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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Nouvelles du blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                De septembre 2008 à septembre 2009, nous avons un peu plus que doublé le nombre des visites, et largement plus que doublé le nombre des visiteurs uniques. A l'évidence, nous commençons maintenant à ratisser en dehors des cercles royalistes habituels, et nous commençons à être lus par un nouveau public, venu d'ailleurs.

                C'est pour ces personnes que nous avons procédé à une modification de notre première Catégorie: "ABC du Blog, fiches pratiques" est devenu (ce sera plus clair et plus parlant) "A ceux qui nous découvrent: Qui sommes-nous ?...".

                Cette Catégorie, placée en tête pour des raisons évidentes de lisibilité, regroupera des courtes notes destinées, justement, à ces nouveaux, qui n'ont pas une grande connaissance ni de nos idées, ni de notre histoire, ni de notre vocabulaire.... Il s'agira de leur présenter succinctement, en guise de premier contact, les toutes premières informations.... à prolonger et à approfondir, évidemment, par la suite.

                Plusieurs de ces notes ont, du reste, été conçues et redigées à partir des questions, objections, demandes de renseignements ou de précisions etc... contenues dans des courriels qui nous ont été adréssés.

                Les notes de cette Catégorie commenceront par le court chapeau suivant:

                Cette rubrique est destinée "A ceux qui nous découvrent". Ils y trouveront une sorte de collection de mini textes, ou mini fiches, qui n'ont pas d'autre prétention que de servir de petits tracts d'appel, d'explication rapide et succincte de ce que sont et de ce que proposent les royalistes, destinés, donc, à ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, nos objectifs. Il ne peut s'agir là que d'une première présentation, d'une première accroche, qu'il faudra bien sûr compléter, préciser, nuancer, approfondir par la suite.

                On pourrait, évidemment, dire les mêmes choses différement, prendre d'autres exemples. Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, ni asséner des vérités venues d'en haut.

                Il ne s'agit, répétons-le, que de court textes de présentation générale, genre tracts, destinés à dégager l'essentiel...en attendant la suite.

                Aujourd'hui : .....

                Et elles seront clôturées, symboliquement, par la même fleur de lys:

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    Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : A propos du Jan Karsky, de Yannick Haennel. Où l'on retrouve Pie XII.....
    • Lundi : Le regard vide, extrait n° 8.
    • Mardi : Présence de Jean Guitton.
    • Mercredi : Stéphane Giocanti présente son dernier ouvrage sur France info.
    • Jeudi : Christophe Dickès consacre une émission de Canal Académie à Katyn.
    • Vendredi : Tony Kunter présente son dernier Maurras sur radio Courtoisie.
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: De Benoît XVI en Tchéquie (pas de sourire du dimanche cette fois-ci...).
    • Lundi: Afghanistan: après les huit tués états-uniens et le 36ème tué français, la situation n'est pas brillante....
    • Mardi: Melissa Theuriau se dechaîne contre la police.
    • Mercredi: A propos de Mugabé...
    • Jeudi: Dans un journal du Québec: robuste bon sens d'une lectrice...
    • Vendredi: Au Cercle interallié: Petitfils hier, Sévillia demain....
    • Samedi: Il y a de la mafia dans Paris et tout autour, dit une maire communiste....

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Charles VII crée le parlement de Toulouse. Premier emploi du parachute. Mort de Louis Le Vau. Décès: Jean Cocteau, Edith Piaf.

    ·       Lundi  : Début du siège d'Orléans. Début de la deuxième vague de profanation de Saint Denis. La Convention décrète Lyon Ville affranchie. Inauguration de la statue de Vercingétorix à Clermont-Ferrand. Inauguration de la statue du Christ rédempteur de Rio. Tende et La Brigue deviennent françaises. Décès: Anatole France.

    ·       Mardi :  Arrestation des Templiers.

    ·       Mercredi : Bataille d'Hastings. Première du Bourgeois gentilhomme, à Chambord. Ouverture du procès de Marie-Antoinette. Georges Charpak, Prix Nobel de physique.

    ·       Jeudi : Début de la bataille d'Ulm. Napoléon arrive à Sainte-Hélène. Exécution de Mata Hari. Inauguration de la Ligne 14 du Métro parisien (Meteor). Décès: Raymond Poincaré.

    ·       Vendredi : Assassinat de Marie-Antoinette. Mort du Chevalier d'Assas et du sergent Dubois. Défaite de Leipzig. Première utilisation des empreintes digitales. Consécration de la basilique du Sacré Coeur de Montmartre. Naissance: Pierre Puget. Décès: François Malherbe.

    ·       Samedi : Assassinat de Marie-Antoinette. Mort du Chevalier d'Assas et du sergent Dubois. Défaite de Leipzig. Première utilisation des empreintes digitales. Consécration de la basilique du Sacré Coeur de Montmartre. Naissance: Pierre Puget. Décès: François Malherbe.

  • Alain de Benoist : « La paix est une chose fragile, et ne sera jamais l’état naturel d’une société… »

     

    Un entretien, sur Boulevard Voltaire, où, une fois encore, Alain de Benoist rappelle une vérité élémentaire ...

    Il y note que la guerre est une constante de l'Histoire, qu'elle n'est naturellement pas abolie parce qu'il est impossible d'en faire disparaître les causes; qu'enfin - ce que Maurras expliquait déjà en termes presque identiques - « l’abolition de l’État-nation n’y changerait rien : au sein d’un "État mondial", les guerres étrangères seraient seulement remplacées par des guerres civiles. »   LFAR  

     

    1530443371.jpg« Cette fois, c’est la guerre », titrait Le Parisien au lendemain des attentats du 13 novembre. « Nous sommes en guerre », a, lui aussi, déclaré Manuel Valls. C’est votre avis ?

    Bien sûr. Mais pourquoi le dire si c’est évident ? Toute la question est là : nous sommes en guerre, mais beaucoup de Français ne le comprennent pas. Aux attentats du 13 novembre qui, à la différence de ceux de janvier dernier, ne visaient personne en particulier, mais tout le monde indistinctement, ils répondent en des termes convenus qui ressortissent principalement au registre humanitaire (« tristesse, horreur »), lacrymal (« ayons une pensée pour les victimes ») et maternel (« protégez-nous des méchants »). Ils observent des minutes de silence et allument des bougies comme ils le feraient à l’occasion d’une tuerie perpétrée par un fou dans une école, d’une catastrophe aérienne ou d’un tremblement de terre meurtrier. Ils proclament « même pas peur », quitte à détaler comme des lapins à la moindre fausse alerte. Peur, insécurité, psychose. En fin de compte, les attentats se ramènent à un déchaînement de violence incompréhensible dont sont responsables « ceux qui aiment la mort » et dont sont les victimes « ceux qui aiment la vie ». Ce vocabulaire, cette attitude, ces réactions ne sont pas ceux de gens qui ont compris ce qu’est la guerre. Les attentats ont frappé des hommes et des femmes qui n’avaient pas le sentiment d’être en guerre ou d’en vivre une.

    Il n’est jusqu’au terme de « kamikazes » qu’on voit maintenant employé partout, alors qu’il est totalement inapproprié. Les pilotes kamikazes (« vent divin ») étaient des soldats japonais qui sacrifiaient leur vie en allant frapper des objectifs militaires, pas des fanatiques qui allaient se faire exploser pour tuer des civils !

    Comment expliquer cette incompréhension ?

    D’abord parce que cette guerre est d’un genre particulier, puisqu’elle combine guerre conventionnelle sur le terrain et terrorisme, et que l’ennemi se recrute en partie chez nous. Ensuite, parce qu’on n’a jamais vraiment expliqué aux Français pourquoi nous avons choisi de nous y engager. Devions-nous prendre part aux côtés des Américains au conflit qui, à l’heure actuelle, oppose les sunnites et les chiites ? Et pourquoi nous acharnons-nous à refuser toute collaboration avec la Syrie et l’Iran, qui combattent Daech les armes à la main, tout en continuant à faire la cour aux dictatures pétrolières du Golfe, qui soutiennent directement ou indirectement les djihadistes ? Un tel manque de clarté ne favorise pas la compréhension.

    La vraie raison, cependant, est ailleurs. En dehors des guerres liées à la décolonisation (Indochine, Algérie), la France est en paix depuis 70 ans. Cela veut dire, non seulement que les jeunes générations n’ont jamais connu la guerre, mais – cas unique depuis des siècles – que leurs parents ne l’ont pas connue non plus. Dans l’imaginaire collectif de la majorité des Européens, la guerre, c’est fini. Ou plus exactement, c’est fini chez nous.

    En dépit des événements qui ont ravagé l’ex-Yougoslavie, et de ce qui se passe actuellement en Ukraine, ils ont le sentiment qu’en Europe, la guerre est devenue impossible. Ils s’imaginent que la construction européenne a créé un état de paix qui ne peut que durer (en réalité, c’est l’inverse : l’Europe n’a pas empêché la guerre, c’est la fin de la guerre qui a permis de créer l’Europe). Bien sûr, ils savent que l’armée française poursuit des « opérations » dans certains pays, comme le Mali, mais tout cela leur apparaît comme quelque chose qui ne les concerne pas, d’autant que les théâtres d’opérations sont lointains.

    C’est aussi la raison pour laquelle ils parlent de « scènes d’apocalypse » pour désigner des attentats qui ont fait 130 morts. Quels mots emploieraient-ils pour désigner ces périodes de la Première Guerre mondiale où les combats faisaient plus de 20.000 morts par jour ? Il leur reste à apprendre que la paix est une chose fragile, et qu’elle ne sera jamais l’état naturel d’une société. Y compris en Europe.

    Le vieux rêve de « faire disparaître la guerre » n’en reste pas moins présent dans les esprits… même s’il n’y a jamais eu autant de guerres dans le monde que depuis que la guerre a été officiellement abolie !

    Surtout dans l’esprit des pacifistes qui veulent « faire la guerre à la guerre », sans même s’apercevoir du caractère contradictoire de ce slogan. Mais le pacifisme n’est pas la paix, c’est même le contraire. Lorsqu’en 1795, Emmanuel Kant publie son Projet de paix perpétuelle, qui s’inscrit dans le sillage de l’abbé de Saint-Pierre (Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe, 1712-1713), il se contente de faire de la « paix perpétuelle » une exigence de la raison pratique : « La raison moralement pratique énonce en nous son veto irrévocable : il ne doit pas y avoir de guerre. » On voit par là qu’il s’agit d’un vœu pieux, car s’il était possible de réaliser en pratique ce qui ne peut relever que du domaine de la raison pure, la distinction entre l’empirique et le métaphysique n’aurait plus de raison d’être. Le projet kantien postule en réalité la domination du droit par la métaphysique et la morale, et l’affirmation de la souveraineté de la métaphysique sur la pratique.

    La paix ne se conçoit pas sans la guerre, et le contraire est également vrai. La guerre restera toujours une possibilité, parce qu’on ne pourra jamais faire disparaître ce qui la provoque, à savoir la diversité virtuellement antagoniste des aspirations et des valeurs, des intérêts et des projets. L’abolition de l’État-nation n’y changerait rien : au sein d’un « État mondial », les guerres étrangères seraient seulement remplacées par des guerres civiles. On ne fait pas disparaître un ennemi en se déclarant « pour la paix », mais en se montrant plus fort que lui. 

