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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1691

  • Quelle Europe voulons-nous ?

    Ce n’est pas un gaz, mais c’est franchement hilarant : il y en a encore qui veulent voir la Turquie adhérer à cette pauvre épave à la dérive qu’est « leur » Union européenne, ce mélange de monstre et d’Ubu, mâtiné de Kafka, noyée sous ses dettes, incapable d’exister vraiment…

    Alors qu’une autre Europe, une bonne Europe était, et reste possible, mais encore faut-il la vouloir…:

    http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/monde/20130212.REU7196/la-france-fait-un-geste-europeen-en-direction-de-la-turquie.html

    Profitons-en pour annoncer, pour demain, la vidéo du quatrième volet de notre Enquête sur la République, avec Alain Bourrit, consacré, justement, à l'Europe : Quelle Europe voulons-nous ? 

    europe,turquie

  • Bernard Lugan*, sur Radio Courtoisie : Guerre au Mali (29.01.2013)

    Ici-même, Louis-Joseph Delanglade a donné, à deux reprises, son analyse de l'intervention française au Mali, laquelle, en soi, ne pouvait qu'être approuvée et soutenue : le mardi 15 janvier (Mali : piège ou opportunité ?) et le lundi 21 janvier (Les questions qui dérangent). On pourra se reporter à ces deux notes qui, bien entendu, expriment sur ce sujet la position de Lafautearousseau.  

    Nous avons désapprouvé notre engagement militaire en Afghanistan et réclamé le retrait de nos troupes, parce que la France n'y défendait aucun de ses intérêts et, de plus, s'y était subordonnée à une entreprise américaine, vouée à l'échec; nous avons désapprouvé plus encore l'intervention de la France en Libye, décidée par le curieux attelage Sarkozy-Lévy, intervention dont nous avons aujourd'hui toutes les conséquences, notamment précisément au Mali... Nous désapprouvons de même l'ingérence de la diplomatie française et "occidentale" dans les affaires syriennes où nous soutenons de façon contradictoire et absurde les mêmes terroristes que ceux que nous combattons au Mali. Naturellement, toute opération militaire en Syrie serait plus encore condamnable.

    Il en va différemment de l'action que l'armée française mène en ce moment même au Mali, dans un contexte africain où la France doit défendre ses intérêts, qui demeurent importants, sans compter la menace qui se serait créée si un État islamo-terroriste s'était installé à Bamako. Nos armées y agissent sous leur propre responsabilité, celle de l'État français, et, du reste, avec une efficacité qui contraste avec les méthodes utilisées en Irak ou en Afghanistan par les troupes de la coalition formée sous direction américaine.

    Restent les problèmes de fond, qui sont politiques, notamment l'avenir problématique et incertain du Mali, comme de toute la région. C'est pourquoi nous publions, ci-dessous, le brillant entretien que Bernard Lugan* a donné, le 29 janvier dernier, à Radio Courtoisie. Au cours de cet entretien, Bernard Lugan  développe une analyse de fond, comme à l'ordinaire, extrêmement réaliste et documentée, sur la situation au Mali et la région dite du Sahelistan.

    Lafautearousseau

     

     Guerre au Mali par Bernard Lugan

     

    * Bernard Lugan, historien spécialiste de l'Afrique. A été maître de conférences à l'Université de Lyon III ; conférencier à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) ainsi qu'à l'École de guerre ; en 2009, il a publié une histoire universelle de l'Afrique, sous le titre Histoire de l'Afrique, des origines à nos jours ; il a aussi créé et animé pendant 12 ans la revue L'Afrique réelle de 1993 à 2005 qu'il décide de relancer en 2010 ; il a reçu en 1989 le prix Louis-Marin de l'Académie française pour son livre Huguenots et Français, ils ont fait l'Afrique du Sud.

  • Monseigneur Vingt-Trois a parlé exactement comme Charles Maurras, et il a bien fait...

    De Charles Maurras : "Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent".

