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  • Le « moment » régalien

    Notre-Dame-des-Landes. Fin de 50 ans d'atermoiements : plus d'aéroport, plus de ZAD ?

     

    Par Jean-Baptiste DONNIER

     

    J.B. DONNIER 1.JPGPHILOSOPHIE POLITIQUE. Il est des constantes dans l'histoire, surtout quand il s'agit d'une vieille nation comme la France. Et puis il y a cet art qui consiste à saisir les opportunités.

    En bon sophiste, l'actuel occupant de 1'Ely-sée-Bourbon a le sens du kaïros, du moment favorable, cet instant fugace où tout peut se décider, où la temporalité historique, comme visitée par un dieu, semble favoriser toutes les audaces. Il a donc parfaitement compris qu'il avait ramassé le pouvoir à l'un de ces moments où la France, lassée des jongleries démagogiques de quelque saltimbanque de passage, appelle de ses voeux un pouvoir vrai c'est-à-dire, selon l'expression de Boutang, un pouvoir qui sauve.

    Ces moments, qui reviennent régulièrement dans notre histoire des deux derniers siècles, sont la rencontre entre une France « poignarde », selon le mot d'Hugues Rebell dans sa réponse à l'Enquête sur la monarchie de Maurras, et un homme qualifié de « providentiel » parce qu'il s'est montré prêt, tout simplement, à occuper l'espace de la décision politique à un moment où celle-ci apparaît avec une forme d'évidence comme une nécessité vitale. Des deux Bonaparte au De Gaulle de 1958 en passant par Clemenceau en 1917, quelques hommes, au demeurant très différents dans leur aptitude à tenir le rôle que les circonstances leur offraient, ont su profiter de ces conjonctures épisodiques pour se hisser au pouvoir avec une facilité aussi déconcertante que celle avec laquelle ils ont pu l'exercer, au moins pendant le temps où tout leur a été possible, les obstacles annoncés ou attendus tombant les uns après les autres devant des décisions qu'en réalité tout le monde était prêt à accepter.

    LA LOGIQUE INSTITUTIONNELLE

    À cela s'ajoute, depuis 1958, une logique institutionnelle qui a fait du président de la république, ce succédané de roi inventé par les royalistes en 1871, un véritable chef de l'État. Il est devenu, dans les institutions de la Ve République, la source suprême de la décision politique. Certes, sa personnalité, le jeu des partis dont il est le plus souvent prisonnier, le peu de temps dont il dispose, peuvent réduire à presque rien l'exercice effectif de ce pouvoir souverain. Il n'en demeure pas moins que l'organe a été pensé et constitué pour cela : prendre des décisions politiques en dernier ressort. Il suffit dès lors que les circonstances lui donnent, fût-ce pour un temps très court, les moyens de se dégager de toutes les contingences qui le paralysent habituellement pour que, en quelque sorte, l'organe crée la fonction. Pour peu que celui qui l'exerce à ce moment-là se prenne au jeu et que l'opinion en ressente instinctivement le besoin vital et l'on assiste à l'un de ces « retours du régalien » qui rappelle périodiquement la nature profondément monarchique de cette étrange et paradoxale république.

    Nous vivons apparemment l'un de ces moments. L'épuisement des jeux partisans, la vacuité des discours politiques qui en étaient l'expression, la rare incompétence de politiciens entièrement déconsidérés ont permis à un sophiste intelligent de combler un vide politique qu'il a immédiatement perçu et qu'il n'a pas hésité à nommer avec une étonnante lucidité, déclarant que la politique française était marquée par un grand absent, « la figure du roi », qui « laisse un siège vide au coeur de la vie politique ». Il a très clairement vu que, en dehors de quelques moments particuliers de notre histoire, « la démocratie française ne remplit pas l'espace » laissée par ce vide, car la démocratie « ne se suffit pas à elle-même », ce qui crée « une forme d'incomplétude » qui ne demande qu'à être remplie. C'est de toute évidence à cette tâche qu'il entend désormais s'atteler ; il s'agit pour lui, d'occuper la fonction qu'il a si facilement conquise et de « réinvestir ce vide ». La - situation du pays, dont la société est ébranlée dans ses derniers soubassements, crée le terreau favorable qui appelle et rend possible ce « réinvestissement » du politique par un pouvoir qui prétend à nouveau assumer les fonctions régaliennes de l'État.

    LE RETOUR DU « RÉGALIEN »

    Significative est à cet égard la décision annoncée le 17 janvier d'abandonner le projet de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes et d'ordonner l'expulsion des occupants de ce lieu qui restera comme l'un des symboles de l'incapacité de tant de gouvernements, depuis des décennies, de prendre une décision. La décision a été prise, dans un sens qui réaffirme à la fois l'autorité de l'État et le souci du bien commun, emportant ainsi l'adhésion d'une opinion dont tous les courants trouvent là un motif de satisfaction. Reste à savoir, au-delà de cette décision particulière, si le « retour du régalien » au coeur des préoccupations d'un pouvoir dont ce devrait être la nature correspond à une réalité ou ne relève, une fois de plus, que du discours. Les apparences vont incontestablement dans le sens d'un retour effectif aux préoccupations régaliennes. En quelques jours, le président de la république a renégocié un traité frontalier avec le Royaume-Uni, présenté ses voeux aux armées sur notre base navale de Toulon et assisté, depuis la place tenue par le roi dans les lits de justice, à la rentrée solennelle de la Cour de cassation. Les frontières, l'armée, la justice : ce sont bien là trois fonctions régaliennes « réinvesties » par la présence présidentielle. Mais ce qui frappe, plus encore que cette « occupation » du terrain régalien, c'est la conscience du caractère tout-à-fait particulier des décisions prises dans ces domaines dans lesquels s'exerce, à un titre éminent, la souveraineté. Dès l'exorde de son discours aux armées, le président de la république souligne ainsi le caractère singulier des décisions qu'il prend en tant que chef des armées et dont il dit mesurer le poids au regard de leurs effets immédiats non seulement sur l'exercice des missions mais sur la vie des hommes qui y sont engagés. Le discours que produit une telle conscience de la singularité de la décision politique souveraine, pour autant qu'elle soit vraie, ne peut être anodin.

    Sur le fond, néanmoins, les décisions annoncées risquent d'être fort décevantes. Le traité de Sandhurst signé avec le Royaume-Uni semble notamment se limiter à une contribution financière de la partie britannique au financement d'infrastructures frontalières qui resteront situées sur le territoire français ; c'est à se demander ce qu'il reste de la reconquête de Calais le 7 janvier 1558 par le duc de Guise, exécutant la décision prise par Henri II quelques semaines auparavant dans le plus grand secret et contre toute attente. Les décisions souveraines n'ont pas toutes la même portée ni, surtout, la même visée... Quelles que soient les intentions et même (pourquoi pas ?) les bonnes intentions, les visées à long terme sont interdites à celui dont l'éphémère apparence de souveraineté est limitée à cinq courtes années dont la majeure partie est stérilisée par la perspective de la prochaine échéance électorale. C'est la raison pour laquelle il y a malheureusement tout lieu de craindre que le moment actuel passera en ne laissant, une fois de plus, que le goût amer des occasions manquées.

    La personnalité de celui qui incarne ce moment ne fait en outre qu'accroître ces craintes. Cet homme pressé sait sans doute exploiter l'instant mais, dépourvu de conscience historique, saura-t-il maîtriser la durée ? On ne peut, hélas, qu'en douter. Le temps long paraît lui être totalement étranger, lui pour qui il n'existe pas de culture française et encore moins, semble-t-il, de nation française. Il est dans ces conditions peu probable que le vide institutionnel, un moment « réinvesti », soit durablement comblé. 

  • Éphéméride du 18 septembre

    1914 : Début du martyre de la cathédrale de Reims

     

     

     

     

     

    1180 : Mort de Louis VII, Philippe Auguste roi de France...  

     

    Louis VII avait accédé au pouvoir à l'âge de 16 ans, et était un homme extrêmement religieux : sa femme, Aliénor d'Aquitaine, le surnommait "le moine".

    Il démontra sa foi en participant activement à la deuxième Croisade et en s'affirmant tout au long de sa vie comme le protecteur de l'Église. Mais il n'oublia pas pour autant les intérêts de la dynastie capétienne.

    En prenant systématiquement le parti de l'Église contre les seigneurs abusifs, il réussit à affermir son autorité dans tout le royaume et même à agrandir le domaine en direction de la Bourgogne et de l'Auvergne. Comme ses prédécesseurs, Louis VII a contribué à l'affaiblissement du pouvoir féodal. 

    La France s'enrichit sous son règne, l'agriculture se transforme et gagne en productivité, la population augmente, le commerce et l'industrie se développent, une véritable renaissance intellectuelle apparaît, et le territoire se couvre de châteaux forts construits en pierre.    

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste" 

     

    Pourtant, problèmes et difficultés diverses ne manquaient pas au début du règne, comme le montrent les deux extraits suivants :

    I. De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans l'honorable famille capétienne règne de père en fils

            

    "...Sous Louis le Gros, la croissance du royaume avait fait des progrès considérables. Le règne de son successeur faillit tout compromettre. Louis VII s'était très bien marié. Il avait épousé Éléonore de Guyenne, dont la dot était tout le Sud-Ouest. Par ce mariage, la France, d'un seul coup, s'étendait jusqu'aux Pyrénées. Les deux époux ne s'entendirent pas et Louis VII paraît avoir eu de sérieux griefs contre la reine; la France aussi a eu son "nez de Cléopâtre" qui a failli changer son destin. Toutefois cette union orageuse ne fut annulée qu'après quinze ans, lorsque Suger, le bon conseiller, eut disparu.

    Ce divorce fut une catastrophe. Bien qu'Éléonore ne fût plus jeune, elle ne manqua pas de prétendants et elle porta sa dot à Henri Plantagenêt, comte d'Anjou. C'était une des pires conséquences du démembrement de l'État par le régime féodal que le territoire suivît le titulaire du fief, homme ou femme, comme une propriété. Dans ce cas, la conséquence fut d'une gravité sans pareille.

    Le hasard voulut, en outre, que le comte d'Anjou héritât presque tout de suite de la couronne d'Angleterre (1154). Le Plantagenêt se trouvait à la tête d'un royaume qui comprenait, avec son domaine angevin, la Grande-Bretagne et la Normandie et, par Éléonore de Guyenne, l'Auvergne, l'Aquitaine.

    Serré entre cet État et l'empire germanique, que deviendrait le royaume de France ? C'est miracle qu'il n'ait pas été écrasé. La fin du règne de Louis VII se passa à écarter la tenaille et à défendre les provinces du Midi contre l'envahissement anglo-normand. Une grande lutte avait commencé. Elle ne devait avoir de trêve qu'avec saint Louis. Ce fut la première guerre de cent ans..."

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    II. De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils

     

    "...Pour conduire cette lutte contre l'État anglo-normand, il se trouva un très grand prince, le plus grand que la tige capétienne eût donné depuis Hugues Capet. Philippe Auguste, devenu roi avant l'âge d'homme, car il était né tard du second mariage de Louis VII, fut d'une étonnante précocité. 

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    Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion se querellant à Messine, enluminure issue des Grandes Chroniques de France, XIVème siècle, bibliothèque nationale de France. 

     

    Chez lui, tout était volonté, calcul, bon sens et modération. En face de ces deux fous furieux, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, fils d'Éléonore et d'Henri Plantagenêt, Philippe Auguste représente le réalisme, la patience, l'esprit d'opportunité. Qu'il allât à la croisade, c'était parce qu'il était convenable d'y aller. Il rentrait au plus vite dans son royaume qui l'intéressait bien davantage, laissant les autres courir les aventures, profitant, pour avancer ses affaires, de l'absence et de la captivité de Richard Cœur de Lion.

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    Le château de Richard coeur de lion aux Andelys, le "château-gaillard"...
     

