement correct, à vomir...

    Sans compter le long temps de parole - renouvelé - donné à l'avocate du pauvre chou, qui n'a pas tari d'éloges sur lui, sur sa "gentiilesse" (sic ! les victimes apprécieront...), sur son "intelligence" (re sic ! comme dit Zemmour, "...avec vous, la banlieue c'est Normale-Sup !..."), sur le fait que ses passages répétés en prison n'ont rien arrangé (comme dirait Molière : "le pauvre homme !"...) et autres insanités du même acabit.

    On le savait, mais on vient d'en avoir encore un lamentable exemple : il y a bien quelque chose de pourri dans notre "paysage audio visuel", comme disent les jargonautes... 

    Quant à la sécurité nationale, et pour terminer par ce sujet : aux grands maux, les grands remèdes ! Le Système ayant truffé le territoire de terroristes en puissance, il faut, maintenant, déminer le dit territoire. Cela ne peut passer que par un changement de politique et par un changement de lois.

    * Changer de politique, c'est-à-dire cesser de faire entrer en France, chaque année, 200.000 personnes, venant en majorité d'Afrique du Nord ou sub-saharienne. De toute évidence, depuis les calamiteux "décrets Chirac" sur le regroupement familial, l"entrée massive et continue de populations par trop différentes de nous a formé, sur tout le territoire national, un terreau favorable, un vivier naturel pourrait-on dire, au radicalisme islamiste; il faut arrêter ces flots de nouveaux-venus inassimilables, et engager, au contraire, une action ferme de retour dans leur pays d'origine de ceux qui n'ont rien à faire chez nous... Facile à dire, mais ce sera plus difficile à faire : le Système a créé, là, à la France, qui ne manque déjà pas de grosses difficultés, un très gros problème supplémentaire...

    * Et puis, aussi et surtout, changer de lois, c'est-à-dire nous doter de l'arsenal législatif qui permettra la déchéance massive de nationalité et l'expulsion immédiate du territoire de toute personne qui, de près ou de loin, sera mêlée, de quelque manière que ce soit, à quelque acte de terrorisme ou de délinquance que ce soit.

    Il y en a qui ne voudraient pas de cela ? Soit, mais, alors, qu'ils ne viennent pas se lamenter, demain, si... et quand...

  • De ”larges sursis” au lieu de la ”déchéance/expulsion” pour les ”marchands de sommeil” : encore un signal fort envoyé au

    Si Karim Bendjelloul, Ali Timazar et Fathi Henni ne sont pas Français, il faut les expulser illico du territoire national : la France a assez de problèmes comme cela, le Système l'ayant plongée dans la crise et l'appauvrissement généralisé que nous connaissons, pour "importer des marchands de sommeil, et leur "activité" (!) ignoble...

    S'ils sont Français, il faut leur retirer cette nationalité qu'on leur a accordée trop généreusement, et dont ils montrent qu'ils ne sont pas dignes; et les expulser illico...

    Au lieu de cela, que fait "l'in-Justice" de Madame Taubira : elle leur accorde "de larges sursis", comme l'explique La Provence, ce samedi matin 27 juillet ! C'est scandaleux, et fortement motivant pour les Mafias de toutes sortes qui ne fleurissent déjà que trop sur le sol national : soyons sans inquiétude, elles ont déjà compris le signal, "c'est bon, les gars, on peut continuer, c'est tout bon..."

    C'est la Genèse revisitée :

    * "Croissez et multipliez-vous, emplissez la Terre et soumettttez-la, dit Dieu". 

    * Ce à quoi répond l'administration de Madame Taubira : "Mafieux, marchands de sommeil, vendeurs de drogue, trafiquants et délinquants en tous genres (armes, vols, sexe, violences...), croissez et multipliez-vous, emplissez la France et soumettez-la : vous ne risquez rien, le ministère de "l'in-Justice" est là, pour vous, et vous protège..."

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  • ”Pan sur le bec” : le chanteur (?) Orelsan condamné, pour injures envers les femmes...

    Orelsan rappeur.jpgDans ces lignes, où l'on réagit au "processus de dé-civilisation", pour reprendre l'excellente formule de Finkielkraut, on ne peut, bien sûr que se réjouir d'une telle condamnation :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/31/97001-20130531FILWWW00455-le-rappeur-orselan-condame.php

    Mais Orelsan (de son vrai nom Aurélien Cotentin) est français. Il fait donc partie de ce que l'on peut appeler le taux incompressible de citoyens qui se mettent un jour ou l'autre, dans tout pays, en marge de la loi; qui franchissent la ligne jaune, et qu'un État doit sanctionner, comme ici.

