UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • La fin de la possibilité de l'apprentissage dès 14 ans critiquée - à bon droit... - par SOS Education...

    Le gouvernement en général, Vincent Peillon en particulier, vient encore de prendre une très mauvaise décision.

    Conformément au précepte tiré de Montaigne, et que nous appliquons aussi souvent que nécessaire, nous n'allons pas chercher à redire - peut-être plus mal - ce qui a été fort bien dit ailleurs par d'autres : et nous laisserons donc, aujourd'hui, SOS Education "rédiger" notre page consacrée à l'Ecole, avec ses critiques justes et fondées sur la très mauvaise décision (une de plus !...) prise par ce très mauvais ministre qu'est Vincent Peillon.

    Idéologue dur et sectaire avant tout, et plus préoccupé de mener une "guerre d'extermination contre l'Eglise catholique" que de construire une saine Instruction publique (ce qui devrait être l'intitulé normal du Ministère...), Vincent Peillon vient, en effet, de retirer aux élèves qui le souhaitaient la possibilité, dès 14 ans, de se frotter aux réalités du monde et de "la vraie vie", pour eux : il préfère les garder prisonniers à l'école, pour mieux les formater, plus longtemps, et pour mieux leur remplir le crâne de son idéologie... 

    sos education.jpg

    APPRENTI 1.jpg1. Apprentissage à 14 ans : le Ministère de l’éducation dans l’erreur : http://www.soseducation.org/le-petit-reporter/031013/apprentissage-a-14-ans-le-ministere-de-l-education-dans-l-erreur.php?utm_source=mail_031013&utm_medium=lien_simple&utm_campaign=newsletter&IdTis=XTC-FZHX-FQMSAI-FF-AW7MG-AS5

    2. Apprentie et heureuse :

    http://www.soseducation.org/le-petit-reporter/031013/apprentie-et-heureuse.php

     

    Ségolène Royal a créé la surprise : c’est l’une des rares personnalités politiques à avoir eu le courage de parler vrai, et d’affronter sa famille politique sur cette question.
    Elle a courageusement et publiquement condamné cette abrogation de l'apprentissage à 14 ans qui répond, dit-elle, à une position idéologique que le gouvernement cherche à défendre. Nous l'avons assez souvent combattue, ici, pour prendre note de cette courageuse et intelligente position, cette fois-ci... Elle s’exprime ainsi sur Twitter :

    « Regrettable suppression du droit pour des jeunes de 14 à 15 ans de se former par alternance. Idéologie dépassée vu la gravité de l’échec scolaire » (Ségolène Royal, sur twitter le 16 mars 2013).

    Ah, si les dirigeants politiques se déterminaient, non en fonction d'une idéologie (quelle qu'elle soit, "de droite" ou "de gauche") mais en fonction deS seuls faits, de seules réalités !

    Malheureusement, en formulant ce souhait, on pense - dans un domaine, certes différent mais qui, au fond, rejoint cette réflexion - à la chanson de Raymond Lévesque :

    "Quand les hommes vivront d'amour / Il n'y aura plus de frontières ! / Les soldats seront troubadours... /Mais, nous, nous serons morts, les frères..." 

    Eh, oui, le jour où les hommes et les femmes politiques du Système ne se détermineront plus en fonction de l'idéologie, les poules auront des dents, mais nous... "mon frère" !

  • L’Oncle Sam vous regarde, par Louis-Joseph Delanglade

    L’aurait-on oublié ? On peut le penser au vu des réactions parfois compréhensives mais toujours embarrassées, si ce n’est franchement indignées, qu’ont suscitées en France les révélations de M. Snowden. Cet ancien consultant de la National Security Agency, désormais réfugié à Hong Kong, a, preuves à l’appui, révélé que les États-Unis d’Amérique espionnent en « live » le monde entier par le biais des divers systèmes centraux des réseaux informatiques, ce qui leur donne accès « aux communications de centaines de milliers d’ordinateurs sans avoir à pirater chacun d’entre eux ». Donc toute personne ou entreprise « connectée » a été, est ou sera espionnée par la N.S.A.

     

    snoxden.jpg

     

    Censeurs et moralisateurs de s’étouffer : quoi ! l’Amérique de M. Obama ! Mais peut-on reprocher à ce dernier, sous l’excellent prétexte de lutter contre le terrorisme, d’utiliser la maîtrise américaine du « cyberespace » ? Et de se livrer à l’espionnage systématique des téléphones et d’internet ? C’est, bien entendu, légitime. Et nos maîtres-à-penser peuvent bien nous rabâcher que la démocratie y perd son âme, la majorité des électeurs américains, républicains et démocrates confondus, y semblant tout à fait favorables, c’est potentiellement quasi légal.

     

    Le vrai problème est ailleurs. D’une approche défensive bien compréhensible, les Américains sont passés en fait à une approche offensive. La preuve en est leurs nombreuses attaques cybernétiques ciblées contre la République populaire de Chine et dénoncées par le Global Times, quotidien chinois proche du régime. Malgré les apparences, cette stratégie change la donne : les États-Unis sont certes, de manière conjoncturelle, le « grand satan » visé par l’islamo-terrorisme ; ils sont d’abord, par leur nature même (leur histoire, leur géographie, leur culture, etc.) l’Empire – prêt, plus qu’à se défendre, à attaquer pour maintenir, voire conforter sa position toujours dominante, quoi qu’on en dise. C’est sans doute tout aussi légitime de leur point de vue mais beaucoup plus inquiétant pour les autres, à commencer par nous-mêmes.

