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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

           Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

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    · Dimanche : 1516 : François Premier à Marseille: décision est prise de construire le Château d'If et le Fort de La Garde. 1592 : Naissance de Gassendi. 1732 : Fermeture de la Cour des Miracles. 1990 : Lancement du satellite SPOT 2. 1997 : Inauguration officielle du Pont de Normandie.

    · Lundi : 52 Avant J.C. : Massacre des résidents romains de Cénabum, et début de l'insurrection générale de la Gaule. 1588 : Naissance de François Mansart. 1783 : Naissance de Stendhal. 1795 : Capture de la flotte hollandaise par la cavalerie de Pichegru. 1806 : Mort de Claude Chappe. 1832 : Naissance de Manet. 1891 : Représentation de "Thermidor", vite interdite par Clémenceau pour cause de dénonciation de la Révolution.

    · Mardi : 42 : Claude devient le quatrième Empereur romain. 1564 : Début du Tour de France de Charles IX. 1773 : Mort de Philippe Buache. 1860 : Lenoir dépose le brevet du moteur à explosion. 1909 : Béatification de Jeanne d'Arc. 1918 : Bergson est reçu à l'Académie française. 1943 : Fin de la Rafle de Marseille, et début de la destruction méthodique de la Vieille ville.

    · Mercredi : 1515 : Sacre de François Premier. 1826 : Mort de Joseph Boze. 1924 : Premiers Jeux Olympiques d'Hiver.

    · Jeudi : 1468 : Naissance de Guillaume Budé. 1754 : Naissance du baron de Batz. 1824 : Mort de Géricault. 1855 : Mort de Gérard de Nerval. 1995 : Mise en service du Pont de Normandie.

    · Vendredi : 1814 : Naissance de Viollet-le-Duc. 1852 : Naissance de Fulgence Bienvenüe.

    · Samedi : 814 : Mort de Charlemagne. 1393 : Tragédie du Bal des Ardents. 1794 : Mort de La Rochejaquelein. 1910 : Paris connaît la plus grave inondation de son histoire. 1921 : Inhumation du Soldat inconnu. 1945 : "L'infâme verdict" condamnant Maurras pour intelligence avec l'ennemi... 1998 : Inauguration du Stade de France.LOGO 9 LFAR copie.jpg

  • A Vienne : un beau baptême, une belle journée, une belle Famille... pour la France !

           Point de Vue vient de publier un beau reportage photographique sur le baptême de la princesse Antoinette de France, à Vienne, le 11 février dernier.

            S’y ajoute, un entretien avec les Princes, le duc et la duchesse de Vendôme, qu’on lira avec plaisir si l’on achète Point de Vue.... Ce récit et ces images témoignent du bonheur de la famille de France, du prince Jean, de la princesse Philomena, et de leurs proches, dans cette circonstance heureuse. Nous nous y associons de tout cœur, avec nos bons vœux.

            Pour les Français d’aujourd’hui, qui ne savent plus très bien en quoi consiste leur identité, d’où ils viennent et où ils vont, cette naissance et ce baptême chrétien ont une importance particulière. Celle-là même que De Gaulle avait formulée, dans une autre circonstance, en s’adressant au comte de Paris : « Monseigneur, la vie de Votre famille s’identifie avec notre Histoire (..), ce qui vient de Vous dans le présent est exemplaire pour le pays (…) Votre avenir, (…) celui des Vôtres, sont intégrés aux espérances de la France ».

            Nous ignorons de quoi notre avenir commun sera fait. Mais la vie et la permanence de la famille de France sont, aujourd’hui encore, une espérance pour la France.  

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    Le duc et la duchesse de Vendôme, leur fils Gaston dans les bras de son père, et leur fille Antoinette qui reçoit le sacrement du baptême des mains de Monseigneur Schönborn. La duchesse de Vendôme portait des boucles d'oreille de saphirs et de diamants provenant, selon la tradition, de Marie-Antoinette.....

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    Les deux premières photos se passent de légende (et de commentaires !...)...

    Ci-dessous : les parrains et marraines autour d'Antoinette et de ses parents : Francesca Lopez de la Osa, Ladislaja de Layre, David de Tornos, Monseigneur Schönborn, archevêque de Vienne, la duchesse de Vendôme et sa fille, Antoinette, le duc de Vendôme, le comte-héritier de Schönborn-Buccheim, cousin de l'archevêque, la princesse Léopoldine de Liechtenstein portant dans ses bras le prince Gaston, frère aîné d'Antoinette...

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    Ci-dessous : Le prince Gundakar de Liechtenstein, la duchesse de Vendôme, la duchesse de Montpensier et sa petite-fille, Antoinette, le duc de Vendôme et sa soeur aînée, la princesse Marie, épouse du prince Gundakar...

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    Ci-dessous : la duchesse de Vendôme, son frère David et sa soeur Magdalena...

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    Ci-dessous : la duchesse de Montpensier et sa soeur aînée, la princesse Georg de Liechtenstein...

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    Ci-dessous : la princesse Léopoldine de Liechtenstein et le prince Gaston de France....

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  • Voter, puisque vote il y a; mais pas en partisans et sans se passionner pour autre chose que ce qui est notre raison d'ê

            La plupart d’entre nous iront voter, ce dimanche. Chacun le fera selon ce qui, après réflexion, lui paraîtra le meilleur choix pour la France – ou, plutôt, pour les plus sages, le moins mauvais choix. Nous ne nous désintéressons donc pas de l’avenir système,republique,royauté,electionsimmédiat du pays. Et pourtant, cette consultation pour l’élection du Chef de l’Etat est, pour nous, beaucoup plus un piège qu’une étape qui serait décisive pour résoudre tout ou partie des problèmes français.

            Nous nous en tiendrons donc à notre décision de ne pas donner ce qu’il est convenu d’appeler, d’une expression d’ailleurs présomptueuse, une « consigne de vote ». De ne pas appeler à voter pour tel ou tel candidat, considérant que ce n’est pas notre rôle, que notre utilité est tout à fait d’un autre ordre, tout à fait dans une autre perspective. Nos amis sont assez grands, ont assez de jugement pour décider par eux-mêmes.

            Il ne nous paraît pas, en tout cas, souhaitable, que les royalistes se passionnent pour ce choix, encore moins qu’ils se disputent à son sujet.

            Les deux candidats susceptibles d’être élus – et dont les politiques sont, en réalité, fort peu différentes – ont toutes chances de décevoir très vite leurs partisans, ceux qui auront cru en leurs promesses. Et si François Hollande devait être élu, ce qui semble fort possible, ce sont tout simplement ses électeurs qui, cette fois-ci, seront trompés. Nous ne courons aucun risque à avancer cette prévision.

