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L'entretien du duc et la duchesse de Vendôme avec Isabelle Rivière, de Gala...

prince jean les quatre.jpgQui sera le Prince ? se demande Pierre Boutang, de ces deux personnages allégoriques - imaginés par Maurras dans L'Avenir de l'Intelligence - engagés dans une lutte à mort : l'Or, c'est-à-dire les puissances d'Argent, les forces du matériel, et le Sang, c'est-à-dire l'ensemble des forces de la Tradition et de l'Esprit : politique, histoire, culture, religion, spiritualité. Qui sera le Prince de ce temps ? : cette question est au coeur de notre présent. 

Aujourd'hui, il est clair que les apparences sont en faveur du Système en place depuis 1875, et ce Système continue d'appliquer son idéologie révolutionnaire, conduisant méthodiquement et sytématiquement l'oeuvre de déconstruction de notre vieille nation historique dans ses fondements essentiels.

L'état actuel de décadence et de faiblesse extrême dans laquelle près de 140 ans de République idéologique ont plongé la France ne rend pas impossible l'idée ni la perspective d'une "sortie de l'Histoire" pour elle.

"A moins que...", comme le disait le même Maurras dans la conclusion de ce même ouvrage - L'Avenir de l'Intelligence - à moins que ne se noue une alliance de tout ce qu'il reste de sain dans ce pays, et qu'on assiste, face au danger, dans cet Âge de fer où nous a mis le Système, à "la fédération solide et publique des meilleurs éléments de l’Intelligence avec les éléments les plus anciens de la nation; l’Intelligence s’efforcerait de respecter et d’appuyer nos vieilles traditions philosophiques et religieuses, de servir certaines institutions comme le clergé et l’armée, de défendre certaines classes, de renforcer certains intérêts agricoles, industriels, même financiers, ceux-là qui se distinguent des intérêts d’Argent proprement dits en ce qu’ils correspondent à des situations définies, à des fonctions morales..."

"Là où il y a une volonté il y a un chemin" et, comme le disait Bainville, "le remède est à côté du mal" : si, d'aventure, dans un sursaut contre cette spirale de l'affaiblissement national qui s'accélère sous nos yeux, les Français cherchent un recours, c'est du côté du "Prince chrétien" - pour reprendre les mots de Boutang - qu'ils le trouveront.

Ce rôle de recours, seul le Prince peut l'incarner. Et c'est ce qui fait que le principe qu'il représente garde toutes ses chances et toute son actualité, malgré nos faiblesses et malgré l'état très dégradé de notre pays. Malgré la toute puissance apparente du Système en place et des forces de subversion qu'il nourrit en son sein et qui se déchaînent sous nos yeux...

Voilà pourquoi, parce qu'il est, tout simplement, ce qu'il est : "l'Héritier des siècles", comme le dit Chateaubriand, nous sommes indéfectiblement "Autour du Prince Jean", toujours et partout; et voilà pourquoi rien de ce qui le touche ne peut nous laisser indifférents, car, seul de ce recours peut venir le relèvement...

Jean et Philomena d'Orléans: «Nos enfants seront libres de leurs choix». Rencontre avec l'héritier des rois de France et son épouse, à Dreux : http://www.gala.fr/l_actu/les_indiscretions_du_gotha/jean_et_philomena_d_orleans_nos_enfants_seront_libres_de_leurs_choix_298881

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Fils du prince Henri d’Orléans, comte de Paris, et de la princesse Marie-Thérèse d’Orléans, duchesse de Montpensier, le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme, est l’héritier des rois qui se sont succédé sur le trône de France depuis Hugues Capet, et le descendant direct de Louis-Philippe, roi des Français d’août 1830 à février 1848. Branche cadette de la maison de Bourbon, la maison d’Orléans doit son nom au deuxième fils de Louis XIII, Philippe de France, duc d’Orléans, le frère de Louis XIV. 

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Aider Gaston, trois ans et demi, et Antoinette, dix-neuf mois, à tracer leur propre chemin, leur transmettre l’esprit de famille des Orléans et la fierté de leur histoire tout en les ouvrant au monde dans lequel ils vivent… Le couple se confie sur le bonheur – et les défis – d’être parents.

 

Gala: Votre mariage a été célébré en mai 2009. Fonder une famille rapidement, c’était important pour vous ?


Le duc de Vendôme : Nous sommes toujours à la recherche de ce qui nous correspond profondément. Pour moi, le mariage et la paternité sont l’aboutissement d’une volonté intime, c’est lorsque l’on a une femme et des enfants que l’on commence à vivre vraiment. Je suis proche de Gaston et d’Antoinette, très impliqué auprès d’eux au quotidien. Mon fils a beaucoup d’énergie, ma fille, beaucoup de caractère. Il faut s’accrocher, mais l’aventure est formidable. Devenir père c’est ne plus faire les choses pour soi-même, mais donner de nouvelles perspectives à son existence. Pour un homme, il n’y a rien de plus valorisant.

Gala: Comment souhaitez-vous les élever, les aider à grandir ?

