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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Quand le RSA nous ramène à une question simple : pourquoi l'Etat est-il paralysé à ce point ?.....

              Dégager 4,5 milliards pour le RSA ? Evidemment, s'il s'agit de donner un coup de pouce à ceux qui veulent s'en sortir, on ne peut qu'être pour; d'autant plus que, dans les faits, le RSA, ça marche. Il s'agit donc, à priori, d'une bonne idée. Le drame est qu'on apprend, dans la foulée, que cette bonne idée est comme plombée par la mauvaise qui l'accompagne : son financement.....

             C'est par les économies, et uniquement par les économies, c'est-à-dire la réduction du train de vie de l'Etat, que l'on doit dégager des marges de manoeuvre (comme on dit dans le jargon....). Et surtout pas par une Taxe nouvelle. Si l'Etat a besoin d'argent, qu'il réduise la voilure du Ministère de l'Education Nationale, ou qu'il ne gaspille pas tant dans ces plans banlieues aussi répétitifs que budgétivores et inutiles.

              Eh bien, non. Ce serait trop simple ! On va donc à nouveau taxer ! On nous dit qu'il s'agira d'un impôt sur les riches. Et du coup François Hollande est pour. Il ne dit pas s'il parle és-qualité, mandaté par le syndicat des mal-logés de Mougins, mais il est pour. Le seul hic c'est que, exactement comme pour l'ISF -censé lui aussi, au départ, être destiné aux riches- cette taxe pour le RSA ne sera pas prise aux riches : c'est faux, on nous a déjà fait le coup une fois, et il en sera de même encore cette fois-ci....

              Car si l'on va en effet l'appliquer aux revenus du capital (ce qui peut fort bien se concevoir, il est malgré tout normal que ceux qui ont le plus participent le plus...), on va aussi taxer l'épargne de millions de "petits", pas vraiment très riches, et même pour certains pas riches du tout. Et on va tout de suite se retrouver dans le même cas de figure qu'avec cet ISF qui taxe de plus en plus les classes moyennes (1): les "gros" sont en effet déjà partis, ou bien s'expatrient au rythme moyen de deux fortunes par jour; seuls restent ceux qui ne peuvent pas s'expatrier: les moyens et les petits..... Et là on n'est plus du tout dans la bonne idée, mais dans la très mauvaise.

              Regardons-y de plus près, en effet : on nous annonce qu'on taxera le capital, d'accord; mais aussi l'assurance-vie (ce qui représente tout de même douze millions de personnes !); les actions ( ce qui représente un français sur six, en incluant les PEA...);et les revenus fonciers ( quatre millions de personnes, dont de nombreux agriculteurs). On devrait arriver à presque un français sur deux : est-ce à dire que presque un français sur deux est "riche" ?

              Mais, si l'on prend du recul, tout ceci ne nous ramène-t-il pas à une question de fond, sur l'état actuel dans lequel se trouve le Pays Légal ? Et sur l'état dans lequel ce même Pays Légal a mis l'Etat et la France ? Voilà un système bloqué, et pas d'une façon passagère semble-t-il; dans lequel on ne peut plus rien imaginer ni rien entreprendre sans augmenter encore l'une des causes principales de tous les maux, et peut-être la pire : les prélèvements obligatoires. La vérité, c'est qu'il faut accuser le Pays Légal et la république d'avoir empilé les structures, en sur-administrant à outrance le pays, d'une façon démentielle; se mettant ainsi elle même, et le pays avec, dans une spirale infernale.

              Il n'est pas interdit d'au moins, poser la question : Et si au bout du compte le système était irréformable ? Et si le Pays Légal n'arrivait pas à s'en sortir ? Il est clair que la république a vieilli; et qu'elle a surtout mal vieilli. Ne serait-il pas temps de ne plus en rester à la simple constatation des faits, mais de poser enfin la question des responsabilités, donc du Système ?.....

             

     (1): Voir les deux notes "Un impôt pour les riches, l'ISF ? " et "Encore l'ISF" dans la Catégorie "Social, économie".

  • La Commisssion de Bruxelles poursuit la promotion de l' ”élargissement” : Aux fous ! (furieux !.....)

              Parler d'enlisement du projet européen, c'est employer un doux euphémisme. Or cet enlisementest lié, pour une bonne part, aux difficultés de fonctionnement de l'Europe à 27.

              Il semblerait donc que la situation tragi-comique actuelle de quasi blocage de l'Europe devrait inciter à une réflexion sur l'état et sur l'avenir de notre construction européenne. Inciter également à préferer pendant un temps, peut-être assez long, un approfondissement de l'Union, plutôt qu'un nouvel élargissement.

             Eh bien, non ! Ce simple réalisme, teinté d'un bon sens imposé par la nature même de la crise actuelle de l'Union Européenne, ne semble pas avoir barre sur les cerveaux fumeux et brumeux de la Commission Européenne : celle-ci n'en démord pas, elle veut "son" Europe "idéale" à 35 (ci dessous)! Plus aveugle, plus sourd, plus fermé aux évidences, tu meurs !.....

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                   Elle vient de pondre un texte dont les toutes premières lignes sont déjà, à elles seules, un morceau de bravoure. Qu'on en juge : "L'élargissement constitue l'un des moyens d'action les plus puissants dont dispose l'Union européenne. Il sert ses intérêts stratégiques en matière de stabilité, de sécurité et de prévention des conflits. Il a contribué à renforcer la prospérité et les perspectives de croissance...."

                   Qui a dit Le papier souffre tout ? A la Commission européenne, on ne doit pas écouter la radio, ni regarder la télé, ni lire les journaux; on n'a pas l'air de savoir qu'il se passe quelque chose, actuellemnt, qui s'appelle "la crise" et que, pour ce qui est de "la prospérité et les perspectives de croissance", on pourra repasser.....

                   On n'a pas l'air de savoir qu'on en est à un joyeux "chacun pour soi", et à un repli "machines arrière, toutes !" sur les bonnes vieilles réalités nationales, les bons vieux états nationaux : on ne voit vraiment pas trop en quoi "l'élargissement" nous a -en soi- protégé de cette crise, mais bon.....

                   Passe encore que l'on évoque le cas de pays qui, se trouvant géographiquement situés en Europe, finiront bien, un jour ou l'autre, par intégrer l'Union. Ce n'est franchement pas d'actualité, mais après tout on ne peut pas reprocher, en soi, à des fonctionnaires européeens de continuer à préparer l'avenir, même s'ils prennnet manifestement leurs désirs pour des réalités en voyant dans un avenir très proche "l'ensemble des balkans" intégrer l'Union : avec le coup de frein imposé par les réalités, on sait bien que ce n'est pas pour demain. La meilleure preuve en est que, malgré leur aveuglement, les fonctionnaires de la Commmission qui ont pondu le rapport écrivent ceci :

                 "...Il n'en reste pas moins que les balkans occidentaux sont aujourd'hui confrontés à une série de problèmes qui mettent ces pays à l'épreuve et sont susceptibles de compromettre la sécurité, la stabilité et la prospérité dans la région. Les processus de réforme et de réconciliation doivent encore être consolidés...." Oui, vous avez bien lu : on écrit texto, page deux, le contraire de ce qu'on a affirmé péremptoirement page un ! On évoque la possibilité que l'élargissement vienne compromettre cette sécurité, cette stabilité et cette prospérité dont on nous promettait justement qu'il nous les apporterait ! Pas mal, non ? Ils sont forts, ces fonctionnaires délirants de Bruxelles.....   

