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  • Deux nouveaux Ferry...

               Il y a 2000 ans, le christianisme était une secte. Comment est-il devenu une civilisation ? Et, aujourd’hui quel est son devenir ? C’est à ces deux questions que répondent deux dialogues de Luc Ferry : le premier avec Lucien Jerphagnon, l’un des plus grands esprits français de notre temps, et le second avec Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon et Primat des Gaules.

               Ainsi commence la chronique....

               Voici ce qu'a répondu Luc Ferry à Philippe Vallet, au micro de France Info, le samedi 15 Août, jour de l'Assomption (1):

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    Luc Ferry : C'est une vision du monde considérable, impressionnante, d'une très, très grande beauté, même quand on n'est pas croyant -ce qui est mon cas, hélas... C'est passionnant de comprendre comment le christianisme l'a emporté et sur le paganisme romain et sur la philosophie grecque. Au fond, le christianisme avait quand même des concurrents grandioses... tout cet héritage de la mythologie grecque et romaine, et il a réussi à gagner, on peut dire à partir du quatrième ou du cinquième siècle après Jésus-Christ, il va l'emporter dans toute l'Europe pendant pratiquement quinze siècles.

                       Et ce que raconte très, très bien Lucien Jerphagnon (ci dessous), et ce que j'essaye de faire de mon côté, c'est: comment le christianisme était tentant, il nous a tentés ou il a tenté les gens de l'époque parce que la promesse qu'il fait que nous allons retrouver ceux que nous aimons après leur mort, que nous allons nous retrouver les uns et les autres, c'est évidemment une promesse de salut qui va l'emporter très largement sur toutes les promesses que pouvaient faire le paganisme romain et la philosophie grecque.

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    Philippe Vallet : Alors, parallèlement au livre que vous publiez avec Lucien Jerphagnon, vous publiez un autre livre, toujours sur le christianisme, avec le cardinal Philippe Barbarin (ci dessous), Quel devenir pour le christianisme ?. 2000 ans après, il y a toujours un avenir pour el christianisme, Luc Ferry ?

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    L.F. : Ce qui est très intéressant c'est de voir comment, à la fois, le monde moderne, européen, a déconstruit -je dirais...- un certain nombre de valeurs chrétiennes, et notamment l'autorité de l'Eglise, très, très largement, mais comment, en même temps -et c'est un paradoxe que je trouve passionnant...- nous voyons dans notre continent européen monter une valeur celle de l'amour, qui est quand même la valeur cardinale du christianisme.

             Il y a donc un mouvement paradoxal, à la fois un déclin de certaines valeurs chrétiennes, notamment l'autorité de la Révélation, mais en même temps, une montée d'autres aspects du message chrétien comme le message d'amour, et c'est ce paradoxe que -en tout cas pour ma part- j'ai voulu explorer dans ce livre, et puis essayer de le discuter avec le cardinal Barbarin qui est, évidemment, un homme passionnant à lire et à écouter sur ces sujets, comme on peut l'imaginer.... (fin de la chronique).

     

     "Pourquoi le christianisme ?" de Luc Ferry et Lucien Jerphagnon, Grasset, 12 pages., 11 euros.  

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     "Quel devenir pour le christianisme ?" par Luc Ferry et le Cardinal Philippe Barbarin, Salvator, 128 pages, 12 euros.

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    (1) : Sur cette radio que nous égratignons régulièrement pour les parti-pris scandaleux de certains de ses journalistes, qui confondent micro et militantisme de gauche et d'extrême-gauche, Philippe Vallet anime la chronique Le livre du jour, toujours très intéressante, et parfois remarquable. Dire cela nous permet, à propos de France info, de rétablir l'équilibre entre critique(s) et éloge(s)....
  • Val hait, d'après Patrick Besson...

                Après tout, s'il le pense, il a bien raison de le dire. Patrick Besson livre un "plateau télé" vengeur contre Philippe Val (1), dans lequel il exprime son ras-le-bol face à l'insupportable contradiction entre le comportement du personnage et ses propos; c'est très bien vu, et nous partageons tout à fait cette analyse : Val hait, sous-titrée Philippe Val défend la liberté de penser... comme lui.

                Nous ajouterons notre petit grain de sel, dans le sens de Patrick Besson, après le texte, que voici :

              Val hait.    Philippe Val défend la liberté de penser... comme lui.

              C'est le défenseur maigre des droits de l'homme gras: l'Occidental qui mange à sa faim de justice. Depuis le temps que Philippe Val erre, sombre et famélique, dans les couloirs des radios et des télés, la bonne parole haineuse à la bouche. Il s'est autoproclamé arbitre des élégances politiques dans le système policier de la pensée. La fameuse vigilance. Du mot vigile. Where are you, Pierre Overney ? Val écrit mal, mais ce n'est pas de sa faute : à la place du stylo, il a pris une règle. Il tire des traits, mais ce ne sont pas ceux d'Achille dans l'Iliade, plutôt ceux de Bouvard dans les cahiers de Pécuchet. Il a transformé Charlie Hebdo en nouveau dictionnaire des idées reçues. Encore Flaubert. Qui lui aurait bien taillé un short.

              Philippe Val est contre tous les fanatismes sauf un : le sien. Son bâton de maréchal, il l'a obtenu des mains de toute la médiacratie bouleversée, au moment de son procès contre les organisations islamiques qui lui reprochaient d'avoir fait paraître les fameuses caricatures de Mahomet. Il y a même eu un film. Val grimpant les marches du palais de justice. L'intensité du regard moral. C'était presque le christ au Mont des Oliviers. Jean Moulin face aux tortionnaires de la Gestapo. Au Festival de Cannes, idem. Dans son derniers livre, qu'il présente ces jours-ci sur toutes les chaînes de télé, il défend, une fois de plus, avec cette véhémence glacée qui laisse les interviewers béats et soumis, la liberté de penser comme lui. On sent bien que, tout en répondant aux questions suaves des journalistes, il guette, autour de lui sur le plateau, voire en régie, la moindre déviance, la plus vague dérive par rapport à la pensée valienne. Et qu'il est prêt à la dénoncer immédiatement à cor et à cri, même si ça doit emmerder le tribunal des prud'hommes".

               Ajoutons maintenant notre grain de sel. Patrick Besson met le doigt sur le vrai problème. En fait, et c'est bien ce qui est exaspérant chez lui et chez ceux qui font comme lui, Philippe Val est ce que l'on pourrait appeler un adversaire/pratiquant de l'infaillibilité pontificale. Très ardent pourfendeur de l'Eglise en général, du pape en particulier, il n'a pas de mots assez durs pour dénoncer l'obscurantisme et le côté rétrograde de la prétention à l'infaillibilité.

