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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Usine de masques de Plaintel : le gouvernement est finalement prêt à passer commande.

    Agnès Pannier-Runacher a écrit au président de la région Bretagne. (Archives) © Radio France - Claudia Calmel.

    Source : https://www.francebleu.fr/

    Un jour blanc, un jour noir. Quelques jours seulement après avoir fermé la porte à une possible relance de l'usine de masques de Plaintel (Côtes-d'Armor) fermée en 2018, un courrier de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher, que nous avons pu consulter, vient redonner un peu d'espoir aux porteurs du projet.

    Une commande de masques passée par l'Etat ?

    Dans cette lettre adressée ce mercredi 22 avril à Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région Bretagne, Agnès Pannier-Runacher, rappelle l'intérêt que le gouvernement porte au projet. Mais alors qu'elle avait sous-entendu que la capacité de production française allait continuer de monter en puissance dans les prochains mois, elle semble ouvrir la porte à une possible commande de masques.

    "Je vous confirme que l'Etat, via Santé Publique France, et sous l'autorité d'Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, peut se porter acquéreur de masques de protection pour les besoins du système de santé français." Elle souligne d'ailleurs que ces besoins resteront importants au moins jusqu'à la fin de l'année.

    Le gouvernement attend des garanties

    Si l'usine de Plaintel venait à reprendre sa production, l'Etat pourrait ainsi acquérir une partie des volumes. La secrétaire d'Etat attend cependant des précisions sur la faisabilité et la compétitivité du projet. 

    Un peu plus tard dans la journée, en déplacement dans le Finistère, Emmanuel Macron, interrogé sur le sujet a donné son feu vert à la réouverture de l'usine. "La solution costarmoricaine est une très bonne nouvelle" a dit le président de la République.

    "C'est une bonne chose," s'enthousiasme Martin Meryer, vice-président à la Région en charge de l'économie.    "Nous savons que nous avons un partenaire important et attentif qui peut être l'Etat mais ça ne veut pas dire que l'usine va sortir de terre. Il faut encore travailler." Les groupes de travail se donnent encore 15 jours à trois semaines pour prendre une décision sur la relance de l'usine.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    "La Police tue !" a dit un jour ce pauvre Mélenchon, qui ferait bien mieux de "dégager" (pour employer le mot qu'il a lui-même mis à la mode) après tant d'années passées bien douilletement installé dans le confort matériel qu'offre le Pays légal : sa première élection remonte à... 1983 ! Autant dire que, si on remonte un peu plus haut, on arrive aux temps préhistoriques !

    Mais bon...

    Le piquant de l'affaire est ce que l'on vient d'apprendre : l'un des séides de Mélenchon, Louis Boyard, député LFI mais "sale gosse" de bas étage, ex-vendeur de drogue (vendeur, seulement ?...) va bénéficier d’une protection policière en bas de chez lui suite à des menaces. Il faut dire - et tout le monde le sait, l'a vu, entendu... - que ce Boyard là est coutumier des menaces, vociférations, propos orduriers et attitudes "tendant vers la délinquance". 

    Il est donc amusant de voir un tel acharné de la "section des piques de 1793" nous faire le coup de "Allô ! Maman, bobo" et appeler les gendarmes lorsque, à la suite d'une accumulation invraisemblable de propos et actes orduriers, son attitude constamment agressive lui vaut maintenant - comme un boomerang - les "menaces" pour lesquelles il vient pleurer, auprès de cette... "police qui tue" !

    Ceci n'est-il pas aussi pitoyable que grotesque ?

    Décidémment, l'outrance en tout, il n'y a que là qu'il est fort, Boyard !

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    1. (Dans Figaro Vox) Guerre de Vendée: ces vérités qui dérangent, p

    «Vaincre ou mourir», de Paul Mignot et Vincent Mottez.
     
    GRAND RÉCIT - Le film «Vaincre ou mourir», de Paul Mignot et Vincent Mottez, a heurté ce qui demeure un tabou dans une partie de l'opinion : dépeindre les guerres de Vendée du point de vue des insurgés. Le film, pourtant, rend compte fidèlement d'une plaie béante de l'histoire de France.

    Le film Vaincre ou mourir, qui décrit les guerres de Vendée du point de vue des insurgés et en dépeignant le chef le plus flamboyant de «l'armée catholique et royale», Charette, a suscité des attaques hargneuses mais a aussi rencontré son public. La bataille des mémoires autour des guerres de Vendée dure depuis plus de deux siècles et les controverses sur les responsabilités des tueries de civils n'ont pas cessé depuis la chute de Robespierre (juillet 1794) et la fin de la Terreur. Reste qu'un accord devrait pouvoir se dégager, dans une démocratie mature, pour respecter et faire connaître des faits avérés et d'une exceptionnelle gravité. Les ricanements suscités par Vaincre ou mourir prouvent que, dans certains secteurs de l'opinion, le refus de savoir subsiste. En contraignant à affronter des vérités qui dérangent toujours, ce film aura donc fait œuvre utile et méritoire.

     

    2. Bravo, Élisabeth Lévy ! :

     

    3. Jean-Christophe Buisson alerte à nouveau sur le sort de nos frères chrétiens d'Arménie, en première ligne face à la grande offensive islamiste des "nazéris" :

    "12 décembre 2022-12 février 2023. Depuis 2 mois, 120.000 hommes, femmes et enfants (sur)vivent en #Artsakh,isolés par les Azéris qui bloquent le corridor de #Latchin. 120.000 #Armeniens privés de vivres,de médicaments,de gaz,etc, qui appellent à l'aide le monde qui ferme les yeux."
     
    KOSOVO, ARMÉNIE, PARTOUT : 
     
    SOUTIEN À NOS FRÈRES CHRÉTIENS AGRÉSSÉS/PERSÉCUTÉS
     
    PAR LA VAGUE MONTANTE DU TOTALITARISME ISLAMISTE

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    4. Un scandale, du côté "éolien" ? La question très pertinente du Maire de Saâles, Romain Mangenet

     

    5. L'enlaidissement méthodique de Paris par la Mairie la plus saccageuse de toute son histoire se poursuit : qui larrêtera cet enlaidissment, et celle qui en est cause, qui y préside : Anne Hidalgo ?

    Posté sur tweeter par Les Amis du Champ-de-Mars
    "Le mur de sécurité qui entoure depuis 2018 la #TourEiffel devient opaque. Déjà 22 de panneaux à l'origine en verre sont maintenant en métal, sur 220 m de longueur totale. La perspective n'existe plus et le lieu s'enlaidit! Cf les photos de vente du projet et la réalité !"
  • Répliques sur France Culture : Qu'est-ce qu'un réac ? Alain Finkielkraut pose la question à Denis Tillinac et Laurent Jo

    Nouveau Document Microsoft Office Publisher.jpgBeaucoup de gens reprochent beaucoup de choses contradictoires à Alain Finkielkraut. A Gauche, d'être devenu réac, de sympathie pour le Front National, d'islamophobie; à Droite, d'avoir été maoïste, dans sa jeunesse; plus à Droite encore, son attachement à Israël, qui n'est pas le nôtre, ici. Son élection à l'Académie française, malgré une polémique houleuse, assez indigne, a néanmoins consacré sa vie de réflexion et d'écriture.   

