Une conférence du prince Jean, à Paris, ce vendredi
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On frémit en le rapportant, heureusement que nos fins limiers de la bien-pensance, vaillants débusqueurs d'ignominies et d'abominations, ont demasqué cet épouvantable Fabien Engelmann qui, délégué CGT, n'hésite pas à se présenter sur une liste Front National !
Gloire soit rendue à ces intrépides chiens de garde, qui n'ont pas hesité à hurler sur les ondes pour nous mettre en garde contre le retour du fâchisme abhorré qui....que... etc... etc.....
Plus inquiétant : on apprend aussi que d'autres fins limiers sont sur la piste d'un dangereux individu qui, au service de la haute finance internationale, de la fortune anonyme et vagabonde et du grand capital, prétendrait rouler dans la farine les vertueux ouvriers-écrasés-par-l'odieux-capitalisme-profiteur-affameur-et-exploiteur-du-peuple-et-des-masses-laborieuses (que Saint MARX les ait en sa sainte garde !...).
On murmure que les fins limiers auraient pisté le redoutable personnage du côté de Washington....
Nous avons déjà parlé des ERS, ces établissements/internats de réinsertion sociale, en demandant s'il était bien raisonnable de dépenser tant d'argent pour scolariser de force des enfants dont la principale explication des lacunes scolaires et du comportement agressif qui était le leur venait de leur absence de motivation pour l'école, et de leur refus de celle-ci ( est ce bien raisonnable.pdf ).
Chers amis,
Le prince Jean donne une nouvelle conférence vendredi 25 février à Paris.
Il y parlera de ce qu’il appelle le « management capétien », montrant à la fois comment la dynastie capétienne a géré et développé la France en bon chef d’entreprise, et comment les entreprises ont tout à gagner à s’inspirer de sa méthode.
Venez entendre le prince Jean ! C’est la première fois qu’il aborde ce sujet.
Vendredi 25 février à 20 h, à la salle dc l’ASIEM,
6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris (métro Ségur ou Cambronne).
Gens de France
Soirée du 23 février : un Golpe (1) est en cours. Le récent et fragile roi d'Espagne Juan Carlos Primero, Gardien des institutions, fait échec au putsch militaire en ordonnant aux généraux de rester - ou de rentrer... - dans leurs casernes...
En les tutoyant tous, car le Roi d'Espagne tutoie.....
Ce fait appartient maintenant à l'Histoire, mais il n'est pas inutile de rappeler qu'aujourd'hui, en 2011, l'Espagne - sous le règne de ce même souverain - vient de connaître, depuis 1939, sa soixante douzième année de paix: 36 ans, de 1939 à 1975, sous Franco et jusqu'à sa mort, et encore 36 ans depuis l'avènement de Juan Carlos, voulu par le même Franco.
Pour qui connaît l'histoire de l'Espagne depuis l'invasion napoléonienne de 1808, ce n'est pas rien, et c'est très loin d'être négligeable....
(1) : coup d'état, en espagnol; on disait aussi pronunciamiento, au XIXème siècle et aux débuts du XXème...
Suite à notre note sur la cléricature médiatique (où nous reprenions le "Dégage !" de la Une de Marianne) on nous demande de préciser quelles sont les lois qui musèlent concrètement la liberté d'expression....
Elles sont au nombre de deux, aggravées par une troisième et, bien sûr, par la création du chien de garde de la Halde..... :
(La taille de cet article excédant ce que supporte une page normale de Hautetfort, vous le trouverez, exceptionnellement, sous forme de PDF) :
Deux façons de voir les choses : laquelle est la plus proche des réalités ?.....
Jeudi dernier, "daumesnil" a posté un commentaire sur Che Guevara, s'étonnant de la mode du personnage auprès des jeunes; et, peut-être nouveau (nouvelle ?) sur le Blog, il ou elle demande "pourrait-il y avoir un article sur le sujet".
Rappelons que, de toutes façons, en utilisant le cadre "Rechercher" en haut à droite de la page d'accueil, juste en dessous des deux "Devises", il suffit de taper le sujet que l'on cherche, en l'occurrence "Che Guevara", pour voir apparaître la totalité des notes qui en parlent.....
Voici les deux principales notes déjà consacrées sur le Blog à ce sinistre personnage :
Mercredi dernier, 16 février, entre 18h30 et 19h, lafautearousseau passait sur radio Ville Marie.
A 23h50, nous recevions le commentaire suivant d'un auditeur de la radio, Alain :
"Mon ami Jean-Philippe m'avait parlé de votre venue à son émission. Où vous situez-vous? Légitimiste ou Orléaniste?"
Nous lui avons immédiatement fait la réponse suivante :
L'habitude est maintenant bien établie, sur ce Blog : tous les dix jours, et parce qu'il s'agit de quelque chose de qualité et de réellement intéressant, nous répercutons La Dizaine de Magistro, en donnant, à chaque fois, un extrait de l'un des articles proposés.