               Sauf que, et c'est là que tout devient savoureux, c'est pour, dans la pratique et par un assez extraordinaire tour de passe-passe, se faire le praticien le plus zélé et le plus constant de la dite- infaillibilté; et s'octroyer généreusement à lui-même - mais à lui-même seulement - cette infaillibilité qu'il refuse catégoriquement au Pape de Rome.

              En somme, il est comme Michel Onfray, Philippe Val : il est un Vatican à lui tout seul !...

    (1) : Le Figaro Magazine du 29 novembre 2008.

  • A propos du film sur Mesrine : Broussard contre ”ces chers voyous...”

                 On ne parlera pas ici du film Mesrine, l'ennemi public numéro Un en tant que tel; et on ne cherchera en aucune façon à en proposer une quelconque critique, ni de près ni de loin. On s'intéressera juste à cette drôle de maladie, dans laquelle s'inscrit ce film, et qui consiste à présenter au public presque comme des héros des gens qui se sont malgré tout mis en marge des lois et qui ont fait le choix délibéré de la violence, quoi qu'ils en disent.

                 Cette sorte de fascination morbide pour des violents est en effet vraiment étrange; car, quoi qu'en dise et quoi qu'en pense un certain microcosme, ce sont bien des voyous, même si leur personnalité est complexe, comme c'est le cas avec Mesrine.

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    Robert Broussard devant la voiture de Mesrine, le 2 novembre 1979.

                 Et le fait que Vincent Cassel, l'une des coqueluches de cette intelligentsia parisienne si politiquement correcte l'ait joué avec une délectation si évidente laisse rêveur. 

                 La vraie question que pose ce film en fait est : une société peut-elle tenir et durer, être tout simplement viable, si l'on met sur le même plan voyous et défenseurs de l'ordre ? Et, pire encore, si les héros offerts au public ne sont pas ces derniers mais les délinquants et les marginaux ?

                 C'est ce qu'a dit à sa façon et avec ses mots l'ancien "grand flic" Robert Broussard, le "tombeur" de Jacques Mesrine en 1979, mettant en cause le film réalisé sur le truand, et dénonçant le manque de réaction des pouvoirs publics. Dans un entretien à l'Express, l'ancien policier a affirmé que les faits sur la mort de Mesrine, rapportés par le film, "sont présentés de façon mensongère et partisane sans que cela ne suscite de réactions du côté des pouvoirs publics".

                 "Au delà de ma seule personne c'est la police dans son ensemble qui est salie" et de "nombreux anciens collègues ... m'ont fait part de leur ras-le-bol... De ce point de vue, nous ne pouvons que regretter le silence radio du ministère de l'Intérieur", a-t-il ajouté.

                Il a rappellé que la Cour de cassation, le 6 octobre 2006, a estimé "de façon définitive" que les policiers étaient en "légitime défense" quand Mesrine a été abattu par ses hommes à Paris, et a de nouveau fermement contesté qu'un "coup de grâce" eut été porté à Mesrine par un policier, d'une balle dans la tête comme le montre le film, une "invention", de la "diffamation", selon lui.

                Que Vincent Cassel "joue", c'est normal, c'est son métier d'acteur. Mais à quoi joue-t-il en semblant parer de bien des vertus le personnage qu'il incarne ? Comme le dit Cervantès "Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es"...

  • Ségolène Royal en spectacle à Bercy : Quo non descendam ?

                Finalement, c’est peut-être Henri Emmanuelli qui aura trouvé les mots les plus justes pour qualifier le pitoyable spectacle offert  par Ségolène Royal le samedi 27 septembre. Ce soir là, officiellement, Ségolène était en meeting : mais était-ce encore une réunion sérieuse ?  était-ce encore de la politique ?

                   Devant les 4.000 personnes qu’elle avait réunies au Zénith, elle s’est livrée à quelque chose "entre le show business et le rassemblement de secte", a affirmé dimanche le député socialiste des Landes.

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                  "La politique n'est pas un show. Cette vision de la politique axée sur le marketing, qui s'inscrit dans la logique de la publicité commerciale, qui néglige le fond (...) c'est le genre de cérémonie qui est entre le show business et le rassemblement de secte", a-t-il dit lors du Forum de Radio J.

                  Interrogé sur les raisons qui l'ont fait penser à une secte, M. Emmanuelli a expliqué qu'il "y avait à la fin des slogans tels que "Fraternité, fraternité, fraternité..." "Je ne suis pas certain que c'est comme ça qu'on fait de la politique", a-t-il ajouté.

                  Le Parti socialiste "souffre de dépolitisation, et ce genre de manifestation ne fait que renforcer la dépolitisation", a-t-il estimé.

                  Certes. Sauf que si Henri Emmanuelli voit juste sur la décadence de Ségolène en particulier, et du PS en général, attribuer cette décadence à la seule dépolitisation est peut-être un peu court : cela nous semble bien plutôt venir de ce que le PS et la gauche ne pensent plus depuis l'effondrement du marxisme, c'est à dire la mort de fait des idées révolutionnaires, portées par la gauche (1) : les soubresauts qui agitent celle-ci - y compris la risible et pitoyable prestation de Ségolène- s’expliquent fondamentalement, et uniquement, par le retentissant échec des solutions imaginées et imposées de force par les révolutionnaires : des solutions et des propositions qui ont, toutes, échoué. Et la Gauche, incapable de renouveler sa pensée, reste sans voix devant  l’échec planétaire de l’idéologie qui était son fond de commerce; et elle n’a plus rien de neuf non plus à proposer pour répondre aux grand problèmes de l’heure.....

                  Pour se persuader qu'elle existe encore -politiquement s'entend...- Ségolène s'agite donc sur scène, fait des moulinets avec les bras, lance de grands mots dont elle espère qu'ils suffiront à masquer le vide sidéral de ce que l'on n'ose même plus appeler pensée ou propositions; mais on n'est bien sûr plus du tout dans le domaine du sérieux ou du politique : plutôt dans quelque chose qui relève en effet de la secte, comme le dit Emmanuelli; ou, plus prosaïquement encore, du mystico dingo......

    (1) : Voir la note "La gauche est morte" dans la catégorie "Gauche : de Mai 68 à la fin d'un cycle ?..."

