UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Éphéméride du 1er novembre.

    1830 : Louis-Philippe crée l'École Navale

     

     

     

     

     

    1049 : Dédicace de l'église de l'Abbaye Saint Hilaire le Grand de Poitiers  

     

    Édifice millénaire, l’église Saint-Hilaire de Poitiers appartient aux sites culturels majeurs classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

    Elle est remarquable par l’équilibre de ses volumes, sa hauteur impressionnante et sa grande luminosité.  

     

    poitiers-sthilaire1.jpg
     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     

    1164 : Départ pour la France de l'archevêque Thomas Beckett, qui craint pour sa vie

     

    Tomwindo.png
    Vitrail de la cathédrale d'Angers représentant Thomas Beckett.
    Thomas BECKETT a quitté clandestinement son île; il semblerait qu'il soit passé par le port d'OMONVILLE LA ROGUE, qui est un petit port de la HAGUE, très discret : dans un des greniers de son église - qui date de Saint Louis - se trouve une fresque du martyre de Thomas BECKETT; elle date de 1270, et fut restaurée en 1929.
    On y trouve aussi une statue en bois de Thomas BECKETT avec, à côté l'histoire de sa vie : des cierges sont toujours allumés, aujourd'hui, auprès de sa statue. 

             

    Jean Anouilh fera de la mort tragique de l'archevêque le sujet de sa pièce Beckett ou l'honneur de Dieu, en 1959 :

     
    • "...Dans les périls de la navigation, l'instinct de conservation des hommes leur a fait, depuis longtemps, reconnaître qu'il fallait un seul maître à bord. Les équipages révoltés qui ont noyé leur capitaine, finissent toujours, après quelques temps d'anarchie, par se confier, corps et âmes, à l'un des leurs, qui se met à régner sur eux, plus durement parfois que leur capitaine noyé..." (Becket, p.23, Livre de Poche n°1716)

    "...La beauté est une des rares choses qui ne font pas douter de Dieu..." (Becket, p.45, Livre de Poche n°1716)

    "...La seule chose qui soit immorale... c'est de ne pas faire ce qu'il faut, quand il le faut..." (Becket, p.84, Livre de Poche n° 1716)
     
     
     
     
     
     
    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli
     
     
     
     
    1179 : Sacre de Philippe Auguste

     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelliÂgé de quinze ans, il est le dernier qui sera sacré du vivant de son père (ci contre, le sceau de Philippe Auguste). Après lui, et grâce à lui, le trône et la dynastie auront acquis une telle puissance et une telle gloire que la précaution prise par Hugues Capet et suivie par ses cinq successeurs directs sera devenue inutile...

    Un moine de Saint Denis, le médecin Rigord, le nomme Auguste "…parce que les Anciens appelaient Auguste les empereurs qui augmentaient le domaine de l’État, et aussi parce que Philippe naquit au mois d’Août…". 

     

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans l'honorable maison capétienne règne de père en fils

     

    "...Pour conduire cette lutte contre l'État anglo-normand, il se trouva un très grand prince, le plus grand que la tige capétienne eût donné depuis Hugues Capet. Philippe Auguste, devenu roi avant l'âge d'homme, car il était né tard du second mariage de Louis VII, fut d'une étonnante précocité. Chez lui, tout était volonté, calcul, bon sens et modération. En face de ces deux fous furieux, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, fils d'Éléonore et d'Henri Plantagenêt, Philippe Auguste représente le réalisme, la patience, l'esprit d'opportunité.

    Qu'il allât à la croisade, c'était parce qu'il était convenable d'y aller. Il rentrait au plus vite dans son royaume qui l'intéressait bien davantage, laissant les autres courir les aventures, profitant, pour avancer ses affaires, de l'absence et de la captivité de Richard Cœur de Lion. Chez Philippe Auguste, il y a déjà des traits de Louis XI. Ce fut, en somme, un règne de savante politique et de bonne administration..."

     

    philippe auguste.JPG

     Dans notre abum L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"

     

     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     

     

    1530 : Naissance d'Étienne de la Boëtie                                 

     

    300px-Sarlat-medieval-city-by-night-13.jpg
    Maison de La Boëtie à Sarlat
     
    Auteur du Contr'un, il est surtout resté dans l'Histoire pour son amitié avec Montaigne : voir l'Éphéméride du 18 août, jour de sa mort)
     
     

     La ville de La Böetie sera la première en France, en 1962, à bénéficier des bienfaits de l'excellente Loi Malraux sur la préservation des coeurs urbains de nos Communes : voir l'Éphéméride du 4 août...

     

     

     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     

     

     

    1539/1596 : Naissance et mort de Pierre Pithou, principal rédacteur de la Satyre Ménippée...

     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     http://www.satyremenippee.fr/

     

    La Satyre Ménippée, de la Vertu du Catholicon d'Espaigne et de la tenuë des estats de Paris (c'est son titre complet) est une œuvre collective satirique, qui mélange - en prose et en vers - les railleries contre la Ligue et ses chefs, trahissant la France et la Légitimité, dans leur alliance avec le roi d'Espagne...