Dans notre dernière livraison de la Dizaine de Magistro, c'est l'article d'Henri Hude qui a été mis en avant (1). Henri Hude vient de nous écrire pour nous en remercier (il l'a vu "avec joie", nous dit-il...), et nous signale par la même occasion l'existence de son Blog ( http://www.henrihude.fr/ ).
Nous nous y sommes rendus, et l'avons vraiment apprécié (une seule chose, choisie parmi tant d'autres, pour montrer son intérêt : la présence de Jean Guitton....). Henri Hude, qui termine son message très amicalement, "pense que c'est toujours bien de mettre des liens des uns aux autres" : il a raison, et nous maintiendrons donc, dorénavant, le lien vers son Blog dans toutes nos livraisons décadaires de Magistro (comme d'ailleurs les liens vers les Blogs d'autres personnes, si elles nous le demandent, car, évidemment, nous ne voulons forcer personne...).
(1) : voici l'extrait :
Extrait du Démocratie durable en Tunisie et en Egypte, de Henry Hude (premières lignes) :
"Avec un rien de provocation, j’ai envie de dire que ce qu’il y a de plus intéressant à lire, sur la révolution éclatée dans le monde arabe, c’est le 5ème livre (chapitre) de la Politiqued'Aristote. Ce livre V traite des révolutions et changements de régime, ainsi que des moyens de prévenir les révolutions. Chacun peut accéder sans difficulté à ce texte, que j’ai relu récemment avec un intérêt renouvelé. Voici quelques notes griffonnées en marge de mon exemplaire.
Toujours émerveillé par l’aptitude de cet auteur à former des concepts vraiment universels, appréhendant avec précision les structures essentielles du donné. Si nos dirigeants avaient médité les classiques, ils gouverneraient mieux. Ce qu’on appelle la langue "classique" n’est pas d’abord un beau style. C'est l'instrument de la formation, et le véhicule approprié à la formulation, claire et ordonnée, d’une connaissance rationnelle comportant des concepts vraiment universels...."
Jaco nous malmène. Mais l'objectif du commentaire qu'il a écrit à propos de notre note sur Edgard Morin est, simplement, de souligner l'importance de l'évolution, voire de la révolution, qui s'opère, actuellement, non seulement chez lui, ce qui est, déjà considérable, mais aussi dans l'ensemble des élites intellectuelles de notre pays. Les lignes bougent, un certain processus de dé-révolution est en cours.
Comme, sur le fond, JACO a raison, nous publions son commentaire.
Bon, bon, vous en aviez déjà parlé ! (Oui, bon, le 27 janvier dernier ...). Mais ce n'est vraiment pas ce qui est important. "Ce qui est important, c'est la chose même".
Et puis, Edgar Morin ne s'est pas contenté de "citer Maurras", ce qui n'a pas grand intérêt car il n'y a plus, aujourd'hui, que quelques royalistes timorés pour craindre de s'y référer. Non, Edgar Morin, sur France Inter, a exprimé une idée beaucoup plus importante : il déplore qu'il n'y ait plus, dans nos sociétés, de pensée politique d'envergure, comme il y en eut aux XIXème et XXème siècles. Et il cite celles qui comptent : la pensée de Marx, pour la Révolution, celle de Tocqueville pour le courant libéral, celle de Maurras, pour la pensée réactionnaire. Ce dernier terme n'a, d'ailleurs, dans ce cadre, aucune connotation péjorative. Simplement, pour Edgar Morin, l'absence de toute pensée politique contribue à cette "réduction du Politique à l'Economique" qui est, pour lui, comme pour nous, l'un des vices profonds de la modernité. En somme, Edgar Morin appelle de ses vœux, tout simplement, la renaissance de la pensée politique. C'était aussi, on le sait, l'objectif de Pierre Boutang lorsqu'ii écrivait, il y a quelques trente ans, son "Reprendre e Pouvoir".
Sur Public Sénat, à Bibliothèque Médicis, Edgar Morin ne "récidive" pas, et ce qui importe, là encore, ce n'est évidemment pas notre "plaisir". Non, l’affaire est d’importance. Rien à voir avec le « plaisir ».
L'important c'est qu'Edgar Morin (de son vrai nom Edgar Nahoum, 89 ans), penseur de première importance, venu de la gauche révolutionnaire, y développe encore sa pensée et qu'il liquide en quelques phrases, venues d'une réflexion que l'on sent toujours aussi profonde, intense et passionnée, le concept de révolution, le mythe du progrès, le tout-économique, la mondialisation, en ce qu'elle affaiblit "le local, le régional, le national", la réduction de nos sociétés au quantitatif, au chiffre, au calcul .... Et cetera … Pendant trente ans, aux Baux, lorsque nous y faisions nos rassemblements royalistes, il me semble que Gustave Thibon ne disait guère autre chose.