  • Olivier Besancenot, ou le syndrome de l’écrevisse…

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               Lors d’une récente réunion de lancement de son NPA , Olivier Besancenot, n’a pas été gêné un seul instant d’exprimer des propos démentis par la chute des révolutions et des régimes directement issus d’elles : en Russie, ex URSS, et dans l’ex empire est-européen du « génial petit père des peuples » ; en Chine, où de toute évidence le marxisme-léninisme, même accomodé  à l’indigeste sauce mao , est parfaitement soluble dans le nationalisme chinois hérité de la Chine éternelle et (horresco referens) de la politique traditionnelle héritée des empereurs ;  et, demain, dans les derniers vestiges confettis d’un empire révolutionnaire appartenant  de fait au passé , comme le Viet Nam et Cuba, où seul l’épuisement des populations et la militarisation policière des régimes donne un répit et un semblant de force à des systèmes dont, en réalité, la seule et dernière force est la force d’inertie…..

     
              Besancenot , donc, n’a pas été gêné par cette simple observation du monde et du réel. Soit il n’a pas la radio ni la télé, et il ne lit aucun journaux ; soit il vit dans sa bulle, la partageant avec ses copains bulles ; soit, et c’est le plus probable, il est le dernier avatar de l’idéologue type, du révolutionnaire qui ne peut pas, ne sait pas et ne veut donc pas changer : car, comme tout bon révolutionnaire qui se respecte, Besancenot préfère ses mythes au réel. Et, comme le disaient les grand ancêtres, périsse plutôt vingt fois la France que la république une et indivisible !.....

              Ce long développement pour en arriver, enfin, à ce qui a motivé cette note, à savoir la phrase du « postier de Neuilly » : « Ce qu’il nous faut, c’est une bonne vieille révolution !» (1). Texto ! Sclérose intellectuelle, quand tu nous tiens ! Congélation des cerveaux, que de ravages tu causes ! Ainsi donc, à l’heure où plus personne n’en veut, de la révolution ; à l’heure où la Russie a canonisé le Tsar assassiné ; à l’heure où la Chine fait une cérémonie d’ouverture des Jeux sans parler une seule fois de la révolution (il faut le faire, tout de même !…) mais au contraire en exaltant les trois mille ans d’histoire de la Chine, en appuyant lourdement sur le confucianisme, ce qui est bien la seconde , et cette fois définitive, mort de Mao ; eh bien ici, chez nous, ce pauvre Besancenot, se croyant peut-être moderne, répète inlassablement qu’il nous faut « une bonne vieille révolution ». C’est consternant : on dirait, soit un vieux disque rayé (qu’est-ce qu’on fait des disques rayés ?.....), soit une illustration désolante du psittacisme dans ce qu’il a de plus déconcertant.

              Le titre du futur parti de Besancenot n’est toujours pas choisi. En tout cas, on peut déjà lui proposer son logo, son emblème, sa mascotte : l’écrevisse. Vous savez, celle qui se déplace en reculant….. On dit bien, en effet, familièrement « aller comme les écrevisses », pour parler d’affaires qui  n’avancent pas mais reculent, comme elles. Le livre de chevet d’Olivier est-il « A reculons, comme une écrevisse » de Umberto Eco ?.....

    (1)    Jean-Christophe Cambadélis  a eu un mot assez cruel, mais au moins lucide et très juste : « Le gauchisme compassionnel de Besancenot est un cri, mais ce n’est pas une alternative." 

  • La Commisssion de Bruxelles poursuit la promotion de l' ”élargissement” : Aux fous ! (furieux !.....)

              Parler d'enlisement du projet européen, c'est employer un doux euphémisme. Or cet enlisementest lié, pour une bonne part, aux difficultés de fonctionnement de l'Europe à 27.

              Il semblerait donc que la situation tragi-comique actuelle de quasi blocage de l'Europe devrait inciter à une réflexion sur l'état et sur l'avenir de notre construction européenne. Inciter également à préferer pendant un temps, peut-être assez long, un approfondissement de l'Union, plutôt qu'un nouvel élargissement.

             Eh bien, non ! Ce simple réalisme, teinté d'un bon sens imposé par la nature même de la crise actuelle de l'Union Européenne, ne semble pas avoir barre sur les cerveaux fumeux et brumeux de la Commission Européenne : celle-ci n'en démord pas, elle veut "son" Europe "idéale" à 35 (ci dessous)! Plus aveugle, plus sourd, plus fermé aux évidences, tu meurs !.....

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                   Elle vient de pondre un texte dont les toutes premières lignes sont déjà, à elles seules, un morceau de bravoure. Qu'on en juge : "L'élargissement constitue l'un des moyens d'action les plus puissants dont dispose l'Union européenne. Il sert ses intérêts stratégiques en matière de stabilité, de sécurité et de prévention des conflits. Il a contribué à renforcer la prospérité et les perspectives de croissance...."

                   Qui a dit Le papier souffre tout ? A la Commission européenne, on ne doit pas écouter la radio, ni regarder la télé, ni lire les journaux; on n'a pas l'air de savoir qu'il se passe quelque chose, actuellemnt, qui s'appelle "la crise" et que, pour ce qui est de "la prospérité et les perspectives de croissance", on pourra repasser.....

                   On n'a pas l'air de savoir qu'on en est à un joyeux "chacun pour soi", et à un repli "machines arrière, toutes !" sur les bonnes vieilles réalités nationales, les bons vieux états nationaux : on ne voit vraiment pas trop en quoi "l'élargissement" nous a -en soi- protégé de cette crise, mais bon.....

                   Passe encore que l'on évoque le cas de pays qui, se trouvant géographiquement situés en Europe, finiront bien, un jour ou l'autre, par intégrer l'Union. Ce n'est franchement pas d'actualité, mais après tout on ne peut pas reprocher, en soi, à des fonctionnaires européeens de continuer à préparer l'avenir, même s'ils prennnet manifestement leurs désirs pour des réalités en voyant dans un avenir très proche "l'ensemble des balkans" intégrer l'Union : avec le coup de frein imposé par les réalités, on sait bien que ce n'est pas pour demain. La meilleure preuve en est que, malgré leur aveuglement, les fonctionnaires de la Commmission qui ont pondu le rapport écrivent ceci :

                 "...Il n'en reste pas moins que les balkans occidentaux sont aujourd'hui confrontés à une série de problèmes qui mettent ces pays à l'épreuve et sont susceptibles de compromettre la sécurité, la stabilité et la prospérité dans la région. Les processus de réforme et de réconciliation doivent encore être consolidés...." Oui, vous avez bien lu : on écrit texto, page deux, le contraire de ce qu'on a affirmé péremptoirement page un ! On évoque la possibilité que l'élargissement vienne compromettre cette sécurité, cette stabilité et cette prospérité dont on nous promettait justement qu'il nous les apporterait ! Pas mal, non ? Ils sont forts, ces fonctionnaires délirants de Bruxelles.....   