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    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier - Boulevard Voltaire

     

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (10)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : "penser" contre les Encyclopédistes...

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    "...Il serait impossible d’entrer dans le détail de la philosophie des encyclopédistes; la plupart sont déjà oubliés, et il ne reste d’eux que la Révolution française.
    Traiter de leurs livres n’est pas plus facile; ils n’y ont point exposé de systèmes complets.
    Nous voyons seulement, par plusieurs ouvrages de Diderot, qu’il admettait le plus pur athéisme, sans en apporter que de mauvaises raisons.
    Voltaire n’entendait rien en métaphysique : il rit, fait de beaux vers, et distille l’immoralité.
    Ceux qui se rapprochent encore plus de nous ne sont guère plus forts en raisonnement.
    Helvétius a écrit des livres d’enfants, remplis de sophismes que le moindre grimaud de collège pourrait réfuter.
    J’éviterai de parler de Condillac et de Mably, je ne dis pas de Jean-Jacques et de Montesquieu, deux hommes d’une trempe supérieure aux encyclopédistes.

    Quel fut donc l’esprit de cette secte ? La destruction.


    Détruire, voilà leur but; détruire, leur argument. Que voulaient-ils mettre à la place des choses présentes ? Rien. C’était une rage contre les institutions de leur pays, qui, à la vérité, n’étaient pas excellentes; mais enfin quiconque renverse doit rétablir, et c’est la chose difficile, la chose qui doit nous mettre en garde contre les innovations.
    C’est un effet de notre faiblesse que les vérités négatives sont à la portée de tout le monde, tandis que les raisons positives ne se découvrent qu’aux grands hommes.
    Un sot vous dira aisément une bonne raison contre, presque jamais une bonne raison pour.

    Ayant à parler ailleurs des encyclopédistes, je finirai ici leur article, après avoir remarqué que, si l’on trouve que je parle trop durement de ces savants, estimables à beaucoup d’autres égards, moi aussi je leur rends justice de ce côté-là.
    Mais j’en appelle à tout homme impartial : qu’ont-ils produit ? Dois-je me passionner pour leur athéisme ? Newton, Locke, Bacon, Grotius, étaient-ils des esprits faibles, inférieurs à l’auteur de Jacques le Fataliste, à celui des Contes de mon Cousin Vadé ? N’entendaient-ils rien en morale, en physique, en métaphysique, en politique ? J.-J. Rousseau était-il une petite âme ? Eh bien, tous croyaient au Dieu de leur patrie, tous prêchaient religion et vertu. D’ailleurs, il y a une réflexion désolante : était-ce bien l’opinion intime de leur conscience que les encyclopédistes publiaient ?
    Les hommes sont si vains, si faibles, que souvent l’envie de faire du bruit les fait avancer des choses dont ils ne possèdent pas la conviction; et après tout je ne sais si un homme est parfaitement sûr de ce qu’il pense réellement..."

    (Essai sur les révolutions, Chapitre XXV, Les Encyclopédistes, 1797)

     

    En septembre 1819, Chateaubriand fit paraître un petit ouvrage, assez peu connu de nos jours, intitulé De la Vendée, et dont, les premières lignes sont les suivantes :

    "L'ancienne constitution de la France fut attaquée par la tyrannie de Louis XI, affaiblie  par le goût des arts et les mœurs voluptueuses des Valois, détériorée sous les premiers  Bourbons par la réforme religieuse et les guerres civiles, terrassée par le génie de  Richelieu, enchaînée par la grandeur de Louis XIV, détruite enfin par la corruption de  la régence et de la philosophie du XVIIIe siècle.  
    La révolution était achevée lorsqu'elle éclata : c'est une erreur de croire qu'elle a  renversé la monarchie ; elle n'a fait qu'en disperser les ruines, vérité prouvée par le peu  de résistance qu'a rencontré la révolution. On a tué qui on a voulu ; on a commis sans  efforts les crimes les plus violents ; parce qu'il n'y avait rien d'existant en effet, et qu'on  opérait sur une société morte..."

     

    Si l'on n'est pas obligé d'accepter la totalité de l'analyse de Chateaubriand, dans son premier paragraphe, et sa vindicte surprenante, s'étendant de Louis XI à Louis XIV, sa dernière affirmation sur "la philosophie du XVIIIème siècle", elle, ne fait aucun doute.

    En 1837, Balzac ne jugera pas autrement. Dans un petit ouvrage également, et également peu connu de nos jours, Rois de France, il a analysé avec justesse les méfaits et les ravages de ce qu'il appelle, à bon droit, "la secte" des Encyclopédistes.

     

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    On pourra rapprocher ce propos de celui-ci, de Léon Daudet, tiré de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet :

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    (Illustration : Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert, qui ont dirigé la publication de "L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers", de 1751 à 1772.
    "Cet ouvrage produira sûrement avec le temps une révolution dans les esprits, et j'espère que les tyrans, les oppresseurs, les fanatiques et les intolérants n'y gagneront pas. Nous aurons servi l'humanité." (Denis Diderot, 26 septembre 1762)

     

    L'important est d'avoir un vrai corps de doctrine.

    1. De "Devant la douleur", page 249 :

    "...N'oublions jamais que ce sont les encyclopédistes qui ont préparé la Révolution.
    Ces erreurs meurtières ne pouvaient être détruites que par un corps de doctrine approfondie, que par une propagande intellectuelle d'un niveau supérieur.
    Dans toute affection du système nerveux central, il faut soigner le cerveau et la moelle, non les nerfs.
    Totalement méconnues de la plupart des réactionnaires jusqu'à l'apparition des travaux de Maurras, ces vérités sont encore aujourd'hui ignorées des pâles conservateurs..."

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Guerre civile" ? Eh, là ! Comme vous y allez !...

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :

    "l’insoutenable légèreté du président..."

    (extrait vidéo 4'09)

    https://x.com/Europe1/status/1805845192752124195

     

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    LÉSISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...

    • "le" signe qui ne trompe pas : les rats quittent le navire... La macronie coule, et c'est tant mieux ! Et ce n'est pas trop tôt ! Bon débarras !

     Dernier exemple : Gérald Darmanin, qui découvre (un peu tard...) l'eau tiède : "L'élite a fait sécession, les gens qui dirigent n'habitent plus parmi le peuple... Moi, je n'ai pas besoin de sondage ou de tableau Excel pour voir les difficultés du peuple..."

    On est ravis de l'apprendre : que ne les a-t-il découvertes plus tôt, depuis le temps qu'il est au pouvoir ! Il aurait pu, ainsi, au moins suggérer au "patron" d'arrêter la délivrance insensée des centaines de milliers de titres de séjour, donnés à n'importe qui, sans la moindre vérification !...

    (extrait vidéo 1'49)

    https://x.com/tvlofficiel/status/1805526354563109255

    Gérald Darmanin: "Je souhaite quitter le gouvernement et siéger à  l'Assemblée nationale"

    • Duel à trois (ou "truel", comme propose Boulevard Voltaire) Le pan sur le bec de Jordan à Gabriel :

    - Gabriel : "Faire passer l’âge de départ à la retraite, ça coûte de l’argent;" - Jordan : Oui, ça coûte 1,6 milliard d’euros : c’est le montant de la gratuité des soins qu’on offre aux migrants." 

    Gabriel en PLS...

    Premiers secours: Position Latérale de sécurité - PLS | Secourisme - YouTube

    • Là aussi, s'il n'est jamais trop tard pour bien faire, il est tout de même bien tard pour s'en rendre compte...

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    • Le sondage de ce matin, pour France Inter, France TV et Le Monde : le RN/LR Ciotti progresse, la gauche recule !

    - RN : 36% (+1%);

    - NFP : 29% (-0,5%);

    - ENS : 19,5% (=);

    - LR : 8% (+1%)...

     

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    1. Front populaire décide de nous faire partager une partie de ses archives, et publie cette très courte (trop courte...) vidéo datant de dix ans : Onfray s'entretient avec l'enragé/dément Caron :

    ARCHIVE. Michel Onfray face à Aymeric Caron en 2014 : « Il y a une tradition, à gauche, qui est islamophile par antisémitisme. » Et dix ans plus tard…

    (extrait vidéo 0'44)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1805594987721117730

    Aymeric Caron excellent face à Michel Onfray qui qualifie l'islam de  religion violente (vidéo)

     

    2. Laurence Ferrari, elle, a commenté la réapparition soudaine de DSK. décidément, chaque semaine qui passe apporte sa confirmation du titre de notre Revue de presse et d'actualité : "...dans notre Pays légal en folie"

    (extrait vidéo 1'15)

    "Il ne manquait plus que Dominique Strauss-Kahn au bal des fous..."

    Franceinfo - L'ex-ministre socialiste et ancien directeur du FMI s'exprime  dans une tribune publiée mardi par le magazine "Challenges". ➡️  https://l.francetvinfo.fr/Chz | Facebook

    Prenons les choses du bon côté : n'est-il pas vrai, au fond, qu'il vaut mieux voir et entendre "ça" que d'être aveugle et sourd ?

     

    3. En juin 40, Maurras déclara au préfet de la Vienne : "Que voulez-vous, monsieur le Préfet, soixante-dix ans de démocratie, ça se paie !..." Aujourd'hui, on peut dire aux Français : que voulez-vous, presque cinquante ans d'immigration/invasion, voulue, organisée et imposée par les scélérats "décrets Chirac" de 75/76 sur le regroupement familial, équivalant à une quasi changement de peuple, cela se paie !

    Du Général Bertrand Cavallier, expert en sécurité, sur le viol d'une enfant juive à Courbevoie : "Aujourd'hui, il y a en France, une population qui compte plusieurs millions de personnes, qui est culturellement antisémite..."

    C'est triste; c'est affreux; c'est dangereux. C'est, surtout, terriblement logique... 

    À BAS CE SYSTÈME QUI NOUS A AMENÉS LÀ !

    (extrait vidéo 1'44)

    https://x.com/CNEWS/status/1805567534545985736

    Général Bertrand Cavallier : «Vladimir Poutine va contre l’histoire en  ayant lancé cette guerre contre l’Ukraine»

     

    4. Dans le silence assourdissant des autorités (?), Marion Maréchal alerte sur la situation en Nouvelle Calédonie :

    (extrait vidéo 1'09)

    https://x.com/MarionMarechal/status/1805520191922524395

    Nous avons écrit ici-même que la communauté Kanak, en elle-même, était l'une des communautés de la "Famille France", et qu'elle devait être respectée, avec ses particularités, comme les autres.

    Ceci étant, et l'Histoire ayant fait ce que la Nouvelle Calédonie est aujourd'hui, nul ne peut revenir là-dessus, et chacun doit vivre en conformité avec les lois françaises.

    Si les Kanaks sont des Français à part entière, rappelons donc à la minorité terroriste révolutionnaire :

    1. D'abord, et justement, qu'elle est une minorité, qui ne représente ni toute la population de l'archipel, ni même la totalité des Kanaks...