    Nous ne partageons pas toutes les options, ni toutes les réactions d'Alain Finkielkraut. Nous ne lui reprochons pas son engagement initial à l'extrême gauche, puisqu'il en est revenu et puisque chacun le voit, ce n'est pas ou plus de la Droite que montent aujourd'hui les idées, les réactions intelligentes; en soi, nous ne sommes guère enthousiastes de sa défense de l'école républicaine, encore que ce qu'elle fut, à ses origines et pendant longtemps, vaut bien mieux que ce qu'elle est aujourd'hui; enfin, le soutien qu'il a souvent apporté à Israël, ne fera pas de nous de chauds admirateurs de cet Etat.

    Nous nous en tenons à l'essentiel qui, selon nous, est ailleurs : sa défense de notre langue, de notre littérature, de notre culture (et, d'ailleurs, de toute vraie culture), de l'héritage historique français, de nos racines, et, finalement, de notre identité profonde, aujourd'hui, en effet, malheureuse. Ce qui vaut bien, sans les dissimuler, de surmonter les divergences que nous pouvons avoir avec lui.

    Il nous revient en mémoire, à cet égard, l'attitude de Maurras envers Anatole France. Ce maître de sa jeunesse - qui avait formulé par la bouche des personnages de ses romans, une féroce et lucide critique de la Révolution - était, dans ses vieux jours, sous l'influence de son entourage, devenu cryptocommuniste. Maurras refusa toujours de le combattre et lui conserva son amitié : "Tout ce qu'on voudra, disait-il à ses amis, Anatole France a sauvé la langue française". Ce qui, pour Maurras, était essentiel.     

    Cela étant dit, nous mettons en ligne, ici, la dernière édition de l'emission Répliques, que Finkielkraut anime, chaque samedi sur France Culture. Thème ? "Qu'est-ce qu'un réac ?", question posée à Denis Tillinac, qui publie Du bonheur d'être réac, en débat avec Laurent Joffrin. L'entretien est remarquable et illustre, 52 minutes durant, l'opposition Réaction - Révolution. Reprochera-t-on (encore !) à Denis Tillinac d'avoir été gaulliste et chiraquien ? Son propos est pourtant au delà de ces catégories ! 

     

    Répliques

     

    Répliques

    par Alain Finkielkraut / Le site de l'émission / le samedi de 9h07 à 10h
     
    Qu’est ce qu’un réac ? 07.06.2014 - 09:07 - Invités :

    Denis Tillinac, écrivain, ancien président des éditions La Table Ronde et ancien journaliste
     
    Laurent Joffrin, journaliste et ancien directeur du Nouvel Observateur
     
     
     
     
     (52 minutes)
     
     
  • A propos de la ré-edition du Huguenin, Le conservatisme impossible....(1/2)

           On ré-edite le François Huguenin de 2006, Le conservatisme impossible :

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    395 pages, 21,40 euros (2006) 

     

             Fort bien. Voilà qui aurait du faire, tout simplement,  l'objet d'un signalement, sur ce Blog comme ailleurs, afin de porter le fait à la connaissance de ceux qui ne l'auraient pas su.

           D'autant plus que, dans La Nef (n° 169) Christophe Geffroy en a fait l'honnête recension suivante :

            "Sur le plan politique, la Révolution française a suscité deux principaux courants de pensée qui se sont opposés à l’idéologie du Progrès qu’elle ne cesse de véhiculer depuis deux siècles : le courant réactionnaire et le courant libéral, deux mouvances qui, en France, ne se sont jamais rencontrées. L’originalité et l’intérêt profond de cet essai brillant de François Huguenin est de nous proposer un vaste panorama de ces deux courants de pensée sur plus de deux siècles et, surtout, d’établir un « dialogue » entre eux, c’est-à-dire en fait d’examiner s’il est possible de retenir chez l’un et l’autre le meilleur pour aboutir à une synthèse politique concrètement utilisable pour l’avenir.

            Du côté réactionnaire, trois principaux auteurs sont longuement analysés par Huguenin : Bonald, de Maistre et Maurras, auxquels il faut ajouter l’Anglais Burke qui est en réalité inclassable dans ces catégories bien françaises. À bien des égards, ces trois auteurs s’inscrivent dans une tradition « classique » : cependant Huguenin a raison de souligner avec Pierre Manent qu’en rejetant « l’idée même de principes politiques universels, valant pour l’homme en tant qu’homme » (p. 236), ils rompent radicalement avec cette tradition classique héritée de la Grèce antique. C’est un paradoxe de ces contre-révolutionnaires qui sont aussi des modernes.

            Le courant libéral est numériquement plus important : le lecteur découvre ainsi des auteurs aujourd’hui peu lus comme Constant et Guizot, mais il est surtout dominé par le fort génie de Tocqueville, dont Huguenin donne un aperçu passionnant. Au XXe siècle, ce courant est représenté par Jouvenel et Aron.

            La partie la plus originale du livre est celle où Huguenin pose « les conditions d’un dialogue » (cinquième partie). Il y développe les analyses de son maître, Pierre Boutang, lui-même disciple de Maurras à l’égard duquel il a su garder la distance nécessaire pour élaborer sa propre pensée politique. Il reprend les apports de Maurras sur le Bien commun, en décantant sa pensée de ses excès (antisémitisme, nationalisme,…), et y intègre un grand absent : la nécessité du consentement populaire. Puis, dans cette synthèse, il reprend chez les libéraux une certaine vision de la liberté, expurgée de toute absolutisation. Il corrige également leur approche du consentement qui fait de la démocratie une fin en soi, indépendamment de toute question du Bien ; c’est alors la majorité limitée par rien qui crée la norme morale, instituant le règne mortifère du relativisme. Le résultat rejoint finalement pour l’essentiel… l’enseignement de l’Église sur la Cité !

            Tout cela pour en arriver là, pourrait-on être tenté de dire. En réalité, non seulement le détour n’est pas inutile, mais il donne l’occasion à François Huguenin de consacrer quelques pages parmi les plus lumineuses du livre sur la façon dont l’Église est arrivée, entre le XIXe et le XXe siècle, à sa synthèse sur la liberté, à la fois en innovant tout en ne se contredisant point (pp. 360-373). « Affirmer le droit à la liberté politique (la liberté religieuse en constituant un des aspects), tout en ne relativisant pas la notion de vérité, telle est la ligne de crête de la position politique de l’Église catholique »

            Voilà, on aurait pu en rester là, signaler la ré-edition, la chronique de Geffroy, et passer à autre chose.... (à suivre)

  • Tout ce qui est Racines est bon : En breton, Nolwenn chante la Bretagne....

            Pour nous, c'est une chose entendue depuis longtemps : l'amour de la petite patrie nourrit, vivifie celui de la grande, et il en est la meilleure introduction : les langues et cultures locales sont le meilleur terreau pour la culture et la civilisation française, et c'est pour cela que nous avons dès le début été séduits par ce que faisait Nolwenn Leroy.