  • Humeur: Chirac lance sa fondation: Ah, le brave homme !.....

              Ainsi donc Chirac ne veut rien d'autre que "la diversité des cultures" ? Ainsi donc, il penserait vraiment que "chaque peuple a un message singulier à délivrer au monde", que "chaque peuple peut enrichir l'humanité en apportant sa part de beauté, de création, de vérité" ?

              C'est peut-être vrai. Il est peut-être sincère. Robespierre était peut-être sincère lorsqu'il prétendait qu'il faisait tout ce qu'il faisait pour "régénérer" l'humanité....

    20080609080299174573156.jpg          Le problème de Chirac c'est que la sincérité n'est pas forcément la vérité. Du moins la vérité dans les actes et dans les faits. Et qu'on peut très bien dire une chose, la vouloir, mais faire très concrètement son contraire et en arriver au bout du compte à l'inverse de ce que l'on souhaitait ou que l'on se proposait au départ.

              N'est-ce pas ce qui se passe, en effet, avec Jacques Chirac ? Il veut défendre toutes les Cultures, et promouvoir par exemple la culture pygmée (par le biais d'une radio installée en plein coeur de la forêt du Congo...) ? Fort bien. Nous sommes tout à fait d'accord là-dessus, nous n'avons rien contre la Culture pygmée, nous aimons nous aussi la variété des Cultures et nous pensons nous aussi qu'il faut la défendre. Nous l'aimons même tellement que nous souhaitons en préserver une, menacée de toutes parts, et dont Chirac ne parle pas: la Culture Française (1). Il n'en parle pas, et pour cause: il est celui qui l'a blessée, touchée au coeur, par sa folle politique d'immigration initiée en 1975. Une politique qu'Ivan Rioufol a bien stigmatisée en prenant l'exemple du grain de sucre, qui peut parfaitement se dissoudre dans les flots non maîtrisés de ce qui n'est plus de l'immigration mais de la substitution pure et simple de population (voir l'exemple - le terme de contre exemple serait peut-être plus juste...- de la Seine Saint Denis, où deux personnes sur trois sont d'origine étrangère....).

              Pour garder cet exemple de la Seine Saint Denis, où la France s'efface et disparaît (2), n'est-il donc pas étrange, paradoxal, surprenant, que l'appel à sauver une culture là-bas -la pygmée en l'occurence - soit lancé par celui-là même qui se trouve être à la source directe de l'étouffement d'une culture ici (3) ? Y en a-t-il dans son esprit et dans son échelle de valeurs, de supérieures à d'autres ? Comme ce serait laid ! Certes, il vaut mieux entendre cela que d'être sourd, mais tout de même !....

              Chirac , qui est directement à l'origine de ce mauvais coup contre l'une des Cultures du monde peut-il donc continuer à se pavaner comme il le fait, et à plastronner en prétendant défendre les Cultures, alors qu'il en a mis une en danger de mort ?

              "Médecin, soigne-toi toi même !"......

    (1): pour reprendre, en le paraphrasant, cette sorte de cri du coeur de Patrick Devedjian, lors de l'ouverture pratiquée par Sarkozy au tout début de son mandat:"Je n'ai rien contre l'ouverture; j'en suis même tellement partisan que je pense qu'elle devrait aller jusqu'aux....sarkozystes !".

    (2): Mais cela se passe-t-il par génération spontanée ? Ou y a-t-il une cause bien précise, une politique bien particulière, et donc un/des responsable(s) et coupable(s) ?.....

    (3): Dans un discours remarqué en Afrique du Sud, il avait dit - en parlant du péril écologique - que la maison brûlait et que l'on regardait ailleurs. La formule était heureuse, et elle fut saluée comme telle. Mais se doutait-il que, d'une certaine façon, ce propos pouvait tout aussi bien s'appliquer à un autre contexte, et à ue autre personne : en l'occurrence lui-même ? Et pire encore : c'est lui qui a mis le feu, c'est lui l'incendiaire. Et il viendrait jouer au pompier ?.....

  • Réflexions et libres propos au sujet des délinquants récidivistes: ”ils” parlent des Lettres de Cachet, mais ”ils” oubli

                Et ne devraient-ils pas militer pour tempérer ce pouvoir, par tous les moyens qu'on pourra imaginer (1). C'est là qu'ils sont exaspérants dans leurs prétentions, mais aussi et surtout faibles dans leur raisonnement, ces magistrats de gauche qui s'auto-proclament chevaliers blancs de la défense des droits de tout un chacun (pas des victimes cependant...).

                 Pour en revenir une dernière fois à l'argumentaire du père d'Anne-Lorraine, celui-ci n'est-il pas dans le vrai, lorsqu'il affirme: "...en cas de doute? Le doute doit-il bénéficier à la victime potentielle ou au prévenu? A Guy Georges (sept viols suivis de meurtres), à Émile Louis (sept viols et meurtres de jeunes filles handicapées)? La seule chose que je souhaite, c'est l'application du principe de précaution au profit de vies innocentes..."

                      Alors ils esquivent, et se retranchent derrière des affirmations au demeurant exactes: l'évaluation psychologique n'est pas une science exacte; il est impossible d'affirmer que quelqu'un, même pervers, va récidiver...Et ils tentent de noyer le poisson en changeant de sujet et en nous ressortant une vieillerie: les Lettres de Cachet menaceraient à nouveau! Ils remontent au déluge pour mieux faire oublier leurs responsabilités aujourd'hui. Ils ne voient pas le monde dur et dangereux dans lequel nous vivons, et ils refusent bien sûr d'admettre que c'est en très grande partie à cause d'eux: eux qui ont réussi à imposer une bonne part de leurs théories fausses et dangereuses dans les textes et dans "l'esprit des Lois" qui nous régissent. Et qui continuent en imposant leur laxisme au quotidien à une Société dans laquelle les actes de délinquance connaissent une croissance exponentielle! Le danger ne vient pas des Lettres de Cachet (on reste confondu d'entendre cela...) le danger c'est, bien sûr, les délinquants, mais aussi et surtout cette armada de textes et cette politique du laxisme qui les encourage.....

