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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1702

  • Aux organes de presse (Communiqué)

    En complément au communiqué de presse que vous avez déjà reçu, je vous adresse l’affichette récapitulant les éléments relatifs à la réunion qui se tiendra le 21 février 2013 à Strasbourg dans le cadre de la campagne référendaire du 7 avril 2013.

    Il est prévu une conférence de presse nationale dans le prochains jours. Vous serez informé tout prochainement.

    Bien à vous ,

    Joël Broquet

    invitation 2.pdf

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Comme chaque lundi, on commencera la semaine avec Louis-Joseph Delanglade et son regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale : note claire, nette et précise, en quarante lignes, rédigée le dimanche, pour "coller" au maximum à l'actualité, on ne peut donc en annoncer le sujet, mais on sait qu'elle sera là...

           * Mardi, nous continuerons à enrichir le dossier des contributions au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  Après l'important article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin (3) : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", celle d'Hilaire de Crémiers (4), "Manif pour tous ! Et maintenant ?", celle de Sylviane Agacinsky (5), "Métamorphoses de la différence", voici la vidéo du discours de Bruno Nestor Azérot, député de la deuxième circonscription de la Martinique (divers gauche - GDR), prononcé le mercredi 30 janvier dernier  à l'Assemblée Nationale; avant la contribution de Bertrand Vergely et de plusieurs autres encore : une dizaine au total (douze au maximum) le but étant de constituer un dossier de référence dans lequel l'essentiel aura été dit et sera consultable facilement, d'un simple clic...

    tunisie chokri.JPG        *  Mercredi, Champsaur nous parlera - lui aussi en 40 lignes... - de la Tunisie, à propos du meurtre de Chokri Belaid : Tunisie, Fin des illusions. Champsaur nous avait déjà donné, à l'international, des notes fort documentées sur La Syrie et la France (1, 2 et 3) et L'Iran et l'atome (1, 2 et 3), entre autres...

            * L'abondance de l'actualité - qui prime... -  fait, chaque semaine, reporter une ou deux notes : c'est donc cette semaine qu'on lira la note sur la reine Beatrix des Pays-Bas qui abdique en faveur de son fils. A cette occasion, interrogés, de nombreux néerlandais expliquent pourquoi, et en quoi, la royauté leur paraît préférable à une république; ils le disent avec les mots simples de tous les jours, et non sous forme de grands discours théoriques. Nous avons construit une page sur ce sujet, à l'aide du reportage de France info et des réflexions de Jacques Bainville...

    DAUDET ASSEMBLEE.jpg        * La parution de la suite de notre 21ème Album, elle aussi repoussée, reprendra son cours : Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. On a commencé par la page d'accueil de l'Album, et la première photo, Qui êtes-vous Léon Daudet ? Puis, 22 photos traitant de l'enfance heureuse, des premières années, des racines provençales...; on aura, vendredi, 21 photos, traitant du jeune médecin dégoûté et éloigné du corps médical, mais fidèle à ses maîtres, et qui a eu des intuitions géniales, confirmées par la médecine d'aujourd'hui (thérapie génique...); du jeune homme qui a découvert, dans son voyage à Hauteville House, "un autre Hugo"; du potache qui a inauguré en pirate la Tour Eiffel avant tout le monde, et du jeune journaliste, débutant au Figaro; et du grand voyage initiatique de 1895 (Angleterre, Pays-Bas, Danemark, Suède)... 

            * On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés : N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants... 

    SPOT 1.jpg          * On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de la fin de la bataille de Lyon, en 197, au premier vol d'un hélicoptère et au lancement du satellite SPOT 1, en passant par : la Lorraine qui devient française, Louis de Frotté traitreusement fusillé, Chateaubriand élu à l'Académie française, le début de la bataille de Verdun et l'évocation de la Basilique de Saint Denis, nécropole royale. Sans oublier les naissances de Laënnec, Chopin, Bernanos, Sacha Guitry... ni les décès de Molière, Quentin de la Tour, Ernest Conacq, Corot, Henri Moissan...

