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Usine de masques de Plaintel : le gouvernement est finalement prêt à passer commande.

Agnès Pannier-Runacher a écrit au président de la région Bretagne. (Archives) © Radio France - Claudia Calmel.

Source : https://www.francebleu.fr/

Un jour blanc, un jour noir. Quelques jours seulement après avoir fermé la porte à une possible relance de l'usine de masques de Plaintel (Côtes-d'Armor) fermée en 2018, un courrier de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher, que nous avons pu consulter, vient redonner un peu d'espoir aux porteurs du projet.

Une commande de masques passée par l'Etat ?

Dans cette lettre adressée ce mercredi 22 avril à Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région Bretagne, Agnès Pannier-Runacher, rappelle l'intérêt que le gouvernement porte au projet. Mais alors qu'elle avait sous-entendu que la capacité de production française allait continuer de monter en puissance dans les prochains mois, elle semble ouvrir la porte à une possible commande de masques.

"Je vous confirme que l'Etat, via Santé Publique France, et sous l'autorité d'Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, peut se porter acquéreur de masques de protection pour les besoins du système de santé français." Elle souligne d'ailleurs que ces besoins resteront importants au moins jusqu'à la fin de l'année.

Le gouvernement attend des garanties

Si l'usine de Plaintel venait à reprendre sa production, l'Etat pourrait ainsi acquérir une partie des volumes. La secrétaire d'Etat attend cependant des précisions sur la faisabilité et la compétitivité du projet. 

Un peu plus tard dans la journée, en déplacement dans le Finistère, Emmanuel Macron, interrogé sur le sujet a donné son feu vert à la réouverture de l'usine. "La solution costarmoricaine est une très bonne nouvelle" a dit le président de la République.

"C'est une bonne chose," s'enthousiasme Martin Meryer, vice-président à la Région en charge de l'économie.    "Nous savons que nous avons un partenaire important et attentif qui peut être l'Etat mais ça ne veut pas dire que l'usine va sortir de terre. Il faut encore travailler." Les groupes de travail se donnent encore 15 jours à trois semaines pour prendre une décision sur la relance de l'usine.

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