                 C'est bel et bien aujourd'hui que nous sommes tous en danger: allez demander aux emprisonné(e)s d'Outreau Ont-ils en effet -ces magistrats si sourcilleux dès qu'on touche aux droit des criminels- fait un tel foin à propos des incarcérations décidées souverainement par le seul juge Burgaud? Ont-ils, après ce désastre judiciaire, entamé une vraie réflexion aboutissant à de vraies solutions pour que cela ne se reproduise plus? Des gens finalement reconnus innocents ont été emprisonnés, ont vu leur vie démolie par l'incompétence d'un seul juge.

                Ça c'est passé hier et en république, et ils viennent nous ressortir une vieillerie de Lettres de Cachet pour nous faire croire que c'était affreux sous les Rois: mais c'est maintenant que c'est affreux, et que nous sommes tous mis en danger par le système mis en place à la révolution: mais là, curieusement, ils ne disent plus rien, c'est "silence radio".... Bizarre, bizarre ces magistrats de gauche..... (fin)

    (1): par exemple la collégialité des juges pour des dossiers particulièrement difficiles mais aussi l'obligation d'avoir plusieurs points de vue pour les affaires majeures; plusieurs avis aussi avant toute libération ou incarcération; etc....

  • La Royauté est-elle menacée en Espagne ?: (2/3) Le dilemme du Roi.

    b109cd0028f111a29ab6bc157e8320c3.jpg         Ajoutons à cela, en toile de fond, la loi sur la "mémoire historique" qui vise à reconnaître les victimes de la Guerre Civile et de la dictature, et qui fait dire au Parti Populaire (PP) que le gouvernement ouvre la boite de Pandore de l'époque franquiste:

              nombreux sont ceux qui pensent en Espagne que Rodriguez Zapatero va trop fort et trop loin (2).....Ceux qui s'opposent, à droite, à cette politique aimeraient que le Roi la condamne. Voilà pourquoi il a été durement critiqué par le présentateur vedette de la radio catholique COPE, qui n'a pas hésité -nous l'avons vu- à demander son abdication!

              On reste confondu par la légèreté de ce présentateur: même s'il n'apprécie pas le Roi, pour peu qu'il connaisse son Histoire, souhaite-t-il le retour de la république espagnole? on sait ce qu'elle fut! si elle avait gagné la Guerre, et institué dans le pays -avec la bénédiction de Staline- une démocratie populaire, l'Espagne serait devenue une autre Allemagne de l'Est (bonjour les libertés publiques!); une autre Roumanie (bonjour la pollution et le saccage écologique!); bref une autre "démocratie populaire"(!), une de plus (bonjour le développement économique!). Le commentateur, fort léger, aurait-il souhaité cela hier? Souhaiterait-il le retour des moeurs que l'Espagne a connu alors? Cette "demande" d'abdication est une aberration: du reste, que représente-t-il et à quel titre s'exprime-t-il, ce journaliste, alors que de 69 à 87% des espagnols, selon les sondages, se déclarent favorables à la monarchie parlementaire et satisfaits du roi Juan Carlos? et seulement 22% républicains (sondage pour le quotidien ABC du vendredi 12 Octobre)

              Or celui-ci joue et doit jouer un peu le même rôle -mutatis mutandis...- que Louis XVIII en son temps (3): il essaie de se maintenir au-dessus des luttes et -puisque deux Espagne il y a eu et il y a encore, en un certain sens...- de tenir la balance égale entre les deux camps opposés. Là est son dilemme: soit il continue, comme il l'a fait jusqu'à présent à être au-dessus des partis, soit il prend parti. La première posture, qu'il a pratiqué jusqu'ici, ne lui a semble-t-il pas trop mal réussi (voir les sondages cités plus haut); la Constitution ne lui donne d'ailleurs ni le droit ni l'occasion d'intervenir directement dans le jeu politique. Son seul pouvoir institutionnellement défini (sans compter bien sûr l'ensemble des pouvoirs induits - bien réels...- que lui confère sa position), est d'être le Chef des Armées: une responsabilité bien loin d'être simplement honorifique (elle lui a permis de faire échouer le putsch de Tejero en 1981), mais que précisément ceux qui s'affirment républicains souhaitent lui voir retirer, ce qui serait bien sûr un mauvais coup pour la Royauté....

              Seules lui sont permises certaines postures, franchement populaires et bien vues par l'opinion, comme celle qu'il a adopté face à Chavez lors du dernier sommet ibéro-américain, en quittant la salle après son fameux "Por qué no te callas?" ("mais tu vas te taire?...). Ou des déclarations générales comme celle citée plus haut, sur le rôle bénéfique de la Royauté, garante et condition indispensable depuis trente ans de la paix, de l'ordre et du progrès.  (à suivre....)

    (2): voir les quatre notes "Espagne: de 1975 à 2007" dans la catégorie "International ( 1 : Europe...)".

    (3) voir la note "L'exemple espagnol" dans la Catégorie "République ou Royauté?".

  • Le ”coup de gueule” de Rabilloud...relayé par Julliard.

              C'est l'usage dans ces rencontres "Ferry-Julliard",arbitrées par Jean-Francois Rabilloud: selon l'actualité, l'un ou l'autre termine par un "coup de coeur" ou un "coup de gueule".Cette fois-ci (1), Rabilloud s'impose et déclare que, une fois n'est pas coutume, c'est lui qui proposera son "coup de gueule": il explique alors avoir été surpris, déçu et peiné de voir, sur toutes les télés du monde, des images de joie et de bonheur le soir du 31 décembre, alors qu'à Paris, et en France, on parlait de voitures brûlées et de déploiement de forces de l'ordre. Julliard devait lui emboîter le pas et abonder dans son sens....

              Ils ont raison tous les deux, et nous aussi, comme eux et avec eux, nous sommes surpris, déçus et peinés par cette situation. Seulement voilà: il faudrait que l'on commence à réfléchir aux causes des maux qu'avec raison ils dénoncent. Les autres pays dont ils parlent (comme l'Australie...) n'ont pas "accueilli" (!) 10 millions d'étrangers en trente ans. Ils ne sont pas travaillés par notre trotskisme militant et installé partout dans les médias (télés, radios, journaux...). Il n'y a pas chez eux d'association type "RESF" qui lutte ouvertement pour la promotion de l'illégalité, ni toute cette kyrielle d'avocats ou de pseudo célébrités qui manifestent à tout bout de champ, dès que la loi est bafouée, en faveur du "bafoueur". Il n'y a pas cette "sympathie pour les casseurs (qui sont désormais aussi des tueurs), ou même (cette) organisation systématique de toutes sortes d'action de soutien, voire d'encadrement, de prise en main, d'utilisation idéologique ou politicienne du phénomène dit des "banlieues"...".