    Son sujet : la tenue des États Généraux, convoqués à Paris le 26 janvier 1593 par le duc de Mayenne, devenu chef de la Ligue après l'assassinat du duc de Guise (voir l'Éphéméride du 23 décembre), et préférant faire élire un roi catholique - fût-il inféodé à l'étranger... - plutôt que de se rallier au roi légitime, Henri III de Navarre, devenu Henri IV, roi de France et de Navarre après l'assassinat du dernier des Valois, Henri III (voir l'Éphéméride du 2 août)...

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelliCirculant dès 1593, la Satyre Menippée a été imprimée en 1594 par Jamet Mettayer (marque typographique ci contre).

    Il fallait agir vite, et frapper les esprits : les Espagnols proposaient d’abolir la loi salique,  et de déclarer l’infante d’Espagne reine de France. Cet extrémisme finit par provoquer une scission au sein même des Ligueurs, malgré leur détestation de la Réforme : certains des ligueurs,  refusant une princesse étrangère sur le trône, se mirent à préparer le ralliement de la capitale à Henri IV...

    Ce fut donc une réunion de bons citoyens, "demeurés français en politique et gallicans en religion", qui eut  l’idée de la Satire Ménippée, œuvre mi-sérieuse, mi-plaisante, visant à défendre les vrais intérêts de la France, qui voulait rester catholique mais aussi indépendante.

    Le plan de la Satire Ménippée appartient à Pierre le Roy, chanoine

  • Le premier prix des Impertinents...

                Créé en octobre 2009, à l'initiative (heureuse...) de Jean Sévillia, le Prix des Impertinents est un prix littéraire destiné à récompenser un ouvrage (essai, histoire ou roman) s'inscrivant à contre-courant de la pensée unique et des diktats du politiquement correct. Il est décerné au début de chaque année, après une première sélection du jury, à l'automne, et distingue un ouvrage paru l'année précédente.

                Il est remis à la brasserie Montparnasse 1900.

                Le jury du Prix des Impertinents est composé de Christian Authier, Bruno de Cessole, Jean Clair, de l'Académie française, Louis Daufresne, Chantal Delsol, de l'Institut, Paul-François Paoli, Rémi Soulié (secrétaire général), François Tallandier, Eric Zemmour. Jean Sévillia en est le Président.

                Le Prix a donc été décerné pour la première fois, le 18 janvier 2010. Il a été attribué à Claire Brière-Blanchet, pour son ouvrage Voyage au bout de la Révolution, de Pékin à Sochaux (Fayard), saisissante auto-exploration, par une ancienne militante, des années de plomb du maoïsme français.

    sevillia.jpg

    282 pages, 18 euros

                Ce livre raconte l'histoire d'un couple de jeunes intellectuels petits-bourgeois maoïstes (PCmlF), qui a choisi au début des années soixante-dix d'aller volontairement travailler en usine pour prêcher la révolution aux ouvriers. Vu avec le recul, le point de départ politiquement faux ne pouvait mener qu'à un échec absolu, au naufrage d'une vie, mais pourtant un certain nombre de gens l'ont assumé. Des intellectuels -et non des moindres- ont, à l'époque officiellement soutenu ces idées absurdes. Il faut avoir vécu ces années -où l'engagement politique personnel radical existait encore- pour comprendre cette démarche, même si on ne l'a jamais approuvée. Ce livre rappelle d'autres expériences semblables plus anciennes (Robrieux pour le PCF), d'autres vies militantes brisées ici et ailleurs.

                Le plus affligeant dans l'histoire, c'est de constater que l'échec n'a pas mis fin à la cécité politique des intéressés. Si les dirigeants à la fois les plus lucides et les plus opportunistes ont pu se recaser habilement dans les partis politiques dominants, les autres (les plus sincères ou les plus aveugles) comme l'auteur ont fini, après avoir péniblement survécu grâce à une psychothérapie, dans le marécage du néolibéralisme.

  • Action française • Images du Rassemblement Royaliste de Roquemartine en 1934 !

     

    823330531.jpgEst-il permis de mettre en ligne d'aussi piètres images ? La réponse est naturellement oui. Tous les grands mouvements politiques, tous les grands courants de pensée gardent - fût-ce avec un regard critique, à condition qu'il soit autorisé - la mémoire de leur histoire, histoire des idées, histoire de leurs actions. L'Action Française est éminemment de ceux-là.

    Les rassemblements royalistes sont une tradition très établie de l'Action Française, du Mont des Alouettes, jusqu'aux Baux de Provence, en passant par Barbentane, Roquemartine, Saint-Martin de Crau, Montmajour et autres lieux.

    Ce sont des images du rassemblement royaliste de Roquemartine [1934] que nous donnons ici. On sera indulgent : elles ont bientôt un siècle ; et l'on sera ému car elles nous montrent nos maîtres et nos grands prédécesseurs en fidélité nationale et royaliste.  LFAR

     

    Rassemblement royaliste de Roquemartine 1934 par franfil

     

    Rassemblement royaliste de Roquemartine 1934

     
    par Michel FRANCESCHETTI

    Le rassemblement royaliste de Roquemartine eut lieu le samedi 4 août 1934 sur les terres du marquis de Bonnecorse, dans la commune de Mollégès, entre Cavaillon et St Rémy de Provence. Il réunit plus de 10.000 personnes.

    Les premières images montrent Charles MAURRAS en train de dédicacer un livre.