            En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, les Ephémérides proposent, en permanence L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... et aussi... de la MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

            * Notre rubrique Activités partout en France (mise à jour quotidiennement) propose en permanence une trentaine d'activités diverses : "sitôt reçu, sitôt publié", cette rubrique est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la "maison commune" de toutes les bonnes volontés royalistes, fidèles à la Maison de France.

    lafautearoiusseau page facebook.jpg              * Bienvenue à nos nouveaux "Amis" sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste : aidez-nous à faire grandir cette page, en suggérant à vos parents, enfants, amis, relations etc... de demander leur ajout à notre liste d' "amis", même et surtout s'ils ne sont pas "de nos idées", pourvu que la chose politique et le Bien commun les intéressent, évidemment : nous avons besoin de sortir de nos cercles traditionnels, et même si c'est simplement pour savoir ce que pensent les royalistes des grands sujets de l'heure, il est bon, et vital, que nous "touchions" un maximum de personnes en dehors de celles qui nous connaissent déjà... Aidez-nous donc à développer cette page, à lui donner des ailes, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous...

              * Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Mieux vaut en rire ! Avec Luc Tesson : L’éducation sexuelle du Petit Nicolas – Version Taubira 2013 *

    Que se passera-t-il dans les classes avec le projet Taubira « mariage et adoption pour tous » ? Un pastiche savoureux du Petit Nicolas…

    « A l’école, la maîtresse était toute bizarre aujourd’hui. Elle nous attendait dans la classe en poussant des gros soupirs, alors que d’habitude elle est toute rigolote, et qu’elle pousse des gros soupirs que quand elle interroge Clotaire et que Clotaire est tout rouge.

    Elle a dit : Bon ! Que comme M. Peillon, le ministre chargé de notre éducation, avait décidé de s’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités, on allait faire un cours d’éducation sexuelle et que le premier qui rigole, il irait voir le Bouillon (le Bouillon c’est notre surveillant, c’est pas son vrai nom, il s’appelle M. Dubon, mais quand il vous gronde il vous dit : « Regardez-moi dans les yeux » et dans le bouillon, il y a des yeux ; ce sont les grands qui m’ont expliqué ça). Nous on n’avait pas du tout envie de rigoler parce que le Bouillon, c’est pas un rigolo.

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  • Mieux vaut en rire ! Retour sur la manif "pro mariage pour tous" : ... Attention, François... surveille tes arrières !

    hollande mariage pour tous.jpg

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

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  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...), "la France" : dans les Ephémérides, cette semaine...

    "Du passé faisons table rase !" : au programme des révolutionnaires, qui constitue la base de notre République idéologique, il faut opposer, non des opinions, mais des idées, et, si possible, une doctrine, pour reprendre la formule de Bainville. Mais on peut aussi lui résister en exaltant, justement, cette Culture, cette Civilisation, sans laquelle, en dehors de laquelle et contre laquelle la Révolution s'est levée, et la République idéologique s'est construite. Résistance par la culture : voilà pourquoi l'on donne tant de place, sur Lafautearousseau, au "culturel", à nos Racines...

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire" :

    * Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    * Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf 

    L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... 

    MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

    TABLE DES MATIERES PREMIER SEMESTRE.pdf 

    TABLE DES MATIERES SECOND SEMESTRE.pdf

             Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :    

        LOGO 9 LFAR copie.jpg

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  • Marseille - Quelle Europe voulons-nous ?, avec Alain Bourrit : le quatrième volet de notre Enquête sur la République...

    Voici la vidéo du quatrième Café politique de notre Enquête sur la République : le samedi 9 février 2013, Alain Bourrit a traité de Quelle Europe voulons-nous ?...  

  • Il y aura un référendum, le 7 avril prochain en Alsace : Joël Broquet explique sa position...

    Joël Broquet,  président du « Carrefour des Acteurs Sociaux » et secrétaire général de « La Fédération » Mouvement Fédéraliste Français, nous a fait parvenir les documents et informations suivantes; étant donné l'importance du sujet, nous portons le tout, inétgralement, à la connaissance de nos lecteurs.

    blason alsace.JPGChers Amis ,

    Il est probable que dans les jours qui viennent le referendum du 7 avril prévu en Alsace soit la grande affaire du moment.

