UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Action française Bordeaux est à Mairie de Floirac : invasion migratoire SOS France.

    « Il s’agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n’y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu’aux humbles maisons de nos particuliers.

    Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d’un grand peuple civilisé. Avant d’hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n’existerons bientôt plus si nous continuons d’aller de ce train. (…) Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin.»
     
    Charles Maurras, L’Action française, 6 juillet 1912.
  • Dans notre Éphéméride de ce jour : l'anti-nazisme, dans les gènes de l'Action française...

    1940 : Otto Abetz nommé Ambassadeur d'Allemagne à Paris

     

    3 aout,louis vi,élysée,calais,bourgeois de calais,rodin,saussure,mont blanc,laennec,stethoscope,suger,capetiens

     

    Maurras, condamné "pour intelligence avec l'ennemi" (voir l'Éphéméride du 28 janvier) ?...

    S'il ne fallait retenir qu'une seule preuve de la mauvaise foi et du mensonge officiel du Système, concernant cette sanction aussi inique qu'aberrante, c'est probablement chez ce diplomate nazi qu'il faudrait la chercher...

    Abetz, qui resta à Paris comme Ambassadeur d'Allemagne jusqu'en 1944, devait en effet déclarer :

     

    "...L’Action Française est l’élément moteur, derrière les coulisses d’une politique anti-collaborationniste, qui a pour objet, de rendre la France mûre le plus rapidement possible, pour une résistance militaire contre l’Allemagne..."

    Sur ce sujet, on lira avec intérêt la mise au point suivante :

  • De la grande misère des communes françaises

    Par Michel Franceschetti 

    1622212_10202664155678592_457993015_n.jpg

    La France rurale est étouffée par le prétendu aménagement du territoire. Au lieu de capitaliser sur le tissu social des communes, l’État s’acharne à le détruire. Peut-être parce que les communes sont un espace de liberté ? 

    « Service de cardiologie de Sisteron, service d’urgence nocturne d’Embrun, maternité de Guingamp, service des soins de suite et de réadaptation de l’hôpital de Marcigny, service de pédiatrie hospitalière de Sedan, Ehpad du Theil-de-Bretagne, service de psychiatrie de Laragne-Montéglin, maternité de Châteaudun, etc. : voici la liste non-exhaustive des actes de décès signés par les Agences Régionales de Santé ce seul dernier mois ! ». Ce bilan dressé par l’éditorialiste de 36 000 communes, le mensuel de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF), dans son numéro de juin 2018, montre la disparition galopante des services de santé dans les petites et moyennes villes.

    Services en moins, charges en plus

    En réalité, tous les services publics (écoles, gares, centres des impôts, hôpitaux, bureaux de postes…) sont touchés par cette fuite. La colère, en septembre dernier, du congrès des maires ruraux (communes de moins de 3 500 habitants), qui menace de ne pas organiser les élections européennes, se comprend aisément. Pour ne pas affronter les critiques, le président Macron, contrairement à la promesse faite l’an dernier, n’est pas venu au congrès de l’AMF (association des maires de France) qui s’est tenu en novembre.

    Ces suppressions rendent plus difficile la vie des habitants des petites agglomérations qui doivent multiplier les déplacements pour être soignés ou pour que leurs enfants puissent suivre leur scolarité. Les maires ne peuvent pas aider leurs concitoyens car leurs moyens financiers sont constamment réduits par l’État, notamment sous le quinquennat Hollande où des baisses de dotation drastiques ont fait perdre jusqu’à 13% du budget municipal. L’imbroglio autour de la suppression de la taxe d’habitation fait craindre le pire.

    Résultat : la DGF (dotation globale de fonctionnement) attribuée aux communes rurales s’élève à 156 euros par habitant contre une moyenne nationale de 174.

    Pourtant, la population concernée n’est pas négligeable : 21,4 millions d’habitants (un Français sur trois) résident dans une commune rurale.

    Regroupement avant disparition ?

    L’étranglement financier est accentué par le regroupement des communes au sein des EPCI (établissements publics de coopération intercommunale). Vanté pour être un moyen de réaliser des économies, le regroupement de communes entraîne souvent des frais de fonctionnement supplémentaires pour cette structure qui agrandit la distance entre citoyen et services publics.

    Ainsi, la taxe sur les ordures ménagères a souvent fortement augmenté.

    Le pouvoir au sein des EPCI est pratiquement toujours entre les mains du maire de la ville la plus peuplée alors qu’ils étaient censés, à l’origine, représenter toutes les communes. La loi du nombre ne favorise pas une répartition harmonieuse.

    De toute façon, comme l’a dit en août dernier, au micro d’Europe 1, le député LREM de Paris Sylvain Maillard : « Garder ces maires de petites communes, de plus en plus isolées et sur qui pèsent de lourdes charges, n’est plus vraiment cohérent avec notre époque ». De nombreux élus sont complètement démunis devant les demandes de leurs administrés, ce qui explique que plus de mille édiles ont démissionné de leurs fonctions depuis les élections municipales de 2014. Près de la moitié n’a pas l’intention de se représenter au prochain scrutin, comme René Raimondi qui abandonne la mairie de Fos en écrivant le 29 novembre à ses électeurs: « Les collectivités territoriales peuvent aujourd’hui être perçues comme de simples variables d’ajustement des politiques nationales, voire des boucs émissaires. Les élus locaux, les maires en premier lieu, sont de moins en moins armés pour assurer le quotidien et rassurer leurs concitoyens ».

    Pourtant, les maires sont les élus les plus appréciés des Français. Ils sont proches des gens et ils connaissent la réalité du terrain. Xavier Lacombe, maire de Peri, près d’Ajaccio, l’illustre par une image militaire : « Maire, c’est un rôle de voltigeur de tête, le premier dans une colonne qui prend la balle mais qui avertit et protège tout le monde et peut sauver la brigade ou la compagnie. » (La Corse, 30 novembre).

    « Une révolution territoriale sans Révolution »

    On assiste à une véritable « révolution territoriale sans Révolution », selon l’expression du professeur Gérard-François Dumont au colloque « Désertification et réanimation des territoires » organisé par la Fondation Res Publica le 27 février 2018. Les quatre lois (1) votées entre 2014 et 2017 (loi Maptam, loi sur la délimitation des régions, loi NOTRe, loi sur le statut de Paris) ont bouleversé l’architecture administrative française.

