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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

           
    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

     

    Hyacinthe-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers  La foi qui sauve  Comme un défi à l’Eglise, Staline ...
    Ivan RIOUFOLJournaliste  Quelques effets du panurgisme  Panurgisme et conformisme ne sont pas …
    Eric ZEMMOURJournaliste 
    Le lièvre DSK et la tortue Hollande  C'est la sempiternelle fable du lièvre et de la tortue
    Denis TILLINACEcrivain  Loin du peuple  Parmi les propositions émises par Villepin …
    Henri HUDE  Philosophe  Ent revue avec un journaliste italien sur la Libye  Dans l'hebdomadaire italien Tempi, ...
    Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien  La liberté d'expression  Gambetta disait en 1872 : "La France ...
    François-Georges DREYFUSHistorien  Quel droit d'ingérence ?  Fallait-il intervenir en Libye ?

    Extrait du Laulan (début), La liberté d'expression :

            Gambetta disait en 1872 : "La France n’a jamais demandé que deux choses à un gouvernement : l’ordre et la liberté". La France, de nos jours, a l’ordre, enfin, à peu près. Mais elle a perdu la liberté ou est en passe de la perdre. Je parle de la liberté de parole, qui conditionne la liberté d’opinion, laquelle commande la liberté tout court, celle qui caractérise une démocratie. De ce point de vue, la France a clairement emprunté un chemin inquiétant, celui qui conduit à une pensée totalitaire.
            Comment en est-on arrivé là ? Le processus est simple. Il s’agit de l’action menée depuis des années par un certain nombre d’associations prétendument anti-racistes, qui détournent à leurs fins propres les dispositions de lois conçues à l’origine en toute bonne foi par le législateur. Il  s’agit notamment de l’article 8 de la loi Pléven qui les autorisent à engager à tout propos l’action publique, et aussi et surtout des dérives de la jurisprudence concernant l’interprétation à donner aux articles des lois Gayssot et Pléven, notamment en ce qui concerne les notions "d’incitation" à la "discrimination et à la haine raciale", notions floues et vagues à souhait, qui peuvent donner lieu à toutes les interprétations, même les plus fantaisistes selon l’humeur du moment.
            Dans l’état actuel de la jurisprudence, tout prétexte, même le plus futile, par exemple, tout récemment, la publicité de Banania, ou encore de soi-disants quotas pour le football, ou encore un propos anodin, un jeu de mots, toute plaisanterie de  mauvais goût  ou mieux encore, un ton de voix  qui sera sévèrement jugé "péremptoire", on croit rêver, tout cela est susceptible de tomber sous le coup de la loi et d’être condamné par les tribunaux. Nous sommes en plein dans le délit d’opinion et le déni de la liberté d’expression. Ce ne sont pas, pas encore les grands procès de Moscou, mais ce sont, déjà, les petits procès de Paris...."
        

  • Au mieux, un krach reporté avec un Système encore plus fragilisé, par Marc Rousset.

    L’argent bon marché des banques centrales et les aides des Etats en milliards ne peuvent que soulager les effets de la crise ; ils ne combattent pas la cause de l’épidémie. On est en présence d’un choc économique de l’offre et d’un choc partiel de la demande (tourisme, transports aériens), tout à fait comparable par son intensité à celui de 2008, même s’il est de nature complètement différente. La réponse monétaire des banques centrales n’est pas appropriée : les baisses de taux ne sont faites que pour enrayer l’effondrement des marchés boursiers. La Fed, signe de pessimisme à long terme, a surpris mardi en réduisant ses taux de 0,5 % et programme une baisse supplémentaire de 0,5 % pour la mi mars ; mais seul un vaccin de l’Institut Pasteur serait efficace. La Fed tire ses dernières munitions, tout comme la BCE, et n’aura plus aucune marge si la crise empire.

    marc rousset.jpgLes banquiers centraux renvoient la balle aux gouvernements en leur demandant d’utiliser l’arme budgétaire, mais cela n’est valable que pour l’Allemagne et la Hollande, des pays sérieux, pas pour des Etats hyper-endettés comme la France, l’Italie, le Japon ou les Etats-Unis. Nous vivons dans un monde où les dettes, produits dérivés bancaires inclus, représentent 1,5 millions de milliards de dollars.

    Le secteur bancaire est déjà touché de plein fouet : Société Générale, Crédit agricole et BNP Paribas accusent des baisses de 30 % depuis le début de l’année. Le chômage partiel a aussi déjà fait son apparition en France, puisque 400 entreprises ont déposé un dossier pour 6.000 salariés. Les faillites vont se multiplier. La seule façon de se sortir du guêpier sera un immense QE de création monétaire et des prêts long termes TLRO par la BCE, les gouvernements italiens et français étant exsangues. Ce sera alors le début de l’hyper-inflation et de la perte de confiance dans la monnaie. La BCE pourrait commencer par doper de 10 milliards d’euros supplémentaires son programme de rachats d’actifs plafonné depuis octobre à 20 milliards mensuels. On risque d’entrer dans une spirale infernale avec une économie à l’arrêt et des clients qui n’achètent plus (absence de commandes pour Airbus en février). La récession a en fait déjà commencé.

    En Chine le redémarrage est difficile et 55 % des PME chinoises sont toujours à l’arrêt. La conséquence directe d’une catastrophe sanitaire est le confinement inévitable, ce qui entraîne une dépression économique durable. Thierry Breton parle déjà de récession pour l’Allemagne et l’Italie, tandis que l’OCDE ajuste à la baisse les taux de croissance mondiale. Selon l’économiste Simon Wells, « il est peu probable que l’assouplissement monétaire ramène les gens dans les magasins ou au travail s’ils ont peur de tomber malades ».

    Mais le plus préoccupant au-delà de la dégringolade des bourses, signe de krach à venir, c’est que le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans s’est replié sous celui inimaginable de 0,7 % ! L’achat d’obligations correspond à une fuite du marché des actions vers la sécurité. C’est un renversement provocateur de la courbe des taux, annonciateur de dépression économique et de chômage.

    Malgré la correction en cours, les actions sont toujours aussi chères qu’en 2000, au pic de la bulle Internet. La dégringolade devrait donc se poursuivre comme en 1929, 2000, et 2008. Les obligations à taux négatifs ont atteint le chiffre de 14.000 milliards de dollars, dont 3.700 milliards d’emprunts d’Etat, et les stocks d’or des ETF ont grimpé à 2.700 tonnes. Goldman Sachs voit l’or à 1850 dollars l’once, si le coronavirus ne peut être maîtrisé d’ici la fin du deuxième trimestre ; selon Jeff Curie, l’un de ses dirigeants, « l’or, à l’inverse des êtres humains et des économies est immunisé contre le virus ».

    Le coronavirus a fait sortir de sa cachette le monstre caché dans ce Système de pacotille. Les banques centrales et les gouvernements ne peuvent rien contre lui dans des économies sous respiration artificielle qui ne tiennent plus aujourd’hui que par des bouts de ficelle. Comment va évoluer l’épidémie avec quel impact économique dans la durée ? C’est toute la question ! Le pire n’est pas certain, mais très probable. Il faudra bien que ce cycle d’expansion artificiel, de onze ans de hausse, trouve son terme d’une façon ou d’une autre. Le seul élément positif d’espoir, c’est que la situation semble s’améliorer globalement en Chine.

  • L’avis de tempête d’Édouard Philippe est justifié, par Marc Rousset.

    Édouard Philippe avait déjà alerté, en tant que chef du gouvernement, sur le risque d’écroulement de l’économie. Mercredi dernier, à Octeville-sur-Mer, lors d’un discours de soutien à une sénatrice LR, il a confirmé son diagnostic d’une tempête économique, sociale, sanitaire et politique à venir.

    marc rousset.jpgLa situation boursière est ubuesque, avec un NASDAQ 100 qui était à environ 9.000, en mars dernier, pour descendre à 7.000, en avril, puis pour remonter à plus de 12.000, début septembre, et qui a terminé, vendredi, à 10.793. Le S&P 500 a évolué à l’identique, mais d’une façon beaucoup plus lissée. Le fractionnement des actions à Wall Street a encouragé la folie spéculative, tandis que la volatilité augmente. Ce sont les seuls bas taux d’intérêt de la Fed et l’importance des « QE » déversés par cette dernière qui sont à l’origine de la bulle. Le CAC 40, lui, a plutôt le moral en berne et vient de repasser en-dessous des 5.000.

