Le peuple, jamais plus heureux que de 1816 à 1830.
De "L'Histoire de trois générations" :
1. Page 38 :
"Palmesrton, voyageant en France quelques mois avant la révolution de 1830, notait ceci :
"La France est prospère. Elle n'a besoin que de la paix pour devenir puissante. L'intérêt de sa dette est seulement de sept millions sterling et son fonds d'amortissement est de trois millions sterling. Les taxes sont légères et le peuple heureux."..."
2. Page 31 (citation mise en exergue du chapitre II, "Le cantonnier de 1830") :
"Nous avons chassé le gouvernement des Bourbons non pas parce qu'il nous rendait malheureux, car le peuple ne fut jamais plus heureux que de 1816 à 1830, mais parce qu'il nous avait été imposé par de prétendus vainqueurs, par la force étrangère et par les traîtres de l'Intérieur" ("Etrennes d'un prolétaire", Par un ouvrier imprimeur, 1831).
Ce jugement surprend par son côté "double" : une affirmation juste pour commencer, un grossier mensonge pour terminer !...
La première partie de cette citation est confirmée par un témoin oculaire, Stendhal, qui écrit :
"Il faudra peut-être des siècles à la plupart des peuples de l'Europe pour atteindre au degré de bonheur dont la France jouit sous le règne de Charles X."
Quant au grossier mensonge qui la clôture, il trouve sa réponse dans le document suivant, "Comment s'est faite la Restauration de 1814", plaquette posthume, éditée seulement en 1948, et que l'on mettra ici - faisant une entorse à la chronologie - pour la cohérence de la démonstration...