     

    D’ailleurs, les quelques réactions américaines – toutes défavorables - à l’acceptation, par la Commission de Bruxelles, dans la perspective des prochaines négociations commerciales transatlantiques, de l’exception culturelle « à la française », prouvent la vivacité de l’impérialisme américain : faire de la « culture » un objet marchand leur permettrait de s’approprier un peu plus les esprits et les mentalités, en régnant par exemple sans partage sur les chaînes de télévision.

     

    Mais cette digue protectionniste paraît bien isolée et bien fragile face au tsunami libéral qui, conjugué aux capacités technologiques des États-Unis, menace de tout emporter. Pour survivre, la France et ses « alliés » européens n’ont d’autre choix que de se battre sur ces deux fronts en se dotant, au plus tôt, et à quelque prix que ce soit, de tous les moyens et mesures appropriés.

  • Naufrage en vue ? par Louis-Joseph Delanglade

    Surprise, vendredi 8, peu après midi, sur R.M.C. où on a pu entendre M. Onfray tenir des propos auxquels, dans l’ensemble, le présent blog ne devrait pas trouver beaucoup à redire. Critique intelligente et pertinente d’un système complètement déconnecté de la réalité et des réalités. Point d’orgue (devant un M. Muselier plutôt médusé) : « Gardons le principe de la royauté ou de la monarchie, avec la souveraineté qui permettrait au chef de l'Etat d’être vraiment le chef de l’Etat, c’est-à-dire de décider pour les grandes lignes de la nation ».

     

    hollande président fantome.jpg

     

    Bien entendu, on est très loin de l’exercice du pouvoir suprême par M. Hollande. A force de parler et de se taire à contretemps, ce dernier a fini par se déconsidérer totalement aux yeux du pays. Et, au vu des événements, peut-être sommes-nous en train de vivre les prodromes d’une de ces crises politiques qui ébranlent le pays trois ou quatre fois par siècle. En effet, on voit mal comment M. Hollande pourra se remettre de l’épisode Leonarda : en s’abaissant de facto au niveau de l’indésirable jeune fille – les chaînes de télévision incriminées n’ayant fait que servir de révélateur – il a dévoilé sa vraie personnalité politique, permettant à L’Express de titrer : « Affaire Leonarda : François Hollande fait naufrage ».

     

    M. Zemmour soutient, dans un rapprochement osé, qu’on peut comparer l’actuel locataire de l’Elysée au roi Louis XVI : ses qualités sont sans doute bien réelles mais il n’est pas taillé pour la fonction. De même que Louis XVI se serait révélé faible chef d’un Etat fort (référence : Louis XIV), de même, M. Hollande ferait piètre figure au sommet de la Cinquième République (référence : De Gaulle). Comparaison sans doute discutable mais qui a le mérite de souligner que, quand tout se délite, c’est la capacité de l’homme à exercer ses fonctions régaliennes qui importe.

     

    Or les soubresauts qui agitent actuellement le pays soulignent cruellement les insuffisances de la Vème République. Celle-ci, même si elle est sans contestation d’une autre qualité que la IVème, présente deux défauts rédhibitoires : d’abord, l’absence de toute représentation socio-géographique du pays réel, les partis politiques ne pouvant en aucun cas se prévaloir de quelque légitimité que ce soit ; ensuite, la dégradation progressive de l’élection présidentielle, devenue désormais une sorte de faux plébiscite quinquennal en faveur d’un vrai chef de faction, M. Hollande n’étant que le dernier de la liste.

     

    On devrait donc se réjouir des menaces qui pèsent sur la tête de l’exécutif ? Voire ! En effet, personne ne peut donner l’assurance que le naufrage de M. Hollande, si naufrage il y a, ne sera pas le naufrage de la France. Sauf à pousser à la politique du pire, la Vème République reste une digue qu’on ne saurait, dans le contexte actuel, dynamiter sans faire courir au pays de grands risques. A moins de proposer un projet de restauration de l’Etat qui fasse consensus.

  • Le pire est peut-être à venir, par Louis-Joseph Delanglade

    Quand la politique se ramène, comme on vient de le constater une fois de plus avec la publication des derniers chiffres du chômage, à une querelle d’épiciers, c’est que le politique est en pleine déliquescence. Certes, M. Hollande n’a fait, dans ce domaine, que mettre ses pas dans ceux de son prédécesseur, mais, avec lui, les choses semblent aller de mal en pis.  

    bonnets rouges.jpg

    Même si le règne de l’opinion est un facteur délétère, on ne peut éviter de se demander pourquoi ce président est plus impopulaire qu’aucun autre chef de l’Etat avant lui. Il est élu en mai 2012 (avec, il ne faut jamais l’oublier, l’apport quantitativement décisif du vote des banlieues) sur un programme utopiste et mensonger – il promettait alors que la France surmonterait la crise financière et économique sans sacrifices ni remises en cause véritables, grâce à l’interventionnisme étatique et à une hausse des impôts sur les « riches ». En fait, malgré qu’en ait M. Moscovici, reprise et croissance ne sont pas (pas encore ?) d’actualité tandis que classe moyenne et bas salaires sont essentiellement sollicités par des taxes et impôts nouveaux, les « gros » de la banque et du grand patronat restant plutôt épargnés (malgré quelques opérations de « com » comme la renonciation de M. Varin). 