    D'André Vingt-Trois :

    vingt trois.jpg

  • Le coup de tonnerre de Benoît XVI

     

    (Conférence de Benoît XVI au collège des Bernardins)

     

     

    Les évènements qui ponctuent la vie de l’Eglise, telle, hier, la démission de Benoît XVI, ont toujours un aspect politique. Particulièrement pour la France dont la population est à plus de 50% catholique ; pour le monde entier qui compte un milliard deux cents millions de catholiques ; pour tout l’univers chrétien, orthodoxe, protestant et anglican. L’on a vu, lors des obsèques de Jean-Paul II, se presser presque tous les chefs d’Etat de la planète ; et les représentants de toutes les grandes religions. Le respect universel envers le successeur de Pierre, envers le Pape, s’étend bien au delà des nations chrétiennes. Force est de constater, aujourd’hui, le retentissement mondial du retrait de Benoît XVI, pourtant en apparence plus effacé que son prédécesseur. Les mêmes forces, les mêmes médias qui ont, au long de son pontificat, mené contre lui d'immenses campagnes, distillent plutôt, en ce moment, des concerts de louanges.  

     

    Le pontificat de Benoît XVI aura été marqué par quelques orientations de fond qui intéressent, directement ou indirectement, le domaine politique :

     

    . En tout premier lieu, et essentiellement, recentrer l’Eglise sur la Foi ; sur sa foi en Jésus Christ, son Seigneur, dont le royaume n’est pas de ce monde. Ce christocentrisme a tendu à épargner à l’Eglise, au moins en principe, les engagements contestables, pré ou postconciliaires, de nombre de ses clercs et de ses fidèles, dans les luttes politiques et sociales, les idéologies du monde moderne, jusqu’aux plus révolutionnaires. Personne ne devrait s’en plaindre, sur le plan politique.

     

    . En second lieu, maintenir les fondamentaux de la morale traditionnelle, mais, plus encore, restaurer la réflexion théologique, la liturgie, la cohésion interne de l’Eglise Catholique ; œuvrer à son unité, après la rupture des traditionalistes ; en même temps – objectif d’une toute autre ampleur - tendre à davantage d’unité avec le monde orthodoxe et avec les Anglicans. Ces entreprises ne sont pas étrangères au destin de l’Europe.

     

    . Rappeler tout particulièrement à l’Europe ses racines chrétiennes. Ce fut un des leitmotivs du pontificat de Jean-Paul II mais aussi de Benoît XVI. Sans-doute, d’autres apports irriguent-ils, indéniablement, la communauté des nations d’Europe. Mais leurs racines chrétiennes sont réellement fondatrices : de leur spiritualité, de leur culture, de leurs arts, de leurs savoirs communs. Tels étaient, d’ailleurs, les véritables éléments constitutifs de l'unité des Européens. En les niant, en leur préférant une Union uniquement basée sur un projet économique conduit par une technocratie sans âme, sans-doute l’Europe s’est-elle privée de ses ressorts profonds qui auraient pu, tout au moins, l’aider à surmonter ses différences et ses égoïsmes. 

     

    D’autres aspects importants du pontificat qui s’achève du fait de son titulaire pourraient être soulignés. Rappelons seulement que – au risque de soulever la tempête que l’on sait – Benoît XVI fut la première autorité morale à mettre le monde musulman en face du problème qui est le sien : celui de la violence qui le caractérise pour des raisons de fond et à sa défiance envers la raison dans son rapport avec la foi religieuse.

     

    Sur au moins deux points importants, nous avons marqué, ici, notre désaccord avec les prises de position répétées de l’Eglise catholique et de Benoît XVI lui-même : en matière d’immigration et à propos de la mondialisation. Etait-il, par exemple, acceptable, judicieux, qu’utilisant largement les médias, qui pourtant ne l’ont pas épargné, Benoît XVI tance publiquement les dirigeants français pour leur politique à l’égard des Roms ? En matière d’immigration, l’Eglise développe un discours, pour ne pas dire une propagande, contraire aux intérêts de la France. Autre point : faut-il voir – même avec des réserves et bien des rectificatifs – dans ce que nous appelons « mondialisation », une évolution inéluctable et, de toute façon, positive ? Cette opinion nous paraît relever d’une certaine naïveté politique.  