    Mais on ne peut également que se demander : et tous les autres ? C'est-à-dire, "les nouveaux arrivés", ou comme ion voudra les appeler ? Et toutes les horreurs débitées par eux sur les "sales céfrancs" ou sur la France ("j'baiserai la France jusqu'à ce qu'elle m'aime", sic !...) ? Et Houria Bouteldja avec ses "souchiens" etc.. etc... ? Que l'on consulte - entre autres... - notre note, "153 députés contre le rap poubelle"...

    Ce sont bien sûr des condamnations qu'ils méritent tous, mais les choses sont allé beaucoup trop loin, et, au stade où nous en sommes, ce n'est plus cela que nous voulons : de simples condamnations, pour "réagir au processus de dé-civilisation".

    Pour eux, nous voulons beaucoup plus : la déchéance de nationalité et l'expulsion !...

     Et, pour bien comprendre le pourquoi du comment :

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf 

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  • Il a fallu une bonne heure et demie à la police pour ”s'en sortir” : le ”message des juges de Grigny” reçu 5 sur 5 par l

    violences argenteuil niqab juin 2013.jpgIls ont raison, ces "jeunes" : hier, Mohamed leur a lancé un tonitruant "J'ai gagné devant la Justice" : des juges laxistes et idéologues l'avaient relaxé, lui et sa bande, après leur attaque en règle du RER D, fautes de preuves (!!!!!); aujourd'hui, il s'arrogent le droit de juger par eux-mêmes ce qui est légitime de ce qui ne l'est pas (en l'occurrence, le contrôle d'une femme entièrement voilée, donc hors-le-loi); il sont tout, sauf stupides, ces "jeunes" : les juges politisés et idéologisés leur ont dit que ce pays était un foutoir et une pétaudière, où ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient : ils ont très bien compris, et ils le font...

    Il faut bien sûr leur donner tort, mais il faut donner tort d'abord à cette partie pourrie de notre justice et de notre magistrature qui a pris fait et cause - pour des motifs idéologiques - pour la délinquance : comme le disait Pierre Debray "...un corps qui fonctionne bien n'est pas un corps qui ne produit pas de déchets; c'est un corps qui les élimine...". Avant "le Jugement des Juges", s'impose le "Virement des Juges" idéologues et politisés !

    Et, ensuite, il faut appliquer à ces "jeunes", "femme-voilée-intégrale" et ses "défenseurs" la seule solution réelle au problème  : DECHEANCE DE NATIONALITE/EXPULSION !

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf 

    Les faits sont brièvement relatés dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/12/affrontements-a-argenteuil-apres-le-controle-d-une-femme-en-niqab_3428901_3224.html

  • Des ”bronzés” font du shit, ou : quand certains découvrent l'eau tiède...

    immigration dehors.jpgCela durait depuis des mois et des mois; tout le monde savait, tout le monde était terrorisé, et rien ne se passait... Papa/maman étaient partis, nous dit-on, au Maroc, "fiston et compagnie" faisaient tourner le commerce et marcher la boite. Plutôt bien, du reste, de leur point de vue, question chiffre d'affaire...

    Voilà qu'on nous apprend que Dame Justice vient de froncer ses sourcils ("républicains", évidemment) et d'ordonner l'expulsion de leur logement des "bronzés shitteurs" : la bonne blague ! Il y a officiellement 1.500 zones (!) réputées sensibles (en fait, évidemment, beaucoup plus...), et l'on s'imaginerait qu'avec "une" expulsion, dans "un" appartement d' "une" seule de ces zones de terreur les choses commenceraient à aller dans le bon sens ? Et le bon peuple à être moins terrorisé, racquetté, mis en coupe réglée par les Mafias à qui le Système a abandonné tant et tant de portions du sol français ?

     On entend d'ici Coluche : "Je me marre !..."

    Ce n'est pas d' "une" expulsion de logement, mais de centaines, de milliers de déchéances de nationalité et d'expulsions du territoire que la France a besoin si l'on veut, vraiment, non pas faire "du" ménage, mais faire "le" ménage...

  • C'est dans ”La provence” : ces ”Cités” à démolir, ces ”populations” à faire partir...