    La caméra fait un panoramique sur la foule dans laquelle on peut reconnaître des Arlésiennes en costume traditionnel.

    Le premier orateur que l'on voit dans ce film, qui est muet, est Gaston CLAVEL, agriculteur, président de la section de Mollégès.

    Sur la tribune surmontée de l'inscription « Vive le roi », vient ensuite André VINCENT, avocat de Montpellier qui fut le premier à faire connaître l'AF dans la Vendée provençale.

    Puis, c'est le tour de Henri LAVALADE, cheminot, secrétaire général de la fédération provençale des sections d'AF fondée en 1925, qui est devenu président de la fédération du Vaucluse en 1933.

    Il est suivi par Joseph DELEST, gérant du journal quotidien L'Action Française.

    Le film se termine par Charles MAURRAS à la tribune.

     

    Lire aussi sur Lafautearousseau ...

    Action Française • 1928 : images d'un rassemblement royaliste à Barbentane, en Provence

    Action française • Images du 1er Rassemblement Royaliste de Montmajour le 8 juin 1969

    Action française • A propos d"une affiche qui devint un symbole

    Symboles & Traditions • Les tee-shirt du service d'accueil des rassemblements royalistes en Provence

    Les rassemblements royalistes de Provence ... 35 ans d'action politique

    304221273.jpg

     

    Le rassemblement royaliste de Montmajour en 1969

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (58), la Gaule sous Clovis...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France.

    Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise.

    L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien.

    Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs".

    Charles de Gaulle

    De Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, Tome C, article Clovis, page 999 :

    "Successeur de son père Childéric 1er à l'âge de quinze ans, il reçut en héritage un petit royaume resséré entre la mer au Nord, l'Escaut à l'Est, les diocèses de Thérouane et de Boulogne à l'Ouest et le diocèse de Cambrai au Sud, mais il ne tarda pas à l'étendre en imposant son pouvoir, par la diplomatie ou par la force, aux chefs salyens et ripuaires.

    En 486, il défit Syagrius, dernier représentant de l'autorité romaine en Gaule, établit sa capitale à Soissons et occupa toute la Gaule jusqu'à la Loire.

    Il repoussa les Alamans à la bataille de Tolbiac (496 ?).

    Marié dès 493 à une princesse burgonde catholique, Clotilde, Clovis eut l'avantage de bénéficier de l'appui des évêques. Alors que les rois burgondes et wisigoths, plus romanisés que lui, étaient acquis à l'hérésie arienne, Clovis était encore païen, et, en adhérant à l'orthodoxie, il pouvait rallier à lui la masse des fidèles gallo-romains.

    Sous l'influence des évêques Avit et Rémi, ainsi que de son épouse chrétienne Clotilde, Clovis se fit baptiser à Reims, avec plusieurs milliers de ses guerriers (Noël 496 ?), devenant ainsi, aux yeux des catholiques, le seul légitime des rois barbares. "Votre foi est notre victoire", put lui écrire saint Avit, qui était pourtant évêque de Vienne (Dauphiné), au pays des Burgondes.

    Inquiets de ses ambitions, les souverains ariens, avec l'appui de Théodoric, formèrent une sorte de ligue contre Clovis, mais celui-ci imposa un tribut aux Burgondes (500), puis vainquit et tua le roi wisigoth Alaric à Vouillé (507) et conquit toute l'Aquitaine. Théodoric l'empêcha de s'avancer jusqu'à la Méditerranée (508), mais son pouvoir fut en quelque sorte consacré par l'empereur Anastase, qui lui décerna les titres de consul et de patrice.

    Clovis, le plus grand des Mérovingiens, avait fondé le royaume franc qui s'étendait désormais du Rhin aux Pyrénées; mais à sa mort, selon la coutume germanique des partages successoraux, ses Etats furent démembrés entre ses quatre fils, Thierry, Childebert, Clodomir et Clotaire."

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       On commencera la semaine par un regard sur l'actualité, avec Louis Joseph Delanglade.

           La note de mardi intéressera, nous l'espérons, tout le monde, mais elle sera plus particulièrement consacrée "A ceux qui nous découvrent" (ce sera la 17ème de cette Catégorie) : Le Point a réalisé, dans un numéro déjà ancien, un excellent dossier sur "Ces Rois qui ont fait la France", que nous proposerons en note traditionnelle et, également, sous forme de PDF (ce sera notre 33ème à votre disposition...).  

              Sur le mode humoristique, et pour sortir ainsi un peu des tracas de la "rentrée", on reviendra sur ce mal endémique, propre au Système,  qui entrave l'activité économique et décourage le désir d'entreprendre : non seulement la sur-administration (ruineuse et inefficace) mais aussi, et surtout, l'insécurité juridique et fiscale, avec ces lois et réglements qui changent tout le temps. "Les institutions corrompent les hommes", disait le duc d'Orléans; elles "bousillent" aussi l'économie...    

             On s'arrêtera aussi sur plusieurs propos malheureux de "François normal 1er", et Scipion ajoutera ses deux grains de sel...