    Chez Philippe Auguste, il y a déjà des traits de Louis XI. Ce fut, en somme, un règne de savante politique et de bonne administration. C'est pourquoi l'imagination se réfugia dans la légende. La littérature emporta les esprits vers des temps moins vulgaires. Le Moyen Âge lui-même a eu la nostalgie d'un passé qui ne semblait pas prosaïque et qui l'avait été pareillement. Ce fut la belle époque des chansons de geste et des romans de chevalerie. Le siècle de Saladin et de Lusignan, celui qui a vu Baudouin empereur de Constantinople, a paru plat aux contemporains. Ils se sont réfugiés pour rêver, auprès de Lancelot du Lac et des chevaliers de la Table Ronde. Il faudra quatre cents ans pour qu'à son tour, fuyant son siècle, celui de la Renaissance, le Tasse découvre la poésie des croisades.

    Philippe Auguste n'avait qu'une idée : chasser les Plantagenêts du territoire. Il fallait avoir réussi avant que l'empereur allemand, occupé en Italie, eût le loisir de se retourner contre la France..."

     

     

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    1595 : Henri IV absous par le Pape...

     

    Les ambassadeurs du roi de France obtiennent de Clément VIII l'absolution de Henri IV, toujours sous le coup d'une accusation d' "hérésie" lancée dix ans plus tôt contre lui par Sixte Quint. Le geste équivaut à le reconnaître comme roi légitime.  

    La cérémonie a lieu à Saint-Pierre de Rome et se déroule en l'absence du roi. Ce sont ses émissaires catholiques, Jacques Davy du Perron et Arnauld d'Ossat, qui reçoivent à sa place la bénédiction du Souverain Pontife...     

    Le titre du chapitre X de l'Histoire de France de Bainville dit déjà tout : Henri IV restaure la monarchie et relève l'État :  

     

    "...En même temps, peu à peu, revenaient le calme et l'ordre. Aux premières années du dix-septième siècle, le passif du seizième commençait à se liquider. Le relèvement économique et financier alla du même pas que le relèvement politique. Avec Sully, type nouveau de l'homme d'affaires protestant, Henri IV travailla à rétablir la fortune de la France. Le délabrement du pays, le désordre de l'administration, l'appauvrissement des familles, étaient immenses. Lorsque le roi souhaitait que chacun pût, le dimanche, mettre la poule au pot, il évoquait des années de privations. Lorsque Sully disait l'autre mot célèbre : "Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France", il partait de cette idée juste que l'agriculture est la source de notre richesse.

    On reconstruisit, comme on reconstruit toujours, avec du bon sens, par le travail et l'épargne, avec des principes paysans et bourgeois. Sur sa base agricole, sa terre qui récompense toujours le labeur, la France refit de la richesse. Comme on dit, les affaires reprirent. Des industries, encouragées par le gouvernement, se fondèrent. L'esprit d'entreprise se ranima et nos Dieppois commencèrent nos colonies..."  

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             Sur la façon dont Henri III de Bourbon, roi de Navarre, allié d'Henri III de Valois, roi de France, mit le siège devant Paris, en 1589, et devint... "Henri IV, roi de France et de Navarre", voir l'Éphéméride du 30 juillet...

     

     

     

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    1819 : Naissance de Léon Foucault

     

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    C'est en 1851 qu'il effectua la première démonstration publique de son "expérience", en accrochant son pendule à la voûte du Panthéon (ci dessous). Il mit ainsi en évidence la rotation de la terre et le bien fondé des lois de Newton...

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    L'expérience perpétuelle, dans le Panthéon...

    • http://expositions.obspm.fr/L.Foucault/intro.html 

    • http://visite.artsetmetiers.free.fr/foucault_decouvertes.html

     

     

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    1914 : "...vers huit heures quinze...", début du martyre de la cathédrale de Reims

     

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  • Éphéméride du 16 juillet

    1965 : Inauguration du Tunnel du Mont-Blanc

     

     

     

     

     

    1054 : Humbert de Moyenmoutier dépose la Bulle d'excommunication du Patriarche de Constantinople sur l'autel majeur de Sainte Sophie 

     

    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 2245/2246) :

    "Cardinal français. Originaire de Lorraine ou de Bourgogne, moine bénédictin à l'abbaye de Moyenmoutier, il devint le secrétaire de Bruno de Toul, qui, devenu le pape Léon IX, l'appela à Rome et le fit cardinal (1050). Il fut avec Hildebrand (futur Grégoire VII) l'un des plus actifs artisans de la réforme de l'Église au milieu du XIème siècle. En 1054, il fut envoyé comme légat pontifical  à Constantinople, où son manque de diplomatie contribua à rendre définitif le schisme byzantin."

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    C'est l'Empereur Justinien qui fit édifier la basilique Sainte-Sophie (du grec Ἁγία Σοφία / Hagía Sophía, qui signifie "sainte Sagesse", "Sagesse Divine", en turc Ayasofya) ; lorsqu'il pénétra dans l'édifice, enfin terminé, et stupéfait par tant de splendeur, il s'écria "Je t'ai surpassé, Salomon !", faisant allusion à la magnificence du Temple de Jérusalem.

    C'est pourtant dans ce monument si splendide qu'eut lieu - en 1054 -  l'épisode peut-être le plus tragique de l'histoire de l'Eglise chrétienne... 

    http://medieval.mrugala.net/Architecture/Turquie,_Istanbul,_Basilique_Sainte-Sophie/Turquie,_Istanbul,_Basilique_Sainte-Sophie.htm

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantalPour comprendre le rôle respectif des uns et des autres, dans ce drame de la séparation de l'Église chrétienne, il faut replacer les choses dans le cadre du pontificat de Léon IX (ci contre, le seul pape alsacien de l'histoire, voir l'Éphéméride du 19 avril), profondément pénétré par les idées réformatrices du milieu ecclésiastique lotharingien, et qui s'appliqua à rétablir la discipline religieuse.

    Dès son élection, décidé à engager une intense réflexion sur ce que devait être la réforme de l'Église - ce qui aboutira à la réforme Grégorienne... -  Léon IX s'entoura de ces prélats lotharingiens acquis aux idées réformatrices : Humbert de Moyenmoutier, Hugues Candide, Frédéric de Lotharingie (futur pape Étienne IX); et de deux moines italiens : Pierre Damien et Hildebrand (futur Grégoire VII), les faisant tous cardinaux.

    Mais, parallèlement, et indépendamment de ces sujets, la mésentente cordiale entre Rome et Byzance ne faisait que s'amplifier. Ulcérés par la politique pontificale en Italie du Sud, où ils avaient des intérêts, les Byzantins, sous le patriarcat de Michel Cérulaire (1043-1058), s'éloignèrent de plus en plus de Rome. Et les rancoeurs se cristallisèrent à l'occasion d'une controverse sur l'usage des azymes dans la communion (les Latins se servaient d'hosties non fermentées pour célébrer l'Eucharistie, contrairement à l'usage traditionnel conservé par les Grecs qui employaient du pain ordinaire). Léon IX fit entreprendre la réfutation des traités grecs sur ce problème, et sur l'ensemble du contentieux qui opposaient Romains et Byzantins : dans son Dialogus, Humbert de Moyenmoutier écarta les assertions des Grecs, condamna le mariage des prêtres en usage en Orient depuis l'Antiquité, accusa les Byzantins d'hérésie parce qu'ils n'admettaient pas le Filioque et les menaça d'excommunication...

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantalCe dialogue mal engagé s'acheva tout aussi mal lors de la légation romaine à Constantinople, malgré les efforts de l'empereur Constantin IX Monomaque (ci contre) : les légats Humbert, Frédéric et Pierre d'Amalfi excommunièrent le patriarche et ses partisans (16 juillet 1054); Michel Cérulaire riposta par une excommunication générale des Latins...

    Cette rupture ne doit cependant pas être exagérée : au départ, elle n'était pas plus grave que bien d'autres schismes précédents, finalement sans conséquences majeures ni pérennes; mais, du fait des circonstances, la séparation devint définitive et entraîna les autres patriarcats orientaux ainsi que les peuples convertis au christianisme par les Grecs (Serbes, Bulgares, Russes, Roumains)...

    C'est donc, en quelque sorte, un concours de circonstances malheureux qui consolida une des frontières religieuses les plus durables qui aient été.

    Au moment où le schisme fut consommé, Léon IX était déjà mort (19 avril 1054), et rien ne permet de voir dans cette rupture entre l'Orient et l'Occident une action calculée d'Humbert de Moyenmoutier ou des lotharingiens de l'entourage de Léon IX (même si rien ne permet de dire le contraire) :

    est-ce que, de part et d'autre, on savait où on allait (c'est-à-dire au schisme définitif) ?...

    •  ou est-ce que, parce qu'il était bilingue, Humbert s'est vu confier une mission de dispute théologique qu'il a menée avec application, en conformité avec son engagement de réformateur "intraitable" et qui - par manque de diplomatie de part et d'autre... - a finalement dégénéré, sans que nul n'en ait perçu dès l'abord les conséquences ?

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    1465 : Bataille de Montlhéry

     

    Elle oppose Louis XI et le fils du Duc de Bourgogne, le futur Charles le Téméraire.

    C'est au cours de cette bataille que l'artillerie fut employée pour la première fois : or Louis XI dispose de la meilleure artillerie du moment, créé par son père, Charles VII (voir l'Éphéméride du 26 mai)...

    Si le résultat en fut indécis, elle devait plutôt tourner, de fait, par la suite, à l'avantage de Louis XI (voir l'Éphéméride du 26 mai)...

     

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    Cette miniature est l'une des 14 qui illustrent le manuscrit des Chroniques de Montlhéry du temps du roi Louis XI, rédigées par Philippe de Commynes de 1489 à 1491. Commynes a suivi cette bataille dans le camp de la Ligue du Bien public, auprès du comte de Charolais, futur Charles le Téméraire.

    Le roi Louis XI et Charles le Téméraire, tout deux à cheval et revêtus d'une armure d'or, s'affrontent avec à leurs côtés leurs porte-bannières, qui précèdent les deux armées composées de combattants à pied. L'une est en pleine campagne, et l'autre est située entre deux bourgades représentant vraisemblablement Longjumeau et Montlhéry.

    On voit bien que l'artillerie occupe la position centrale...

    http://www.montlhery.com/bataille.htm

     

     

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    1767 : Canonisation de Jeanne de Chantal

     

    Avec Saint François de Sales, c'est elle qui a fondé L'Ordre de la Visitation (les Visitandines), à Annecy, en 1610.

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    Saint François de Sales remet les règles aux sœurs de la Visitation – Anonyme, XVIIème

    http://www.la-visitation.org/

     

     

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    1774 : Naissance de Pierre Mercier, dit Mercier-la-Vendée...

     

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    Acte de naissance de Pierre Mercier...

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    Dans sa ville natale, Le Lion d'Angers...

    http://perso.numericable.fr/genea-duplan/1-1_mercier-la-vendee.html

     

     

     

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    1801 : Napoléon et Pie VII signent le Concordat à Paris

     

    Le texte déclare la religion catholique "religion de la grande majorité des citoyens français" et abolit la loi de 1795 séparant l'Église de l'État. En contrepartie, le Saint-Siège reconnaît le Consulat et accepte que les évêques soient nommés par le Premier consul, Napoléon Bonaparte.

    La signature du Concordat met fin à 10 ans de querelles entre le Vatican et la France, et assure le retour de la paix religieuse dans le pays. Il sera promulgué le 8 avril 1802 et Pie VII sacrera Napoléon empereur en 1804.

  • José Meidinger, sur le site Boulevard Voltaire : N’oublions pas les royalistes, les premiers résistants !

     

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    José Meidinger a raison de rappeler le rôle historique des royalistes dans la Résistance. Celle-ci n'a que trop été accaparée, dans le récit qui, par la suite, en a été fait, le mythe qui a été construit à son propos par le discours officiel, au bénéfice et à la gloire des seules organisations dites de gauche. De même que Zemmour a fort bien fait de signaler, preuves et listes de noms à l'appui, que les dirigeants et les milieux dits de la collaboration se sont très largement recrutés à gauche et à l'extrême gauche. Vérités occultées, ignorées, oubliées ? Sans-doute. C'est pourquoi il est bon d'y revenir et il faut en remercier José Meidinger.