     

    Le mieux que nous puissions faire, nous semble-t-il, au moment où Benoît XVI s’éloigne, est de proposer à nos lecteurs – qu’ils soient férus de culture, de spiritualité ou de politique - d’entendre ou réentendre, lire ou relire, la magistrale conférence des Bernardins sur la formation de la civilisation européenne, prononcée en septembre 2008 devant 700 personnalités culturelles, politiques et religieuses. (Vidéo + texte).

     

    ___________________________________ 

     

    Texe de la conférence des Bernardins :   Cliquer sur "Lire la suite". Ci-dessous :

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  • TOUJOURS PLUS ! par Louis-Joseph DELANGLADE

    immigrationLe ministère de l’Intérieur vient, tout récemment, de réaffirmer sa stratégie en matière d’immigration : privilégier la naturalisation sans pour autant renoncer à la régularisation. Dans le même temps, on apprend que, pour le gouvernement, le droit de vote aux immigrés (dans certaines conditions) reste une idée d’actualité. Tout cela est-il bien raisonnable ?

     

    Les motivations, à gauche, sont de deux ordres. D’abord, de principe : on connaît l’antienne multiculturaliste qui va jusqu’à faire du métissage une sorte de panacée sociétale ; c’est l’aboutissement logique, au mépris des évidences les plus élémentaires, de la confusion sciemment entretenue entre le pays réel et la république au sens idéologique du terme. Ensuite, d’efficacité immédiate : on sait (et on comprend bien pourquoi) que la majorité de cette population immigrée apporte(rait) ses suffrages à la gauche. La droite parlementaire partage en fait, sur la question, les mêmes valeurs dites républicaines. D’ailleurs, c’est bien elle qui a été l’initiatrice dans les années soixante puis soixante-dix de l’immigration de masse, devenue immigration de peuplement, à la demande d’un patronat rien moins que patriote sur le plan socio-économique.

     

    Pis : il existe un véritable acharnement immigrationniste qui, depuis l’Eglise de France jusqu’aux « associations », défend les immigrés au nom de la charité ou des droits de l’homme. Ainsi nous impose-t-on d’être charitables avec ces Européens de l’Est, atteints de tuberculose, qui se font soigner à Lyon à nos frais et périls ou ces Roms qui, dans le meilleur des cas, mendient à nos carrefours. Ainsi reconnaît-on à trop d’Africains le droit de s’entasser dans des immeubles insalubres, de manger dans des restaurants caritatifs, de plomber l’Education nationale par la scolarisation de leurs nombreux enfants, de bénéficier de la C.M.U. et d’autres aides « sociales ». L’intérêt du pays n’a rien de commun avec les exigences morales des uns et des autres : la France n’est pas l’Eglise et les « associations » ne sont pas la France.

     

    Quant à l’argument le plus souvent avancé, selon lequel le peuple de France est le produit d’un long et constant métissage, il est controuvé et fallacieux. On sait désormais que les premières vagues migratoires de l’époque moderne sont très récentes. On sait surtout qu’elles ont été quantitativement limitées et que, malgré la proximité ethno-culturelle et/ou religieuse des arrivants (Polonais, Italiens, Arméniens,…) leur intégration dans le corps national ne s’est pas faite sans heurts ni difficultés. Or, aujourd’hui, l’immigration est quantitativement considérable et, dans son essence, le plus souvent très étrangère à la réalité nationale. Les chances d’une intégration (de la part des migrants) et d’une acceptation (de la part des autochtones) paraissent donc bien minces.

     

    Si le fait même de l’immigration est difficilement contestable, il ne peut, donc il ne doit, s’agir que d’une immigration bénéfique pour le pays c’est-à-dire choisie, modérée et régulée.

     

    immigration

     

  • Le grain de sel de Scipion : Filiation révolutionnaire

    grain-sel-jpg.jpgL’esprit d’intolérance des ancêtres révolutionnaires de nos socialistes semble souffler fort en ce moment si l’on en juge par les propos haineux de ceux qui ont cru voir (et ils sont bien les seuls) des dérives homophobes inquiétantes et des comportements indignes dans la grande « Manif pour tous » du 13 janvier.