    Le secteur du luxe, avec L’Oréal et Pernod-Ricard, représente désormais 40 % de la capitalisation du CAC 40, tandis que les secteurs des banques, du transport et du tourisme ont été laminés. La plus forte baisse de l’année est la foncière Unibail-Rodamco-Westfield, soit -73,8 %. La prochaine fuite en avant de la Fed sera le rachat des actions en cas de krach. La banque centrale du Japon a un « QE » trois plus élevé que celui de la Fed et détient 40 % des entreprises japonaises, ainsi qu’une part importante des obligations du Nikkei par le contrôle, à 80 %, des ETF japonais.

    Non seulement la Fed a renoncé à sortir du « QE », contrairement à ses engagements précédents (tapering), mais elle s’y enferme en tolérant les bulles spéculatives, en acceptant des taux d’inflation à venir de plus de 2 %, en annonçant des taux plancher d’intérêt proches de zéro jusqu’en 2024, alors que le triplement du déficit budgétaire américain, pour 2020, s’élèvera à 16 % du PIB ! Les premières victimes de cette politique monétaire et fiscale seront les consommateurs et les détenteurs d’obligations.

    Quant à la BCE, avec la Suisse et le Japon, elle est la seule banque centrale dans le monde à pratiquer des taux d’intérêt négatifs (-0,50 %). Elle renonce à maintenir une inflation en dessous de 2 % et va continuer, comme la Fed, sa politique de rachat d’actifs suite à la pandémie (512,29 milliards déjà rachetés au 4 septembre, avec une enveloppe globale de 1.350 milliards). Mais la BCE semble au bout du rouleau, dépassée par les événements, suite au chômage important à prévoir pour cet automne. La seule possibilité, c’est la fuite en avant en attendant le krach ou la catastrophe monétaire ou la révolte des faucons de l’Europe du Nord.

    Chez Airbus, les départs volontaires seront insuffisants et le président Guillaume Faury va devoir tailler dans les effectifs par des licenciements secs, compte tenu de la conjoncture actuelle du secteur aérien. Mais le signal le plus inquiétant, pour la France, est l’arrêt de l’usine du Japonais à Béthune, qui caractérise le manque de compétitivité de la France en Europe même, avec des syndicats irresponsables et des charges sociales trop élevées. a sacrifié l’usine européenne la moins compétitive en Europe qui avait refusé, par référendum, un accord de compétitivité en 2019. Un autre facteur structurel est l’absence de protection douanière (droits de douanes de 4,35 % à 87,99 % aux États-Unis) face à la concurrence asiatique (déjà 25 % du marché européen). Si l’Europe n’adopte pas la protection douanière vis-à-vis des pays émergents, il n’y aura bientôt plus d’usines en Europe, y compris en Allemagne, qui ne perd rien pour attendre. Dans l’immédiat, comme en 1958, le retour à la monnaie commune et une dévaluation du franc de 30 % semblent, malheureusement, s’imposer si la France ne veut pas perdre toutes ses usines !

    Une crise bancaire se profile en Europe. La BCE vient de modifier le ratio d’effet de levier pour obliger les banques à moins prêter. Aux États-Unis, le milliardaire Buffett s’est retiré du secteur bancaire. Suite aux provisions trop importantes sur les créances, une vague de fusions bancaires se prépare : CaixaBank et Bankia, en Espagne, Intesa Sanpaolo et UBI, en , UBS et Crédit suisse, en Suisse, avec de très nombreux autres candidats en Espagne et en .

    Au , avec le recours probable aux taux d’intérêt négatifs de la banque centrale et la perspective d’une sortie de l’Union européenne sans accord, la situation n’est pas non plus très brillante.

  • Mosquées radicales : le Kärcher de Gérald Darmanin ?, par Nicolas Gauthier.

    En matière de lutte contre l’islamisme, quelque chose serait-il en train de bouger ? On aimerait le croire. Ainsi, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, vient-il de tweeter : « Conformément à mes instructions, les services de l’État vont lancer une action massive et inédite contre le séparatisme. 76 mosquées soupçonnées de séparatisme vont être contrôlées dans les prochains jours et celles qui devront être fermées le seront. »

    3.jpgUne telle annonce, et surtout la manière dont elle est faite, sur les réseaux sociaux, a de quoi laisser perplexe.

    En effet, la loi du genre veut qu’on se félicite de tels faits d’armes après leur mise en œuvre et leur éventuel succès, non point avant, ce mode opératoire permettant aux personnes concernées, et ainsi prévenues de ce qui les attend, de prendre de possibles précautions : décoller le papier peint ben Laden du local à chaussures, par exemple. Mais il est vrai qu’à l’instar de son mentor, Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin est un jeune homme pressé.

    Une précipitation qui, avec le fameux article 24 de la loi de sécurité globale censé protéger des policiers, par ailleurs privés par le gouvernement du droit de se défendre, a réussi l’exploit de susciter la création d’un large front d’opposition.

    Pareillement, on est en droit de se demander si l’enthousiasme de Gérald Darmanin à communiquer avant même que des prémices de résultats ne soient avérées n’est pas à l’origine de la publication d’un document publié par Le Figaro du 3 décembre dans lequel 76 lieux de culte musulman sont soigneusement répertoriés, région par région. On apprend, ainsi, que 18 de ces mosquées devraient faire l’objet « d’actions immédiates ». Les islamistes ont sûrement leurs défauts, mais ils ne sont pas idiots et savent lire Le Figaro.

    Là encore, l’influence de Nicolas Sarkozy, qui s’entretient régulièrement au téléphone avec Gérard Darmanin ? Au savoir-faire, l’ancien Président préférait souvent le faire-savoir, annonçant le Kärcher™ tout en sachant que de Kärcher™ il n’y aurait pas. Tactique qu’emprunte visiblement son successeur de la place Beauvau, alors qu’il n’a encore rien accompli de tangible en matière de lutte contre l’islamisme de combat. Enfin, pas tout à fait, sachant qu’il se vante, ce même jeudi, sur les ondes de RTL, d’avoir « expulsé 66 étrangers radicalisés sur 231 ».

    On notera que ces 231 personnes se trouvent être, selon ses propres dires, en « situation irrégulière ». Quand on ne sait pas, à cent mille unités près, combien il y a d’immigrés clandestins en France, voilà qui donne une assez bonne idée de l’ampleur de la tâche à mener et devrait pousser le ministre de l’Intérieur à un peu plus de modestie ; mais tel ne paraît pas être le genre de la maison.

    En revanche, le document du Figaro dévoile un chiffre fort intéressant : 41 % des mosquées ne seraient pas affiliées aux tendances traditionnellement répertoriées par le gouvernement. De longue date, ces dernières l’étaient par nationalités, sachant que, depuis les années 1960, l’islam de France était en lien avec des capitales étrangères, Alger, Rabat, Tunis ou Ankara ; ce que l’on nommait autrefois l’islam consulaire. Les musulmans se regroupaient aussi par tendances, plus ou moins piétistes, traditionalistes, modernistes ou plus politiques. Là encore, les islamistes ont anticipé les mesures gouvernementales, immanquablement annoncées à grands coups de flonflons et de trompettes, en « oubliant » de s’affilier à des organismes clairement identifiés.

    41 %, c’est potentiellement près de la moitié des musulmans français susceptibles d’aujourd’hui naviguer sous les radars, même si l’écrasante partie d’entre eux n’aspire qu’à vivre dans la tranquillité. Il ne reste plus qu’à espérer que les services de Gérald Darmanin travaillent sérieusement sur la question. Et ce, dans la discrétion, pour une fois.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Le débat de Villiers/Zemmour de vendredi sur Cnews (Face à l'info) :

    #DeVilliers : « En réalité, c'est par l'État de droit, c'est par les juges et les Cours que l'Europe a installé une immigration sans contrôle...» #FAF #CNews

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    1. L'anti-racisme professionnel et rentier, avec son incroyable bêtise et suffisance, Goldnadel ne l'a pas loupé : il ne lui a fallu que vingt-six secondes !

    https://twitter.com/Tancrede_Crptrs/status/1382956927542497280?s=20

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    2. La justice républicaine et le Système ont fini de se couvrir de honte et ont atteint le summum de l'abjection ! Il suffit donc d'être "défoncé" (!) pour se voir excusé et tenu pour irresponsable d'avoir torturé et assassiné une vieille dame et ne pas être jugé pour ces actes ! #SarahHalimi

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    SYSTÈME POURRI !

    La seule action à mener est "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

     

    2 BIS. Maintenant, en France, on peut tuer au nom d'Allah, une personne parce que juive. Et ne jamais aller en prison. Mais, à Marseille - ET C'EST TRÈS BIEN !... - un homme qui avait jeté son chien par la fenêtre, sous emprise de drogue et d'alcool, a pris un an ferme ! Alors ?...