  • Après Jean-marc Rouillan, Nathalie Ménigon...

                  Les familles Audran et Besse apprécieront.....

                  Jean-Marc Rouillan, condamné deux fois a "perpete", était déjà  en semi liberté. Le tribunal de l'application des peines de Paris a maintenant accordé  aussi une libération conditionnelle à l'ex-militante d'Action Directe, Nathalie Ménigon, 51 ans, qui n'aura donc plus à séjourner en prison, a annoncé son avocat Me Jean-Louis Chalanset (1).

                        Ces libérations posent d'abord un problème moral, un problème de fond, que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises (2: si l'on peut et si l'on doit pardonner, et offrir une possibilité de rachat et de réinsertion au criminel, celui-ci doit d'abord faire le premier pas. Comment pardonner à quelqu'un qui ne regrette rien, qui n'a pas conscience d'avoir commis un meurtre, et qui tout simplement ne demande pas pardon ?...

                        Ces libérations permettent ensuite de faire une remarque, concernant les moeurs et pratiques judiciaires dans notre pays; une remarque qui permet de pointer, de mettre en évidence une réeelle ambigüité, au mieux; une contradiction, non moins réelle, au pire.  On croyait jusqu'ici - 2008071707209991775894.jpgnaïvement sans doute... - que la Justice en France était rendue "Au nom du Peuple Français". On croyait de même - toujours tout aussi naïvement, sans doute... - que le Peuple était la source du Pouvoir, et qu'il n'y avait rien au-dessus de lui : bref,  que le Peuple était Souverain.

              Or, voici deux personnes, toutes deux condamnées "a perpétuité", "au nom du Peuple français", et qui sont maintenant sinon libres, du moins en "semi - liberté", ce qui -on en conviendra... - n'est pas exactement la même chose que la perpétuité. Celle-ci n'est-elle donc plus de mise que pour les assassinés ? (dont à l'évidence certains magistrats semblent se ficher éperdument, et qui semblent bel et bien tombés dans l'oubli, aux yeux de certains.....)

              Question : qui sont-ils, ces magistrats, et d'où tirent-ils leur légitimité pour contredire ainsi, démentir et finalement annuler des décisions de justice rendues "au nom du Peuple français" ? Si leur pouvoir est supérieur au Peuple souverain, il faut le dire et là, pour le coup, réformer la Constitution... Il y a d'autres pays, en Europe, ou une condamnation a perpétuité est effectivement appliquée: on peut au moins se poser des questions lorsqu'on voit ce qui se passe en France...

              Car, redisons-le, ni Nathalie Ménigon, ni Jean-marc Rouillan n'ont émis le moindre regret, ni renié leur geste passé, ni formulé la moindre demande de pardon. Ceci rend encore plus difficilement compréhensible la décision de mise en semi liberté....

    (1): le "problème" est d'ailleurs beaucoup plus général, et dépasse très largement le simple cas des "époux" Rouillan-Ménigon (ils s'étaient mariés en prison...). Le 2 juin 2005, deux condamnés à perpétuité, Serge Mathey et Patrick Gateau, ont assassiné Nelly Crémel: que faisaient-ils "dehors" ? Force est de constater qu'en république il existe bien une perpetuité, et une seule, effectivement pratiquée: c'est celle qui s'applique aux victimes....

    (2): voir la note "A propos de Nathalie Ménigon..." dans la catégorie "France: politique intérieure".

  • CGT ? NPA ? : GBSA ! Ou : En avant, pour le grand bond social en arrière !.....

              La CGT se félicite d'avoir obtenu la régularisation de 850 clandestins - sans-papiers dans la terminologie trotskiste... -  (753 selon le ministère de l'Immigration). Et environ 650 autres dossiers qu'elles a déposés avec l'association Droits Devant sont toujours en attente dans les préfectures de la région parisienne. 

              On se souvient qu'un mouvement avait débuté le 15 Avril, pour demander (pardon: pour exiger....) la régularisation immédiate et sans conditions d'environ 1500 illégaux.....      

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               Le mouvement a fait tâche d'huile, avec une deuxième vague de grèves à partir du 20 mai, et aujourd'hui, la CGT tient encore encore 26 piquets de grève avec l'association Droits devant.

               La plupart des salariés régularisés sont originaires d'Afrique noire, et travaillent comme cuisiniers, plongeurs, terrassiers, hommes de ménage, désamianteurs, ouvriers de démolition, manutentionnaires.....( ci dessous, le très chic restaurant parisien La Tour d'Argent, où étaient "employés" certains de ces clandestins...)

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              Aucun n'a été expulsé, et "on veille à ce qu'ils ne le soient pas", a indiqué Raymond Chauveau, secrétaire général de l'Union locale CGT de Massy (Essonne), fer de lance du mouvement. "Quelques uns ont été mis en centre de rétention, mais on a pu tous les faire sortir", ajoute-t-il, tout content de lui.....

              Déjà régularisés ou en attente de l'être, on se doute que ces malheureux, qu'on ferait mieux d'aider décemment chez eux, n'obtiendront pas des salaires mirobolants, ni des conditions de travail mirifiques, une fois insérés de force ici. Et se retrouveront très vite eux-même victimes immédiates et directes d'une pression à la baisse sur les salaires exercée par ceux qui viendront après eux.

              Car, évidemment, il en viendra beaucoup d'autres après. Ces immigrés trop nombreux, dans les conditions dans lesquelles ils viennent ici actuellement, créent un tort à l'économie; sans le vouloir explicitement, et sans avoir une conscience bien claire d'un mécanisme qui les dépasse, dont ils profitent un tout petit peu maintenant, dans l'immédiat et dans un premier temps, avant de se retrouver broyés à leur tour, un jour, pas si lointain......

              La CGT, et le NPA avec elle, choisissent ainsi, et elle ne peuvent ignorer cela, de créer une dynamique, une logique; mais pas une dynamique de progrès, bien au contraire ! une dynamique de régression sociale, par le bais de salaires, de postes et de conditions de travail perpétuellement tirés vers le bas par cette pression incessante d'une masse de main d'oeuvre inépuisable (1).

             Vieux reflexe machinal ? Atavisme inconscient ? Survivance du "Pas d'ennemis à gauche !..."? : la CGT croit peut-être, ainsi, faire concurrence a Besancenot, pour lui arracher quelques miettes d'influence, et sauver ce qu'elle croit pouvoir encore encore l'être....