    2. Ensuite que, de toutes façons, le choix pour les Calédoniens n'est pas entre une indépendance fantasmée et la France, mais

    ENTRE LA CHINE ET LA FRANCE !

    À partir de là, les émeutiers/terroristes doivent, soit se calmer, soit être calmés. Par tous les moyens, même légaux...

    Nouvelle-Calédonie : « Le blocage provient des tensions dans les deux camps  »

     

    5. Faisons des économies, oui, bien sûr ! D'Éric Ciotti (sur Europe 1) :

     
    "Faisons des économies sur le coût de l’immigration. 52 000 nuits d’hôtel sont payées chaque jour pour accueillir des étrangers en île de France pour un coût de 1,2 milliard d’euros par an ! L’AME c’est 2 milliards d’euros !"
    (extrait vidéo 1'22)
     
     
  • Dans notre Éphéméride de ce jour : de Vitrolles à Chateaubriand et d'autres encore, le bel exemple que nous ont donné ce

    1815 : Retour définitif de Louis XVIII à Paris

     

    Après Waterloo, et l'échec des Cent Jours, c'est la deuxième Restauration.

    S'ouvre alors pour les Français la période de leur histoire où ils ont été les plus heureux, de l'avis même des adversaires de la Royauté :

    dans notre Album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville , voir la photo

    "Le peuple, jamais plus heureux que de 1816 à 1830"

    LOUIS XVIII 20 FARNCS.JPG
    LOUIS XVIII 20 FRANCS 1.JPG
     

    Cet événement est l'occasion de rendre justice à des personnes méconnues (de celles dont parle Edmond Rostand, dans l'Aiglon) quand il évoque "les petits, les obscurs, les sans-grades...") et à l'une d'entre elles en particulier.

    Ces personnes méconnues, ce sont la masse des royalistes de base, à Paris surtout, mais aussi dans toute la France : Bainville explique, par exemple, comment la proclamation spontanée de la royauté à Bordeaux impressionna fortement les quatre souverains étrangers qui venaient d'entrer dans Paris.

    Ces souverains, on l'a oublié aujourd'hui, ne se souciaient absolument pas de restaurer une monarchie française bourbonienne qu'ils détestaient. Leurs préférences allaient du démembrement de la France à une entente avec... Napoléon !

    Si la Restauration a pu avoir lieu - malgré l'intermède criminel des Cent Jours - c'est parce que la masse obscure des royalistes, dans toute la France, aussi bien qu'à Paris, a agi pour qu'il en soit ainsi. C'est ce que démontre Jacques Bainville dans un petit opuscule (qu'il appelle étude), aussi brillant que concis, intitulé Comment s'est faite la Restauration de 1814 (vous pouvez lire ici l'intégralité des VIII chapitres très concis de cet opuscule, par nature, très court :
     
     
    "Ces royalistes, il importe de bien s'entendre, n'étaient pas du tout des "agents des princes". C'étaient de simples citoyens français, convaincus de la nécessité de rétablir la royauté pour sauver la France du désastre complet, du partage à la polonaise qui la menaçaient. C'étaient même des femmes à l'esprit cultivé, au lucide patriotisme comme cette Aimée de Coigny, la "Mademoiselle Monk" dont Maurras a conté l'aventure dans son livre L'Avenir de l'Intelligence. 
     
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    Blason du Baron de Vitrolles: d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
    Devise : Eo dulcior quo fortior (il peut être aussi bien le plus doux que le plus ferme)
      
                
    Vitrolles (1) fut le type de ces patriotes français qui se mirent en campagne pour faire prévaloir l'unique solution nationale, l'unique solution raisonnable qui était la solution royale. Sans lui et sans les hommes de sa trempe, la France de 1814 aurait eu un de ces gouvernements que l'étranger amenait, et pour de bon, dans ses fourgons : cette régence de Marie-Louise sous la tutelle autrichienne qu'acceptait Napoléon dans sa conversation avec Wessenberg, le règne de Bernadotte ou d'Eugène de Beauharnais, candidats qui souriaient à plusieurs des Alliés, la République même, à laquelle pensait le Tsar, alléché par les souvenirs de la Pologne, - exactement comme Bismarck devait y penser soixante ans plus tard..."
     
     
    Bainville explique ensuite comment Vitrolles dut procéder pour arriver à ses fins. Il lui fallut d'abord convaincre Talleyrand, et l'amener à admettre la solution royale. Et aussi - malgré ses répugnances bien compréhensibles... - Fouché !
     
    Ainsi appuyé par ces deux dignitaires qui rendaient crédibles sa proposition aux yeux des Alliés, et s'appuyant sur l'intense travail des royalistes sur le terrain, dans toute la France, Vitrolles n'eut plus qu'à recueillir les fruits de la brochure de Chateaubriand, De Buonaparte et des Bourbons, dont on sait que Louis XVIII devait déclarer qu'elle lui avait été plus utile qu'une armée de cent mille hommes (voir l'Ephéméride du 31 mars)...
     
    À partir de là, la Restauration était assurée.
     
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    Un exemplaire d'époque de la "brochure", dans une vitrine,
    à la Vallée aux loups, dans la maison de Chateaubriand
      
               
    "Il manquait, après cela, quelque chose encore pour que la Monarchie fut faite. D'abord que Napoléon, abandonné de tous, se décidât à abdiquer : il fallut cela pour que les souverains alliés renonçassent complètement à leurs projets sur la France. Il manquait encore que Chateaubriand lançât sa fameuse brochure De Buonaparte et des Bourbons, "inspirée par la divination de l'inquiétude générale", et qui traduisit à l'usage du peuple français, avec magnificence, les raisons positives pour lesquelles Talleyrand s'était rallié à la cause royale. Alors l'acclamation populaire grandit, emporta tout...
     
    Avec Vitrolles et les royalistes obstinés qui n'avaient jamais ni désespéré ni cédé, Talleyrand et Chateaubriand - les hommes le moins faits pour s'entendre - avaient été les vrais, les seuls artisans de la Restauration. Ils l'avaient imposée aux Alliés. En sorte que le Sénat put voter, le 6 avril, ce texte que le Corps législatif devait approuver le 9 :
    "Le peuple français appelle librement au trône Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du dernier roi."
     
    Ce "librement" est un des mots historiques les plus vrais qui aient jamais été prononcés. Au terme de cette étude, c'est celui qu'il faut retenir."
     
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    1. Eugène-François d'Arnauld, baron de Vitrolles (château de Vitrolles, Hautes-Alpes, 1774 - Paris 1854).

    Émigré en 1791, rentré en France en 1799, il défendit avec ardeur et succès, en 1814, la cause des Bourbons auprès des Alliés : courant mars 1814, à Châlons, il harcèle Metternich pour le rallier à la solution monarchique des Princes. Aux Cent-Jours, il tenta en vain de soulever la région de Toulouse, où il organisa un gouvernement monarchiste, mais fut arrêté par les partisans de Napoléon. Il fut ensuite député ultra et ministre d'État (1815 et 1824), ambassadeur, Grand-officier de la Légion d'honneur et fut, enfin, créé Pair de France héréditaire par ordonnance royale du 27 janvier 1830. Il vécut dans la retraite après la révolution de juillet et mourut fort âgé à Paris en 1854.

    Il est l'auteur de Mémoires et Relations politiques (1814-1830).

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    8 juillet,bainville,louis xviii,charte de 1814,talleyrand,chateaubriand,restauration,la fontaine,fables,vitrolles,huygensEt, sur le roi tout à fait exceptionnel que fut le grand Louis XVIII, voir :
    • notre Éphéméride du 16 septembre (jour de sa mort);
    • du 4 juin (Louis XVIII établit la Charte constitutionnelle) et du 8 juillet (retour définitif du roi à Paris);
    et du 26 février sur l'échange de lettres entre le Roi et Napoléon;
    • du 21 novembre (jour où les troupes Alliées quittent définitivement la France : concrètement, jour de notre libération nationale...)
     
  • Éphéméride du 9 juillet

    2019 : la Ville d'Orange inaugure son Mémorial de la Terreur

     

     

     

     

    1665 : Établissement définitif des Français sur l'Île Bourbon 

     

    L'île avait déjà été découverte depuis longtemps (par les Arabes, les Portugais...), mais elle était restée inhabitée, et des marins de passage, de diverses nationalités, n'y avaient fait que des séjours temporaires, sans y laisser aucun établissement durable.

    Des navigateurs français avaient déjà pris possession de cette île - inhabitée, donc - au nom du Roi de France, en 1642. Ils lui avaient alors donné le nom de la dynastie régnante : Île Bourbon.

    Vingt-trois ans plus tard, c'est à bord du navire Le Taureau que vingt premiers colons débarquent sur l'île, pour y rester et pour s'y installer : "...Ils amènent avec eux des semences, des plantes et des outils".

    L'histoire de l'île - comme celle de l'Île Maurice - est, alors, inséparable de celle de la Compagnie Française des Indes Orientales, créée par Colbert en 1664 (voir l'Éphéméride du 27 août). Il est décidé en effet, dés 1665, d'entreprendre le peuplement de l'île, son défrichement et sa mise en valeur afin de fournir aux navires croisant vers les Indes, les vivres nécessaires à leurs périples ainsi qu'un lieu d'escale et de réparation.

    Son histoire sera fortement marquée par la personnalité du Gouverneur général Mahé de la Bourdonnais, qui entreprendra d'importants chantiers tant à l'île Bourbon qu'à l'Île de France (Maurice) pour en faire de véritables bases navales sur la route des Indes (voir l'Éphéméride du 10 novembre, jour de sa mort). 

    La Convention changera son nom par un décret du 19 mars 1793. 

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    http://www.mi-aime-a-ou.com/histoire_decouverte_de_la_reunion.php 

     

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    1797 : Mort d'Edmund Burke

     

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    Portrait, par James Northcote

     

     

    9 juillet,caen,debarquement,liberation,seconde guerre mondiale,normandie,reunion,île bourbonÀ l'occasion de la réédition en France du grand classique de Burke, Réflexions sur la Révolution en France, Éric Zemmour a livré une excellente analyse sur les idées de cet opposant résolu à notre Révolution : 

    Edmund Burke, l'homme qui n'aimait pas notre Révolution

    Nous faisons nôtre - à une remarque près, comme on le lira dans le "chapeau" qui précède l'article cité - les intelligentes réflexions d'Éric Zemmour...

    Réflexions sur la révolution en France. Edmund Burke, Les Belles Lettres, 777 p., 17 €.

     

     

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    1827 : Offerte à Charles X par le Pacha d'Égypte, la girafe Zarafa arrive à Paris 

     

    Jamais les Français n'avaient pu voir un tel animal de près. Zarafa vient d'Afrique : offerte par le pacha d'Égypte, Méhémet Ali, elle est arrivée en France par bateau : il a fallu faire un trou dans le pont pour qu'elle passe sa tête et son long cou !...