    (Les deux articles suivants occupent la quasi totalité de la page 3 de l'édition du mercredi 20 novembre)

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    La situation que décrit ici, une fois de plus, "La Provence" - journal peu suspect de royalisme ou d'être noyauté par des royalistes... - est littéralement intolérable; aucun Etat normal, aucun Etat digne de ce nom ne peut accepter sur son territoire des zones interdites comme celles qu'on nous décrit ici : de quel droit un petit apprenti caïd de 14 ans ou à peine plus se permet-il de demander, à qui que ce soit, "T'es qui, tu vas où, pour quoi faire ?". Et pourtant c'est le quotidien de plus de 1.500 "zones de non-droit", à Marseille et dans toute la France, aux quatre coins de l'hexagone, comme l'a dit un jour l'un de ces ignares qui nous servent de journalistes.

    Face à une telle situation, il n'y a plus de remède(s) à apporter : il faut trancher dans le vif. Il faut déchoir de la nationalité française, et les expulser, tous ces malfrats qui sont venus s'emparer, par la faute et avec la complicté du Pays légal et du Système, de portions entières de NOTRE pays. Puis il faut détruire ces Cités criminogènes, et rebâtir en lieu et place un habitat traditionnel, "à visage humain", conforme à l'esthétique du terroir.

    Voilà du travail pour au moins 50 ans pour le BTP : enfin, une bonne nouvelle ! car, c'est bien connu, quand le bâtiment va, tout va !...

  • ”Fils dealers, familles expulsés” : quand La Provence dit très bien - si on en fait une lecture ”allégorique” - ce que d

    immigration dehors.jpg... mais à l'échelle nationale, bien sûr, et pas seulement concernant l'expulsion de deux familles de deux logements, mais l'expulsion du territoire tout court. Expulsion passant, bien évidemment, par le préalable de la déchéance de nationalité.

    C'est, on s'en doute, toute une politique qui est à revoir, et à inventer; et tout un ensemble de lois qui sont à supprimer, et à remplacer...

    C'est, aussi, passer au crible toutes les autorisations et tous les avantages accordés depuis les décrets Chirac/Giscard de 1975, pour annuler tous ceux qui présentent des vices de forme et/ou des vices de procédure, ou qui sont bâties sur des déclarations incomplètes, insincères, fausses - donc mensongères...- : les annuler, annulant, du coup, tout ce qui a été octroyé avec, notamment la nationalité et tout ce qui en découle... 

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    (L'allégorie est claire : la Cité, c'est la France; les dealers expulsés, c'est la masse de ces immigrés qui "se tiennent mal" - à côté de ces autres immigrés, nombreux, qui "se tiennent bien" - et qui pourrissent la vie des gens , au quotidien; leur expulsion de leur logement, c'est, à grande échelle, la politique de déchéance/expulsion qu'il faudra bien, de toutes manières, mener, au niveau national, un jour ou l'autre...)

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf  

  • 1971 : l'année terrible, par François Reloujac*

    (Continuation de La Suite économique de François Reloujac)

     

    Le ministre des Finances l’a lui-même reconnu : il y a en France un véritable « ras-le-bol fiscal ». Pour sauver la face, le président de la République et son Premier ministre expliquent benoîtement que le temps de la « pause fiscale » est arrivé… tout en divergeant sur le moment où celle-ci interviendra. C’est oublier que la Commission européenne ne va pas manquer d’intervenir ! 

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    Dans ce débat sur la fiscalité, important et grave, il manque un élément d’analyse : la nature de la monnaie. Car, sans le système monétaire imposé par les Américains en août 1971 – la rupture de la relation entre le dollar et l’or –, la situation n’aurait jamais pu se détériorer comme elle l’a fait. Sans l’euro, qui participe de la même philosophie globale, le gouvernement de la France ne serait pas privé de tous les moyens indispensables au redressement

    Un dogme préjudiciable

    Avec la monnaie plus ou moins directement liée à une marchandise (l’or), les impôts prélevés par l’état sur les citoyens constituent un transfert de pouvoir d’achat depuis les personnes privées vers la collectivité… sauf à faire fonctionner « la planche à billets », c’est-à-dire à dévaluer la valeur externe de la monnaie par rapport aux autres – ce qui dope les exportations et pénalise les importations. Dans le système en vigueur jusqu’en 1971, le crédit à la consommation était limité et le pouvoir d’achat des personnes, dont les impôts augmentaient, diminuait. L’impôt était en lui-même porteur d’un transfert de richesse, ce qui avait pour effet immédiat de limiter l’action des hommes politiques.