            Comme le dit Maurras, qui parle bien évidemment du provençal puisqu'il est provençal, mais le propos vaut, naturellement, pour la Bretagne et les Bretons, et pour tous les autres :

            "...En travaillant à la reconstruction de la ville ou de la province, on travaille à reconstituer la nation. Le provençal ne fait aucun obstacle à l'épuration et à l'illustration de la langue française, et bien au contraire il y aide. Le patriotisme français nourri et rafraîchi à ses vives sources locales est peut-être un peu plus compliqué à concevoir et à régler que le patriotisme unificateur, simpliste, administratif et abstrait de la tradition révolutionnaire et napoléonienne. Mais comme il est plus fort ! Et surtout, comme il est plus sûr ! À la place d'un simple total de milliers de fiches contenues dans un carton vert, voici la plante naturelle qui boit la sève de son sol...."(Charles Maurras, texte complet consultable dans la dernière livraison de Maurras.net).        

            La présentation vidéo que nous avons diffusée hier en était resté aux 200.000 exemplaires vendus, mais aujourd'hui, après deux mois, Bretonne, l'album de standards celtes de Nolwenn, s'est écoulé à 300.000 exemplaires. Chaque semaine, le disque, sorti le 6 décembre, augmente son score de 40 %. D'ici à la fin mars, les ventes devraient atteindre 500 000 unités....

             Il reste donc à souhaiter que toutes les langues et cultures régionales trouveront des artistes qui les pratiqueront et qui les chanteront : le basque, le catalan, le flamand, l'Alsacien, le Provençal (si on "chantait" Mistral comme Nolwenn chante le Bro gozh !.....), comme le fait ici Nolwenn Leroy, qui chante le  Bro gozh va zadou 

          

    Les paroles du Bro gozh va zadou

    Ni Breiz hi zagalon karomp hon gwir Vro !
    Brudet eo an Arvor dre ar Bed tro-dro !
    Dispont e kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat
    A skuilhas eviti o gwad

    Nous, Bretons courageux, aimons la Patrie,
    Cette Armor qui partout est au premier rang,
    Pour elle nos aïeux ont versé leur sang
    Pour repousser la barbarie !

    Diskañ

    O Breizh ! ma Bro ! me'gar ma Bro ;
    Tra ma vo'r mor'vel mur'n he zro
    Ra vezo digabestr ma Bro !

    Refrain

    Pays Breton ! J'aime l'Armor !
    Un mur de mer te garde encore
    Libre sous le grand soleil d'or !

    Ar Vretoned a zo tud kalet ha kreñv ;
    N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv ;
    Gwerz trist, son didius a ziwan enno ;
    O! Pegen kaer ez out, ma Bro !

    Les hommes de chez nous sont des hommes braves;
    Il n'est pas de peuple aussi valeureux.
    De notre sol s'élève un chant merveilleux,
    Les gwerzes et les sônes graves.

    Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed,
    N'eus Bro all a garan kement 'barzh ar Bed ;
    Pep menez, pep traonienn d'am c'halon 'zo ker;
    Enno 'kousk meur a Vreizhad taer !

    Pays de nos vieux saints, des bardes sans nombre,
    Quelle terre pourrai-je aimer comme toi ?
    Chaque mont, chaque val, emplit mon coeur d'émoi,
    Nos pères y dorment dans l'ombre !

    Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras,
    He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh ,
    He c'halon virvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz,
    Dihunet out bremañ, ma Breizh !

    Si jadis tu fléchis parfois à la guerre,
    Bretagne, ton parler est resté vainqueur,
    Un sang rouge et brûlant coule dans ton coeur,
    Reprends ta place de naguère ! 

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (26)

    Travailleur immigré au travail chez Renault Cléon 

     

    2293089609.14.jpgNous terminons ici la publication de cette série magistrale qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000.

    Sa lecture aura enrichi ceux qui l'auront faite.

    Elle explique aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.

    A l'issue de la parution de cette étude, Pierre Debray avait encore donné un entretien complémentaire et conclusif. Nous le publierons en deux paryties, demain mardi et après-demain, mercredi.  LFAR

     

    2235704335.jpg2ème partie : Une révolution copernicienne 

    LA DÉMOCRATIE OU LA VIE

    Assurément, les conjectures sur l'avenir se révèlent dangereuses. Les futurologues, qui connurent la faveur du public, dans les années soixante, avaient tout prévu, sauf la crise économique. Ce qui doit inciter à la prudence. Certes, il s'agissait de prophètes de bonheur, qui ont plus de chance de se tromper que les autres, mais le pire lui-même n'est jamais sûr. Tout ce qu'il est raisonnablement permis d'affirmer repose sur des courbes d'évolution : si rien ne vient perturber le taux de fécondité du tiers-monde et de l'Europe, si aucun événement ne transforme, de façon radicale, la situation, les hypothèses que nous formulons ont de sérieuses chances de se réaliser et encore convient-il de ne pas préciser les délais.

    Trois hypothèses peuvent donc être envisagées, encore qu'il y ait de fortes chances pour que, dans la pratique, elles se combinent de façon pour nous imprévisible :

    1. Les deux peuples fusionnent, de façon pacifique en renonçant l'un et l'autre à leur identité culturelle pour adopter une culture cosmopolite, à dominante américaine. Cela suppose la déislamisation, aussi complète, des immigrés d'origine musulmane. On assisterait à la naissance d'un peuple nouveau, sans passé donc sans mémoire, la France disparaîtrait au profit d'on ne sait quelle réalité historique, toute différente qui progressivement, élaborerait une langue, dérivée de la nôtre. Un phénomène semblable se produisit au haut Moyen-Age mais à l'époque, le christianisme servait de ciment. Qui le remplacerait ? Actuellement le seul candidat semble être « l’American way of life ».

    2. Bien que menacé, le pouvoir blanc parvient à maintenir les immigrés dans les tâches subalternes, s'appropriant le monopole du savoir. Il pratiquera, sous une forme ou sous une autre, un apartheid de fait, afin de ne pas risquer de perdre le pouvoir politique. Pour subsister, il lui faudra accepter la tutelle soviétique. En URSS aussi le pouvoir blanc est menacé. Le poids démographique des républiques musulmanes d'Asie Centrale s'accroît. Elles commencent à subir l'influence du fondamentalisme islamique. Les autorités locales, encore qu'étroitement surveillées par les représentants du Parti, tous d'origine européenne, manifestent des velléités d'autonomie. La guerre d'Afghanistan est certes commandée par des considérations géopolitiques. Communiste, la Russie continue sa progression vers les mers chaudes commencée sous les tsars. Néanmoins, la propagande officielle, si l'on en croit les témoignages de soldats tombés aux mains de l'ennemi, fait appel non au marxisme-léninisme mais au nationalisme grand-russien.

    3. Les leçons de l'histoire n'ayant jamais servi à personne, une troisième hypothèse, la plus vraisemblable, du moins pour le moment, reproduit le scénario de la chute de l'Empire Romain. Les « barbares » entrent d'abord comme esclaves, de nos jours comme prolétaires (au sens étymologique), ce qui n'est guère différent, dans la pratique. Ils se chargent des tâches les plus ingrates que dédaignent les citoyens. Puis, ceux-ci, refusant de servir comme soldats, on enrôle, dans un second stade, des barbares. Cependant, à la périphérie la pression des germains et des slaves, hier, et aujourd'hui des africains, se faisant plus forte, on achète certains chefs, chargés de contenir les autres tribus. Quand cela ne suffit plus, on leur offre des terres, qui, du fait de la faible natalité, retournent à la friche, afin qu'ils s'y installent, à charge pour eux de les défendre. Tout cela coûte cher. L'Etat épuise les citoyens en impôts. Le moment vient où les barbares entrent en masse, les armes à la main, parfois accueillis en libérateurs.

