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La "première Dame de France" ? Mais c'est "Viens, pou-poule ! viens pou-poule ! Viens !..." à l'Elysée..

felix faure.jpgIl était une fois... un président de la République qui mourut à l'Elysée, en galante compagnie...

C'était l'époque heureuse où il n'y avait pas de politquement/historiquement/moralement-et-autres-corrects !...

La "mondaine" s'appelait Marguerite Steinheil, et les journaux titrèrent - en parlant d'elle - "La pompe funèbre" et - en parlant de lui - "Il voulait être César, il ne fut que Pompée !..." : vous imaginez le tollé, aujourd'hui, dans notre monde écrasé sous la chape de plomb qui nous est imposée ?...

Ce court préambule pour rappeler les moeurs combien plus libres de l'époque, comparée à la nôtre : celle des chansonniers qui s'en donnaient à coeur joie...

Un autre homme politique d'importance avait trois femmes dans sa vie : son épouse, sa première et sa seconde maîtresse (1). Lors d'une soirée de cabaret, un chansonnier entonna un air guilleret demandant Quelle est donc la moitié de Monsieur Tiers ?, provoquant l'hilarité générale...

"Ah ! Que nos pères étaient heureux !..." dit la chanson : ils pouvaient brocarder, épingler, se moquer, rire et faire rire de tout et de tous sans risquer, comme nous aujourd'hui, de tomber sous le joug des lois scélérates interdisant tout ce qui n'est pas obligatoire, et réciproquement...

Risquons nous, cependant à poser la même question, nous aussi, à propos de notre président "Normal premier" et de celle que l'on appelle, tout à fait abusivement et complètement à tort la première Dame de France : marié avec aucune, et "pris" entre Ségolène Royal (avec qui, en "union libre", il eut quatre enfants), Anne Hidalgo (avec qui il en eut un) et, maintenant Valérie Trierweiler, laquelle des trois doit-elle - et peut-elle... - être appelée "la première Dame de France", et, là aussi, quelle est donc la moitié de Monsieur Tiers ?

Oui, bien sûr, on nous rétorquera que certains rois ont eu des maitresses, et que l'inconduite de quelques uns n'était pas très brillante non plus. Le problème, c'est qu'aujourd'hui inconduite privée et délabrement public vont de pair. Le spectacle privé minable donné par nombre de nos plus hauts dirigeants dans leur vie de tous les jours accompagne le spectacle lamentable d'uen France qui ne cesse de décliner, de déchoir, de s'affaiblir, de s'effacer... Hier, si François premier et Henri II avaient des maitresses, ils nous laissaient une France considérablement agrandie, et entreprenant sa marche vers sa frontière naturelle du Rhin. Pareil pour Henri IV (qui mit fin aux Guerres de religion), pour Louis XIV et Louis XV, sous lesquels la France - considérablement agrandie aussi - était la première puissance du monde.

"Nous ne sommes pas des gens moraux" disait Henri Vaugeois, descendant d'un Conventionnel régicide et l'un des fondateurs de l'Action française : nous faisons de la politique, et pas de la morale, comme les tenants de la nouvelle religion républicaine, qui, eux, se croient, "régénérés", comme le pensait ce pauvre fou sanguinaire de Saint Just : si nous pointons du doigt le lamentable spectacle privé qu'offrent tant de nos dirigeants, c'est qu'il n'est que le reflet d'une autre décadence, bien pire, et, celle-là, impardonnable : la décadence dans laquelle leur Système, celui qu'ils dirigent, a plongé notre pays.

"...Qui donc a pillé le domaine ?..." : la réponse est sous nos yeux...

(1) : Guitry disait qu'une femme avait besoin de trois hommes dans sa vie : un de soixante ans, pour le chèque; un de quarante, pour le chic; et un de vingt, pour "le choc" !... Ne cherchant pas le scabreux pour le scabreux, on se gardera bien, ici, de se demander pourquoi François "Normal premier" a eu besoin de trois femmes dans sa vie !...   

hollande trieweiller.jpg 

Commentaires

  • la conduite de notre élite apparait d'autant plus scandaleuse qu'elle donne des leçons de morale ; politique
    financière
    légifère pour donner un caractère moral à des moeurs dépravées.

    Apendre

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