    A titre de présentation, Boulevard Voltaire précise que José Meidinger est Journaliste, ancien grand reporter à France 3 Alsace, et qu'il passe, aujourd'hui, son temps entre l’Alsace et la Grèce. (L'illustration ci-dessus est aussi de Boulevard Voltaire).

     

    A la Libération, les gaullistes et les communistes, avec les Francs-tireurs et partisans (FTP), tentèrent de s’accaparer l’exclusivité de la Résistance. C’était oublier un peu vite que c’est à l’autre extrême de l’échiquier politique, à l’initiative de militants royalistes, que se créèrent les tout premiers mouvements de résistance de la France Libre! Ce phénomène a souvent été occulté par l’histoire officielle jusqu’au livre de François-Marin Fleutot en 2000 Des royalistes dans la Résistance. On y découvre notamment l’engagement royaliste de Daniel Cordier, ancien Camelot du roi, entré dans la Résistance dès juin 1940, puis secrétaire de Jean Moulin, auquel il consacrera une biographie en plusieurs volumes pour défendre la mémoire de son ancien patron.

     

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    Dans cet ouvrage sur la résistance royaliste, l’auteur convoque solennellement la mémoire des monarchistes qui payèrent de leur vie leur engagement dans la Résistance : Honoré d’Estienne d’Orves, descendant du général vendéen Charles d’Autichamp, fusillé à la prison du Cherche-Midi, Jacques Renouvin, chef des groupes francs de Combat, mort à Mauthausen, Raymond Toublanc, membre du réseau royaliste de l’Anjou, longuement torturé par la Gestapo à Angers, avant de mourir en déportation…

    Dans les Maquis de la Résistance, on croise encore Jacques Perret, cœur chouan sur la poitrine, qui racontera plus tard dans son livre pourquoi il fit Bande à part. Le colonel Romans-Petit, chef des maquis de l’Ain, puis chef départemental de l’Armée secrète s’y trouve aussi, tandis que d’autres royalistes dirigèrent des unités du Maquis dans le Tarn, en Bourgogne, dans le Jura, en Bigorre… Les visages plus familiers du colonel Rémy ou du général de Bénouville, né d’un père normand et d’une mère alsacienne, se dessinent. Sans oublier, car moins connue, la tradition monarchique de deux maréchaux de la France Libre, le « roi » Jean, de Lattre de Tassigny et Leclerc, de son vrai nom Philippe de Hauteclocque, dans la famille duquel le drapeau blanc était de rigueur.

    Mais parmi les nombreux royalistes engagés dans la Résistance dès la première heure, il y eut aussi les sans-grades, d’illustres inconnus, comme cet industriel de la vallée de Thann en Alsace. Membre de l’Action Française et de la Cagoule, l’Alsacien Paul Dungler sera à l’origine, dès l’annexion par les Nazis de l’Alsace-Moselle, de la 7e colonne d’Alsace enregistrée à Londres sous le nom de Réseau Martial. Il jouera un rôle essentiel dans la réussite de l’évasion du général Giraud fait prisonnier par les troupes allemandes le 19 mai 1940 et interné à la forteresse de Königstein près de Dresde. Le réseau royaliste Martial interviendra notamment pour faciliter son passage par la Suisse puis en zone Sud.

    A l’autre extrémité de la France, le breton Luc Robet, issu d’une famille profondément catholique et royaliste, demandera aux Camelots du Roi et Ligueurs de Bretagne de se joindre à la Résistance. Membre actif des réseaux Hector, Alliance et de l’Organisation de Résistance de l’Armée, le Camelot Luc Robet sera arrêté par la Gestapo le 19 janvier 1944 à Rennes, torturé au cours de 17 interrogatoires, déporté au camp de Neuengamme en 1944. Ce fut en quelque sorte la Blanche Hermine contre la croix gammée.

    La paix revenue, on taira ou minimisera souvent l’engagement de ces monarchistes dans la Résistance et, à quelques rares exceptions près, leurs noms ne figurent guère dans les manuels d’Histoire. A la Libération, la résistance communiste étoffera ses rangs et règlera quelques comptes, en réécrivant l’Histoire ! Il n’est pas inutile de rappeler ici que ce fut la Chambre du Front populaire qui vota les pleins pouvoirs au régime de Vichy, alors ue les résistants royalistes, injustement oubliés, n’ont pas attendu l’invasion de l’Union Soviétique par l’Allemagne pour entrer en lutte contre l’occupant…

     

    Source Boulevard Voltaire

  • HUMOUR & SOCIETE • Life on Mars ! Et si on quittait la Terre…

     

    Un billet de Jérôme Leroy, écrivain et rédacteur en chef culture de Causeur

    Un billet d'humour, drôle et imaginatif, sur trame de satire politique et sociétale qui fait réfléchir et n'a guère de pitié pour tout ce que nous-mêmes n'apprécions guère dans la société française contemporaine et post-moderne. La description qu'il en donne avec force détails fort bien vus nourrit l'utopie du départ martien qui abolirait toutes les tares de notre médiocre aujourd'hui. L'équivalent, beaucoup plus classique, du dit départ consisterait, selon la formule de Platon que Jean-François Mattei aimait à citer à retrouver le chemin qui conduit chez nous. Mais cela est une autre histoire dont il n'est pas interdit non plus de rêver. Du moins, pas encore. LFAR  

     

    Enfin une bonne nouvelle ! Et quand on est de gauche, ces temps-ci, on a besoin : inutile de rappeler pourquoi. Primo : une droite arrogante, jusque dans le gouvernement puisqu’un infiltré des Républicains nommé Emmanuel Macron se fait passer depuis plusieurs mois pour le ministre des Finances d’un gouvernement socialiste. Il a abusé la confiance d’un président distrait qui ne s’aperçoit pas qu’en moins de quelques semaines ledit Macron, en général devant le Medef ou des journalistes mais jamais devant un congrès syndical ou une assemblée de militants, nous a expliqué que les 35 heures était une aberrrration (avec trois ou quatre r comme aimait à le dire le baron Ernest-Antoine Seillière), que les fonctionnaires étaient des feignasses surprotégées statutairement (sauf la police car la police, ça peut toujours servir), que le libéralisme était de gauche ou que la vraie gauche était libérale, on ne sait plus trop. Et enfin que les élections étaient une vieille chose inutile.

    Secundo : une extrême-droite au mieux de sa forme, tellement au mieux de sa forme qu’elle a contaminé la droite. Vous avez entendu Nadine Morano et la race blanche ? Quand bien même elle aurait été envoyée au casse-pipe chez Ruquier, quand bien même elle a été interdite de tête de liste pour les Régionales, on voit bien, comme on dit en psychanalyse, qu’un certain surmoi a sauté (celui qui existait chez Chirac et encore un peu chez Juppé, Fillon, ou Lemaire) et que c’est le ça qui s’est exprimé par sa bouche.

    Tertio : la gauche de gauche, qui aurait une chance historique (les Grecs, et pas seulement ceux de Syriza, appellent ça le kaïros) de passer devant le PS, de le « pazokiser » mais qui se balkanise à la veille des régionales comme jamais, abîmées dans des querelles boutiquières alors que le FN est aux portes et du Nord et du Sud.

    Tertio : la guerre. Eh oui, la guerre… Qu’il est loin le temps de 2003 quand Villepin demandait à tout le monde de réfléchir avant de dégainer. Que vous émettiez, ces temps-ci, la moindre réserve sur l’opportunité de bombarder l’Etat Islamique au nom de l’Occident parce qu’il y aura forcément des civils qui vont mourir et que les enfants de ces civils, eux, vont trouver que tout ça est quand même un peu difficile à admettre surtout quand ça dure plus ou moins depuis un quart de siècle, vous voilà traité de munichois, de pied plat, de remplaciste, de réformé. Y compris par des gens qui n’ont pas fait leur service militaire et ne savent même pas remonter une tête de Mickey sur un Famas.

    Bref, il y a de quoi sérieusement déprimer.

    Mais voilà que l’on nous apprend qu’il y a de l’eau sur Mars. Oui, de l’eau ! Qu’il y en a eu, qu’il y en a, qu’il y en aura encore. Cette fois-ci, craché, juré, ce n’est pas un bobard ! On était habitué à ce que la Nasa nous survende le truc, histoire de justifier son budget et de nous faire oublier les rêves de notre enfance sur la conquête spatiale, tout de même plus sexy que l’envoi de boites de conserve dans la stratosphère pour nous permettre de regarder la télé et aussi d’être regardés par toutes les NSA du monde, histoire de vérifier qu’on ne prépare pas un attentat islamiste ou l’occupation d’une ZAD comme du côté du barrage du Testet où l’on va bientôt célébrer la première année de la mort de Rémi Fraisse tué par une grenade des gendarmes mobiles.

    Alors, Mars, pourquoi pas ? On nous dit que les voyages habités et l’installation de colonie pourraient être facilités grâce à cette eau. Pourquoi ne pas tout recommencer là-bas, réussir enfin une expérience réellement socialiste, conseilliste ou autonome ? Bâtir des phalanstères dans les Canaux ?  Des Communes sur le Mont Olympe ou sur les Hauts Plateaux de la Terre des Sirènes ? On appellerait la capitale Bradbury, en hommage à Ray et ses Chroniques martiennes.

    Là-haut, plus de guerres, plus de tweets, plus de Ruquier, plus de bruits de bottes, plus de chômage de masse, plus de filles qui mangent debout dans la rue avec un casque sur les oreilles.

    Et on saurait, enfin, pourquoi elle est surnommée la Planète rouge.  •

    * Photo : Pixabay. 

    Jérôme Leroy

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    Le CENTRE LESDIGUIERES vous convie le lundi 18 Novembre à 20h à la conférence d'Antoine de Crémiers dont le thème sera "Le nouvel ordre du monde contre les gilets jaunes".

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    Mardi 19 Novembre à 19h00, l'Action française Le Mans vous convie à une conférence dont le thème sera "La métapolitique et la piraterie politique".

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    Mardi 19 Novembre à 19h30, l'Action Française La Rochelle vous convie à une conférence en 2 parties sur Clovis, le roi franc à l'origine de la France.
    Une première partie sera donnée ce Mardi 19.

    Le thème sera "L'avènement de Clovis et ses origines franques" animé par Rodolphe Huguet.

    À une date ultérieure, nous parlerons des grands événements du règne de Clovis et de l'héritage qui a laissé dans l'histoire.

    Une participation libre aux frais sera demandée, pour les frais fonctionnels de la section.

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    Jeudi 21 Novembre à 19h45, l'Action française Lyon et le Cercle de Flore de Lyon vous invitent à leur diner conférence, avec Nikolas Mirkovic, cofondateur de l’association Solidarité Kosovo et auteur de la BD « Bienvenue au Kosovo », œuvre engagée à travers laquelle il continue de dénoncer l’imposture des mensonges occidentaux et éclabousse la version officielle de la guerre du Kosovo.

    Inscription obligatoire avant le Mardi 19 novembre

    PAF : 30€ adhérents/ 35€ sympathisants

    Renseignement : contact@cercledeflorelyon.fr

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    Vendredi 22 Novembre à 19h30, l'Action française Strasbourg vous invite à son cercle dont le thème sera "Le nationalisme intégral" animé par un militant d'Action française, diplômé en histoire.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La tradition : héritage et téléologie politique" animé par Alexandre Sobieski le Samedi 30 Novembre à 15h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La théorie du droit naturel" animé par Antoine Fouquet le Samedi 7 Decembre à 15h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Saint-Martin de Tours, évangélisateur de la Gaule" animé par Jean-Noël Toubon le Mardi 17 Decembre à 20h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" animé par Henri Mélian le Mardi 7 Janvier à 20h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "L'amour filiale" animé par Christophe Bertin le Mardi 4 Février à 20h00.

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    LE VALOIS MONARCHIQUE
    Association loi de 1901

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    Attention, il s’agit d’une projection privée, sachant que la présentation à la Presse est prévue en Janvier 2020 et que Cheyenne souhaite qu'il n'y ait pas d'article dans nos journaux et magazines avant la sortie du film en Février 2020.