             Mais, dans les faits, l'une et l'autre ne sont rien moins que des pourvoyeurs de chair à profit pour la partie véreuse du patronat. Et le résultat concret de leur action, ce sera un grand bond social en arrière : ceux qui profiteront de cette masse inespérée de quasi esclaves, préféreront à l'évidence multiplier les demi-postes et temps partiels, les intérim et autres emplois précaires que de payer de bon salaires, dans de vrais emplois bien stables. Ils augmenteront encore leurs profits, sur le dos de ces pauvres malheureux, dans la présence desquels la CGT et Besancenot croient voir une grande victoire  

             Il n'y a pas de quoi être fier, si c'est à ça qu'aboutit leur combat !.....

             Eh bien, justement, ils sont fiers !.....

    (1) : voir l'éloquente vidéo d'Eric Zemmour, "L'immigration pour faire baisser les salaires.....", dans la catégorie "Audio, Vidéo, Conférences...". 

  • Hortefeux interdit une manifestation devant un centre de rétention : il a raison, mais cela ne suffit pas ; il faut diss

                 Une manifestation de soutien aux sans-papiers était prévue début août devant le centre de rétention de Mesnil-Amelot que des retenus ont tenté d'incendier le samedi 2 août. Or les autorités ont accusé le collectif SOS Soutien aux sans-papiers d'avoir incité les clandestins à la révolte, et ont donc interdit la manifestation.

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          A l'origine de tout ce foin, le collectif SOS Soutien aux sans papiers, une association gaucho/trotsko, genre RESF, qui excite les clandestins contre leurs conditions de détention. On voit le genre…..

              Par exemple, une banderole de ce collectif exigeait, au Mesnil-Amelot, la «destruction des CRA» (Centres de Rétention Administrative, ndlr). Mais les dirigeant de SOS Soutien aux sans papiers -adeptes du « plus c’est gros, plus ça passe… »- démentent toute action violente. Ben voyons ! «La banderole appartient à des camarades qui ne font pas partie de l'Association. Elle n'était pas adressée aux sans-papiers qui n'ont pu la voir», a affirmé Rodolphe Nettier. L'Association appelle à la «fermeture immédiate» des centres mais pas «à les brûler ou à les détruire», souligne-t-il….. Rhétorique typique et habituelle… mauvaise foi évidente et consommée…..

              Pour justifier son interdiction, le ministre de l'immigration a également invoqué les débordements passés. La manifestation prévue, mais donc interdite, donnait lieu à «un risque important de trouble à l'ordre public», expliquait Brice Hortefeux. «L'Etat ne cédera pas, il y a eu des destructions partielles de CRA qui auraient pu mettre en cause des vies humaines», a-t-il ajouté. Le ministre a aussi prié la police d'»être extrêmement vigilante sur les agissements des groupuscules» devant les CRA.

              Signe que le collectif est dans le collimateur du ministre, celui-ci a annoncé  porter plainte contre SOS Soutien aux sans papiers pour «provocation à la destruction». Brice Hortefeux accuse l'Association d'avoir appelé aux troubles. «Je n'accepte pas que Rodolphe Nettier puisse impunément déclarer, dans un quotidien, que «son mot d'ordre, c'est de brûler les centres, puisque c'est de la légitime défense en réponse à la violence des autorités qui enferment des gens qui n'ont rien fait» s'est justifié le ministre. Des propos que nie Rodolphe Nettier. Il assure ne pas s'être exprimé de la sorte. …..

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              De son côté l'UMP (on se demande bien qui est à l’origine de cette demande…) a réclamé que «outre des suites judiciaires à cette affaire», les «collectifs d'extrême gauche et autres groupuscules violents ne puissent plus manifester à proximité de ces centres, au risque de provoquer des actes de violence, mais qu'ils ne soient autorisés à le faire que devant les préfectures».

              Mais ne faudrait-il pas aller beaucoup plus loin que cette position molle de certaines personnes, intellectuellement molles elle mêmes dans leurs têtes, molles dans leur compréhension des problèmes, et donc fort logiquement molles dans les propositions qu’elles font ? Ne faudrait-il pas demander la dissolution pure et simple du groupuscule  SOS Soutien aux sans-papiers , pour apologie et promotion de l’illégalité ; et pour provocation habituelle à la violence et au désordre. Et, plus généralement, ne faudrait-il pas demander l’interdiction et la dissolution de tous les groupements –type RESF …..- qui font la promotion de l’illégalité et du coup de force permanent, et qui se mettent hors la loi pour soutenir des hors la loi....

  • Vouloir le respect des lois, dans un contexte où l'on encourage leur non respect ?....

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                Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a annoncé qu'un projet de loi serait présenté "très prochainement" devant le Parlement pour permettre la confiscation "immédiate" du véhicule d'un conducteur contrôlé sans permis de conduire.

                "C'est une mesure très lourde, mais qui je pense aura valeur d'effet sur celles et ceux qui sont tentés de conduire sans permis", a estimé Dominique Bussereau sur RTL.

    bussereau.JPG         Nous avons chaudement approuvé dans ces colonnes l'action de Dominique Bussereau dans le domaine de la réforme des ports, et nous n'avons pas caché que nous souhaitions le plein succès de sa réforme...Nous n'en sommes que plus à l'aise pour relever, dans un autre domaine et sur un autre point, une incohérence entre ses propos et la réalité qui nous entoure tous. Incohérence qui n'est d'ailleurs pas de son fait mais vient bien plutôt d'une faille morale, mentale (on pourrait presque dire philosophique, car portant sur l'essentiel...) du système tout entier, bien au-delà de la propre personne de Domique Bussereau.....

             Car enfin n'est-il pas radicalement incohérent de combattre la fraude ici, alors qu'elle est officiellement encouragée là ? On récompense en effet - voyez ce qui se passe avec les étrangers clandestins, que l'on ne cesse de régulariser "au cas par cas" !...- on récompense, donc, ceux qui se sont volontairement mis hors la loi, on donne une prime à l'illégalité et au coup de force, en approuvant de fait les escrocs travestis en sans-papiers. On envoie un signal fort à l'opinion, et au monde entier: non seulement on peut être hors la loi, mais en plus "ça paye".... Et ensuite, après avoir délivré ce message d'encouragement à l'escroquerie, on prétend faire respecter la loi et réprimer ceux qui roulent sans papiers ? Où est la logique ? Est-ce bien raisonnable ? est-ce simplement tenable ?...

              Qu'on nous comprenne bien: nous sommes évidemment d'accord avec Dominique Bussereau, et nous ne l'attaquons pas personnellement; nous n'avons strictement rien contre lui, et nous ne critiquons pas son projet, car c'est bien ce qu'il faut faire en effet. Nous cherchons seulement à mettre en évidence la faillite intellectuelle et morale d'une partie non négligeable du pays Légal. Faillite et inconséquence qui rejaillit fatalement sur le corps social tout entier. Nous nous bornons donc à dénoncer l'illogisme qu'il y aurait à admettre ici ce que l'on affirme combattre là. La société forme un tout, une société c'est un tout : un État qui encourage la fraude là ne peut pas lutter contre elle ailleurs....