            Voter pour un candidat qui ne peut être élu, selon l’objet théorique du premier tour, peut présenter l’intérêt de manifester une volonté politique déterminée. En aucun cas de sauver le pays des dangers qui menacent, en effet, son indépendance et son identité. Car il est parfaitement faux que de tels votes, quelle que soit leur légitimité, puissent être, en quoi que ce soit, réellement sauveurs. Inutile d’entretenir cette illusion. système,republique,royauté,elections

           Nous serons plus réservés, encore, sur l’idée que d’une recomposition de la majorité parlementaire, après la présidentielle, pourrait sortir un bien pour la France. L’Histoire nous apprend, en effet, ce qu’ont produit, dans le passé, les « meilleures » majorités parlementaires.

            Notre rôle, celui qui nous est propre, celui qui ressort d’un véritable esprit d’Action française, est de rappeler qu’il n’y a pas d’avenir national dans le « Système ». Et d’exhorter chacun, une fois les échéances électorales passées, à cesser, si tel a été le cas, de militer pour tel ou tel candidat afin de se consacrer au seul combat qui vaille …  

  • 6 Janvier 2012, sixième centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc : (II/II) Le Jeanne d'Arc racontée aux enfants”, de R

            Nous donnions, hier, une première liste de festivités pour l'annnée Jeanne d'Arc.

            Voici maintenant, puisque les Fêtes de Noël approchent, une bonne idée de cadeau intelligent, pour les enfants : le "Jeanne d'Arc racontée aux enfants", de Raphaël Dargent :

    jeanne d'arc,raphael dargent

    Editions Eveil et découvertes, 19,95 euros - Livré avec un très beau DVD (racontant, "en dix tableaux, cette vie unique...", avec musiques d'époque...)

            Les six parties - ou chapitres - sont très bien illustrées par Florent Vincent, ainsi que par des photographies et des documents d'époque : le tout très intéressant, de grande qualité, et parfaitement approprié au texte....

            La Partie I est consacrée à "L'appel" : La grande pitié du Royaume de France; une enfant de Donrémy; c'est la guerre !; Jeanne et les voix...

           La Partie II à "La mission" : Le départ; un long périple; entrevue de Chinon; l'examen de Poitiers; L'épée....

           La Partie III à "La victoire" : Le siège d'Orléans; l'espoir; les lettres aux Anglais; un chef de guerre; la prise des Tourelles; la libération d'Orléans....

           La Partie IV raconte "Le Triomphe" : L'entrevue de Loches; Jargeau, Beaugency, Patay; le sacre de Reims; la reconnaissance....

           La Partie V, c'est "L'Abandon" : La faiblesse d'un roi; de trêves...en trahison; l'échec devant Paris; la capture... 

           La Partie VI raconte "Le Martyre" : La prisonnière; le procès de Rouen; lapse et relapse; le bûcher; héroïne sainte et laïque....

            Au total, livre et DVD, c'est un très beau cadeau à faire aux enfants, qui s'inscrit dans la ligne des ouvrages qui sont une chance pour celles et ceux qui les reçoivent....

            Raphaël Dargent est professeur d'Histoire en Lycée. Il a écrit également un Napoléon raconté aux enfants et un De Gaulle raconté aux enfants.

             Qu'on nous permette d'émettre un souhait : on sait que Lorant Deutsch tourne un Charette ("Ce sera le rôle de ma vie.." dit-il...). Pourquoi pas, un jour, quelqu'un qui nous donnerait un ouvrage consacré aux Vendéens, ces premiers résistants du monde au Totalitarisme ?....

  • Chaque vendredi, retrouvez TF1 News, qui nous offre les petites phrases qui ont fait la campagne…

            La première salve est venue dimanche du candidat du front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Dans une interview accordée au Journal du dimanche il a estimé que François Hollande est un "capitaine de pédalo". "À présent, à gauche, pourquoi choisir, pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ?".

            Est-ce l'effet journée de la gentillesse, mais dimanche encore, Luc Chatel n'a pas hésité à comparer le candidat socialiste à la présidentielle à Babar au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. Emporté par sa verve, il a ensuite opposé Babar à Astérix, le héros courageux qui a pris les traits de Nicolas Sarkozy. Pas sûr que le Président ait apprécie la comparaison. "Il y a un personnage de bande dessinée qu'on connaît bien, qui s'appelle Babar. Babar, il est sympathique, c'est le roi des éléphants. C'est l'histoire qu'on raconte aux enfants pour les endormir le soir. Il y a Babar d'un côté. Moi je préfère Astérix, voyez. Astérix, c'est celui qui est courageux, celui qui est déterminé, celui qui est protecteur, celui qui sait prendre des décisions. Et puis Sarkozy, il gagne toujours en plus".

            Mardi, c'est le député européen Daniel Cohn-Bendit qui tance le candidat socialiste dans un entretien au quotidien Libération, où il estime que "François Hollande est en train de se ségoloniser".

            Ca balance aussi pas mal à Paris. Les législatives dans la capitale aiguisent les crocs. Cécile Duflot, numéro un d'Europe Ecologie-Les Verts a répondu avec ironie à Bertrand Delanoë mercredi. Dans La Matinale de Canal, elle a déclaré : "Pour aller de Paris à Villeneuve-Saint-Georges, il ne faut pas prendre un parachute juste le RER". 

            Sur le site internet de l'UMP, après l'accord conclu entre les Verts et le PS jeudi, Marc-Philippe Daubresse, secrétaire adjoint de l'UMP écrit : "Les Français vont désormais réaliser qu'en mélangeant du rose et du vert on se retrouve toujours marron !".

            Dans Libération daté de vendredi, Vincent Peillon s'en prend au "cancre"  Chatel, après les déclarations du ministre de l'Education jugeant de nouvelles réductions de postes. "Une provocation de plus du cancre Chatel", allant même jusqu'à qualifier le ministre de "sauvageon bouffi de morgue et de suffisance"

  • D’accord avec… Gérard Leclerc : pour son hommage à Lucien JERPHAGNON

    (Le vendredi 23 septembre, Gérard Leclerc apublié dans France catholique sa chronique de la veille sur Radio Notre-Dame consacrée à "cet éternel jeune homme" qui vient de nous quitter)

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            L’actualité est terriblement lourde en ce moment. Permettez-moi de m’en émanciper avec quelqu’un précisément, qui vient de s’envoler vers les cieux. Il s’appelait Lucien Jerphagnon, il était nonagénaire, mais le poids des ans ne semblait nullement alourdir cet éternel jeune homme, à l’esprit toujours aussi délié, à l’humour constant, qu’il appliquait d’abord à lui-même, craignant plus que tout de se prendre trop au sérieux.