    Il existe désormais vingt-deux métropoles formées par la transformation des EPCI regroupant plus de 400.000 habitants. Certaines sont de taille démesurée.

    La métropole Aix-Marseille recouvrant l’ensemble des Bouches-du-Rhône, sauf le pays d’Arles dont les élus s’opposent à cette annexion, sa concordance avec le département devient de plus en plus évidente. Le Grand Paris, avec Paris et sa petite couronne, ressemble beaucoup à la région Ile-de-France.

    Le département est désormais dirigé par un conseil départemental dont les membres sont élus en binômes, afin de garantir la parité hommes-femmes. Le canton n’est plus qu’une simple circonscription électorale et personne ne se sent représenté par ces duos artificiels.

    Après la suppression de neuf régions, les régions actuelles sont complètement en dehors de toute réalité historique ou géographique. En Occitanie, le seuil de Naurouze séparera toujours les anciens Languedoc et Midi-Pyrénées.

    Ce véritable charcutage s’est accompagné de multiples réattributions de responsabilités qui sont passées inaperçues aux yeux des Français. Du coup, le simple citoyen ne sait plus à qui se plaindre pour signaler un trou dans la chaussée de sa rue. L’administration paraît bien plus lointaine qu’autrefois. Elle est physiquement éloignée dans les régions qui ont fusionné et où joindre la capitale régionale nécessite un temps de trajet bien plus long qu’auparavant.

    Quant aux économies, elles ne sont pas au rendez-vous. Le transport scolaire ayant été transféré du département à la région, les parents des Hautes-Alpes devront désormais verser 110€ pour le car de leurs enfants contre 15€ l’année précédente.

    La recherche aberrante de l’excellence

    Ces aberrations n’ont aucune importance pour la révolution territoriale qui a été voulue dans le but de répondre à la compétitivité internationale et à la mondialisation.

    Le discours dominant depuis la fin des Trente Glorieuses énonce qu’il faut fournir aux « investisseurs » mondialisés l’organisation territoriale que l’on pense correspondre à leurs attentes, et que ce cadre doit être le plus large et le plus dense possible. L’économiste Olivier Bouba-Olga appelle cette pensée « la mythologie CAME (Compétitivité, Attractivité, Métropolisation, Excellence) ». L’État doit concentrer ses efforts sur quelques pôles d’excellence, renforçant les inégalités socio-spatiales. Toutes les politiques publiques sont sous-tendues par cette croyance depuis quarante ans, quel que soit le parti au pouvoir. Or, Bouba-Olga montre, notamment dans Dynamiques territoriales : éloge de la diversité, que des initiatives innovantes peuvent exister dans de petits territoires, quand ceux-ci sont bien équipés, mais elles ne sont pas assez connues. D’autre part, les fameux « investisseurs » ne sont pas toujours au rendez-vous des pôles d’excellence érigés pour eux.

    Les nouvelles citadelles

    Il serait faux de qualifier cette évolution de recentralisation. Tout à son rêve CAME, l’État abandonne carrément les zones non rentables pour la mondialisation : territoires ruraux, petites et moyennes villes.

    Comme l’écrit le sénateur Pierre-Yves Collombat, fondateur de l’association des maires ruraux, dans le bulletin d’octobre de cette association, « Les territoires sans avenir doivent être abandonnés à leur destin, aux soins palliatifs de plus en plus maigres, tant qu’ils ne seront pas politiquement négligeables ».

    Tout est mis dans les métropoles qui sont, comme le dit Christophe Guilluy dans Le Figaro du 18 novembre, « de nouvelles citadelles médiévales, avec une bourgeoisie qui se claquemure derrière ses remparts ». Cette population a un mode de vie différent du reste des Français : « Dans ces espaces clos, les habitants ont simplement besoin de liaisons pour sortir – avions, TGV – et la voiture est, pour eux, obsolète. » Les métropoles n’ont même pas de grands liens économiques avec le reste de la population : « Aujourd’hui, Paris est beaucoup plus éloigné de l’hinterland français que de Londres, Barcelone ou Amsterdam ». Les périphéries ne servent à rien pour construire le nouveau paradis mondialisé.

    Les ploucs qui, selon Benjamin Griveaux, « fument des clopes et roulent en diesel » habitent loin de leurs lieux de travail et des administrations ? Ils n’ont qu’à utiliser internet et le téléphone portable. Mais les zones blanches, où les ondes ne passent pas, sont encore nombreuses, surtout en zones montagneuses. Et le contact direct est nécessaire pour expliquer des cas difficiles à un fonctionnaire ou à un médecin.

    Sauver le maillage communal

    La France a l’originalité d’avoir un maillage très étroit avec ses 36 000 communes héritées de la paroisse médiévale. Il y a là un atout important dont les technocrates ne se rendent pas compte. Les décisions parisiennes s’appliquent uniformément alors que notre pays est très divers. Si les municipalités étaient écoutées, des adaptations seraient possibles. Le meilleur exemple est l’obligation de limiter la vitesse à 80 km/h sur toutes les routes secondaires alors que des modulations étaient possibles selon la géographie locale.

    Le regroupement systématique et autoritaire des communes est tout aussi absurde que la création de régions artificielles. Le découpage territorial est à refaire entièrement mais en gardant l’unité communale de base.

    Le système électoral est à revoir car il n’est pas neutre. En PACA, la liste de Marion Maréchal-Le Pen avait obtenu plus de 42% des voix en 2015 mais ses élus au conseil régional n’ont été que 34% du total. Ces élections se font au scrutin de liste à la proportionnelle avec deux tours, ce qui empêche la représentation de nombreux courants d’idées politiques. Pour récompenser les socialistes de s’être désistés pour lui, Christian Estrosi, le président LR de la PACA, remplacé ensuite par Renaud Muselier, avait bien inventé une assemblée représentative consultative mais elle ne fonctionna jamais.

    Le scrutin de liste est dangereux car il institue des élus hors-sol et entièrement soumis aux partis, et non pas des représentants du terrain.

    Alors que la législation ne voit que les individus, elle devrait considérer l’espace et ses particularités aussi bien pour les élections que pour la fiscalité et les aides financières.

    La France a besoin de diversité législative.

    Les élus et les citoyens ont besoin de pouvoirs nouveaux et concrets ancrés d’abord sur la commune. Comme l’a écrit Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique : « C’est dans la commune que réside la force des peuples libres ».