     

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    SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE

     

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

    Le Cercle de Flore recevra Renaud Camus le Vendredi 22 Novembre prochain à 20h00 pour une conférence sur son livre "Le Petit et Grand RemplacementS".
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    Le Cercle de Flore recevra Rémi Brague le Vendredi 29 novembre prochain à 20h00 pour une conférence sur son livre "Des vérités devenues folles - La sagesse du Moyen Âge au secours des temps modernes".
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

    BANQUET CAMELOTS : Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora p

  • L'entretien du duc et la duchesse de Vendôme avec Isabelle Rivière, de Gala...

    prince jean les quatre.jpgQui sera le Prince ? se demande Pierre Boutang, de ces deux personnages allégoriques - imaginés par Maurras dans L'Avenir de l'Intelligence - engagés dans une lutte à mort : l'Or, c'est-à-dire les puissances d'Argent, les forces du matériel, et le Sang, c'est-à-dire l'ensemble des forces de la Tradition et de l'Esprit : politique, histoire, culture, religion, spiritualité. Qui sera le Prince de ce temps ? : cette question est au coeur de notre présent. 

    Aujourd'hui, il est clair que les apparences sont en faveur du Système en place depuis 1875, et ce Système continue d'appliquer son idéologie révolutionnaire, conduisant méthodiquement et sytématiquement l'oeuvre de déconstruction de notre vieille nation historique dans ses fondements essentiels.

    L'état actuel de décadence et de faiblesse extrême dans laquelle près de 140 ans de République idéologique ont plongé la France ne rend pas impossible l'idée ni la perspective d'une "sortie de l'Histoire" pour elle.

    "A moins que...", comme le disait le même Maurras dans la conclusion de ce même ouvrage - L'Avenir de l'Intelligence - à moins que ne se noue une alliance de tout ce qu'il reste de sain dans ce pays, et qu'on assiste, face au danger, dans cet Âge de fer où nous a mis le Système, à "la fédération solide et publique des meilleurs éléments de l’Intelligence avec les éléments les plus anciens de la nation; l’Intelligence s’efforcerait de respecter et d’appuyer nos vieilles traditions philosophiques et religieuses, de servir certaines institutions comme le clergé et l’armée, de défendre certaines classes, de renforcer certains intérêts agricoles, industriels, même financiers, ceux-là qui se distinguent des intérêts d’Argent proprement dits en ce qu’ils correspondent à des situations définies, à des fonctions morales..."

    "Là où il y a une volonté il y a un chemin" et, comme le disait Bainville, "le remède est à côté du mal" : si, d'aventure, dans un sursaut contre cette spirale de l'affaiblissement national qui s'accélère sous nos yeux, les Français cherchent un recours, c'est du côté du "Prince chrétien" - pour reprendre les mots de Boutang - qu'ils le trouveront.

    Ce rôle de recours, seul le Prince peut l'incarner. Et c'est ce qui fait que le principe qu'il représente garde toutes ses chances et toute son actualité, malgré nos faiblesses et malgré l'état très dégradé de notre pays. Malgré la toute puissance apparente du Système en place et des forces de subversion qu'il nourrit en son sein et qui se déchaînent sous nos yeux...

    Voilà pourquoi, parce qu'il est, tout simplement, ce qu'il est : "l'Héritier des siècles", comme le dit Chateaubriand, nous sommes indéfectiblement "Autour du Prince Jean", toujours et partout; et voilà pourquoi rien de ce qui le touche ne peut nous laisser indifférents, car, seul de ce recours peut venir le relèvement...

    Jean et Philomena d'Orléans: «Nos enfants seront libres de leurs choix». Rencontre avec l'héritier des rois de France et son épouse, à Dreux : http://www.gala.fr/l_actu/les_indiscretions_du_gotha/jean_et_philomena_d_orleans_nos_enfants_seront_libres_de_leurs_choix_298881

     

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    Fils du prince Henri d’Orléans, comte de Paris, et de la princesse Marie-Thérèse d’Orléans, duchesse de Montpensier, le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme, est l’héritier des rois qui se sont succédé sur le trône de France depuis Hugues Capet, et le descendant direct de Louis-Philippe, roi des Français d’août 1830 à février 1848. Branche cadette de la maison de Bourbon, la maison d’Orléans doit son nom au deuxième fils de Louis XIII, Philippe de France, duc d’Orléans, le frère de Louis XIV. 

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    Aider Gaston, trois ans et demi, et Antoinette, dix-neuf mois, à tracer leur propre chemin, leur transmettre l’esprit de famille des Orléans et la fierté de leur histoire tout en les ouvrant au monde dans lequel ils vivent… Le couple se confie sur le bonheur – et les défis – d’être parents.

     

    Gala: Votre mariage a été célébré en mai 2009. Fonder une famille rapidement, c’était important pour vous ?


    Le duc de Vendôme : Nous sommes toujours à la recherche de ce qui nous correspond profondément. Pour moi, le mariage et la paternité sont l’aboutissement d’une volonté intime, c’est lorsque l’on a une femme et des enfants que l’on commence à vivre vraiment. Je suis proche de Gaston et d’Antoinette, très impliqué auprès d’eux au quotidien. Mon fils a beaucoup d’énergie, ma fille, beaucoup de caractère. Il faut s’accrocher, mais l’aventure est formidable. Devenir père c’est ne plus faire les choses pour soi-même, mais donner de nouvelles perspectives à son existence. Pour un homme, il n’y a rien de plus valorisant.

    Gala: Comment souhaitez-vous les élever, les aider à grandir ?

    Le duc de Vendôme : Je veux avant tout qu’ils mordent dans la vie à pleines dents. Il y a tellement à faire et à voir, tellement de personnes passionnantes à rencontrer. Du haut de ses dix-neuf mois, Antoinette comprend déjà beaucoup de choses, Gaston, qui a trois ans et demi, est très attentif. Philomena et moi, nous nous appliquons aussi à leur enseigner les valeurs et les principes chrétiens qui nous paraissent essentiels. Et l’esprit de famille, fondamental pour nous.


    La duchesse de Vendôme : Mon mari et moi souhaitons que nos enfants soient libres de leurs choix. Gaston est le descendant d’une longue et prestigieuse dynastie, ce qui est important, c’est qu’il s’épanouisse pleinement. Il pourra décider de devenir marin pêcheur ou coureur automobile, peu importe, l’important est qu’il suive son chemin en faisant les choses de son mieux.

    Gala : Avez-vous déjà pensé au jour où il vous faudra lui expliquer sa condition de prince, ce qu’elle implique ?
    Le duc de Vendôme : J’ai eu la chance, lorsque j’étais enfant, que jamais on ne me dise : « Tu es le descendant des rois de France, alors voilà ce que nous attendons de toi. » Nous ferons tout pour que Gaston puisse connaître cette liberté-là à son tour, tout en gardant une conscience pleine et entière de son héritage.

    La duchesse de Vendôme : Depuis un peu plus de deux ans, nous habitons à Dreux, tout près de la chapelle royale où sont inhumés les Orléans. Gaston s’est très vite intéressé à ce que la chapelle représente. Catherine et Fatiha, les guides du domaine, qui sont très attachées à lui, lui en parlent souvent, il n’est pas rare qu’il s’échappe pour aller les rejoindre pendant qu’elles travaillent. Notre fils s’imprègne de l’histoire de ses ancêtres, pour l’instant il ne pose pas de questions. Le jour où il en posera, mon mari lui expliquera que ses aïeux étaient princes et rois, et que, le moment venu, il deviendra, comme eux, le chef d’une grande famille. Nous lui dirons que c’est une grande chance, une chance qui ne lui confère aucun privilège, mais des devoirs, envers sa famille d’abord, mais aussi envers le nom qu’il porte, dont il peut être fier et dont ses enfants devront pouvoir être fiers à leur tour. Nous lui dirons aussi qu’il fera des erreurs, que ses erreurs lui coûteront peut-être plus cher qu’à d’autres, mais que, quoi qu’il arrive, il s’en relèvera.
     
    Gala : Pensez-vous que la famille de France souffre d’une mauvaise image dans l’opinion ?

    La duchesse de Vendôme : Je suis persuadée que les Français gagneraient à la connaître un peu mieux. Les Orléans sont avant tout une belle, une très belle famille, où l’on se querelle, certes, parce que tous ses membres ont des caractères entiers, mais où l’on se parle, où l’on s’estime. Jean et ses cousins ne manquent pas une occasion de se retrouver, que ce soit pour les mariages, les baptêmes ou les vacances. Ils se rassemblent aussi tous les deux ans en souvenir de la comtesse de Paris, leur grand-mère adorée qui les réunissait tous les étés. Certains viennent des Etats-Unis, d’Allemagne, de Grèce, d’Espagne. Pour tous, l’attachement est là, bien vivant.
     
    Gala : Monseigneur, espérez-vous que votre travail à la tête de votre association, Gens de France, contribuera à changer les choses ?
    Le duc de Vendôme : Je le souhaite, oui. Depuis plusieurs années, je m’efforce par exemple de rendre l’histoire accessible aux jeunes défavorisés ou marginalisés pour toutes sortes de raisons. Je leur fais visiter des lieux comme la basilique de Saint-Denis, je leur raconte tout ce que je sais, je constate à quel point il manque à ces jeunes un enracinement, des perspectives. Ces actions sont très concrètes, elles me permettent aussi de garder une certaine… discrétion. Je pense en effet que lorsqu’on ne peut plus faire un pas sans être reconnu, il est difficile d’avancer. Pour Philomena et moi, la vie publique ne peut s’accomplir au détriment de la vie privée.

    La duchesse de Vendôme : Notre histoire est une belle histoire. J’ai connu mon mari à un moment de ma vie où je ne pensais ni à me marier ni à avoir des enfants, où j’avais envie d’aventure, de parcourir le monde. J’ai rencontré Jean dans un dîner. Lorsqu’il m’a rappelée, j’étais sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, je lui ai dit : « Si vous voulez prendre un café, c’est demain à Cahors ou dans trois jours à Moissac. » Il a pris le train de nuit et m’a téléphoné le lendemain en m’annonçant : « Je suis à Cahors. Pour un café, c’est toujours O.K. ? » Quand il m’a demandée en mariage, c’était une évidence. J’avais l’impression de le connaître depuis toujours.
     

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  • Un entretien avec le Prince Jean de France, dans ”L'Hedo”

    header.pngLe prince Jean de France a accordé au "magazine d'information d'Orléans et de l'agglo" - "L'Hedo" -un entretien (publié le 21 février) dont nous reproduisons le texte. Ce que le journaliste en a retenu est formulé en légende de la photographie du Prince, devant sa résidence du Domaine Royal de Dreux, et c'est simplement ceci : "Le duc d’Orléans est prêt, « si les conditions sont réunies », à offrir à la France une monarchie moderne".

    Le prince Jean d'Orléans, à notre connaissance, n'est pas "duc d'Orléans" (titre que porte son oncle, le prince Jacques d'Orléans) mais duc de Vendôme; d’autre part, "monarchie "moderne" fera grincer les dents de quelques puristes (Boutang précisait : "moderne ou affrontée au monde moderne"); d'autres expressions pourront encore être discutées. Mais, compte-tenu du contexte actuel, ce sont, évidemment, des détails.  

    De quoi la France de demain sera-t-elle faite ? Une monarchie y reverra-t-elle jamais le jour ? Qui viendrait, effectivement, à l'établir si, comme nous l’espérons, elle devait l'être ? Ce sont des questions sans réponse. L'Histoire est plastique : monarchie, république, empire, comme Rome, la France a connu ces trois régimes. Aucun d'entre eux n'est bâti pour toujours, même s'il est clair que la France s'est constituée par l'oeuvre de ses rois capétiens et que cette réalité de notre histoire marque, toujours et encore, très profondément, ce qui caractérise et définit la France d’aujourd’hui.

    Une chose est sûre : les princes d'Orléans, qui ont recueilli la légitimité de l'ancienne monarchie à la mort du Comte de Chambord, n'ont jamais cessé, depuis lors, de servir leur pays, et d'assumer clairement la tradition dont ils sont héritiers.  