    On le voit, ces hypothèses ne se contredisent pas. Elles se combineront dans des proportions qui varieront. Une seule chose est sûre. Sur le territoire de la France une société nouvelle s'organisera, qui ne sera plus française, même si elle se souvient vaguement d'en avoir reçu l'héritage.

    Je sais bien que l'on nous accusera de construire un « scénario-catastrophe ». Du temps de Saint Augustin, l'Afrique romaine, en dépit des malheurs qui l'accablaient, ne pouvait pas imaginer que le christianisme allait subir une éradication radicale. Nous sommes à ce point persuadés, comme l'étaient les contemporains de Saint Augustin, de la supériorité de notre civilisation, que l'idée qu'elle soit menacée de s'effondrer devient littéralement impensable. Parce que nous les avons, pendant un siècle, ce qui n'est rien, tenus en sujétion, un racisme inconscient nous porte à mépriser les peuples musulmans. Nous mesurons mal la force mobilisatrice du Coran. Parce que chez nous la déchristianisation s'accélère nous ne parvenons plus à prendre l'exacte mesure de la puissance du facteur religieux. Parce que nous laissons la culture américaine utiliser l'hégémonie économique de ses industries « médiatiques » pour laminer la nôtre, nous comprenons mal le renouveau d'un Islam qui se bat pour préserver son identité culturelle et renoue, du fait même, avec sa vocation conquérante. Parce que nous sommes un vieux peuple, nous ne croyons plus qu'au confort matériel et intellectuel, alors que les peuples jeunes, retrouvent avec le sens du sacrifice le désir de s'approprier nos richesses.     FIN 

     

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

    (1)  (2)  (3)  (4)  (5)  (6)  (7)  (8)  (9)  (10)  (11)  (12)  (13)  (14)   (15)   (16)  (17)    (18)  (19)  (20)  (21)  (22)  (23)  (24)  (25)

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  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (26)

    Travailleur immigré au travail chez Renault Cléon 

     

    2293089609.14.jpgNous terminons ici la publication de cette série magistrale qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000.

    Sa lecture aura enrichi ceux qui l'auront faite. Elle explique aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.

    A l'issue de la parution de cette étude, Pierre Debray avait encore donné à Je Suis Français un entretien complémentaire et conclusif. Nous le publierons demain mardi.  LFAR

     

    2235704335.jpg2ème partie : Une révolution copernicienne 

    LA DÉMOCRATIE OU LA VIE

    Assurément, les conjectures sur l'avenir se révèlent dangereuses. Les futurologues, qui connurent la faveur du public, dans les années soixante, avaient tout prévu, sauf la crise économique. Ce qui doit inciter à la prudence. Certes, il s'agissait de prophètes de bonheur, qui ont plus de chance de se tromper que les autres, mais le pire lui-même n'est jamais sûr. Tout ce qu'il est raisonnablement permis d'affirmer repose sur des courbes d'évolution : si rien ne vient perturber le taux de fécondité du tiers-monde et de l'Europe, si aucun événement ne transforme, de façon radicale, la situation, les hypothèses que nous formulons ont de sérieuses chances de se réaliser et encore convient-il de ne pas préciser les délais.

    Trois hypothèses peuvent donc être envisagées, encore qu'il y ait de fortes chances pour que, dans la pratique, elles se combinent de façon pour nous imprévisible :

    1. Les deux peuples fusionnent, de façon pacifique en renonçant l'un et l'autre à leur identité culturelle pour adopter une culture cosmopolite, à dominante américaine. Cela suppose la déislamisation, aussi complète, des immigrés d'origine musulmane. On assisterait à la naissance d'un peuple nouveau, sans passé donc sans mémoire, la France disparaîtrait au profit d'on ne sait quelle réalité historique, toute différente qui progressivement, élaborerait une langue, dérivée de la nôtre. Un phénomène semblable se produisit au haut Moyen-Age mais à l'époque, le christianisme servait de ciment. Qui le remplacerait ? Actuellement le seul candidat semble être « l’American way of life ».

    2. Bien que menacé, le pouvoir blanc parvient à maintenir les immigrés dans les tâches subalternes, s'appropriant le monopole du savoir. Il pratiquera, sous une forme ou sous une autre, un apartheid de fait, afin de ne pas risquer de perdre le pouvoir politique. Pour subsister, il lui faudra accepter la tutelle soviétique. En URSS aussi le pouvoir blanc est menacé. Le poids démographique des républiques musulmanes d'Asie Centrale s'accroît. Elles commencent à subir l'influence du fondamentalisme islamique. Les autorités locales, encore qu'étroitement surveillées par les représentants du Parti, tous d'origine européenne, manifestent des velléités d'autonomie. La guerre d'Afghanistan est certes commandée par des considérations géopolitiques. Communiste, la Russie continue sa progression vers les mers chaudes commencée sous les tsars. Néanmoins, la propagande officielle, si l'on en croit les témoignages de soldats tombés aux mains de l'ennemi, fait appel non au marxisme-léninisme mais au nationalisme grand-russien.

    3. Les leçons de l'histoire n'ayant jamais servi à personne, une troisième hypothèse, la plus vraisemblable, du moins pour le moment, reproduit le scénario de la chute de l'Empire Romain. Les « barbares » entrent d'abord comme esclaves, de nos jours comme prolétaires (au sens étymologique), ce qui n'est guère différent, dans la pratique. Ils se chargent des tâches les plus ingrates que dédaignent les citoyens. Puis, ceux-ci, refusant de servir comme soldats, on enrôle, dans un second stade, des barbares. Cependant, à la périphérie la pression des germains et des slaves, hier, et aujourd'hui des africains, se faisant plus forte, on achète certains chefs, chargés de contenir les autres tribus. Quand cela ne suffit plus, on leur offre des terres, qui, du fait de la faible natalité, retournent à la friche, afin qu'ils s'y installent, à charge pour eux de les défendre. Tout cela coûte cher. L'Etat épuise les citoyens en impôts. Le moment vient où les barbares entrent en masse, les armes à la main, parfois accueillis en libérateurs.

    On le voit, ces hypothèses ne se contredisent pas. Elles se combineront dans des proportions qui varieront. Une seule chose est sûre. Sur le territoire de la France une société nouvelle s'organisera, qui ne sera plus française, même si elle se souvient vaguement d'en avoir reçu l'héritage.