    Tant que le Français des campagnes ne sera pas aussi bien considéré que le Français des villes, il faut s’attendre à ce que le mécontentement s’exprime de plus en plus fort dans les urnes, dans les réseaux sociaux et dans la rue.  

    LOI n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (dite loi Maptam).
    LOI n° 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.
    LOI n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe).
    LOI n° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain. 
  • Grandes ”Une” de L'Action française : Mort de Clemenceau, le ”Perd la Victoire”...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    ---------------

    Voici la "Une" du lundi 25 novembre 1929, qui annonce la mort de... celui qui nous a donné Hitler, la Seconde Guerre mondiale et toutes les horreurs qui sont venues avec...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k763972n/f1.item.zoom

     

    Plusieurs surprises, dans cette "Une"...

     

    Bainville.jpg Si  l'article de Daudet lui est bien consacré ("La page de Clemenceau") et occupe les deux tiers des deux colonnes de gauche, Jacques Bainville, lui,  ne parle pas de Clemenceau, mais de la Fête nationale Belge (sous le titre "Paix linguistique") et se préoccupe (déjà !...) des dissensions entre wallons et flamands, qui viennent d'obtenir la "flamandisation" de l'Université de Gand...

     

    Dans son article, Daudet rend hommage à l'action énergique de Clemenceau pendant la Guerre, mais regrette son manque d'énergie contre les traîtres qu'il fallait fusiller et s'achève par une condamnation :

     DAUDET.jpg"...L'erreur de Clemenceau, et dont nous voyons aujourd'hui les terribles conséquences,  fut de ne pas sévir véritablement contre les hommes qui, par faiblesse ou par perversité, avaient failli perdre la France et, avec elle, la Civilisation. Il fallait fusiller Caillaux et Malvy, comme on avait fusillé Duval, Bono, Pierre Lenoir. Il fallait nettoyer vigoureusement, par le fer et le feu, et d'un coup, cette police politique, crapuleuse et sanglante, dont l'ignominie et l'impunité nous déshonorent aujourd'hui devant l'univers... Tragique destinée ! Ce grand citoyen meurt - et le sachant - au moment où tout est remis en cause par les mêmes poltrons (Poincaré), les mêmes incapables (Briand et Painlevé) et les mêmes gredins (Malvy) qu'en 1917. La République a rendu vaine l'hécatombe de dix sept cent mille jeunes Français. La France, à cette heure, est aussi menacée qu'en 1913 et 1914, et les neuf dixièmes de nos infortunés compatriotes ne s'en doutent pas ! Mais Clemenceau, du moins, ne verra pas ça."

    1A.png

    1A.png

    1A.png

    Maurras n'apparaît pas, dans cette "Une" et, si "La Politique" parle bien de Clemenceau, elles est signée "G. Larpent".

    On parle, enfin, dans cette "Une", des conférences littéraires - hebdomadaires - de Léon Daudet, de la deuxième leçon de Pierre Gaxotte à l'Institut d'Action française; et on évoque l'anniversaire (la veille) de l'assassinat de Philippe Daudet; et on annonce les obsèques, le jour-même, de Clemenceau (détails qui occupent la quasi totalité des quatre colonnes de gauche de la page 2, et se poursuivent même dans une partie de la "Revue de presse" de la page 3)...

    La principale surprise de cette "Une" est, probablement, la lettre de Clemenceau à Maxime Réal del Sarte, de 1920, à l'occasion de la naissance de la fille du fondateur des Camelots du Roi, les deux étant devenus amis, après et malgré les oppositions politiques des débuts.

    Cette courte lettre, reproduite en fac-similé, occupe le bas des deux colonnes de gauche, en-dessous de l'article de Daudet

    1A.png

    1A.png

    1A.png

    Cliquez sur les images, pour les agrandir...

    On notera avec délectation la révélation des dernières lignes de cette présentation de la Lettre de Clemenceau; une révélation que, bien entendu, la "Vérité officielle" se garde bien de rappeler... :

    1A.png

     

    Dans la "Une" du mercredi 27 (deux jours après), Léon Daudet consacrera encore la totalité de son article à "Clemenceau, orateur, écrivain et penseur" :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k763974d/f1.item.zoom

    Et ce n'est que dans la "Une" du samedi 30 novembre que l'on voit ré-apparaître Maurras : et encore, avec un "Résumé du discours de Charles Maurras" lors du 16ème Congrès de L'Action française, qui nous permet de comprendre l'absence du Maître depuis une semaine : "...Malheureusement, à cause d'un bobo physique qui m'a obligé deux jours d'un sommeil épais, ce rapport va être un peu vague..." :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k763977j/f1.item.zoom

    • Le lendemain, dimanche 1er décembre 1929, Maurras a repris sa "Politique", mais - on le notera... - un peu plus courte que d'habitude; il ne parle pas de Clemenceau et donne de nouvelles explications sur son petit problème de santé qui a perturbé sa semaine; déjà les inquiétudes vont du côté de Mayence et de Coblence, du Rhin, de "l'Allemagne éternelle" : nous sommes en 1929 : dix ans après la magnifique mais terrible victoire - gâchée et perdue - de 1918 suivie du calamiteux Traité de Versailles en 1919,  signé par Clemenceau - et dix ans avant l'effondrement cataclysmique de 1939...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k763978x/f1.item.zoom

     

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet on trouvera de nombreuses informations sur les rapports entre Maurras/Daudet/Bainville et Clemenceau, d'une part, et sur les raisons qui firent choisir à l'AF "l'Union sacrée"; notamment dans les huit photos suivantes :

    1. Pourquoi l'AF choisit-elle l'Union sacrée" ?...

    1A.jpg

    2. Clemenceau, mal vu par Bainville et Maurras...

    1AA.jpg

    3. Propos anciens de "l'affectueux" d'alors...

    1A.jpg

    4. "Avec Clemenceau" : évident mais pas facile (I)...

    1A.jpg

    5. "Avec Clemenceau" : évident mais pas facile (II)...

    1A.jpg

    6. "Avec Clemenceau" : évident mais pas facile (III)...

    1A.jpg

    7. Changé énormément, mais pourtant pas totalement...

    1A.jpg

    8. Du "Père la Victoire" au "Perd la Victoire"...

    1A.jpg

     

     

    30 septembre,munich,hitler,daladier,chamberlain,mussolini,jean perrin,lehn,bainville,denikine

     

     

    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

    LFAR FLEURS.jpg

  • À la découverte du ”Fonds lafautearousseau”... (1) : Un héros Juif d'Action française...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 48 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Un héros Juif d'Action française...