    Dans son excellent livre « Le roman de Charrette », Philippe de Villiers rappelle quelques phrases des chefs de la Convention à propos de la Vendée et je n’ai pu m’empêcher de les rapprocher de ces propos de nos pourfendeurs d’homophobie qui prétendent faire le bonheur de tous par l’égalité des droits. Jugez plutôt : « Il faut apporter des bonheurs tout neufs à une espèce humaine régénérée ! » ; « Il faut éliminer tout ce que la France renferme de rebelles contre l’humanité et contre le peuple ! » ; « Il faut laver la tache de honte de cette terre d’ancienne croyance qui résiste aux Droits de l’Homme ! », etc.

    Vous ne vous sentez pas visés ? Moi oui.                                             

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Comme chaque lundi, on commencera la semaine avec Louis-Joseph Delanglade et son regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale : note claire, nette et précise, en quarante lignes, rédigée le dimanche, pour "coller" au maximum à l'actualité, on ne peut donc en annoncer le sujet, mais on sait qu'elle sera là...

            *  Mardi, on parlera du Mali, avec un spécialiste reconnu de l'Afrique, Bernard Lugan (justement, après nos deux notes du mardi 15 janvier (Mali : piège ou opportunité ?) et du lundi 21 janvier (Les questions qui dérangent).

            * Mercredi, nous continuerons à enrichir le dossier des contributions au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  Après l'important article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin (3) : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", celle d'Hilaire de Crémiers (4), "Manif pour tous ! Et maintenant ?"; on aura mardi celle de Sylviane Agacinsky, "Métamorphoses de la différence"; avant celle de Bertrand Vergely et de plusieurs autres encore : une dizaine au total (douze au maximum) le but étant de constituer un dossier de référence dans lequel l'essentiel aura été dit et sera consultable facilement, d'un simple clic...

            * Jeudi, on visionnera la vidéo du 4ème volet de notre Enquête sur la République : le froid vif, dû au Mistral qui, à Marseille, vide les rues, n'a découragé qu'un petit nombre de venir écouter Alain Bourrit, qui a traité, avec sa vaste culture, du thème Quelle Europe voulons-nous ?, suscitant un débat animé et de bon niveau...

           DAUDET ASSEMBLEE.jpg * La parution de notre 21ème Album se poursuit : Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. On a commencé par la page d'accueil de l'Album, et la première photo, Qui êtes-vous Léon Daudet ? Puis, 22 photos traitant de l'enfance heureuse, des premières années, des racines provençales...; on aura, vendredi, 21 photos, traitant du jeune médecin dégoûté et éloigné du corps médical, mais fidèle à ses maîtres, et qui a eu des intuitions géniales, confirmées par la médecine d'aujourd'hui (thérapie génique...); du jeune homme qui a découvert, dans son voyage à Hauteville House, "un autre Hugo"; du potache qui a inauguré en pirate la Tour Eiffel avant tout le monde, et du jeune journaliste, débutant au Figaro; et du grand voyage initiatique de 1895 (Angleterre, Pays-Bas, Danemark, Suède)... 

            * On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés : N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...

     

    bombe a-big.jpg          * On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : du Serment de Strasbourg, aboutissant au Traité de Verdun,  à la première Bombe "A" française... En passant par le sacre d'Henri III, le Voeu de Louis XIII, Lavoisier qui décompose pour la première fois l'eau en oxygène et hydrogène, l'assassinat du duc de Berry, la découverte des îles Kerguelen, la première apparition de Lourdes, la vente des Joyaux de la Couronne par la IIIème République, qui vient de démolir les Tuileries, les frères Lumière qui déposent le brevet du Cinématographe... Sans oublier une évocation de Reims, la cathédrale des Sacres, ni les naissances de Mahé de la Bourdonnais, Arago, Honoré Daumier, Joseph Kessel; et les décès de Descartes, Vergennes, Léon Foucault...