    Je sais bien que l'on nous accusera de construire un « scénario-catastrophe ». Du temps de Saint Augustin, l'Afrique romaine, en dépit des malheurs qui l'accablaient, ne pouvait pas imaginer que le christianisme allait subir une éradication radicale. Nous sommes à ce point persuadés, comme l'étaient les contemporains de Saint Augustin, de la supériorité de notre civilisation, que l'idée qu'elle soit menacée de s'effondrer devient littéralement impensable. Parce que nous les avons, pendant un siècle, ce qui n'est rien, tenus en sujétion, un racisme inconscient nous porte à mépriser les peuples musulmans. Nous mesurons mal la force mobilisatrice du Coran. Parce que chez nous la déchristianisation s'accélère nous ne parvenons plus à prendre l'exacte mesure de la puissance du facteur religieux. Parce que nous laissons la culture américaine utiliser l'hégémonie économique de ses industries « médiatiques » pour laminer la nôtre, nous comprenons mal le renouveau d'un Islam qui se bat pour préserver son identité culturelle et renoue, du fait même, avec sa vocation conquérante. Parce que nous sommes un vieux peuple, nous ne croyons plus qu'au confort matériel et intellectuel, alors que les peuples jeunes, retrouvent avec le sens du sacrifice le désir de s'approprier nos richesses.     FIN 

     

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

    (1)  (2)  (3)  (4)  (5)  (6)  (7)  (8)  (9)  (10)  (11)  (12)  (13)  (14)   (15)   (16)  (17)    (18)  (19)  (20)  (21)  (22)  (23)  (24)  (25)

  • L’UNEF réclame en écriture inclusive des protections périodiques… dans les toilettes des hommes.

    Image d'illustration © Jaap Arriens/Sipa USA/SIPA

    Comme le rapporte le Canard enchaîné, le syndicat étudiant de gauche a souhaité mettre à disposition des protections périodiques pour les hommes transgenres.

    Les détracteurs de l’écriture inclusive, à commencer par l’Académie française, vont encore enrager. Comme le rapporte le Canard enchaîné dans son édition du 3 mars, l’UNEF réclame en effet en écriture inclusive des protections périodiques… dans les toilettes des hommes. « Ces protections périodiques doivent également être accessibles dans les toilettes des hommes et les toilettes neutres car les hommes transgenres ou encore les personnes non binaires ont aussi leur règles », a indiqué le syndicat étudiant de gauche dans son communiqué. Comme le précise le Canard, l’UNEF n’est toutefois pas en mesure de quantifier le nombre d’étudiants qui pourraient profiter de cette disposition.

    L'UNEF revendique depuis des années cette mesure et a mené de nombreuses actions sur le sujet. pic.twitter.com/DymPDI2y2C

    Pour rappel, l'écriture inclusive est définie par le Haut conseil à l’égalité comme un « ensemble d'attention graphiques et syntaxiques permettant d'assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes ». Mais ses détracteurs considèrent que le genre grammatical n'a rien à voir avec le genre sexuel. Par ailleurs, en plein débat sur l’écriture inclusive dans les administrations à l’école ou au travail, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a affirmé dernièrement sur RTL que cela dérangeait « profondément qu’on détourne la langue française qui est déjà une langue difficile ». L’élue pense aussi que si l’écriture inclusive a « de bonnes intentions », elle « rend beaucoup plus difficile l’acquisition de la langue française pour beaucoup de jeunes ».

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

  • COMMUNIQUE BOUMENDJEL ANFANOMA : GUERRE D’ALGERIE D’AVEUX EN AVEUX, LA COU(L)PE DEBORDE !

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    Fi de la volet de bois vert qui a accueilli le rapport de l’Historien B. Stora (qui se targue sans pudeur de son engagement algérien), le Président de la République recevait le 2 mars la famille de Me Ali Boumendjel pour reconnaître que l’avocat « ne s’est pas suicidé. Il a été torturé puis assassiné ».

    Cette déclaration repose sur la relation édulcorée de son « Conseil ». Dès le 5 mars, M. Stora déclarait « C'est la première fois qu'un Président de la République en exercice reconnait qu'un crime a été commis pendant la guerre d'Algérie, par l'armée française ». Ce faisant, l’Historien, il est vrai « spécialiste de l’Histoire contemporaine de l’Algérie » et non de celle de la France, se trompe. Le même Président avait déjà, le 13 septembre 2018,  reconnu que Maurice Audin, « le militant communiste avait été torturé puis exécuté ou mort sous la torture ». Soulignons au passage « torturé puis exécuté ou mort sous la torture »… « Ce doute, toujours ce doute! »… C’est une récidive et, souhaitons-le, la dernière. Les militaires qui, voici plus de 60 ans ont agi, tant bien que mal, l’ont fait pour protéger des civils français choisis pour cibles parce qu’  innocents. Ces faits se sont déroulés dans un contexte de violence extrême à laquelle le Président-Chef de nos Armées - qui œuvrent aujourd’hui  en Afrique pour préserver un ordre fragile et qu’il serait prudent de ne pas décourager -  n’a pas (encore ?) été confronté.…

    A Alger, le Président Tebboune se frotte les mains, fait dire le 6 mars qu’il qualifie l’initiative de « louable » et, patient, qu’il attend la suite…  La réconciliation est le fruit d’une démarche menée simultanément, tendant vers la compréhension mutuelle. Ces conditions ne sont à l’évidence pas remplies. D’ailleurs, entre Etats, les sentiments n’ont pas  place et seule compte la conjonction d’intérêts communs. C’est de leur coordination que les Présidents Macron et Tebboune doivent se préoccuper. Gérer le présent, anticiper l’avenir, c’est déjà beaucoup ! Leur mission n’est pas de juger le passé. Les Historiens, les vrais, sont seuls compétents pour l’explorer.

     

    Toute guerre est par essence violente et cause de débordements. Celle d’Algérie n’a pas échappé à la règle, que ce soit du côté français et moins encore du côté « algérien ». Hélas, les  excès franco-français n’ont pas manqué : Fusillade rue d’Isly le 26 mars indéniable crime de guerre commis à la face du Monde, « mission spéciale » des « Barbouzes » secret de polichinelle… Les défaillances non plus : massacre le 5 juillet à Oran, troupes françaises consignées ! Où en est la réconciliation ?

     

    A Paris, le 7 mars 2021

    Le Président de l’ANFANOMA, Yves Sainsot

  • Société & Littérature • Michel Déon sans sépulture à Paris ? Antigone recommencée

     

    par Gérard Leclerc

     

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    Étienne de Montéty a révélé cette étrange histoire dans Le Figaro. L’écrivain Michel Déon, membre de l’Académie française, se trouve privé de sépulture. Sa fille qui détient les cendres de son père, n’a pas obtenu de la mairie de Paris l’autorisation de les inhumer dans un cimetière de la capitale. Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de la Compagnie, n’a pas eu plus de succès auprès d’une autorité inflexible. Pénélope Komitès, adjointe chargée des affaires funéraires, affirme qu’elle n’a pas le droit de transiger avec les règles fixées par le code général des collectivités territoriales. Celles-ci exigent pour l’obtention d’une sépulture que la personne défunte soit domiciliée sur le territoire de la commune, ou à défaut qu’elle y dispose déjà d’une tombe, ou encore qu’elle soit inscrite sur les listes électorales. Michel Déon ne satisfaisant à aucune de ces conditions, la stricte égalité républicaine exigerait un refus sans équivoque à la requête de sa fille et de l’Académie française.

    antigone_deon_creon_hidalgo-570x300.jpgMais de bons juristes objectent à cet interdit que les conditions indiquées par Mme Komitès n’excluent nullement la possibilité d’une dérogation. Certes, lorsqu’elles ne sont pas remplies, la commune a la possibilité d’imposer son refus, mais elle peut parfaitement accepter, elle est libre de le faire. L’objection n’a pas troublé Anne Hidalgo qui a acquiescé aux raisons invoquées par son adjointe. Mme la maire de Paris a-t-elle entendu parler d’une certaine Antigone, l’héroïne de Sophocle, une des figures majeure de la tragédie grecque ? Sinon, on lui conseille très vivement de se faire communiquer la pièce dans une des excellentes bibliothèques de la capitale. Le centre Beaubourg tout proche de l’Hôtel de ville se ferait un honneur de lui rendre pareil service.

