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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1350

  • Après Paris, Marseille : l'hommage rendu à Jeanne d'Arc

     

    A Marseille, hier jeudi 18 mai, à 18 heures, une gerbe a été déposée, suivie d'une allocution, pour célébrer Jeanne d'Arc ...

    L'Action française Provence en a donné aussitôt après, le bref - et suffisant - compte-rendu ci-après - que les belles images en titre illustrent fort bien.  LFAR 

    « Ce soir les militants de l'Action française Provence se sont rendus au pied de la statue de Jeanne d'Arc, dans le quartier des Réformés, afin de saluer la mémoire de celle qui demeure la figure de sainteté, d'espérance et de courage dans notre combat quotidien. Malgré les grossières intimidations de groupuscules antifascistes, un discours a pu être prononcé, une gerbe déposée et un hommage rendu.

    Toi qui aimes la France, rejoins nous ! »

  • Marseille : l'hommage à Jeanne d'Arc à peine perturbé par quelques terroristes

    jeanne d'arc reformes.jpg

    A Marseille, ce jeudi 18 mai, à 18 heures, un dépôt de gerbe et une allocution étaient prévus, de longue date, pour célébrer Jeanne d'Arc, rappeler son action, ses mérites et le symbole fort qu'elle représente toujours, six siècles après. Rien que de très traditionnel, de très naturel, de très normal, pourrait-on dire.

    Cet acte calme, réfléchi et solennel fut cependant un peu troublé par une trentaine de terroristes, qui s'étaient rassemblés en toute hâte, dès qu'ils se furent rendus compte de notre présence, et qui se mirent à vociférer, après le dépôt de gerbe, lorsque l'allocution commença.

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  • Coralie Delaume : « Macron est fédéraliste, quand les Allemands deviennent souverainistes »

     

    Par Vianney Passot           

    Cet entretien est paru le 17.05 dans Figarovox, ainsi résumé : « Quelques jours seulement après son élection, Emmanuel Macron a rencontré Angela Merkel en début de semaine. Coralie Delaume explique pourquoi les projets du nouveau président pour l'Europe inquiètent beaucoup les Allemands. » Bien plus importante est l'affirmation reprise en titre : « Macron est fédéraliste, quand les Allemands deviennent souverainistes. » Empêchement rédhibitoire si la chose est avérée ! Et il ne nous étonnerait pas qu'elle le soit. Malgré l'affaiblissement du politique, nous restons, de facto, à l'heure des nations, et d'une certaine façon, à leur retour. Que le mot lui plaise ou non, Macron se trouvera face au nationalisme allemand. A cet égard, l'écart qui ne cesse de se creuser, depuis 1989, entre la France et l'Allemagne, notamment, bien-sûr, en matière économique, rend de plus en plus improbable la stabilité et la pérennité du couple qu'elles sont censées former, et sans lequel, d'ailleurs, toute réelle avancée européenne n'est guère réalisable. Les réalités plus fortes que l'idéologie ? C'est l'évidence.   Lafautearousseau

     

    Pour son premier déplacement à l'étranger en tant que président, Emmanuel Macron s'est rendu ce lundi à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel. François Hollande, en 2012, s'était aussi rendu en Allemagne immédiatement après son élection. Comment expliquez-vous cette hâte du président fraîchement élu à traverser le Rhin ?

    C'est devenu une figure obligée pour tout président français, au nom du « couple franco-allemand ». A vrai dire, Emmanuel Macron s'était déjà rendu en Allemagne deux fois durant sa campagne, une fois en janvier, une fois en mars. La seconde fois, Angela Merkel l'avait reçu. Deux autres candidats avaient fait le voyage: François Fillon et Benoît Hamon.

    Mais c'est Macron qui avait annoncé la couleur de la façon la plus claire, en disant son projet de « faire des réformes pour regagner la confiance de l'Allemagne ». Sans jamais expliquer pourquoi ni comment nous aurions perdu ladite confiance. En ne respectant pas les critères de convergence surveillés par la Commission dans le cadre du « semestre européen » ? L'Allemagne, dont l'excédent commercial (à 8,3% du PIB !) est supérieur depuis sept ans maintenant à la norme communautaire mais qui n'est jamais sanctionnée pour cela, ne les respecte pas non plus.