           En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, les Ephémérides proposent, en permanence L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... et aussi... de la MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

            * Notre rubrique Activités partout en France (mise à jour quotidiennement) propose en permanence une trentaine d'activités diverses : "sitôt reçu, sitôt publié", cette rubrique est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la "maison commune" de toutes les bonnes volontés royalistes, fidèles à la Maison de France.

    lafautearoiusseau page facebook.jpg              * Bienvenue à nos nouveaux "Amis" sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste : aidez-nous à faire grandir cette page, en suggérant à vos parents, enfants, amis, relations etc... de demander leur ajout à notre liste d' "amis", même et surtout s'ils ne sont pas "de nos idées", pourvu que la chose politique et le Bien commun les intéressent, évidemment : nous avons besoin de sortir de nos cercles traditionnels, et même si c'est simplement pour savoir ce que pensent les royalistes des grands sujets de l'heure, il est bon, et vital, que nous "touchions" un maximum de personnes en dehors de celles qui nous connaissent déjà... Aidez-nous donc à développer cette page, à lui donner des ailes, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous...

              * Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Et pourquoi pas Bainville dans La Pléiade ?...

    Le 22 janvier 2010, Raphaël Stainville publiait, dans Le Figaro Magazine, un très intéressant article sur la collection de La Pléiade, justement nommée "bibliothèque de l'admiration" par André Malraux : le titre, bien choisi, en est Il était une fois... Sa Majesté La Pléiade...

                Sa Majesté la Pléiade.pdf

    GALLIMARD ANTOINE.jpg
    Seul maître à bord, Antoine Gallimard - dit la légende, illisible ici -
    veille avec un soin tout particulier sur La Pléiade,
    le joyau brut des Éditions qu'il préside.

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  • Né et mort un 9 février (1879/1936) : permanence de Jacques Bainville...

    BAINVILLE LE MEILLEUR.jpg

    L'Ephéméride de ce 9 février lui est, tout naturellement, entièrement consacré.

    Rappelons que notre quotidien propose en permanence :

    1. Un Album Jacques Bainville :  Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.

    2. Une Chronique, Lire Jacques Bainville

    3. Ainsi qu'un second Album, Le dernier livre de Jacques Bainville...

    Jacques Bainville, décédé prématurément à l'âge de 57 ans, est resté fidèle, jusqu'au bout, malgré les épreuves et la maladie, à ses engagements.

    Nous avons pris, pour l'une de nos trois Devises, les derniers mots de son Discours de réception à l'Académie française,

    "...Ce qui a été conservé et sauvé ne l'a pas été en vain. Il est des oeuvres et des pensées qui se prolongent au-delà de la tombe. Il est toujours des mains pour recueillir et transmettre le flambeau. Et pour les renaissances, il est encore de la foi".

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    1. Zemmour et le "mariage pour tous" :

    2. Vous voulez voter ? Devenez Français ! (Sur Boulevard Voltaire) : http://www.bvoltaire.fr/cyrilbennasar/vous-voulez-voter-devenez-francais,10248?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=fdd65de306-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

    3. La colère du juge Rosencveig (sur le Blog de Patrice de Plunkett) : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2013/01/30/la-colere-du-juge-rosenczveig.html#more

    4. Culture (I) : L'interview de Laurent Bouvet ( "Reconstruire le château de Saint-Cloud") à Royauté News http://www.royaute-news.com/article-interview-de-laurent-bouvet-sur-la-reconstruction-de-saint-cloud-113661557.html

    5. Cuture (II) : Le chantier de la rénovation du Panthéon en vidéo (sur le Blog de Benoît de Sagazan) : http://patrimoine.blog.pelerin.info/2013/01/28/le-chantier-de-restauration-du-pantheon-explique-en-video/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+PatrimoineEnBlog+%28Patrimoine+en+blog%29

     

    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Un ministre plus réveillé que son président ? Les économies ont commencé. Pour le cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée, le bon peuple, dont je suis, vient de découvrir que les Allemands ont dix neufs ministres et nous, trente quatre. Des gagnes petits ces teutons, minables …
    Mais ce matin les radios nous ont dit que Sapin avait fait de l’humour. Un vrai bout en train de crane d’œuf, à l’image des comiques qui gouvernent la France. Les vieux retraités qui n’ont plus d’argent au 20 du mois et attendent la fin du marché pour récupérer quelques fruits gâtés pour avoir des chances d’en manger, partagent certainement son humour …

    http://www.lepoint.fr/economie/michel-sapin-l-etat-est-totalement-en-faillite-27-01-2013-1620710_28.php

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...), "la France" : dans les Ephémérides, cette semaine...

