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La première salve est venue dimanche du candidat du front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Dans une interview accordée au Journal du dimanche il a estimé que François Hollande est un "capitaine de pédalo". "À présent, à gauche, pourquoi choisir, pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ?".
Est-ce l'effet journée de la gentillesse, mais dimanche encore, Luc Chatel n'a pas hésité à comparer le candidat socialiste à la présidentielle à Babar au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. Emporté par sa verve, il a ensuite opposé Babar à Astérix, le héros courageux qui a pris les traits de Nicolas Sarkozy. Pas sûr que le Président ait apprécie la comparaison. "Il y a un personnage de bande dessinée qu'on connaît bien, qui s'appelle Babar. Babar, il est sympathique, c'est le roi des éléphants. C'est l'histoire qu'on raconte aux enfants pour les endormir le soir. Il y a Babar d'un côté. Moi je préfère Astérix, voyez. Astérix, c'est celui qui est courageux, celui qui est déterminé, celui qui est protecteur, celui qui sait prendre des décisions. Et puis Sarkozy, il gagne toujours en plus".
Mardi, c'est le député européen Daniel Cohn-Bendit qui tance le candidat socialiste dans un entretien au quotidien Libération, où il estime que "François Hollande est en train de se ségoloniser".
Ca balance aussi pas mal à Paris. Les législatives dans la capitale aiguisent les crocs. Cécile Duflot, numéro un d'Europe Ecologie-Les Verts a répondu avec ironie à Bertrand Delanoë mercredi. Dans La Matinale de Canal, elle a déclaré : "Pour aller de Paris à Villeneuve-Saint-Georges, il ne faut pas prendre un parachute juste le RER".
Sur le site internet de l'UMP, après l'accord conclu entre les Verts et le PS jeudi, Marc-Philippe Daubresse, secrétaire adjoint de l'UMP écrit : "Les Français vont désormais réaliser qu'en mélangeant du rose et du vert on se retrouve toujours marron !".
Dans Libération daté de vendredi, Vincent Peillon s'en prend au "cancre" Chatel, après les déclarations du ministre de l'Education jugeant de nouvelles réductions de postes. "Une provocation de plus du cancre Chatel", allant même jusqu'à qualifier le ministre de "sauvageon bouffi de morgue et de suffisance"