    Facteur aggravant, le gouvernement de M. Ayrault semble divisé, incompétent et sans autorité (écotaxe, taxation rétroactive des assurances-vie, hausse de la fiscalité des entreprises, etc.), au point que la révolte gronde, notamment chez les agriculteurs, les professionnels de l’agroalimentaire, les pêcheurs, les chauffeurs routiers, etc. Cette révolte se double – et c’est bien - du refus de beaucoup de toute récupération par le système à travers ses syndicats et ses partis. Mais jusqu’où peut-on aller trop loin sans mettre en péril, au-delà du gouvernement, voire du régime, le pays lui-même dont l’Etat reste, qu’on le veuille ou pas, le garant et l’incarnation ?

     

    Le parti au pouvoir en est réduit à lancer de pitoyables campagnes de diversion (par exemple sur le racisme), alors que, dans le même registre, les médias agitent le chiffon rouge de l’extrême droite dite populiste, laquelle devrait profiter, dans les urnes, de la défiance généralisée vis-à-vis de l’Europe (74% des personnes interrogées dans le dernier sondage IFOP). On va jusqu’à prêter un bel avenir à des chevaux de retour, notamment certains féodaux régionaux comme M. Juppé ou Mme Aubry, parfaits représentants d’une certaine bourgeoisie urbaine et européiste et co-responsables par leurs errements passés de la situation actuelle !

     

    Certes, il y a ceux, il en reste, qui continuent de penser que le chef de l’Etat tient le cap, qu’il faut lui laisser le temps. Ils ont raison de privilégier le facteur temps et on aimerait presque les croire. Mais serait-ce bien raisonnable ?

  • Les propos et les pensées racistes du n°2 d'Al Qaïda : du ”delirium tremens” au delirium ”très épais”...(1)

              Des propos littéralement ahurissants, dont on se demande s'ils sont plus inquiétants que simplement stupides, ont été tenus par Ayman al Zahraoui. Et ces propos d'illuminé mégalomane sont propres à faire sortir de ses gonds le plus placide et le plus flegmatique des observateurs; qu'on en juge: selon ce "penseur/stratège" (?!"), il faut "nettoyer" -on retiendra le mot, c'est bien celui qu'il a employé- "tout le Maghreb des espagnols et des français qui s'y trouvent" (?!) car -on ne voit pas trop le rapport, mais bon...- l'Islam s'est étendu, un temps, jusqu'au midi de la France; et les musulmans doivent lutter pour "rétablir Al Andalus" (c'est le nom donné par les envahisseurs musulmans aux territoires espagnols qu'ils s'étaient appropriés par les armes, et dont ils furent aussi chassés par les armes, illustrant ainsi la parole de l'Evangile: "Celui qui prend le glaive périra par le glaive...")

              Plusieurs commentaires à la suite de ces propos, commentaires mi amusés, mi consternés: on est en droit de se demander, en effet, si la personne qui les a tenu jouit de toutes ses facultés mentales; on ne sait pas trop s'il faut en rire ou en pleurer; on ne sait pas trop s'ils sont plus débiles et désolants qu'effrayants et terrifiants, ou l'inverse.....

              Première chose: l'Islam s'est, un jour, étendu jusqu'au midi de la France, donc ces terres sont à reconquérir. Si l'on suit ce monsieur, et si l'on adopte sa façon de raisonner, nous qui sommes les héritiers directs de l'Empire Romain, nous serions donc fondés à reconquérir -militairement s'entend, bombe atomique et tout le toutim à l'appui....- les territoires qui en faisaient partie sous Trajan et sous Hadrien?: Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte, Palestine, Jordanie, Syrie, Liban, Turquie...?: ouf! avec des "théories" pareilles, bonjour la paix dans le monde! Il y a des "intellectuels"comme ça (1), comme cet inconscient d'Al Zaouahri, qui ont bien mérité le Prix Nobel du crétinisme, de la niaiserie et de la débilité profonde (à créer de toute urgence...); sinon, une camisole de force, dans le premier hôpital psychiatrique venu fera tout aussi bien l'affaire.....

              Deuxième chose, plus grave et plus sérieuse, et là ce n'est plus drôle du tout et on ne joue plus: ce boute-feu -nous l'avons vu, et souligné- a bien employé le mot de "nettoyer". Et là c'est grave, car le mot est tout sauf neutre et innocent: on le sait, les enragés de l'Islam recrutent dans les prisons des paumés dont ils font des assassins (2). (à suivre.....)

    (1): on a les "penseurs" qu'on peut; pauvre Islam...

    (2): c'est l'une des raisons pour lesquelles nous accusons la république idéologique, le Système, de construire imprudemment des mosquées, ou de laisser imprudemment croître et se répandre un culte nouveau et inédit chez nous, sans prendre les précautions d'usage les plus élémentaires; sans s'assurer, au préalable, que dans ces mosquées ou dans les célébrations de ce culte on ne fera "que" du religieux et non de l'appel au meurtre ou de la préparation d'attentats...