    Sans-doute est-ce la raison pour laquelle, les prétendants, toutes époques et générations confondues, ont toujours entretenu avec les divers Chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête de la République et avec leurs collaborateurs, une relation plus ou moins étroite qui, si elle n’a pas abouti au résultat qu’en certaines circonstances ils en espéraient, les ont, néanmoins, amenés à servir leur pays et à rester toujours présents dans le paysage public français. L’histoire de ces relations, de Poincaré à De Gaulle, à Mitterrand, et même Sarkozy, ce que les intéressés en ont dit, écrit, pensé, mériterait, sans-doute, de faire l’objet de l’un de nos dossiers … Nous y penserons. 

    Le prince Jean, dans la position qui est la sienne, celle de Dauphin de la Maison de France, nous paraît se situer dans cette ligne qui consiste à demeurer, toujours, pour la France, un recours possible.   


      

     

    Prêt à remonter sur le trône

    Publié le 21/02/2013 à 11:30
     
     
       

    Ce n’est ni une fantaisie ni un fantasme. Le duc d’Orléans est prêt, « si les conditions sont réunies », à offrir à la France une monarchie moderne, gage de pérennité dans l’alternance. Entretien exclusif.

    C’est dans son château de Dreux que Jean d’Orléans (de son nom de baptême Jean Carl Pierre Marie d’Orléans) me donne rendez-vous. Le temps est gris, le crachin voile un peu l’horizon. Je m’arrête devant la grille où se pressent chaque printemps les visiteurs et remarque une silhouette qui s’avance vers moi. C’est l’épouse de Jean d’Orléans qui arrive à ma rencontre pour ouvrir le domaine familial à ma curiosité. Pas de domestiques, pas de valets ni d’hommes à tout faire… C’est Philomena de Tornos, duchesse de Vendôme, qui fait grincer l’imposant portail tout en s’excusant de m’avoir laissé sous ce crachin digne d’un mois de novembre. Le château de Dreux, s’il surplombe la ville et offre un panorama princier, n’a ni les dimensions ni le lustre de Versailles. C’est d’ailleurs dans une pièce de taille très modeste que je retrouve Jean d’Orléans. À peine le temps des présentations faites que je vois apparaître le prince Gaston Louis Antoine Marie d’Orléans, avec ses bottes en caoutchouc et son air canaille. Je salue ce petit bonhomme et je découvre sous la table, à quatre pattes, la princesse Antoinette Léopoldine Jeanne Marie d’Orléans à la recherche de bras pour se faire câliner…

    « Je préfère faire plutôt que de m’exprimer dans les médias »

    Tous les clichés viennent de s’évaporer en l’espace de quelques mi-nutes. Je ne serai impressionné ni par le décorum, ni par l’arrogance aristocratique. Cette sobriété des lieux, Jean d’Orléans la fait sienne. Jean d’Orléans n’en fait pas mystère. Le comte de Paris, son grand-père et figure médiatique de son époque, a mis à mal le patrimoine familial. Pas de grandes propriétés à travers la France et l’Europe pour le descendant direct du dernier roi de France, Louis-Philippe, qui a abdiqué le 24 février 1848, il y a tout juste 165 ans… « Nous avons une fondation familiale pour la ges-tion du château d’Amboise (institution reconnue d’utilité publique), nous sommes propriétaires de la forteresse de Bourbon-l’Archambault et, bien sûr, du château où nous sommes actuellement. » En somme, rien de bien rémunérateur… Jean de France, s’il cogère un domaine forestier, se montre le plus souvent sous les traits d’un conférencier spécialiste du… patrimoine et de l’histoire de France.

    La monarchie, le meilleur allié de la démocratie !

    Une histoire qu’il aime à faire dé-couvrir, y compris dans le « 93 », dans un collège en zone sensible. Et sans démagogie, sans renfort de médias, Jean d’Orléans se sent aussi à l’aise devant ces collégiens des zones d’éducation prioritaire qu’avec les passionnés d’histoire… de son histoire en quelque sorte. « Avec les collégiens, on prend le biais du patrimoine à travers quelques grands personnages. On évoque leur sépulture à Saint Denis et les raisons qui ont fait choisir ce lieu. Et on finit toujours par aborder les questions plus personnelles comme ma présence à tel ou tel mariage princier, mon lieu de résidence… », ajoute-t-il avec un sourire amusé. À Dreux, il n’hésite pas à mobiliser son énergie pour se mettre au service de sa ville : « Je crois beaucoup en l’humain et à l’efficacité des relations pérennes. » Et quand on évoque son absence dans les médias, de cette vacance d’une « voie royale » dans le concert des prises de position de toutes sortes : « Je préfère faire plutôt que de m’exprimer dans les médias. » La monarchie institutionnelle, le prince de France la côtoie réguliè-rement au fil de ses visites dans les familles princières européennes. « C’est intéressant de voir comment les monarchies assurent la pérennité et la continuité de l’institution avec les alternances politiques. » Mieux encore, Jean d’Orléans estime que le roi a déjà sauvé et se doit de sauver la démocratie quand celle-ci est en danger : « Ce fut le cas en Espagne. En Belgique, malgré l’absence de gouvernement depuis un an, c’est le roi qui assume cette continuité. » Et quand on évoque la dérive monarchique, le duc d’Orléans rappelle « que le roi ne décidait jamais seul ». « En revanche, ce qui est intéressant dans la période qui est la nôtre, c’est que le roi peut représenter une référence, un symbole et apporter une vision à plus long terme. Ce n’est pas une opposition de la monarchie avec la démocratie, c’est au contraire une convergence. » Pour autant, il peut regarder durement certaines familles royales « en exercice ». « Il y a un devoir d’exemplarité. Quand le roi d’Espagne va chasser les éléphants, ou quand la reine Fabiola met en place une fondation… Il faut faire attention à ce que l’on fait. »

    Le retour par les urnes ?

    Quel avenir pour le duc d’Orléans ? « Je pense qu’on ne peut pas revenir en arrière. C’est un modèle nouveau de la monarchie constitutionnelle qu’il faudrait inventer. » En d’autres termes, pas de famille potiche sur le trône de France… mais une monarchie active au service de la démocratie. Alors, par quel biais les « Orléans »pourraient faire leur come-back ? « Hugues Capet et Pépin le Bref ont été élus. » Il n’était pas encore question, à cette époque, du suffrage universel… « Pour l’instant, on sent bien que la volonté des Français n’est pas de voir un roi de France s’installer sur le trône. Mais en fonction des circonstances cela peut évoluer. Et le moment venu… » Le moment viendra-t-il ? Quoi qu’il en soit, avant cela, Jean devra être le chef de la famille d’Orléans, situation qu’occupe à ce jour Henri d’Orléans, comte de Paris et duc de France. « Pour l’instant, je suis encore sur la réserve. Mais quand il sera temps, je me ferai plus présent en privilégiant les actions de terrain aux grands-messes médiatiques. » Une élection locale ? « Pourquoi pas. Il est intéressant de se frotter à ces enjeux, à ce que cela peut vouloir dire dans la victoire comme dans la défaite. » Mais, en regardant ces deux enfants, son héritier, cette toute jeune fille d’à peine 13 mois, il se met à penser à ce que cet engagement familial signifie.« Je commence ma vie de famille. J’ai planté un arbre, j’ai gagné ma vie… » Et le temps n’est pas un enjeu quand on fait partie d’une dynastie. Ce que le père ne peut accomplir, le fils peut le réaliser.

    Philippe Had

  • Paix, paix, où est la paix ?

    Par Hilaire de Crémiers 

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    Comment le 11 novembre fut détourné de son sens et vers quel but. 

    Ce n’est pas celui qui dit : Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume des cieux ; chacun connaît la leçon évangélique.

    Quant à ceux qui disent : paix, paix, les vrais prophètes de l’Ancien Testament préviennent qu’il convient précisément de ne pas se laisser abuser par eux, car c’est là le langage distinctif qui signale les faux prophètes. C’est-à-dire ceux qui veulent se faire aimer des foules égarées, flatter leurs oreilles, endormir leurs cœurs et leurs esprits afin de mieux asseoir leur pouvoir et d’en tirer la gloire personnelle dont ils vivent. Leur paix est si peu la paix véritable qu’à force de tromper et d’émousser la vigilance des bons, elle laisse prospérer les forces du mal jusqu’au moment où elles se déclarent telles qu’elles sont et se mettent à exercer leur ravage. Belle leçon, aussi vieille que l’humanité où la révélation biblique se rencontre avec la sagesse antique. Qui n’a lu Le Maître de la terre de Robert-Hugues Benson ? Son anti-héros est un modèle du genre. Il définit le faux prophète des temps modernes. Il tient le langage de la paix qui réconcilie toute l’humanité au-delà des nations, des religions, des différences de sexe, de race, de milieux sociaux, en assurant à chaque individu son épanouissement et à la collectivité sa prospérité dans la plus large fraternité. Quoi rêver de plus ? La terre devient le paradis. Les morts du passé, sacrifiés aux vieilles chimères des nations et des religions, n’ont finalement et heureusement servi qu’à créer et à rendre indispensable cette société nouvelle où chacun et tous ensemble recevront au-delà de leurs besoins. L’humanité est en attente de l’homme qui saura tenir le langage de cette seule et vraie modernité. Quand il paraît, quel frémissement ! Et lui sait bien quel il est.

    L’utopie à la tête de l’État

    La France n’a pas de chef de l’État : un dirigeant qui veille concrètement sur les intérêts français et qui incarne la France dans son histoire et son avenir. En lieu et place, elle a un prophète, très exactement un faux prophète, qui vaticine à longueur de discours du haut de son autorité.

    La paix est son leitmotiv lancinant. Quelle paix ? Nul ne sait. Celle qu’il décrète ou plutôt qu’il imagine au rebours de la réalité.

    L’homme a réussi à transformer le 11 novembre en une célébration toute à sa gloire personnelle au nom de la paix dont il se fait le héraut. Plus de commémoration militaire ; plus de victoire des armes françaises ; plus de soldats français se battant et mourant pour leur pays, leur foyer, leur clocher, leur terre et leurs morts ; plus de chefs qui ont conçu avec toutes les difficultés du moment la défense et l’attaque ; plus de généraux, plus de maréchaux dont les noms ne figurent même pas dans les discours officiels, mis à l’écart tout simplement, évoqués juste dans de petites phrases idiotes pour répondre aux plus médiocres polémiques à propos du maréchal Pétain qui reste pour l’historiographie militaire l’un des plus sûrs vainqueurs de la Grande Guerre et dont le nom serait, paraît-il, imprononçable…

    Rien pour la réconciliation nationale, rien pour la nation, rien pour la gloire de la France historique. Le devoir de mémoire aurait été rempli par une « itinérance mémorielle », expression choisie sans doute pour éviter le mot vrai de « pèlerinage », et qui relève pour les gens avertis d’un vocabulaire d’initié et de pasteur méthodiste. Cette « itinérance mémorielle » devait manifester l’intérêt porté par le prophète aux lieux de mémoire, mais servait « en même temps » de prétextes à des rencontres avec le peuple français ; les morts prêtaient leur caution aux propos de l’homme politique qui a besoin de se refaire une popularité auprès des électeurs.

    La confusion des genres fut d’un effet pitoyable. L’Angleterre, la Pologne ont su mieux honorer leurs héros. Ils y ont mis la dignité qui convient.