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    Condamné pour avoir défenestré un chien du 4ème étage : ENTIÈREMENT D'ACCORD !

    Pas condamné (même pas jugé !) pour avoir défenestré une femme parce que juive : ENTIÈREMENT PAS D'ACCORD !

     

    4. "Affaire de la mosquée de Strasbourg" : entièrement d'accord avec Gilbert Collard ! :

    Gilbert Collard
     
    L'association islamiste #MillîGörüs retire sa demande de subvention pour la construction d'une nouvelle #mosquée à #Strasbourg : très bien. Demain, le gouvernement doit dissoudre ce sous-marin turco-européen d'Erdogan ! 
    1. https://www.francebleu.fr/infos/societe/nouvelle-mosquee-a-strasbourg-l-association-porteuse-du-projet-retire-sa-demande-de-subvention-1618550255

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    5. Système organisateur et collabo de l'invasion islamique : aux musulmans, "OUI !", aux chrétiens , "NON !". C'est dans Le Figaro : le même semble-gouvernement qui a interdit les Veillées pascales laisse "célébrer" le ramadan !...

    Couvre-feu et ramadan : une tolérance accordée pour les musulmans dans certains départements

    INFO LE FIGARO - Selon nos informations, la direction départementale de l'Hérault a reçu un message d'information du ministère de l'Intérieur indiquant qu'une «tolérance est accordée» aux «fidèles» souhaitant pratiquer la prière à 5h30, avant la fin du couvre-feu.

    Dans une mosquée de Mulhouse, le 13 avril.
    Dans une mosquée de Mulhouse, le 13 avril. SEBASTIEN BOZON / AFP

    La polémique a enflé toute la journée. Dans le Tarn, comme l'ont révélé nos confrères du média local Le Journal d'Ici , les forces de l'ordre ont reçu pour consigne, de la part de la préfecture, de ne pas verbaliser les musulmans circulant entre 19 heures et 22 heures, et à partir de 5 heures, alors que la France est actuellement sous couvre-feu pour cause de Covid.

    Un courriel reçu le mercredi 14 avril par les gendarmes et les policiers du département, que le média local a pu consulter, assurait que «les pratiquants sont autorisés par la préfecture à dispenser l'aumône (se traduisant par la livraison de nourriture à des amis, famille...)». Cette consigne, indiquée dans un mail que Le Parisien «est en mesure de confirmer» , vaut pour toute la durée du ramadan, fixée cette année du 13 avril au 12 mai.

     

    6. Bravo, Jean Messiha, pour avoir éreinté les escrolos avec humour ! :

    Jean MESSIHA
     
    "Chaque semaine, #LesVerts nous sortent une nouvelle dinguerie : l’arbre mort, le Tour de France polluant, la #MosqueeStrasbourg, le bateau à voile polluant ...  Dites-moi, #EELV organise un concours de cons ou c’est vraiment devenu la secte Moon ?"

    (en réponse à un EELV sur CNews, extrait video de 2'14) :

    https://twitter.com/JeanMessiha/status/1383335562132660228?s=20

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    7. En cinq minutes et 42 secondes, Didier Raoult "enseigne" un journaliste, manifestement désamparé !...

    https://twitter.com/LSpontex/status/1383004829841252352?s=20

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    8. Sale comme Paris enlaidi : HIDALGO, RESPONSABLE ET COUPABLE ! : ordures abandonnées sur la voirie, mobilier urbain hideux, nids-de-poule innombrables, encombrements perpétuels (conséquence de la chasse à l’automobiliste)... Jamais la capitale n’a été aussi sale, mal traitée, mal entretenue...

    SACCAGE PARIS

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Ce Système pourri, non seulement admet la fraude et la laisse prospérer, mais, en plus, punit deux fois les Français, qui sont ceux qui payent, au final :

    • une première fois en les faisant financer, par leurs impôts, les fraudeurs...

    • ... et une deuxième fois en leur donnant chaque fois moins de choses (de "retour sur investissement", dit-on chez les économistes !...) en échange de leurs impôts de plus en plus lourds (le Système a fait de nous le pays le plus taxé au monde...)

    Un exemple fourni par CNews : 

    SANTÉ : DES MÉDICAMENTS BIENTÔT MOINS REMBOURSÉS ?

    https://www.cnews.fr/sante/2023-08-10/sante-des-medicaments-bientot-moins-rembourses-1385489

    On marche sur la tête, et ce Système est bien un système de folie et en folie !

    La seule question à poser est : quand est-ce qu'on en change ?

    Et la seule action politique à mener qui vaille est "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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    Sarkozy, "Président de passage" du Système, a supprimé la "double peine pour les envahisseurs délinquants; le Système - qui dure et perdure, lui... - a instauré, en la matière, cette double peine pour les Français...

     

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    1. La Macronie devient-elle une sorte de Corée du Nord ? Les Députés Renaissance ont interdiction de parler au JDD, et Sylvain Maillard (ci-dessous) a écrit aux-dits députés : "Regardons la ligne éditoriale des prochaines éditions pour voir si elle est aussi inquiétante que celle de ce premier numéro..." Il ne se rend probablement pas compte qu'il instaure en France le règne du Commissaire politique, cher aux Lénine/Staline/Trotski, Mao, Pol Pot, Ho Chi Minh et autres (on s'arrête là, la liste est trop longue à établir...) ! "Liberté", qu'ils disent !!!!!

    https://www.leparisien.fr/politique/les-deputes-renaissance-ont-linterdiction-de-parler-au-jdd-jusqua-nouvel-ordre-10-08-2023-4VDUXNBYO5EQTF526MZ3CIUMCE.php

    « Regardons la ligne éditoriale des prochaines éditions pour voir si elle est aussi inquiétante que celle de ce premier numéro », a écrit Sylvain Maillard (ici en 2020) aux députés Renaissance. AFP/Stéphane de Sakutin

     

    2. Hier on parlait ici-même de la Suède, qui annonçait qu'elle relançait le nucléaire; aujourd'hui, c'est le Québec (dix ans après avoir arrêté son unique centrale)... :

    (si l'article s'affiche en anglais, une fenêtre, en haut à droite, permet la traduction en français)

    https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/quebec-nuclear-reactor-gentilly-2-1.6932355

    Une photo aérienne d'une centrale nucléaire.

     

    3. Le Turbinegeddon ? À lire, dans Documentaire et Vérité :

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    3 BIS. De Fabien Bouglé (sur tweeter) :

    "ÉNORME A DIFFUSER ! Depuis 2000 et le début de l'#Energiwende en Allemagne avec le déploiement des #éoliennes couplées au charbon, la facture électrique de l'Allemagne a été multipliée par 2,6 au détriment des ménages et des entreprises. L'Allemagne est-elle un exemple pour la France ?"

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    5. Quand Michel Onfray dit ce qu'il pense de Sandrine Rousseau : pas gentil du tout, mais tellement vrai ! :

    "Sandrine Rousseau c'est une ânerie par jour ! Elle est d'une bêtise crasseuse et dangereuse pour notre mode de vie, pour la démocratie, pour les femmes et pour ses alliés politiques. Elle ne fait que desservir la cause qu'elle prétend défendre. Une verrue dans le PPF."

    (extrait vidéo 0'57)

    https://twitter.com/JlGirault/status/1689774787784998912?s=20

     

    6. Évidemment d'accord avec Jean-Christophe Buisson :

    "C'était il y a exactement 1 an, au Vazgen Sargsyan Republican Stadium de #Erevan, lors du match de 3e tour de qualification pour la Ligue des Champions Pyunik-Etoile rouge de #Belgrade, et c'est toujours valable. #Artsakh = #Armenie #Kosovo = #Serbie"

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par un conseil de lecture, donné sur tweeter par Noir Lys : pourquoi ne pas le suivre ?

    "S'il vous manque un livre d’été (ou pas), que vous le souhaitez aussi intelligent que facile à lire; humble que brillant; instructif que qu’hilarant; surnaturel qu’Historique, je ne saurais trop vous conseiller "Châteaux de Sable" de @LouisHenrideLR, (Louis-Henri de La Rochefoucauld, ndlr) découvert ici-même."

    Merci du conseil !...

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    À DEMAIN !

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  • « En Libye le lion est mort et, de partout, les chacals glapissent »...

    libye,otan,khadafi        Lecteur fidèle de notre Blog, Saint Plaix s'est entretenu avec le Prince Sixte Henri de Bourbon Parme sur les récents évènements de Libye, le 23 octobre dernier, et nous communique la teneur des propos du Prince, en réponse à ses questions.