  • Au bon beurre...! (1)

              Contrairement à ce que pourraient croire celles et ceux qui prêteraient l'oreille aux mensonges de la "vérité officielle républicaine", la Révolution n'a pas mis fin aux privilèges et aux injustices. Ceux-ci sont le fruit de la part de méchanceté et de bassesse de l'âme humaine, présentes dans le coeur même de l'homme, et ne disparaîtront jamais. Ils existaient, c'est vrai, sous les Rois, et ils n'étaient bien sûr pas le meilleur côté de la Royauté, celui dont nous sommes le plus fiers. Mais la Révolution ne les a pas fait disparaître: bien au contraire, elle les a multiplié par dix, par cent, par mille; et là où nous avions une Bastille nous en avons maintenant aussi dix, cent, mille! C'en est au point que la République est devenu, de facto, le paradis de l'injustice, du privilège, de la corruption, du passe-droit, de la combine juteuse et...du "Bon Beurre...".

               Eh, oui, il faut s'y faire: la république qui, soi disant, a commencé par le désir d'égalité s'est mué en un régime où, oui, vraiment, "la soupe est bonne"; elle est même très bonne; du moins bien sûr pour ceux qui ont remplacé les anciens Rois, qui se sont coulés voluptueusement dans leurs habits et leurs palais mais sans rendre -loin s'en faut- le même service; seulement pour profiter des avantages de la fonction... Vous ne le croyez pas? Voyez la presse: même des journaux qui ne font pas profession de foi royaliste, et s'accommodent fort bien de la République, le disent. Le dernier en date ? "Le Figaro Magazine", numéro 19.597, daté du 4 août (cela ne s'invente pas, mais l'effet est voulu par le journal justement...),

               Le reportage montre, par exemple, que "les hauts fonctionnaires sont les gâtés du système", puisqu'ils peuvent tenter leur chance dans leur privé, en étant assurés de retrouver leur place dans leur administration d'origine en cas de problème: c'est "le beurre et l'argent du beurre"! Yvan Stefanovitch, auteur d'un édifiant "Aux frais de la Princesse" (Jean Claude Lattès, 2007) n'y écrit-il pas: "On vit dans une république monarchique. Les hauts fonctionnaires constituent une noblesse d'Etat qui remplace celle du sang d'autrefois". Vous trouverez dans la rubrique/catégorie "Les privilégiés de la République" les différents exemples choisis et proposés à ses lecteurs par Le Figaro: c'est à lire, et à méditer!...    (à suivre...)

  • Au bon beurre...! (3) : retraites et... ”prime d'égout” !

              Les retraites constituent le fond de nougatine de cette grande pièce montée. Avantage considérable du fonctionnaire: il calcule sa pension non sur les 25 meilleures années ou sur l'ensemble de sa carrière, mais sur les six derniers mois de travail, quand il est au summum de son évolution et cumule années d'ancienneté et promotion. Résultat: "L'État, pour assurer ses obligations, est obligé de verser une cotisation patronale de l'ordre de 50% du salaire versé contre 15,5% pour le privé, à seule fin d'assurer ses obligations vis à vis des retraités. Le cotisant, lui, verse à peine 7,85% de son salaire en cotisation, soit 30% de moins que le salarié du privé", explique le président de l'Ifrap. Mais les 130 régimes spéciaux (RATP, SNCF, EDF...), qui concernent 1,5 million de retraités et cotisants, font encore beaucoup mieux, comme le départ dès 50 ans pour les conducteurs de la SNCF et de la RATP.

              Témoin de toutes ces contradictions: Bercy. Le service censé s'assurer de l'imposition et de la collecte des impôts, c'est à dire de la gestion de l'argent public de tous les français, est le plus gros pourvoyeur d'auto-gratifications en tout genre. Cette riante danseuse de la république s'est ainsi distribué 1,67 milliard d'euros de primes diverses en 2002, dernière année connue, et continue d'en inventer de nouvelles. En 2003, le système des 400 primes gratifiant les 180.000 agents du ministère, conçues pour certaines à l'issue de conflits sociaux et pouvant représenter 100% du traitement de base, a certes été simplifié. Mais le coût global reste inchangé et ces compléments de salaire représentent toujours en moyenne 30% des émoluments de ces fonctionnaires qui font pâlir d'envie leurs homologues des autres administrations...

              ....Les membres du Conseil d'État bénéficient d'une sinécure en or. Parmi les 322 membres, dont 81 ont été nommés de manière discrétionnaire par le président de la république à l'issue du "tour extérieur" -même s'ils n'y connaissent rien en droit administratif-, seuls le le vice-président et les six présidents de sections possèdent un bureau. C'est dire si le stress et la culture du résultat s'avèrent peu compatibles avec les ors du Palais-Royal. Aucune présence, ni participation à une quelconque commission ne sont exigées pour recevoir les émoluments de 10.000 euros net par mois. Une juteuse "poire pour la soif" pour de nombreux membres en attente d'un pantouflage plus payant. Une prime supplémentaire dite "prime d'égout" est réservée aux conseillers, qu'on soupçonne pourtant peu de traîner dans les bas-fonds: la légende raconte qu'un de ces messieurs obtint ce "petit plus" après s'être fait mordre le mollet par un rat alors qu'il visitait les sous-sols....(à suivre...)

    (source: idem.)

  • Lu, vu, entendu : Foucauld qualifié, Ruquier auto-disqualifié.....

          Nouveau sur le Blog, ce lecteur nous demande ce que nous pensons de Marine Le Pen, en nous rappelant des propos insultants tenus à son encontre par Ruquier -des propos déjà anciens, en tout cas datant de plusieurs mois....