    Au-delà du débat sur la décentralisation et l’organisation des pouvoirs publics locaux, il apparaît, au fil des jours que les opposants au projet font glisser le débat sur le terrain des principes « républicains » et argumentent autour des atteintes  à ceux-ci à coup notamment de Questions Préjudicielle de Constitutionalité et de manœuvres diverses : sur les corporations « obligatoires » propres à l’Alsace ; sur les « traductions officielles » fondées sur une loi de … 1924, sur la défense de la laïcité.

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  • POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE MARIAGE POUR TOUS (5) - Sylviane Agacinski : " Métamorphoses de la différence "

    h-20-1286827-1223860588.jpgAu lendemain de la grande manifestation du 13 janvier et de son indéniable succès par delà la ridicule guerre des chiffres à laquelle il est vain de trop s'attarder, nous écrivions ceci :"Reste la question de fond. Elle dépasse largement la seule affaire du mal nommé mariage pour tous. Nous aurions tort de nous y enfermer. Car, très en amont, c’est la famille dite traditionnelle elle-même, qui est, depuis bien longtemps déjà, en crise (cf. l’inexorable montée des divorces : aujourd’hui plus de 50% des ménages sont concernés !). C’est donc une réflexion de fond sur la famille, minée par l’individualisme, par l’égoïsme contemporains et, en un sens, c’est une contre-idéologie qu’il faut opposer à l'idéologie radicalisée qui sous-tend le projet de loi gouvernemental. C'est ce qu'il faut lancer, ce qu'il faut être capable d'entreprendre maintenant. Car c'est à cette condition que la grande campagne en cours trouvera un prolongement, durera, s'amplifiera et aura, en définitive, été efficace." En d'autres termes : les manifs, les slogans, les pancartes, c'est très bien, surtout lorsque le succès est au rendez-vous, mais un substrat idéologique sérieux est indispensable !

    Dans cet ordre d'idées, nous avons ouvert un dossier des contributions au débat, de différentes personnalités et intellectuels.

    Nous mettons en ligne, aujourd'hui, une conférence tout à fait remarquable de Sylviane Agacinski*, "Métamorphoses de la différence", conférence donnée dans le cadre des Semaines sociales. (VIDEO I). Sylviane Agacinski confirme, d'ailleurs, et résume son analyse au cours d'un entretien récent sur Europe 1 que nous mettons également en ligne. (VIDEO II)

    D'autres contributions suivront et constitueront notre dossier, désormais à la disposition de tous : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS" **. 

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  • Le mythe fondateur de la Révolution : une tribune libre de Christian Vanneste...

    vanneste,republique,révolution,erreur...intéressante, en tant que nouvelle illustration du processus de dé-révolution dans les esprits; on sera frappé, à la lecture de ce texte, par les renvois qu'il suggère irrésistiblement vers ces deux documents qui sont à disposition permanente sur lafautearousseau :

    1. Le premier est un de nos 33 Grands Textes (le XXXIIème), écrit par Yvan Blot : La démocratie est-elle la fille de la Révolution française ? 

    2. Le second se rapporte à quelqu'un de bien différent, Edgar Morin, et se trouve dans notre Catégorie Vidéos. Ce document se subdivise, en réalité, en deux vidéos, accompagnées de nos rapides commentaires, dans lesquelles Edgar Morin (comme Yvan Blot) dit des choses qui rejoignent exactement celles que souligne ici Christian Vanneste : La très remarquable évolution d'Edgar Morin

    Dé-mythifier, dé-mystifier, oui, évidemment. On ne peut qu'apprécier le pas important fait par Christian Vanneste en ce sens...

    La contradiction qu'on lui apportera ne sera donc pas sur cette idée-là, mais bien plutôt sur son refus de la phrase de Clemenceau ("La Révolution est un bloc") et sur sa dernière phrase : "se libérer du mythe révolutionnaire pour acquérir la sagesse des réformes conservatrices".