    Débarquée à Marseille, Zarafa traversa toute la France à pied pour rejoindre la capitale. Sur le trajet - qui dura six semaines (41 jours !...) - l'engouement fut énorme, et de vraies foules se précipitèrent pour voir et dessiner l'étrange créature. À son arrivée à Paris, le 30 juin, l'animal prit ses quartiers au Jardin des Plantes avec un gardien personnel à sa disposition.

    Sa présentation officielle au roi Charles X eut lieu le 9 juillet 1827, au château de Saint-Cloud.

    Zarafa, vécut 18 années heureuses à se faire peindre et à se faire peigner. À sa mort, en janvier 1845, elle fut naturalisée : elle est toujours exposée au Musée de La Rochelle (ci-dessous) :

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    http://www.zoodujardindesplantes.fr/fr/zoo/zoo-historique/stars-hier-aujourd-hui/zarafa-girafe-pacha-egypte

     

     

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    1944 : Libération de Caen

     

    Le document suivant, sobrement intitulé La Normandie 1944 - 2009, est très émouvant : on y voit, photographiées exactement au même endroit, 50 vues juxtaposées des terribles destructions de 1944, et les mêmes bâtiments reconstruits, frais et pimpants, aujourd'hui; une belle leçon d'optimisme, et d'espérance... (soyez patients, attendez une minute après avoir cliqué sur le lien...)

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    Un couple d’habitants regarde un bulldozer canadien qui déblaie les ruines des maisons de la rue de Bayeux. Au fond, l’Abbaye aux Hommes est restée intacte malgré les bombardements.
     
    Et pourtant, s'il est évidemment heureux que le territoire national ait été libéré, d'autres solutions - défendues par l'Action française mais pas seulement... -  moins dramatiques pour nous, existaient :
     
     
     
     
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     1989 : Première Armada de Rouen...
     
     
     

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    2014 : Après 10 mois de restauration, la Victoire de Samothrace reprend sa place dans l’escalier Daru au Louvre 

     

    9 juillet,caen,debarquement,liberation,seconde guerre mondiale,normandie,reunion,île bourbonDécouverte sur l’Ile de Samothrace, au Nord Est de la Grèce, par Charles Champoiseau (ci contre) en 1863, la Victoire de Samothrace, chef d’oeuvre de la sculpture grecque, est datée du IIe siècle avant J.-C.

    Le monument se compose d’une statue de femme ailée, personnifiant la Victoire, et d’une base en forme de proue de navire posée sur un socle bas. Elle constituait une offrande aux Grands Dieux de Samothrace à la suite d'une victoire navale.

    Le monument mesure 5,57 m de hauteur. Il est exposé au Louvre depuis 1883 en haut de l’Escalier Daru.

    Commencé en septembre 2013, le grand chantier de sa restauration eut pour objectif de nettoyer le monument, composé de marbres de natures différentes et d’améliorer le passage du public. Le nettoyage des marbres constituant le monument ‒ marbre blanc de Paros pour la statue et marbre de Lartos, gris veiné, pour sa base en forme de bateau ‒ a rendu sa splendeur à la Victoire de Samothrace, soulignant le contraste entre les deux teintes.


    Cette restauration a permis également d’analyser le monument et de compléter les informations dont on disposait à son sujet. Grâce à une méthode d’analyse innovante, des traces de bleu, invisibles à l’oeil nu, ont été découvertes sur le bord du manteau de la statue ainsi que sur les ailes, et des traces noires trouvées sur le bateau. Le remplacement des bouchages réalisés aux XIXème et XXème siècle a mis au jour une mèche s’échappant du chignon de la statue.

    Le démontage des 23 blocs composant le bateau et le socle a permis de vérifier les assemblages et d’intégrer 13 fragments (4 sur la statue et 9 sur le bateau), parmi la trentaine restée en réserve. Un fragment représentant trois plumes a été en particulier réintégré sur la crête de l’aile gauche. Un socle moderne a été créé pour surélever légèrement le monument et le mettre mieux en valeur.

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    Pour la découverte de La Victoire de Samothrace, voir l'Éphéméride du 15 avril

     

     

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    2019 : la Ville d'Orange inaugure son Mémorial de la Terreur

     

    Ce mardi 9 juillet, la Ville d'Orange dévoile son Mémorial de La Terreur, un monument érigé en hommage aux 332 guillotinés d'Orange, dont 32 religieuses martyres (voir l'Éphéméride du 6 juillet). Cet événement marque le 225ème anniversaire de ces crimes liberticides.

    La cérémonie est placée sous la présidence du Maire, Jacques Bompard, et se déroule en présence de l'Archevêque d'Avignon Monseigneur Jean-Pierre Cattenoz, et des familles descendantes des victimes...

    L'œuvre du sculpteur franco-russe Boris Lejeune est dévoilée au public à cette occasion :

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    Le Maire explique son geste... :

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

     

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     Dimanche : 1768 : Bougainville débarque à Tahiti. 1804 : Mort de Pichegru. 1814 : Abdication de Napoléon. 1896 : Premiers Jeux Olympiques modernes (suivis par Charles Maurras). 1943 : Parution du "Petit Prince". 2010 : Première en France et dans le monde, pour un objet d'histoire naturelle: une fluorite du Mont Blanc est acquise par le Muséum d'Histoire naturelle.

     Lundi :  451 : Metz incendiée par Attila. 1699 : Lettres Patentes pour l'édification de la Place Vendôme. 1780 : Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux. 1795 : Adoption du Système métrique. 1823 : Début de l'expédition d'Espagne (les "100.000 fils de Saint Louis). 1930 : Saint Exupéry chevalier de la Légion d'Honneur.

    • Mardi 1431 : Date de naissance possible de François Villon. 1632 : De Versailles à... Versailles : Louis XIII achète la seigneurie de Versailles à Jean-Paul de Gondi. 1820 : Olivier Voutier assiste à la découverte de la Vénus de Milo...

    • Mercredi : 1533 : Mort de Rabelais. 1682 : Robert Cavelier de la Salle prend possession de la Louisiane. 1815 : Naissance d'Alphonse Beau de Rochas. 1821 : Naissance de Baudelaire. 1860 : Scott de Martinville réalise le premier enregistrement du monde. 1968 : Premier lancement à Kourou.

    • Jeudi : 1916 : Ordre mythique du général Pétain à Verdun : "On les aura !...".

     Vendredi :  Évocation : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un  jour, la France...

     Samedi : 1229 : Fin de la Croisade des Albigeois. 1704 : Mort de Bossuet. 1912 : Mort d'Etienne Duchesne. 1927 : Le château de Villandry et ses Jardins inscrits aux Monuments Historiques.


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  • Stéphane Bern et Lorant Deutsch sur FR3...

            Voici, à la demande de EHLB, le lien permettant de re-écouter l'émission d'hier :

            http://www.pluzz.fr/vie-privee-vie-publique-l-hebdo.html

            "Aimons notre Histoire" dit Stéphane Bern.... Les propos sur l'intégration (qu'est-ce qu'être français...; droit du sol/droit du sang...) demandent à être sérieusement précisés, mais bon....

             A part cela, les vertus de la monarchie (incarnation suprême de la Nation par une autorité libérée des partis (un "arbitre", redécouvre Mireille Dumas...) - c'est l'espace a-démocratique dont nous parlons sans cesse... - sont bien redites, avec le poste suprême reservé, "sequestré" comme le disait Renan, cité par Maurras...

             Et toujours, ce qui ne se refuse pas, l'amitié avec le Prince Jean une nouvelle fois proclamée par Lorant Deutsch....

             En ce qui concerne le métissage, Stéphane Bern emploie manifestement ce mot d'une façon peu sérieuse, en tout cas très imprécise. Par contre, lorsque les deux compères déclarent qu'il y a bien plus de raisons aujourd'hui de faire une révolution qu'en 89, et bien plus de Bastilles à prendre.....

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    Vendredi 14 janvier, Mireille Dumas reçoit, entre autres, Stéphane Bern et Lorànt Deutsch.

    Une rentrée 2011 étincelante pour "Vie privée Vie publique" avec Stéphane Bern qui connaît tout de la vie intime des grands personnages de l’histoire et le comédien Lorànt Deutsch qui est incollable, lui, sur les secrets de Paris. Face à Mireille Dumas, ces deux conteurs nous font des révélations étonnantes, privées et publiques !

  •  « Le peuple européen », qu'est-ce à dire ?

     

    En deux mots.jpgPour son premier sommet européen à Bruxelles les 22 et 23 juin, Emmanuel Macron s'est offert le luxe de déclarer sa « volonté de retrouver le fil de l'histoire et l'énergie du peuple européen ».

    Or, cette référence à un « peuple européen » nous paraît à cette heure parfaitement illégitime. Surtout si, justement, l'on se réfère à l'Histoire, malheureusement si emplie des luttes européennes.

    Nous ne nierions pas quant à nous que, face aux autres continents, existe bien, à un certain degré, une communauté des peuples européens. Même s'ils se sont férocement combattus pendant des siècles. Et même encore pendant ces temps de grands conflits. Les Européens se sont entretués pendant des siècles mais ils ont, à condition de n'être pas nié, un héritage commun. 

    En revanche, il nous paraît évident qu'un « peuple européen » en tant que tel n'existe pas.

    Macron a bien dû s'en apercevoir, lors de ce sommet, dans l'affaire des travailleurs détachés : lui a bataillé pour protéger ses Français, tandis que ses collègues polonais, tchèques, hongrois, slovaques et slovènes défendaient chacun bec et ongles leurs nationaux. Et il n'a pas eu gain de cause. Sur ce sujet comme sur les autres, le sommet européen n'a pas été un succès pour le président de la République.

    Macron est philosophe : il devrait comprendre ce que voulait dire Thibon lorsqu'il mettait en garde contre l’erreur consistant à « vouloir faire l'Un trop vite. »

    Maurras - qui n'était pas anti-européen -  dans le même ordre d'idées que Thibon, recommandait : « L'Europe, faites-la, mais ne faites pas comme si c'était fait ».

    En parlant au singulier de « peuple européen », Macron fait comme si c'était fait et veut réaliser « l'Un trop vite ». C'est une faute.

    Simplement, il se heurtera, comme toujours, au mur des réalités. Ce qui, d’ailleurs, vient de lui arriver assez rudement à Bruxelles. A l'inverse de ses prédécesseurs, il n'est pas dit qu'il s'obstinera. Sera-t-il en même temps pragmatique et idéologue ? Ou l'un des deux termes prévaudra-t-il ? Mais lequel ?   

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    On couronne donc Charles III, aujourd'hui. Parlons clair : la chose, en soi, ne nous intéresse pas. Pourquoi ? Parce que le type de royauté qu'il représente n'est absolument pas, mais alors pas du tout, celui que nous voulons pour la France; nous, c'est-à-dire les révolutionnaires royalistes (ou "alter-révolutionnaires"), révolutionnaires du désordre "républicain idéologique" établi, où "le chaos figé des conservateurs du désordre" a succédé au "chaos explosif des révolutionnaires"...(Gustave Thibon).

    Il ne nous intéresse pas plus que celui de la douzaine d'autres royautés d'Europe, où le roi (ou la reine) "règnent" mais ne "gouvernent" pas.

