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Paris, 14 mai 2010: hommage est rendu au "bon roi Henri"....

            Une Année Henri IV aurait-elle été possible pour le tricentenaire de son assassinat, en 1910 ? Poser la question, c'est -évidemment- y répondre..... Nous ne cessons de le dire, comme nous l'avons déjà fait aussi pour la diffusion -puis la re-diffusion- de l'excellent téléfilm sur L'évasion de Varennes: l'écroulement de cette immense et si lourde chape de plomb du mensonge, du travestissement des faits, de la déformation de notre Histoire ne pourra pas rester sans conséquences; diverses, multiples et variées. Encore ne saisit-on pas tout à fait aujourd'hui l'importance -ni les répercussions, forcément à venir- de l'écroulement de cet autre mur....

            Réjouissons-nous donc de ce changement considérable des choses, et poussons à la roue pour que s'accentue encore ce mouvement...

            Voici deux comptes-rendus des deux cérémonies importantes, et réussies, qui se sont tenues le 14 mai -jour anniversaire de l'assassinat d'Henri IV- dans sa bonne ville de Paris, qu'il a si positivement transformée: Le Grand Paris d'Henri IV.pdf

            C'est d'abord le lancement du site internet Henri IV, le règne interrompu, premier site multimédia de référence sur Henri IV , que vous pourrez découvrir tout à loisir, si vous ne l'avez déjà fait. Ce site fait partie de la collection multimédia Célébrations nationales . Il est publié par le ministère de la Culture en partenariat avec la Société Henri IV

             Puis, plus spectaculaire évidemment, l'inauguration de l'installation « Astronomy Domine », commandée à Jean-Charles de Castelbajac, et qui sera visible du 14 mai au 14 juillet dans le ciel parisien, près de la statue équestre d'Henri IV, au Pont-Neuf.

             Ces deux éclatantes manifestations d'attachement à la personne, à l'esprit et à l'oeuvre du grand roi ont été présidées par le Ministre de la Culture, en présence du Prince Jean de France, Duc de Vendôme, descendant direct du Vert galant.....

PRINCE A ROME 2.jpg

 Décembre 2009, le Prince est à Rome, pour l'ouverture de l'Année Henri IV/

ici, il est à Saint Jean de Latran, devaant la statue de son ancêtre.....

Un site multimédia pour le 400e anniversaire de la mort d'Henri IV

 

            Le 14 mai, à l’Hôtel de Sully, Frédéric Mitterrand a présidé au lancement du site internet « Henri IV, le règne interrompu » en présence du Prince Jean de France, Duc de Vendôme.

prince jean henri iv 2010.jpg

            « Henri IV, Le règne interrompu ». Le premier site multimédia de référence sur Henri IV (1533-1610) et son époque a été inauguré par Frédéric Mitterrand le 14 mai, jour anniversaire de la mort du Roi, il y a quatre cents ans. Le site présente le premier roi Bourbon sous tous les aspects de sa très riche personnalité : le politique, bien sûr, le pacificateur, l'auteur de l'édit de Nantes, le restaurateur de la prospérité et de la grandeur du royaume, mais aussi le séducteur, l’écrivain, le chrétien, l’homme de guerre, le bâtisseur.
            Le site comprend plus de 500 archives et documents iconographiques. Les concepteurs ont notamment réuni, avec le concours du Centre de musique baroque de Versailles, une palette complète des musiques composées et jouées à la charnière des XVIe et XVIIe siècles.
« Henri IV, le règne interrompu » fait partie de la collection multimédia Célébrations nationales . Il est publié par le ministère de la Culture en partenariat avec la Société Henri IV et grâce à la participation de nombreuses institutions culturelles et de producteurs de musique.

            Le 14 mai 1610. Le roi Henri IV était assassiné à Paris, rue de la Ferronnerie, par François Ravaillac, alors qu’il se rendait en carrosse à l’Arsenal chez son ministre et ami Sully. Le geste de Ravaillac intervient alors que la population s’inquiète de l’entrée en guerre de la France contre des puissances catholiques.
            Quelques heures avant sa mort, le Roi eut ces mots prémonitoires : « Vous ne me connaissez pas maintenant, vous autres; mais je mourrai un de ces jours, et quand vous m’aurez perdu, vous connaîtrez lors ce que je valais et la différence qu’il y a de moi aux autres hommes ».