    Car la fille de Michel Déon est bien dans la situation d’Antigone. Antigone ne plaidait pas pour la sépulture de son père, mais pour celle de son frère. Le tyran Créon s’y opposait, invoquant lui aussi les lois de la cité. Mais Antigone résista de toute son âme, invoquant, pour reprendre les termes d’un écrivain cher au romancier, « les dieux de la religion, les véritables lois fondamentales de la Cité, les sentiments de la Cité vivante ». On vous en supplie, Mme Hidalgo, ne vous mettez pas dans la fâcheuse posture du tyran Créon, accueillez au plus vite la requête d’Antigone.    

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 15 février 2018

  • Autour du Prince Jean !... I) Pourquoi cette famille, la Famille de France, et pas une autre ?.....(1/ 3) .

                Cette question, vaguement iconoclaste, nous ne devons pas l’éluder. Elle mérite d’être entendue, et de recevoir justement une réponse. Maurras se l’était posée, d’autres se la posent et nous la posent aujourd’hui. Comme tout argument, toute objection ou, plus simplement, toute question, elle mérite d’être écoutée et que l’on y réponde.

                Elle correspond en effet à une interrogation somme toute légitime de certains de nos concitoyens, qui ont parfaitement le droit de savoir, deux siècles après la coupure révolutionnaire de 1789, mille ans après le début de l’aventure initiée par Clovis lors de son baptême à Reims, pourquoi nous persistons à nous réunir autour d’elle, à croire en elle, à la considérer comme « le » recours, et à en attendre la dynamique de salut qui pourrait sauver la France….. 

                Pour répondre à cette question, il nous faut - comme d’habitude, comme toujours …- remonter longtemps en arrière, aux origines de notre Histoire. Et plus précisément, remonter jusqu’à…. l’Empire romain ! Ce qui nous permettra de parler de service rendu, et donc de légitimité.....

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    Jules César, conquérant des Gaules.

                 A cette époque-là, la Gaule jouissait comme toutes les autres parties du grand Empire de cette extraordinaire Pax Romana, si durable, si heureuse et si féconde qu’on l’a tant regrettée et que, malgré la face obscure de cet Empire que l'on ne doit pas cacher (le revers de la médaille si l’on peut dire...) ses bienfaits le font encore considérer, deux mille ans après, comme un Âge d’or.

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                « Plage brillante, entre les ténèbres de la préhistoire italienne et celles, presque aussi épaisses, où la décomposition de l’Empire plongea le monde occidental, Rome éclaire d’une vive lumière quelques douze siècles d’histoire humaine. Douze siècles où ne manquent pas, sans doute, guerres et crimes, mais dont la meilleure part connut la paix durable et sûre, la paix romaine, imposée et acceptée depuis les bords de la Clyde jusqu’aux montagnes d’Arménie, depuis le Maroc jusqu’aux rives du Rhin, parfois même à celles de l’Elbe et ne finissant qu’aux confins du désert, sur les bords de l’Euphrate. Encore faut-il ajouter à cet immense empire toute une frange d’Etats soumis à son influence spirituelle ou attirée par son prestige. Comment s’étonner que ces douze siècles d’histoire comptent parmi les plus importants qui aient jamais été pour la race humaine et que l’action de Rome, en dépit de toutes les révolutions, de tous les élargissements et les changements de perspective survenus depuis un an et demi, se fasse encore sentir, vigoureuse et durable ?... »

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    L'empereur Auguste, neveu de César.

                C’est par ces lignes, brillantes elles-mêmes dans un ouvrage qui ne l’est pas moins, que Pierre Grimal commence son merveilleux livre La Civilisation Romaine , remarquable en tous points (1).

                L’idée de l’auteur est claire : « …Avec ses lumières et ses ombres, ses vertus et ses vices (qu’une tradition méchante se plaît à peindre sous les plus noires couleurs), Rome n’en reste pas moins l’un des grands moments de l’Humanité, l’un des plus inspirants et que nous ne saurions oublier sans mutiler le plus profond de notre être… ».

                Jacques Bainville est parfaitement d’accord avec Pierre Grimal sur cette influence majeure et incontournable (comme on dit aujourd’hui !...) des Romains chez nous :

                 « À qui devons-nous notre civilisation? À quoi devons-nous d'être ce que nous sommes? À la conquête des Romains….À cette conquête, nous devons presque tout. Elle fut rude : César avait été cruel, impitoyable. La civilisation a été imposée à nos ancêtres par le fer et par le feu et elle a été payée par beaucoup de sang….Les Gaulois ne devaient pas tarder à reconnaître que cette force avait été bienfaisante. Ils avaient le don de l'assimilation, une aptitude naturelle à recevoir la civilisation gréco-latine qui, par Marseille et le Narbonnais, avait commencé à les pénétrer. Jamais colonisation n'a été plus heureuse, n'a porté plus de beaux fruits, que celle des Romains en Gaule. D'autres colonisateurs ont détruit les peuples conquis. Ou bien les vaincus, repliés sur eux-mêmes, ont vécu à l'écart des vainqueurs. Cent ans après César, la fusion était presque accomplie et des Gaulois entraient au Sénat romain.Jusqu'en 472, jusqu'à la chute de l'Empire d'Occident, la vie de la Gaule s'est confondue avec celle de Rome. Nous ne sommes pas assez habitués à penser que le quart de notre histoire, depuis le commencement de l'ère chrétienne, s'est écoulé dans cette communauté : quatre à cinq siècles, une période de temps à peu près aussi longue que de Louis XII à nos jours et chargée d'autant d'événements et de révolutions….. » (Histoire de France, chapitre I : Pendant cinq cents ans, la Gaule partage la vie de Rome.).

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    Arles, les arènes et le théatre romains.

                Seulement, voilà. A un moment, la grande catastrophe se produisit : l’Empire se décomposa, pour reprendre le mot de Grimal, plongeant «  nos ancêtres les gaulois » dans les ténèbres épaisses qu'il évoque si bien.

                Des gaulois qui, au passage, étaient devenus gallo-romains, et même gréco-romains, mais aussi chrétiens. Athènes, Rome et Jérusalem avaient planté leurs pénates au bord de la Seine !

               Nous sommes loin de la Famille de France ? C’est vrai ! Pourtant, c’est à ce moment-là que tout va commencer car un problème nouveau va se poser; et de la résolution de ce problème va découler la légitimité de ceux qui sauront y répondre. Mais il y faudra du temps.. (à suivre, vendredi 6...)