            Pourtant, c’était un savant considérable, qui connaissait l’histoire de Rome d’un bout à l’autre et mieux que quiconque. C’était aussi un lettré, dans le sens du raffinement extrême de celui qui sait goûter et interpréter un texte et qui ne dédaigne pas lui-même d’écrire, même s’il ne prend jamais la pause du grand écrivain. C’est vrai qu’il pourchassait la bêtise, ainsi qu’il l’a révélé dans un de ses derniers essais, en prévenant tout de suite son lecteur : « Le plus retors dans la bêtise, le plus dangereux, le plus comique aussi, c’est naturellement que chacun s’en croit exempté. »

            Et pourtant, il n’est pas besoin de se référer au Gustave Flaubert de Bouvard et Pécuchet pour découvrir quelle part elle a dans l’âme universelle. L’écrivain que Lucien Jerphagnon aura le plus accompagné dans sa vie s’en était déjà préoccupé. Il s’appelait Augustin d’Hippône, oui le saint Augustin des Confessions. Mais ce n’est tout de même pas pour cela que notre éminent latiniste l’avait autant lu et interprété, jusqu’à préparer les trois volumes de la Pléiade où le principal de nos Pères de l’Église latine voit consacrer sa primauté, non seulement théologique mais littéraire et culturelle. J’ai relu hier, pour rendre un hommage intime au disparu la Préface qu’il avait composée pour le premier Volume afin de présenter les Confessions. C’est une merveille de concision et de précision tout à la fois qui, en quelques pages, résume l’extraordinaire parcours de celui qui hantera toujours la conscience de l’Occident, parce qu’il l’a lui-même, en quelque sorte, modelée.

    Chronique du 22 septembre sur RND

  • Le Cahier de l'Herne sur Charles Maurras...

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    Cahier Maurras, dirigé par Stéphane Giocanti et Axel Tissrand
    Coll. Cahiers - 392 pages - 39 €

     

    RAPPEL : Mardi 18 Octobre, sur Radio CourtoisieLes Mardis de la mémoire seront consacrés au Cahier de L’Herne Charles Maurras, avec Stéphane Giocanti et Axel Tisserand. 

                De 10h45 à 11h45 : fréquence 95,6 FM.

    http://www.radiocourtoisie.net/tempo/

            Les années récentes ont vu plusieurs publications importantes concernant Charles Maurras, qu’il s’agisse de sa correspondance avec l’abbé Penon, ou d’une biographie chez Flammarion.
    Il manquait à cette redécouverte un ouvrage à la fois généraliste et introductif, qui permette au lecteur d’avoir un accès représentatif du corpus maurrassien et des problématiques qui se rattachent à cette figure.

            Ce Cahier de L’Herne se veut d’abord pluridisciplinaire, reflétant ainsi la diversité des aspects de la vie et de l’œuvre de Maurras : sont réunies des contributions de spécialistes de la philosophie, de l’histoire et de la littérature. Il s’agit avant tout de faire ressortir les principales articulations de la pensée et de la ‘carrière’ de Maurras. Ces contributions apportent des regards souvent neufs, des synthèses sur des points essentiels, qu’il s’agisse de l’idée de la décentralisation ou du platonisme de Maurras, sans ignorer les thèmes qui ont placé le chef de l’Action française au purgatoire. L’une des contributions les plus originales est celle de Nicole Maurras qui, pour la première fois, fait le point sur la vie amoureuse – si longtemps ignorée – de son oncle par alliance : article documenté s’appuyant notamment sur des lettres inédites.

            Les directeurs du Cahier ont choisi de laisser une entière liberté aux contributeurs, quitte à ce que les regards portés sur Maurras divergent, se contredisent, reflétant ainsi les débats et controverses autour de cet auteur complexe et contrasté.

            Parallèlement à ces explorations plurielles, ce Cahier comprend des textes anthologiques. Sont réunis d’une part quelques-unes des pages majeures de Maurras, celles qui, d’un point de vue historique et littéraire, relèvent de ce que l’on peut appeler un ‘canon’. D’autre part, ont été retenus des textes consacrés à Maurras, certains introuvables, ou difficiles d’accès. Enfin, des extraits de sa correspondance et des lettres inédites de Maurras sont ici publiés.


            En outre, ce Cahier comprend un cahier iconographique riche en photographies et documents inédits.

  • Paris, 14 mai 2010: hommage est rendu au ”bon roi Henri”....

                Une Année Henri IV aurait-elle été possible pour le tricentenaire de son assassinat, en 1910 ? Poser la question, c'est -évidemment- y répondre..... Nous ne cessons de le dire, comme nous l'avons déjà fait aussi pour la diffusion -puis la re-diffusion- de l'excellent téléfilm sur L'évasion de Varennes: l'écroulement de cette immense et si lourde chape de plomb du mensonge, du travestissement des faits, de la déformation de notre Histoire ne pourra pas rester sans conséquences; diverses, multiples et variées. Encore ne saisit-on pas tout à fait aujourd'hui l'importance -ni les répercussions, forcément à venir- de l'écroulement de cet autre mur....

                Réjouissons-nous donc de ce changement considérable des choses, et poussons à la roue pour que s'accentue encore ce mouvement...

                Voici deux comptes-rendus des deux cérémonies importantes, et réussies, qui se sont tenues le 14 mai -jour anniversaire de l'assassinat d'Henri IV- dans sa bonne ville de Paris, qu'il a si positivement transformée: Le Grand Paris d'Henri IV.pdf

                C'est d'abord le lancement du site internet Henri IV, le règne interrompu, premier site multimédia de référence sur Henri IV , que vous pourrez découvrir tout à loisir, si vous ne l'avez déjà fait. Ce site fait partie de la collection multimédia Célébrations nationales . Il est publié par le ministère de la Culture en partenariat avec la Société Henri IV

                 Puis, plus spectaculaire évidemment, l'inauguration de l'installation « Astronomy Domine », commandée à Jean-Charles de Castelbajac, et qui sera visible du 14 mai au 14 juillet dans le ciel parisien, près de la statue équestre d'Henri IV, au Pont-Neuf.

                 Ces deux éclatantes manifestations d'attachement à la personne, à l'esprit et à l'oeuvre du grand roi ont été présidées par le Ministre de la Culture, en présence du Prince Jean de France, Duc de Vendôme, descendant direct du Vert galant.....

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     Décembre 2009, le Prince est à Rome, pour l'ouverture de l'Année Henri IV/

    ici, il est à Saint Jean de Latran, devaant la statue de son ancêtre.....