    Entend-on jamais dire, pour autant, que l'Allemagne doit réaliser des réformes pour « retrouver la confiance de la France » ? Ce serait pourtant urgent. Le président de l'exécutif européen Jean-Claude Juncker a certes affirmé récemment que « les Français dépensent trop ». Mais le FMI, lui, soutient que les Allemands dépensent trop peu. Dans son dernier rapport sur l'économie germanique sorti en début de semaine, le Fonds estime que la République fédérale doit rapidement augmenter les salaires de ses travailleurs et le montant de ses investissements publics, d'une part pour relancer la demande européenne, mais également pour contribuer à relancer une demande mondiale apathique. Ça fait des années que le FMI demande cela, des années également que les États-Unis insistent là-dessus. Donald Trump s'est d'ailleurs montré particulièrement explicite à ce sujet au début de son mandat.

    Le fait que la France ait renoncé à essayer d'infléchir l'Allemagne dans ce sens montre qu'elle ne joue plus du tout son rôle en Europe, et qu'elle est totalement à la remorque de Berlin. Cela peut-il changer avec Macron ? C'est à mon avis très improbable.

    Angela Merkel et Emmanuel Macron ont-ils une vision similaire de l'Europe ? La France et l'Allemagne vont-elles travailler ensemble au projet européen plus étroitement qu'auparavant ?

    Je pense que leurs conceptions sont assez différentes. Les réformes de l'Union proposées par Macron durant sa campagne sont des réformes d'inspiration intégrationniste, presque fédéraliste. Il a proposé un ministre des Finances de la zone euro, un budget fédéral, un Parlement de l'euro.... mais les Allemands, eux, ne veulent pas de tout ça. Ils sont souverainistes ! Dans ce cadre, ils ne veulent pas d'union de transferts qui les contraindraient, selon une l'expression en vigueur, à « payer pour le Sud ». La situation, pour leur pays, est optimale. Ils bénéficient d'une monnaie sous-évaluée pour eux, au sein d'une union monétaire qui dysfonctionne mais qui, tant qu'on ne leur impose ni budget fédéral ni eurobonds, ne leur coûte pas un sou. Du moins tant que les pays surendettés auxquels ils prêtent de l'argent parviennent encore à rembourser. Pourquoi voudraient-ils qu'elle change ?

    Je me permets de citer ici l'extrait d'un article du Bild - qui est un tabloïd et qui ne fait donc pas dans la dentelle - mais qui est énormément lu et qui permet de se faire une idée de l'état d'esprit chez nos voisins. Dans un article récent intitulé « Combien va coûter Macron à l'Allemagne ? », le journal explique : « Pendant la campagne, [Macron] a défendu entre autres les eurobonds, la mutualisation des dettes au sein de l'Union européenne. Il a aussi évoqué un ministre des finances de la zone euro et une assurance chômage commune (…) ce sont des idées qui émanent d'une France très endettée et qui nous poussent, nous Allemands, à tirer la sonnette d'alarme ».

    Le président français et la chancelière allemande se sont dit prêts à refonder certains traités européens, pour faire passer un cap à l'Europe. A quoi peut-on s'attendre de leur part ? Emmanuel Macron peut-il refonder les traités européens sans passer par un référendum ?

    Merkel et Macron sont tous deux en campagne. Les législatives françaises ont lieu en juin, les législatives allemandes en septembre. La chancelière ne peut ignorer l'immense euroscepticisme qui règne en France actuellement. Il suffit d'avoir additionné les scores des candidats « souverainistes » à l'issue du premier tour de la présidentielle pour l'avoir mesuré. Or Macron était un peu le candidat idéal pour Merkel, surtout lorsqu'il s'est trouvé opposé, au second tour, à Marine Le Pen. Sans doute la chancelière est-elle soucieuse de l'aider à obtenir à l'Assemblée cette majorité qui votera les fameuses « réformes pour regagner la confiance de l'Allemagne ». Elle a donc concédé que les traités européens pourraient être modifiés « là ou c'est nécessaire », histoire de se montrer agréable et d'encourager son interlocuteur.