              Les expressions ne  manquent pas, dans la langue familière (expression souvent justes du robuste bon sens populaire) pour qualifier ceci, l'une des plus courante étant peut-être celle du pompier pyromane. N'est-ce pas exactement cela, sur ce point précis, la partie gangrénée du Pays Légal: un pompier pyromane ?.....

  • Après le ”Guerre et Paix” sur ”France 2”: du culte de la ”déesse Raison” à la plus extrême déraison... (1/2)

              En ce mois qui marque la fin de la Première Guerre Mondiale avec ses commémorations du "11 Novembre", la chaîne publique a proposé, en quatre épisodes, une adaptation du roman de Tolstoï, assez réussie et assez fidèle (autant que cela est possible, vu l'épaisseur du livre, à tous les sens du terme....): on est passé ainsi, pour ainsi dire, d'une "guerre civile européenne" à l'autre; et d'une certaine façon on n'a pas trop changé de sujet..

              Nous ne traiterons ici ni de l'oeuvre littéraire en elle-même ni des qualités ou défauts du film proposé: les critiques s'en sont déjà chargé (pour le roman), ou s'en chargeront (pour le film). Nous émettrons juste quelques réflexions plus politiques sur ce qui constitue le fond et la trame de l'oeuvre; et nous reviendrons juste, en prenant du recul, sur la tournure tout à fait extra-ordinaire qu'ont pris les évènements à cette époque, et dont le livre de Tolstoï est finalement l'un des nombreux reflets.

              Qu'est-ce donc qui a pu pousser le maître d'une Nation (la France) à entreprendre une telle action (l'invasion de la Russie), vouée à l'échec par son ampleur même et sa démesure ? Chateaubriand, fin connaisseur de l'âme humaine, nous livre sinon "la" clé du moins, à coup sûr, l'une des cles de ce conflit apocalyptique, au vrai sens du terme. C'est le lâche assassinat du duc d'Enghien (1): "...Mais une inimitié secrète, qui remontait à l'époque de la mort du duc d'Enghien, était restée au fond du coeur de Napoléon contre Alexandre. Une rivalité de puissance l'animait; il savait ce que la Russie pouvait faire et à quel prix il avait acheté les victoires de Friedland et d'Eylau. Les entrevues de Tilsit et d'Erfurt, des suspensions d'armes forcées, une paix que le caractère de Bonaparte ne pouvait supporter, des déclarations d'amitié, des serrements de main, des embrassades, des projets fantastiques de conquêtes communes, tout cela n'était que des ajournements de haine. Il restait sur le continent un pays et des capitales où Napoléon n'était point entré, un empire debout en face de l'empire français: les deux colosses se devaient mesurer. A force d'étendre la France, Bonaparte avait rencontré les Russes, comme Trajan, en passant le Danube, avait rencontré les Goths....."(2)

              Russes ou français, les soldats qui mouraient par milliers dans cette guerre -comme on le voit dans l'oeuvre de Tolstoï- savaient-ils, comprenaient-ils pour quels obscurs et lointains enjeux, à la suite de quel savants ou odieux calculs politiques leur sort était devenu, en quelque sorte, scellé ? Qu'ils mouraient dans la fleur de l'âge, à vingt ou vingt cinq ans parce-que, en 1804, Napoléon avait cru ou feint de croire que le dernier descendant des Condé complotait contre lui (ce qui était notoirement faux) et voulait en réalité envoyer un message d'intimidation à ses adversaires royalistes ?...    (à suivre.....)

    (1): on sait que, sitôt informé de cet assassinat, Talleyrand s'était exclamé (mêlant le cynisme à la pertinence de l'analyse): "C'est pire qu'un crime, c'est une faute !". Cet épisode est en effet à l'origine des accords entre les différentes monarchies d'Europe, effrayées, révoltées et finalement comme "cimentées" contre "l'Usurpateur" par la révulsion que causa ce crime. Des accords qui conduiront finalement à sa chute, même si celle-ci ne devait survenir que onze ans plus tard....

    (2): "Mémoires d'Outre-Tombe" La Pléiade, Tome 1, pages 776/777.

  • Une autre façon de voir le film de Ken Loach : Le ”parti immigrationniste” est-il, de fait, esclavagiste et manipulé...p

              Précisons tout d'abord que nous ne parlerons pas ici du film en tant que tel (1), et qu'il ne s'agit en aucune façon d'une critique cinématographique: d'autres, dont c'est le métier, s'en sont déjà chargé, et s'en chargeront. Nous nous en tiendrons seulement à l'aspect "politique" du sujet, en arrêtant notre réflexion sur quelque chose qui semble bien avoir échappé au réalisateur et à ses thuriféraires, dont Olivier Besancenot (2).

              Que veut faire Ken Loach dans son nouveau film? On le sait, ce cinéaste engagé, Palme d'Or 2006 à Cannes pour "Le vent se lève", est un grand pourfendeur des inégalités et des violences sociales (comme c'est bon, comme c'est douillet le conformisme!...).Cette fois il veut élargir sa vision et l'actualiser, en dénonçant l'exploitation des travailleurs immigrés et l'esclavagisme moderne. Fort Bien. Il veut combattre le capitalisme: c'est son problème, et on le laissera à son combat. Après tout ce sont ses idées et c'est son droit de les avoir et de les défendre. Sauf que nous ne regarderons peut-être pas -et même sûrement pas...- le film comme il voudrait qu'il soit regardé: et nous y trouverons une aide inattendue dans notre dénonciation du "Parti Immigrationniste".

              On peut en effet faire une autre lecture de ce film, et relever deux inconséquences majeures. Première inconséquence: Ken Loach dénonce -et il a raison sur ce point- le traitement inhumain infligé à ces immigrés, pauvres hères malheureux que l'on traite comme du bétail. Mais justement, si les choses sont ainsi -et elles sont ainsi très souvent, pas toujours mais très souvent...- ne faut-il pas s'y opposer plutôt que d'y prêter la main? Le "parti immigrationniste", et les trotskistes du cher Besancenot qui en sont le fer de lance, ne sont-ils pas en pointe dans ce combat acharné des RESF, "artistes" engagés et autres bobos-gauchos-trotskos pour la présence et le maintien d'un nombre toujours plus grand d'étrangers, y compris clandestins donc hors la loi? Ne militent-ils donc pas ainsi, volens nolens, pour que les exploiteurs, dénoncés par Loach, continuent d'avoir leur lot quotidien de chair fraîche? Eh oui, Besancenot et les siens mènent concrètement, au quotidien, une action dont l'un des résultats est de favoriser l'exploitation "bétaillère" des êtres humains, que dénonce Ken Loach, que par ailleurs ils approuvent!: devant une telle inconséquence on aurait envie de crier "au(x) fou(s)".....   (à suivre.....)