    Un site multimédia pour le 400e anniversaire de la mort d'Henri IV

     

                Le 14 mai, à l’Hôtel de Sully, Frédéric Mitterrand a présidé au lancement du site internet « Henri IV, le règne interrompu » en présence du Prince Jean de France, Duc de Vendôme.

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                « Henri IV, Le règne interrompu ». Le premier site multimédia de référence sur Henri IV (1533-1610) et son époque a été inauguré par Frédéric Mitterrand le 14 mai, jour anniversaire de la mort du Roi, il y a quatre cents ans. Le site présente le premier roi Bourbon sous tous les aspects de sa très riche personnalité : le politique, bien sûr, le pacificateur, l'auteur de l'édit de Nantes, le restaurateur de la prospérité et de la grandeur du royaume, mais aussi le séducteur, l’écrivain, le chrétien, l’homme de guerre, le bâtisseur.
                Le site comprend plus de 500 archives et documents iconographiques. Les concepteurs ont notamment réuni, avec le concours du Centre de musique baroque de Versailles, une palette complète des musiques composées et jouées à la charnière des XVIe et XVIIe siècles.
    « Henri IV, le règne interrompu » fait partie de la collection multimédia Célébrations nationales . Il est publié par le ministère de la Culture en partenariat avec la Société Henri IV et grâce à la participation de nombreuses institutions culturelles et de producteurs de musique.

                Le 14 mai 1610. Le roi Henri IV était assassiné à Paris, rue de la Ferronnerie, par François Ravaillac, alors qu’il se rendait en carrosse à l’Arsenal chez son ministre et ami Sully. Le geste de Ravaillac intervient alors que la population s’inquiète de l’entrée en guerre de la France contre des puissances catholiques.
                Quelques heures avant sa mort, le Roi eut ces mots prémonitoires : « Vous ne me connaissez pas maintenant, vous autres; mais je mourrai un de ces jours, et quand vous m’aurez perdu, vous connaîtrez lors ce que je valais et la différence qu’il y a de moi aux autres hommes ».

                Un roi d’heureuse mémoire. A travers les siècles et quel que soit le régime politique, le Béarnais va rester dans les mémoires comme le roi bienfaisant qui s’est intéressé personnellement aux conditions d’existence de la population des villes et des campagnes. C’est le roi de « la Poule au Pot », dont la politique va être à l’origine d’un véritable renouveau pour l’agriculture.
                On se souviendra aussi que, dans la guerre (1589-1593) qui l’oppose aux ligueurs pour conquérir son royaume, Henri IV a eu le constant souci de réduire les pertes humaines. Enfin, avec l’application de l’édit de Nantes, il apparaît comme le roi de la réconciliation nationale, celui qui met un terme aux conflits sanglants qui ont opposé catholiques et protestants.

                La statue équestre du Pont-neuf. Celle que l’on peut admirer aujourd’hui a été érigée en 1818 par Louis XVIII, à l’endroit même où se dressait celle qui avait été dressée deux cents ans plus tôt par l’épouse du Roi Henri, Marie de Médicis. Cette première statue a été abattue par les révolutionnaire en août 1792, après l’abolition de la monarchie.
                Lors de la restauration de la statue, il y a cinq ans, on a retrouvé dans le ventre du Cheval de bronze, un exemplaire de La Henriade de Voltaire, des Œconomies Royales de Sully et de l’Histoire du Roi Henri le Grand d’Hardouin de Péréfixe.

     

    Hommage à Henri IV

     

                Le 14 mai, Frédéric Mitterrand a inauguré « Astronomy Domine » une installation commandée à Jean-Charles de Castelbajac en hommage au roi Henri IV dont on célèbre le 400e anniversaire de la mort. L’installation sera visible du 14 mai au 14 juillet dans le ciel parisien, près de la statue équestre d'Henri IV, au Pont-Neuf.

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    Le modèle des souverains.

     

                En inaugurant l’installation conçue par Jean-Charles de Castelbajac, Frédéric Mitterrand a rendu hommage à « celui qui est resté pour chacun le modèle des souverains. […] Si nous célébrons un triste événement, a précisé le Ministre, c’est pour marquer notre attachement constant, par-delà les siècles écoulés, à ce grand souverain victime du fanatisme, dont il ne pouvait qu’être la cible pour en avoir été l’adversaire parfait dans toute son action de roi comme d’ailleurs dans toute sa vie. C’est aussi pour dire que, par-delà cette mort, les valeurs de ce monarque exemplaire ont triomphé. »
                Le triomphe de ces valeurs font ainsi de l’œuvre d’Henri IV une source d’inspiration pour l’avenir. « Ces valeurs, chacun les connaît, ce sont celles de la tolérance et de la liberté, indissociables d’une leçon de joie de vivre, d’énergie et de solidarité humaine. Ce sont aussi les valeurs de la culture et de la foi dans l’humanisme des arts. »
                Evoquant l’installation de Jean-Charles de Castelbajac, le Ministre a jugé que placer dans la main du roi « une épée lumineuse, c’est rappeler aussi que la paix repose sur le courage, que la justice ne va pas sans l’appui de la force, et c’est montrer que sans les lumières de l’esprit et du cœur pour nous guider, la force et le courage – toutes les vertus – ne sont rien. »

                La statue équestre du Pont-neuf. Celle que l’on peut admirer aujourd’hui a été érigée en 1818 par Louis XVIII, à l’endroit même où se dressait celle qui avait été dressée deux cents ans plus tôt par l’épouse du Roi Henri, Marie de Médicis. Cette première statue a été abattue par les révolutionnaire en août 1792, après l’abolition de la monarchie.
                Lors de la restauration de la statue, il y a cinq ans, on a retrouvé dans le ventre du Cheval de bronze, un exemplaire de La Henriade de Voltaire, des Œconomies Royales de Sully et de l’Histoire du Roi Henri le Grand d’Hardouin de Péréfixe.

                Le 14 mai 1610. Le roi Henri IV était assassiné à Paris, rue de la Ferronnerie, par François Ravaillac, alors qu’il se rendait en carrosse à l’Arsenal chez son ministre et ami Sully. Le geste de Ravaillac intervient alors que la population s’inquiète de l’entrée en guerre de la France contre des puissances catholiques.
                Quelques heures avant sa mort, le Roi eut ces mots prémonitoires : « Vous ne me connaissez pas maintenant, vous autres; mais je mourrai un de ces jours, et quand vous m’aurez perdu, vous connaîtrez lors ce que je valais et la différence qu’il y a de moi aux autres hommes ».

     

     

    Annexe: un peu d'Histoire, et d'émotion: lu dans Le Pélerin....

     

     

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  • La Dizaine de MAGISTRO...