    A vrai dire, ça ne mange pas de pain. Elle peut toujours concéder, il faut l'unanimité pour modifier les traités, et dans certains pays, le référendum est obligatoire. Il est donc hautement improbable qu'une telle chose advienne.

    De surcroît, Angela Merkel est, au sein de l'exécutif allemand, la préposée au rôle de « good cop ». Elle arrondit les angles avec diplomatie. Mais elle a auprès d'elle un « bad cop » très efficace en la personne de Wolfgang Schäuble, son ministre des Finances. Lui a déjà fait savoir dans un entretien au journal italien La Repubblica qu'il goûtait peu les projets de Macron. Il a même formulé une contre-proposition, celle de réformer la zone euro en donnant davantage de pourvoir au MES, le mécanisme européen de stabilité dont le rôle est... de prêter de l'argent aux pays du Sud en difficulté. Et qui est dirigé par un Allemand, Klaus Regling.

    Le MES est un organisme européen ad hoc, qui n'a été créé que dans l'urgence et pour faire face à la crise. Le renforcer serait renoncer au surcroît d'intégration fédérale souhaité par Macron et faire la part belle à la méthode intergouvernementale. Ce n'est pas si étonnant de la part de Schäuble quand on se souvient qu'il disait au Financial times il y a quelques mois : « l'idée fédérale n'a pas disparu, mais actuellement elle n'a aucune chance de se réaliser. Nous devons donc améliorer ... nos méthodes intergouvernementales ».

    Au risque de me répéter, je maintiens que l'Allemagne n'est pas (plus ?) fédéraliste. Elle est souverainiste. Elle veut bien des réformes, mais des réformes de type austéritaire, et prioritairement chez ses voisins, afin d'être assurée de n'avoir jamais à payer pour les autres..... 

    Coralie Delaume est essayiste. Elle a publié Europe, les États désunis (Michalon, 2014) et, avec David Cayla, La fin de l'Union européenne (Michalon 2017). Elle anime depuis 2011 le blog L'arène nue, consacré au projet européen.

    Vianney Passot           

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [3]

     

    Mur-bleu gds.jpg- Pour un Pays légal en pleine crise s'agit-il d'une simple mutation ou d'une explosion, « façon puzzle », comme dans Les tontons flingueurs ? La vérité vraie est que ça tangue, ça barde, ça explose de partout ! On n'est plus dans le Fluctuat nec mergitur !  En fait, avec Macron, les bobos hors-sol ont pris le pouvoir : après les délices des premiers instants, plus dure sera leur chute ! Ils se sont rebaptisés « La République en marche » ? Pour parodier le mot fameux d'Edgar Faure en 1968, la république idéologique, le Système est au bord du gouffre ; souhaitons-lui simplement de faire un grand pas en avant !

    - Une seule chose est sûre : Macron ne représente que 7 millions de voix « pour lui » (sondage Cevipof pour Le Monde : sans-doute crédible, même si - c'est notre cas - on ne prise que fort peu Le Monde... : 60% de ses voix - 20.750.000 - sont des voix « contre Marine Le Pen » et pas « pour Macron ») ; 

    - Presque trois fois plus de voix sont des voix « sans lui », qu'il n'a pas su attirer ou intéresser : 3 millions de non-inscrits et 6,5 millions de mal inscrits, qui pour telle ou telle raison ne votent donc pas (source : France info ), et plus de 10 millions d'abstentionnistes (exactement 10.577.572)

    - Et les voix « contre lui » représentent plus du double des siennes : 4 millions de bulletins blanc ou nuls et 10 millions 644.000 pour Marine Le Pen.

    7 millions d'un côté, 24 de l'autre (ou des autres, mais peu importe, au fond) : les journaleux peuvent bien s'extasier, ils ont réussi leur coup, et la cléricature médiatique a bien imposé son candidat. Mais, dirait de Gaulle, les faits restent les faits, et on lui souhaite bien du plaisir ! 

  • La juste analyse ...

     

    Le journaliste François Bousquet, auteur de La droite buissonnière analyse la recomposition idéologique à droite. L'erreur de Marine Le Pen et de François Fillon est de s'être enfermés dans des discours économiques sans affronter la question de l'identité.

