En réponse à vos lettres... : République idéologique/Islam : le combat inédit - chez nous... - entre deux totalitarismes...
Ces derniers mois, beaucoup de messages ont été reçus, en plus des "Commentaires", après la nouvelle "affaire" des caricatures de Mahomet, ou les nouveaux remous au sujet de "l'affaire Merah"; et, aussi, l'article remarqué du Figaro sur les 12 millions d'immigrés... en France. Tâchons de proposer une réflexion générale qui sera comme une sorte de réponse globale à tous ces messages...
Il faut démythifier et démystifier notre actuel Système, qui est une République idéologique, et trouve ses fondements dans la Révolution de 1789. Elle-même, avant d'être anti-monarchique, est, d'abord et avant tout, anti-chrétienne. Elle se propose d'extirper du territoire national l'adhésion bi-millénaire au christianisme, religion qu'elle prétend remplacer, se considérant elle-même comme la Nouvelle Religion Républicaine.
Elle ne peut donc promouvoir une saine laïcité, étant elle-même une religion totalitaire, dont le but est, par essence, d'étouffer la religion qui lui pré-existait. Sa pseudo-laïcité n'est donc qu'une supercherie grossière, une tartufferie "hénaurme", dont le vrai nom est laïcisme, arme de combat sournoise et permanente exclusivement dirigée contre le christianisme traditionnel, élément constitutif - que l'on soit chrétien ou non - de la Nation française.
Mais, là où tout change, et où l'inattendu arrive, c'est que cette République idéologique, bâtie toute entière pour cette lutte contre le Christianisme, se trouve singulièrement desarmée lorsqu'apparaît - implantée par elle... - une nouvelle religion, l'Islam. Celle-ci, en soi, n'est pas totalitaire, puisqu'elle se soumet à un dieu, mais il est facile de constater que les sociétés qu'elle induit sont, elles, de fait, totalitaires.
Il y a donc choc entre deux totalitarismes, celui de la nouvelle religion républicaine (bien malade aujourd'hui ! Est-elle encore "vivante", en dehors de la force d'inertie ?...) et un totalitarisme de fait islamique, bien vivant, lui, et conquérant, follement greffé par la République idéologique sur un corps social qui ne l'a jamais demandé : et, ce, depuis 1975, droite et gauche confondues, ce qui nous donne raison lorsque nous ne mettons pas nos espoirs dans les élections ou dans des changements de Chambre mais lorsque nous prônons une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet); et qui ne croit nullement "en l'amélioration électorale de la peste républicaine (idem)
Cette pauvre République idéologique croit maintenant (ou semble croire, ou veut faire croire...) qu'elle va s'opposer à un Islam qu'elle a follement laissé entrer dans la place, et prétend qu'elle va mener ce combat au nom de la laïcité : elle a perdu d'avance !
Là aussi, même dans la trivialité, la meilleure des conclusions politiques est celle de Coluche : "Je me marre !"