            C'est par la formule que nous avons choisie comme titre de cette note que le Prince a conclu l’entretien, à propos de l’affaire libyenne...

            On n'est bien sûr pas obligé d'approuver tous les propos tenus par le Prince, ni de les faire forcément siens, mais il s'agit là d'un point de vue qu'il est intéressant de connaître, et dont il faut bien admettre qu'il va à contre-courant d'un certain matraquage médiatique qui a, en effet, sévi ces derniers temps....

            Rappelons que le Prince Sixte s'est rendu par deux fois au Rassemblement Royaliste des Baux-de-Provence, et qu'il a également accepté, une autre fois, de présider, et d'animer, un repas de section de la Fédération Royaliste Provençale à Marseille...

    - Mgr, quelle était la raison de votre voyage en Libye au printemps ?

    - S.A.R : « Il était très clair que voir l’OTAN engager nos forces aériennes – puisque grâce à Monsieur Sarkozy nous avons réintégré le commandement unifié de l’OTAN – posait un certain nombre de questions.

    Notamment à quel titre, et sans aucun motif sérieux, pouvait-on, au mépris de toutes les lois internationales, décider un beau matin de bombarder, voire d’envahir, un pays souverain avec lequel la France entretenait des relations diplomatiques depuis des décennies et dont le président avait été il y a encore peu l’hôte de l’Elysée ?

    Je voulais me rendre compte sur le terrain de la réalité de la nature des sentiments du peuple libyen que j’ai trouvé alors très majoritairement uni derrière son chef.

    Je voulais aussi témoigner de ce que le peuple français ne se faisait pas unanimement complice de l’agression militaire sans précédent dont le peuple libyen était la victime  et qu’au-delà de la classe politique, des voix s’élevaient en France contre cette action. »

    - Que pensez-vous du prétexte invoqué par Bernard-Henry Lévy à propos d’un bain de sang à éviter à Benghazi ?

    - S.A.R. : « Que penser d’un philosophe de comptoir dont le plus bel exploit littéraire à ce jour a consisté à donner dans le panneau du canular burlesque de l’affaire Botul ? BHL n’est rien moins qu’un agent sioniste qui utilise une notoriété littéraire bien usurpée pour jouer un rôle dans le monde sociopolitique français.

    Il est clair que la rébellion de Benghazi n’est pas née du hasard : un certain nombre de gens déterminés, soutenus notamment par Israël, puis par les Etats- Unis, sont entrés en dissidence face au pouvoir central libyen.

    On a aussitôt vu toutes nos bonnes consciences, à commencer par BHL, se précipiter au chevet de cette poignée de rebelles, clamer que la répression serait terrible et qu’il fallait les soutenir pour éviter précisément un bain de sang. Où a-t-on vu dans l’Histoire récente une ingérence de la sorte dans les affaires intérieures d’un état souverain qui fait face à un soulèvement local ? Ce qui est stupéfiant, c’est que la Ligue Arabe a fini par donner son accord et que l’OTAN se soit jetée avec enthousiasme dans cette opération de soutien à des rebelles, devant l’indifférence totale des peuples européens concernés : songez qu’il n’y a eu, en France, aucune déclaration de réprobation d’un quelconque leader politique, aucune  manifestation d‘envergure pour réprouver le début des bombardements de Tripoli et que lorsqu’enfin l’affaire libyenne est arrivée devant le Parlement, il ne s’est trouvé que 27 députés pour voter contre !

    Mais la responsabilité arabe est considérable, car jamais l’OTAN n’aurait osé se lancer dans l’aventure sans le soutien avéré de la Ligue Arabe. »

    - Croyez-vous à l’influence d’Israël dans cette affaire ?

    - S.A.R. : « Il suffit de voir qui sont les acteurs européens et non européens qui ont entraîné le monde occidental dans cette opération : tous sont des sionistes de cœur, qu’ils soient juifs eux mêmes ou sympathisants.

    Il faut bien voir que cette affaire de destruction programmée de la Lybie – car il n’y a pas d’autres mots pour décrire l’ampleur des bombardements effectués et des destructions civiles constatées – s’inscrit dans un mouvement géopolitique beaucoup plus vaste de déstabilisation de l’ensemble des pays du Moyen Orient, déstabilisation qui vise à une balkanisation de ces états au seul profit d’Israël. Elle touche déjà, après l’Irak et aujourd’hui la Libye, le Soudan et l’Egypte, en attendant la Syrie et le Yémen, sans parler de menées insurrectionnelles périodiquement fomentées au Maghreb et en Iran.

    C’est Garaudy qui, dans deux de ses livres, avait évoqué ce projet sioniste de balkanisation rédigé dans la revue de stratégie sioniste Kivounim dès 1982 : un article dont il a reproduit la traduction et l’original hébreu.

    J’y ai  relevé cette phrase des plus significatives, qui fait suite, avant l’évocation du sort du Liban et l’Irak, à la description de la « dislocation de l’Egypte » : « Une fois l’Egypte ainsi disloquée et privée de pouvoir central, des pays comme la Lybie et le Soudan, et d’autres plus éloignés connaîtrons la même dissolution. » (sic !)

    Je crois qu’il n’y a rien à ajouter ! « Dislocation », « dissolution », on n’est pas plus clair !

    S’il en était besoin, l’annonce officielle faite par le Conseil National de Transition de l’octroi d’une base militaire aérienne à Israël dans l’ouest du pays, lèvera le doute dans les esprits les plus sceptiques...

    Et une telle modification de l’équilibre de l’implantation des forces militaires en méditerranée constitue une menace extrêmement grave aujourd’hui  tant pour le Maghreb que pour toute l’Europe de l’Ouest... »

    - Puisque qu’à travers ce plan de stratégie sioniste vous avez évoqué le sort de l’Egypte, que penser des affrontements actuels entre coptes et musulmans ?

    - S.A.R. : « Nous sortons évidemment là de la question de la Libye. Il est clair que ces affrontements ethno-religieux en Egypte s’inscrivent clairement dans le processus de dissolution égyptien  que je viens d’évoquer : la stratégie sioniste prévoit une partition de l’Egypte avec création d’un état copte au sud et une mosaïque d’entités confessionnelles musulmanes diverses en Basse Egypte. Les affrontements religieux  actuels sont tout à fait de nature à conforter ce processus et je crains que cela ne se reproduise durablement...

    Comme on l’a déjà vu au Liban et en Irak,  les chrétiens au Moyen Orient sont partout les premiers à faire les frais de la nouvelle stratégie géopolitique de déstabilisation ! A chacun d’en tirer ses conclusions... »

    - Pour en revenir à la Libye, connaissant votre attachement pour l’Espagne, ne voyez-vous pas un certain rapport des situations ?

    S.A.R. : « Je vois ou vous voulez en venir, non sans malice ! Il est certain que le parallèle est très tentant !

    Il ya des anniversaires qui ne peuvent être des coïncidences : les premières frappes aériennes sur la Libye ont été effectuées 48 heures avant l’anniversaire du bombardement de Guernica ! Quel symbole !

    Ajoutons que ce bombardement de Guernica avait été décidé par les autorités allemandes deux jours plus tôt pour aider la dissidence franquiste ! Autrement dit, le bombardement de la Libye est à la bonne date !

    Il est intéressant de voir que la situation est exactement la même : l’appui aérien d’un pays étranger à des forces dites rebelles au pouvoir en place !...

    Mais, dans un cas, toutes les bonnes consciences ont fait assaut d’indignation, alors que dans l’autre, les mêmes viennent toutes d’applaudir... Etrange conception à géométrie variable de la morale politique comme de la conscience dite démocratique...

    Mais il faut limiter là la comparaison : la destruction de Guernica a été reconnue  avoir été très exagérée par la propagande républicaine communiste, et cela n’a eu finalement que peu de conséquences sur le déroulement de la guerre civile espagnole. Ce bombardement n’a d’ailleurs duré que quelques heures...Rien à voir avec la destruction quasi complète des infrastructures libyennes par l’OTAN aujourd’hui après des mois de bombardements...Mais l’Europe va pouvoir les reconstruire en se finançant sur le pétrole libyen !

    Il n’y a pas eu de Brigades Internationales en Libye, seulement des « agents infiltrés »...Rien de comparable.

    Mais on peut craindre aujourd’hui en Libye des représailles et des règlements de comptes effroyables qui rappelleront les exactions sanglantes des républicains espagnols et qui auront d’autant plus d’ampleur que les médias occidentaux s’abstiendront bien évidemment d’en rendre compte : les contestables vainqueurs d’aujourd’hui, portés par l’OTAN, doivent paraître et demeurer sans tache ! »

    - On  a annoncé hier la mort de Kadhafi, que cela vous évoque- t -il ?