    FIGAROVOX / GRAND ENTRETIEN. - 12.05.2017

  • Toulon, ce jeudi 18 mai, une conférence de Laurent Dandrieu à ne pas manquer !

     

    Le Café Histoire de Toulon recommande vivement la conférence qui sera donnée par Laurent Dandrieu - rédacteur en chef de l'hebdomadaire Valeurs actuelles - le 18 mai 2017, à la Salle Saint Paul de Toulon : « Eglise et immigration »

  • DEUX JOURS EN CONTRASTE : 13 - 14 MAI 2017

     

    Par Jacques Trémolet de Villers

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans ces deux jours, des 13 et 14 mai 2017, se sont déroulés deux événements étonnamment et absolument contraires. Comme un contraste destiné à éclairer. Y-a-t-il une leçon ?

     

    Le premier évènement est la prise de fonction du nouveau président de la République.

    Forte majorité électorale. Fort consensus, malgré les débuts de fronde. Grand espoir suscité par une allure délibérément sérieuse, presque majestueuse, pleine de respect envers la fonction. Une fonction républicaine qui s’inscrit dans l’histoire de la Ve République.

    Chef des Armées. Command-car. Visite aux soldats blessés.

    Mais aussi, invitation du « compagnon » du policier tué sur les Champs-Elysées. Le « compagnon » est comme le veuf et la veuve.

    Emmanuel Macron avait placé sa campagne sous le signe de Jeanne d’Arc « Comme une flèche, sa trajectoire est nette, Jeanne fend le système et porte un rêve fou qui finit par s’imposer comme une évidence ».

    Il saluait en elle son « intuition de l’unité », alors que la France déchirée était « coupée en deux ».

    Dans son premier discours de Chef de l’Etat – le 14 mai, jour officiel de la Fête de Jeanne d’Arc – il dit « sa volonté constante de réconcilier et de rassembler l’ensemble des Français... ».

    On ne peut qu’adhérer à l’intention… mais la question vient « les réconcilier et les rassembler sur quoi ? »

    Sur Emmanuel Macron ?

    En Marche (Emmanuel Macron) … la République En Marche (Emmanuel Macron).

    C’est dans la droite ligne du fondateur de la Ve République, qui se considérait comme « l’incarnation de la légitimité » française... et s’était toujours fait « une certaine idée de la France ».

    Emmanuel Macron, est-il ce « centre de pureté, de vérité, autour duquel les énergies latentes viennent se grouper ? » ; est-il ce « peu, mais ce peu sera tout, un souffle, une lumière, une doctrine, une direction, une voix venue du fond de la conscience de la France et qui aille au-delà du présent ? »…

    Et sera l’analogue de ce que Jeanne fut ?

    Emmanuel Macron est-il, comme il l’a laissé entendre à Orléans, une Jeanne d’Arc pour notre temps ?

    Second événement, tout en contraste.

    Dans un local de la rue de Cléry « l’espace Cléry » ... deux à trois cents personnes, de tous âges, mais avec beaucoup de jeunes gens, débattent « du bien commun ».

    Le colloque est organisé par l’Action Française.

    Un invité de marque : le Prince Jean d’Orléans, héritier des quarante rois. L’intervention du Prince, comme celle des autres d’ailleurs, est sous la forme moderne d’un entretien « questions / réponses ».

    Le Prince évoque sa famille, sa femme, ses enfants, le prince Gaston, sept ans, à qui il apprend à bien planter ses radis… car la ligne n’est pas toujours droite… mais il est obligé de composer entre la nécessité de « planter bien droit les radis et aussi le désir de voir son fils y parvenir par lui-même, et donc, accepter que la ligne ne soit pas toujours impeccable… », car l’attention et la volonté propre, comme la satisfaction – et aussi le résultat – sont plus éducatifs pour l’enfant. C’est, bien sûr, une petite parabole sur la méthode capétienne.

    Après les radis, il parlera des poules et des poussins, puis du Domaine de Dreux, puis de la ville de Dreux, avec leurs expériences quotidiennes et modestes… dans le seul désir « d’améliorer l’entente entre les habitants, et de désamorcer les possibles explosions de haine. ».

    Après deux autres interventions, je dois conclure.