            Un roi d’heureuse mémoire. A travers les siècles et quel que soit le régime politique, le Béarnais va rester dans les mémoires comme le roi bienfaisant qui s’est intéressé personnellement aux conditions d’existence de la population des villes et des campagnes. C’est le roi de « la Poule au Pot », dont la politique va être à l’origine d’un véritable renouveau pour l’agriculture.
            On se souviendra aussi que, dans la guerre (1589-1593) qui l’oppose aux ligueurs pour conquérir son royaume, Henri IV a eu le constant souci de réduire les pertes humaines. Enfin, avec l’application de l’édit de Nantes, il apparaît comme le roi de la réconciliation nationale, celui qui met un terme aux conflits sanglants qui ont opposé catholiques et protestants.

            La statue équestre du Pont-neuf. Celle que l’on peut admirer aujourd’hui a été érigée en 1818 par Louis XVIII, à l’endroit même où se dressait celle qui avait été dressée deux cents ans plus tôt par l’épouse du Roi Henri, Marie de Médicis. Cette première statue a été abattue par les révolutionnaire en août 1792, après l’abolition de la monarchie.
            Lors de la restauration de la statue, il y a cinq ans, on a retrouvé dans le ventre du Cheval de bronze, un exemplaire de La Henriade de Voltaire, des Œconomies Royales de Sully et de l’Histoire du Roi Henri le Grand d’Hardouin de Péréfixe.

 

Hommage à Henri IV

 

            Le 14 mai, Frédéric Mitterrand a inauguré « Astronomy Domine » une installation commandée à Jean-Charles de Castelbajac en hommage au roi Henri IV dont on célèbre le 400e anniversaire de la mort. L’installation sera visible du 14 mai au 14 juillet dans le ciel parisien, près de la statue équestre d'Henri IV, au Pont-Neuf.

PRINCE JEAN HENRI IV 2010 1.jpg

Le modèle des souverains.

 

            En inaugurant l’installation conçue par Jean-Charles de Castelbajac, Frédéric Mitterrand a rendu hommage à « celui qui est resté pour chacun le modèle des souverains. […] Si nous célébrons un triste événement, a précisé le Ministre, c’est pour marquer notre attachement constant, par-delà les siècles écoulés, à ce grand souverain victime du fanatisme, dont il ne pouvait qu’être la cible pour en avoir été l’adversaire parfait dans toute son action de roi comme d’ailleurs dans toute sa vie. C’est aussi pour dire que, par-delà cette mort, les valeurs de ce monarque exemplaire ont triomphé. »
            Le triomphe de ces valeurs font ainsi de l’œuvre d’Henri IV une source d’inspiration pour l’avenir. « Ces valeurs, chacun les connaît, ce sont celles de la tolérance et de la liberté, indissociables d’une leçon de joie de vivre, d’énergie et de solidarité humaine. Ce sont aussi les valeurs de la culture et de la foi dans l’humanisme des arts. »
            Evoquant l’installation de Jean-Charles de Castelbajac, le Ministre a jugé que placer dans la main du roi « une épée lumineuse, c’est rappeler aussi que la paix repose sur le courage, que la justice ne va pas sans l’appui de la force, et c’est montrer que sans les lumières de l’esprit et du cœur pour nous guider, la force et le courage – toutes les vertus – ne sont rien. »

            La statue équestre du Pont-neuf. Celle que l’on peut admirer aujourd’hui a été érigée en 1818 par Louis XVIII, à l’endroit même où se dressait celle qui avait été dressée deux cents ans plus tôt par l’épouse du Roi Henri, Marie de Médicis. Cette première statue a été abattue par les révolutionnaire en août 1792, après l’abolition de la monarchie.
            Lors de la restauration de la statue, il y a cinq ans, on a retrouvé dans le ventre du Cheval de bronze, un exemplaire de La Henriade de Voltaire, des Œconomies Royales de Sully et de l’Histoire du Roi Henri le Grand d’Hardouin de Péréfixe.

            Le 14 mai 1610. Le roi Henri IV était assassiné à Paris, rue de la Ferronnerie, par François Ravaillac, alors qu’il se rendait en carrosse à l’Arsenal chez son ministre et ami Sully. Le geste de Ravaillac intervient alors que la population s’inquiète de l’entrée en guerre de la France contre des puissances catholiques.
            Quelques heures avant sa mort, le Roi eut ces mots prémonitoires : « Vous ne me connaissez pas maintenant, vous autres; mais je mourrai un de ces jours, et quand vous m’aurez perdu, vous connaîtrez lors ce que je valais et la différence qu’il y a de moi aux autres hommes ».

 

 

Annexe: un peu d'Histoire, et d'émotion: lu dans Le Pélerin....

 

 

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