    Attention : nous ne disons pas que ces royautés "ne servent à rien", car, même si le roi ou la reine n'a pas de pouvoirs direct sur les affaires, sa seule présence au sommet de l'État permet de "libérer" le poste suprême de l'élection, donc des conflits, et - on l'a bien vu avec Élisabeth II - d'être un symbole tout sauf négligeable d'unité nationale, de fierté, d'entente par-delà les oppositions; et, surtout, d'incarner la Nation, et d'être la forme pérenne et  visible de ce "temps long" qui manque cruellement à notre pauvre construction idéologique républicaine, qui a sombré depuis belle lurette dans le "court-termisme", dont tout le monde s'accorde à reconnaître les méfaits...

    Ainsi, on pourrait faire une pirouette en disant que, même si les monarchies d'Europe ne servent à rien, en apparence, elles servent quand même, sur le fond, à quelque chose, qui n'est pas négligeable...

    Mais, nous, nous voulons autre chose; nous voulons, en accord avec nos mille ans d'histoire, un Roi qui règne et qui gouverne. Nous voulons - comme le disait Maurras - nous accomoder de "la révolution-fait" mais nous dépêtrer de la "révolution-idée", et nous re-brancher - si on nous passe l'expression - sur notre tradition royale séculaire; celle qui, certains l'oublient, a (tout de même !) fait la France. Tout simplement.

    Et, en France, le roi a toujours régné et gouverné, même si, à partir du très grand Louis XVIII, ce Régime royal, "le plus souple" (comme le disait Léon Daudet) s'accommodait parfaitement de "la Charte" (on dit aujourd'hui : "la Constitution").

    En somme, il suffirait de deux petites transformations de la Constitution de la Vème, rédigée par un de Gaulle intimement royaliste :

    • d'abord, supprimer le court Préambule de cette Constitution, qui affirme se baser sur les principes de 89, c'est-à-dire, qu'on le veuille ou non, le Terrorisme d'État et un Totalitarisme idéologique de fait. Et remplacer ce court Préambule par un autre, tout aussi court, qui se contenterait d'affirmer - par exemple - que la France est une vieille Nation historique d'Europe, lentement surgie du fond des Âges, héritière de la Gaule et, avant elle, des Celtes et des Basques; et qu'elle le fruit heureux du travail millénaire et de l'immense effort commun des Rois, de l'Église et du Peuple... Point.

    • ensuite, un deuxième court ajout, stipulant que les pouvoirs du Chef de l'État sont assurés par le Chef de la Maison de France, le Comte de Paris, à titre héréditaire, avec transmission automatique du pouvoir au Dauphin, premier-né de la Famille royale...

    À ceux qui trouveraient ceci irréaliste, rappelons juste qu'il y a bien un roi, en Europe, aujourd'hui, et un vrai; un roi qui a plus de pouvoirs que n'en avait Louis XIV; ce roi, c'est le Président de la République idéologique française. 

    Mais, même s'il est bien réel et qu'il a, lui, un vrai pouvoir de direction des affaires, ce roi-là n'est qu'un ersatz, une pâle copie, dont nous ne nous satisfaisons pas : il ne reste que cinq ans (sept à l'époque du septennat) et le sommet de l'État demeure en permanence soumis, par l'élection, à toutes les pressions des partis, de l'étranger, des intérêts multiples et, surtout, de l'Argent.

    Voilà pourquoi nous voulons "libérer" l'État, par la tête, en le "nationalisant par la Royauté", selon la belle formule de Léon Daudet.

    Alors, et donc, roi pour roi, nous préférons l'original !

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    1. Les bobos/gauchos/trotskos plébiscités par le public français, mais... à l'envers ! C'est la cata… : 2 237 personnes se sont déplacées hier pour voir Corinne Masiero dans "La Marginale". Sorti dans 217 salles, le film affiche une moyenne de… 10 spectateurs dans la journée par cinéma ! Budget : 4,2M€ dont 750 000€ de France 3

     

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    2. Honteux ! Entièrement d'accord avec Philippe de Villiers, qui dénonce :

     

    3. En Wallonie, "CHEZ NOUS" a les dents longues, et c'est tant mieux !

    "En 2024, ChezNous sera présent partout en Wallonie !  Nous sommes le premier parti wallon sur les réseaux sociaux, ce n'est plus qu'une question de temps pour qu'il en soit de même dans les urnes !  Soutenez nous en faisant un don BE09 3632 0634 0157 Plus d'infos sur cheznous.be"
     
    (extrait vidéo 0'51)
     
     

     

    4. Excellente Malika Sorel :

    "...Les Français se demandent ce qu'on a bien pu faire de toutes nos richesses. Quand je suis arrivée en France, j'avais les yeux qui s'illuminaient. On parlait d'Arianespace, d'Airbus... Aujourd'hui, en entreprise, on se demande surtout si on peut faire la prière..."

    (extrait vidéo 2'47)

    https://twitter.com/Le_Figaro/status/1654194178329399305?s=20

    LA FAUTE À QUI, À QUOI ?

    LA FAUTE AU SYSTÈME,

    QUI IMPOSE DEPUIS LES ANNES 75

    LE CHANGEMENT DE PEUPLE

    PAR L'IMMIGRATION, AUSSI MASSIVE QU'INCONTRÔLÉE

    ET, SURTOUT,

    NI SOUHAITÉE NI DEMANDÉE PAR LE PEUPLE FRANCAIS

    LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE ?

    CHANGEONS DE SYSTÈME !

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    NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (1/2)

    NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (2/2)

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    4 BIS. Bis repetita placent : de nouveau, excellente Malika Sorel :

    "...Il faut un moratoire sur l'attribution de la nationalité française. Si les politiques avaient respecté le code civil, qui obligeait à ce que l'octroi de la nationalité soit subordonné à l'assimilation, nous n'en serions pas là..."

    (extrait vidéo 2'19)

    https://twitter.com/Le_Figaro/status/1654196695037628418?s=20

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    CONCLUSION :

    LES ROIS ONT FAIT LA FRANCE,

    ELLE SE DÉFAIT SANS ROI,

    ET CE QUI LA DÉFAIT, C'EST LE SYSTÈME !

    À BAS CETTE RÉPUBLIQUE IDÉOLOGIQUE,

    VIVE LA FRANCE, QUE CETTE REPUBLIQUE TUE,

    ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE,

    VIVE LE ROI !

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    6. Ré-intégration des soignants suspendus : l'excellente intervention de Nicolas Dupont-Aignan à l'Assemblée :

    (extrait vidéo 5'27)

    https://twitter.com/Dr_Steph_GAYET/status/1654134744898994176?s=20

    Réintégration des soignants non-vaccinés: "La levée de cette obligation  pose un problème de santé publique" pour la fédération nationale des  infirmiers - Vidéo Dailymotion

     

    7. De Guillaume Bigot : Existe-t-il une ingérence Turque en France ? Oui...

    (extrait vidéo 1'03)

    https://twitter.com/Guillaume_Bigot/status/1654224896946327552?s=20

    L'intégrale ici (9'09) :

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 7 mai

    1990 : les Gorges du Verdon déclarées Site naturel protégé

     

     

     

     

    1274 : Ouverture du deuxième concile de Lyon  

     

    Présidé par le pape Grégoire X, le Concile dura jusqu'au 17 juillet et réunit environ cinq cents évêques, soixante abbés et plus de mille prélats, mais aussi le roi Jacques 1er d'Aragon, l'ambassadeur de l'empereur Michel Paléologue et les ambassadeurs du Khan du Tatar.

    L'objectif de ce Concile était de donner une définition exacte et définitive du Purgatoire

    Le hasard fit que deux des plus grands docteurs de l'Église moururent au moment, et à l'occasion, de ce Concile :

    Saint Bonaventure (ci dessous, à droite), qui eut le temps d'assister aux quatre première sessions, mais mourut à Lyon le 7 juillet;

    et Saint Thomas d'Aquin (ci dessous, à gauche) qui, convoqué pour y participer, mourut à Fossanova, en Italie, sur le chemin qui devait le conduire à Lyon.

     

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    https://www.herodote.net/almanach-ID-3093.php 

     

    Sur Thomas d'Aquin et ses rapports avec la France voir l'Éphémeride du 7 mars et  l'Éphéméride du 28 janvier...

     

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    1463 : Grand incendie de Toulouse
     
     
    Un peu plus d'un siècle après avoir été frappée par la peste noire (qui reviendra deux fois, jusqu'au quinzième siècle), et après avoir subi les brigandages liés à la Guerre de Cent ans, la ville de Toulouse est ravagée par un gigantesque incendie : la totalité des faubourgs, et près des trois quarts de la cité sont détruits.
     
    Cet incendie, attisé par le vent d'autan, détruit le cœur commerçant de la ville essentiellement constitué de maisons à pans de bois. Le roi Louis XI, alerté sur l'immensité des dégâts, arriva dans la ville le 26 mai : il décida d'exempter les Toulousains de la "taille", pour cent ans (mais l'exemption sera levée dès 1485 par son fils et successeur Charles VIII); il attribua également de nombreuses subventions de manière à ce que la cité se redresse.
    Surtout, il incita les habitants à utiliser un autre matériau que le bois pour la reconstruction des maisons : c'est la brique qui fut choisie, et l'on voit aujourd'hui encore les conséquences de cet heureux choix, dans ce qui devint, à partir de cette époque, "la ville rose"...
     
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    1794 : Robespierre fait adopter par la Convention le nouveau culte de l'Être suprême

     

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    De Michel Mourre :

    "Être suprême (culte de l') : Culte révolutionnaire, inspiré par les idées de Rousseau et imposé en mai 1794 par Robespierre, en réaction contre le culte de la Raison introduit à l'automne de l'année précédente par les hébertistes. Après l'exécution d'Hébert, de Chaumette et de leurs amis, Robespierre, le 7 mai 1794, fit décréter par la Convention l'institution de ce culte, qui devait lier étroitement l'idée religieuse déiste et l'idée nationale. Il fut décidé que la république célébrerait aux jours de décadi des fêtes dédiées à l'Être suprême et à la Nature, au Genre humain, au Peuple français, aux Bienfaiteurs de l'humanité, au Stoïcisme, à la Jeunesse etc...

    La première fête du culte, réglée par David, eut lieu solennellement au Jardin des Tuileries le 20 Prairial An II (8 juin 1794). Robespierre, qui présidait la cérémonie proclama que "l'idée de l'Être suprême et de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel de la justice, qu'elle est donc sociale et républicaine". Cette fête marqua l'apogée de la puissance du dictateur révolutionnaire. Mais le culte de l'Être suprême disparut avec la chute de Robespierre."

     

    7 mai,toulouse,être suprême,robespierre,convention,seconde guerre mondiale,gorges du verdon,reims,tuileries,dien bien phu,indochine,dalloz,giapRobespierre (visage reconstitué ci contre) fait adopter son texte par un discours contenant ce propos délirant :

    "...Le peuple français semble avoir devancé de deux mille ans le reste de l'espèce humaine ; on serait tenté même de le regarder, au milieu d'elle, comme une espèce différente…"

    (source : https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvres_de_Robespierre/Sur_le_rapport_des_id%C3%A9es_religieuses_et_morales_avec_les_principes_r%C3%A9publicains_et_sur_les_f%C3%AAtes_nationales, huitième paragraphe)

     

    Ce 7 mai 1794, Robespierre est à l'apogée de sa puissance : deux mois et demi après, le 27 juillet, il est mort...