    Je dis en substance que notre « bien commun », aujourd’hui, dans cet espace Cléry, c’est le Prince, et sa famille, sa descendance … que le bien commun, nous ne l’avons ni choisi, ni élu, qu’il nous est donné par la nature et par l’histoire, c’est-à-dire par Dieu, et que notre honneur est de le servir.

    Je souligne le contraste entre « la campagne Macron », tirée au cordeau du marketing le plus moderne, et le Prince qui apprend à son fils à planter des radis…

    Le royaume de France, bien sûr, est du côté des radis… Mon neveu à qui je raconte l’anecdote me fait observer que radis, c’est la racine, celle dont se nourrissaient les serfs selon l’histoire officielle, au Moyen-âge « les paysans mangeaient les racines ».

    C’est aussi la racine d’un royaume dont « labourage et pâturage sont les deux mamelles ». Le contraste est absolu entre l’élu triomphant d’un monde hors-sol et l’héritier des quarante rois qui enseigne à son fils le plant de radis.

    Je ne peux pas rester au Banquet du soir où le Prince restera, mangeant, buvant et chantant avec les militants, après avoir téléphoné à la Princesse et dit en souriant « je reste, j’ai la permission ».

    Quelque soixante nervis « anti-fa » se présentent, armés de coups de poing américain et de barres de fer pour « casser la réunion ». Ils sont vigoureusement repoussés, avec les mêmes armes. Un blessé grave chez eux.

    L’organisateur, inquiet, s’excuse auprès du Prince, de ce trouble, mais le Prince, souriant, répond... « C’est normal, je m’y attendais. ». 

    18447013_1186577194785704_644037050458448161_n.jpgLe lendemain à 10h, défilé, de la place de l’Opéra à la statue de Jeanne. Un gros millier de personnes… les organisateurs pourraient le multiplier, mais je ne pense pas qu’on puisse dépasser ce chiffre.

    Des drapeaux de l’Action française, des portraits de Maurras, Bainville, Daudet … Des slogans, brutaux, comme tous les slogans, « A bas la ruine publique… ».

    Arrivée à Jeanne – Silence – Rassemblement – Discours.

    Je dis qu’à ce moment où, dans la cour de l’Elysée, la République triomphante installe son nouveau président, nous sommes au pied de Jeanne pour lui dire notre espérance.

    Notre espérance, c’est le petit prince de Dreux, qui apprend à planter ses radis et à élever ses poules. C’est notre histoire aussi simple et aussi pure qu’elle est humble et féconde. Elle est sainte aussi. Car Jeanne, c’est la sainteté là où on ne la trouve pas, dans la politique, dans la guerre et dans les tribunaux.

    Orléans, pour la guerre, Reims pour la politique, Rouen pour la justice et le martyre.

    La sainteté de Jeanne, dans la vie politique est dans un seul geste, à genoux devant le Dauphin, à Chinon, puis à genoux devant le Roi à Reims. « L’envoyée du Ciel met un genou à terre devant le Roi désigné », sans regarder à sa qualité personnelle – à sa prestance, à sa puissance matérielle, à ses chances de l’emporter.

    La sainteté en politique, c’est de servir … non seulement le royaume, la France… l’Etat… de entités abstraites, mais de servir celui qui incarne le bien commun de ces entités, le Roi.

    A qui ne sert pas quelqu’un, on ne peut pas faire confiance, car il ne sert que lui-même.

    Je regarde mes auditeurs. Ce n’est pas l’ENA, ni Polytechnique… c’est plutôt artisans, ouvriers, employés, smicards ou étudiants…Ce n’est pas « le peuple » des discours. C’est le peuple, en vrai.

    En puissance, c’est dérisoire.

    Dans l’instant, Macron est tout. Le Prince n’est rien.

    Mais, aujourd’hui, Macron est sans descendance. Sa postérité n’est que politicienne, par l’énarchie et les autres grandes écoles.

    Le Prince a deux fils et deux filles.

    Si ce n’est pas lui, comme il me l’a dit, il y a quinze ans, ce sera mon fils, ou mon petit-fils… mais cela sera, car « nous autres les rois, nous avons le temps avec nous… ».