    "Se libérer du mythe révolutionnaire", oui, bien sûr, mais celui-ci étant une religion, une idéologie, ne peut être amendé. C'est bel et bien un "bloc", cohérent dans sa malfaisance, mais dont aucune pièce ne peut être retirée, par aucune "sagesse des réformes conservatrices", sous peine de voir s'écrouler l'ensemble, idéologique donc abstrait. Léon Daudet a déjà répondu à Christain Vanneste: "...étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Système"... 

    Voici le texte (intégral) de la tribune libre de Christian Vanneste :

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  • Quelle Europe voulons-nous ?

    Ce n’est pas un gaz, mais c’est franchement hilarant : il y en a encore qui veulent voir la Turquie adhérer à cette pauvre épave à la dérive qu’est « leur » Union européenne, ce mélange de monstre et d’Ubu, mâtiné de Kafka, noyée sous ses dettes, incapable d’exister vraiment…

    Alors qu’une autre Europe, une bonne Europe était, et reste possible, mais encore faut-il la vouloir…:

    http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/monde/20130212.REU7196/la-france-fait-un-geste-europeen-en-direction-de-la-turquie.html

    Profitons-en pour annoncer, pour demain, la vidéo du quatrième volet de notre Enquête sur la République, avec Alain Bourrit, consacré, justement, à l'Europe : Quelle Europe voulons-nous ? 

    europe,turquie

  • Bernard Lugan*, sur Radio Courtoisie : Guerre au Mali (29.01.2013)

    Ici-même, Louis-Joseph Delanglade a donné, à deux reprises, son analyse de l'intervention française au Mali, laquelle, en soi, ne pouvait qu'être approuvée et soutenue : le mardi 15 janvier (Mali : piège ou opportunité ?) et le lundi 21 janvier (Les questions qui dérangent). On pourra se reporter à ces deux notes qui, bien entendu, expriment sur ce sujet la position de Lafautearousseau.  

    Nous avons désapprouvé notre engagement militaire en Afghanistan et réclamé le retrait de nos troupes, parce que la France n'y défendait aucun de ses intérêts et, de plus, s'y était subordonnée à une entreprise américaine, vouée à l'échec; nous avons désapprouvé plus encore l'intervention de la France en Libye, décidée par le curieux attelage Sarkozy-Lévy, intervention dont nous avons aujourd'hui toutes les conséquences, notamment précisément au Mali... Nous désapprouvons de même l'ingérence de la diplomatie française et "occidentale" dans les affaires syriennes où nous soutenons de façon contradictoire et absurde les mêmes terroristes que ceux que nous combattons au Mali. Naturellement, toute opération militaire en Syrie serait plus encore condamnable.

    Il en va différemment de l'action que l'armée française mène en ce moment même au Mali, dans un contexte africain où la France doit défendre ses intérêts, qui demeurent importants, sans compter la menace qui se serait créée si un État islamo-terroriste s'était installé à Bamako. Nos armées y agissent sous leur propre responsabilité, celle de l'État français, et, du reste, avec une efficacité qui contraste avec les méthodes utilisées en Irak ou en Afghanistan par les troupes de la coalition formée sous direction américaine.

    Restent les problèmes de fond, qui sont politiques, notamment l'avenir problématique et incertain du Mali, comme de toute la région. C'est pourquoi nous publions, ci-dessous, le brillant entretien que Bernard Lugan* a donné, le 29 janvier dernier, à Radio Courtoisie. Au cours de cet entretien, Bernard Lugan  développe une analyse de fond, comme à l'ordinaire, extrêmement réaliste et documentée, sur la situation au Mali et la région dite du Sahelistan.

    Lafautearousseau

     

     Guerre au Mali par Bernard Lugan

     

    * Bernard Lugan, historien spécialiste de l'Afrique. A été maître de conférences à l'Université de Lyon III ; conférencier à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) ainsi qu'à l'École de guerre ; en 2009, il a publié une histoire universelle de l'Afrique, sous le titre Histoire de l'Afrique, des origines à nos jours ; il a aussi créé et animé pendant 12 ans la revue L'Afrique réelle de 1993 à 2005 qu'il décide de relancer en 2010 ; il a reçu en 1989 le prix Louis-Marin de l'Académie française pour son livre Huguenots et Français, ils ont fait l'Afrique du Sud.