    (1): "It's a free world !" de Ken Loach (GB, 1h33) avec Kierston Wareing, Juliet Ellis, Leslaw Zurek. Voici le "scripte" que nous propose Ken Loach: Angie (Kierston Wareing) après avoir été licenciée, décide de créer avec Rose (Juliet Ellis) sa colocataire, une société d'intérim. Issue de la classe moyenne, cette trentenaire, mère célibataire, est prête à tout pour gagner plus, exploitant sans état d'âme les ouvriers le plus souvent clandestins venus d'Europe de l'Est. "Angie est un produit de la contre-révolution Thatcher -explique le cinéaste-. L'objectif, c'est la compétition, sans pitié. Il fallait amener le spectateur dans la logique d'Angie afin de montrer l'horrible de sa démarche. Pour moi, le capitalisme est amoral, il se fonde sur l'exploitation, sur le profit à n'importe quel prix."....

    (2): Ken Loach avait appelé à voter Besancenot à la présidentielle.

  • Eric Breteau ? Dans une vague secte, un vague gourou qui se prend pour celui qui fait avancer les choses...

              C'est pas lui, et c'est pas sa faute! C'est la faute de la France, qui savait (soi disant...) et qui l'a laissé faire; c'est la faute de ses "contacts" locaux qui l'ont trompé. Bref c'est la faute de tout le monde, mais pas la sienne! Cela ne vous rappelle rien? Revoilà encore la bonne vieille façon de penser socialiste....J'y suis pour rien, c'est-la-faute-aux-autres.....

              On notera au passage que ce personnage n'hésite pas, dans le même temps qu'il appelle la France à l'aide, à baver sur elle afin, comme le notent les journalistes, "de se mettre dans la poche une partie de la salle en jouant sur ses sentiments anti-français": belle mentalité! D'un côté on vient pleurer ("Allô maman, bobo...."), de l'autre on tient un discours anti national! A drôle de type, drôle de mentalité, et la logique est respectée.....

              Qu'a dit Eric Breteau, depuis qu'il parle pour assumer sa (difficile) défense de trafiquant d'êtres humains, pris la main dans le sac en flagrant délit de traite négrière? Il a développé successivement deux types d'arguments, tout aussi minables et tout aussi peu reluisants les uns que les autres.

              Une première batterie d'arguments consiste à se retourner contre ses collaborateurs locaux, trois tchadiens et un soudanais. Ce n'est pas très joli, mais bon....c'est Breteau! Ainsi l'interprète soudanais Souleïmane Ibrahim Adam lui a, assure-t-il, présenté les enfants (103 au total) comme étant soudanais. Et, voilà l'argument qu'il croit être l'argument massue: "ne parlant ni le massalit, ni le zaghawa, je ne vois pas comment nous aurions pu démasquer cette supercherie". Comment n'a-t-il pas vu que cet "argument" allait se retourner contre lui? Précisément, s'il ne parle pas les langues locales, comment peut-il penser un seul instant avoir une action et une influence quelconque dans la région? Il faut s'en remettre, dans ce cas-là, aux organisations officielles dûment mandatées qui, elles, ont tous les interprètes et traducteurs nécessaires.

              On ne s'improvise pas sauveur d'enfants en terre étrangère, dont on ne parle pas la langue. N'est pas Dieu Tout Puissant qui veut, et Zorro ou Superman c'est au cinéma....A faire ce qu'il a fait, à jouer comme il a joué, Eric Breteau montre ce qu'il est vraiment: un fou dangereux, incompétent et incontrôlable; un "allumé". Quelqu'un que l'on peut tromper aussi facilement, et que l'on peut à ce point rouler dans la farine est un individu qui ne peut que faire arriver des catastrophes, et qui doit se mêler de tout sauf d'humanitaire en zone de guerre (sujet sensible, relevant de vrais professionnels, et chose trop sérieuse pour être confiée à un zozo de son espèce...).

              Mais très vite ce drôle de type, idéologue jusqu'au trognon, et régnant sur ses troupes un peu à la façon d'un gourou qui règne sur sa petite secte, "tombe le masque" et montre son deuxième vrai visage: après le lâche qui balance ses anciens potes, voici le membre du "parti immigrationniste" qui dévoile sa méthode et ses buts: «Monsieur le président, avec votre permission, je vais faire un peu de politique. En effet, ce n'est pas parce que certaines personnes en France veulent intégrer l'usage de tests ADN dans la législation qu'il n'y a dans mon pays que des racistes. Mais vous avez raison, il y a beaucoup de gens qui auraient été bien embêtés de voir débarquer 103 petits Africains. Eh bien je vais vous dire : ces gens-là, on était bien content de les embêter en obligeant la France à s'impliquer dans le drame du Darfour."

              Y a-t-il quelque chose à rajouter? Tout est dit, et nous en avons assez entendu. Nous connaissons maintenant suffisamment Eric Breteau, sa mentalité, ses idées, son programme et ses buts. Mi allumé mi agitateur, ce type-là est un concentré de tout ce qui peut déplaire!

              Déplaire? doux euphémisme! répugner serait un terme plus approprié....

  • La Royauté est-elle menacée en espagne ?: (3/3) Le peuple semble bien avoir tranché... en faveur du Roi.

              Mais le Roi d'Espagne ne pourra pas tous les jours avoir une altercation avec un dirigeant latino-américain, ni faire une déclaration à la presse. Serait-ce d'ailleurs souhaitable? évidemment non.

              De deux choses l'une: ou la Royauté ne sert à rien, ou elle sert à quelque chose. Dans le premier cas, on aurait beau dire et beau faire, aucune gesticulation ne pourrait légitimer le maintien d'une institution inutile. Dans le second cas (qui est celui qui correspond à la réalité) la Royauté rend tout un faisceau de services, par sa simple présence, notamment en supprimant la lutte pour le pouvoir suprême. Lequel, du coup, est occupé par une personne et une Famille incarnant la destinée du pays sur le long terme ("ce qui ne change pas"), cadre à l'intérieur duquel peut se dérouler, avec beaucoup plus de sérénité que chez nous, le jeu politique et ses alternances légitimes, dictées par les élections ("ce qui change"). C'est le schéma classique que connaissent les pays européens qui ont la chance de vivre en Royauté, et qui ont été rejoints par l'Espagne à partir de 1975.

              Que peut, que doit donc faire le Roi d'Espagne? Aujourd'hui la situation est très claire: le Roi, qui préférerait ne pas intervenir dans "les affaires", va peut-être y être obligé: parcequ'une partie de la gauche -ultra-minoritaire pour l'instant mais....- commence à s'opposer à la Monarchie par idéologie "progressiste";et parce qu'une partie de la droite commence à se détourner d'elle, déçue par ce qui est, (croit-elle, à tort ou a raison) une approbation des réformes de société menées par Rodriguez Zapatero, qui sont jugées contraires aux traditions séculaires du pays. En somme, deux petites fractions ne veulent plus de roi, l'une à gauche, l'autre à droite; celle de gauche parce qu'elle retombe dans ses vieilleries idéologiques d'il y a plus d'un demi siècle; et celle de droite qui se demande à quoi sert le Roi s'il ne s'oppose pas aux réformes de Rodriguez Zapatero, qui vont directement contre les coutumes ancestrales et l'âme espagnole.....