    Rassemblement autour de Macron

    Puis ce fut le discours sous l’Arc de Triomphe, le jour du 11 novembre où quelques soixante-dix chefs d’État et de gouvernement se trouvèrent rassemblés. Pour écouter quoi ? Une homélie au style emphatique d’un clerc de la religion pacifiste qui voile de patriotisme son utopie prétendument humaniste. Du Hugo et du mauvais, du sous-Briand, du piètre Sangnier : un enfilement de mots qui, prononcés sentencieusement, font le succès des sophistes et des rhéteurs… pour le malheur des peuples. L’évocation des morts, avec ce qu’il faut de trémolos, dissimulait dans une harangue amphigourique une série de pensées qui allaient toutes à la critique de ce qui fut l’histoire vraie et à l’exaltation d’un vague idéal de fraternité mondiale. C’était un « suicide », une « folie », des « fosses communes », de la « rancœur », de « l’humiliation », du « nationalisme » qui est « la trahison du patriotisme ». Mais, heureusement, grâce à Clemenceau, la France est devenue « la combattante du droit », « la combattante de la Liberté » ; « La France serait toujours et à jamais le soldat de l’idéal. »

    La leçon pour aujourd’hui ? C’est simple : renonçons au repli, au nationalisme, ouvrons large les esprits et les cœurs au grand idéal que propose hic et nunc…qui ? Eh bien, Macron !

    Il faut « se délivrer de nos guerres civiles », lutter contre le réchauffement climatique, l’obscurantisme, les injustices et les inégalités… Tout y est. Il y a, d’un côté, les bons qui sont « invités à mener ensemble le seul combat qui vaille : le combat de la paix, le combat d’un monde meilleur ».

    Merkel avait l’air grave, Trump s’ennuyait, Poutine souriait. Tout le monde comprenait que Macron préparait sa prochaine campagne électorale européenne.

    Le soir, il remit ça à son Forum de Paris sur la paix dont il dit qu’il « a vocation à se reproduire chaque année et à rassembler les chefs d’État et de gouvernement – et je veux remercier toutes celles et ceux – ça, c’est dans la grammaire à la Macron ! – qui sont ici présents et qui se sont mobilisés (!) – mais également les représentants des organisations internationales, des organisations non gouvernementales, des pouvoirs locaux, des associations, des entreprises, des fondations, des intellectuels, des journalistes, des activistes, comme vous l’avez dit, chère Trisha, toutes celles et ceux (encore !) qui font aujourd’hui le monde et qui peuvent le changer ». Avez-vous remarqué ? Il n’y a plus de peuples ni de nations. Surtout il n’y a plus de France. Macron l’enterre le 11 novembre. Et si bien qu’il décide de faire inaugurer son Forum de Paris sur la paix par Angela Merkel à qui il donne en premier la parole. Évidemment Trump était absent !

    Comment finit le rêve ?

    Deux communiqués conçus par l’Élysée sanctionnaient ces belles visées d’avenir. Ils sont écrits, comme souvent, en patagon. Le premier fait intervenir le Président français et la Chancelière allemande dans les élections – « soi-disant » élections, dit le communiqué en son galimatias – qui se déroulent dans les régions de Donetsk et de Louhansk en Ukraine. Le second réunit tout le gratin de la gouvernance internationale pour souligner que le progrès et la paix « ne sont durables » qu’au moyen « d’approches multilatérales ».

    Macron poursuit ainsi sa stratégie personnelle avec laquelle il pense mettre en défaut tous ceux qui ne s’y rangeraient pas. Voici le but :

    « Nous partageons une volonté fondamentale d’investir dans les citoyens du monde et de répondre à leurs besoins et à leurs attentes, ainsi que de relever les défis mondiaux. Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour construire un avenir sain, prospère, durable et juste pour chacun. »

    Que voulez-vous répondre au Maitre de la terre ? Ne doutez pas qu’il va poursuivre sur sa lancée. Peu lui chaut le souci des Français, leur épuisement, leur exaspération. Il tient à son idée fixe. Il est sûr de sa stratégie. Il s’est identifié à son utopie, il lutte pour elle, en fait pour lui. Il ignore que le briandisme fut la cause directe de 1940. Il n’envisage pas que ses discours et ses vues puissent mener la France à un désastre. Son monde se délite, sa chère Allemagne même s’en retire. Il continue… Jusqu’où ?    

    Hilaire de Crémiers

  • Éphéméride du 18 mars

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    1871: Début de la Commune de Paris. De Georges Bernanos  (à propos du "Parti républicain") : "Lorsque...ils se trouvèrent face à face, devant les barricades de la Commune, avec ce même peuple qu’une prodigieuse mise en scène avait fini par prendre aux entrailles, ils le rafraîchirent avec du plomb".  

     

     

     

    1314 : Supplice de Jacques de Molay  

          

    Vingt-deuxième et dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple (fondé par Hugues de Payns, voir l'Éphéméride du 13 janvier) Jacques de Molay est brûlé vif avec ses compagnons à Paris, sur l'île aux Juifs, plus tard rattaché à l'Île de la Cité (lors de la construction du Pont neuf).

    7 ans auparavant, le 13 octobre 1307, l'arrestation générale des Templiers avait été menée, sur ordre du roi, dans tout le Royaume de France : ce fut l'opération de police la plus importante jamais réalisée jusqu'alors (voir l'Éphéméride du 13 octobre). 

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    1656 : Institution de la Madunaccia, fête patronale d'Ajaccio

     

    Cette fête est née en 1656, à l'époque où plusieurs régions de l'Italie sont touchés par la peste, notamment la ville de Gênes. Le Conseil des Anciens décide alors de mettre la ville d'Ajaccio sous la protection de la vierge miraculeuse de Savone, Notre Dame de la Miséricorde.

    C'est le 16 novembre de cette année que la Magnifica Communità et le Conseil des Anciens, réunis dans la salle del publico palazzo, proclament la Vierge de la Miséricorde patronne de la ville et prennent l'engagement perpétuel de fêter le 18 mars de chaque année : c'est le vœu des "Magnifiques Anciens".

    Ils font édifier une chapelle de Notre dame de la Miséricorde dans la cathédrale d'Ajaccio.
    Depuis, les solennités débutent le soir du 17 mars par les prières traditionnelles devant la statue de Notre dame de la miséricorde située sur la Place des Palmiers. Et, le 18 mars, le Conseil municipal se rend en cortège à la cathédrale afin d'assister à la grand messe. L'après midi, la procession fait le tour de la ville et  la statue de Notre dame de la miséricorde est suivie de la foule.

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     http://www.ajaccio.fr/Le-Voeux-des-Magnifiques-Anciens_a138.html

     

     

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    1662 : Premier Transport en commun

     

    Le principe en a été imaginé par Blaise Pascal et Artus Gouffier, duc de Roannes : les "carrosses à cinq sols".

    Jusqu'à cette époque, des coches circulent entre Paris et la province, mais dans la ville, seules existent les voitures de louage, très coûteuses. Les nouveaux "carrosses à cinq sols", nommés ainsi d'après le prix de la place, rouleront sur des itinéraires fixes, selon des horaires définis, qu'il y ait ou non des voyageurs, et pour ce prix de cinq sols, modique à l'époque.

    Pour commencer, sept carrosses publics sont mis en service entre la Porte Saint-Antoine et le Luxembourg.

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    Contrat des Carrosses à cinq sols. Signature: 1662
     
     

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    1871 : Début de la Commune de Paris

     

             

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République

     

    18 mars,jacques de molay,templiers,philippe le bel,paris,pascal,commune de paris,bainville,bismarck,thiers,communards,versaillais,louise michel"...Parmi les conditions que Bismarck (ci contre) avait posées, il en était une qui était grave, et c'était la seule qui ne lui rapportât rien. Il avait exigé pour les troupes allemandes une entrée solennelle dans Paris. Rien n'était plus propre à surexciter les Parisiens, après les souffrances et l'énervement du siège, dans le trouble dont était frappée la vie de cette immense cité. L'explosion révolutionnaire qui s'y préparait était mêlée de beaucoup d'éléments. L'humiliation du défilé, bien que limité aux Champs-Élysées et d'une durée de quelques heures seulement, compta parmi les causes de la Commune. Presque tous les députés de Paris avaient voté contre la paix. Paris était pour la République, pour la guerre révolutionnaire. Paris était hostile à cette Assemblée de "ruraux" dont les sentiments conservateurs et pacifistes étaient si différents des siens. Les traditions de 1793, les souvenirs de 1830 et de 1848 n'avaient pas disparu : les débuts de Delescluze, un des chefs de la Commune, dataient des journées de Juillet.

    La Révolution "patriote" s'associait d'ailleurs bizarrement à l'Internationale socialiste, la vieille conception jacobine de la Commune à des idées de fédéralisme communal fort éloignées de la République une et indivisible. Le fonds général, c'était l'esprit d'émeute dans une population qu'on avait armée pour le siège et qui avait gardé ses armes, parce que le gouvernement n'avait eu ni la volonté ni la force de les lui enlever.

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    Le déroulement chronologique de la Semaine sanglante...
     
     
     

    L'insurrection que l'on voyait venir commença le 18 mars lorsque l'ordre eut été donné de reprendre les canons de la garde nationale. Mais une autre circonstance s'était produite et elle donne à ces événements une curieuse ressemblance avec ceux de la Révolution. L'Assemblée, d'abord réunie à Bordeaux, avait décidé de siéger, non dans la capitale dont l'agitation était redoutée, mais à Versailles, comme les états généraux de 1789. On avait même proposé Bourges ou Fontainebleau.

    Cette marque de méfiance fut interprétée à Paris comme l'annonce d'une restauration ou d'un coup d'État. Une grande partie des gens paisibles avait déjà quitté la ville, remplie d'une masse oisive et armée où affluaient aussi des aventuriers de toute sorte. 18 mars,jacques de molay,templiers,philippe le bel,paris,pascal,commune de paris,bainville,bismarck,thiers,communards,versaillais,louise michelQuant aux forces régulières, il était inutile de compter sur elles pour maintenir l'ordre. Elles existaient à peine et leur esprit était mauvais : celles qui furent envoyées à Montmartre pour reprendre les canons (ci contre ) fraternisèrent avec la foule et abandonnèrent le général Lecomte, fusillé quelques heures plus tard avec un ancien général de la garde nationale, Clément Thomas. Alors éclata ce qui couvait depuis longtemps. Après quelques jours d'incertitude et de confusion, l'insurrection prit forme par la création d'un gouvernement de la Commune qui rompit avec celui de Versailles. Ce n'était plus une émeute. C'était la guerre civile et plus grave qu'aux journées de Juin.

    La Commune a singulièrement frappé les esprits. Elle a laissé une horreur profonde. C'est elle cependant qui a consolidé le régime républicain, d'abord, comme nous l'avons déjà dit, parce que la République se montra capable de rétablir l'ordre, ensuite parce que, dès les premiers symptômes de l'insurrection, qui avaient paru également dans quelques grandes villes, Thiers avait cessé de ménager la droite, s'étant convaincu que la République était nécessaire pour calmer les esprits. Tel était le vrai sens de son mot : "La République est le régime qui nous divise le moins."

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    Adolphe Thiers photographié par Nadar 

     

    En attendant, il fallait battre les insurgés. Thiers, s'inspirant des leçons de l'histoire et de l'expérience de la réaction européenne en 1848, notamment de la méthode employée à Vienne par le général Windischgraetz, avait résolu de livrer Paris aux révolutionnaires pour les y enfermer et les y écraser ensuite. Ce plan réussit, parce que l'insurrection avorta dans les autres grandes villes et parce que la France voulut la répression et la soutint. Il y fallut deux mois pendant lesquels Paris connut une nouvelle Terreur par l'exécution ou le massacre des otages, au nombre desquels se trouva l'archevêque de Paris. Le 21 mai seulement, après un véritable siège, les Versaillais entrèrent dans la capitale. Pendant une semaine encore, la semaine sanglante, les fédérés, les communards furent refoulés de quartier en quartier, tandis qu'ils allumaient des incendies pour arrêter les soldats, brûlaient les Tuileries (ci dessous), l'Hôtel de Ville, laissant croire que la révolution détruirait Paris plutôt que de se rendre. Dans les deux camps, l'acharnement fut extrême.

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    Voir notre Éphéméride du 17 mai, sur la terrible prédiction de Louise Michel : "Paris sera à nous, ou n'existera plus !..."; mais aussi l'Éphéméride du 13 décembre, où l'on rend hommage à l'héroïsme de Martian de Bernardy et de tous ceux qui, avec lui, sauvèrent les collections du Louvre de la folie barbare des révolutionnaires...