          Nous avons rappelé récemment comment Jean-Pierre Foucauld, venu présenter son livre sur l'épopée Renault avait tenu des propos très fermes et très courageux sur les horreurs et ignominies de l'Epuration... Il méritait, pour cette liberté de pensée, de ton, de parole, le grand coup de chapeau que nous lui avons decerné à cette occasion...

            Avec Ruquier, c'est l'inverse : de quel droit, en effet, sur une chaîne publique, s'est-il permis de déclarer (dans "On n'est pas couchés"...) : "Les musulmans, quand ils prient, se tournent vers la Mecque et Marine le Pen, quand elle parle, se tourne vers les cons"... ?

              Marine Le Pen est assez grande pour se défendre toute seule, et ce n'est pas le rôle de notre Blog de voler au secours de tout homme, ou femme, politique stupidement et minablement insulté par un grossier personnage, pas très malin de surcroît... 

            De plus nous ne nous faisons aucune illusion sur Marine Le Pen : bonne républicaine, comme son père, elle n'aspire qu'à entrer dans le Pays Légal, pensant qu'un simple changement de personnel suffira à sauver la France.

            Certes, on trouve dans ses discours plusieurs choses qui sont plus proches de ce que nous pensons que dans ceux du NPA, des Verts ou de Mélenchon (qui dit cependant des choses justes contre une certaine mondialisation....) mais nous pensons, nous, depuis nos origines, que c'est d'un changement de Système, d'Institution - et pas de personne - que viendra le salut : la différence est de taille.... 

            Ceci étant, et pour conclure cette courte réponse, nous donnons acte évidemment à notre interlocuteur qu'en parlant comme il le fait - surtout si on le compare à ce que vient de de dire tout récemment Foucauld... - Ruquier se place lui-même, sans que nous ayons besoin de le faire, nous, dans la catégorie des mauvais esprits, des journalistes vulgaires et malhonnêtes, qui détournent leur micro de son usage "normal" et qui confondent animation d'emission et propagandisme politique déplacé.....

  • VIDEO - Hervé JUVIN : ”Il revient aux socialistes français d'accentuer l'américanisation de la société française”

    Hervé JUVIN* mène sur les questions économiques, politiques, sociétales et géopolitiques, une réflexion d'ensemble à laquelle on aura toujours intérêt à se reporter. Il enregistre régulièrement pour realpolitiktv, des vidéos toujours remarquables : nous en avons mis deux en ligne, ici, l'une le 18 octobre 2011, l'autre le 7 septembre de cette année. On fera bien de les réécouter.   

    Hervé Juvin préside des Sociétés qui font de lui un acteur important du système économique - qu'il connaît donc bien et dont, pourtant, il fait une critique sans concession, allant bien au delà du seul débat économique. 

    Qu'on en juge par ces lignes lues sur son blog :

    "Les pires ennemis, non pas de nos peuples, mais de tous les peuples, c’est-à-dire de l’humanité, sont ceux qui entendent la réduire au rendement, au nombre et aux comptes. Il n’y a pas de place pour ceux-là dans le monde qui vient, le monde de la diversité collective, des identités et du politique retrouvé. Le plus grand combat politique, et peut-être le seul, est celui de la diversité des sociétés les unes à l’égard des autres, c’est le combat pour l’autonomie des peuples, et c’est le combat pour l’unité interne des sociétés politiques."

    "Le monde qui vient", à l'inverse du monde actuel, à l'inverse de ce que l'on croit, à l'inverse de ce que nous pouvons redouter, ce ne serait donc pas cet âge de fer globalisé, que nous refusons, mais bien plutôt "le monde de la diversité collective, des identités et du politique retrouvé" ? Mais, au fond, comment pourrait-il en être autrement ? Et qui croit encore à une absurde fin de l'Histoire ?

    Ecoutez encore cette vidéo où Hervé Juvin analyse comment - par un "spoil system" contraire à la tradition de notre haute fonction publique - "il revient aux socialistes français d'accentuer l'américanisation de la société française".  

    (Enregistré le 26 octobre 2012).

     Cette vidéo peut être regardée en plein écran 

    * Hervé Juvin est écrivain et conférencier, mais également Président d’Eurogroup Institute (filiale d’accompagnement stratégique d’Eurogroup). Auteur d’essais sur l’économie, la société et la mondialisation, il est spécialiste de la banque et des marchés financiers. Grand arpenteur du monde, il a publié plusieurs centaines d’articles, notamment dans Le Débat (Gallimard), L’Expansion, Agir, et préside par ailleurs une société de conseil aux gouvernements, aux institutions et aux entreprises.

    Bibliographie (principales publications)

  • La très lente agonie de la Belgique par Pierre de Meuse

    AG DREUX 026.JPGUne nouvelle étape est venue s’ajouter à de nombreuses autres  dans le processus de désagrégation de la Belgique. La Nouvelle Alliance flamande a remporté la majorité relative aux élections municipales d’Anvers, avec des résultats analogues dans toute la partie flamande. De fait, son chef Bart De Wever a su manœuvrer avec finesse en laissant les   socialistes wallons porter seuls le poids de l’inertie, avec  un gouvernement de coalition auquel il n’a pas voulu mettre les mains. L’étape suivante sera, si les élections législatives lui donnent la majorité, une fédéralisation de la loi de finances, qui laissera les wallons financer seuls leur système social dispendieux et gérer les conséquences de leur laxisme en matière d’immigration. Autant dire que l’Etat belge ne sera plus qu’un sac percé, qui perdra un peu de sa substance à chaque craquement de l’actualité.  