    (tiré de notre Éphéméride du 9 juin)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

    1915 : Dissolution du 336ème Régiment d'Infanterie...
     
     
     
    C'est, évidemment, à toute l'armée française qu'il faut rendre hommage, pour son héroïsme dans l'atroce boucherie que fut la Guerre de 14, premier acte du suicide européen, dont le deuxième acte devait avoir lieu - selon les prévisions de Jacques Bainville et de L'Action française - vingt ans plus tard, avec la catastrophe - tout à fait évitable !... - de la Seconde Guerre mondiale...
    On relate dans ces Ephémérides certains des faits majeurs de l'horreur que fut cette Guerre, et du sacrifice héroïque qu'y consentirent nos soldats, même ceux qui - confrontés à une in-humanité trop grande et trop longue - purent flancher... :
     
    • l'ordre du jour de Pétain à Verdun ("On les aura !...", voir l'Éphéméride du 10 avril);
     le premier emploi des gaz asphyxiants (voir l'Ephéméride du 22 avril);
    "la Tranchée des baïonnettes (voir l'Éphéméride du 11 juin)...
    • ou, plus surprenant peut-être pour certains, les importants services rendus à l'armée par... des pigeons voyageurs, tel le pigeon "Vaillant", décoré de la Croix de Guerre (voir l'Éphéméride du 4 juin)...
     
    Aujourd'hui, on fera mémoire de ce 336ème Régiment d'Infanterie parce qu'il fut celui du jeune caporal Pierre David, jeune français juif, mort glorieusement pour la France des suites de ses blessures, et qui prit le temps d'écrire cette lettre admirable à Charles Maurras, avant de mourir : 

    maurras.jpg


     
    Du Caporal Pierre David, 336ème Régiment d'Infanterie, décédé en 1918, à Charles Maurras :

    "A l'heure où vous lirez ces lignes..., j'aurai définitivement acquis, en mêlant mon sang à celui des plus vieilles familles de France, la nationalité que je revendique... Grâce aux fortes méditations que votre pensée m'aura inspirée, la Patrie et la Famille seront devenues pour moi de puissantes réalités... et une âpre joie se mêlera à mes dernières souffrances physiques et morales, en pensant que je les voue à la défense de la Patrie et à l'enrichissement du patrimoine moral de ma Famille.
    C'est de cela que je voulais vous exprimer ma suprême reconnaissance."
     
     
     

    Pierre David appartenait au même bataillon de chasseurs alpins que Marius Plateau, le chef des Camelots du Roi. En juin 1918, David écrivait à ce dernier :


    "...Je dois à l’A.F. les récompenses militaires qui m’ont été accordées; échappé d’un milieu où le sentiment français est trop peu développé, elle seule a été mon soutien et mon guide. Je t’adresse donc le texte de mes deux citations en te priant d’en faire hommage de ma part à ceux qui ont mis de la lumière dans ma pensée et de la force dans mon cœur..."

    1A.png

    Peu avant la fin de la guerre, dans L'Action française du 28 octobre 1918, Maurras consacra la quasi-totalité de sa chronique quotidienne à ce "héros juif d’Action française, Pierre David, écrivant : "...Cette page restera classique à l’Action française..." (elle sera lue et relue pour son admirable) "noblesse" et concluant son article ainsi : "La nationalité se crée par l’hérédité, par la naissance : le mot le dit. Elle peut s’acquérir par de bons services rendus..." 

    Cette lettre est un document à verser au dossier de la nécessaire dé-construction de la vérité officielle, qui n'est qu'un mensonge d'Etat, à l'encontre de Maurras. Un Maurras victime d'abord de l'Epuration, puis de la conspiration du silence (voir notre Pdf M le Maudit) qui écrivait :
     
    "L'antisémitisme est un mal si l'on entend par là cet antisémitisme de "peau" qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut dominer. On ne me fera pas démordre d'une amitié naturelle pour les Juifs bien nés." 

     

    1A.jpg

     
    On est bien loin, là, des propos furieux de l'antisémite Voltaire (à qui le Système accorde pourtant la "gloire" de la panthéonisation !...) qui écrivait :
     

    "C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique. Voltaire qui appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent..."
     
     
     
     
    Ou du propos terrible de Napoléon, à qui le Système conserve son monument d'orgueil aux Invalides :
     
     
    "On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C’est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la consultation même de ce peuple: ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France."

    1AA.jpg

     
     
     
     
    Sur le Caporal Pierre David , ne manquez pas cette excellente notice des Trompettes Marines : 
  • L'Action Française dans la Grande Guerre [4] L’Union Sacrée : un ralliement ?

    Pourquoi le ralliement n'est pas une trahison (suite) 

    Cependant, peut-on réellement parler de ralliement à la République ? Il serait plus juste, à notre avis, de voir dans lʼUnion Sacrée un ralliement du système républicain au programme, non pas institutionnel mais opérationnel, de lʼAction Française, à ses idées, ses méthodes et sa stratégie. Lʼhistorien Jean-Baptiste Duroselle souligne que lʼUnion Sacrée coïncide, pour les nationalistes en général et pour lʼAction Française en particulier, avec un curieux moment où ils « ont assisté avec béatitude à une sorte de ʽʽralliementʼʼ des autres à leur point de vue. »[1] Durant cet été 1914, paradoxalement plein dʼeffervescence et dʼespoir, Bainville note dans son journal : « La confiance est générale, les antimilitaristes dʼhier sont les premiers à réclamer un fusil. »[2] Cʼest le cas, on lʼa vu, du journal La Guerre sociale de Gustave Hervé, qui, aussi étrange que cela puisse paraître vu son titre, se présentait jusquʼalors comme résolument pacifiste. 

    99768055.jpgSi lʼAction Française se range du côté du gouvernement républicain, elle ne met pas pour autant son corpus idéologique dans sa poche. Pour Maurras, la victoire militaire – battre lʼAllemagne – sera le prélude à la victoire politique – restaurer la monarchie –. Bainville définit la stratégie à adopter. Il préconise dʼécraser la Prusse, facteur dʼunification du monde germanique. Il faut à jamais, pense lʼhistorien royaliste, briser tout espoir dʼunité de lʼAllemagne. Et ne plus se préoccuper que de la France, mettre provisoirement au rancart lʼhostilité à la République. 

