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La Dizaine de MAGISTRO...

        Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

       
MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

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Extrait du Laulan (début), La liberté d'expression :

        Gambetta disait en 1872 : "La France n’a jamais demandé que deux choses à un gouvernement : l’ordre et la liberté". La France, de nos jours, a l’ordre, enfin, à peu près. Mais elle a perdu la liberté ou est en passe de la perdre. Je parle de la liberté de parole, qui conditionne la liberté d’opinion, laquelle commande la liberté tout court, celle qui caractérise une démocratie. De ce point de vue, la France a clairement emprunté un chemin inquiétant, celui qui conduit à une pensée totalitaire.
        Comment en est-on arrivé là ? Le processus est simple. Il s’agit de l’action menée depuis des années par un certain nombre d’associations prétendument anti-racistes, qui détournent à leurs fins propres les dispositions de lois conçues à l’origine en toute bonne foi par le législateur. Il  s’agit notamment de l’article 8 de la loi Pléven qui les autorisent à engager à tout propos l’action publique, et aussi et surtout des dérives de la jurisprudence concernant l’interprétation à donner aux articles des lois Gayssot et Pléven, notamment en ce qui concerne les notions "d’incitation" à la "discrimination et à la haine raciale", notions floues et vagues à souhait, qui peuvent donner lieu à toutes les interprétations, même les plus fantaisistes selon l’humeur du moment.
        Dans l’état actuel de la jurisprudence, tout prétexte, même le plus futile, par exemple, tout récemment, la publicité de Banania, ou encore de soi-disants quotas pour le football, ou encore un propos anodin, un jeu de mots, toute plaisanterie de  mauvais goût  ou mieux encore, un ton de voix  qui sera sévèrement jugé "péremptoire", on croit rêver, tout cela est susceptible de tomber sous le coup de la loi et d’être condamné par les tribunaux. Nous sommes en plein dans le délit d’opinion et le déni de la liberté d’expression. Ce ne sont pas, pas encore les grands procès de Moscou, mais ce sont, déjà, les petits procès de Paris...."
    

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