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La Dizaine de MAGISTRO...

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Conflit israëlo-Palestinien  Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
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            Extrait du Roland Hureaux en hommage au Général Gallois (dans le quel on regrettera juste un surprenant "nulle étroitesse "maurrassienne" dans ce parti...", mais bon...) :

gallois.jpg

            ".....Là où les esprits superficiels ne verront que palinodies et inconséquence, le général Gallois n’a en vérité suivi qu’une seule ligne, la plus droite qui soit : l’intérêt de la France. Un intérêt qui varie, comme nous l’apprend l’histoire, qu’il connaissait si bien, selon les temps et les circonstances et qui commande de savoir repérer à chaque moment où se trouve le danger principal.
            Nulle étroitesse "maurassienne" dans ce parti, mais au contraire, chez quelqu’un qui avait travaillé plusieurs années au SHAPE, une conscience aiguë que, dans un environnement international impitoyable, personne ne défendra nos intérêts à notre place.
            Ce qui, à vrai dire, est étonnant, ce n’est pas l’évolution du général Gallois, c’est que si peu en France, aient fait leur cette ligne, qui aurait du être normalement celle de la plus grande partie des élites françaises. Seule à notre connaissance, Marie-France Garaud, sa compagne en lucidité, a suivi le même itinéraire.

            Pourquoi un tel isolement ? D’abord parce les grands esprits comme lui sont rares : la plupart, qui semblent à un moment donné fonder leur engagement en raison sont en réalité victimes de la routine intellectuelle, du parti pris, de l’idéologie (qui est avec la corruption le pire ennemi de l’intérêt national). Ensuite parce qu’il était un homme libre : l’intégrité intellectuelle est inséparable de l’intégrité morale. Dans notre pays, il y avait le parti espagnol et le parti anglais ; il y a eu, plus récemment, celui de Londres et celui de Berlin, celui de Washington et celui de Moscou. Entre les deux, il y a, il devrait y avoir en tous cas le parti de la France. Rendant l’âme à Dieu à un moment où on peut se demander si ce parti existe encore, le général Gallois nous en rappelle l’éminente dignité.

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