    (1) : La Civilisation romaine, Pierre Grimal. Flammarion, Collection Champs.

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Ben voyons !

    Valérie Pécresse ne souhaite débatte qu'avec "les candidats qui ont leur parrainage" et ne veut pas "servir de marche-pied aux candidats en recherche d'un souffle". Ētre nulle, c'est arrivé à beaucoup de femmes, dans l'Histoire, mais se défausser de cette façon, c'est pire qu'être nulle : c'est être minable...

    Vraiment, pas glorieux ! Pardon, "glorieuse" (il faut "féminiser" !...)

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-484336-valerie-pecresse-ne-souhaite-debatte-qu-avec-les-candidats-qui-ont-leurs-parrainages-et-ne-veut-pas-servir-de-marche-pied-aux-candidats-en-recherche-d-un-souffle.html

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    1. Entretien mené par Par Raphaël Stainville, dans ValeursLa grande confession d’Éric Zemmour : "Je me sens chargé d’âmes"...Diabolisation politique, violence des antifas et des racailles, mépris des médias que contrebalance la ferveur de ses sympathisants. Pour Valeurs actuelles, Éric Zemmour porte un regard introspectif sur sa campagne, dévoile son projet autant que sa mission et canarde Macron, Pécresse, ces nouveaux “clones” de la vie politique française...

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/la-grande-confession-deric-zemmour-je-me-sens-charge-dames/?fbclid=IwAR0HfTElNpgEQ7Fj6MaYoFvLVAJp8dP_ZFzSI7bKKpQv0vba6dGK68w2P8A

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    2. D'accord, une fois de plus, avec André Bercoff :

    André Bercoff
    "Le président Hollande fut le commentateur assidu de sa propre inaction. Reconnaissons-lui néanmoins une belle connerie : la suppression de l’anonymat des 500 élus nécessaires afin de parrainer tel ou tel candidat à l’Elysee. Du coup, les vrais Parrains surveillent. Et punissent."

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    3. Et encore un encouragement de plus des "juges rouges" aux terroristes d'extrême gauche et de l'islamo gauchisme ! : à Lyon, deux des "Daltons" qui ont tiré au mortier d'artifice sur la police qui sécurisait la venue de Jordan Bardella et Morandini à la Guillotière, le 24 novembre dernier... :  

    https://www.valeursactuelles.com/regions/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/politique/lyon-deux-daltons-condamnes-pour-avoir-tire-au-mortier-lors-de-la-venue-de-jordan-bardella/

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    4. D'accord avec Benoit, sur tweeter :

    "Guigou avait dit : "Jamais de mariage gay"; Taubira avait dit : "La PMA pour toutes n’est pas dans notre projet"; aujourd’hui ⁦Jadot veut ouvrir le débat sur la GPA. À gauche, le reniement ne doit rien au hasard : il est inscrit dans l’ADN"

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/gpa-ethique-apres-l-homme-deconstruit-de-rousseau-jadot-nous-presente-la-femme-deconstruite-20211215

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    5. Héritier, comme la défunte URSS, de la sinistre Révolution française, le Parti communiste chinois fait comme elle : terreur, violences en tous genres et, surtout, mensonge officiel par la promotion d'une vérité d'État qui n'est rien d'autre qu'une grossière ré-écriture de l'histoire du pays. Comme ici, chez nous, en France, épicentre et matrice de la Révolution universelle, initiée et "lancée" par les Encyclopédistes... Il faut toujours remonter à la source...

    https://fr.irefeurope.org//Publications/Les-pendules-a-l-heure/article/Le-Parti-communiste-chinois-poursuit-sa-politique-de-reecriture-de-l-histoire-nationale?utm_source=IREF&utm

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     Le 23 décembre, les agents de l’Université de Hong Kong ont déboulonné une œuvre d’art faite en hommage aux étudiants morts en 1989 sur la place Tian’anmen. Comme en Fran ce, où les révolutionnaires terroristes sanguinaires ont détruit entre le quart et le tiers de notre inestimable patrimoine artistique, il faut faire disparaître tout ce qui rappelle le "monde d'avant". Comme dans tous les Totalitarismes (Islam compris, voir l'affaire des Bouddhas de Bâmiyân...)

     

    6. À lafautearousseau, on sait bien que notre Royauté s'enracine, entre autres, dans l'héritage gréco-romain, Rome étant, selon le mot magnifique de Pierre Grimal "la Patrie humaine", rassemblant en un même Empire, l'Ibère et le Juif, l'Africain et le Grec, le Breton (aujourd'hui, Anglais) et l'Égyptien... Nous n'avons jamais été "racistes", et ne le serons jamais, tout simplement parce que cette "folie pure et sans issue" du racisme (le mot est de Maurras, dans l'A.F. quotidienne) est exclue irrévocablement par nos Traditions fondatrices (Héritage Gréco-Romain, Évangile, Traditions militaires, Mariages des enfants de la Famille royale avec des personnes de l'Europe entière, de l'Ukraine et de la Pologne à l'Espagne ou l'Angleterre...). Et, si "le rap" n'est pas, en soi, notre tasse de thé, c'est avec une réelle admiration que nous disons "Bravo" au rappeur Kaotik 747, qui a assisté à une agression d’une personne âgée dans la rue à Nice. Il a pris en chasse les deux suspects qui ont finalement été placés en garde à vue... 

    ouest-france.fr/societe/faits-

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    7. Juste pour alimenter le débat... On dit ça, on a rien dit...

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    À DEMAIN !

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Mes Jours de Gloire.

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    Au cinéma : Mes Jours de Gloire, un film d’Antoine de Bary avec Vincent Lacoste et Emmanuelle Devos

    guilhem de tarlé.jpgMes Jours de Gloire : C'est le premier long-métrage d'Antoine de Bary et Je n'ai rien à ajouter à la dernière réplique du générique de fin : " c'est moins que de la m..." !
    "Adrien est un Peter Pan des temps modernes " peut-on lire sur le synopsis ! Triste vision des temps modernes pour l'histoire d'un impuissant !
    Emmanuelle Devos est-elle tellement à court d'argent pour vendre son nom sur l'affiche alors qu'elle tient un rôle secondaire insignifiant ? Ce film ne s'inscrira pas dans "(ses) jours de gloire".
    Quant à Vincent Lacoste, il est pareil à lui-même... crado, sans aucun charisme... "(ses) jours de gloire " remontent à Hippocrate (2014) et Amanda (2018) ; j’aurais pu ne pas voir  Première année mais, surtout, j’aurais dû non voir Deux fils, Victoria ou Saint Amour.
    Bref. Mon épouse et moi- même nous sommes ennuyés devant cette bouse (in)digne de la poubelle non recyclable, selon les normes du tri... "sélectif".


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

  • Dans votre quotidien, cette semaine

                        LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg                         Après La Syrie et la France.pdfL'Iran et l'atome.pdf, et la très appréciée Lettre ouverte au Ministre de l'Education de Jean-Louis Faure (!), Champsaur, cette semaine, se propose de nous livrer une Histoire du pétrole, avec des documents parfois inédits, sur un sujet somme toute fort peu connu : ce sera en milieu ou fin de semaine.