             Et surtout, ils ne sont pas travaillés par ce double refus dont parle Finkielkraut: "le refus français d'être" d'une part de notre intelligentsia (les trotskistes n'étant que la partie immergée de l'iceberg...), et "le refus d'être français" d'une part croissante de ces "nouveaux venus de Chirac" qui nous rejettent en bloc...

              Allez organiser des réjouissances festives et pacifiques dans ces conditions! On serait tenté de dire: la France n'a que ce qu'elle mérite! mais l'expression serait totalement inappropriée, fausse, injuste et déplacée, puisque la France n'est pour rien dans le désastre actuel. Elle n'a pas demandé ces populations étrangères: on les lui a imposées. La juste formulation est: la France n'a que que les conséquences de la folle politique menée par la république depuis 1975, en son nom mais sans lui demander son avis, et en se gardant bien de le lui demander! Tant qu'il n'y aura pas un sursaut français, tant que le peuple français ne reprendra pas son destin en main, non seulement ce que constatent Julliard et Rabilloud ne changera pas mais ne fera qu'empirer....

              Depuis 1975 et le regroupement familial voulu par Chirac, la république a "greffé"sur le peuple français une population étrangère, en nombre déraisonnable. Mais à côté d'un nombre important d'immigrés qui aiment sincèrement la France, qui sont venus chez nous avec des motivations positives et qui ne posent aucun problème, il y a une proportion trop grande d'immigrés qui, eux, ne sont pas du tout dans cet état d'esprit; et sont même dans l'état d'esprit contraire: voilà pourquoi la greffe prend mal; elle finira par prendre pour la partie loyale et positive de l'immigration; elle ne pourra finir que par un phénomène de rejet pour la partie hostile. Quelle forme prendra ce rejet? La réponse ne pourra pas tarder indéfiniment....

    (1): "Ferry-Julliard" du 4 janvier, sur LCI.

     

  • Tests ADN: des Africains hystériques et délirants nous insultent: et de quel droit?... (3/3)

              .....Abdoulaye et Chrysogone "ont fait fort" eux aussi, dans l'hystérie et l'insulte envers nous, à propos de ces tests ADN; et ils méritent à leur tour leur volée de bois vert...

              Le président sénégalais d'abord: Abdoulaye Wade s'est déclaré "fermement opposé" à cette mesure. On croit rêver ! Nous mêlons-nous de commenter, juger ou critiquer ses décisions ? et, plus grave, de nous y "opposer" ? Quelle mouche a donc piqué cette personne qu'on a connu raisonnable, sensée et mesurée, et d'ordinaire mieux inspirée ? et qui jusqu'ici ne semblait devoir recueillir, sinon des éloges dithyrambiques, du moins qu'un respect appuyé, dû à sa sagesse et à la mesure dont il a toujours fait preuve ? Il a déclaré tout de go: "Ce n'est pas respecter la liberté de l'Homme (1) que de vouloir faire des pratiques pareilles".

              Avec tout le respect que nous devons au président ami d'un pays ami, nous devons lui demander malgré tout de se calmer; de respirer un bon coup et de reprendre ses esprits; éventuellement de prendre quelques Lexomil, et ça devrait aller mieux ! car enfin arrêtons le délire, qui dépasse ici les bornes de l'hystérie ! quelles "pratiques" ? Ne croirait-on pas que l'on parle de la Shoah et des expérimentations du docteur Goebbels ? ou du Goulag marxiste-léniniste ? ou de l'extermination par Pol Pot d'un cambodgien sur quatre ? Aux armes citoyens ! l'horreur absolue existe, ce n'était pas hier, dans l'Allemagne nazie ou l'URSS marxiste: non, c'est aujourd'hui, c'est en France et c'est maintenant, et ce sont.......des test destinés à démasquer les escrocs ! C'est pitoyable !...Vous avez cru devoir joindre votre voix à celle de ces gens malintentionnées, monsieur le président, mais sur ce coup précis, comme le disent les ados dans les cours de récré, vous avez tout faux et vous vous êtes lamentablement "planté"....

              Tout comme s'est lamentablement planté l'illustrissime Chrysogone Zougmoré, secrétaire général du "Mouvement Burkinabé des Droits de l'Homme et des Peuples" (ouf, ça en jette !...). Très connu dans son immeuble (si, si...) ce souverain censeur de l'humanité toute entière déclare, lui, que cette loi est "insensée" ! Ô mânes de Boileau ! tu te contentais, toi, de pourfendre les atteintes au bon goût et les rimailleurs à "l'âpre et rude verve". Nous avons mieux que toi, maintenant, pour nous guider dans les ténèbres qui sont les nôtres: voici Chrysogone éclairant les peuples (pauvres ignares que nous sommes, dans notre nuit profonde...) et venu directement pour nous tirer de la caverne où nous gémissons ! remerciera-t-on jamais assez ce bienfaiteur universel du genre humain (accessoirement coq de basse-cour, pérorant inutilement, dréssé sur ses dérisoires ergots et n'intéréssant personne, à part lui-même....) ? Pour lui, c'est simple, le projet de loi français "viole les droits de la famille" ! Il ferait mieux de nous dire en quoi, mais là c'est silence radio; il est tellement plus facile de prononcer des "paroles verbales" et des phrases creuses qui n'engagent à rien !

              En réalité ceux qui violent les droits des gens ce sont les escrocs qui viennent vivre à nos crochets en se faisant verser des allocs pour des enfants qui ne sont pas les leurs; et Chrysogone est avec eux, et les défend: il est donc complice, comme les autres... (fin).

    (1) on appréciera le H majuscule: on rappellera à monsieur Wade ce mot de Talleyrand: "Tout ce qui est excessif est insignifiant"; n'est-il pas carrément grotesque d'en appeler à l"'Homme", avec un grand "H" ? et puis quoi encore ? est-ce la fin du monde ?...

  • Autour du dernier empereur, avec Jean Sévillia...

                Nous avons déjà parlé deux fois du dernier ouvrage de Jean Sévillia, Le dernier empereur. Notamment lorsque Jean Raspail l'a présenté dans un excellent article du Figaro Magazine (1).....