     

     

    La rigueur de cette répression n'avait jamais été égalée. Il y eut dix-sept mille morts, des exécutions sommaires, plus de quarante mille arrestations. Les conseils de guerre prononcèrent des condamnations jusqu'en 1875. Quelques chefs de la Commune furent exécutés, d'autres déportés, parmi lesquels Rochefort. Et, loin de nuire à la République, cette sévérité la consolida. Elle apparut comme un régime à poigne, un régime d'autorité, qui avait renversé la règle de 1789, de 1830, de 1848, qui n'avait pas admis que Paris imposât une révolution à la France..."

     

     

    Alors, que penser de "La Commune" ?...

     

    Pour Léon Daudet, "La Commune" ? : "une vaste machination voulue ?"

     
  • ”Pour en finir avec...” : en guise de complément à la vidéo de Zemmour....

             La légende dit que les premiers résistants furent de gauche, et quelques uns de la droite Républicaine. Et l'histoire officielle, depuis 1945, entretient scrupuleusement la légende....

            Sans nier que dans le petit nombre des premiers il y eut effectivement de bons républicains remarquons que dès l’origine des royalistes s’engagèrent dans le refus du nazisme. Venus de l’Action française et de groupes monarchistes divers (autour de Monseigneur le Comte de Paris), de vieilles familles de tradition royaliste, ils furent nombreux à ne pas accepter : le duc de Choiseul Praslin, ami de Charles Maurras et du Comte de Paris, l’abbé de Dartein (l’un des précepteurs du Prince…) ne furent pas les seuls !

            Autour du général De Gaulle, à Londres, Mademoiselle de Miribel (petite-fille de Mac-Mahon) et bien d’autres n’ont pas hésité. Comme, de leur côté, d’Estienne d’Orves, le premier fusillé de la France Libre, comme Philippe de Hauteclocque futur maréchal de France, comme Georges Bernanos et sa famille…

            François-Marin Fleutot en cite bien d’autres dans le seul livre consacré à ce sujet : RESISTANCE ROYALISTES.jpg

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            La légende dit que les premiers résistants furent de gauche, et quelques uns de la droite Républicaine. Et l'histoire officielle, depuis 1945, entretient scrupuleusement la légende....

            Sans nier que dans le petit nombre des premiers il y eut effectivement de bons républicains remarquons que dès l’origine des royalistes s’engagèrent dans le refus du nazisme. Venus de l’Action française et de groupes monarchistes divers (autour de Monseigneur le Comte de Paris), de vieilles familles de tradition royaliste, ils furent nombreux à ne pas accepter : le duc de Choiseul Praslin, ami de Charles Maurras et du Comte de Paris, l’abbé de Dartein (l’un des précepteurs du Prince…) ne furent pas les seuls !

            Autour du général De Gaulle, à Londres, Mademoiselle de Miribel (petite-fille de Mac-Mahon) et bien d’autres n’ont pas hésité. Comme, de leur côté, d’Estienne d’Orves, le premier fusillé de la France Libre, comme Philippe de Hauteclocque futur maréchal de France, comme Georges Bernanos et sa famille…

            François-Marin Fleutot en cite bien d’autres dans le seul livre consacré à ce sujet : RESISTANCE ROYALISTES.jpg

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            Mais nombre d’historiens (?) ont "oublié" que la première réunion d’organisation de la résistance en France fut structurée par des royalistes; comme ils ont "oublié" que le premier contact des services du général de Gaulle avec l’embryon d’un réseau en France métropolitaine fut le fait des royalistes.

            Dès l’entrée des nazis à Paris, en zone sud, Monsieur Le Moal (commerçant royaliste) place dans sa vitrine les masques d’Hitler et de Mussolini dans un pot de chambre… Les autorités interviennent immédiatement pour qu’il les retire de sa vitrine....

            Mais sans conteste la première réunion d’un groupe de Résistants fut bien organisée chez Paul Armbruster dans sa maison au lieu dit “le Gabastou” au Fleix entre Sainte Foy la Grande et Bergerac, en Dordogne.

            Paul Armbruster était journaliste il lui est arrivé d’écrire dans l’Action française. C’est un alsacien de Molsheim. Il s’est installé là avec sa famille en 1937. Il n’est pas le seul. A côté vit aussi la famille de Jean Eschbach un industriel de Poligny (Jura), Louis Labardonnie un propriétaire terrien de Saint-Antoine du Breuilh. A la mi-juillet 1940 (la date exacte n’est pas connue) lors d’un dîner chez Paul Armbruster on trouve autour de la table ceux déjà cités auxquels se sont joints : l’abbé de Dartein (précepteur du Comte de Paris), Paul Dungler industriel de Thann (Alsace) – ils sont tous royalistes – et le docteur Gaston Pailloux, un ami de Labardonnie.

            Si Louis Labardonnie et Jean Eschbach ont entendu l’appel du 18 juin il semble que les autres ignorent totalement le message du général de Gaulle. Par contre pour avoir lu dans l’Action française les comptes rendus fait par Hubert de la Garde (futur chef des FFI, mort en déportation) des livres du général de Gaulle et pour avoir lu les articles de Charles Maurras entre le 6 juin et le 17 juin 1940 ils connaissent ce général.

            De cette première réunion clandestine vont naître plusieurs initiatives. La décision d’envoyer un émissaire à Londres. Au début d’août, Paul Armbruster se rend en Suisse et prend contact avec l’ambassade d’Angleterre. Puis accompagné de La Bardonnie les deux retournent en Suisse à la fin du même mois. Sans réponse ni des Anglais, ni du général de Gaulle ils décident d’envoyer directement un contact à Londres. Ce sera l’abbé de Dartein qui passant par l’Espagne rejoindra Londres et se mettra au service du Général. Il deviendra l’aumônier des Forces navales de la France Libre. Ce premier contact va faire comprendre à Londres que des groupes de résistance sont déjà constitués.

            Ce n’est pas tout, de cette première réunion va naître la Septième colonne d’Alsace en zone annexée. Organisé par Paul Dungler ce mouvement clandestin va permettre à de nombreux évadés des camps allemands de passer en France. Son service de renseignement va constituer l’une des principales sources d’information sur l’Alsace.

            Lors de l’offensive du futur maréchal Leclerc il pourra s’appuyer sur cette organisation né quasi exclusivement dans les milieux royalistes et élargi aux autres français.

            De cette première réunion va naître le premier réseau de renseignements de la France Libre en France métropolitaine et inter zone celui du colonel Rémy, autre royaliste engagé dans la resistance…

            Dire encore aujourd’hui que les royalistes ne participèrent pas à la lutte pour l’indépendance et la liberté sous l’occupation n’est que mensonge révisionniste.

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  • Théâtre & Politique • La résistible ascension de… Marine Le Pen ? Les « fils » de Brecht se trompent de cible

     

    Par Jean-Paul Brighelli

    Une critique théâtrale selon Brighelli [Bonnet d'âne, 8.02], ce n'est jamais tout à fait innocent de différentes remarques idéologiques, sociétales ou politiques. Avec son style, sa langue, sa lucidité, son esprit. Tout ce que l'on aime chez lui et qui a toujours grand sens. Même dans les cas où comme dirait Causeur, on n'est pas d'accord.  LFAR  

     

    2304514035.jpgJ’y suis allé pour Philippe Torreton, piètre analyste politique mais très grand comédien, et à la fin, j’ai applaudi tous les acteurs, tous remarquables, quelles que soient parfois les pitreries lourdingues que leur impose le metteur en scène, Dominique Pitoiset. La nécessité par exemple de faire jouer l’Acteur (Gilles Fisseau) à poil pendant 15 minutes ne m’est pas apparue clairement — sinon parce que depuis quatre ou cinq ans, depuis qu’Olivier Py a joué à ça avec un Roi Lear lamentable, tout scénographe qui se respecte doit dénuder au moins un personnage. Le dernier épisode, c’était un Mariage de Figaro pathétique, mis en scène par Rémi Barché à la Criée, le mois dernier, où le Comte exhibait sa chipolatas étique et Chérubin ses œufs sur le plat.

    Les spectateurs en tout cas ont beaucoup applaudi. Reste à savoir quoi. J’ai peur qu’ils aient surtout apprécié le miroir de connivence que leur tendait la mise en scène — des bobos marseillais pratiquant abondamment l’entre-soi, fiers de ne pas appartenir à la majorité qui dans cette ville votera MLP, et d’autant plus confortés dans leurs convictions électorales (Hamon ? Mélenchon ? Le NPA peut-être…) qu’ils sont sûrs que leur candidat ne sera pas qualifié pour le second tour. C’est un vote snob sans conséquence. Il ferait beau voir qu’ils élussent quelqu’un qui menât une vraie politique de gauche… Derrière les Communards de luxe se cachent toujours des Versaillais repus.

    La pièce de Brecht est à l’origine (1941) une allégorie transposant dans le monde d’Al Capone l’ascension d’Hitler au pouvoir. Hervé Briaux, le Président, c’est Hindenburg ; Daniel Martin (Goebbel), c’est Goebbels, dont il affecte la claudication ; P.A. Chapuis (Rom), c’est Ernst Röhm, le chef des S.A. éliminé par les S.S. durant la Nuit les Longs Couteaux, qui conclut presque l’histoire. Dans la pièce originelle, un bateleur passe régulièrement le long du quatrième mur avec un panneau explicitant la correspondance entre la fable et l’Histoire. 

    Dominique Pitoiset s’est voulu plus malin que l’auteur et a déshistoricisé la pièce au maximum, « afin de mettre ses pas dans ceux de Brecht, dit le programme, et de s’attacher à distinguer non seulement Hitler derrière Ui, mais surtout, derrière Hitler, les mécanismes qui rendent possibles — y compris aujourd’hui — une telle prise de pouvoir ». Hello Trump, bonjour Marine. Ou quelque chose comme ça.

    Une Ascension pavée de bonnes intentions, donc, mais à laquelle manquent une giclée de bon sens historique et un doigt d’analyse pour que le cocktail soit digeste.

    En décontextualisant la pièce, on fait d’Hitler une figure ordinaire du tyran : c’est gommer un peu vite la spécificité de l’hitlérisme. Et le recours, au tout début, au « Va pensiero » de Nabucco (le chœur des Juifs en exil à Babylone) est bien tout ce qu’il reste du projet monstrueux du Führer. Le principe de la double historicité, explicité par Brecht dans la conclusion fameuse de la pièce (« Il est encore fécond, le ventre dont est sortie la bête immonde ») d’ailleurs supprimée pour une raison obscure, aurait suffi à un spectateur moyennement intelligent pour tisser des liens avec le présent, si nécessaire. À trop enfoncer le clou…

    Quant à affirmer (c’est le final bleu-blanc-rouge de la mise en scène) que MLP est une dérivation d’Arturo Ui (et Rom, c’est Philippot ?), c’est rater ce qui, en 2017, en plein néo-libéralisme mondialisé, est la vraie tentation fasciste. Non pas tel ou telle candidat(e) de l‘ordre et de la nation (deux gros mots, comme chacun sait), mais justement les représentants si lisses de la barbarie douce (version Le Goff) et de la dérégulation mondialisée. Et croire qu’il vaut mieux une pseudo-démocratie aux ordres du « Consortium » (ainsi a été traduit par Dominique Pitoiset le « trust du chou-fleur » originel de Brecht) plutôt qu’un(e) patriote est une conviction d’une naïveté renversante.