            Demain, lundi, Pierre de Meuse analyse le livre de Pierre Gourinard sur Les Royalistes et l'Algérie. 

           Mardi, place à Pierre Boutang, et aux GRANDS TEXTES : ce sera le XXXIIIème de la série (illustré comme tous les autres) : Qui sera le Prince ? réflexion inspirée de L'Avenir de l'Intelligence, que Boutang appelait "cet immense petit livre". On nous pardonnera la familiarité : ce texte tombe "pile/poil", juste avant d'aller au rendez-vous du Prince, à Dreux, pour l'Assemblée générale de Gens de France...

           Mercredi, nous enverrons le PDF réunissant la totalité de ce qui s'est passé lors de la journée d'hommage à Maurras du 1er septembre  : le récapitulatif des différents moments, la vidéo contenant l'intégralité des quatre interventions, le texte de Jean-François Mattéi, le reportage "en trente photos" (autant de photos que de "beautés de Martigues") et notre Album Une visite chez Charles Maurras.   

           Jeudi, on parlera des propos d'Aurélie Filipetti sur le Patrimoine, qui constitue - dit-elle avec raison - un pan important et incontournable de notre économie. Elle oublie seulement de dire que la Révolution en a détruit entre le quart et le tiers ! A part ça, ça va.

           On continuera à Lire Jacques Bainvillevendredi : Louis XV, le Canada et la Lorraine.  

             Et, comme on l'a commencé hier, on gardera le Samedi - autre nouveauté de l'année - pour une sorte de revue des Blogs et de Facebook...

             On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France"de la mort de l'empereur Claude (natif de Lyon) à celle de Maurice Allais (premier et, pour l'instant, unique Prix Nobel français d'Economie), en passant par la construction du Canal du Midi; le fardier (la première automobile); le deuxième vague de profanation de l'Abbaye de Saint-Denis (que vous pouvez découvrir sur notre Album ou sur notre Vidéo), et qui fut la pire; l'incendie du château de Saint Cloud, prélude à sa démolition (une Association milite pour sa  reconstruction : Reconstruisons Saint Cloud !  ); la naissance de Senghor, artisan de la Francophonie.... 

            Notre rubrique Activités France entière (mise à jour quotidiennement) a pris son rythme de croisière et propose en permanence une trentaine d'activités diverses : elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la maison commune de toutes les bonnes volontés : il vous suffit de nous informer, sitôt reçu, sitôt publié. 

            Sachez enfin que notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste a gagné presque cent "amis" cette semaine : elle a accueilli son 1.400ème "ami" samedi, à 17h32, et nous nous sommes fixés comme objectif, pour commencer, d'avoir 5.000 "amis": il nous faut annoncer, rendre compte, expliquer... à toujours plus de gens, et cette Page est l'un des moyens d'y arriver. Aidez-nous donc à la développer, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous.

              Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Un ”L'ombre d'un doute” à ne pas manquer, ce mercredi 12 septembre, sur France 3 : Fallait-il guillotiner Marie-Antoinet

    l'ombre d'un doute,marie antoinette,franck ferrand        Présenté par Franck Ferrand, hélas à 23h10 (durée : 1h10).

            Les chroniqueurs nous promettent "un documentaire marquée du sceau de l'objectivité", concernant un personnage historique dont "l'image que l'on a perpétuée a été longtemps empreinte d'idéologie".

               Un pas de plus dans le processus de "dé-révolution" des esprits ? On peut l'espérer, selon ces mêmes chroniqueurs qui assurent que "la question de la culpabilité de la Reine et de la légitimité de sa condamnation en constituent le fil rouge" (de l'émission). Les chefs d'accusation y sont passés au crible; les conclusions découlent de documents d'archives précieusement conservés"...

                 Anne-Claire Ordas pointe une condamnation à mort "malgré un dossier à peu près vide"; et note que "depuis quelques années, la tendance est à la réhabilitation de la souveraine, victime des soubresauts de l'histoire, et dont la grandeur se révéla dans l'adversité. Ce magazine ("L'ombre d'un doute, ndlr) poursuit l'entreprise, textes à l'appui, avec un juste sens critique..."

                Trois chefs d'accusation sont évoqués par les chroniqueurs :

    1. "L'un des chefs d'accusation porte sur al vie privée prétendument dissolue de la Reine. Les pamphlets et les caricatures de l'époque témoignent d'une agressivité extrême. Les rumeurs les plus folles circulaient sur son compte - du pain bénit pour l'accusation. Pourtant rien ne permet de supposer un quelconque écart de conduite."

                Premier bon point : c'est plutôt "la République" qui a développé et excité la xénophobie ("à mort, l'Autrichienne !") jeu dangereux, surtout pour qui prétend donner des leçons de morale à la terre entière... 

    2. "Un train de vie dispendieux a également été mis en avant. La Reine a été accusée d'avoir dilapidé les finances publiques. Les factures archivées révèlent, en effet, son goût pour les bijoux et les toilettes : des dépenses parfois importantes, qui ne peuvent cependant pas expliquer la faillite de l'Etat. La cause de la dette est plutôt à chercher du côté de la guerre menée en Amérique."

                 Deuxième bon point, deuxième mensonge officiel bien établi qui va tomber ?

    3. "Le chef d'accusation le plus grave concerne la trahison et l'intelligence avec l'ennemi."

               Décidémment, on vient de quitter Maurras, condamné pour le même motif abracadabrantesque en janvier 1945, 219 ans après Marie-Antoinette : cette République aime bien l'intitulé "intelligence avec l'ennemi" ! C'en devient une obsession !

               Or, dit pour sa part Marie-Lorraine Roussel, "Marie-Antoinette, qui était autrichienne, a gardé des liens étroits avec sa famille, qui exerçait une certaine emprise sur elle. Elle lui a fourni des informations secrètes, non pas dans une démarche de trahison mais avec la volonté de défendre la monarchie absolue et de protéger le pouvoir du Roi. Emportée par la tourmente révolutionnaire, elle n'a eu droit qu'à une parodie de justice, sans preuves ni témoins fiables. Mais, portée par une foi fervente et un sens profond du pardon, elle a montré, tout au long de son procès, et jusqu'à l'échafaud, une grande dignité. Ce que personne ne lui a contesté."

                   En somme, pour Marie-Antoinette aussi, on peut reprendre cette expression employée pour d'autres : "des fleurs en enfer". Dans les torrents de haine, de mauvaise foi, d'hystérie collective et de fureur sanguinaire poussée à son paroxysme que fut la funeste Révolution, la grandeur d'âme et la majesté de la reine - comme celle du Roi, neuf mois auparavant - furent bien "des fleurs en enfer" et un grand message...

               Encore un pas dans le processus de dé-révolution ? Réponse mercredi soir..... 

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    Marie-Antoinette, par Joseph Boze

    "Joseph Boze fut peintre de Louis XVI", lit-on sur le Mur des Fastes du jardin de la maison de Maurras, à Martigues, honorant ainsi ce grand peintre et cet homme courageux qui eut l'audace de déclarer, en pleine Convention, lors du pseudo-procès de Marie-Antoinette :  "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté"....