    Si besoin était, l’état pouvait bien emprunter, mais comme la libre circulation des capitaux n’était pas encore devenue un dogme, cet emprunt se faisait auprès des nationaux véritablement « les plus aisés », c’est-à-dire ceux qui se sentaient capables de distraire une partie de leurs revenus ou de leur épargne pour aider l’état, et non pas simplement ceux qui étaient déclarés « riches » par les hommes politiques en fonction de leurs besoins du moment.

    A partir du moment où la monnaie a été totalement déconnectée de toute marchandise, de toute valeur marchande et même de toute production réelle pour devenir une valeur abstraite sans lien avec l’économie réelle, on a, d’une part, permis au montant total du budget d’exploser en ne tenant plus compte que de ce que l’opinion pouvait accepter – ce qui ouvrait la porte à toutes les explications démagogiques et permettait tous les transferts de richesse finance.jpgles plus invraisemblables – et, d’autre part, permis un développement insensé de la finance sans relation avec la création de richesses. N’ayant plus à tenir compte d’un stock de marchandises – l’or – ni d’une production – comptabilisée à l’époque sous le nom de Produit national brut –, les pays ont pu s’endetter auprès d’autres agents économiques que les seuls citoyens.

     

    Quelle souveraineté ?

    Tant que les pays inspiraient confiance aux « investisseurs institutionnels », ceux-ci ont souscrit à tous les emprunts qu’ils proposaient, dans la mesure où le taux d’intérêt qu’ils offraient était suffisant pour couvrir le risque de défaut de paiement qu’ils redoutaient. Les sommes empruntées ont commencé à atteindre des sommets tels qu’aucun citoyen particulier n’était capable de participer sérieusement à leur couverture. Mais la spéculation financière ouverte par la nixon.jpgdécision du président Nixon du 15 août 1971 et la libre circulation des capitaux, a permis aux fonds de pension, sociétés d’investissement à capital variable, caisses de retraite et autres compagnies d’assurance, de se substituer aux citoyens. Seulement, aucun de ces organismes ne l’a fait gratuitement ; tous espèrent un jour être remboursés, avec les intérêts. Pour que le système fonctionne sans à-coups, on a demandé aux banques d’intervenir. Elles ont été de plus en plus sollicitées pour prêter « indirectement » aux états : du fait de la législation, elles ne pouvaient que prêter aux organismes financiers qui eux-mêmes prêtaient aux états – encaissant au passage la différence d’intérêts. Jusqu’au jour où, la crise aidant, les états, pour ne pas sombrer, sont venus au secours des banques qui étaient en réalité leurs créancières. Ces dernières années, les états ne sont pas intervenu pour sauver les banques par amour de celles-ci, ni encore moins de leurs déposants, mais parce qu’ils avaient trop d’intérêts communs pour les voir sombrer sans dommage. Lorsque les médias expliquent qu’il faut « éviter que d’éventuelles difficultés rencontrées par les banques se répercutent sur les comptes des états obligés jusqu’à présent de renflouer ces dernières avec de l’argent public pour leur éviter la faillite » (La Croix, 19 septembre), ils oublient de dire que cette faillite se répercuterait immédiatement sur les états eux-mêmes qui sont, en fait, les premiers créanciers mais aussi, et surtout, les premiers emprunteurs des banques. Une manière de faire jouer, ce que l’on appelle dans le jargon technique un « effet de levier » ; en faisant simple : pour huit apporté au capital de la banque, on peut lui emprunter cent.

     

    Le laxisme : voilà l’ennemi

    Lorsque François Hollande est entré en fonction, la situation économique de la France était déjà largement obérée par de nombreuses années de laxisme, rendu possible par le système monétaire mis en place en 1971. Dans une manœuvre purement politicienne, le gouvernement a fait voter la fameuse « règle d’or »… à laquelle le président élu s’était opposé pendant sa campagne électorale ! Autrement dit, indépendamment de la situation réelle du pays, indépendamment des orientations sociales qu’il veut mettre en œuvre, indépendamment de la pression fiscale réellement supportée par les citoyens, il va devoir respecter à tout instant les chiffres des ratios théoriques imposés par la Commission européenne. Et peu importe si ces ratios ne correspondent pas à ce que l’on croit. Rappelons, à titre d’exemple, que le Produit intérieur brut (PIB) censé enregistrer la croissance de l’économie, est composé, d’une part, de la valeur des biens réels produits, comptabilisés à leur prix de vente et, d’autre part, des services publics, ces derniers étant enregistrés à leur coût d’obtention, y compris quand ils sont financés par l’emprunt. Ce qui signifie concrètement que plus les emprunts publics financent les dépenses de fonctionnement de l’état, plus la croissance est censée augmenter.