     

     

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    1866 : Naissance d'Arthème Fayard, fils. Aux origines de L'Histoire de France de Jacques Bainville...

     

    Quatre siècles après Gutenberg, le livre imprimé était encore souvent rare et cher. Le rendre disponible et accessible à tous : tel sera le but premier que se fixa le fondateur de la Maison Fayard, puis son fils prénommé, comme lui, Arthème.

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    Éclectique, Arthème 1er s'intéressait à tout : ses familiers l'appelaient "L'Encyclopédie".

    Parmi ses enfants, Arthème le second, qui deviendra le Grand Arthème Fayard, l'un des plus fameux et puissants éditeurs français de la première moitié du XXème siècle, fut d'abord un adolescent qui faisait ses études à Louis le Grand où il se lia d'amitié avec un joyeux luron de son âge, Léon Daudet.

    Après qu'il eut fait son service militaire, son père l'engagea comme collaborateur et associé.

    Un jour, il alla trouver Alphonse Daudet, père de son ami, et lui offrit de l'éditer en fascicules à cinq centimes. Daudet accepta : l'idée de l'édition populaire d'auteurs vivants, telle que la reprendront au siècle suivant clubs et collections au format de poche, était née.

    Arthème le fondateur mourut en 1895. Son successeur souhaita continuer dans la voie de l'édition dite de grande diffusion. À une époque où les gloires littéraires de l'époque - Maurice Barrès, Marcel Prévost, Paul Bourget, Henry Bordeaux... - paraissaient en volumes à plus de trois francs, la grande littérature demeurait inabordable pour le grand public. Le projet d'Arthème Fayard fils consista donc à publier les grands contemporains en volumes à dix-neuf sous, mais pas au rabais, sous forme de vrais livres, élégants et illustrés. Ces auteurs fameux ne se vendaient alors qu'à quelques milliers d'exemplaires : Fayard leur proposait de les tirer à cent mille ! Le succès fut au rendez-vous. La cote des cent mille exemplaires se trouva dépassée pour chaque titre et les ventes grimpaient toujours. Barrès ne voulait pas croire qu'il eût dépassé, lui, les trois cent mille : cela ne s'était jamais vu.

    7 mai,toulouse,être suprême,robespierre,convention,seconde guerre mondiale,gorges du verdon,reims,tuileries,dien bien phu,indochine,dalloz,giapUn jour, Arthème Fayard eut ce  dialogue avec Jacques Bainville :

    • Vous devriez écrire pour moi une Histoire de France en un volume.
    • Mais je ne la connais pas. En tout cas, pas assez pour l'écrire.
    • Eh bien, apprenez-la !

    Le rédacteur de politique étrangère de L'Action française finit par rédiger le tome qui fut le premier de la série des Grandes Études historiques, collection dirigée par Pierre Gaxotte.

    Un employé de la maison calcula en 1947 qu'en empilant les deux millions et demi d'exemplaires de cette collection vendus jusqu'à cette année-là, on aurait atteint vingt fois l'altitude du Mont-Blanc.

    On n'a pas refait le calcul depuis lors, mais on peut supposer que le remplacement du Mont-Blanc par l'Éverest ne serait pas exagéré...

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     Constamment rééditée depuis sa parution en 1924, au sommaire du Catalogue du Livre de poche, l'Histoire de France de Bainville est traduite en huit langues : anglais, italien, espagnol, turc, finlandais (suomi), suédois, hongrois, polonais; l'édition anglaise est également disponible en braille.

     France info l'a présentée à ses auditeurs dans une petite chronique d'anthologie, de 2'19" : le journaliste, ce jour-là, en a déclaré la lecture "enthousiasmante", ajoutant, sans ambages :

    "...Autant vous le dire tout de suite : l'Histoire de France est un chef d'oeuvre ! Chef-d'oeuvre d'écriture, de grâce, de finesse... C'est presque du journalisme... Quand l'Histoire est plus contemporaine que jamais, c'est qu'un grand auteur est passé par là... Lisez donc l'Histoire de France de Jacques Bainville : c'est un petit bijou..." :

     

    France info présente L'Histoire de France de Jacques Bainville

     

    S'il est évidemment totalement vain - et même absurde - de prétendre dire quel est, ou quels sont, les meilleurs ouvrages de Bainville, il n'en demeure pas moins tout à fait sûr qu'avec son "Histoire de deux Peuples" (voir l'Éphéméride du 10 août) et son "Napoléon" (voir l'Éphéméride du 15 octobre, jour de sa parution) cette "Histoire de France" forme une trilogie qui, à elle seule, suffit à faire de Bainville l'un des plus grands historiens de tous les temps, peut-être même le plus grand...

     

     

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    1945 : Reddition inconditionnelle de l'Allemagne nazie...

     

    Le général allemand Alfred Jodl signe, à Reims, les termes d'une reddition inconditionnelle qui termine la participation allemande à la Seconde Guerre mondiale. Le document prend effet le lendemain.

    Et dire que tout cela aurait pu aisément être évité !...

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    Victorieuse en 1918 - mais à quel prix !... - la France pouvait et devait démembrer l'Empire allemand, qui n'avait pas 50 ans d'âge. C'était la politique du plus élémentaire intérêt national, celle qu'exigeait le Bien commun : en revenir à l'émiettement des populations allemandes, comme aux temps heureux des Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
    Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et <
  • Bruit de bottes en Oubangui-Chari, par Louis-Joseph Delanglade

    Que se passe-t-il en République centrafricaine ? La coalition militaire dite « Séléka », originaire du nord du pays à majorité musulmane, renverse, en mars 2013, M. Bozizé au profit de M. Djotodia. Aussitôt celui-ci la dissout mais elle continue de facto d’exister et sème désormais la terreur dans la population, ses exactions plongeant le pays, notamment le nord-ouest (région de Bossaonga), dans le chaos. Les violences, d’abord ethniques (éleveurs nomades musulmans d’un côté, paysans sédentaires chrétiens de l’autre), sont maintenant ouvertement confessionnelles – les chrétiens étant, comme c’est trop souvent le cas ailleurs, victimes du fanatisme islamiste.  

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    Jeudi 21 novembre, M. Fabius affirme que la Centrafrique « est au bord du génocide », tandis que M. Hollande précise que la France n’acceptera pas que « des massacres » se produisent dans ce pays. Voilà qui rend plus que probable un prochain et rapide engagement militaire français. Faut-il s’en réjouir ou, à tout le moins ne pas le désapprouver ? Sans doute mais à condition de tirer toutes les leçons de l’opération Serval qui, rappelons-le, n’est pas vraiment terminée. 

    D’abord, cette intervention devrait s’inscrire dans le cadre d’une véritable politique française en Afrique, une politique qui soit totalement décomplexée. Il est peu satisfaisant d’entendre M. Hollande indiquer que la France est prête à accompagner l’action de la communauté internationale, et qu’elle attend donc l’aval du Conseil de sécurité des Nations Unies. Encore moins d’entendre M. Fabius dire que « l’ONU va donner une permission d’intervenir ». Sommes-nous donc tombés si bas ?

     

    Ensuite, cette intervention devrait illustrer une cohérence stratégique globale. Le mouvement « Séléka » en pleine radicalisation est sans doute en passe de devenir une sorte d’armée « djihadiste ». Or, la nébuleuse islamo-terroriste est financée par les pétro-monarchies sunnites du Golfe, les mêmes qui rêvent de renverser M. Assad en Syrie et de contrecarrer l’Iran chiite – cibles permanentes de la diplomatie française. Combattre les islamistes ici, les soutenir là : combien de temps ce grand écart sera-t-il possible ?

     

    Enfin, et surtout, il faut se donner les moyens de sa politique. Or le budget de la Défense ne cesse, année après année, de subir des coupes drastiques – ne vaudrait-il pas mieux amputer, voire supprimer, certains postes de notre généreuse politique « socio-humaniste » (comme la cmu ou le financement des « associations ») ? Le résultat est que la France reste cruellement dépendante aussi bien pour certaines technologies de pointe que pour du matériel plus basique mais non moins indispensable comme on l’a vu au Mali.

     

    Simple force d’appoint pour la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, supervisée par l’Union africaine) dans son ancienne colonie ? La France vaut quand même mieux que cela.

  • Eric Zemmour à Politique magazine : « Reconquérir la société par la culture » par Jean-Baptiste d'Albaret

     

    Politique magazine l’avait écrit dès sa parution : parce qu’il permet de comprendre comment la France en est arrivée à se renier elle-même, Le Suicide français d’Eric Zemmour est un livre capital. Pour l’écrivain, c’est par la culture que notre société a été contaminée par l’idéologie qui détruit notre pays. C’est par la culture qu’il faut la reconquérir. 

    Pourquoi choisir un titre aussi provoquant que « Le suicide français » ?

    L’aspect éditorial a bien sûr compté, mais le but était avant tout de frapper un grand coup, dès la couverture, pour alerter sur l’imminence de la catastrophe : la disparition pure et simple du peuple français et de sa civilisation tels qu’ils existent depuis des siècles. On peut toujours ergoter pour savoir s’il s’agit d’un suicide, d’un meurtre ou que sais-je encore… Il n’empêche que nous sommes collectivement fascinés par notre propre disparition et que nous cédons volontiers à cette pulsion mortifère. Il s’agit donc bien d’une sorte de suicide. Ou, si l’on veut, d’un suicide assisté.

    Qui en est le responsable ?

    Le responsable, c’est le projet subversif de ceux qui contraignent notre pays à ingurgiter des valeurs et des mœurs aux antipodes de ce qu’il a édifié au fil des siècles. C’est un totalitarisme d’un genre nouveau qui, en particulier à travers les médias, impose ses conceptions et guide les consciences, interdisant de fait toute pensée autonome. C’est la haine des élites politiques, économiques, médiatiques, héritières de Mai 68, envers le peuple français et son histoire. Et ce sont les Français eux-mêmes qui ont assimilé cette haine et, par une sorte de masochisme, l’ont retournée contre eux.

    Comment expliquez-vous alors le succès phénoménal de votre livre ?

    Quand les Français sortent de chez eux, ils ont l’impression d’avoir changé de continent ! Le voile se déchire… Nos compatriotes ne se sentent plus chez eux et il est interdit de le dire. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous avons affaire à un système qui évacue le réel. Dans mes écrits, j’essaie modestement de le remettre au centre du débat public, ce qui, évidemment, suscite la colère de ceux qui n’ont de cesse de l’ostraciser.

    Justement. Vos détracteurs vous reprochent des analyses manichéennes et réactionnaires. Que leur répondez-vous ?