            * On gardera le samedi, comme on en a pris l'habitude maintenant, pour une note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook et d'ailleurs : cette semaine, Les Enfants d'abord : tribune du Professeur Joyeux dans Le Figaro; le scandale de la chapelle Laënnec, monument historique "rasée par erreur" - et en cachette - il y a un an; "Tête d'Henri IV" : l'ADN a-t-il vraiment parlé définitivement ? : Sud-Ouest donne la parole aux "oui" et aux "non" (dont Philippe Delorme... ); Merci les patrons : une charge bienvenue de Christophe Geffroy sur cette immigration folle qui nous ruine; Sur son Blog, le dernier livre de Bernard Lugan : Mythes et manipulations de l'histoire africaine.

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés : pour approfondir tel ou tel thème traité dans telle ou telle note : ce sera "la bourse aux liens"... : Pour celles et ceux qui ne lisent pas le Figaro, un article court, clair et rigoureux du professeur Rémi Brague, sur l’enfant dans un couple d’homosexuels et le discours creux "toutes les études ont montré ...". Rémi Brague explique l’absurdité d’une telle affirmation...

    N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...

               * "L'Album Daudet" continue d'avancer : 193 photos pour l'instant, dont 190 pour lesquelles les commentaires sont rédigés; nous en commencerons la publication dès la fin du "21 janvier", en feuilleton, comme nous l'avons fait cet été pour "L'aventure France racontée par les cartes", car cette façon de faire a plu, semble-t-il, et elle permettra de "démarrer", sans attendre encore trop longtemps...

    LE FRANCE.jpg        * On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de la célébration traditionnelle de l'Epiphanie (Lully Marche des Rois Marche pour le Régiment de Turenne.mp3) au lancement du France... en passant par le sacre de Philippe le Bel, le début du procès de Jeanne d'Arc, le mariage de Louis XII et d'Anne de Bretagne, le début du grand froid de 1709, la fondation des Ponts et Chaussées, le débuts des travaux du Canal de Panama, la IIIème République qui vend les Joyaux de la Couronne, la découverte du cratère de Vix... Les naissances de Vaugelas, Montgolfier, Bernadette Soubirous, Péguy ; et les décès de Philibert Delorme, Coypel, Riesener, Verlaine Napoléon III... 

            En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, les Ephémérides proposent, en permanence L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... et aussi... de la

  • Derrière le masque et le pass sanitaire : la banalisation de l’arbitraire et des mesures liberticides, par Marie Delarue

    Voilà des jours, des semaines, même, si l’on excepte un jour ou deux d’accalmie, que le vent souffle en force avec des bourrasques si violentes que, parfois, l’on en perd l’équilibre ; un vent qui donne au ciel ce bleu de Provence qu’ailleurs on nous envie mais qui vide ici les plages où le sable vous fouette de mille piqûres.

    6.jpgUn vent qui arrache les masques qu’on voit s’envoler sur les trottoirs… Alors, pensez, les fameux aérosols pleins de virus qu’on nous disait voler jusqu’à huit mètres de distance pour finir dans le nez des passants… Foutaise !

    Et pourtant, disciplinés, les Français ne mettent plus le nez dehors, au vrai sens du mot. Marcheuse de l’aube, j’en croise ainsi qui, seuls dans la ville au petit matin, déambulent le visage couvert jusqu’aux yeux. De qui se protègent-ils, qui veulent-ils ainsi épargner ?

    Loin des discours alarmistes, le recueil des chiffres auprès des épidémiologistes (enquête publiée par le New York Times) montre que « le chiffre réel des contaminations qui ont eu lieu en extérieur se situe sous la barre de 1 %, et pourrait même être inférieur à 0,1 % ». Autrement dit, le en extérieur ne sert absolument à rien.

    Hélas, il y a longtemps, maintenant, que la peur a pris le pas sur la réflexion. Le Covid-19 et la tyrannie sanitaire ont fini de transformer les populations en troupeaux dociles et ce sale pli est de ceux qu’on ne défroissera pas.

    Auteur d’une tribune dans le FigaroVox, Mathieu Slama s’inquiète de la nouvelle ère hygiéniste qui s’annonce quand le Premier ministre nous promet un avenir masqué – pour notre bien – et des mesures toujours plus liberticides et restrictives – pour notre bien également. C’est ce que Foucault nommait « la biopolitique managériale », soit une dont l’organisation n’est plus fondée « sur l’intérêt général et les libertés, mais un dispositif de contrôle des corps, des gestes et des visages ». Désormais, nous y sommes : « La gestion de la vie biologique devient la préoccupation première du pouvoir . » Quitte à renier les principes qui définissaient hier notre , par exemple la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public : « Se dissimuler le visage, c’est porter atteinte aux exigences minimales de la vie en société. […] La se vit à visage découvert. »

    Pourtant, en matière d’exclusion et de rejet, on ne peut faire mieux que le dont la mise en place a été votée le 10 mai dans un Hémicycle quasi désert, ce qui témoigne de « l’effondrement intellectuel et moral de notre classe politique ». Après le confinement total, le couvre-feu et le port du masque obligatoire partout et en tout lieu, on va maintenant subordonner strictement la vie des citoyens à leur statut sérologique !