Le duc de Vendôme : Je veux avant tout qu’ils mordent dans la vie à pleines dents. Il y a tellement à faire et à voir, tellement de personnes passionnantes à rencontrer. Du haut de ses dix-neuf mois, Antoinette comprend déjà beaucoup de choses, Gaston, qui a trois ans et demi, est très attentif. Philomena et moi, nous nous appliquons aussi à leur enseigner les valeurs et les principes chrétiens qui nous paraissent essentiels. Et l’esprit de famille, fondamental pour nous.


La duchesse de Vendôme : Mon mari et moi souhaitons que nos enfants soient libres de leurs choix. Gaston est le descendant d’une longue et prestigieuse dynastie, ce qui est important, c’est qu’il s’épanouisse pleinement. Il pourra décider de devenir marin pêcheur ou coureur automobile, peu importe, l’important est qu’il suive son chemin en faisant les choses de son mieux.

Gala : Avez-vous déjà pensé au jour où il vous faudra lui expliquer sa condition de prince, ce qu’elle implique ?
Le duc de Vendôme : J’ai eu la chance, lorsque j’étais enfant, que jamais on ne me dise : « Tu es le descendant des rois de France, alors voilà ce que nous attendons de toi. » Nous ferons tout pour que Gaston puisse connaître cette liberté-là à son tour, tout en gardant une conscience pleine et entière de son héritage.

La duchesse de Vendôme : Depuis un peu plus de deux ans, nous habitons à Dreux, tout près de la chapelle royale où sont inhumés les Orléans. Gaston s’est très vite intéressé à ce que la chapelle représente. Catherine et Fatiha, les guides du domaine, qui sont très attachées à lui, lui en parlent souvent, il n’est pas rare qu’il s’échappe pour aller les rejoindre pendant qu’elles travaillent. Notre fils s’imprègne de l’histoire de ses ancêtres, pour l’instant il ne pose pas de questions. Le jour où il en posera, mon mari lui expliquera que ses aïeux étaient princes et rois, et que, le moment venu, il deviendra, comme eux, le chef d’une grande famille. Nous lui dirons que c’est une grande chance, une chance qui ne lui confère aucun privilège, mais des devoirs, envers sa famille d’abord, mais aussi envers le nom qu’il porte, dont il peut être fier et dont ses enfants devront pouvoir être fiers à leur tour. Nous lui dirons aussi qu’il fera des erreurs, que ses erreurs lui coûteront peut-être plus cher qu’à d’autres, mais que, quoi qu’il arrive, il s’en relèvera.
 
Gala : Pensez-vous que la famille de France souffre d’une mauvaise image dans l’opinion ?

La duchesse de Vendôme : Je suis persuadée que les Français gagneraient à la connaître un peu mieux. Les Orléans sont avant tout une belle, une très belle famille, où l’on se querelle, certes, parce que tous ses membres ont des caractères entiers, mais où l’on se parle, où l’on s’estime. Jean et ses cousins ne manquent pas une occasion de se retrouver, que ce soit pour les mariages, les baptêmes ou les vacances. Ils se rassemblent aussi tous les deux ans en souvenir de la comtesse de Paris, leur grand-mère adorée qui les réunissait tous les étés. Certains viennent des Etats-Unis, d’Allemagne, de Grèce, d’Espagne. Pour tous, l’attachement est là, bien vivant.
 
Gala : Monseigneur, espérez-vous que votre travail à la tête de votre association, Gens de France, contribuera à changer les choses ?
Le duc de Vendôme : Je le souhaite, oui. Depuis plusieurs années, je m’efforce par exemple de rendre l’histoire accessible aux jeunes défavorisés ou marginalisés pour toutes sortes de raisons. Je leur fais visiter des lieux comme la basilique de Saint-Denis, je leur raconte tout ce que je sais, je constate à quel point il manque à ces jeunes un enracinement, des perspectives. Ces actions sont très concrètes, elles me permettent aussi de garder une certaine… discrétion. Je pense en effet que lorsqu’on ne peut plus faire un pas sans être reconnu, il est difficile d’avancer. Pour Philomena et moi, la vie publique ne peut s’accomplir au détriment de la vie privée.

La duchesse de Vendôme : Notre histoire est une belle histoire. J’ai connu mon mari à un moment de ma vie où je ne pensais ni à me marier ni à avoir des enfants, où j’avais envie d’aventure, de parcourir le monde. J’ai rencontré Jean dans un dîner. Lorsqu’il m’a rappelée, j’étais sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, je lui ai dit : « Si vous voulez prendre un café, c’est demain à Cahors ou dans trois jours à Moissac. » Il a pris le train de nuit et m’a téléphoné le lendemain en m’annonçant : « Je suis à Cahors. Pour un café, c’est toujours O.K. ? » Quand il m’a demandée en mariage, c’était une évidence. J’avais l’impression de le connaître depuis toujours.
 

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Commentaires

  • Lire ces quelques lignes apporte du réconfort-de l'espérance même-au moment ou le pouvoir en place semble tout faire pour " défranciser" notre vieux et cher pays,qui,en dépit de tout, a été et reste la France,d'hier,d'aujourd'hui et de demain.

  • Sans doute est-ce un très brave homme et un couple estimable, mais faits pour s'emparer du pouvoir comme moi pour chanter Carmen à l'Opéra...

    Il nous faut un condottiere !

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