    - S.A.R. : « Je suis atterré et indigné ! Il ne s’agit pas de parer Kadhafi de toutes les vertus mais il faut bien admettre qu’il n’était pas le nouvel « ennemi public numéro un » qu’une propagande malsaine nous laisse supposer ! Il y a eu autant de mensonges autour de Kadhafi qu’autour de Saddam Hussein...

    Les atlanto-sionistes, sans doute pour se donner bonne conscience, ont besoin de fabriquer des mythes pour justifier leurs exactions. On l’a vu en Irak avec les fameuses armes de « destruction massive »...

    La Libye était un pays riche de son pétrole dont le Raïs faisait profiter tout le monde : écoles et hôpitaux gratuits, nombreuses infrastructures populaires, etc.

    C’était un pays stable, non aligné dans sa politique étrangère, et qui n’avait pas de dette extérieure...

    Une aubaine pour les décideurs de la haute finance internationale qui a vu là un gâteau très juteux jusque là encore inaccessible !

    On ne s’étonnera pas dès lors que Kadhafi ait qualifié les rebelles et surtout leurs soutiens de « rats » !

    Kadhafi avait financé beaucoup d’hommes politiques en Occident, notamment en France, et l’obsession d’aujourd’hui de vouloir faire juger les chefs d’état pour « crimes contre l’humanité » risquait de conduire Kadhafi à disposer d’une tribune d’où il n’aurait pas manqué de dévoiler des choses des plus compromettantes, notamment à six mois des élections présidentielles françaises : sa mort rassure donc tout le monde !

    Ce lynchage est particulièrement ignoble, tout comme l’assassinat de son fils Mouatassim qui l’accompagnait...mais il pouvait s’avérer être aussi un témoin dangereux. Tous les membres de la famille Kadhafi - du moins ceux qui n’ont pas encore été assassinés - sont aujourd’hui menacés.

    On peut s’étonner de voir les chacals occidentaux revendiquer aujourd’hui leur part à l’estocade, tels ces officiels français qui insistent pour « revendiquer l’exploit » et souligner qu’il y avait bien « un avion français parmi l’escadrille de l’OTAN qui a anéanti le convoi qui abritait Kadhafi ».

    On dépasse là les limites de l’abjection !

    Mais c’est sans doute l’évolution morale que souhaite pour notre pays Bernard Kouchner, l’inventeur du « Droit d’ingérence », ce qui risque de nous entraîner encore bien au delà : ne voit-on pas aujourd’hui le sénateur américain Mc Cain déclarer que depuis la mort de Kadhafi, les dictateurs du monde entier se trouvent aujourd’hui menacés, et de souligner :

    « Nous croyons ferment que le peuple libyen aujourd’hui est un modèle pour ceux de Téhéran, Damas, et même Pékin ou Moscou...Les libyens inspirent le monde et démontrent que l’on peut renverser les dictateurs et les remplacer par la liberté et la démocratie. »

    Damas, Moscou, Pékin ! Si cela ne s’appelle pas un appel à l’insurrection internationale !

    Aujourd’hui  c’est donc l’ensemble du monde qui trouve sa stabilité menacée au mépris du respect des juridictions nationales, au nom de l’appréciation de valeurs des plus contestables brandies par le plus petit nombre qui les utilise à son seul profit !

    Un risque bien réel de guerre mondiale donc, et l’on sait que les conflits sont toujours les bien venus dans les périodes de récession économique !

    En Lybie le lion est mort et, de partout, les chacals glapissent...

  • L'Islam est-il soluble dans nos sociétés européennes ? La réponse est ”non” : la preuve, par Abou Shaheed...

    abou shaeed.JPG"C'est soit l'Islam, soit c'est la guerre. Nous sommes tous prêts à sacrifier nos vies..." : en appréciant la syntaxe (!), on écoutera avec intérêt ces 52 secondes - sur France info - qui devraient suffire à ouvrir les yeux des plus butés des bornés :  http://www.franceinfo.fr/monde/c-est-soit-l-islam-soit-c-est-la-guerre-nous-sommes-tous-prets-a-sacrifier-1312399-2014-02-09

    Et pour ceux qui n'auraient toujours pas compris, et à qui il faudrait une confirmation, qu'ils écoutent cette autre très courte vidéo : http://www.google.com/imgres?sa=X&rlz=1I7MXGB_frFR524&biw=1024&bih=565&tbm=isch&tbnid=kHC6SYenviQSuM%3A&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DIoJIGfUMzSA&docid=qczr7QwuITBuPM&imgurl=http%3A%2F%2Fi1.ytimg.com%2Fvi%2FIoJIGfUMzSA%2Fhqdefault.jpg&w=480&h=360&ei=79IEU6DVFfKT0QWOnoHoAg&zoom=1&iact=rc&dur=2203&page=1&start=0&ndsp=12&ved=0CGAQrQMwBA

    Voilà bien la preuve, par le-dit Abou Shaeed lui-même, qu'aucune "politique" et aucune "intégration" n'est possible avec des gens pareils, dont le porte-parole, ici, menace directement Hollande (on attend avec impatience la réaction "autorisée"...) mais aussi la France, et, là, on a tout lieu de prendre les choses au sérieux...

    Si tout l'Islam et tous les musulmans ne sont pas représentés par les énergumènes que l'on entend ici, force est de constater que, depuis ses origines, l'Islam génère et produit des groupes de ce genre : tant qu'ils sont à l'intérieur des mondes musulmans, c'est l'affaire des musulmans, dans leurs mondes. Mais déjà, par deux fois,  en 711 et en 1453, les troupes musulmanes sont entrées en Europe. Et, aujourd'hui, la présence démographique des musulmans en Europe est telle qu'elle fait peser le risque, à tout moment, du déclenchement de ces guerres dont menace Abou Shaeed...

    A la violence des fous de l'Islam, s'ils mettent à exécution leurs menaces chez nous, il faudra bien, un jour, opposer la force de nos Armes, dans des guerres de libération nationale de toutes nos sociétés européennes, en général, et de la France, en particulier, afin de purger le continent de tous ces dangers publics potentiels qu'une politique insensée a laissé entrer et s'installer sur notre sol, créant ainsi autant de bombes à retardement... 

    Dans un article intitulé L’Hospitalité, paru dans L’Action française du 6 juillet 1912, Muarras écrivait : 

    "...Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie…" 

    L'heure de ce combat "héroïque" - au sens étymologique du terme, que reprenait Pierre Boutang - est peut-être en train d'arriver; elle est peut-être déjà arrivée... : et si l'heure des "héros", c'était, finalement, maintenant ? Si c'était la nôtre ?

  • La ”première Dame de France” ? Mais c'est ”Viens, pou-poule ! viens pou-poule ! Viens !...” à l'Elysée..

    felix faure.jpgIl était une fois... un président de la République qui mourut à l'Elysée, en galante compagnie...

    C'était l'époque heureuse où il n'y avait pas de politquement/historiquement/moralement-et-autres-corrects !...

    La "mondaine" s'appelait Marguerite Steinheil, et les journaux titrèrent - en parlant d'elle - "La pompe funèbre" et - en parlant de lui - "Il voulait être César, il ne fut que Pompée !..." : vous imaginez le tollé, aujourd'hui, dans notre monde écrasé sous la chape de plomb qui nous est imposée ?...

    Ce court préambule pour rappeler les moeurs combien plus libres de l'époque, comparée à la nôtre : celle des chansonniers qui s'en donnaient à coeur joie...

    Un autre homme politique d'importance avait trois femmes dans sa vie : son épouse, sa première et sa seconde maîtresse (1). Lors d'une soirée de cabaret, un chansonnier entonna un air guilleret demandant Quelle est donc la moitié de Monsieur Tiers ?, provoquant l'hilarité générale...

    "Ah ! Que nos pères étaient heureux !..." dit la chanson : ils pouvaient brocarder, épingler, se moquer, rire et faire rire de tout et de tous sans risquer, comme nous aujourd'hui, de tomber sous le joug des lois scélérates interdisant tout ce qui n'est pas obligatoire, et réciproquement...

    Risquons nous, cependant à poser la même question, nous aussi, à propos de notre président "Normal premier" et de celle que l'on appelle, tout à fait abusivement et complètement à tort la première Dame de France : marié avec aucune, et "pris" entre Ségolène Royal (avec qui, en "union libre", il eut quatre enfants), Anne Hidalgo (avec qui il en eut un) et, maintenant Valérie Trierweiler, laquelle des trois doit-elle - et peut-elle... - être appelée "la première Dame de France", et, là aussi, quelle est donc la moitié de Monsieur Tiers ?