    Aux termes de l’article 1er de la loi votée la semaine passée, « le gouvernement pourra, de façon discrétionnaire, exiger des Français qu’ils présentent un test antigénique négatif, un certificat d’immunité ou de vaccination pour vivre normalement et exercer leurs activités quotidiennes – trahissant la promesse de réserver le pass sanitaire aux seuls grands événements », souligne Rémi Tell, dans le FigaroVox. Ainsi, au prétexte de lutter « contre une maladie à laquelle ont survécu 99,97 % de l’Humanité », il « sape l’égalité quand il crée des citoyens de seconde zone, condamnés à la réclusion et à l’avilissement pour avoir refusé de s’engager sur le chemin damé par le bio-pouvoir ».

    On ne peut donc, hélas, qu’adhérer à la conclusion de Rémi Tell : « Comme le XXe siècle a commencé en 1914, l’Histoire pourrait retenir du XXIe qu’il débuta en 2020-2021, années inaugurant une société durablement distanciée, rattachée à la vie par la seule existence biologique, et sous contrôle total des États acoquinés avec les géants du numérique. » Lesquels se sont engraissés comme jamais grâce à la crise sanitaire.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Éphéméride du 3 Avril

    2007  : Record de vitesse du TGV, à 574,8 km/h

     

     

     

     

    1367 : Du Guesclin prisonnier 

     

    Inlassable combattant pour la libération du territoire, du Guesclin a été chargé, en cette période, de débarrasser le royaume des Grandes compagnies, c'est-à-dire des bandes de soldats/mercenaires licenciés par leurs chefs temporaires, mais qui refusaient de quitter les armes pour retourner à la vie civile, et vivaient en rançonnant les campagne et le petit peuple.

    À la demande de son roi, Charles V, du Guesclin s'est donc mis personnellement à la tête de ces pillards, et les a emmenés en Espagne, où il soutint le parti d'Henri de Transtamare, qui disputait le trône de Castille à Pierre le Cruel.

    Celui-ci, sur le point d'être vaincu par le connétable, fit appel aux deux meilleurs généraux anglais du temps : Chandos et le Prince noir. Le sort des armes tourna alors, temporairement, en défaveur de du Guesclin, qui fut fait prisonnier par le Prince noir (prince de Galles, héritier de la couronne d'Angleterre) pendant la bataille de Nájera, en Navarre.

    Le même Prince noir qui mettra Limoges à sac trois ans plus tard (voir l'Éphéméride du 19 septembre).        

    Surnommé le Prince Noir, à cause de la couleur de son armure, le Prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération, qui interviendra le 17 janvier 1368, après paiement d'une forte rançon.  

    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune

    Statue de du Guesclin à Dinan
     
     
     
     
     
     
    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune
     

    1369 : Apparition du tir sportif

             

    Le roi de France Charles V (ci-dessous) promulgue un Édit recommandant la pratique des jeux d'arc et d'arbalète, et prétend interdire aux sujets de son royaume la pratique de tout autre jeux (le jeux de dés, le jeu de paume, les quilles, les palets, la soule et les billes sont explicitement désignés).

    De fait, tous les jeux "qui n’ont point d’utilité pour exercer nos dits sujets au maniement des armes" sont visés, les contrevenants s’exposant à l’importante amende de quarante sous; pour se divertir, les sujets doivent s’adonner exclusivement au tir à l’arc ou à l’arbalète. Une telle mesure n’est pas tout à fait originale dans la mesure où Charles V ne fait qu’imiter le roi d’Angleterre Édouard III.

    Pour le roi de France, qui tente de réorganiser le royaume, il s’agit clairement d’améliorer les qualités militaires du peuple français. Le souvenir des cuisantes défaites de Crécy (1346) et de Poitiers (1356) est encore très vif : lors de ces deux batailles, la force de l’archerie avait largement déterminé la victoire anglaise...

    Charles_V_lOUVRE.jpg

     

    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune          

     

     

    1559 : Traité de Cateau-Cambrésis

              

    Signé entre Henri II de France et Philippe II d’Espagne, souverains de deux pays épuisés par le conflit, ce Traité (ci-dessous) met fin aux Guerres d’Italie.

    TRAITE DE CATEAU CAMBRESIS.JPG

     

    Après la défaite de Saint-Quentin (voir l'Éphéméride du 10 août), la France renonce à ses prétentions sur l’Italie, mais conserve les Évêchés de Toul, Metz et Verdun : première étape de sa marche vers l'Est et vers le Rhin, la réunion des Trois-Évêchés prélude à celles de la Franche-Comté, de l'Alsace et de la Lorraine....

    Si elle conserve malgré tout quelques places fortes en Italie, la France doit céder le duché de Savoie et ses conquêtes dans le Piémont. Par ailleurs, elle permet aux Génois de reprendre la Corse.

    La veille, la France avait signé un traité de paix plus favorable avec Élisabeth 1ère d’Angleterre, lui concédant Calais pour huit ans. Pour conserver définitivement la ville, elle devra verser 500.000 écus.

    FRANCE RHIN 1.jpg
    La longue marche vers l'Est...
     
     
     
     3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune

     

     

     

    1591 : Naissance d'Yves Nicolazic

             

    Né à Pluneret, dans le diocèse de Vannes, Nicolazic est mort à Sainte-Anne-d'Auray le 13 mai 1645.

    C'est lui qui est à l'origine du culte de Sainte Anne en Bretagne, où il fit élever le sanctuaire dédié à celle qui lui apparut de 1623 à 1625. 