    Il sʼagit donc de faire front, dʼoublier les querelles idéologiques, enterrer la hache de guerre avec lʼex-Anti-France. Loyale au gouvernement, lʼAction Française ne sʼest pas pour autant convertie au républicanisme, loin sʼen faut. Le fait suivant lʼatteste : en juillet 1915, lors dʼune réunion publique la section dʼArras dénonce la chienlit républicaine responsable du désordre, concluant par un « Vive le Roi ! vive la France ! » 

    2505119253.jpgEn outre, un an plus tard, dans un contexte difficile car lʼhiver 1916 voit la prise de Bucarest par les Allemands et la retraite des troupes russes, Maurras propose lʼinstauration dʼune sorte de dictature dont le souverain serait un podestat, ou lieutenant général, idéalement issu des rangs de lʼArmée. Il faut dire que la valse des présidents du Conseil, trait caractéristique de la IIIème République, ne sʼest pas arrêtée avec la guerre. La France a connu cinq chefs de gouvernement en lʼespace de quatre ans : René Viviani, Aristide Briand (photo), Alexandre Ribot, Paul Painlevé et Georges Clemenceau ; quant au président de la République il est resté le même. Raymond Poincaré a occupé cette fonction de 1913 à 1920. Lʼabsence dʼélections nʼa pas empêché cette instabilité gouvernementale. Selon Maurras il fallait aller plus loin. Non seulement il fallait rompre avec la démocratie représentative, ou régime dʼopinion, soit le pouvoir frivole et capricieux de la foule, mais aussi fallait-il mettre fin au parlementarisme, facteur dʼimmobilisme et de corruption. Le podestat devait préparer la venue du roi, dont lʼavènement sur le trône devait couronner la victoire contre à lʼAllemagne. En 1917, Daudet déclare en privé : « Il nous faut continuer notre propagande pour que nos amis du Front trouvent en revenant une force unie prête à renverser la République et à restaurer le Roi. »[3] 

    La fidélité renouvelée vis-à-vis de lʼÉglise 

    LʼAction Française étant favorable à la restauration de lʼalliance du trône et de lʼautel, elle a durant toute la guerre veillé à faire la part des choses entre son nationalisme intégral, qui la poussait à exiger de tous lʼeffort maximal afin de réussir à vaincre lʼennemi, et son tropisme transmontain, qui lʼobligeait dʼaccepter le discours pacifiste et la neutralité du Saint-Siège représenté par Benoît XV, « dont la position était des plus inconfortables ».[4] Entre les catholiques et lʼAction Française sʼétaient noués des liens très forts, comme le fait remarquer Duroselle qui évoque « lʼattitude royaliste du bas clergé presque entier. »[5] Cette relation étroite ne fut pas brisée par la guerre. Une certaine forme de gallicanisme facilita la tâche : « lʼÉglise de France se rallia au patriotisme. »[6] Celle-ci fit sonner le 11 novembre 1918 à 11 heures précises toutes les cloches de ses paroisses, se glissant dans un rôle de caisse de résonance de lʼÉtat républicain qui lʼavait pourtant sérieusement tourmentée.           

    Le « pagano-comtien » Maurras ne succomba pas à la tentation anticléricale que ses ennemis républicains ne manquèrent pas de semer auprès de la piétaille soldatesque, en sʼappuyant sur la faille que fait apparaître la contradiction flagrante entre le nationalisme intégral et le royalisme transmontain. Mais, comme le suggère Eugen Weber, le « Maître de Martigues » était bien trop intelligent pour tomber dans le piège qui lui était tendu : 

    170392055.jpg« Nombreux étaient les Français qui sʼélevaient contre les efforts que faisait le Pape (photo) en vue de conserver la neutralité, qui lui reprochaient son refus de condamner lʼagression allemande, son silence devant les destructions et les atrocités des Allemands en Belgique et dans le nord de la France. Certains clercs et même certains laïques, comme Mistral dans ses Psaumes de la pénitence, considéraient que les souffrances de la guerre venaient en punition de lʼirréligion et lʼanticléricalisme de la France. Quand la protestation contre de telles déclarations eut menacé de provoquer une nouvelle campagne anticléricale, Maurras parla " dʼinfâme clameur", de brèche dans ce qui devait rester le front de lʼunité nationale, et son journal sʼérigea en soutien le plus ferme du clergé. »[7] (A suivre)  ■ 

    [1]  Jean-Baptiste Duroselle, op. cit., p. 52-53.
    [2]  Cité par ibid., p. 53.
    [3]  Cité par Eugen Weber, ibid., p. 117.
    [4]  Jean-Baptiste Duroselle, ibid., p. 66.
    [5]  Ibid., p. 64.
    [6]  Idem.
    [7]  Eugen Weber, op. cit., p. 118.
    Articles précédents ...
    L'Action Française dans la Grande Guerre [1] La guerre sans l'aimer
    L'Action Française dans la Grande Guerre [2] Un prescripteur d’opinion de plus en plus important 
    L'Action Française dans la Grande Guerre [3] L’Union Sacrée : un ralliement ?
     

    lafautearousseau

  • Grandes ”Une” de L'Action française : 21 Juin 1931, la réunion du Mont Renaud...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    ---------------

    1A.png 

     

    (Haut lieu de mémoire de la Grande Guerre, le Mont Renaud est une colline qui domine la ville de Noyon, dans l'Oise. En mars/avril 1918, les troupes françaises "tenaient" la position, dernier verrou barrant la route de Paris à l'armée allemande...)

     

    Voici la "Une" du lundi 22 juin 1931 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k764545s

    Et, proposé par "Wikimedia Commons", le lien donnant accès à 28 photos de cette "splendide" réunion (pour reprendre le terme employé par le journal); attention, cependant : on y voit Maurras, à la photo 25, or, comme on va apprendre pourquoi ci-après, Maurras... n'était pas à cette "splendide" réunion...

    https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:R%C3%A9union_de_l%27Action_Fran%C3%A7aise_au_Mont_Renaud?fbclid=IwAR0TqHi0q0kGiscIXOie9nauSoJMqN_qupG7twYmS2_fRnC87JMR4zhwak0

     

    Annonce de la réunion dans le numéro du 22 mai 31 :

    1A.png

    Quasiment les trois premières colonnes de gauche et, en page deux, encore quasiment trois colonnes (les 2 et 3 complètes, et la moitié supérieure de la 4ème) !