    un-partisan-de-la-nouvelle-alliance-flamande-n-va-agite-un-d_860139.jpg 

    Faut-il regretter cette évolution historique ? Elle est en tout cas prévisible depuis la fin des années 40, quand les flamands s’étaient prononcés dans leur grande majorité pour le soutien à Léopold III, donnant ainsi  au roi le suffrage de la majorité des belges. Il dut abdiquer, cependant, sous la pression de la majorité des wallons, sensibles aux consignes des partis de gauche, et qui ne représentaient qu’une minorité du pays. Depuis, la monarchie s’est trouvée réduite à une fonction de plus en plus ténue, incapable de proposer un projet perceptible. Les néerlandophones ont ainsi pu constater qu’ils n’étaient qu’un peuple de seconde zone. Ils ont donc systématiquement, de réforme en réforme, enrayé la progression du français au détriment du flamand, plantant des barrières linguistiques tatillonnes, quelquefois mesquines, mais toujours efficaces. De leur côté, les wallons, de crainte de laisser s’aggraver leur position minoritaire, ont ouvert largement la partie francophone à l’immigration africaine. Une politique de Gribouille car le coût en prestations sociales est devenu insupportable. Avec la crise que connaît toute l’Europe, nous pourrions bien avoir dans l’est de la Belgique une situation « à la grecque », conduisant à une partition. Après la fin de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie (créées en 1919), quand assisterons-nous à la fin de la Belgique, créée en 1830 ? Il est normal que le processus général d’effritement de l’Etat-nation en Europe s’attaque d’abord aux Etats les plus faibles, les plus artificiels. Cependant une tendance similaire est visible en Ecosse, et en Catalogne. Ce n’est pas impunément que les Etats décident d’abandonner leur souveraineté et de sortir de l’Histoire.

  • Le goulag ou la guillotine, pour Lorant Deutsch ?

    LORANT DEUTSCH METRONOME.jpgImpayable, le groupe PCF-parti de Gauche du Conseil de Paris, qui a déclaré “orienté idéologiquement” le Métronome de Lorant Deutsch, et veut que la Ville de Paris cesse d’en faire la promotion.

    Droit dans ses bottes, Alexis Corbière déclare :

    “Or il y a un problème majeur”, (ce livre) “contient de très nombreuses erreurs, affabulations et inventions historiques”... “il propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie de convictions religieuses de l’auteur… qui ne se cache pas d’être hostile à la République, particulièrement à la Révolution française et se dit nostalgique de la monarchie”. Horreur, enfer et damnation !.... Encore un qui, comme dirait une autre impayable, NKM, voudrait, même si c'est à sa manière, toute différente, "faire gagner Charles Maurras" ? Mais il en sort donc de partout, des royalistes de toutes tendances, en cette époque où l'on ne célèbre même plus Jean-Jacques Rousseau.....

     

    “C’est très inquiétant que la Ville ait abondé dans la "pipolisation" culturelle et qu’elle soutienne un ouvrage contestable qui dénigre la Révolution et la Commune”, a déclaré pour sa part Danielle Simonnet, conseillère PG lors d’une conférence de presse de pré-Conseil.

    En somme, la guerre est déclarée : les fossiles, mammouths et autres diplodocus révolutionnaires, qui croient encore que l'on peut empêcher la vérité de sortir du puits, à la fin des fins, veulent faire taire Lorant Deutsch. Et, pour cela, qu'on l'asphyxie, avec la bonne vieille pratique, si éprouvée, de la conspiration du silence. Mais la roue a tourné, le mur de Berlin est tombé, l'URSS est morte et le marxisme-léninisme avec. Il n'y a qu'eux qui ne s'en sont pas encore rendu compte !

    Ils se couvrent de ridicule, et rament à contre-courant, en tentant d'empêcher un jeune et talentueux Lorant Deutsch d'enthousiasmer les foules avec la vérité historique. Leurs actes sont comme leur pensée : d'arrière-garde, dépassée, périmée, obsolète.... Leur avenir est derrière eux, et il est atroce : ils n'ont ni el courage ni la lucidité de le reconnaître. La seule chsoe qu'ils souhaitent, c'est qu'on ne vienne pas pas interrompre leur douillet ronronnement idéologique, leur douillette installation dans le Système duquel ils vivent grassement....

    Et voilà qu'arrive le grand méchant loup Lorant Deutsch ! Et qu'il met les pieds dans le plat ! Et qu'il vend à deux millions d'exempalires ! C'est insupportable : il dénigre la Révolution et la Commune ? Une guillotine, vite, ou un goulag !... Comme au bon vieux temps.

    Sauf que leur bon vieux temps, heureusement, n'existe plus....

  • En réponse à vos lettres... : République idéologique/Islam : le combat inédit - chez nous... - entre deux totalitarismes

    Ces derniers mois, beaucoup de messages ont été reçus, en plus des "Commentaires", après la nouvelle "affaire" des caricatures de Mahomet, ou les nouveaux remous au sujet de "l'affaire Merah"; et, aussi, l'article remarqué du Figaro sur les 12 millions d'immigrés... en France. Tâchons de proposer une réflexion générale qui sera comme une sorte de réponse globale à tous ces messages...  

