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Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet

Les sièges du mouvement : 12/14 rue de Rome

Les sièges du mouvement : 12/14 rue de Rome

De "Paris vécu", Première série, rive droite, pages 172/173 :

"...Cette fois nous voici sur la Place de Rome, où nous installa, en 1917, dans l'immeuble du 12 et du 14, au-dessus du restaurant Scossa, notre secrétaire général de l'administration et bien cher ami René Theeten.
Nous quittions la rue Caumartin, devenue trop étroite.
L'Action française était maintenant une puissance avec laquelle la République - et donc sa police politique - devaient compter. Nous entrions dans la zone vraiment dangereuse..."

C'est en effet rue de Rome que l'anarchiste Germaine Berton, qui voulait tuer Maurras ou Daudet, ou à défaut Marius Plateau, assassina celui-ci, dans le dos...
C'est rue de Rome aussi, qu'après l'assassinat de son fils Philippe, âgé de quatorze ans, par les anarchistes, Daudet, condamné par la "justice" (?) se retrancha, dans un immeuble devenu un véritable "Fort Chabrol", avant de se rendre, après plusieurs jours, et d'être incarcéré puis "libéré" d'une façon rocambolesque - et qui mit les rieurs de toute la France derrière lui - mais contraint à un long exil en Belgique : dans la banlieue Est de Bruxelles, à l’angle des avenues de l’Yser et de Tervueren, s’élevait jadis l’hôtel particulier de la marquise de Radigues, où Léon Daudet séjourna durant son exil belge de vingt-neuf mois (1927 – 1929)...

On lira plus bas les récits de l'assassinat de Marius Plateau, et les documents consacrées à l'assassinat de Philippe Daudet...