    Du coup, Maurras et sa "Politique" occupent presque toute la place restante, en "Une" : les 4ème et 5ème, et la moitié de la sixième.

    Dans le dernier paragraphe de "La Politique", le VI, Maurras explique pourquoi il n'était pas au Mont Renaud : "C'est à mon regret le plus vif, et pour le bien du service commun, que j'ai du m'abstenir du pèlerinage au Mont Renaud. Mais j'étais de coeur avec nos admirables amis de la grande zone du Nord, avec M. de Resnes et ses militants actifs et fidèles, avec nos orateurs et nos organisateurs éminents, courageux, dignes de la France et et du Roi..."

    Maurras est donc "resté au local", pour "assurer la permanence", si l'on peut dire ! Et "gérer les affaires courantes", en quelque sorte ! Ce local était, comme il le dit, celui de la Rue de Rome, l'avant-dernier local du mouvement (le dernier sera celui du 1, rue du Boccador) avant sa scandaleuse dissolution, en 36...

    Genre et engagement : les ressorts de l'engagement féminin d'Action  française (années 1900-années 1930)

    Pas de Bainville, dans ce numéro, ni de Daudet, qui, lui, était à la "splendide "réunion, avec Étienne de Resnes, Georges Gaudy, Paul Robain et l'amiral Schwerer...

    1. En page une, vous pourrez lire, d'abord, un assez long compte-rendu de la manifestation, présidée par le maire de La Neuville-en-Hez, organisateur de la réunion, M. Collemant; celle-ci se tint dans la propriété de Jacques d'Escayrac, dont le père, Maire de Passel en 14, se montra si patriote qu'il fut déporté par "les boches" en Lituanie, pour y être torturé ! Le terrain choisi avait la forme d'un amphithéâtre : tribune en bas du Mont et public "en hauteur", si l'on peut dire, sur le flanc sud-est... On craignait la pluie, mais, finalement ce fut un soleil radieux qui régna : sur les photos proposées plus haut, on voit Léon Daudet, d'ailleurs, manifestement accablé par la chaleur, et portant un couvre-nuque, comme un Légionnaire, sous le soleil brûlant d'Afrique ! Le Mont porte encore des traces des ravages de la Grande guerre, comme cet arbre mort, en forme de croix, "qui, mort, se tient toujours debout, comme un témoin tragique et comme un prophète émouvant" ou ce "mur d'enceinte saccagé et dont les pans qui subsistent sont hachés de mitraille"...

    1A.jpg

    Puis une partie des allocution d'Étienne de Resnes, Délégué Régional du Duc de Guise, de Georges Gaudy et de Paul Robain... :

    • "...Nous avons gagné la victoire. Tant mieux pour nous ! - dit Georges Gaudy - Notre conscience est tranquille. Tant pis pour tous les politiciens qui ruinent notre oeuvre..."

    • "...Nous voulons que l'Allemagne entende s'élever de ce promontoire, où vint buter la ruée germanique, la voix de ceux qui n'entendent pas abandonner à vau-l'eau leur victoire ni leurs droits. Et nous voulons que tous les Français entendent notre cri d'alarme avant que les misérables qui nous dirigent nous aient entraînés dans une nouvelle guerre..." dit Paul Robain.

    2. C'est en page deux que se trouvent résumées les deux allocutions poignantes de l'Amiral Schwerer et de Léon Daudet...

    • L'amiral Schwerer fustige les fous ou les traîtres qui, une première fois, ont agi dans le sens non des intérêts français mais des intérêts allemands, et qui agissent encore dans le même sens : à cause d'eux, la France voit encore l'Allemagne "se dresser devant elle, plus menaçante encore que par le passé; car son désir de pillage est encore accru par l'esprit de revanche...". Et, en parlant de Briand, il ne mâche pas ses mots :

    "Si c'est un traître, qu'on le fusille ! Si c'est un fou, qu'on l'enferme !"...

     

    1A.png

    • Et c'est Daudet (ci-dessus et ci-dessous) qui conclut, mais doit attendre pour cela que cessent les "dix bonnes minutes" d'acclamation qui le saluent... Il attaque à la fois et le Pays légal (les Briand, Malvy et consorts...) et le Vatican, où règne... "un Pape allemand" ! Et revient sur l'ignoble assassinat de son fils Philippe par la police politique du Régime, marchant de conserve avec les anarchistes. ("Au souvenir évoqué de la mort de Philippe Daudet, les vingt-mille assistants se lèvent et se découvrent en un mouvement d'ensemble profondément émouvant"), dit le journal...

    1A.png

    -------------------

    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

    LFAR FLEURS.jpg

  • Marcel Proust : Maurras, une cure d'altitude mentale ...

    Portrait par Jacques-Emile Blanche

     

    « Ne pouvant plus lire qu'un journal, je lis, au lieu de ceux d'autrefois, L'Action française. Je peux dire qu'en cela je ne suis pas sans mérite. La pensée de ce qu'un homme pouvait souffrir m'ayant jadis rendu dreyfusard, on peut imaginer que la lecture d'une "feuille" infiniment plus cruelle que Le Figaro ou Les Débats, desquels je me contentais jadis, me donne souvent comme les premières atteintes d'une maladie de cœur.

    Mais dans quel autre journal le portique est-il décoré à fresque par Saint-Simon lui-même, j'entends par Léon Daudet ?

    Plus loin, verticale, unique en son cristal infrangible, me conduit infailliblement à travers le désert de la politique extérieure, la colonne lumineuse de Bainville.

    Que Maurras, qui semble détenir aujourd'hui le record de la hauteur, donne sur Lamartine une indication géniale, et c'est pour nous mieux qu'une promenade en avion, une cure d'altitude mentale. »

     

    Marcel Proust, Notes, 1920

  • Valérie Pécresse n'a jamais lu Maurras

     

    Par Stéphane Blanchonnet

    Cette tribune - signée d'un des dirigeants de l'Action Française - a été publiée hier, 13 septembre, dans Boulevard Votaire. Il est bon que l'influence persistance de Maurras sur la vie politique française y ait été soulignée et même qu'y soit évoquée une certaine « maurrassisation » des esprits. Constat un rien optimiste et audacieux que nous préférons de beaucoup ici à la présentation victimaire habituelle de Maurras comme le maudit, ce qu'il n'est qu'en apparence.  LFAR 

     

    3764833947.2.jpgDimanche dernier, Valérie Pécresse tenait meeting à Argenteuil.