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    Perrin, 358 pages, 21,80 euros

                Voici que le toujours excellent Canal Académie-première radio académique francophone sur internet- a reçu l'auteur, et mis en ligne -en novembre dernier- cet entretien extrêmement intéressant. David Gaillardon offre à Jean Sévillia la possibilité d'approfondir et de préciser encore un peu plus le sujet, et c'est pourquoi on l'écoutera avec profit:

               http://www.canalacademie.com/Charles-Ier-d-Autriche-Le-dernier.html

    (1) : Voici cette courte note, du dimanche, 06 septembre 2009 : Jean Raspail présente le dernier Jean Sévillia.....

                 Sous le titre L'incroyable destin de Charles de Habsbourg, Jean Raspail consacre dans Le Figaro Magazine (1) un bel article au dernier ouvrage de Jean Sévillia, Le dernier empereur.

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    Perrin, 358 pages, 21,80 euros


                     Il a choisi d'évoquer lui-même avec passion ce personnage de Charles Ier dont, dit-il, "notre ami Jean Sévillia retrace avec passion la vie méconnue",après avoir écrit celle de Zita, son épouse, "l'impératrice courage".Au point d'achever son article en se déclarant, lui, Jean Raspail, l'un "des sujets inconditionnels de l'empereur Charles Ier et de de l'impératrice Zita". C'est ainsi qu'on l'aime, notre Raspail, et Dieu merci, il ne change pas....

                     Vers la fin de son article, il évoque cette paix séparée que Charles souhaitait sincèrement offrir aux Alliés, secondant en cela les efforts intenses de la papauté pour abréger la Guerre. Il ne sert évidemment à rien de refaire l'Histoire, et Bainville -on le sait- ne cessait de mettre en garde contre ce défaut : l'uchronie. Il n'empêche: on a pourtant bien le droit de pointer les préjugés anticatholiques et -donc- antiautrichiens dont Clémenceau, entre autres, était accablés, et qu'il fit passer avant le Bien Commun, non seulement de la France mais de l'Europe, et de la Civilisation. Et l'on a bien le droit de penser, et de dire, que cette attitude fut, au-delà du mesquin, suicidaire; et, pour un homme politique, au-delà de l'erroné, scandaleux.

                     Ecoutons Raspail :

                     "....L'affaire est célèbre. C'est en Suisse, pays neutre, que va se tisser la trame. Émissaires occultes, fausses identités, entrevues secrètes, escaliers dérobés, complicités, trahisons, promesses vaines, lettres détournées, chausse-trappes et, dans l'ombre, les services de renseignements militaires des deux camps, acharnés à faire capoter le projet, sauf, peut-être, les services français -je le sais par mon père, qui, à Berne, les dirigeait et qui soutint tant qu'il le put les efforts des princes de Parme (Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, ndlr). Dès son arrivée au pouvoir, et avec l'appui du président Wilson, Clémenceau assassine cette paix séparée qui, en épargnant le vieil Empire, aurait sauvé des centaines de milliers de vies, preservé l'équilibre des Balkans et peut-être écourté la guerre. Tout cela par haine du catholicisme ! Il fallait que disparaisse à jamais du pouvoir, où que ce fût, la moindre trace de référence à Dieu...." 

    (1) : Le Figaro Magazine, 29 août 2009, pages 72/73.

  • Le Prince Jean poursuit ses rencontres tous azimuts: dans France Catholique, Axel Tisserand et Gérard Leclerc parlent du

                Le Prince trace son sillon, il laboure, il sème. Nous tâchons de rendre, ici, un peu de cette activité méthodique et sérieusement menée, qui le fait connaître de plus en plus, et qui ne restera pas sans conséquences positives. D'ores et déjà, comme nous le faisions remarquer précédemment, il a rencontré beaucoup de personnes de toutes conditions et de tous milieux, et cela commence à faire du monde....

                Aujourd'hui, voici l'article et l'éditorial que lui consacrent Axel Tisserand et Gérard Leclerc, tous deux dans France Catholique.

                Ainsi, au fil de ses rencontres incessantes avec les français, il apparaît et s'affirme de plus en plus, et de mieux en mieux, comme ce qu'il est: le recours, que seul "l'Héritier des siècles", lui, peut représenter et incarner.... 

    AXEL TISSERAND.jpgUN PRINCE CHRÉTIEN

    « Je pense en prince chrétien. J’agis en prince français » : telle est la devise de l’héritier de nos rois, qui vient de publier un livre d’entretiens.

    Si la foi chrétienne est le fil rouge du livre, c’est qu’elle est celui de la vie de Jean de France. Issu d’une famille qui a donné à notre pays plusieurs saintes et saints, il n’est pas de ceux qui considèrent que notre pays doive adopter à l’aube du XXIeme siècle profil bas sur ce qui fait sa spécificité - d’aucuns diraient, en ces temps de débat incertain, son identité : « La France est d’abord un pays chrétien. […] nous devons [au christianisme] ce que nous sommes. Bien des difficultés seront aplanies si les uns s’en souviennent et si les autres l’admettent. Encore faut-il qu’il y ait des dirigeants pour le rappeler. »

    D’emblée les termes du débat sont posés : loin de remettre en cause la laïcité, Jean d’Orléans pense qu’il convient de rappeler l’origine chrétienne de cette notion polysémique et souvent polémique. Il ne cherche pas, comme d’autres, à la « positiver » : « Je ne conçois, pour ma part, qu’une laïcité bienveillante, l’État devant reconnaître aux cultes le droit de s’exprimer sur les problèmes contemporains quand le respect de principes fondateurs de notre vie sociale est en jeu. » Aussi les principes chrétiens, de par leur dimension universelle, doivent-ils continuer de vivifier ceux d’une société qui ne doit pas en oublier l’origine : « Quand bien même nous voudrions les laïciser, les valeurs qui ont fondé notre civilisation - à commencer par le respect de la personne humaine - sont issues de cet héritage chrétien. C’est parce que nous l’avons oublié que nous ne savons plus vraiment ce qui nous rassemble aujourd’hui. » S’en souvenir interdira au contraire à la pluralité sur notre sol de tourner à la communautarisation de la société, c’est-à-dire à son éclatement via le multiculturalisme. D’où le refus de la discrimination positive : « Même si nous n’avons pas tous les mêmes convictions ni les mêmes croyances, nous pouvons nous retrouver sur des valeurs communes, dont le respect assure l’ordre juste dont parlait saint Thomas d’Aquin ».