    Généralement, ceux qui me reprochent ma vision « manichéenne » comme vous dites, sont les mêmes qui traitent mon livre de manière caricaturale. Livre que, d’ailleurs, souvent ils n’ont pas lu, ou alors très vite et très mal. Mais on accuse toujours les autres de ses propres turpitudes, c’est une loi de la psychologie… Quant au terme « réactionnaire », comme celui de « populiste », je l’assume pleinement. D’abord parce que, revendiquant mon droit à réagir, j’en suis un au sens propre. Ensuite, parce qu’en effet j’aime le passé, j’aime l’histoire et en particulier l’histoire de France, de laquelle nous aurions des leçons à tirer pour surmonter la crise actuelle qui menace de nous emporter. Tous les renouveaux se sont fondés sur des expériences du passé. Dans un de ses textes, le général De Gaulle en appelle à la tradition pour, je cite, « régénérer le pays ». Or, depuis quarante ans, par un mélange d’inconscience et d’arrogance, on s’ingénie à détruire notre mémoire nationale, ce qui est une catastrophe à tous les niveaux. Je ne défends évidemment pas une conception étriquée de la tradition, mais l’arrachement à nos racines comme condition du progrès humain est une idée fausse et dangereuse… Comme l’explique Jean-Claude Michéa, la liberté, telle que nous la concevons depuis le XVIIIe siècle, naît de la confrontation entre la tradition et l’individualisme. Or, Mai 68 a tué cette dialectique puisqu’il a détruit toute référence au passé : de ce fait, l’individu a été laissé à lui-même, à ses caprices, à son hubris.

    Dans votre livre, vous expliquez que ce qui a sauvé les soixante-huitards, c’est qu’ils ont échoué à prendre le pouvoir. Que voulez-vous dire par là ?

    Cette explication est tirée d’une discussion entre Alain Peyrefitte et Georges Pompidou rapportée dans Le Mal français, le livre de Peyrefitte. Or, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le libéral, le progressiste, le moderne, ce n’est pas Pompidou, c’est Peyrefitte. Son action à l’Éducation nationale est une catastrophe ! En 1968, De Gaulle, qui ne comprend pas ce qui est en train de se passer, le pousse sur le devant de la scène en pensant qu’il va sauver les meubles. Mais c’est le contraire qui se passe. Pompidou, qui est le vrai conservateur, a tout compris. Il sera d’ailleurs furieux contre Chaban-Delmas et son discours de politique générale sur la « nouvelle société » où, remarque-t-il, pas une seule fois ne figure le mot « Etat ». De fait, Premier ministre en 1969, juste après les événements de mai, Chaban fait entrer l’esprit soixante-huitard dans les institutions gaulliennes. Esprit qui va, dès lors, se diffuser dans la société, comme le ver dans le fruit. 

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    Daniel Cohn-Bendit. Les soixante-huitards et leur entreprise de destruction des moindres rouages qui avaient édifié la France…

    En fait, essentiellement, sous l’argument culturel ?

    Oui, c’est par la culture, d’abord par la culture savante avec ce que les Américains appellent la french theory, puis par la culture populaire, que ces idées se sont diffusées. Dans mon livre, j’analyse un certain nombre de films et de chansons représentatifs de cette idéologie qui va progressivement subvertir la société traditionnelle d’avant les années 70. Ce fut d’autant plus efficace que la plupart des artistes de l’époque avaient un talent formidable. La violence comique d’un Coluche frise le génie ! Pas un seul des « humoristes » d’aujourd’hui – qui se contentent sagement d’être des chiens de garde de l’idéologie dominante – n’arrive à la cheville de ce pur produit de l’esprit de 68 qui fut sans doute l’un des plus grands « déconstructeurs » de la seconde moitié du XXe siècle. Ironie de l’histoire : si ces artistes avaient un tel talent, s’ils l’ont fait fructifier, c’est qu’ils ont bénéficié de l’excellente formation classique qu’ils ont contribué à détruire. De même avaient-ils eu un père à qui se confronter pour devenir des hommes. Mai 68 a tué la figure du père. Le féminisme en a fait une mère comme une autre.

    On a parfois l’impression que cette idéologie que vous décrivez est en fait une sorte de religion qui a pénétré toutes les couches de la société jusqu’au plus haut sommet de l’Etat…

    Absolument ! On a affaire à une nouvelle religion d’état prêchée par des grands-prêtres qui catéchisent, sermonnent, excommunient… Sous couvert de « valeurs de la République », nos élites nous imposent une religion républicaine – le progressisme, le féminisme, l’antiracisme – qui est précisément l’anti-république puisqu’elle est tout sauf la « chose publique » mais une idéologie. Leur idéologie.

    N’est-ce pas, au moins en France, une dérive inhérente au régime républicain, cette sacralisation du politique ?

    C’est une question compliquée mais vous avez sans doute raison de penser que cette tendance est inscrite dès l’origine dans les gènes de la République. Michelet parlait de Robespierre et des Montagnards comme du « parti-prêtre ». Nous sommes un peuple de dogmatiques… Moi, je suis pour la révolution arrêtée par Bonaparte, celle qui, comme il le disait lui-même, s’arrête aux principes qui l’ont commencée : l’égalité et le mérite. Rien de plus, rien de moins ! Cela dit, je comprends la critique contre-révolutionnaire. Quand il relève les contradictions des principes de la Révolution et de la philosophie des Lumières, Joseph de Maistre a souvent raison sur le plan intellectuel. Vous voyez, je n’ai rien contre les monarchistes. Mais il faut assumer son héritage et savoir en conserver le meilleur. Et, je le répète, le meilleur de la Révolution française, c’est la fin des privilèges liés à la naissance. C’est le mérite.

    On sait que vous êtes un admirateur de Napoléon…

    Dans Mélancolie française, mon précédent livre, je soutiens, à rebours de l’historiographie autorisée, que Napoléon a porté au plus haut l’ambition poursuivi pendant quinze siècles par la monarchie française d’être reconnue comme l’héritière de Rome. Ce rêve de la monarchie de succéder à l’Empire romain, Napoléon l’a accompli même si l’aventure s’est terminée par un désastre. Cette thèse permet de comprendre pourquoi l’échec final de 1815 est une rupture profonde de l’histoire de France. A partir de cette date, elle ne peut plus dominer l’Europe. Elle n’est plus un géant et elle le sait. Par une sorte d’effet de compensation, ses élites cherchent depuis des modèles et des maîtres à l’étranger : ce fut l’Angleterre, puis l’Allemagne et l’Amérique, enfin l’URSS et maintenant l’Europe, mais l’Europe allemande…

    Revenons-en à l’actualité. Des critiques extrêmement virulentes contre les socialistes au pouvoir et le politiquement correct de la société médiatique proviennent d’intellectuels classés à gauche (Michel Onfray, Jean-Claude Michéa, Régis Debray, Christophe Guilluy…). Pour vous, qu’est-ce que cela signifie sur le plan du climat intellectuel et idéologique français ?

    J’écris depuis vingt ans que le clivage entre la droite et la gauche n’a plus aucun sens ! En voilà la preuve. Je vous renvoie à la remarquable formule d’un autre intellectuel venu de la gauche, Alain Finkielkraut, sur l’alternative entre « le parti du sursaut et le parti de l’autre ». Nous avons le choix entre « l’autre », c’est-à-dire celui qu’on aime jusqu’à la haine de soi, et le « sursaut », autrement dit le refus de disparaître, collectivement en tant que peuple, mais aussi personnellement comme individu libre. Un philosophe comme Michel Onfray, qui a beaucoup lu et beaucoup travaillé, est en train de choisir. Venu du camp autoproclamé « progressiste », il n’en est pas moins dans le collimateur du « parti de l’autre » parce qu’il a compris que sa liberté individuelle – en tant que citoyen mais aussi en tant que penseur et intellectuel – est en jeu.

    Le Front national peut-il être l’instrument de cette nécessaire réaction ?

    Il m’est difficile de répondre à cette question. Le FN fait de la politique politicienne, ce qui est son rôle mais ce n’est pas mon combat. à mon avis, le nerf de la guerre c’est de reconquérir culturellement la société sur les thèmes que j’ai définis dans mon livre. La réaction politique et électorale ne pourra aboutir qu’après. Quand la société sera prête à l’accueillir. Et on ne sait pas encore quelle forme partisane elle prendra. 

    A lire : Le suicide français, Albin Michel, 544 p., 22,90 euros.

       Politique magazine

  • Jean Raspail, par Hilaire de Crémiers.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Quelle erreur ce serait de ne consentir à Jean Raspail que le royaume du rêve ! Là où les brumes incertaines ne laisseraient plus rien à distinguer, où s’effacerait toute vision claire et décidée de l’histoire. Il est certain que l’honneur et le panache, règles françaises par excellence, n’ont plus cours dans notre société démocratique. Quand ils surgissent, c’est toujours à l’improviste et en raison seulement des circonstances de l’actualité qui dictent l’action héroïque du moment.

    hilaire de crémiers.jpgComme encore récemment. Sans-doute suscitent-ils, sur le coup, quelque émoi, excitent-ils, un instant, l’admiration des foules, provoquent-ils l’éloquence ampoulée de l’autorité constituée en vue d’innommables récupérations politiciennes ; mais, à peine l’hommage rendu, comme à nos soldats, les voilà, l’honneur à la française, le panache à la gauloise, promptement renvoyés au néant ontologique où nos institutions politiques, nos habitudes sociales et la morale ordinaire qui prévaut dans notre république comme ligne de conduite pour la réussite de la vie, les assignent prudemment à résidence. On ne sait jamais quelles envies leur prendraient, s’ils en sortaient, de renverser l’ordre bourgeois qui nous écrase. Donc interdiction d’exister ! Jean Raspail avait le sentiment plus que quiconque de cette situation atroce pour toute âme bien née ; et, très jeune, il n’en a jamais pris son parti. Un rejet profond et violent soulevait son âme, noble par nature, de toute cette chienlit institutionnalisée qui, sous prétexte d’on ne sait quelle modernité, tue dans l’homme, singulièrement dans l’homme français, toutes les forces spirituelles qui pourraient l’élever.

    Spes contra spem

    Il fallait l’écouter en conversation privée. Difficile d’imaginer à quel point il détestait, avec la plus extrême rigueur de l’esprit et du cœur, la bassesse, la veulerie, la compromission fondamentale, la bêtise substantielle, la laideur essentielle de ce monde qu’avait façonné plus de deux cents ans de sottise constitutionnelle déguisée par des procédés sophistiques en progrès de l’humanité. Et la République réussissait à faire répéter continûment son insane et perverse leçon aux Français de France, et dès leur plus jeune âge, et jusque dans les grandes écoles, et jusque chez les curés, et jusque dans les familles où, plus qu’ailleurs, il eût été normal de rejeter tant de balivernes ! Il en était dégoûté. Où était la loyauté à l’égard de la vieille France, vilipendée ? L’honneur à l’égard de notre histoire, falsifiée ? La fidélité à l’égard de nos ancêtres bafoués ? La justice à l’égard de l’œuvre nationale et royale, fruit d’une race, d’un sang, d’un esprit, au sens le plus noble de ces termes, que l’ennemi, trônant chez nous dans l’État en lieu et place de nos princes, a entrepris de détruire méthodiquement ?