    Il s’agissait en quelque sorte pour la « fausse droite », que représente la présidente de la région Île-de-France, de faire pièce à la « fausse vraie droite » incarnée, quant à elle, par Laurent Wauquiez, lui-même président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un combat de grands feudataires mais de nains politiques et intellectuels – sans grand intérêt, donc.

    On retiendra tout de même cette formule de madame Pécresse : « Ce qui fait la force d’âme de la droite, c’est d’avoir toujours préféré Charles de Gaulle à Charles Maurras. »

    La phrase, outre sa grandiloquence un peu ridicule, révèle à la fois l’inculture de son auteur, qui ignore qu’au-delà des désaccords de circonstance (en des heures cruciales, il est vrai), de Gaulle est au moins autant un héritier de Maurras et de Bainville que de Barrès et de Péguy, et aussi une des faiblesses fondamentales de la droite contemporaine : son incapacité à disputer à la gauche l’hégémonie intellectuelle et culturelle.

    L’héritage maurrassien dans la pensée du fondateur de la VRépublique est évident à plus d’un titre. Dans la critique des faiblesses du parlementarisme, dans la mise en place d’une monarchie présidentielle et également dans la volonté de promouvoir une représentation des intérêts professionnels, concurrente de la représentation par les partis politiques, et encore dans le projet de mettre en œuvre une certaine décentralisation par la régionalisation. 

    Autorité en haut, libertés en bas, représentation du pays réel, contestation du pays légal, tout cela ne saurait être étranger à la lecture de L’Action française quotidienne que pratiquait le colonel de Gaulle avant la guerre. 

    Pour l’incapacité de la droite à venir disputer à la gauche l’hégémonie culturelle, la petite phrase de madame Pécresse nous en révèle parfaitement les causes.

    Non seulement la droite ignore les classiques de la pensée de droite, comme Maurras, car elle ne les a jamais lus, mais encore elle adopte à leur égard les préjugés et les imputations calomnieuses de la gauche, cette dernière demeurant la seule habilitée à dire à quelle vision du monde et à quels auteurs il est légitime et « politiquement correct » de se référer.

    Notons tout de même un signe positif : sur Twitter, parmi la centaine de réactions provoquées par la formule de Valérie Pécresse, la quasi-totalité moquait ses propos et soulignait l’importance de Maurras et son influence sur de Gaulle.

    Voilà qui semble prouver qu’à l’extérieur des appareils, il existe une vraie droite et aussi, osons l’expression, une certaine maurrassisation des esprits !

    Professeur agrégé de lettres modernes
    Président du Comité directeur de l'Action française
  • Communiqué de l'Action française Restauration Nationale : PLUS QUE JAMAIS, LA MONARCHIE !, du secrétaire général Françoi

    La solution apparaît clairement : abattre la République et restaurer l’unité nationale derrière le Roi, garant des libertés. De cette crise, il nous faut tirer la certitude d’agir et de réclamer plus que jamais la destruction de la République.

    Flinguer la République n’est pas l’exécution d’une passion nihiliste, c’est un service à rendre aux Français. Mettre à bas nos institutions n’est pas encourager le chaos mais ramener l’ordre.
     
    La figure d’Antigone nous apprend que le pouvoir inique est toujours vecteur de désordre et que les lois supérieures de la cité impliquent de le refuser. Les matraquages des manifestants, de la Manif pour tous à la réforme des retraites, les Gilets jaune éborgnés, les morts inutiles de la mauvaise gestion du Coronavirus sont autant de raison d’agir contre la République.
    Nous en appelons à une monarchie fédérative, populaire, de salut public.
     
    Formons nos lignes. La monarchie n’arrivera ni sans une élite formée, ni avec des royalistes de salon. Il convient de faire disparaître la République aujourd’hui et de faire de la monarchie un véritable facteur de paix et de conquête sociale. Un régime n’a de valeur qu’au regard de son respect de la nature sociale de l’homme et de son efficacité dans la sphère publique et dans la défense des libertés particulières.
     
    C’est la durée et la continuité de la politique royale qui a permis la constitution de notre nation.
     
    Laissons le dernier mot à Maurras : « L’avenir se fait par des minorités pleines des énergies du cœur et de la raison. Les objections, les répugnances même, perdent toute signification dès que l’on a repris contact avec ce “nom oublié du Roi”. D’abord surpris de se réveiller royaliste, on s’étonne bientôt de ne pas l’avoir été de tout temps. »
  • Bordeaux : l’Action Française dénonce les “complices de l’islamisme”.

    Retour sur notre action de ce jour avec Infos-Bordeaux.
    Traquons les islamistes, dénonçons leurs complices !

    Le mouvement royaliste, Action française, a revendiqué dans un communiqué de presse la pose de panneaux dans le centre-ville de Bordeaux. Ces derniers ont pour but « de rappeler la responsabilité de nos élites dans les derniers attentats qui ont frappé notre pays ».

    Ces militants veulent « alerter nos concitoyens du péril de l’immigration et de l’islamisme ».

    L’Action française est un mouvement royaliste fondé en 1898 qui a connu une forte influence pendant la première partir du 20ème siècle, notamment sous l’impulsion de Charles Maurras (élu à l’Académie française en 1938).

    Ces derniers promeuvent l’idée d’une défense rationnelle de l’idée de nation et la défense du « pays réel » enraciné dans des traditions locales, contre un « jacobinisme » révolutionnaire abstrait et centralisateur. Aujourd’hui ses adhérents défendent autant « l’écologie intégrale » que la lutte contre le Tafta ou le combat contre « l’invasion migratoire ». Le mouvement revendique 3000 adhérents.

    6.jpg

     

    7.jpg

     

    8.jpg

     

    9.jpg

    [cc] Infos Bordeaux, 2010-2019, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [http://infos-bordeaux.fr/].

    Source : http://www.infos-bordeaux.fr/

  • Grandes ”Une” de L'Action française : En 1911, Bainville étrillait déjà les élucubrations et délires des ”dé-constructeu

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    1AZZZ.jpg

     

    Voici la "Une" du Dimanche 22 Janvier 1911 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k757155g

    Pas de Maurras ni de Daudet dans ce numéro... Juste Maurice Pujo, qui écrit un court billet, "Le Régime politique, pour Lucien Lacour" et Léon de Montesquiou qui occupe quasiment les deux premières colonnes, avec un long article sur "La noblesse".