    Il faut démythifier et démystifier notre actuel Système, qui est une République idéologique, et trouve ses fondements dans la Révolution de 1789. Elle-même, avant d'être anti-monarchique, est, d'abord et avant tout, anti-chrétienne. Elle se propose d'extirper du territoire national l'adhésion bi-millénaire au christianisme, religion qu'elle prétend remplacer, se considérant elle-même comme la Nouvelle Religion Républicaine.

    Elle ne peut donc promouvoir une saine laïcité, étant elle-même une religion totalitaire, dont le but est, par essence, d'étouffer la religion qui lui pré-existait. Sa pseudo-laïcité n'est donc qu'une supercherie grossière, une tartufferie "hénaurme", dont le vrai nom est laïcisme, arme de combat sournoise et permanente exclusivement dirigée contre le christianisme traditionnel, élément constitutif - que l'on soit chrétien ou non - de la Nation française.

    Mais, là où tout change, et où l'inattendu arrive, c'est que cette République idéologique, bâtie toute entière pour cette lutte contre le Christianisme, se trouve singulièrement desarmée lorsqu'apparaît - implantée par elle... - une nouvelle religion, l'Islam. Celle-ci, en soi, n'est pas totalitaire, puisqu'elle se soumet à un dieu, mais il est facile de constater que les sociétés qu'elle induit sont, elles, de fait, totalitaires.

    Il y a donc choc entre deux totalitarismes, celui de la nouvelle religion républicaine (bien malade aujourd'hui ! Est-elle encore "vivante", en dehors de la force d'inertie ?...) et un totalitarisme de fait islamique, bien vivant, lui, et conquérant, follement greffé par la République idéologique sur un corps social qui ne l'a jamais demandé : et, ce, depuis 1975, droite et gauche confondues, ce qui nous donne raison lorsque nous ne mettons pas nos espoirs dans les élections ou dans des changements de Chambre mais lorsque nous prônons  une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet); et qui ne croit nullement "en l'amélioration électorale de la peste républicaine (idem)

    Cette pauvre République idéologique croit maintenant (ou semble croire, ou veut faire croire...) qu'elle va s'opposer à un Islam qu'elle a follement laissé entrer dans la place, et prétend qu'elle va mener ce combat au nom de la laïcité : elle a perdu d'avance !

    Là aussi, même dans la trivialité, la meilleure des conclusions politiques est celle de Coluche : "Je me marre !"

  • C'est la rentrée ! Pour oublier ”ça”, un petit sourire...

    REPONDEUR_COLLEGE.MP3

    PS : Plus sérieusement, Jean-Louis Faure a eu raison, dans son commentaire d'hier, d'attirer l'attention sur l'excellente étude de Jean-Françosi Mattéi que nous mettons à disposition en PDF : La révolution copernicienne de l'enseignement.

            Voici le commentaire de Jean-Louis Faure d'hier et, tant qu'on y est, celui que Thulé avait envoyé il y a presque deux mois (très bon commentaire aussi...) :

    1. De Jean-Louis Faure : 

    En cette rentrée de l’ "ednat", rappeler ce remarquable travail du professeur Mattei. Il n’y a pas une ligne à changer dans cet effroyable bilan. Pour preuve la une et les trois pages de ce très politiquement correctement couché quotidien La Croix, du 1er septembre «Pourquoi faut il refonder l’école primaire ? ». Et sans limite à l’outrance « L’école de 1930 n’était pas meilleure ». Un historien sous produit de notre université, Antoine Prost, se répand en observations fulgurantes «Savoir lire a changé de sens. Jadis on savait lire quand on était capable de lire un texte à haute voix, avec les intonations qui montraient qu’on l’avait compris. Aujourd’hui, aux yeux d’un professeur de sixième, un élève sait lire lorsqu’il est capable de prélever dans un texte les informations importantes ». C’est à ce type de sinistre abruti que l’on confie nos enfants et petits enfants. Et pour ne pas être en retard d’une puissante réflexion, toujours ce raisonnement spécieux « l’école doit s’adapter à la société » …

    Écrit par : Jean Louis FAURE | lundi, 03 septembre 2012

     2. De Thulé :

    En complément de cette très pertinente étude de Jean-François Mattéi, permettez moi de citer le romancier G.Dantec : "A force de pédagogies globales et de déconstructivisme délirant, le système néo-bourgeois et social-démocrate hérité de 68 a tou bonnement défait l'édifice forgé par quinze siècles de tradition (depuis Saint Augustin), appliquant la méthode de la tabula rasa des "expérimentateurs"aux prédicats marxistes, ne livarnt aux jeunes âmes en quête d'un destin que la sinsitre notion de "compétences", plus la moindre dose d'authentique littérature ou de philosophie, pas même contemporaine, une pauvreté positiviste et socialisante affirmée comme seul horizon possible, produisantdepuis environ vingt-cinq ans une succession de générations pratiquement analphabètes à qui l'on fait croire que la libre expression de soi était la base de toute culture, alors qu'elle ne peut être que son aboutissement le plus haut et le plus rare".

    Écrit par : Thulé | vendredi, 06 juillet 2012

  • 50.000 excisions en France ? : de la prison, en guise de ”réponse” ? Non, la déchéance et l'expulsion.....

    excision,polygamie,immigration        Le couple d'origine guinéenne, jugé à Nevers pour l'excision de ses 4 filles, a été condamné à 2 mois de prison ferme (pour le mari) et dix-huit mois (pour la mère).