    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune

     Haut lieu de la culture religieuse bretonne, Sainte Anne d'Auray (Santez-Anna-Wened) : le Pardon s'y célèbre le 26 juillet...  

    http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Nicolazic/table.htm

     

     

     3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune

     

     

    1711 : Découverte de l'île de Clipperton

     

    Cette année-là, le vendredi 3 avril est le Vendredi saint : les marins français baptisent donc Île de la Passion l'atoll qu'ils viennent de découvrir. Les commandants, Mathieu Martin de Chassiron et Michel Dubocage, dressent la première carte de l'île... 

    L'histoire de la prise de possession de cet îlot par la France fut assez mouvementée, et ne prit fin qu'en... 1959 !

    C'est grâce à des "possessions" de ce genre que la France, dispose du deuxième espace maritime mondial et s'étend sur trois océans et quatre continents.

    Avec cet empire maritime et ses savoir-faire, la France a le potentiel pour répondre avec succès aux trois grands défis du siècle :

    • la pénurie en eau potable,

    • l'alimentation problématique de milliards d'êtres humains,

    • et la question récurrente des ressources énergétiques.

    La maîtrise et l'exploitation raisonnée des océans - dont, en l'occurrence, Clipperton... - constitue une formidable chance pour la France.

    Et le monde...

     

     Clipperton.pdf

    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton

    http://www.clipperton.fr/incagen.html?histoire.htm~main

     

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes...., voir la photo "L'exemple de l'ilôt de Clipperton" et les deux photos précédente et suivante...

     

     

     3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune

     

     

     

    1987 : Cérémonie d'ouverture du Millénaire Capétien...

     

    Le 22 janvier 1987, paraissait au Journal officiel de la République française, un décret portant création d’un Comité pour la commémoration du millénaire de l’avènement d’Hugues Capet. 

    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton

    Piéfort en or réalisé pour le Millénaire par la Maison Palombo :

    10 francs - Hugues Capet - 1987

     

    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeuneLe 3 avril suivant, le chef de l’État et le Comte de Paris, héritier des rois de France, se sont retrouvés côte à côte, dans la grande nef de la Cathédrale d’Amiens, pour l’ouverture des Festivités du millénaire devant un public de 800 personnes environ, au pr

  • L'entretien Sévillia/Brague sur le Christianisme

            Comme annoncé la semaine dernière, nous mettons à disposition l'entretien qu'a mené Jean Sévillia avec Rémy Brague, dans Le Figaro magazine du vendredi 3 août dernier :

    SEVILLIA BRAGUE CHRISTIANISME 1.jpg

    SEVILLIA BRAGUE CHRISTIANISME 2.jpg

    SEVILLIA BRAGUE CHRISTIANISME 3.jpg

    sevillia,brague,christianisme  

  • Le Bien Commun n°13 de Décembre 2019 disponible

    Le numéro 13 est sorti et il est encore très riche !

    Le journal qui dialogue : Brague et Bousquet, la fin de vos idées reçues sur l’immigration en Vendée, un article sur Sabato, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, Guilhem Golfin, la réduction en pièce du « fayot du juste milieu », nos chroniques habituelles de Rémi Soulié, Philippe Pichot, Diane de Roruan,Marie-agnès PiggledyPop, Axel Tisserand. Un dossier audacieux sur le travail et...Samy Gemayel qui répond aux questions d'Elisa Bureau !

    73144050_10221600844789947_1499351277484638208_n.jpg

  • « Après Babel » selon Péguy

     

    « Je ne veux pas que l'autre soit le même, je veux que l'autre soit autre. C'est à Babel qu'était la confusion, dit Dieu, cette fois que l'homme voulut faire le malin »
     
    Charles Péguy
    Péguy de combat de Rémi Soulié, Les Provinciales
     
    (Merci à Pierre Builly)
  • « L’Action française en Bretagne, entre renouveau et enterrement du royalisme » Vue par : Presses universitaires du Sept

    Notre ami Julien Rémy propose sur le site de l'URBVM un travail de grande ampleur, dense et fourni sur le Royalisme en Bretagne et ses rapports avec l'Action française.

    Vous pouvez consulter cette masse d'informations et de documents ici :

    https://urbvm.fr/2020/06/03/laction-francaise-en-bretagne-entre-renouveau-et-enterrement-du-royalisme-vue-par-presses-universitaires-du-septentrion/

  • Action francaise/Restauration Nationale : défilé traditionnel de Jeanne d'Arc 2021.

    Merci aux sections d'Action française, à Philippe Castelluccio, à Julien Rémy, à Amaury Soudarded de Perros.

    1.jpg

     

     

    2.jpg

     

     

    3.jpg

     

     

    4.jpg

     

     

    6.jpg

     

     

    7.jpg

     

     

    8.jpg

     

     

    1.jpg

     

     

    3.jpg

     

     

    4.jpg

     

     

    5.jpg

     

     

    6.jpg

     

     

    7.jpg

     

     

    1.jpg

     

     

    1.jpg

     

     

    2.jpg

     

     

    3.jpg

     

     

    4.jpg

     

     

    5.jpg

     

     

    6.jpg

     

     

    7.jpg

     

     

    1.jpg

  • À lire vendredi et lundi prochain, dans lafautearousseau...