    Seul des "trois", ce jour, c'est Bainville qui, jusqu'à la guerre, signe par un discret "Léonce Beaujeu" une sorte de rubrique intitulée "Au jour le jour".

    L'article de la rubrique de ce 22 janvier est pétillante d'ironie et de profondeur - mais on dira que c'est toujours le cas, chez Bainville... - et s'intitule

    "L'homme sans prénom"

    Pour la commodité de la lecture, ou un transfert à des amis, le lecteur intéressé trouvera le texte complet dans notre Catégorie Lire Jacques Bainville, en cliquant sur le lien suivant :

    Lire Jacques Bainville...(XIX) : L'homme sans prénom...

    Voici le texte, tel qu'il se présente dans le journal :

    1A.png

    1A.png

    1A.png

    1A.png

    MATTEI LE REGARD VIDE.jpg

    -------------------

    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

    LFAR FLEURS.jpg

  • Grandes ”Une” de L'Action française : du 4 au 11 septembre 1934, la croisière du Campana...(11/11)

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    • Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux)... :

    1A.png

    Et voici donc arrivée la dernière livraison de nos onze "Une" consacrées à cette Croisière du Campana, avec le numéro du Mardi 25 Septembre :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7657373/f1.image.zoom

    Dernier article, mais L'Action française en général, et l'Union royaliste provençale en particulier, parleront encore longtemps de cette croisière, comme en témoigne cette invitation, lancée par le Commandant Dromard, pour une présentation - à Marseille - des films sur la croisière, qui se tiendra... le 30 Décembre ! :

    CARTON INVITATION BAL "Comite France-Amerique" 1948 Famille De Broglie  Caffery EUR 12,00 - PicClick FR

    En page une :

    1A.png

    (Cliquez sur les deux images ci-dessous si vous souhaitez les agrandir)

    1A.png

    1A.png

    (Ici, on remonte à la colonne de droite de la première photo : (il) n'avait pas besoin de l'expliquer.)

    Puis on a la fin de l'article en page deux (partie supérieure de la deuxième colonne) :

    1A.png

    1A.png

    Ainsi s'achevèrent les comptes-rendus de la Croisière et, dès le lendemain, Mercredi 26, Maurras, rentré de ses "vacances" provençales, reprenait sa "Politique", en la commençant par de vibrants remerciements à ceux qui avaient si bien oeuvré, en son absence : notamment Georges Gaudy, qui avait tenu les lecteurs "haletants d'enthousiasme et de joie" !... :

    1A.png

    -------------------

    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

    LFAR FLEURS.jpg

  • Grandes ”Une” de L'Action française : ”Demain ?”, article prophétique de Bainville, le 14 Novembre 1918...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    Voici el lien menant à la "Une" du Jeudi 14 Novembre 1918 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k759965v

    1. Sur les six colonnes, quatre sont pour Maurras, avec deux articles :

    • (deux premières colonnes de gauche et les quinze premières lignes de la troisième) : "Les chefs socialistes pendant la Guerre"...

    1A.png

    • et "La Politique", sur le reste de la troisième colonne et l'intégralité de la quatrième, pour ses cinq paragraphes...

    2. Bainville et Daudet occupent les deux colonnes de droite :

    • Bainville avec son article "Demain ?" occupe l'intégralité de la cinquième colonne et le début de la sixième (sur vingt lignes) :

    1A.png

    • Daudet occupe le reste de la sixième colonne, avec une suite en page deux, avec son article "LE MAÎTRE ET LE VALET - GUILLAUME II ET CAILLAUX" (en page deux, l'article s'achève sur la moitié supérieure de la première colonne, de gauche.

    Voici l'article de Bainville dans son intégralité :

    14 novembre,bichat,institut pasteur,sida,montagnier,barré sinoussi,proust,roland garros,dutrochet,vauquelin,taine,murray kendall,louis xi,bouillé

    14 novembre,bichat,institut pasteur,sida,montagnier,barré sinoussi,proust,roland garros,dutrochet,vauquelin,taine,murray kendall,louis xi,bouillé

    14 novembre,bichat,institut pasteur,sida,montagnier,barré sinoussi,proust,roland garros,dutrochet,vauquelin,taine,murray kendall,louis xi,bouillé

    14 novembre,bichat,institut pasteur,sida,montagnier,barré sinoussi,proust,roland garros,dutrochet,vauquelin,taine,murray kendall,louis xi,bouillé

    Ici, bien entendu, on remonte à la première photo pour la suite, colonne de droite...

    -------------------

    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

    LFAR FLEURS.jpg

  • AU PAYS DE MAURRAS : LES ROYALISTES PROVENCAUX ANNONCENT LEUR RENTREE POLITIQUE

    La Fédération Royaliste Provençale a annoncé, sur son blog, sa rentrée politique, qui se tiendra en Arles et dans les Alpilles, triangle d'or où, pendant près de quarante ans, se sont tenus les rassemblements royalistes de Montmajour et des Baux de Provence.

    France_Les_Baux_from_West_2007.jpg

    Voici cette annonce :

    Grâce à lafautearousseau, ni la voix, ni la réflexion des royalistes ne se sont interrompues pendant cet été. L'ACTION FRANCAISE ne prend pas de vacances.

    C'est tous ensemble que nous devrons nous retrouver - et que nous comptons sur votre présense  - l'après-midi du samedi 24 septembre, dans le triangle symbolique pour nous Arles - Montmajour - Les Baux, afin de relancer nos activités de la prochaine saison : de Martigues, Aix, Nice, Toulon, Avignon, Marseille et les amis de l'extérieur qui ont l'heureuse habitude de se joindre à notre traditionnelle réunion de rentrée.

    2012 sera particulièrement importante et nous devons la préparer : ce sera d'abord l'année de l'élection présidentielle; ce sera, ensuite, l'année du soixantième anniversaire de la mort de Maurras; ce sera enfin, circonstance plus heureuse, le dixième anniversaire de la venue des Princes au rassemblement des Baux de Provence.                  

    Le programme détaillé de l'après-midi et de la soirée qui s'achèvera par un apéritif-dînatoire offert, est en cours d'élaboration. Sachez, en tout cas, que dans notre esprit, cette réunion devrait être, principalement, préparatoire de notre action des mois à venir, et que celle-ci devrait être plus importante encore et innover par rapport aux périodes précédentes.  

    Ne soyez pas inquiets : tous les lieux et détails de cette réunion de rentrée vous seront adressés prochainement.

    L'EQUIPE F.R.P.