    Voilà ce qui rendait Raspail terriblement pessimiste. Mais, précisément, il ne voulut pas s’enfermer dans une haine sans issue. Il lui fallait aimer et donner à aimer. C’est ainsi qu’il sortit tout naturellement par le haut de cet univers où tout réalisme ne pouvait que conduire au plus noir désespoir. Ce serait se tromper sur le caractère de l’homme que de penser que son imagination était un moyen de fuir le réel et d’échapper au combat du jour. Au contraire.

    Monsieur l’Abbé Thierry Laurent, curé de Saint-Roch, lors de la messe d’obsèques célébrée dans le cérémonial le plus traditionnel qui plaisait à Jean Raspail, l’a magistralement souligné tout au long de l’oraison funèbre qu’il prononça du haut de la chaire en l’honneur du défunt. Jean Raspail était d’abord un homme d’espérance et, conséquemment, un homme de foi dont la charité ne pouvait se mesurer comme toute vraie charité. Il aimait les petites gens, les peuples abandonnés et trahis, les hommes perdus du bout de la terre et, tout aussi bien, les victimes innombrables des régimes ignobles qui ont foisonné sur terre au motif de la révolution. Sa vie, son œuvre en témoignent ; et tous les ricanements des beaux esprits qui n’ont rien compris à son œuvre et qui la jugent avec superbe comme le jeu illusoire d’un éternel perdant, ne sauraient changer le sens de son parcours.

    Oui, il partait ; oui, il allait ; c’était son destin ; il cherchait ailleurs. Comme en 1949 il descendit, jeune homme, en canot léger sur « les chemins d’eau du Roi », pour commémorer l’épopée française en Amérique du Nord sous la double enseigne de la croix et du lys. Ça, c’était déjà Jean Raspail.

    Le Roi qui ne peut que venir

    Ne fallait-il pas qu’il trouvât un espace où la liberté d’être, de sentir et de penser lui permettrait de trouver des perspectives. Elles seraient siennes ; elles seraient nobles ; c’est pourquoi il les voulait délibérément irréelles. Tout simplement pour forcer la réalité ! Il y mettait de l’obstination et une généreuse ironie, ce qui constitue le fond de toutes ses histoires ; et même pour le lecteur ami qui entrait en symbiose avec lui, une volonté d’espièglerie qui se cachait sous le plus malicieux des sérieux. La Patagonie après tout vaut bien un royaume. Jusque dans le symbole, il dissimulait son intention. C’est qu’au bout du bout l’impossible deviendrait enfin possible !

    La situation n’étant plus qu’une impasse, il faudra bien qu’elle se retourne. L’histoire a le devoir de s’inverser, contrairement à tout ce qu’on proclame. Ne serait-ce que pour la satisfaction de l’esprit et le contentement de la gloire. Il n’y aura plus à jouer au chevalier errant. L’honneur sera de nouveau à l’honneur et le panache regagnera son panache. S’il y a encore des hommes et des Français ! Et le Roi sera chez lui chez nous, comme il convient, selon la loi de l’histoire de France, avec tout ce qui s’ensuit, le sacré en premier lieu qui n’est que le sens même de la vie.

    Pour avoir déjeuné avec lui, il y a un an, au moment où il décidait la réédition de ses livres et, en particulier, Le Roi au-delà de la mer sous le titre nouveau Le Roi est mort, vive le Roi, je sais combien cette préoccupation du Roi le taraudait. C’est pourquoi il fit à son livre une préface nouvelle qu’il écrivit sous la forme d’une adresse au Prince, à sa manière à lui, comme Jacques Trémolet de Villers, lui aussi, s’était adressé, il y a quelques années, au Prince qui vient. L’un et l’autre avaient hâte d’une telle survenue. Que dans la France d’aujourd’hui deux hommes de cette qualité et de ce talent tendissent leur cœur vers cette même espérance, c’est déjà dire beaucoup. Combien d’autres en secret ? Je leur avais demandé à tous les deux dans une soirée mémorable de s’exprimer devant nos amis sur leur attente du Roi.

    Le comte de Paris, que Raspail connaissait depuis longtemps, était au premier rang lors de la messe des funérailles, comme il se doit ; Raspail lui-même était présent en uniforme de marine au mariage du Prince, alors duc de Vendôme.

    Ce qui avait tenu le plus à cœur à Jean Raspail, ce fut de célébrer dignement le bicentenaire de la mort de Louis XVI, le 21 janvier 1993, à l’emplacement même où le roi fut guillotiné. Pour lui, cette pseudo-exécution était le crime des crimes dont la France porte toujours la souillure indélébile, tant qu’elle n’aura pas fait, sur ce point d’abord, la plus juste des repentances.

    À sa demande, François Mitterrand qui ne pouvait pas ne pas se souvenir de sa jeunesse catholique et royaliste – Mitterrand était un homme intelligent et instruit –, ordonna au préfet de police de laisser se dérouler la manifestation pacifique sur la place de la Concorde où l’Ambassadeur des États-Unis se rendit, portant lui-même, avec l’accord de son gouvernement, sa gerbe de fleurs en souvenir du Roi de France à qui les États-Unis devaient leur indépendance et les mers, leur liberté. Je me souviens du contentement de Raspail qui ne se désolait que du refus catégorique du cardinal Lustiger d’ouvrir sa cathédrale pour la célébration de la messe. Niaiserie et vilenie, non pas de l’archevêque qui remit de l’ordre dans le diocèse de Paris, mais de ce ralliement à la République qui est devenu la règle suprême du clergé français, erreur pastorale et dévoiement doctrinal, qui obligent l’Église à mettre au-dessus de sa foi et de son Christ, Seigneur et Roi, l’ectoplasme de la divinité républicaine qui se veut un absolu, et plus absolu que tous les autres, et qui, pourtant, comme dit le psaume, n’a d’oreille que pour ne pas entendre, n’a d’yeux que pour ne pas voir, n’a de bouche que pour ne pas parler : une inhumaine déité devant qui il faudrait ployer les genoux !

    Le Camp des saints, Les sept cavaliers, L’Anneau du pêcheur, Sire imprimeront longtemps leurs fortes images dans l’esprit romanesque français. Au-delà de nos décrépitudes, elles projettent vers l’avenir la leçon de leurs paraboles inversées qui donnent à comprendre, mieux à sentir, ce que doivent être nos chemins de renaissance. Son dernier ouvrage La Miséricorde, merveilleux roman inachevé, parce que sans fin, nous incite à ne jamais désespérer de Dieu : là où le péché a abondé, la grâce peut et doit surabonder. Non, rien n’est fini. Raspail peut partir sans regret, tête haute et cœur léger.

    Illustration : Photo reproduite avec l’aimable autorisation de la chancellerie de Patagonie.

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Palmarès 2019

    En formulant à chacun mes meilleurs vœux pour cet an de grâce 2019, j’ai plaisir à revenir sur les 148 long-métrages, près de 3 par semaine, que j’ai vus, cette année finissante, dans les salles obscures.

    Mes bons et mauvais choix de film se répartissent presque par moitié, avec un petit quart de « très bonne pioche » et au contraire 10 à  15 % que j’aurais dû éviter.

    DE TARLE.jpgDans la Nouvelle République du 26 décembre, un long article porte sur Les Misérables, de Ladj Ly, réalisateur français né au Mali, qui, si j’ai bien compris, raconte l’œuvre de Victor Hugo à la sauce banlieue et France black-blanc-beur…

    Très peu pour moi… surtout quand je lis que ce film a bouleversé Macron au même moment (« en même temps ») où, après avoir accusé en Algérie la colonisation de « crime contre l’humanité », il réitère à Abidjan en parlant de « faute de la République » et évoque des « excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels elle a commis ces geste de barbarie » ! 
    On lui rendra grâce, néanmoins, d’avoir mentionné « la République » - qui n’est qu’un régime  - et non pas la France (dont on conviendra qu’elle ne se réduit pas à la république). On s’amusera aussi de voir que c’est Benalla qui renvoie le Président dans ses cordes : « Non, la colonisation n’a pas été une mauvaise chose (…) elle a été une chance pour les pays colonisés » !

     

    Mais revenons aux Misérables dont la NR écrit que ses deux millions d’entrées (dont je ne serai pas) « le placerait dans les quatre plus grands succès de 2019 » avec

    ·         Mais qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ?  -à je regrette d’être allé le voir

    ·         Nous finirons ensemble à à la poubelle

    ·         et Hors normes à un docufiction sur l’autisme, d’Éric Toledano, et Olivier Nacache, qu’il aurait été effectivement très dommage de ne pas avoir vu.

     

    Sur mon podium personnel des films vus en 2019, j’inscris dans l’ordre :

    1.       Le chant du loup, un film de guerre français d’Antonin Baudy, sur l’exécution de l’ordre d’actionner le bouton nucléaire ;

    2.       Funan, un dessin animé de 2018, de Denis Dô,  sur la chute de Pnom Pehn le 17 avril 1975 ;

    3.       L’incroyable histoire du Facteur Cheval, un biopic français de Nils Tavernier avec Jacques Gamblin, sur le véritable inventeur du Béton armé à Hauterives dans la Drôme.

    Dans le « Top Ten », j’ajoute

    4.       Midway, un film de guerre américain qui raconte la bataille aéro-navale des 3 au 6 juin 1942 sur une atoll des îles Hawaï, à la suite de Pearl Harbor ;

    5.       Donne-moi des ailes, un film d’aventure de Nicolas Vannier, avec Jean-Paul Rouve, sur l’histoire vraie de l’ornithologue Christian Moullec qui voulut rétablir un chemin de migration pour les «  oies naines » de Suède ;

    6.       Au nom de la Terre, d’Édouard Bergeon qui raconte l’histoire de ses parents et le drame de l’industrialisation de l’agriculture et de l’élevage, avec Guillaume Canet ;

    7.       Chambord, un documentaire, dessin animé et film animalier, de Laurent Charbonnier qui célèbre le 500ème anniversaire du château dont la construction fut décidée pat François Ier ;

    8.       Downton Abbey, de Michael Engler, relate un petit épisode de la série éponyme qui se déroule au château  de Highclere ;

    9.       Stubby, un film d’animation de Richard Lanni, avec Gérard Depardieu, sur un héros de la guerre de 14, le sergent Stubby,  le chien le plus décoré de la « Grande Guerre » qui y participa au sein de la « Yankee Division » ;

    10.   Au bout des doigts, une comédie dramatique de 2018 de Ludovic Bernard, avec Lambert Wilson, qui orchestre la diversité des notes blanches et noires.

     

    Enfin, pour retenir un film par mois :

    11.   Le Vent de la Liberté, un thriller historique allemand de 2018, de Michael Herbig, sur les familles Strelzyk et Wetzel qui ont construit une montgolfière pour fuir la RDA, 10 ans avant la chute du Mur de Berlin.

    12.   Exfiltrés, un drame franco-turc d’Emmanuel Hamon sur un aller-retour dans le djihadisme.

     

    D’autres auraient mérité d’être cités mais, contre l’égalitarisme, je crois en la Préférence et la Hiérarchie.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    It Must Be Heaven

    Non

    06/12/2019

    Un très bon film

    Midway

    non