    Parallèlement, dans son souci de promouvoir l’égalité, l’état, déjà trop endetté, ne répond plus à ses missions premières. Or, comme le remarque Yves de Kerdrel dans Valeurs actuelles, « l’impôt est justifié quand l’état qui le perçoit assure la sécurité des biens et des personnes, et les grandes missions régaliennes. Dès lors que ce n’est plus le cas, et que l’impôt est utilisé à des fins punitives ou comportementales, (…) il devient insupportable au propre et au figuré. »  

    * Article paru dans le n° 122 de Politique magazine (octobre 2013)

  • Le Sénat pour le droit de vote aux étrangers : logique, la République idéologique continue son offensive contre ”la Fran

          Nous ne sommes ni en République, ni en démocratie, mais dans une République idéologique, qui proclame une démocratie tout aussi idéologique. Et cette République-là n'aime pas la France. Du moins la France historique, la France traditionnelle, celle de l'Histoire, la France telle qu'elle a existé pendant mille ans en tant que telle, et qui est l'héritière de ce qui avait été avant elle : des Romains et des Celtes, de la sagesse de l'antiquité gréco-romaine, et de l'héritage judéo-chrétien.

            Cette République idéologique ne s'aime qu'elle-même, elle et sa nouvelle religion républicaine, qu'elle entend substituer à l'ancienne, du passé faisant table rase. Et ce qu'elle appelle "la France", ce n'est pas la France millénaire - et plus... - dont nous parlions plus haut... - , mais son idéologie et sa religion a elle, la NRL, la Nouvelle Religion Républicaine : c'est pourquoi, dans son esprit, "la France" commence en 1789 et 1793.

            Elle l'a d'ailleurs bien montré dès ses origines, en datant ses actes terroristes de l'An I, de l'An II de la République....

            C'était tellement "hénaurme" (pour parler comme Flaubert), que Napoléon lui-même, pourtant le sabre, le continuateur et l'héritier de la république et de la révolution, en revint très rapidement aux réalités, supprimant les billevesées les plus flagrantes. Mais, depuis qu'elle a pris le pouvoir - par notre faute... - en 1875, la République idéologique mène incessamment, vingt-quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept et douze mois sur douze un sourd combat de sape contre tous les fondements traditionnels de la France historique.

    "Changer le peuple" dans son mental...

            Elle a commencé par changer le peuple dans sa "tête", dans son mental, son moral et ses "connaissances", en lui enseignant une histoire mensongère et tronquée : ce fut le rôle détestable de Jules Ferry - celui qui voulut "organiser le monde sans Dieu et sans roi..." - et qui y réussit, grâce au Ministère de la des-Éducation nationale et aux hussards noirs de la République. Ces Instituteurs - braves gens au fond d'eux-mêmes pour beaucoup d'entre eux, mais pas pour tous... - qui, croyant apporter le savoir jusqu'aux fins fonds les plus reculés du pays - et l'apportant, de fait... - mêlèrent le bon grain et l'ivraie : dans l'esprit des petits français, pour qui l'école laïque devint obligatoire, ils semèrent, c'est vrai, le savoir, et ils apprirent à lire, à écrire, à compter, reprenant en cela le grand mouvement d'instruction publique déjà largement entamé sous la Royauté, et interrompu par la Révolution, qui désorganisa tout...

            Mais ils semèrent également le venin de la fausse histoire, et, par le dénigrement systématique, le sectarisme, la mauvaise foi et l'esprit partisan, ils coupèrent peu à peu le peuple, par les enfants, de ses Racines, de la connaissance vraie de son passé, donc de son respect et de son amour pour lui...

    ...avant de "changer le peuple" par la substitution de population(s)....