    Annie_Laurent.jpgBonjour à tous !

    Annie Laurent vient de me faire parvenir ses deux derniers articles : vous pourrez les lire ce vendredi et lundi prochain, dans votre quotidien...

    • Vendredi : Arabie - Iran : un accord historique...

    • Lundi : Rémi Brague soulève les ambigüités de l'islam et les méprises de l'Occident...

    D'avance, bonne lecture, et un grand merci à notre chère Annie Laurent !

    François Davin, Blogmestre

  • GONZAGUE SAINT BRIS, C’ÉTAIT QUAND MÊME QUELQU’UN !

     

    Par Nicolas Gauthier
     
    C’était un aristocrate selon mon goût, c’est-à-dire passablement fêlé de la théière, accroché au château de ses ancêtres comme une bernique à son rocher  (Repris de Boulevard Voltaire - 10.08 - cet excellent article pour saluer Saint-Bris).

    24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.pngGonzague Saint Bris n’est plus. Ce mardi, il s’est tué en voiture, contre un arbre. Triste journée, car moi, j’aimais bien Gonzague Saint Bris. C’était un aristocrate selon mon goût, c’est-à-dire passablement fêlé de la théière, accroché au château de ses ancêtres comme une bernique à son rocher. Mais aussi capable de consacrer un livre à Michael Jackson tout en traversant les Alpes à dos de mulet, en hommage à Léonard de Vinci et son périple jadis effectué pour répondre à la très royale invitation de François Ier.

    Écrivain, essayiste, homme de presse et de radio, éphémère chargé de mission au ministère de la Culture, de 1986 à 1988, Gonzague Saint Bris était aussi conseiller municipal de Loches (ville rendue fameuse par « Les Grosses Têtes » et la non moins célèbre madame Bellepaire), tant il était viscéralement attaché à sa Touraine natale. En 1978, il fonde le mouvement des Nouveaux Romantiques, petit souffle d’air frais en ces temps de technocratie giscardienne triomphante, avec des camarades à peu près aussi ébouriffés que lui, quoique à demi-chauves pour la plupart : Patrick Poivre d’Arvor, Francis Huster, Étienne Roda-Gil, Frédéric Mitterrand et Brice Lalonde.

    Tout cela ne mène évidemment pas à grand-chose, on s’en doute. Même pas à une intronisation par trois fois repoussée à l’Académie française. Dommage pour cet auteur prolifique – une cinquantaine d’ouvrages au compteur, ce n’est pas rien – qui, en 2016, reçoit le prix Hugues-Capet pour l’ensemble de son œuvre. Juste réparation pour cet homme qui, à l’instar d’un Max Gallo, ne fut jamais véritablement accepté par la communauté très fermée des historiens « officiels » ; un peu comme un Stéphane Bern ou un Lorànt Deutsch. Historiens du dimanche ? Pas du tout, ces personnes ayant le don de populariser l’Histoire de France à heures de grande écoute télévisuelle et de la vulgariser de la manière la plus intelligente qui soit.

    Certes, ils vont droit à l’essentiel, résument plutôt que de se perdre dans les détails, ne prétendent pas au savoir universel, mais commettent finalement moins d’erreurs factuelles que nombre de leurs confrères universitaires. C’est l’école Alain Decaux, qui fut à l’Histoire ce que Jean Vilar était au théâtre : tous pour la culture et, surtout, la culture pour tous ! Il était donc logique qu’un Stéphane Bern salue la mémoire de son illustre devancier en la matière.

    Non content d’être un passeur, Gonzague Saint Bris était, de plus, un homme exquis. Je me souviens de lui, au début des années 1990. Je travaillais à l’hebdomadaire Minute. Entre première guerre du Golfe et psychose collective de la profanation du cimetière de Carpentras, l’ambiance était, comment dire, des plus chaudes… Désireux de m’entretenir avec le bonhomme, je finis par dénicher son numéro de téléphone personnel. Et là, je cite de mémoire :

    – Allo, Gonzague Saint Bris ? Nicolas Gauthier, de Minute ! Ce serait pour une interview…
    – 
    Minute ? Quelle bonne surprise ! Inattendue, surtout…
    – Ça ne vous dérange pas de me parler ?
    – Et pourquoi donc, je vous prie ? Je lis souvent votre journal, fort bien écrit au demeurant…
    – C’est un compliment ?
    – Tout à fait, et dit sans malice…

    La vérité m’oblige à dire que je ne me souviens plus très bien de la suite, si ce n’est que nous avions parlé de la France et de son histoire. La première, il en était éperdument amoureux. La seconde, il déplorait que son enseignement, dispensé à des têtes de moins en moins blondes, devienne peu à peu passé en pertes et profits.

    À l’époque sévissait un autre chevelu à chemise blanche au col perpétuellement ouvert été comme hiver – Bernard-Henri Lévy. Qu’il me soit permis, en termes de look, de gentillesse et d’intelligence, de préférer celui-ci à celui-là.

    Sacré Gonzague !  

     
    Journaliste, écrivain
  • Castaner, Belloubet, Ndiaye : dehors, pour bêtise !, par Christian Vanneste.