    Aussi comprend-on qu’à la suite de Jean-Paul II et du futur Benoît XVI, dont il cite une note de 2002 sur le sujet, la modification chrétienne du pouvoir soit au centre des préoccupations de Jean d’Orléans : elle débouche sur la nécessité, à ses yeux, de l’engagement des chrétiens dans l’action politique car il y va du bien commun : « Le christianisme est une religion trinitaire, donc nécessairement, et depuis toujours, une religion de relations. Les chrétiens ont un rôle à jouer. » En dehors de toute considération politique - le meilleur régime à adopter pour la France -, c’est là que se situe l’urgence : « Les chrétiens ont […] une immense responsabilité sociale : la charité qui les anime doit les conduire à s’engager dans l’intérêt d’une société qui, sans eux, est menacée de désagrégation. »

    Axel Tisserand


    Relire ou réécouter la chronique de Gérard Leclerc sur le Prince chrétien

    http://www.france-catholique.fr/Jean-d-Orleans-a-Radio-Notre-Dame.html

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

    1. Le livre "Notre guerre secrète au Mali" presenté sur le Blog de J-D Merchet, Secret Défense : http://www.marianne.net/blogsecretdefense/

    2. Sur Economie matin.fr : Réduction du quotient familial, les familles nombreuses matarquées par l'impôt :  http://www.economiematin.fr/les-experts/item/4936-reduction-allocations-familiales-quotient-familial-1500-euros

    3. Ecoles catholiques :

    a) sur Boulevard Voltaire : A quand des écoles catholiques vraiment catholiques ? : http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/a-quand-des-ecoles-catholiques-vraiment-catholiques,25225?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=8e1e71c2a6-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-8e1e71c2a6-25455017

    b) et, dans La Croix, les propos d'Eric de Labarre, Secrétaire général de l'enseignement catholique : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Eric-de-Labarre-L-ecole-catholique-n-a-de-sens-que-si-sa-proposition-educative-est-originale-2013-05-30-966726

    4. "Ils" ont invité la transparence non transparente ! Le patrimoine des députés sera consultable mais pas publié ! : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/06/03/le-patrimoine-des-elus-consultable-mais-pas-publiable_3422633_823448.html

    5. Les arrogants de la République : http://www.nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1082%3Acette-arrogance-des-puissants-qui-nourrit-les-revoltes-daujourdhui-et-prepare-celles-de-demain&catid=47%3A2013&Itemid=58

    6. L'exemple de Daniel Cordier, par Gérad Leclerc : http://www.france-catholique.fr/L-exemple-de-Daniel-Cordier.html

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. De "RN-Var" sur Le grain de sel de Scipion : Leclerc Manif 26 mai 2013.pdf

    2. Dans Le Monde, sur l'afflux de faux boursiers à l'Université de Perpignan : Le Monde Perpignan.pdf

    3. D'Hélène Richard-Favre :  "Avec encore une fois toute ma gratitude pour la publication de mon sujet de blog sur le vôtre du 10 juin dernier. A cet égard et pour votre information, mon sujet a aussi inspiré Françoise Compoint, journaliste à "La Voix de la Russie" qui m'a demandé si elle pouvait le citer. Son analyse est forte, la voici : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/221304888/ "

    4. De Catoneo, sur "l'affaire d'Argenteuil" : "Il existe en banlieue une petite presse locale, parfois ancienne, qui vit sur les faits divers et les inaugurations municipales. Les faits divers graves, parfois sanglants, ont vu leur espace démultiplié jusqu'à faire les deux tiers de la pagination (depuis que les petites annonces ont disparu). J'ai en tête La Gazette du Val d'Oise.
    Sur la bousculade d'Argenteuil, celle-ci donne des détails recueillis au commissariat :
    http://www.gazettevaldoise.fr/2013/06/12/violents-affrontements-apres-le-controle-dune-femme-portant-le-niqab/ "

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

    1. De Gérard Leclerc sur Dominique Venner : Gerard Leclerc sur Dominique Venner.pdf

    2. Dans Le Point, ces hommes politiques condamnés, puis réelus... : http://www.lepoint.fr/politique/ces-hommes-politiques-condamnes-puis-reelus-14-05-2013-1666255_20.php

    3. L'échec de la méthode Hollande : Scan.jpg 

    4. Les contradictions de Mélenchon (de Zemmour, dans Le Figaro Magazine du 10 mai) : Zemmour Melenchon.jpg

    5. "Affaire du PSG" : les prénons des casseurs "changés" : http://www.bvoltaire.fr/benoitrayski/prenoms-des-casseurs-les-tartuffes-de-libe-a-loeuvre,23166?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=0b178eb3f0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-0b178eb3f0-25455017

    6. Un Blog à découvrir, où les positions (et les propositions) sur l'immigration sont très voisines de celles de lafautearousseau : http://migrationsetcodeveloppement.blogspot.fr/2013/05/pourquoi-ce-blog.html

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Sur nos "Deux réactions... "Le désert des barbares" : Et le gagnant est: le journal de monsieur Demorand ! Lire sur Bd Voltaire de ce matin ce petit détour vers un journal qui fait basculer notre cher pays dans l'absurde, lien : http://www.bvoltaire.fr/benoitrayski/prenoms-des-casseurs-les-tartuffes-de-libe-a-loeuvre,23166

    Soyons clair : les temps ne sont plus éloignés où l'on va nous demander de changer nos noms , trop "français de souche". Un nom musulman est évidemment un impératif "théologique" quand on prétende se convertir à l'islam ... Champsaur vient de faire un papier sur le trucage des données démographiques. Nous sommes en plein dans le sujet ...

    2. Un Blog à découvrir, qui tient les mêms propos, et reprend les mêmes propositions que lafauteraousseau sur l'immigration et les moyens d'y faire face : http://migrationsetcodeveloppement.blogspot.fr

    3. De J-L F. sur la suppression du mot "Race" : Et cette citation du Capitaine Guynemer vaut d’être rappelée in extenso:
    "Mort au champ d’honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. »

    Et s’il reste du temps à l’indépendantiste guyanaise pour remplir sa fonction, elle s’occupera des prisons, dépotoirs et véritable honte de la République. Puisqu’ils n’ont que la République à la bouche … C’est ça ?

    4. De "RN-VAR" : Mariage homo, Gérard Leclerc ne lache rien. Nous le retrouvons tel qu'en ces années 1970, aussi combattif et aussi convainquant. Ecoutez le sur Radio Notre-Dame :
    http://radionotredame.net/player/http://radionotredame.net/wp-content/uploads/podcasts/l-editorial/l-editorial-20-05-2013.mp3