            Cette décison ne nous satisfait pas. Cette "affaire" remet sur le devant de la scène un scandale inadmissible, et pourtant admis depuis des décennies : ce procès pose en effet la question de la survivance de cette coutume parmi les migrants d'origine africaine en France. Il y aurait dans l'Hexagone 50.000 femmes adultes excisées....

                Nous n'avons rien à dire, et pas de jugement de valeur à porter sur les us et coutumes, les moeurs, les habitudes etc... des populations de la terre entière. Tout simplement parce que la France n'a pas juridiction sur la terre entière, et que nous n'avons le pouvoir, et le droit, de nous occuper que de nos affaires.

            Vu l'état lamentable dans lequel le Système a mis la France, c'est déjà, du reste,  largement assez pour nous occuper à plein temps !...

            Par contre, nous avons parfaitement le droit - et même le devoir - de dire que de telles coutumes, nous n'en voulons pas chez nous. D'Athènes à Dublin, de Moscou à Lisbonne, jamais, en Europe, on n'a pratiqué cette "coutume" de l'excison, que nous avons le droit de décréter, ici, barbare. Que les Guinéens - et d'autres... - la pratiquent chez eux, c'est leur affaire et, comme nous le disions au début, nous n'avons pas à juger les autres chez eux. Qu'ils excisent, qu'ils pratiquent la polygamie, le "mariage" (!) des filles à 9 ans... tout ce qu'ils voudront, chez eux : c'est leur affaire !

            Mais s'ils viennent en France, qu'ils adoptent nos moeurs, nos us et coutumes, du moins les fondamentales : ils peuvent "garder" tel ou tel aspect de leur culture d'origine, si celui-ci ne contredit pas la nôtre... mais exciser, non. Sans discussion, sans faiblesse, sans rien : non, point barre ! 

            Ou alors, s'ils veulent vraiment conserver des moeurs fondamentalement contraires à nos pratiques ancestrales, bi et tri millénaires, qu'ils ne restent pas ici. Et si on a commis la folie de leur donner un rectangle de plastique, croyant par là en faire des français (comme si c'était aussi simple !...), qu'on ne leur inflige pas quelques mois de prison, mais qu'on leur retire cette nationalité qu'ils ne font pas l'effort d 'assumer, qu'on les en déchoie, et qu'on les expulse..... 

            Ces gens qui font de telles choses, et qui se fichent comme d'une guigne de nous, de nos us et coutumes, de nos moeurs et traditions, de nos "valeurs" (pour employer le mot à la mode, dans le jargon...) ces gens-là n'ont rien à faire chez nous...

  • Dangereuse escalade en Syrie : de l'urgence de supprimer l'Otan, et d'apprendre l'Histoire à Alain Juppé......

            Un avion turc abattu par la Syrie.... Violait-il, ou non, l'espace aérien syrien ? Bien évidemment, les deux parties prétendent chacune le contraire... : on sera vite fixé, mais ce qui ne laisse pas d'inquiéter, c'est que, immédiatement, des voix se sont élevées, en Turquie, pour réclamer, au nom d'un alinéa du Traité de l'OTAN, l'intervention de l'ensemble de l'Organisation contre la Syrie.

            Ce qui reviendrait, pour la France, à être impliquée mécaniquement dans un conflit qui ne la concerne en rien, directement.... 

    juppé,syrie,otan,turquie,carnot,genocide vendéen 

            On peut réfléchir, à cette occasion, à la question suivante : l'Otan a été créée, à l'époque, pour parer à la menace bien réelle de l'URSS, et dans l'hypothèse tout à fait crédible, alors, d'une tentative de conquête militaire de l'Europe de l'Ouest par les blindés du Pacte de Varsovie. 23 ans après l'effondrement du marxisme-léninisme, qui a proposé la moindre justification au maintien d'une Organisation créée, sinon pour le combattre, du moins pour se défendre contre l'agression programmée de ce Système, heureusement disparu aujourd'hui ?....

            Deuxième chose : Juppé est passé sur France info, pour expliquer doctement que le régime Syrien n'avait plus droit à l'existence. Et de citer les crimes commis par Assad contre le peuple, etceteri, etcetera... 

            Évidemment, bien loin de nous l'idée de "blanchir" le régime d'Assad, ni de le considérer comme un quelconque modèle, dans un quelconque domaine. Pourtant, si l'on observe l'Histoire, et au risque d'en choquer quelques uns, il a encore de la marge, le régime d'Assad : il n'a pas encore tanné de peaux humaines; il n'a pas encore jeté vivants des hommes et des femmes, des vieillards et des enfants , dans des fours chauffés à blanc...

            Certes, ce qu'il fait est assez "énergique", dirons-nous, mais, comparés à d'autres régimes qui, selon Juppé, semblent avoir "le droit de vivre", répétons-le, il a encore de la marge. Juppé, c'est curieux, semble avoir oublié les grands ancêtres de la Révolution, les Carnot et Robespierre, qui ont ordonné le Génocide vendéen - toujours "ignoré" et nié aujourd'hui - ainsi que les Amey ou Turreau qui l'ont froidement accompli. Pourtant, il semble bien que, pour Juppé, la République idéologique française, héritière directe de ces grands ancêtres - ou l'on n'y comprend plus rien... - semble bien avoir le droit de vivre ?

            N'est-ce pas étrange ?....