    Ce qui est terrifiant, c’est l’effondrement de l’intelligence collective dans notre pays ! L’exemple est donné en haut par le gouvernement le plus lamentable que la France ait eu à subir : d’abord, il y a Castaner, ce personnage au passé douteux occupant la Place Beauvau uniquement en raison de sa faiblesse et de sa totale dépendance à l’égard de celui qui l’y a mis en dehors de tout critère objectif, au point qu’on a du le doubler d’un vrai policier. Castaner n’est pas le chien de garde de la société, comme il devrait l’être, mais uniquement celui de son maître, dont il aboie les ordres en écho avec la maladresse d’un Ran-Tan-Plan !

    christian vanneste.jpgAinsi donc, l’émotion peut l’emporter sur la loi, si, bien sûr, elle est d’extrême-gauche et importée des Etats-Unis au profit des délinquants : le ministre de l’Intérieur est clairement du côté du désordre et baigne dans son idéologie superficielle de socialiste dont la réflexion n’a jamais dépassé le niveau des slogans. L’antiracisme, c’est bien, le racisme, c’est mal. Quand les Gilets Jaunes manifestaient, avec en queue de cortège les Blacks-blocs chargés comme par hasard de créer les « tensions » en fin de journée, afin qu’on puisse généreusement interpeller, gazer, éborgner les premiers en oubliant les seconds, les potes de Castaner, c’étaient les flics ! Maintenant que les cortèges sont suscités par la mort d’un délinquant noir, Castaner ne veut plus qu’on touche à ses vrais potes : il a remis la petite main jaune à la boutonnière. Les policiers, objets d’un « soupçon avéré » de racisme seront sanctionnés, les techniques d’arrestation une fois de plus restreintes. Des vidéos inondent la toile qui montrent des policiers en train de fuir devant des loubards, et au contraire des « malfaisants », comme disait Audiard, réduire la tête de ceux qui les regardent de travers. Dignité, respect, mais pas pour le « petit blanc », seulement pour celui qui cogne le plus vite et le plus fort, mais qui est une victime puisqu’il est arrière-petit-fils de colonisé ! Racisme inversé et slogan américain sont devenus le langage courant, quasi obligatoire du politiquement correct dans un pays doublement colonisé, par ses anciennes colonies, comme disait Poutine, et par un bain de culture américain, que nous devrions laisser se dissoudre au milieu de l’Atlantique !

    Mais l’émotion revient dans la bouche de l’inénarrable Belloubet et de la gaffeuse de génie, Sibeth Ndiaye : les flics qui râlent et lâchent les menottes parce qu’ils sont lâchés par « leur » ministre sont dans l’émotion, ça ne va pas durer, ils vont rentrer dans le rang. D’ailleurs, on a été bien gentil avec eux pour les Gilets Jaunes. Sans le dire ouvertement, mais en le disant quand même, la balance de la justice est devenue celle de l’émotion. La loi a été dégagée. Il y a l’émotion des quartiers sensibles et des défilés d’extrême gauche qui pèse lourd, et il y a l’émotion des policiers, une légère vapeur qui leur passera ! Et pendant qu’on y est, l’émotion qui a envahi l’Amérique en pleine période électorale, avec un mélange pathologique d’histoire mal digérée et de christianisme masochiste, doit aussi se répandre chez nous. Les Traoré sont des Maliens d’origine. Ils sont venus en France pour y vivre mieux, et non parce que leurs ancêtres y ont été déportés comme esclaves. Un certain nombre de soldats français sont morts, dans le pays qu’ils ont quitté, pour y rétablir la paix et vaincre le fanatisme islamiste. Et il faudrait s’excuser ! Les Français n’y ont jamais pratiqué l’esclavage. On ne peut sans doute pas en dire autant des musulmans qui les ont convertis. Dans le déni des cultures, Hugues Lagrange, peu suspect du moindre racisme, soulignait que les immigrés en provenance du Sahel, posaient des problèmes d’intégration. Non en raison de leur « couleur », mais en raison de leur culture. Dans le pays de Claude Levi-Strauss, ce point capital est balayé par la bêtise : on oppose désormais les blancs et les noirs, avec simplement une inversion du positif , puisque le blanc est le mal, doit s’agenouiller devant le noir, doit vomir son histoire en se frappant la poitrine, et doit abattre les statues de ses grands hommes. Une « régression suicidaire » est en marche ! Elle fait partie du logiciel macronien comme l’ont souligné les sorties stupides , mais présidentielles, sur la colonisation, la fête de la musique décadente à l’Elysée en 2018, et les gestes déplacés de Saint-Martin.

    La déconstruction de notre culture, l’américanisation de notre civilisation, l’inversion de nos valeurs, la démolition de notre histoire participent d’un même projet qui est de gommer la France pour y dessiner autre chose. Plus que jamais, il faut résister à cette entreprise de subversion qui réunit le mondialisme des cabinets, le gauchisme soixante-huitard, et la pègre des banlieues, avec pour décorer le tout, la poudre du showbiz. Ce n’est pas par hasard que Cohn-Bendt est macronien ! Il faut donc sans complexe affirmer l’identité nationale, la fierté d’appartenir à une nation qui a beaucoup apporté à l’humanité, et bien sûr dégager le gouvernement inepte que nous subissons !