Éphéméride du 1er novembre.
1830 : Louis-Philippe crée l'École Navale
1049 : Dédicace de l'église de l'Abbaye Saint Hilaire le Grand de Poitiers
Édifice millénaire, l’église Saint-Hilaire de Poitiers appartient aux sites culturels majeurs classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Elle est remarquable par l’équilibre de ses volumes, sa hauteur impressionnante et sa grande luminosité.
1164 : Départ pour la France de l'archevêque Thomas Beckett, qui craint pour sa vie
Jean Anouilh fera de la mort tragique de l'archevêque le sujet de sa pièce Beckett ou l'honneur de Dieu, en 1959 :
• "...La beauté est une des rares choses qui ne font pas douter de Dieu..." (Becket, p.45, Livre de Poche n°1716)
• "...La seule chose qui soit immorale... c'est de ne pas faire ce qu'il faut, quand il le faut..." (Becket, p.84, Livre de Poche n° 1716)
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Âgé de quinze ans, il est le dernier qui sera sacré du vivant de son père (ci contre, le sceau de Philippe Auguste). Après lui, et grâce à lui, le trône et la dynastie auront acquis une telle puissance et une telle gloire que la précaution prise par Hugues Capet et suivie par ses cinq successeurs directs sera devenue inutile...
Un moine de Saint Denis, le médecin Rigord, le nomme Auguste "…parce que les Anciens appelaient Auguste les empereurs qui augmentaient le domaine de l’État, et aussi parce que Philippe naquit au mois d’Août…".
De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans l'honorable maison capétienne règne de père en fils :
"...Pour conduire cette lutte contre l'État anglo-normand, il se trouva un très grand prince, le plus grand que la tige capétienne eût donné depuis Hugues Capet. Philippe Auguste, devenu roi avant l'âge d'homme, car il était né tard du second mariage de Louis VII, fut d'une étonnante précocité. Chez lui, tout était volonté, calcul, bon sens et modération. En face de ces deux fous furieux, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, fils d'Éléonore et d'Henri Plantagenêt, Philippe Auguste représente le réalisme, la patience, l'esprit d'opportunité.
Qu'il allât à la croisade, c'était parce qu'il était convenable d'y aller. Il rentrait au plus vite dans son royaume qui l'intéressait bien davantage, laissant les autres courir les aventures, profitant, pour avancer ses affaires, de l'absence et de la captivité de Richard Cœur de Lion. Chez Philippe Auguste, il y a déjà des traits de Louis XI. Ce fut, en somme, un règne de savante politique et de bonne administration..."
Dans notre abum L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"
1530 : Naissance d'Étienne de la Boëtie
La ville de La Böetie sera la première en France, en 1962, à bénéficier des bienfaits de l'excellente Loi Malraux sur la préservation des coeurs urbains de nos Communes : voir l'Éphéméride du 4 août...
1539/1596 : Naissance et mort de Pierre Pithou, principal rédacteur de la Satyre Ménippée...
La Satyre Ménippée, de la Vertu du Catholicon d'Espaigne et de la tenuë des estats de Paris (c'est son titre complet) est une œuvre collective satirique, qui mélange - en prose et en vers - les railleries contre la Ligue et ses chefs, trahissant la France et la Légitimité, dans leur alliance avec le roi d'Espagne...
Son sujet : la tenue des États Généraux, convoqués à Paris le 26 janvier 1593 par le duc de Mayenne, devenu chef de la Ligue après l'assassinat du duc de Guise (voir l'Éphéméride du 23 décembre), et préférant faire élire un roi catholique - fût-il inféodé à l'étranger... - plutôt que de se rallier au roi légitime, Henri III de Navarre, devenu Henri IV, roi de France et de Navarre après l'assassinat du dernier des Valois, Henri III (voir l'Éphéméride du 2 août)...
Circulant dès 1593, la Satyre Menippée a été imprimée en 1594 par Jamet Mettayer (marque typographique ci contre).
Il fallait agir vite, et frapper les esprits : les Espagnols proposaient d’abolir la loi salique, et de déclarer l’infante d’Espagne reine de France. Cet extrémisme finit par provoquer une scission au sein même des Ligueurs, malgré leur détestation de la Réforme : certains des ligueurs, refusant une princesse étrangère sur le trône, se mirent à préparer le ralliement de la capitale à Henri IV...
Ce fut donc une réunion de bons citoyens, "demeurés français en politique et gallicans en religion", qui eut l’idée de la Satire Ménippée, œuvre mi-sérieuse, mi-plaisante, visant à défendre les vrais intérêts de la France, qui voulait rester catholique mais aussi indépendante.
Le plan de la Satire Ménippée appartient à Pierre le Roy, chanoine