    Entre les deux images, l’hésitation n’est pas permise. L’honneur, la joie, la beauté et la fécondité sont du coté du Prince et de son fils, de la poule au pot et des racines.

    Si c’était, comme dans la vie mystique, la méditation sur les Deux Etendards, celui de Jésus-Christ et celui du Prince de ce Monde, on ferait un choix absolu.

    Mais c’est dans la vie temporelle, tout est mélangé. On peut voir que l’espérance temporelle est du côté du Prince de l’enfance et des jardins, mais il n’est pas interdit d’y joindre une nécessaire compromission pratique avec le monde électoraliste et technologique, tel qu’il est.

    Encore que … ça se discute.

    Macron peut compter sur la République pour le paralyser, ou, au moins le canaliser… sauf à ce qu’il devienne dictateur… Auguste. ? ou Caligula. ?

    Ou autre chose … un bon intendant en attendant le maitre de maison ?

    Ou, malheureusement, un jeune homme trop doué, trop avenant, trop chanceux … que les médiocres s’acharneront à détruire.

    De toutes les façons, la seule issue, c’est le rien ou le royaume.

    Continuons le royaume. L’avenir est dans le jardin, comme le bonheur est dans le pré. 

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [2]

     

    Mur-bleu gds.jpg1. Comme son « père » Hollande, la première visite de Macron sera pour l'allégeance à la chancelière allemande. L'entretien aura lieu hors caméras, et en anglais : double symbole de l'abaissement de la France par le Système mortifère qui la déclasse inexorablement depuis 142 ans...

    2. Et les autres, et par exemple Mélenchon ? Eh ! bien, Mélenchon s'est parachuté à Marseille dans une circonscription facile, pas dans les quartiers Nord face à Ravier. Insoumis mais pas fou, Mélenchon !

    Et puis, il nous bassine avec sa « France insoumise » : la vraie France insoumise, c'est l'Action française ! Et si vous voulez un vrai insoumis, ne prenez pas Mélenchon pour guide, prenez Maurras !

    Mélenchon ne veut que « tourner la page » du Parti socialiste ; nous, c'est du Système que nous voulons « tourner la page » parce que, les vrais révolutionnaires, c'est nous. Mélenchon n'est qu'un pâle partisan du Système, mainteneur du « chaos figé des conservateurs du désordre. » 

  • La petite guerre des imams en France

    La Grande Mosquée de Lyon

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    peroncel-hugoz 2.jpgCela n’a pas fait les gros titres, surtout sur fond de frénésie présidentielle, mais les milieux musulmans de l’Hexagone en parlent…

    La première salve de cette « guéguerre » inter-islamique limitée à la France a été tirée le 29 mars 2017 avec la révélation d’un projet de « charte des imams », fixant les conditions d’exercice de leurs fonctions aux « conducteurs de prière » des 2.500 mosquées édifiées dans l’Hexagone depuis un quart de siècle. L’auteur collectif de ladite « charte » est le CFCM ou Conseil français du culte musulman (sunnite), animé par le notable marocain Anouar Kbibech, par ailleurs président du Rassemblement des musulmans de France, association réputée proche de Rabat. 

    Rappelons que selon les chiffres glanés par Mme A. Laurent, experte du fait religieux, et donnés par le site Clarifier, sur les 2.500 imams exerçant en France métropolitaine, environ 300 sont envoyés par des Etats comme le Maroc, l’Algérie, la Turquie, les autres étant des résidents ou des nationaux. Une petite minorité du total serait en mesure de prêcher en français, ce que répugneraient à faire certains imams pourtant carrément francophones. 

    Ambitions algériennes 

    Peu après l’envoi du projet de charte des imams, par le CFCM, aux mosquées de France, une réplique indignée est partie de la puissante Grande Mosquée de Lyon, fief du recteur algérien Kamel Kebtane, contestant au CFCM le droit de « s’ingérer dans les affaires intérieures des mosquées ». Suivi aussitôt par certains prédicateurs établis en France, le recteur de Lyon sait pourtant que l’Etat français attend depuis des années qu’un code de conduite unique « raisonnable » soit proposé aux imams afin d’écarter ceux qui vantent le djihad, le salafisme ou le wahhabisme, tout en dénigrant le soufisme, la religiosité populaire, les pèlerinages aux santons du bled. Sans parler de leur mépris affiché pour la façon de vivre des Français moyens. 