                Ces articles sont sur le site http://www.magistro.fr/ consultable à tout instant :  

    De bac en fac Hyacinthe-Marie HOUARD Fondateur de l'IRCOM d'Angers
    Le PS, toujours aveuglé par son antisarkozysme  Ivan RIOUFOL Journaliste
    L'itinéraire exemplaire du général Pierre-Marie Gallois Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
    Un cynisme peu reluisant  Denis TILLINAC écrivain, chroniqueur
    Non à Mayotte 101ème département  François JOURDIER Officier, Contre amiral (2S)
    Mayotte, une exception géopolitique mondiale Gérard-François DUMONT Recteur
    Le véritable enjeu turc   Olivier ABEL Professeur de philosophie éthique
    Conflit israëlo-Palestinien  Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
    Le bilan irakien contredit le panurgisme médiatique  Ivan RIOUFOL Journaliste
     

                Extrait du Roland Hureaux en hommage au Général Gallois (dans le quel on regrettera juste un surprenant "nulle étroitesse "maurrassienne" dans ce parti...", mais bon...) :

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                ".....Là où les esprits superficiels ne verront que palinodies et inconséquence, le général Gallois n’a en vérité suivi qu’une seule ligne, la plus droite qui soit : l’intérêt de la France. Un intérêt qui varie, comme nous l’apprend l’histoire, qu’il connaissait si bien, selon les temps et les circonstances et qui commande de savoir repérer à chaque moment où se trouve le danger principal.
                Nulle étroitesse "maurassienne" dans ce parti, mais au contraire, chez quelqu’un qui avait travaillé plusieurs années au SHAPE, une conscience aiguë que, dans un environnement international impitoyable, personne ne défendra nos intérêts à notre place.
                Ce qui, à vrai dire, est étonnant, ce n’est pas l’évolution du général Gallois, c’est que si peu en France, aient fait leur cette ligne, qui aurait du être normalement celle de la plus grande partie des élites françaises. Seule à notre connaissance, Marie-France Garaud, sa compagne en lucidité, a suivi le même itinéraire.

                Pourquoi un tel isolement ? D’abord parce les grands esprits comme lui sont rares : la plupart, qui semblent à un moment donné fonder leur engagement en raison sont en réalité victimes de la routine intellectuelle, du parti pris, de l’idéologie (qui est avec la corruption le pire ennemi de l’intérêt national). Ensuite parce qu’il était un homme libre : l’intégrité intellectuelle est inséparable de l’intégrité morale. Dans notre pays, il y avait le parti espagnol et le parti anglais ; il y a eu, plus récemment, celui de Londres et celui de Berlin, celui de Washington et celui de Moscou. Entre les deux, il y a, il devrait y avoir en tous cas le parti de la France. Rendant l’âme à Dieu à un moment où on peut se demander si ce parti existe encore, le général Gallois nous en rappelle l’éminente dignité.

  • Religion musulmane, religion républicaine, laïcité... un entretien avec Xavier Lemoine.

                Riposte laïque a interrogé Xavier Lemoine sur l’Islam, la laÏcité…..

                L’entretien est très intéressant, et vous pourrez le lire ci-après dans son intégralité.

                On fera juste une observation sur un seul paragraphe, lorsque Xavier Lemoine dit : « …Pour ma part, j’identifie trois sujets pour lesquels les divergences d’appréciation posent de graves problèmes.

    Riposte laïque a interrogé Xavier Lemoine sur l’Islam, la laÏcité…..

    L’entretien est très intéressant. Vous le lirez ci-après dans son intégralité. On fera juste une observation sur un seul paragraphe, lorsque Xavier Lemoine dit : « …Pour ma part, j’identifie trois sujets pour lesquels les divergences d’appréciation posent de graves problèmes.

    1. L’inexistence de la Laïcité en Islam, ce dernier étant en même temps Foi, Loi, Culture et Etat régissant tous les détails de la vie et des rapports humains. Doit-on rappeler que c’est le Christianisme qui a apporté au monde la distinction entre l’Ordre Spirituel et l’Ordre Temporel, ce qui s’appelle Laïcité, même si la mise en œuvre concrète de cette dernière a considérablement évolué au cours du temps. Attention cependant à ne pas promouvoir à son insu le laïcisme qui n’est qu’un athéisme militant déguisé... »

    C’est évidemment bien vu mais n’oublions pas que ce mélange "foi/loiculture et état"… nous l’avons connu dans notre Histoire, et ce totalitarisme s’appelle Révolution française ; et la république idéologique qui nous gère aujourd’hui – fort mal, d’ailleurs… - en est directement l’héritière. Issue de cette Foi, de cette Religion révolutionnaire, elle la propage à son tour…… elle qui est aussi, qui est surtout, une contre-culture à la culture-France….. Souvenons-nous, pour n'en prendre qu'un seul exemple, de l'époque pas si lointaine où Chirac parlait bien, à propos des principes de la Loi de 1905, des "colonnes du Termple".... Xavier Lemoine, et tout le monde, devrait s'en souvenir : la républqiue idéologiqe française est bel et bien une religion, un totalitarisme....

    Aprsè cette réflexiuon, place à la lecture de l'entretien (intégral) :

    LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE.pdf

  • Surprenant, et positif : Jean-Robert Pitte nommé ”Délégué à l'information”...

                Le 23 juin dernier, on apprenait que Jean-Robert Pitte, professeur d'université et ancien président de l'université Paris-4 Sorbonne, venait d'être nommé en conseil des ministre "délégué à l'information et à l'orientation", sur proposition des ministres Luc Chatel (Éducation) et Valérie Pécresse (Enseignement supérieur).

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                Jean-Robert Pitte, 60 ans, a été président de Paris-4 Sorbonne de 2003 à 2008. Agrégé de géographie, spécialiste du paysage et de la gastronomie, il avait été élu en mars 2008 membre de l’Académie des sciences morales et politiques, dans la section histoire et géographie.

                Il est connu pour ses prises de position franches et très courageuses contre les occupations et blocages des facultés et pour la sélection des étudiants à l'entrée à l'université, notamment dans l'ouvrage "Jeunes, on vous ment! Reconstruire l'université" (2006).

                En soi cette nomination est une bonne chose car il s’agit d’un pragmatique, d’un empirique, dont tous les discours ont toujours été aux antipodes de l’idéologie néfaste qui prévaut dans le Milieu qui s'est emparé du Ministère.

                Évidemment, il est très difficile - et pour tout dire quasi impossible - de nourrir le moindre espoir quant à des mesures qui permettraient de réformer, de l'intérieur, ce bunker idéologique archi verrouillé, en quoi les syndicats marxisants ont transformé le Ministère de la des-Éducation nationale depuis 1945.