    Oui, bien sûr, on nous rétorquera que certains rois ont eu des maitresses, et que l'inconduite de quelques uns n'était pas très brillante non plus. Le problème, c'est qu'aujourd'hui inconduite privée et délabrement public vont de pair. Le spectacle privé minable donné par nombre de nos plus hauts dirigeants dans leur vie de tous les jours accompagne le spectacle lamentable d'uen France qui ne cesse de décliner, de déchoir, de s'affaiblir, de s'effacer... Hier, si François premier et Henri II avaient des maitresses, ils nous laissaient une France considérablement agrandie, et entreprenant sa marche vers sa frontière naturelle du Rhin. Pareil pour Henri IV (qui mit fin aux Guerres de religion), pour Louis XIV et Louis XV, sous lesquels la France - considérablement agrandie aussi - était la première puissance du monde.

    "Nous ne sommes pas des gens moraux" disait Henri Vaugeois, descendant d'un Conventionnel régicide et l'un des fondateurs de l'Action française : nous faisons de la politique, et pas de la morale, comme les tenants de la nouvelle religion républicaine, qui, eux, se croient, "régénérés", comme le pensait ce pauvre fou sanguinaire de Saint Just : si nous pointons du doigt le lamentable spectacle privé qu'offrent tant de nos dirigeants, c'est qu'il n'est que le reflet d'une autre décadence, bien pire, et, celle-là, impardonnable : la décadence dans laquelle leur Système, celui qu'ils dirigent, a plongé notre pays.

    "...Qui donc a pillé le domaine ?..." : la réponse est sous nos yeux...

    (1) : Guitry disait qu'une femme avait besoin de trois hommes dans sa vie : un de soixante ans, pour le chèque; un de quarante, pour le chic; et un de vingt, pour "le choc" !... Ne cherchant pas le scabreux pour le scabreux, on se gardera bien, ici, de se demander pourquoi François "Normal premier" a eu besoin de trois femmes dans sa vie !...   

    hollande trieweiller.jpg 

  • Les propos et les pensées racistes du n°2 d'Al Qaïda: du ”délirium tremens” au delirium ”très épais”...(2)

              En leur tenant des discours pareils, on a déjà vu ces paumés -au QI inscrit aux "abonnés absents"...- commettre des attentats lâches et sanglants en Grande Bretagne, en Espagne, en France; et on en verra encore: car, enfin, que veut dire le mot "nettoyer"? Si ce n'est pas du racisme pur et simple, du racisme pur et dur, nous voulons bien adhérer à la totalité des mythes proclamés par la révolution! Hitler ne parlait pas autrement: digne héritier et continuateur efficace du totalitarisme fondé par la révolution française, ne voulait-il pas "nettoyer" la "race aryenne" et "le grand Reich pour mille ans" de toute race impure et inférieure? Ayman al Zaouahri ne parle-t-il pas exactement comme lui? Qu'on ne croie pas que nous cédons à une polémique facile, excessive, et que nous établissons une comparaison forcée. Non! C'est bien à une destruction physique, par les armes et par la violence, de tout ce qui n'est pas "son" Islam qu'appelle ce "fou et ce furieux" de Zaouahri. (1)

              Et il y appelle dans les actes parce que, dans sa tête de malade au dernier stade de sa maladie mentale -la fameuse "phase terminale"- il a fini par croire en son délire, qui s'est emparé de son "cerveau" (si tant est qu'il en ait jamais eu un...); c'est une chose bien connue, bien étudiée et bien décrite par tous les spécialistes de la psychiatrie: le cinglé répète et répète ses élucubrations, jusqu'à ce qu'il finisse par s'en persuader lui-même, par y croire à fond, par ne plus vivre qu'avec elles et, finalement, que pour elles; jusqu'à en mourir...; bon débarras, dira-t-on, car la médecine étant impuissante à soigner des cas pareils on aura au moins gagné quelque chose à sa disparition: "morte la bête, mort le venin"! Sauf que, dans ce cas, le fou furieux va chercher à entraîner les autres dans sa chute, et que, dans ce cas précis, les autres c'est nous! et là, ça nous gène un peu...

              On ne sera donc jamais assez prudent avec des gens pareils; tout le contraire de ce que fait la république au quotidien, en laissant entrer -pire: en organisant et en parrainant officiellement...- l'installation chez nous d'une armée d'étrangers; s'il est évident qu'un très grand nombre des immigrés n'est animé d'aucune intention mauvaise à notre égard, il n'est pas moins évident que, d'un simple point de vue mécanique, statistique, un certain pourcentage d'individus indésirables, hostiles et dangereux se cache forcément dans cette masse (ce que l'on pourrait appeler un "pourcentage incompressible"...). Au milieu d'une majorité de gens pacifiques, souvent aimant sincèrement la France, se cache ainsi une "cinquième colonne" d'individus aux motivations troubles, véritable vivier dans lequel les fanatiques d'Al Zaouahri n'auront qu'à piocher, et qui se révélera très réceptif à ses "prêches enflammés": il serait naïf, fou, dangereux et criminel de le nier et de le cacher: or, c'est ce que fait le "Pays légal"! la république ignore cette évidence, ou feint de l'ignorer; ce faisant, elle met la France, et nous tous, en danger: on ne le dénoncera jamais assez.....

    (1): ) Et il aura le front de décerner le "titre" de martyr aux assassins à qui il aura bourré le crâne, avant de les envoyer se faire exploser au milieu d'innocents qui n'ont rien demandé! Le noble mot de "martyr" détourné de son sens véritable -profané?...- pour couvrir l'une des actions les plus méprisables et les plus misérables du terrorisme!.....

     

  • De l'indignation - légitime - de Marine Le Pen à ce qui ”souille” vraiment la ”démocratie” (et la république...)...

            Mardi soir, 6 décembre, la présidente du Front national a dénoncé les "milices de gauche" qui l'ont empêchée un peu plus tôt d'entrer à l'université Paris-Dauphine où elle devait participer à un débat.
     
            "Va-t-on, oui ou non, me laisser faire campagne ? … Est-ce que le pouvoir va laisser ces milices de gauche faire la loi dans notre pays? Est-ce que le pouvoir va laisser ces milices de gauche brutaliser des étudiants, empêcher une candidate à la présidentielle de venir s'exprimer dans le cadre d'un débat républicain et démocratique?" 

            Marine Le Pen a mis en cause le MJS (jeunes PS), l'UEJF (étudiants juifs de France), l'Unef (syndicat étudiant de gauche) et le NPA. "Je demande aux responsables de gauche, y compris au candidat à la présidentielle (du PS), M. (François) Hollande, de condamner formellement et solennellement ces violences et ces procédés qui sont inadmissibles dans un pays démocratique tel que la France… J'attends de la classe politique la même condamnation, aussi ferme et aussi solennelle qu'elle serait intervenue si jamais c'étaient des jeunes du FN.... 

            http://www.franceinfo.fr/politique-etudiants/obligee-d-annuler-son-passage-a-paris-dauphine-marine-le-pen-demande-la-dissolution-de-l-unef-465517-2011--7

            Marine Le Pen a raison, comme aurait raison un Mélenchon ou tout autre homme (ou femme) politique qui aurait vu une de ses prises de parole programmée empêchée par des militants du Front National, ou de toute autre organisation. L''UNEF, le MJS, le NPA, l'UEJF... sont en tort, c'est l'évidence.

             Marine Le Pen a raison de dénoncer le coup de force d'organisations qui s'octroient des pouvoirs exorbitants et, de fait, parfaitement anti-démocratiques, ne reculant en celà devant aucune contradiction, elles qui se proclament "démocrates" ! 

             Mais Marine Le Pen, "bonne républicaine", comme son père, n'aspire qu'à entrer dans le jeu du Système et dans celui du Pays légal. Elle dit (on l'entend à la fin de sa harangue, sur France info) que l'attitude des groupes qui l'ont empêchée de s'exprimer "souille la démocratie".

            Or, nous l'avons souvent dit ici, nous ne sommes, en France, ni en république ni en démocratie, mais dans une République idéologique, qui parle au nom d'une démocratie elle aussi idéologique. Ce qui est tout à fait autre chose. 

            Et Marine Le Pen pense qu'il suffit de changer les hommes - ou les femmes - en charge des afffaires pour que tout change. Notre originalité est de dire que, pour que tout change, il faut que ce soit de Système que l'on change, et pas simplement de personnel politique.