  • Monseigneur Vingt-Trois a parlé exactement comme Charles Maurras, et il a bien fait...

    De Charles Maurras : "Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent".

    D'André Vingt-Trois :

    vingt trois.jpg

  • Le coup de tonnerre de Benoît XVI

     

    (Conférence de Benoît XVI au collège des Bernardins)

     

     

    Les évènements qui ponctuent la vie de l’Eglise, telle, hier, la démission de Benoît XVI, ont toujours un aspect politique. Particulièrement pour la France dont la population est à plus de 50% catholique ; pour le monde entier qui compte un milliard deux cents millions de catholiques ; pour tout l’univers chrétien, orthodoxe, protestant et anglican. L’on a vu, lors des obsèques de Jean-Paul II, se presser presque tous les chefs d’Etat de la planète ; et les représentants de toutes les grandes religions. Le respect universel envers le successeur de Pierre, envers le Pape, s’étend bien au delà des nations chrétiennes. Force est de constater, aujourd’hui, le retentissement mondial du retrait de Benoît XVI, pourtant en apparence plus effacé que son prédécesseur. Les mêmes forces, les mêmes médias qui ont, au long de son pontificat, mené contre lui d'immenses campagnes, distillent plutôt, en ce moment, des concerts de louanges.  

     

    Le pontificat de Benoît XVI aura été marqué par quelques orientations de fond qui intéressent, directement ou indirectement, le domaine politique :

     

    . En tout premier lieu, et essentiellement, recentrer l’Eglise sur la Foi ; sur sa foi en Jésus Christ, son Seigneur, dont le royaume n’est pas de ce monde. Ce christocentrisme a tendu à épargner à l’Eglise, au moins en principe, les engagements contestables, pré ou postconciliaires, de nombre de ses clercs et de ses fidèles, dans les luttes politiques et sociales, les idéologies du monde moderne, jusqu’aux plus révolutionnaires. Personne ne devrait s’en plaindre, sur le plan politique.

     

    . En second lieu, maintenir les fondamentaux de la morale traditionnelle, mais, plus encore, restaurer la réflexion théologique, la liturgie, la cohésion interne de l’Eglise Catholique ; œuvrer à son unité, après la rupture des traditionalistes ; en même temps – objectif d’une toute autre ampleur - tendre à davantage d’unité avec le monde orthodoxe et avec les Anglicans. Ces entreprises ne sont pas étrangères au destin de l’Europe.

     

    . Rappeler tout particulièrement à l’Europe ses racines chrétiennes. Ce fut un des leitmotivs du pontificat de Jean-Paul II mais aussi de Benoît XVI. Sans-doute, d’autres apports irriguent-ils, indéniablement, la communauté des nations d’Europe. Mais leurs racines chrétiennes sont réellement fondatrices : de leur spiritualité, de leur culture, de leurs arts, de leurs savoirs communs. Tels étaient, d’ailleurs, les véritables éléments constitutifs de l'unité des Européens. En les niant, en leur préférant une Union uniquement basée sur un projet économique conduit par une technocratie sans âme, sans-doute l’Europe s’est-elle privée de ses ressorts profonds qui auraient pu, tout au moins, l’aider à surmonter ses différences et ses égoïsmes. 

     

    D’autres aspects importants du pontificat qui s’achève du fait de son titulaire pourraient être soulignés. Rappelons seulement que – au risque de soulever la tempête que l’on sait – Benoît XVI fut la première autorité morale à mettre le monde musulman en face du problème qui est le sien : celui de la violence qui le caractérise pour des raisons de fond et à sa défiance envers la raison dans son rapport avec la foi religieuse.

     

    Sur au moins deux points importants, nous avons marqué, ici, notre désaccord avec les prises de position répétées de l’Eglise catholique et de Benoît XVI lui-même : en matière d’immigration et à propos de la mondialisation. Etait-il, par exemple, acceptable, judicieux, qu’utilisant largement les médias, qui pourtant ne l’ont pas épargné, Benoît XVI tance publiquement les dirigeants français pour leur politique à l’égard des Roms ? En matière d’immigration, l’Eglise développe un discours, pour ne pas dire une propagande, contraire aux intérêts de la France. Autre point : faut-il voir – même avec des réserves et bien des rectificatifs – dans ce que nous appelons « mondialisation », une évolution inéluctable et, de toute façon, positive ? Cette opinion nous paraît relever d’une certaine naïveté politique.  