Oui, l’affaire est d’importance. Ce sont des bombes à retardement qu’Edgar Morin, volens nolens, vient de semer sur les terrains divers de la pensée révolutionnaire, de gauche ou de droite. Et si l’on considère l’évolution d’Alain Finkielkraut ou de Régis Debray – comme exemples parmi d’autres – l’on peut en conclure qu’il s’agit là d’un courant venu « des profondeurs ». Aussi que nous ne sommes plus des « parias » ; que nous ne sommes plus seuls à penser comme nous le faisons. Enfin que les intellectuels dits « de droite » n’auront pas eu le premier rôle dans ces « révolutions » salutaires ..
Coup sur coup, le 27 janvier et le 4 février, nous avons pu relever la très intéressante évolution d'Edgar Morin : au micro de France inter, d'abord, le 27 janvier dernier (où il n'a pas hésité à citer Maurras...); puis, sur Public Sénat/Bibliothèque Médicis, cette fois, où il passe avec Henri Guaino et Marcel Gauchet, interrogé par Jean-Pierre Elkabach, le 4 février.
Sur France inter, le 27 janvier, Edgar Morin déplore qu'il n'y ait plus, dans nos sociétés, de pensée politique d'envergure, comme il y en eut aux XIXème et XXème siècles. Et il cite celles qui comptent : la pensée de Marx, pour la Révolution, celle de Tocqueville pour le courant libéral, celle de Maurras, pour la pensée réactionnaire. Ce dernier terme n'a, d'ailleurs, dans ce cadre, aucune connotation péjorative. Simplement, pour Edgar Morin, l'absence de toute pensée politique contribue à cette "réduction du Politique à l'Economique" qui est, pour lui, comme pour nous, l'un des vices profonds de la modernité. En somme, Edgar Morin appelle de ses vœux, tout simplement, la renaissance de la pensée politique. C'était aussi, on le sait, l'objectif de Pierre Boutang lorsqu'ii écrivait, il y a quelques trente ans, son "Reprendre le Pouvoir".
Ensuite, sur Public Sénat, Edgar Morin liquide en quelques phrases le concept de révolution, le mythe du progrès, le tout-économique, la mondialisation, en ce qu'elle affaiblit "le local, le régional, le national", la réduction de nos sociétés au quantitatif, au chiffre, au calcul .... Pendant trente ans, aux Baux, lorsque nous y faisions nos rassemblements royalistes, Gustave Thibon ne disait guère autre chose.
Ce sont des bombes à retardement qu’Edgar Morin, volens nolens, vient de semer sur les terrains divers de la pensée révolutionnaire, de gauche ou de droite. Et si l’on considère l’évolution d’Alain Finkielkraut ou de Régis Debray – comme exemples parmi d’autres – l’on peut en conclure qu’il s’agit là d’un courant venu « des profondeurs ». Aussi que nous ne sommes plus des « parias » ; que nous ne sommes plus seuls à penser comme nous le faisons. Enfin que les intellectuels dits « de droite » n’auront pas eu le premier rôle dans ces « révolutions » salutaires…..
Voici les deux vidéos (suivie, pour la seconde, qui est plus longue, d'une sorte de mini résumé des passages les plus importants....) :
La bonne nouvelle de la semaine, en dehors de la progression du quotidien qui se poursuit, c'est l'entretien demandé et réalisé par radio Ville Marie avec notre Blog, sur le Royalisme aujourd'hui.
Un contact avait été noué dès le début de l'année, lorsque l'un des animateurs de la Radio nous avait fait savoir qu'il appréciait beaucoup de voir Gustave Thibon - qu'il aime énormément - être l'une de nos références.
"Hors du sentimentalisme de la bien-pensance", pour reprendre ses propos, notre interlocuteur se proposait donc d' "interviewer quelqu'un (20 min environ, voire davantage) de votre inspiration qui nous parlerait de royauté et sortirait la question de sa gangue mondaine, quelquefois décadente et "magazine à potins"...".
Comment, et pourquoi, refuser ? Il est vital, en effet, pour nos idées de partir à la rencontre de nouveaux publics, de nous confronter à ce que pensent les autres, et de leur proposer le recours que représente le Prince Jean. C'est dans cette optique que nous avons envisagé, dès le début, notre participation à cet entretien. Et, sitôt après, nous recevions déjà - sous forme d'un commentaire - une première retombée de l'émission : du Québec, Alain, un ami de l'animateur, nous demandait de nous situer, et voulait savoir si nous étions "légitimistes ou orléanistes"
Nous mettrons en ligne dès que nous le recevrons le MP3 de l'entretien; et, ce lundi, nous publierons la réponse que nous avons immédiatement envoyé à Alain....
Pour en revenir au Blog, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....
Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :
« Asile de Blog » : tel est sans surprise, l’intitulé du blog de Basile de Koch.
Retrouvez-y ses articles les plus mûrement réfléchis, ses pensées twittiformes et ses vidéos préférées.
Au programme dès maintenant :
Dieu et South Park, Ardisson et Chesterton, Simone Weil et Simone Veil, Alain Badiou et les Tontons flingueurs...
Asile de Blog : un univers parallèle à portée de clic !
Je serais vous, j’irais tout de suite. D’ailleurs, j’y suis déjà.