            Là où Marine Le Pen se contente de vouloir "remettre en ordre", nous pensons - pour reprendre l'heureuse expression de Bernard Lhôte (1) - que, pour "remettre en ordre", il faut d'abord "remetttre en cause"..... Et que ce qui "souille", au fond, la démocratie, c'est la démocratie idéologique de notre actuel Système; que ce qui souille, au fond, la république, c'est la république idéologique.....

    (2) : Lorsque nous préparions le Manifeste de Montmajour, c'est Bernard Lhôte qui, après avoir pris connaissance de ce texte, après y y avoir réfléchi, nous a livré ses réflexions, judicieuses et pertinentes. Notamment celle-ci (reprise et publiée dans la presse en 1971) : L'Action Française joue et gagne sur les deux tableaux "celui de la remise en cause et celui de la remise en ordre".

  • Oraison funèbre d'Abel Chennouf, para français, assassiné à Montauban, prononcée par l'abbé Christian Venard, aumônier c

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            Abel, mon camarade parachutiste, mon frère, voilà une semaine, jour pour jour et presque heure pour heure, je tenais ta main, encore chaude de la vie que venait de te prendre un assassin. Je tenais ta main en priant pour toi, en pensant à ta maman et en te confiant à notre Maman du Ciel, la Vierge Marie. Je ne connaissais pas encore Caroline, mais si tel avait été le cas, je t’aurais aussi parlé pour elle et pour ce petit bébé que vous attendez. Puis je me suis penché sur ton camarade Mohamed Legouad qu’essayaient de maintenir en vie les remarquables équipes d’urgentistes. Enfin, j’ai assisté au départ vers l’hôpital de Loïc Liber, qui à cette heure même se bat, entouré de son papa et de sa maman, pour rester en vie. Que de souffrances. Que d’incompréhensions. Mais aussi que de solidarité, de soutien, d’hommages et, pour nous chrétiens, de foi (comme le rappelait hier l’évêque aux armées en la cathédrale de Montauban) et d’espérance, malgré tout !

            Il y a deux mille sept cents ans, à Rome, au cœur même du forum, symbole et centre de la vie de la Cité, un gouffre s’ouvrit. L’oracle consulté livra cette réponse : pour combler ce gouffre, Rome devait y engloutir ce qu’elle avait de plus précieux. Chacun s’interrogeait encore sur ce qui pouvait être de plus précieux, quand un jeune cavalier, un jeune homme armée, Curtius, se jeta avec son cheval dans le gouffre qui se referma aussitôt. Oui, ce que Rome avait de plus précieux était un jeune militaire défenseur de la Cité.

            Le criminel terroriste qui a mené ces actions dans lesquelles tu as perdu la vie, Abel, a tenté d’ouvrir un gouffre. Le prix à payer pour le combler est bien sûr infiniment trop lourd ; mais mon ami Abel, tu es devenu, comme Curtius, symbole de ce que notre pays, la France, possède de plus précieux. Et désormais, c’est ainsi que tu nous apparaît : jeune caporal parachutiste, mort pour la France, dans un attentat terroriste qui voulait mettre à bas notre Patrie.

            Abel, je veux aller encore plus loin. C’est parce que tu portais l’uniforme français, parce que tu étais fier de ton béret rouge, que ce criminel t’a visé. Ce que ce meurtrier ne pouvait savoir c’est aussi tout ce que tu représentes aujourd’hui pour notre patrie. Issue d’une famille à la fois alsacienne (avec tout ce que cette région fait ressortir en notre pays des souffrances liées aux deux conflits mondiaux) et kabyle (et comment ne pas évoquer ici les douloureux événements d’Algérie), ta famille choisit la France avec (et je reprends les mots mêmes de ton cher papa), avec toutes ses traditions, y compris ses racines les plus profondes, qui sont chrétiennes. Comment ne pas voir, mon ami Abel, dans une telle accumulation de symboles, ce que nous avons de plus précieux cette capacité que possède notre patrie française de prendre en son sein, tous ceux qui veulent devenir ses fils.

            Au moment où nous allons te porter en terre, dans cette terre pétrie des ossements de nos pères (c’est cela la patrie aussi), Abel, avec toute ta famille, tes amis, tes camarades parachutistes, je te fais le serment que nous soutiendrons Caroline et ton enfant. Que nous resterons présent auprès des tiens. Désormais c’est à Dieu que nous te confions, au travers des rites catholiques qui accompagnent nos défunts. Nous savons que tu es vivant auprès du Père. Tu as rejoint Jésus, ce Dieu fait Homme, cet innocent mort à cause de la méchanceté et la violence qui habitent trop souvent le cœur des hommes. Ton sacrifice se trouve comme enveloppé dans celui du Christ Jésus. En te retrouvant jeudi dernier, gisant sur le sol montalbanais, en prenant ta main et en voyant couler de tes blessures ce sang si rouge et si pur, je confiais au Seigneur de la Vie, cette vie qui s’écoulait de toi. Et si aucune larme ne sortait de mes yeux, comme tant de tes camarades, c’est mon cœur qui pleurait sur toute violence faite aux innocents sur cette pauvre terre. Et c’est à l’Innocent qui a versé son Sang pour nous réconcilier avec son Père, qui a versé son propre Sang en rançon pour toutes les violences, que je confiais ta belle âme.

            Abel, français d’origine alsacienne et kabyle, catholique par choix, parachutiste au service de la France, que notre grand saint patron, que l’archange saint Michel t’accueille et te fasse entrer au sein du Père, avec le Fils et le Saint-Esprit. Amen.

    PARACLET.JPG
  • JMJ/Madrid : deux ou trois réflexions générales, alors qu'un Roi reçoit un Pape...

           ...sur fond d'effondrement général des valeurs réputées, un temps, celles de la modernité....

           Commençons d'abord par le plus immédiat, ce qui se voit, s'entend, se perçoit en premier, mais qui n'est pas le plus important. Péniblement, et à grand peine, 140 Associations, à grand renfort d'aides venues de partout, notamment bien sûr des ondes, ont réussi l'exploit de ne réunir que 4.000 personnes à Madrid pour protester contre les JMJ !

            En face, si l'on peut dire, une véritable marée humaine de centaines de milliers de jeunes (on en attend jusqu'à deux millions, dit-on...), polis, calmes, souriants et sympathiques. Les commerçants eux-même en témoignent : pas de vitrines brisées ni de boutiques saccagés, pas de bagarres, ni d'agressions, ni d'abribus ou mobilier urbain détérioré : des sourires et de la joie partout, au contraire.

            Mais cela ne fait rien: les journalistes mesquins et bas de plafonds ont choisi de commencer, à chaque fois, leur sujet par évoquer le quarteron de hargneux qui "manifestent" contre le Pape. Laissons-les, tous ces tristes sires, à leur triste nullité : ils ne comprennent rien à ce qui se passe, tant pis pour eux..... 

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             Venons-en, maintenant, à quelques réflexions sur le fond. Dans l'état actuel des choses, qu'un Roi reçoive un Pape - cauchemar posthume pour Jules Ferry et consorts, mais cauchemar bien réel pour leurs héritiers.... - cela signifie-t-il quelque chose ? Cela a-t-il, et aura-t-il de l'importance et des repercussions, que l'on espère, évidemment positives ?....

             Certes, les monarchies d'aujourd'hui ont bien "pâli", par rapport à celles "d'hier", et l'on peut légitimement émettre des réserves ou des doutes sur la valeur intrinsèque - en l'occurrence - de la Royauté espagnole, sur sa force ou son influence réelle sur la Société. La papauté aussi, par rapport à "autrefois", a bien perdu de son influence réelle. Quant à certains aspects de son discours parfois "mondialisateur" - dans le mauvais sens du terme - malgré toute l'estime que nous avons pour Benoît XVI, et tout le respect qu'il mérite, nous ne perdons jamais une occasion, dans ce Blog, de marquer notre désaccord avec les propos de tel ou tel Prince de l'Eglise, voire du Pape lui-même, lorsqu'ils nous paraissent - dans l'ordre et le domaine du politique - dangereux pour la stabilité et la perennité de nos Sociétés européennes.. Notamment dans le domaine sensible de l'immigration...

            Cependant, la remarque est réversible : l'idéologie révolutionnaire elle aussi est dans un triste état, et elle ne ressemble plus guère au courant dévastateur qu'elle a été jadis. Elle est essoufflée, elle a failli partout et, pour de nombreuses décennies semble-t-il, les résultats concrets de l'action de ceux qui ont prétendu organiser l'humanité sans Dieu et sans Roi  - comme le disait Jules Ferry... - ne plaideront pas, ou plus, en leur faveur...