                Mais, quand on connaît Jean-Robert Pitte, il sera extrêmement intéressant d'entendre ses propositions, remarques et constats divers concernant l'état de choses calamiteux qui prévaut rue de Grenelle.

                C'est en cela que cette nomination reste positive.

                Même s'il ne devait pas rester très longtemps en poste.....

     

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    C’est un homme sans concession. En février dernier, interrogé par educpros.fr, il affirme : « Dans cette mission d’orientation, l’essentiel me semble en effet d’informer les jeunes sur ce qui les attend à l’Université. Il existe aujourd’hui un rideau de fumée, entretenu d’ailleurs par les établissements eux-mêmes afin de conserver leurs effectifs. Il faut expliquer qu’en psycho et en STAPS aujourd’hui – même si je conçois que ces secteurs soient séduisants – on se plante. Dans les filières générales universitaires, il y a aujourd’hui trop d’étudiants. »

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  • Présence de Pierre Boutang.....

                Les Ephémérides nous le rappellent, aujourd'hui : 20 septembre 1916, naissance de Pierre Boutang.

                "Non omnis moriar", disait déjà Horace : "Je ne mourrai pas tout entier". Une pensée que reprend Charles Maurras, dans sa célèbre formule : "Le meilleur d'entre nous subsiste lorsque le matériel disparaît tout entier".

                   On l'a suffisamment expliqué : le but de ces Ephémérides n'est évidemment pas de nous retourner chaque jour vers un passé révolu. Bien au contraire, il est de présenter, et de représenter sans cesse, chaque jour, l'essentiel de notre Patrimoine, de ce qui fait  la France et de ce qui fait que nous sommes Français.

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               Et de le donner à voir, et presque à toucher pour ainsi dire, surtout aux jeunes générations, qui ont été volontairement et délibérément privées d'une part significative de leur Histoire, de leur Héritage par un Ministère de la des-Éducation nationale, au service d'une idéologie de la table rase, qui s'est construite et imposée en rupture avec nos Racines profondes, en dehors d'elles et contre elles.

               Aujourd'hui, donc, non pas "mémoire de Pierre Boutang", mais "présence de Pierre Boutang". Et, notamment, grâce et au moyen de cet exceptionnel enregistrement de près de deux heures que nous mettons à disposition sur ce Blog, dans notre Catégorie "Vidéos / Audios" (1).

                On l'y voit, on l'y entend, pétillant de malice, nous parler de notre aujourd'hui - lui qui nous a quittés maintenant, mais qui reste donc avec nous, présent au milieu de nous. Nous parler de notre quotidien le plus immédiat, avec ses dangers : le retour en puissance de l'Allemagne, "l'immense danger"de l'Islam, la "vulnérabilité extrême de notre forme de civilisation".

                   Mais avec ses espoirs aussi, notamment ce "Prince chrétien" qui est "l'horizon politique" et qui s'incarne en la personne du Prince Jean : "Moi, je crois que le Duc de Vendôme, qui est Jean de France, représente exactement... cette idée de l'Unité".

                   Et tant d'autres choses encore, qui font de cette Vidéo un document à écouter, puis à re-écouter et à méditer, en y revenant régulièrement, comme à une source de sagesse et de sérénité : Boutang nous enseigne, il est là, au milieu de nous. Écoutons la leçon.....

    (1) : Ephéméride du 27 juin : mort de Pierre Boutang. 

    from Paul Leonetti on Vimeo.

  • L'unité du genre humain, notamment par les mouvements migratoires, est-elle pour demain ? (2/2).

                La croyance dans l’unification de l’humanité et l’enthousiasme d’une partie non-négligeable de l’Eglise Catholique pour cette perspective hasardeuse ne datent ni l’une ni l’autre d’hier.

    Le texte que nous versons au débat est de Charles MAURRAS. Il a été publié dans l’Action française du 21 octobre 1932, en réponse au cardinal VERDIER, archevêque de Paris.

    Nous n’alourdirons pas le texte de MAURRAS par des commentaires superflus, car, qu’on l’approuve ou non, il est rédigé de façon claire. Il se suffit à lui-même. Chacun jugera.

    Il faut, bien-sûr, un certain effort de transposition de cette époque dans la nôtre. Mais cet effort ne sera pas très grand tant la profession de foi du Cardinal VERDIER dans l’unification prochaine de l’humanité et son bonheur à venir, tant ses certitudes ressemblent aux raisonnements d’aujourd’hui.

    Ajoutons seulement, sans aucune malice, mais avec la claire conscience de l’aveuglement engendré par les utopies, que 7 ans, à peine, après cet échange d’idées, se déclenchait la seconde guerre mondiale, la plus grande et la plus destructrice que l’humanité ait jamais connue.

    De quel côté était donc la clairvoyance ?

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    Vieilles nuées philosophiques

                On lit, dans la Semaine religieuse de Paris, sous la signature de Mgr Verdier :

                Le commerce, l'industrie, la finance et donc la politique elle-même ne peuvent plus s'abandonner, sans restriction, à la libre concurrence, ou organiser leur activité dans un "superbe isolement". Les conditions faites au monde moderne ne le permettent plus.

                .... Jusqu'à ce jour, l'humanité n'était que la somme des unités nationales. Elle n'avait pas d'existence propre.

                Demain elle SERA une réalité distincte, agissante, liée très explicitement au bien-être et au bonheur de tous les hommes.

               Demain, nos devoirs envers la patrie ne POURRONT plus se séparer de nos devoirs envers l'humanité.

               ... Chose étrange, en présence de cette compénétration universelle qui demain s'imposera à eux, les nationalismes s'inquiètent et s'irritent.

               Mais les faits sont plus forts que les hommes. Les découvertes modernes et les conséquences de la grande guerre ont mis l'humanité sur une pente raide où elle NE PEUT PLUS s'arrêter. Oui, redisons-le, d'un pas continu et que les évènements peuvent accélérer, ELLE VA à cet ordre nouveau où S'ATTÉNUERONT les frontières de toutes sortes, où la compénétration directe de tous les intérêts SERA la condition normale de la vie et de l'activité de tous les hommes.

               Ces perspectives créent des devoirs immédiats.

               Il va de soi que je ne conteste les droits d'aucun esprit. Chacun peut croire avec le romantisme que le progrès conduit à l'unité des races humaines.