     

    Le mieux que nous puissions faire, nous semble-t-il, au moment où Benoît XVI s’éloigne, est de proposer à nos lecteurs – qu’ils soient férus de culture, de spiritualité ou de politique - d’entendre ou réentendre, lire ou relire, la magistrale conférence des Bernardins sur la formation de la civilisation européenne, prononcée en septembre 2008 devant 700 personnalités culturelles, politiques et religieuses. (Vidéo + texte).

     

    ___________________________________ 

     

    Texe de la conférence des Bernardins :   Cliquer sur "Lire la suite". Ci-dessous :

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  • TOUJOURS PLUS ! par Louis-Joseph DELANGLADE

    immigrationLe ministère de l’Intérieur vient, tout récemment, de réaffirmer sa stratégie en matière d’immigration : privilégier la naturalisation sans pour autant renoncer à la régularisation. Dans le même temps, on apprend que, pour le gouvernement, le droit de vote aux immigrés (dans certaines conditions) reste une idée d’actualité. Tout cela est-il bien raisonnable ?

     

    Les motivations, à gauche, sont de deux ordres. D’abord, de principe : on connaît l’antienne multiculturaliste qui va jusqu’à faire du métissage une sorte de panacée sociétale ; c’est l’aboutissement logique, au mépris des évidences les plus élémentaires, de la confusion sciemment entretenue entre le pays réel et la république au sens idéologique du terme. Ensuite, d’efficacité immédiate : on sait (et on comprend bien pourquoi) que la majorité de cette population immigrée apporte(rait) ses suffrages à la gauche. La droite parlementaire partage en fait, sur la question, les mêmes valeurs dites républicaines. D’ailleurs, c’est bien elle qui a été l’initiatrice dans les années soixante puis soixante-dix de l’immigration de masse, devenue immigration de peuplement, à la demande d’un patronat rien moins que patriote sur le plan socio-économique.

     

    Pis : il existe un véritable acharnement immigrationniste qui, depuis l’Eglise de France jusqu’aux « associations », défend les immigrés au nom de la charité ou des droits de l’homme. Ainsi nous impose-t-on d’être charitables avec ces Européens de l’Est, atteints de tuberculose, qui se font soigner à Lyon à nos frais et périls ou ces Roms qui, dans le meilleur des cas, mendient à nos carrefours. Ainsi reconnaît-on à trop d’Africains le droit de s’entasser dans des immeubles insalubres, de manger dans des restaurants caritatifs, de plomber l’Education nationale par la scolarisation de leurs nombreux enfants, de bénéficier de la C.M.U. et d’autres aides « sociales ». L’intérêt du pays n’a rien de commun avec les exigences morales des uns et des autres : la France n’est pas l’Eglise et les « associations » ne sont pas la France.

     

    Quant à l’argument le plus souvent avancé, selon lequel le peuple de France est le produit d’un long et constant métissage, il est controuvé et fallacieux. On sait désormais que les premières vagues migratoires de l’époque moderne sont très récentes. On sait surtout qu’elles ont été quantitativement limitées et que, malgré la proximité ethno-culturelle et/ou religieuse des arrivants (Polonais, Italiens, Arméniens,…) leur intégration dans le corps national ne s’est pas faite sans heurts ni difficultés. Or, aujourd’hui, l’immigration est quantitativement considérable et, dans son essence, le plus souvent très étrangère à la réalité nationale. Les chances d’une intégration (de la part des migrants) et d’une acceptation (de la part des autochtones) paraissent donc bien minces.

     

    Si le fait même de l’immigration est difficilement contestable, il ne peut, donc il ne doit, s’agir que d’une immigration bénéfique pour le pays c’est-à-dire choisie, modérée et régulée.

     

    immigration