            Même chez des personnalités de qualité, qui restent fidèles à leurs idéaux de jeunesse, comme Edgar Morin, on ne veut plus employer le terme de Révolution, à cause de toutes les horreurs qu'elle a engendrées; on admet qu'il était fou de proposer le meilleur des mondes, alors qu'il fallait se contenter d'oeuvrer humblement pour un monde meilleur; on rejette la croyance naïve en un progrès linéaire et indéfini...

            Alors, dans cet effondrement général et cataclysmique des certitudes qui ont cru orgueilleusement, un temps, remplacer les fondements traditionnels de la Société, il reste quoi, pour reconstruire ? Le Père Javier Igea, présenté un peu partout comme l'une des chevilles ouvrières des JMJ de Madrid met le doigt sur l'essentiel lorsqu'il explique à la presse : "...La Révolution française a constitué une lutte titanesque entre la Tradition et les Lumières". 

            L'avant-dernier Éditorial de Politique  magazine s'intitulait Dieu et le Roi.... 

  • D'accord avec Jacques Myard.......

    portraitjm06.jpg  Le Nouvel Obs du 3 Octobre nous apprend que Jacques Myard a demandé une enquête au sujet du reportage pour le moins controversé de Paris Match sur les Taliban, après la tragique embuscade qui a coûté la vie à dix de nos soldats.

              Sans contestation possible, Jacques Myard a raison : puisqu’il y a doute, que l’on tire l’affaire au clair, grâce à une enquête impartiale.  Le directeur de Paris Match est bien gentil de nous « assurer que… », de « jurer que… » et de monter sur ses grands chevaux. Mais il se trouve que, pour dire les choses clairement, nous n’avons pas tout à fait confiance ( et nous sommes loin, mais alors très, très loin d’être les seuls…); et que, nous, on préfère la vérité vraie et bien assurée aux belles déclarations…. De toutes façons, s’il n’a rien à craindre, de quoi a-t-il peur, le directeur de Paris Match ? Si ce qu’il dit est vrai, une enquête impartiale, qui l’innocenterait définitivement, ce serait, au contraire, le mieux pour lui ; et cela mettrait un terme définitif aux soupçons…..

              Voici la page du Nouvel Obs du 3 octobre qui « récapitule » l’affaire » :

     

    Talibans : Myard réclame une enquête contre Paris-Match.

    Le député UMP des Yvelines a demandé au Premier ministre l'ouverture d'une enquête pour vérifier les "informations selon lesquelles" l'hebdomadaire "aurait payé aux talibans 50.000 dollars" pour réaliser un reportage sur le commando responsable de la mort de dix soldats français.

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    Le reportage de Paris-Match (DR)

    Jacques Myard, député UMP des Yvelines, a demandé au Premier ministre, jeudi 2 octobre, l'ouverture d'une enquête concernant le "financement du reportage sur les talibans publié par Paris Match", pour vérifier les "informations selon lesquelles" l'hebdomadaire "aurait payé aux talibans 50.000 dollars".
    Jacques Myard "a saisi le Premier ministre François Fillon par écrit pour lui demander d'ouvrir une enquête sur les informations selon lesquelles le journal Paris Match (...) aurait payé aux talibans 50.000 dollars" (35.487 euros), a-t-il indiqué dans un communiqué.

    "Réponse éthique"


    En plus de la "nécessité impérieuse" pour les journalistes d'améliorer leur "réponse éthique dans le traitement de l'information", Jacques Myard a également demandé que "le procureur de la République fasse toute la lumière" sur cette affaire qui, si elle était avéré, "équivaut à financer des actions de guerre contre nos soldats engagés en Afghanistan".

    "Faire du sensationnel"

    Paris-Match a publié le 4 septembre un reportage dans lequel le commando qui avait tendu une embuscade qui a coûté la vie à dix soldats français, le 18 août, promet le même sort à l'ensemble des troupes françaises déployées en Afghanistan et pose, porteur d'armes prises aux Français.
    L'Union Nationale des Parachutistes avait alors accusé les deux journalistes de Paris-Match d'exploiter "le filon et faire du sensationnel", affirmant qu'ils avaient offert 50.000 dollars aux talibans, en plus d'une "magnifique tribune, photos à l'appui".  

  • 25 Août 1944: Reddition de Von Choltitz...

              Bertrand Le Gendre, dans Le Monde du 3 Août rend un hommage mérité à quelqu'un de bien: le général Leclerc, élevé à la dignité de Maréchal de France à titre posthume.

              Comme il nous le rappelle au début de son article, ils en ont fait des choses pendant ce mois d'Août "les gars de Leclerc..." !.....

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    "LES GARS DE LECLERC PASSENT EN CHANTANT..."

    Le 1er août 1944, la 2e DB, la division blindée Leclerc, a débarqué à Utah Beach. Le 6, elle se lance dans la bataille de Normandie. Le 12, elle prend Alençon. Le 24, elle est dans Paris. Le 25, c'est la reddition en bonne et due forme - à l'Hôtel de Ville puis gare Montparnasse - du général Dietrich von Choltitz, le commandant du Gross Paris.

    Ces anniversaires sont une invitation à se remémorer les événements d'alors et la personnalité hors du commun du chef de la 2e DB, le comte Philippe de Hauteclocque.

    Une quarantaine de biographies lui ont été consacrées. La toute dernière, qui se lit tel un roman de chevalerie, a pour auteur Guy Perrier, saint-cyrien comme Leclerc, forte tête lui aussi puisque entré dans la Résistance à 15 ans (Leclerc, Pygmalion, 228 p., 21,90 euros).

    Les Parisiens de souche, d'adoption ou de passage compléteront la lecture de ce portrait chaleureux en allant visiter le Mémorial du maréchal Leclerc, installé tout près de la gare Montparnasse, 23, allée de la 2e DB, qui sera exceptionnellement ouvert le 25 août, un lundi, jour de fermeture habituel (www.ml-leclerc-moulin.paris.fr).

    Leclerc, c'est Hoche. C'est Kléber. Il est capitaine en 1940 et général de division trois ans plus tard. Prisonnier des Allemands au début de la guerre, évadé, il rejoint de Gaulle à Londres en juillet 1940. Il y choisit le nom de Leclerc, un patronyme très répandu dans son Artois natal où les Hauteclocque ont pour devise : " On entend loing sonner haulte clocque " (c'est-à-dire la cloche du beffroi). Envoyé en Afrique par l'homme du 18-Juin, il rallie le Cameroun à la France libre avant de prendre Koufra, en Libye, aux Italiens. C'est là qu'il fait jurer à ses hommes de ne déposer les armes qu'une fois Strasbourg libérée.

    Le " serment de Koufra " a marqué l'imaginaire des enfants d'après-guerre, lecteurs de la " Bibliothèque verte " ou de Tintin, le journal. Ils savaient par coeur le chant de la 2e DB, comme une seconde Marseillaise écrite par ces croisés de la France libre : " Division de fer, toujours en avant ! Les gars de Leclerc passent en chantant ! "

    Le temps a effacé ces fortes paroles de leur mémoire d'adulte. Les historiens ont pris le relais. Ils ne minimisent pas l'épopée de Leclerc, mais ils disent à quel point, dès sa création en août 1943, la 2e DB fut dépendante des Britanniques puis des Américains : organisation, missions, équipement des hommes, armement...

    C'est ce que rappelle l'un des chapitres d'un livre à plusieurs mains que vient de publier la Fondation Charles-de-Gaulle, De Gaulle chef de guerre (Plon, " Collection Espoir ", 634 p., 25 euros).

    Leclerc lui-même portait un blouson de l'US Army, comme celui que l'on voit dans une vitrine du musée qui lui est consacré. En dépit de cette subordination, il donnait du fil à retordre à Montgomery, à Patton et même à de Gaulle, avec lequel il est entré plus d'une fois en opposition.

    Ce tempérament entier trace le portrait d'un authentique résistant : à son époque, à l'ordre dominant et plus encore à son milieu. Profondément catholique, monarchiste, lecteur assidu de L'Action française, celui que ses camarades étudiants appelaient " l'aristo " était un patriote mais aussi un dissident.

    Il faut être un dissident pour rompre dès 1945 avec la vulgate colonialiste, en Indochine, où de Gaulle l'a envoyé. Si on l'avait écouté... Il s'est tu, hélas, prématurément en disparaissant dans un accident d'avion en 1947 au Sahara. Elevé, à titre posthume, à la dignité de maréchal de France, il est mort sans testament. Ceux qui se reconnaissent en lui sont aujourd'hui ses héritiers.