    "Du passé faisons table rase !" : au programme des révolutionnaires, qui constitue la base de notre République idéologique, il faut opposer, non des opinions, mais des idées, et, si possible, une doctrine, pour reprendre la formule de Bainville. Mais on peut aussi lui résister en exaltant, justement, cette Culture, cette Civilisation, sans laquelle, en dehors de laquelle et contre laquelle la Révolution s'est levée, et la République idéologique s'est construite. Résistance par la culture : voilà pourquoi l'on donne tant de place, sur Lafautearousseau, au "culturel", à nos Racines...

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire" :

    * Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    * Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf 

    L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... 

    MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

    TABLE DES MATIERES PREMIER SEMESTRE.pdf 

    TABLE DES MATIERES SECOND SEMESTRE.pdf

             Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :    

        LOGO 9 LFAR copie.jpg

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  • L'ACTION FRANCAISE EN POINTE, EN PROVENCE : NOTRE PROCHAIN CAFE POLITIQUE DE MARSEILLE AURA LIEU LE SAMEDI 9 FEVRIER

    Cafés Politiques de Lafautearousseau

    samedi 9 février 2013., à 18 h 30 précises 

    (Accueil à partir de 18 h)

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUE

    L'EUROPE EN ECHEC :

    QUELLE Europe VOULONS-NOUS ? 

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    par Alain BOURRIT

     

    Café Simon

    28, cours Honoré d’Estienne d’Orves, Marseille 1er

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.

    Renseignements : 06 08 31 54 97

    Possibilité de dîner sur place, après le Café Politique

  • Le grain de sel de Scipion : Chaussettes royales

    grain-sel-jpg.jpg

    Le jubilé  de sa gracieuse Majesté, que les Britanniques quasi-unanimes ont célébré dans la joie de l’unité nationale, avec le renfort admiratif des Français qui ont pourtant décapité leur propre monarchie et en ont récolté un roi républicain provisoire et coupé en deux, me pousse, une fois n’est pas coutume, à vous proposer une petite étude comparative de nos deux langues.

    A vous de juger :

    Pour traduire en anglais « de 1 h 58 à 2 h 02 », on dira « from two to two to two two”. Et pour « Trois sorcières regardent trois montres Swatch; quelle sorcière regarde quelle montre Swatch ? » ce sera : “Three witches watch three Swatch watches; which witch watch which Swatch watch?”.

    Et maintenant pour les spécialistes : « Trois sorcières suédoises et transsexuelles regardent les boutons de trois montres Swatch suisses. Quelle sorcière suédoise transsexuelle  regarde quel bouton de quelle montre Swatch suisse ? » se traduira en anglais (accrochez-vous) : « Three Swedish switched witches watch three Swiss Swatch watch switches. Which Swedish switched witch watch which Swiss Swatch watch switch ?'
    Nous pouvons aller nous rhabiller avec nos chaussettes sèches !

    Alors, compliqué le français ?

    Certes, on n’a plus de Roi mais on peut quand même jubiler en constatant que la langue de nos cousins d’outre-Manche est encore plus compliquée que la nôtre !

  • "La réécriture et la manipulation de l’histoire par les politiciens fait rage en France" : Devoir de Mémoire, par Champsaur

    1er Août 1914 : Ordre de mobilisation générale en France et seconde levée en masse de son Histoire

    5 – 12 Septembre 1914 : Bataille de la Marne

    21 Février 1916 : Premier jour de la bataille de Verdun

    1er Juillet 1916 : Premier jour de la bataille de la Somme 

     