    La bande sonore, très étudiée dans son éclectisme, fournit une illustration éclatante de ce confusionnisme historique. La séquence Nabucco, projetée sur un écran, a été enregistrée le 12 mars 2011 à l’opéra de Rome, avec Riccardo Muti au pupitre profitant de l’occasion, en présence de Silvio Berlusconi, pour demander au public de résister — avec une pluie de tracts tombant du poulailler comme dans Senso. Puis alternent la Toccata et Fugue de Bach (c’est le côté allemand) ou les Carmina Burana de Orff (pour le côté teuton), et en fil conducteur le rock « métal industriel » du groupe Rammstein, vaguement suspect — à son corps défendant, autant que je sache — de sympathies néo-nazies. Avec une jolie séquence sur Bésame Mucho — que Consuelo Velazquez a composé en 1941, l’année même d’Arturo Ui. Clin d’œil qui ajoute à la confusion : la tyrannie n’est pas de toujours, elle n’est pas une tentation inhérente à l’homme, elle est le produit d’un contexte historique et économique. Hitler est sorti du traité de Versailles, Pol Pot de la guerre du Viet-nam, et Goldmann Sachs de la financiarisation mondialisée. Le fascisme actuel n’a pas le visage d’une blonde, mais celui d’un système. C’est d’ailleurs ce qui fait sa force, parce qu’il est plus simple de finir une pièce sur un Torreton éructant en silence que sur l’assimilation de la « bête immonde » à la mondialisation décomplexée qu’incarnent aujourd’hui certains.   

    Jean-Paul Brighelli
    Enseignant et essayiste, anime le blog Bonnet d'âne hébergé par Causeur

  • Le progressisme de Macron par Gérard Leclerc

    Le président de la République a relancé dans le débat public le mot de progressisme, en invitant lors de sa campagne présidentielle les progressistes de toutes tendances à le rejoindre. Il est possible que du point de vue du marketing et de l’efficacité de la communication, c’était judicieux. Est-il sûr pour autant que le contenu du concept de progressisme avait été travaillé avec tout le soin nécessaire ?

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgL’histoire des idées met en évidence sa malléabilité et on n’est pas forcément convaincu par les débuts d’explication de certains proches du chef de l’État. Doit-on penser à une idéologie, c’est-à-dire un système organisé pouvant se réclamer de certains courants de la pensée ou à un simple mot d’ordre ayant l’avantage de ringardiser son opposition ou ses opposants ?

    Il est un domaine privilégié où le progressisme semble mieux marquer ses intentions émancipatrices, c’est celui des réformes dites sociétales. C’est d’ailleurs celui que la gauche s’est approprié depuis qu’elle a rompu avec son anticapitalisme marxisant. Faute de révolution économique, le changement décisif des modes de vie avec ce qu’ils supposent de rupture anthropologique est devenu un objectif essentiel. Que retiendra-t-on du quinquennat de François Hollande en dehors du mariage pour tous ? Emmanuel Macron a poursuivi dans le même sens avec des réformes que son prédécesseur n’avait pas osé mener à terme, comme la PMA élargie. Il semble, pour le moment, avoir exclu de son programme la légalisation de l’euthanasie, en faveur de laquelle milite pourtant un leader de la République en marche, le professeur Jean-Louis Touraine, le plus déterminé des partisans d’un tournant décisif en matière de transgression des limites.

    C’est peut-être que le progressisme bute sur certains interdits, même lorsqu’ils sont obsolètes pour les plus idéologues. Ces interdits sont d’ordre moral, et une figure aussi emblématique pour la gauche que celle de Philippe Meirieu peut exprimer ouvertement sa crainte « d’un changement radical du rapport anthropologique de l’humain à la procréation ». Oui on non, le pouvoir progressiste est-il déterminé à suivre l’exemple de la Belgique et des Pays-Bas en matière sociétale, avec le test décisif de l’euthanasie ? On ne pourra échapper à un débat là-dessus, au terme duquel le progressisme sera mis en demeure d’énoncer son véritable contenu idéologique.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 janvier 2020.

     

    Emmanuel Macron se veut progressiste selon son mot d’ordre de la présidentielle. Mais quel est le contenu de ce progressisme ?
    © Rémi Jouan, CC-BY-SA, GFDL, Wikimedia Commons
     

    Le président de la République a relancé dans le débat public le mot de progressisme, en invitant lors de sa campagne présidentielle les progressistes de toutes tendances à le rejoindre. Il est possible que du point de vue du marketing et de l’efficacité de la communication, c’était judicieux. Est-il sûr pour autant que le contenu du concept de progressisme avait été travaillé avec tout le soin nécessaire ? L’histoire des idées met en évidence sa malléabilité et on n’est pas forcément convaincu par les débuts d’explication de certains proches du chef de l’État. Doit-on penser à une idéologie, c’est-à-dire un système organisé pouvant se réclamer de certains courants de la pensée ou à un simple mot d’ordre ayant l’avantage de ringardiser son opposition ou ses opposants ?

    Il est un domaine privilégié où le progressisme semble mieux marquer ses intentions émancipatrices, c’est celui des réformes dites sociétales. C’est d’ailleurs celui que la gauche s’est approprié depuis qu’elle a rompu avec son anticapitalisme marxisant. Faute de révolution économique, le changement décisif des modes de vie avec ce qu’ils supposent de rupture anthropologique est devenu un objectif essentiel. Que retiendra-t-on du quinquennat de François Hollande en dehors du mariage pour tous ? Emmanuel Macron a poursuivi dans le même sens avec des réformes que son prédécesseur n’avait pas osé mener à terme, comme la PMA élargie. Il semble, pour le moment, avoir exclu de son programme la légalisation de l’euthanasie, en faveur de laquelle milite pourtant un leader de la République en marche, le professeur Jean-Louis Touraine, le plus déterminé des partisans d’un tournant décisif en matière de transgression des limites.

    C’est peut-être que le progressisme bute sur certains interdits, même lorsqu’ils sont obsolètes pour les plus idéologues. Ces interdits sont d’ordre moral, et une figure aussi emblématique pour la gauche que celle de Philippe Meirieu peut exprimer ouvertement sa crainte « d’un changement radical du rapport anthropologique de l’humain à la procréation ». Oui on non, le pouvoir progressiste est-il déterminé à suivre l’exemple de la Belgique et des Pays-Bas en matière sociétale, avec le test décisif de l’euthanasie ? On ne pourra échapper à un débat là-dessus, au terme duquel le progressisme sera mis en demeure d’énoncer son véritable contenu idéologique.

     

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    L'Action française Perpignan vous invite à son cercle sur "L'organisation monarchique" le Vendredi 29 Novembre à 19h00.

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    Vendredi 29 Novembre à 19h30, l'Action française Strasbourg vous invite à son cercle dont le thème sera "Famille et Société chez Proudhon" animé par Guillaume Staub diplômé en histoire et en théologie catholique.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La tradition : héritage et téléologie politique" animé par Alexandre Sobieski le Samedi 30 Novembre à 15h00.

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    Mercredi 4 Decembre à 20h00, l'Action française Toulon vous invite à son cercle Pierre Debray dont le thème sera "Idées et doctrines de la contre-révolution" animée par Pierre de Meuse (docteur en droit international, ancien professeur à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse).

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La théorie du droit naturel" animé par Antoine Fouquet le Samedi 7 Decembre à 15h00.

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    Samedi 14 Decembre à 18h30, le Cercle Gustave Thibon vous invite à une conférence dont le thème sera "La foi est-elle devenue vaine ?" animée par un pretre.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Saint-Martin de Tours, évangélisateur de la Gaule" animé par Jean-Noël Toubon le Mardi 17 Decembre à 20h00.

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    Mardi 17 Décembre 2019 à 19h30, l’Action française Nancy vous invite à  une conférence-débat avec Hilaire de CREMIERS, conseiller éditorial de POLITIQUE MAGAZINE, directeur de la publication de LA NOUVELLE REVUE UNIVERSELLE, président d’honneur de la RESTAURATION NATIONALE dont le thème sera “De la lutte intestine à la guerre civile…Vous avez dit la République ?”

    Brasserie « LES DEUX PALMIERS »

    64 rue Stanislas à Nancy

    • 19h30 : accueil
    • 20h00 : conférence
    • 21h30 : débat avec le conférencier autour d’un buffet froid.

    Une libre participation aux frais sera demandée.

     

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" animé par Henri Mélian le Mardi 7 Janvier à 20h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "L'amour filiale" animé par Christophe Bertin le Mardi 4 Février à 20h00.

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    LE VALOIS MONARCHIQUE
    Association loi de 1901

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    Attention, il s’agit d’une projection privée, sachant que la présentation à la Presse est prévue en Janvier 2020 et que Cheyenne souhaite qu'il n'y ait pas d'article dans nos journaux et magazines avant la sortie du film en Février 2020.

     

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

    Le Cercle de Flore recevra Rémi Brague le Vendredi 29 novembre prochain à 20h00 pour une conférence sur son livre "Des vérités devenues folles - La sagesse du Moyen Âge au secours des temps modernes".
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    Le Cercle de Flore recevra trois auteurs le Vendredi 6 Décembre prochain à 20h00 pour une conférence exceptionnelle sur le thème du "Populisme". Alexandre Devecchio présentera son livre "Recomposition", tandis qu'Olivier Dard et Frédéric Rouvillois présenteront leur "Dictionnaire des populismes".
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

    BANQUET CAMELOTS : Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas.

    Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    Mercredi 27 Septembre à 19h00, l'Action française Ile de France vous convie à son cercle dont le thème sera "La révolution conservatrice" animé par Paul-François Paoli.

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    Mercredi 27 Septembre à 19h30, l'Action française Bordeaux vous invite à son Cercle Léon de Montesquiou dont le thème sera "Intelligence artificielle. Enjeux éthiques et sociétaux".

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    L'Action française Perpignan vous invite à son cercle sur "L'organisation monarchique" le Vendredi 29 Novembre à 19h00.

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    Vendredi 29 Novembre à 19h30, l'Action française Strasbourg vous invite à son cercle dont le thème sera "Famille et Société chez Proudhon" animé par Guillaume Staub diplômé en histoire et en théologie catholique.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La tradition : héritage et téléologie politique" animé par Alexandre Sobieski le Samedi 30 Novembre à 15h00.

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    Mercredi 4 Decembre à 20h00, l'Action française Toulon vous invite à son cercle Pierre Debray dont le thème sera "Idées et doctrines de la contre-révolution" animée par Pierre de Meuse (docteur en droit international, ancien professeur à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse).

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La théorie du droit naturel" animé par Antoine Fouquet le Samedi 7 Decembre à 15h00.

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    Samedi 14 Decembre à 18h30, le Cercle Gustave Thibon vous invite à une conférence dont le thème sera "La foi est-elle devenue vaine ?" animée par un pretre.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Saint-Martin de Tours, évangélisateur de la Gaule" animé par Jean-Noël Toubon le Mardi 17 Decembre à 20h00.

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    Mardi 17 Décembre 2019 à 19h30, l’Action française Nancy vous invite à  une conférence-débat avec Hilaire de CREMIERS, conseiller éditorial de POLITIQUE MAGAZINE, directeur de la publication de LA NOUVELLE REVUE UNIVERSELLE, président d’honneur de la RESTAURATION NATIONALE dont le thème sera “De la lutte intestine à la guerre civile…Vous avez dit la République ?”

    Brasserie « LES DEUX PALMIERS »

    64 rue Stanislas à Nancy

    • 19h30 : accueil
    • 20h00 : conférence
    • 21h30 : débat avec le conférencier autour d’un buffet froid.

    Une libre participation aux frais sera demandée.

     

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" animé par Henri Mélian le Mardi 7 Janvier à 20h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "L'amour filiale" animé par Christophe Bertin le Mardi 4 Février à 20h00.

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    LE VALOIS MONARCHIQUE
    Association loi de 1901

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    Attention, il s’agit d’une projection privée, sachant que la présentation à la Presse est prévue en Janvier 2020 et que Cheyenne souhaite qu'il n'y ait pas d'article dans nos journaux et magazines avant la sortie du film en Février 2020.

     

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

    Le Cercle de Flore recevra Rémi Brague le Vendredi 29 novembre prochain à 20h00 pour une conférence sur son livre "Des vérités devenues folles - La sagesse du Moyen Âge au secours des temps modernes".
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    Le Cercle de Flore recevra trois auteurs le Vendredi 6 Décembre prochain à 20h00 pour une conférence exceptionnelle sur le thème du "Populisme". Alexandre Devecchio présentera son livre "Recomposition", tandis qu'Olivier Dard et Frédéric Rouvillois présenteront leur "Dictionnaire des populismes".
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    • Les Mardis de Politique magazine :