                Le monde en s'épurant s'élève à l'unité,

                disait Lamartine en 1843. Depuis quatre-vingt-dix ans bien près d'être écoulés, l'histoire du monde, si elle comporte deux grandes unifications en Italie et en Allemagne, montre au contraire l'atomisation, la pulvérisation d'une Europe à qui manque l'unité autrichienne, l'unité ottomane, l'unité suédo-norvégienne, même l'unité du Royaume-Uni : l'effort désintégrateur ayant au moins égalé l'effort intégrateur. Ce passé récent peut être jugé sans force ni valeur devant la foi à l'unité proche et fatale, mais ce témoignage de fait établit tout au moins que la discussion reste ouverte et que, si l'on peut parler pour l'unité et croire mordicus à cette unité, il n'y a  pas lieu de mettre au futur certain des conditionnels pleins de risques....   

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    "Depuis quatre-vingt-dix ans bien près d'être écoulés, l'histoire du monde, si elle comporte deux grandes unifications en Italie et en Allemagne, montre au contraire l'atomisation, la pulvérisation d'une Europe à qui manque l'unité autrichienne, l'unité ottomane..."

                 Chacun peut rêver à sa fantaisie et, encore une fois, croire à son aise la matière enseignée par Victor Hugo dans Plein Ciel: la facilité et la fréquence des communications, particulièrement aériennes, pousserait fatalement les humains à fraterniser; nous avons reçu sur la tête assez de marmites venues de tous les points du ciel allemand pour maintenir les réserves assez formelles sur les fatalités de cet acabit.

                 Chacun peut adhérer à ce dogme, pas très frais, du romantisme saint-simonien, d'après lequel une civilisation industrielle comme la nôtre devra être forcément pacifique. Mais il suffit d'ouvrir un journal pacifiste pour y lire que les pires ennemis de la paix sont aujourd'hui les métallurgistes, parce qu'ils fabriquent et vendent des canons. L'industrie, en s'incorporant à la vie des hommes, est devenue guerrière comme eux.   

                 Nouveau refrain, nous ne donnons pas ces vues pour des révélations qu'il faille imposer : une liberté spacieuse est ouverte à tous les lieux communs de la poésie et de la philosophie révolutionnaires. Il n'est cependant pas un esprit un peu critique et cultivé qui ne sache de quelles objections de fait et de droit ces formules restent passibles. 

                  La dure expérience des "guerres d'enfer" nées avec la Révolution française a parlé. La raison analytique avait parlé avant elle.

                  L'éminent anticipateur insinue bien que ces objections proviennent de "l'inquiétude" et de "l'irritation" des nationalismes. Pas du nationalisme français, toujours ! Il est bien tranquille, le pauvre. Il n'y a personne de moins inquiet !

                 Seule existe ici une irritation de l'esprit, parfaitement légitime, celle que note Pascal : "D'où vient qu'un esprit tortu vous irrite ?..."

                 L'esprit tortu de la philosophie révolutionnaire et romantique irrite, j'en conviens, par son obstination à nier les réalités. Il y a vingt-sept ans, un des maîtres du pacifisme, M. Marc Sangnier, nous soutenait que la monarchie était devenue inutile parce que les deux éléments essentiels du régime royal, une diplomatie, une armée, étaient déjà périmées : pures "survivances", comme disait alors Anatole France ! C'était en 1905, juste à la veille de l'éclat de Tanger. La menace de l'empereur Guillaume II montra clairement que ni la politique extérieure ni la politique militaire n'étaient inutiles. La grande guerre est venue dix ans plus tard.

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    1905 : En vue de prévenir la mainmise de la France sur le Maroc, Guillaume II débarque théâtralement à Tanger, au nord du sultanat, traverse la ville à cheval, à la tête d'un imposant cortège, et va à la rencontre du sultan Abd-ul-Aziz pour l'assurer de son appui....

                 Le cardinal-archevêque de Paris écrit tranquillement que "les faits sont plus forts que les hommes". Qu'est-ce qu'il en sait ? Notre poids nous attache au sol, c'est un fait : les êtres qui inventent et pratiquent l'aviation ne sont pas des singes ; ils sont plus forts que ce fait-là. L'histoire du monde est tissue de ces victoires des hommes sur les faits. Est-il je ne dis pas d'un esprit informé, mais d'un esprit raisonnable, de méconnaître ou d'oublier ce primat ?

                 La brusque anticipation du cardinal-archevêque de Paris est fondée tout entière sur l'ensemble des intérêts matériels qu'il appelle le commerce, l'industrie, la finance ("et donc la politique", comme si la politique n'était que leur somme !)  : ces faisceaux d'intérêts matériels offrent des caractères de solidarité qu'il lui plaît d'appeler universels. Mais d'abord, répondrait le vieux Brunetière, c'est la solidarité de la gazelle et du lion. De plus, cette solidarité n'est pas d'hier, elle ne date ni de la grande guerre, ni de l'avènement du monde moderne, elle a été, dans tous les temps, exercée dans des cercles plus ou moins vastes, toujours fort étendus, débordant toujours, et de beaucoup,  les frontières des nations. Enfin, les intérêts industriels et commerciaux n'ont pas la seule vertu d'unir, ils séparent aussi : ils partagent, parce qu'ils se partagent, ils divisent parce qu'ils sont divisibles, et c'est justement leur aptitude à la division qui engendre inévitablement les conflits. On se bat pour eux, à cause d'eux, comme on s'embrasse et comme on s'aime également pour eux. Comment le Cardinal ne le voit-il pas ? Il y a là plus qu'une erreur de raisonnement, c'est l'erreur de jugement qui est flagrante, mais d'autant plus surprenante que nous la trouvons sous la plume d'un membre élevé de la hiérarchie catholique. Comment dix évêques, cent prêtres, mille séminaristes n'ont-ils pas déjà répondu à Son Éminence par le magnifique chant de la Divine Comédie où se trouve expliquée la distinction scolastique entre ces biens matériels, si essentiellement divisibles (et diviseurs), et les biens spirituels qui, au rebours du pain quand on le coupe, se multiplient quand on les partage ?

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    Domenico di Michelino, cathédrale de Florence
    Dante présente son ouvrage ouvert et se tientdevant le paysage symbolique de la divine comédie.
    A gauche, il y a
    l'Enfer, au fond, le Paradis à droite, la ville de Florence

                 Ce sont précisément les biens de l'unité spirituelle qui sont en baisse dans le monde moderne. Ils ont baissé avec Photius au IXème siècle, ils ont baissé encore avec Henri VII, Luther et Calvin, ils ont diminué encore avec la Révolution française et la propagande de la maçonnerie universelle, si vive, si profonde, que le sens des mots du langage, ce dernier lien des hommes, est allé s'obscurcissant, à peu près comme aux jours de Babel, - et c'est devant l'immense diminution de tout ce qui est lien spirituel qu'un prince de l'Église nous propose, non comme un désir, non pas même comme un espoir, mais comme certaine et prochaine la perspective de l'unité du genre humain !