              Là est le problème: le Roi ne peut pas laisser se creuser cette faille que vient d'ouvrir follement le Premier Ministre, qui a joué contre son pays et contre la paix civile, et qui portera une lourde responsabilité si les choses devaient s'envenimer et dégénérer. Mais en intervenant (la forme et la façon restant encore à trouver et à préciser...), il ne peut que prendre des coups. C'était plus commode "avant",avant Rodriguez Zapatero et sa funeste politique, quand il suffisait pour Juan Carlos de "présider". Maintenant, ne noircissons pas le tableau: la situation est loin d'être compromise pour lui, et il "part" avec des atouts considérables: s'il joue finement, il peut conserver la main (1).         

              En somme le Roi d'Espagne n'a qu'une carte à jouer, mais c'est une carte maîtresse, un atout maître: en prônant l'unité nationale, en prêchant la poursuite du "devoir d'oubli",il coupera l'herbe sous les pieds de Rodriguez, en attendant son départ, et il continuera d'apparaître, lui et la monarchie, pour ce qu'il est vraiment (et que du reste les Espagnols savent très bien, admettent et reconnaissent): le gage institutionnel de la paix, de la concorde civile et de la poursuite des progrès enregistrés depuis 30 ans. Car, en Espagne comme ailleurs, une Monarchie même imparfaite est toujours meilleure qu'une république: et ce n'est pas l'exemple de la république espagnole de 1931 qui pourra convaincre du contraire, à l'exception bien sûr des idéologues, qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, mais qui ne veulent ni voir ni entendre.....    (fin).

    (1): Le 5 Janvier dernier, jour de son anniversaire (il vient d'avoir 70 ans, dont 32 de règne...), une nouvelle batterie de sondages était publiée: 69% de royalistes et 80% d'"agradecidos" ("reconnaissants") pour son action à la tête de l'Etat...

  • Le ”coup de gueule” de Rabilloud...relayé par Julliard.

              C'est l'usage dans ces rencontres "Ferry-Julliard",arbitrées par Jean-Francois Rabilloud: selon l'actualité, l'un ou l'autre termine par un "coup de coeur" ou un "coup de gueule".Cette fois-ci (1), Rabilloud s'impose et déclare que, une fois n'est pas coutume, c'est lui qui proposera son "coup de gueule": il explique alors avoir été surpris, déçu et peiné de voir, sur toutes les télés du monde, des images de joie et de bonheur le soir du 31 décembre, alors qu'à Paris, et en France, on parlait de voitures brûlées et de déploiement de forces de l'ordre. Julliard devait lui emboîter le pas et abonder dans son sens....

              Ils ont raison tous les deux, et nous aussi, comme eux et avec eux, nous sommes surpris, déçus et peinés par cette situation. Seulement voilà: il faudrait que l'on commence à réfléchir aux causes des maux qu'avec raison ils dénoncent. Les autres pays dont ils parlent (comme l'Australie...) n'ont pas "accueilli" (!) 10 millions d'étrangers en trente ans. Ils ne sont pas travaillés par notre trotskisme militant et installé partout dans les médias (télés, radios, journaux...). Il n'y a pas chez eux d'association type "RESF" qui lutte ouvertement pour la promotion de l'illégalité, ni toute cette kyrielle d'avocats ou de pseudo célébrités qui manifestent à tout bout de champ, dès que la loi est bafouée, en faveur du "bafoueur". Il n'y a pas cette "sympathie pour les casseurs (qui sont désormais aussi des tueurs), ou même (cette) organisation systématique de toutes sortes d'action de soutien, voire d'encadrement, de prise en main, d'utilisation idéologique ou politicienne du phénomène dit des "banlieues"...".

             Et surtout, ils ne sont pas travaillés par ce double refus dont parle Finkielkraut: "le refus français d'être" d'une part de notre intelligentsia (les trotskistes n'étant que la partie immergée de l'iceberg...), et "le refus d'être français" d'une part croissante de ces "nouveaux venus de Chirac" qui nous rejettent en bloc...

              Allez organiser des réjouissances festives et pacifiques dans ces conditions! On serait tenté de dire: la France n'a que ce qu'elle mérite! mais l'expression serait totalement inappropriée, fausse, injuste et déplacée, puisque la France n'est pour rien dans le désastre actuel. Elle n'a pas demandé ces populations étrangères: on les lui a imposées. La juste formulation est: la France n'a que que les conséquences de la folle politique menée par la république depuis 1975, en son nom mais sans lui demander son avis, et en se gardant bien de le lui demander! Tant qu'il n'y aura pas un sursaut français, tant que le peuple français ne reprendra pas son destin en main, non seulement ce que constatent Julliard et Rabilloud ne changera pas mais ne fera qu'empirer....

              Depuis 1975 et le regroupement familial voulu par Chirac, la république a "greffé"sur le peuple français une population étrangère, en nombre déraisonnable. Mais à côté d'un nombre important d'immigrés qui aiment sincèrement la France, qui sont venus chez nous avec des motivations positives et qui ne posent aucun problème, il y a une proportion trop grande d'immigrés qui, eux, ne sont pas du tout dans cet état d'esprit; et sont même dans l'état d'esprit contraire: voilà pourquoi la greffe prend mal; elle finira par prendre pour la partie loyale et positive de l'immigration; elle ne pourra finir que par un phénomène de rejet pour la partie hostile. Quelle forme prendra ce rejet? La réponse ne pourra pas tarder indéfiniment....

    (1): "Ferry-Julliard" du 4 janvier, sur LCI.

     

  • ”L'Aide à l'Eglise en Détresse” : Soixante ans au service de l'Eglise universelle...

              1947-2007: soixante ans que cette oeuvre, qui mérite pleinement le qualificatif d'"extra-ordinaire", reste fidèle à l'intuition de son fondateur, le Père Werenfried Van Straaten....Sans complexes, mais sans agressivité non plus, elle dresse en permanence le tableau des persécutions dont est victime l'Église sur les cinq continents.

              Dans le bulletin n°7 d'octobre 2007 (huit numéros par an), on parle un peu plus de la Turquie, sous le titre évocateur "Les chrétiens en sursis"; on rappelle, entre autres faits douloureux, qu'en "l'espace de 90 ans, le christianisme en Turquie est passé de 30% à 0,2% de la population"! 100.000 à 200.000 personnes, tout au plus, pour ces "héritiers de l'Eglise primitive", "descendants des convertis par Saint Paul lui-même", aujourd'hui"minorité menacée et éprouvée par de nombreuses et violentes attaques des militants islamistes et ultranationalistes"....