            Depuis 1975 et les Décrets Chirac, la République idéologique est passée à une deuxième phase : après avoir "changé le peuple" mentalement, elle "change le peuple" physiquement, par une immigration insensée, dont on ne voit que trop combien elle porte en elle-même la disparition de la France historique, qui s'est maintenue jusqu'ici, et se maintient encore, malgré tout, malgré tous les efforts de la Répubilque idéologique. Déjà des quartiers entiers de plusieurs de nos villes ne sont plus ce qu'ont connus nos parents - sans remonter au déluge - et, en Seine-Saint-Denis, deux habitants sur trois viennent de l'extérieur (1). Mais cela ne suffit pas, pour les  idéologues  : en accueillant officiellement chaque année 200.000 étrangers (en fait, évidemment plus, avec les clandestins), quasi exclusivement venus d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire - et ce sans la moindre justification raisonnable, sans que cela corresponde au moindre besoin véritable... - ; sans parler des régularisations massives effectuées plusieurs fois dans un passé récent, ce qui est recherché, d'une façon méthodique et planifiée, c'est la dilution du vieux fond de population français, stable depuis le cinquième siècle, comme l'ont montré tous les analystes sérieux, de Jacques Dupâquier à Michèle Tribalat, Gérard-François Dumont, Jean-Paul Gourévitch, Jean Sévillia....

            Le vote du Sénat va dans ce sens. Certes, "on" nous rassure en nous disant - ce qui est vrai - que ce vote ne sert à rien puisque l'Assemblée rejettera ce texte. Il n'empêche : ce n'est pas un simple report, un simple ajournement qui changeront le fond du problème. Et le fond du problème, c'est que la France est dirigée par un Système qui s'est pensé et voulu, organisé et construit, sans ses Racines de tous ordres; et non seulement "sans" mais en dehors et contre ces Racines; radicalement contre, pour employer un pléonasme permettant de mieux nous faire comprendre.

    Alors "il est urgent de devenir réactionnaire", comme vient de le dire Ivan Rioufol ?

            Oui, mais vraiment réactionnaire : c'est de Système, c'est ce Système qu'il faut changer, et pas seulement les hommes - ou les femmes - qui le gèrent et l'administrent. Du moins, si l'on veut que l'aventure France continue, la France restant fidèle non à des formes du passé, mais à un esprit français... Sinon, le Système nous conduira à ce que nous a annoncé Éric Besson : non pas dans un lapsus révélateur - car ce n'en était pas un... - mais dans ce qui était plutôt une gaffe dûe à la précipitation et à l'anticipation - donc préminitoire : la France deviendra un "conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble" (!), c'est-à-dire une juxtaposition de tribus, de clans, de communautées, rassemblées par très peu de choses (la plupart abstraites, donc ne "pesant" rien...) et séparées par beaucoup, et celles-là très concrètes. C'est-à-dire que la France que l'on a connu dans l'Histoire, "avant", deviendra, deviendrait, une poudrière permanente....

            "A moins que..." comme disait Maurras.....

           

    (1) : nous citions récemment ce court passage de Sévillia : ".....Il existe une histoire de la nation française, qui est née au Moyen-Âge sous l’égide de la monarchie capétienne et qui a poursuivi son cours à travers les différents régimes qui se sont succédé ensuite. Il existe une histoire de la population française, dont le fond est resté le même du Vème siècle au XIXème siècle : à l’échelle du temps long, le phénomène migratoire est un fait récent dans notre histoire, mais dont l’accélération et la mutation depuis les années 1970 – la proportion d’immigrés extra européens ayant supplanté le pourcentage de migrants européens – représente évidemment une révolution fondamentale dans le cours de notre histoire. Il existe enfin une spécificité française, qui tient au rôle que l’Etat, bâtisseur de la nation, a toujours joué chez nous. La crise de l’identité française est née au carrefour de ces réalités. Nation millénaire, la France semble en panne de projet national au moment où elle subit une recomposition ethnoculturelle qui n’a pas été choisie mais imposée ou subie...." 

  • Eric Zemmour : ”L'Algérie n'a jamais été autre chose qu'une terre coloniale”

            Issu d'une famille juive algérienne, se définissant, lui-même, comme "un juif d'origine berbère", Eric Zemmour est un esprit politique et c'est donc le présent qui l'intéresse.

           "Etonnante" et "paradoxale" "indépendance" que celle de l'Algérie, malgré "les feux d'artifice" par lesquels ses dirigeants souhaitent en saluer le cinquantième anniversaire, alors même qu'ils pillent leur pays éhontément et réduisent son peuple à la misère. Nouveau joug colonial ? Sans-doute : "L'Algérie n'a jamais été autre chose qu'une terre coloniale !"

           Et pourtant, pour Paris, comme pour les autres pays dits "occidentaux", "l'Algérie est intouchable".

           "La colonisation est terminée depuis cinquante ans" et pourtant aucun des deux systèmes en place à Paris comme à Alger n'est capable d'en tirer les conséquences.

           Sur cette question, Eric Zemmour dit, ici, l'essentiel.