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Au bon beurre...! (1)

          Contrairement à ce que pourraient croire celles et ceux qui prêteraient l'oreille aux mensonges de la "vérité officielle républicaine", la Révolution n'a pas mis fin aux privilèges et aux injustices. Ceux-ci sont le fruit de la part de méchanceté et de bassesse de l'âme humaine, présentes dans le coeur même de l'homme, et ne disparaîtront jamais. Ils existaient, c'est vrai, sous les Rois, et ils n'étaient bien sûr pas le meilleur côté de la Royauté, celui dont nous sommes le plus fiers. Mais la Révolution ne les a pas fait disparaître: bien au contraire, elle les a multiplié par dix, par cent, par mille; et là où nous avions une Bastille nous en avons maintenant aussi dix, cent, mille! C'en est au point que la République est devenu, de facto, le paradis de l'injustice, du privilège, de la corruption, du passe-droit, de la combine juteuse et...du "Bon Beurre...".

           Eh, oui, il faut s'y faire: la république qui, soi disant, a commencé par le désir d'égalité s'est mué en un régime où, oui, vraiment, "la soupe est bonne"; elle est même très bonne; du moins bien sûr pour ceux qui ont remplacé les anciens Rois, qui se sont coulés voluptueusement dans leurs habits et leurs palais mais sans rendre -loin s'en faut- le même service; seulement pour profiter des avantages de la fonction... Vous ne le croyez pas? Voyez la presse: même des journaux qui ne font pas profession de foi royaliste, et s'accommodent fort bien de la République, le disent. Le dernier en date ? "Le Figaro Magazine", numéro 19.597, daté du 4 août (cela ne s'invente pas, mais l'effet est voulu par le journal justement...),

           Le reportage montre, par exemple, que "les hauts fonctionnaires sont les gâtés du système", puisqu'ils peuvent tenter leur chance dans leur privé, en étant assurés de retrouver leur place dans leur administration d'origine en cas de problème: c'est "le beurre et l'argent du beurre"! Yvan Stefanovitch, auteur d'un édifiant "Aux frais de la Princesse" (Jean Claude Lattès, 2007) n'y écrit-il pas: "On vit dans une république monarchique. Les hauts fonctionnaires constituent une noblesse d'Etat qui remplace celle du sang d'autrefois". Vous trouverez dans la rubrique/catégorie "Les privilégiés de la République" les différents exemples choisis et proposés à ses lecteurs par Le Figaro: c'est à lire, et à méditer!...    (à suivre...)

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