                 Encore une fois, libre à lui ! Ce dont il ne me semble pas qu'il puisse âtre libre, c'est d'user d'autorité pour imposer de telles offenses aux plus sanglants résultats de l'expérience, aux plus amers retours de la réflexion désintéressée. Les intérêts publics les plus sacrés doivent en souffrir.

                 Je repense souvent à un petit livret d'histoire de l'Église qui me fut remis entre les mains il y a plus de cinquante ans. Je vois encore la page où l'épiscopat du XVIIIème siècle est blâmé d'avoir substitué, dans l'œuvre pastorale, aux instructions sur le dogme et sur la morale, les développements physiocratiques sur l'agriculture et sur l'économie. L'auteur, un jésuite, déplorait comme une déchéance cette fâcheuse transposition des fonctions et louait même un archevêque de Paris de s'être soustrait à la mode. Il s'appelait Christophe de Beaumont, si je ne me trompe.

    (Action française, 21 octobre 1932).

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  • Excellente ambiance et soirée très réussie pour l'Assemblée générale de Gens de France.....

         Il y avait de la place, et heureusement, car les ami(e)s sont venus nombreux, de Paris, bien sûr, mais aussi de province, de Bretagne, de Lyon, du Midi (de Marseille, de Béziers....)

         La soirée s'est déroulée dans une ambiance très amicale et très détendue, en bonne part menée par un prince Jean qui, de toute évidence, prend de l'épaisseur et manifeste de plus en plus d'aisance : ses 23 déplacements, lors de son tour de France, n'y sont évidemment pas étrangers....

         Lorant Deutsch devait être avec nous : retenu loin de Paris par une représentation, il a envoyé une très spirituelle vidéo, dans laquelle il redit son amour pour la France et son Histoire, ses Traditions, mais aussi l'attachement qu'il éprouve pour le Prince Jean, et dont il redonne les raisons : c'est décapant, comme on pouvait s'y attendre, et c'est un regard nouveau sur le Prince et le principe monarchique, qui bouscule - et c'est tant mieux !.... - bien des idées reçues...

          On passa ensuite aux aspects pratiques de la soirée, sur lesquels nous ne nous étendrons pas : une seule chose compte, l'Association se développe et progresse, ses projets aussi, mais il ne faut pas simplement s'en contenter : il faut pousser à la roue, afin de toucher encore plus de monde et de prolonger en l'amplifiant cette dynamique....

          Année Henri IV oblige, le Prince présenta ensuite, dans un dialogue très vivant avec un journaliste, un montage sur le Paris d'Henri IV. Ce fut l'occasion pour lui de revenir, avec talent et brio, sur plusieurs aspects peu ou mal connus de la personnalité, des désirs et des actions d'Henri IV, roi bâtisseur et urbaniste visionnaire. Notamment cette superbe Place de France, qui ne verra malheureusement jamais le jour...

          C'était aussi le premier anniversaire du prince Gaston. Un petit film très réussi, très touchant et très amusant, nous raconta sa première année : on a pu découvrir un petit prince très expressif, et qui promet....

         Des rencontres nombreuses et variées ont eu lieu, ensuite, lors du buffet - lui aussi très réussi.... - qui clôtura cette soirée et pendant lequel chacun a pu approcher la Princesse Philoména, le Prince Eudes, mais aussi Jacques Tremollet de Villers, Gérard Leclerc, Hilaire de Crémiers et, bien sûr, les responsables provinciaux.... Lafautearousseau en a profité pour nouer quelques contacts très fructueux qui, nous l'espérons, déboucheront sur du concret, et du concret intéressant : nous en reparlerons.... 

         "Autour du Prince Jean !", on y est habitué sur ce Blog, c'est le titre d'une de nos Catégories, qui permet, tout au long de l'année, de suivre l'actualité du Prince, et de lui apporter notre appui et notre soutien indéfectibles. Le Prince nous l'a redit, hier, il compte sur nous, il a besoin de nous. Et nous, nous avons été, nous sommes et nous serons là où il nous attend : avec lui, autour de lui, "Autour du prince Jean !".... 

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            On a pu noter une augmentation importante des commentaires sur le Blog ces derniers jours : on dépasse maintenant les 2.500, postés par plusieurs centaines de visiteurs, certains acharnés (Antiquus, DC, Sébasto, Thulé, Reboul...).

            Nous ne l'avions pas encore relevé, jusqu'à présent, mais cette augmentation constante du nombre de commentaires est aussi une preuve de vitalité pour le Blog, et de bonne santé. Lorsque des amis, connus ou non, se fidélisent ainsi, et en viennent à échanger pendant plusieurs commentaires (ira-t-on jusqu'à dire à communiquer, l'expression qui sévit aujourd'hui ?...), cela crée une source d'intérêt supplémentaire sur le Blog.

            Nous sommes d'ailleurs en train de préparer une compilation de ces joutes intellectuelles, pour l'instant sur les sources de la légitimité et sur l'immigration..... Merci donc aux commentateurs, et nous souhaitons vivement que d'autres viennent grossir leur nombre !....

            C'est, finalement, cette semaine que nous enverrons les trois vidéos que nous vous avions promises, mais la programmation a été, comme d'habitude, un peu bousculée : lundi, Le coût de la Révolution française, par René Sédillot; mercredi, Michel Michel (sur l'identité française, "L'homme est un héritier..."); vendredi, Henri Letigre (sur la question économique).

            Cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

            Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

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    Ephémérides :

    · Dimanche :  Massacre des résidents romains de Cénabum, et début de l'insurrection générale de la Gaule. Naissance de François Mansart. Naissance de Stendhal. Capture de la flotte hollandaise par la cavalerie de Pichegru. Mort de Claude Chappe. Naissance de Manet.

    · Lundi : Claude devient le quatrième Empereur romain. Début du Tour de France de Charles IX. Lenoir dépose le brevet du moteur à explosion. Béatification de Jeanne d'Arc. Bergson est reçu à l'Académie française. Fin de la Rafle de Marseille, et début de la destruction méthodique de la Vieille ville.

    · Mardi : Sacre de François Premier. Premiers Jeux Olympiques d'Hiver.

    · Mercredi : Naissance de Guillaume Budé. Mort de Géricault, de Gérard de Nerval. Mise en service du Pont de Normandie.

    · Jeudi : Naissance de Viollet-le-Duc et de Fulgence Bienvenüe.

    · Vendredi : Mort de Charlemagne. Tragédie du Bal des Ardents. Mort de La Rochejaquelein. Paris connaît la plus grave inondation de son histoire. Inhumation du Soldat inconnu. Inauguration du Stade de France.

    · Samedi : Fondation officielle de l'Académie française. Ouverture des négociations d'Utrecht.