              Dans ce même bulletin, on trouve la note de lecture suivante, à propos du livre "Pages de Sang" (sous-titré: "Un prêtre français témoigne du massacre des Arméniens"), par Raphaël Stainville, (Presses de la Renaissance, 235 pages, 17 euros):"Retrouvé par l'auteur au fond d'une malle oubliée dans un ancien monastère chrétien, le journal tenu en 1909 par un prêtre missionnaire français fournit la trame de ce récit sans concession, témoignage d'un martyre dont la mémoire continue d'être bafouée. Impuissants, saisis, meurtris, nous assistons au fil des pages au massacre des Arméniens de Turquie, premier génocide du XX° siècle. Documenté, bouleversant, violent, ce récit abat les faux-semblants de cet Etat qui a massacré les Arméniens il y a un siècle et ignore aujopurd'hui les derniers chrétiens de Turquie, tout en frappant aux portes de l'Europe."

              Quant au Site de l'AED (1), remarquable, il fourmille d'informations de première main concernant le monde entier. D'un seul clic on tombe ainsi sur "l'Observatoire de l'Église en détresse", qui classe le monde en plusieurs "couleurs" (en rouge, un bloc musulman; en bleu foncé l'extrême Orient; en jaune l'Amérique Latine etc...); et en cliquant de nouveau sur un des pays du bloc choisi (l'Arabie Saoudite par exemple dans le bloc musulman) on trouve un texte assez long et bien documenté, fort intéressant et fort édifiant (même chose pour le Yémen, l'Egypte, l'Azerbaïdjan, l'Iran, la Lybie etc...; à noter que la Géorgie et l'Arménie sont incluses dans ce bloc "rouge", pour des raisons évidentes de proximité géographique (les textes évoquant ces deux pays font part de réconfortantes lueurs d'espoirs... ).

              Une autre rubrique, "L'AED agit", informe sur les projets: là aussi, un simple clic informe sur les projets du mois en cours. Pour novembre, République Démocratique du Congo et Mozambique, Haïti et Nicaragua, Indonésie et Papouasie Nouvelle-Guinée, Russie et République Tchèque.

              Trois autres rubriques: "Aidez-nous", "Nos rendez-vous" et, très intéréssante -mais tout est très intéréssant dans cet excellent site...- une rubrique "Actualités" (ce mois-ci: Inde, Bosnie, Soudan, République démocratique du Congo, Pakistan), avec chaque fois des textes d'actualité apportant un éclairage ausi utile qu'approfondi....

              On l'aura compris: en plus de son action première et fondamentale d'assistance et de solidarité envers nos frères persécutés, l'Oeuvre du Père Werenfried fait aussi oeuvre d'éducation et de pédagogie vis à vis de nous tous; il serait bien dommage de ne pas en profiter, et en aidant cette oeuvre qui aide, nous aider aussi nous même en quelque sorte....

    (1): AED, 29 rue du Louvre, 78750 Mareil-Marly; www.aed-france.org

  • En marge de l'affaire de ”L'Arche de Zoé”, réponse à une jeune harpie arrogante, prétentieuse et présomptueuse (ce qui f

              Regard dur et vaguement moqueur, l'air très supérieur et un rien méprisant, du genre "je sais tout et vous n'êtes que des imbéciles", la "compagne" (!) d'Eric Bréteau a asséné à un journaliste que ceux qui ne faisaient rien (sous-entendu nous tous, la terre entière) n'avaient rien à dire et que elle, au moins, faisait quelque chose, et sauvait des enfants! Qui est-elle pour dire une chose pareille? et pour lancer une telle accusation visant tout le monde? Un tel orgueil, un tel contentement de soi, outre leur indécence, frisent la déraison! Que sait-elle de ce que font "les autres" pour soulager la misère dans le monde? S'imagine-telle qu'elle est seule sur terre à aider son prochain et à tâcher de faire du bien?

              Or, après sa méchanceté et son agressivité gratuites, on apprenait que plus de 100 enfants sur les 109 dont "s'occupait" son association avaient bel et bien leurs parents. Donc, cela signifie que ladite association et ladite jeune personne, à la dent si dure contre "tout le monde", préparait rien moins qu'un enlèvement d'enfants à grande échelle; une soustraction d'enfants à leurs parents légitimes! Et il est acquis, de façon irréfutable, qu'elle a participé au "maquillage" de ces enfants en enfants soi-disant blessés, en leur mettant des pansements postiches et bidons! Croit-elle que c'est cela qui lui donne le droit de dire que personne ne fait rien alors qu'elle fait quelque chose, elle?

              Que cette "allumée" sache qu'il y a des centaines et des milliers de personnes, sur terre, à ne pas avoir, comme elle, "la grosse tête"; à ne pas être prétentieuses, en croyant qu'elles vont sauver le monde; à être discrètes lorsqu'elles agissent concrètement pour soulager la misère, en Afrique ou ailleurs; et à ne pas insulter les autres car -elle ferait mieux de faire comme elles- quand on ne sait pas on ne parle pas: on ne peut en effet absolument pas savoir qui fait quoi, qui donne quoi, et c'est pourquoi il vaut beaucoup mieux ne pas agresser les autres en les accusant de ne rien faire, et il faut toujours s'abstenir de baver sur une supposée indifférence d'autrui.....

              Et puisque cette lamentable affaire se passe en Afrique, nous pouvons donner un conseil à cette jeune personne, dure, méchante et fondamentalement stupide, qui ré-in-vente en plein XXI° siècle la traite négrière, ni plus ni moins: si elle veut aider l'Afrique et les Africains, elle peut faire preuve de modestie (pour une fois....) et faire confiance à de vrais professionnels sur place; eux connaissent bien le terrain, ils vivent là-bas en permanence, ils savent bien, sur la durée, quoi faire et comment le faire. Ils ont juste besoin de moyens financiers. Cette jeune personne, plutôt que de se prendre -dans son orgueil délirant- pour celle qui va sauver l'humanité à elle toute seule, ferait mieux de faire comme des milliers d'anonymes discrets mais efficaces (tout son contraire, quoi....), et de verser chaque mois, au moyen d'un prélèvement automatique, une part de son salaire. Cette somme, ainsi assurée sur la durée à l'association, lui permet de faire ce qu'on doit avoir la modestie de comprendre qu'on ne peut pas faire soi-même, alors que ces professionnels, eux, en permanence sur le terrain, disposent d'une formation que les autres n'ont pas ...

              On le sait, l'enfer est pavé de bonnes intentions; et la bonne volonté ne suffit pas; les bons sentiments, qui ne font ni les bons livres ni les bons films, ne font pas forcément non plus les bonnes actions, surtout lorsqu'ils sont dévoyés par l'idéologie: notre jeune contemptrice de la terre entière aurait dû s'en rappeler avant de parler, tout comme elle aurait dû se rappeler qu'il est toujours plus sage de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de s'exprimer; et elle aurait dû faire preuve d'humilité et de modestie, en admettant une fois pour toute qu'elle n'a pas le "monopole du coeur".....

     

  • Lutter contre les ”marchands de sommeil”?...