    Dans la somme dirigée par Jean Favier « Histoire de France », René Rémond qui a rédigé le sixième et dernier Tome (950 p.), « Notre siècle, 1918 – 1988 », ouvre son travail avec cette évocation :

    defilevictoire.jpg«  … 11 Novembre : une date dont l’identification n’exige l’adjonction d’aucun millésime … Dans la mémoire du peuple français , elle a d’emblée pris place dans la série des quelques journées historiques qui ont constitué la personnalité de la France, et cette place, aucun évènement depuis , ne la lui a ravie …Signe de l’évènement – la fin de cette guerre à laquelle les contemporains accolèrent spontanément la qualificatif de grande, superlatif absolu – n’a cessé depuis de hanter la conscience de trois générations de Français. Le 11 Novembre fut en effet un grand moment d’unité nationale : le canon dont le grondement annonce à la France l’arrêt des combats fait pendant au tocsin d’Août 1914 … Conduits par les trois grands chefs dont les noms sont sur toutes les lèvres et qui chevauchent botte à botte – Foch, qui a commandé toutes les Armées alliées, Joffre, le vainqueur de la Marne, et Pétain, le héros de Verdun à qui des millions de poilus sont reconnaissants d’avoir mis fin à d’inutiles et sanglantes offensives - , défilent sous l’Arc de Triomphe, qui justifie pour la première fois son appellation … des détachements de toutes les unités combattantes et des délégations de toutes les armées étrangères apportant à la France immortelle l’hommage de ses alliés et du monde … Mais l’allégresse n’est pas sans mélange. Tous ne peuvent la partager : des milliers de demeures gardent leurs volets fermés sur le deuil de leurs occupants ; des centaines de milliers de familles ont perdu un ou plusieurs des leurs. Toutes les communes de France comptent leurs morts … Beaucoup trouvent une atténuation passagère à leur chagrin dans la conviction que l’être qu’ils pleurent n’est pas mort pour rien et éprouvent de la fierté à la mention « Mort pour la France » … Avec le temps, à mesure que s’estompera la fierté de la victoire, que ses fruits paraîtront plus amers, le deuil et l’horreur de la guerre prendront le pas sur la fierté et la satisfaction. Le souvenir des morts éclipsera les autres sentiments … »

    Ce texte a été écrit en Juillet 1988. Mais comment René Rémond regarderait-il aujourd’hui, vingt-cinq ans plus tard, la polémique imbécile qui a été déclenchée avec l’idée non moins imbécile d’accoler le souvenir du tocsin du 1er Août 1914, à la Libération de 1944. Vingt-cinq ans … ! C’est plus que l’intervalle entre le 11 Novembre 1918, et l’ordre de mobilisation générale du 3 Septembre 1939, faisant mentir le peuple de France et ses anciens combattants, que la Grande Guerre était « la der des ders ». Et imaginons le président de jury à l’entrée à Sciences Po, sa maison ; il y rencontrerait des jeunes bacheliers incapables de positionner les trois maréchaux ci-dessus cités, ni de citer les alliances entre belligérants, ni de décrire en quoi cette conflagration fut mondiale, ni les principaux théâtres d’opération, ni les conséquences de ce drame. Résultat du saccage de l’enseignement de l’Histoire par une succession de Bayrou, Darcos, Chatel, aujourd’hui Peillon, tous interchangeables. Rendons nous à l’évidence, pour des générations de galopins, le 11 Novembre ne signifie plus rien …

    Situation d’autant plus insupportable que dans le même temps les effets de manche n’ont pas manqué pour soigner un supposé devoir de mémoire. Et le dernier exercice en date, ce Livre Blanc sur la Défense en 2008, avec un chapitre spécial sur le devoir de mémoire.

    Pendant tout le mois de Novembre les Britanniques portent à leur boutonnière, sur les voitures, le coquelicot rouge, seule plante qui avait résisté à l’apocalypse de la bataille de la Somme. Du Souverain au plus humble, un peuple entier communie avec une profonde piété dans le souvenir de leurs soldats sacrifiés. 

    L’objet de ce billet est de rappeler succinctement quelques grandes dates du conflit sans entrer dans les détails disponibles dans une immense bibliographie et une filmographie tout aussi riche, première guerre où la camera a joué un rôle important. Nous essayons d’établir à la manière d’un programme de commémoration, ce que tout citoyen français devrait avoir devant les yeux, et tout bachelier avoir étudié.

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  • Quelques photos pour illustrer le texte précédent, "La réécriture et la manipulation de l’histoire par les politiciens fait rage en France" : Devoir de Mémoire, par Champsaur

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    Mémorial, texte de Paul Valéry...

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