              Encore un immeuble en flammes en plein Paris, encore des morts dans une zone insalubre (1). Et Christine Boutin, qui s'est rendu sur les lieux, promet qu'elle va réagir. Elle a lancé un "plan d'action" qu'elle a détaillé, ce même jeudi 8 novembre, déclarant entre autre: "Il va y avoir une véritable traque aux marchands de sommeil"... et : "Nous allons utiliser tous les instruments pour lutter contre l'exploitation humaine des marchands de sommeil. Par exemple, ils ne seront pas à l'abri de contrôles fiscaux."

               On s'étonnera juste d'apprendre que tel n'était pas le cas jusqu'à présent, et que les dits marchands de sommeil bénéficiaient donc d'une surprenante clémence (?!) des pouvoirs publics, qui devaient sans doute "regarder ailleurs".....; une clémence et un "oubli" que bien des patrons de PME, gênés parfois jusqu'à la faillite par les contrôles tatillons de l'Administration, apprécieront !...

              L'intention de Christine Boutin est louable, et une lutte sérieuse s'impose en effet dans ce domaine: mais, il ne faut pas se leurrer, cela ne sera pas suffisant. Lutter contre les conséquences ne servira à rien si on ne lutte pas aussi, et surtout, contre les causes. Qui a envoyé à ces populations déshéritées (ici de l'Inde, mais ailleurs d'Asie, d'Afrique, de l'Océan Indien...) ce faux message d'un soi-disant espoir d'une vie meilleure à Paris? Faux message mais vrai mirage, qui a fait croire à ces populations qu'elles trouveraient ici des conditions de vie qu'à l'évidence les pouvoirs publics sont bien incapables de leur offrir! Et qui ont donc drainé vers nos villes des flots de miséreux qu'il aurait été bien plus raisonnable, bien plus efficace et bien plus humain d'aider chez eux...(2)

              Maintenant que le mal est fait, que madame Boutin lutte donc contre ses conséquences: elle a raison, et c'est une partie de son rôle; mais qu'elle ait, parallèlement, le courage de mettre clairement en cause ces associations, célébrités, avocats, hommes politiques etc..etc..etc....qui se sont fait une spécialité du soi-disant multi-culturalisme ou multi-ethnisme et de l'aide à tout va aux immigrés, aboutissant dans les faits aux résultats désastreux que nous voyons; qu'elle ait le courage d'établir clairement le lien entre ces associations et les drames qui défraient régulièrement la chronique, drames dont ces associations (très souvent grassement subventionnées par les pouvoirs publics, donc par nos impôts....) sont pour une très large part directement responsables: car -même si ce n'est évidemment pas la seule, ni peut-être même la principale raison de leur migration- c'est aussi parcequ'ils savent très bien qu'ils trouveront ici une armée d'idéologues qui les aideront que tant de malheureux quittent -croient-ils- leur misère pour venir.... mourir brûlés vifs à Paris !: beau résultat !.....

    (1): Deux femmes (dont une enceinte) une fillette de dix ans et un de ses voisins ont péri tôt, jeudi 8 novembre au matin, dans l'incendie d'un petit immeuble situé passage Brady dans le Xe arrondissement de Paris; un quartier populaire qui compte une forte population originaire du sous-continent indien.....

    (2): voir la note "Un monastères cistercien, et bien plus que cela...." dans la catégorie "Les vrais amis de l'Afrique et des Africains".

  • En finir avec les départements ? L'exemple pourrait être donné par le Grand Paris: un rapport intéressant nous vient du

              Le rapporteur du Sénat pour le Grand Paris, Philippe Dallier, sénateur UMP de Seine-Saint-Denis, n'avait pas fait mystère de vouloir «passer les départements à la casserole». Mais pour la création du Grand Paris il privilégie finalement une méthode plus douce, en deux temps, «pour éviter la levée de boucliers». L'objectif est de mutualiser les dépenses des départements limitrophes, avec celles de Paris, pour en améliorer la gestion et faire circuler les richesses sur un plus grand territoire.

              Il propose de créer le Grand Paris en fusionnant en un seul conseil général les quatre départements de la petite couronne (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). Cela permettrait de faire passer rapidement la capitale de 102 à 762 km2 tout en dégageant des marges de manoeuvre financières significatives. Les chiffres sont éclairants : dans les budgets des quatre départements qui s'élèvent à un total de 5,4 milliards d'euros (chiffres 2005), l'Observatoire de la décentralisation du Sénat distingue en effet les postes de dépenses obligatoires et les autres. La plus grande partie (4,6 milliards) qui porte sur les compétences légales des départements est centrée sur les collèges, les services incendie et secours et surtout l'aide sociale (RMI, personnes âgées et handicapées).

              Les autres dépenses (829 millions) qui dépendent des choix des conseils généraux concernent aussi bien la culture que le développement économique. Est-ce vraiment aux départements qui financent l'action sociale de se préoccuper de l'attractivité économique de leur territoire, compétence qui revient d'ailleurs prioritairement aux régions ? En isolant ces sommes non négligeables, le rapporteur met en évidence l'importance des financements croisés, des doublons de structures et de personnel (1).

              Le principe directeur, proposé par Philippe Dallier, est de considérer que le Grand Paris doit autofinancer ses dépenses de fonctionnement (essentiellement les salaires des fonctionnaires) qui s'élèvent à 4 milliards pour les dépenses obligatoires. Pas question -heureusement....- de créer une structure supplémentaire pour gérer le nouvel ensemble: il semble qu'enfin la vision "copinage/clientélisme" d'une masse de fonctionnaires en perpétuelle expansion ait vécue, ce n'est pas trop tôt !

              Par contre le sénateur Dallier propose -et cela parait assez pertinent...- d'instaurer un prélèvement sur «la rente foncière» du propriétaire lorsque l'immobilier prend soudain de la valeur après la construction d'un tramway ou du futur métrophérique..... Ce grand département central serait donc en mesure de mutualiser la richesse (taxe professionnelle, droits sur l'immobilier) et les besoins en dépenses sociales. Et de répondre ainsi aux problèmes des disparités d'une partie du territoire francilien. Ce n'est que dans un deuxième temps, une fois réalisée cette première mise à plat, que serait créée une collectivité locale de plein exercice, avec un président et des conseillers élus au suffrage universel.

              Ce Grand Paris serait doté de quelques compétences spécialisées comme le logement. Une plus large autonomie des arrondissements est enfin souhaitée par le rapport Dallier.

              Reste évidemment à voir si ce grand Paris ne sera pas lui même un doublon avec la Région Ile de France: rien n'est simple !...Il n'en demeure pas moins que l'on a là une piste intéressante, et à suivre donc......en espérant qu'un jour on pourra enfin supprimer cet échelon de trop qu'est le département -invention de la Révolution, comme chacun sait- et qui participe directement à la sur-administration de notre pays. Une sur-administration qui, avec les ponctions fiscales qu'elle induit, et la sorte de détournement de richesse qui en résulte, pénalise lourdement la création de richesse, à laquelle elle nuit gravement. Et qui est ainsi l'une des causes premières de nos scléroses, de nos blocages, de nos retards.....

    (1): des doublons qui sont assez souvent même des "triplons" et, plus rarement il est vrai, mais tout de même, des "quadruplons"......