    Le statut préparé par le CFCM n’a apparemment rien de révolutionnaire ou de diviseur et essaie seulement de tracer le profil de prédicateurs adaptés à une société occidentale, tout en respectant les canons islamiques : « attachement aux valeurs universelles fondant la République française, aux principes de laïcité et de diversité des convictions et pratiques. Interdiction d’invoquer Dieu pour semer la terreur, etc.». La charte rappelle également que la prière musulmane n’est valable pour les pratiquants masculins que si elle est conduite par un imam mâle. Cette exigence rappelle, toutes proportions gardées, celle de l’Eglise catholique dont le chef, le pape, doit toujours être un homme. 

    Juste milieu 

    Les pratiquantes féminines peuvent avoir recours aux « Mourchidates », ces guides spirituelles habilitées à diriger la prière de leurs seules sœurs ; cette institution a été encouragée ces dernières années par des Etats comme l’Egypte ou le Maroc. La diplomatie religieuse de Rabat a aussi promu, sous le régime actuel, la notion d’« Islam du Juste Milieu » tirée du Coran et que le Maroc diffuse maintenant avec un certain succès en Afrique noire francophone, face au terrorisme de groupes armés comme Boko-Haram au Nigeria. 

    Sommet à l'Elysée 

    Gageons que l’indignation du recteur Kebtane est du moins en partie mue par l’opposition systématique d’Alger à toute initiative teintée de marocanité… Il y a sans doute aussi, pour le pouvoir algérien, l’idée de maintenir un rideau de fumée devant les négociations « secrètes », peut-être conclues à l’heure où nous écrivons, visant à transférer la Grande Mosquée de Paris à l’Etat algérien… 

    Une mosquée née pourtant d’une idée franco-marocaine à l’époque du maréchal Lyautey et du sultan Moulay-Youssef (1912-1927). Confiée ensuite par Paris à la lignée Boubakeur, issue d’un ancien élu Algérie française, socialiste et franc-maçon, rallié par la suite à l’Algérie algérienne, la fameuse mosquée parisienne a été peu à peu algérianisée de facto. Peut-être cette délicate question a-t-elle été évoquée le 2 mai 2017 lors du sommet de l’Elysée entre les chefs d’Etat français et marocain ? 

    A suivre donc ! 
     

    Documentation

    A. Laurent, L’Islam, Artège, Perpignan et Paris, 2017.

    L. Murr-Nehmé, Tariq Ramadan, Tariq Oubrou, Dalil Boubakeur. Ce qu’ils cachent, Salvator, Paris, 2017.

    S. Zeghidour, L’Islam en 50 mots, Desclée de Brouwer, Paris, 1990.

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 12.05.2017

  • Les Echos : Le parlement espagnol vote l'exhumation du corps de Franco ...

     

    823330531.jpgPar un billet de quelques lignes manifestement assez ignorantes des affaires d'Espagne, Les Echos du 11 mai ont rendu compte d'une motion votée à Madrid, par le Congrès des députés, motion demandant au Gouvernement espagnol l'exhumation du corps du général Franco de la basilique du Valle de los Caidos où l'ex-chef de l'Etat repose depuis sa mort en novembre 1975, soit depuis 42 ans.

    valle-caidos.jpgFranco y est inhumé aux côtés de José Antonio Primo de Rivera, le fondateur de la Phalange, qui n'a pas participé à la guerre civile, ayant été arrêté quatre ou cinq mois avant qu'elle n'éclate, détenu, puis fusillé à la prison d'Alicante, en novembre 1936. Les Echos ne précisent pas si ladite motion du Congrès des députés réclame aussi le transfert du corps de José Antonio ou non. A noter que dans l'imaginaire espagnol, dans l'opinion en général il est une figure assez largement respectée.

    Une majorité de députés a voté cette motion. Ceux du parti au pouvoir, le PP [Parti populaire, de droite] se sont « courageusement »  abstenus.

    Est-ce à dire que la motion n'aura pas de suite ? Nous l'ignorons mais chacun sait que depuis longtemps une certaine gauche espagnole tente de raviver en Espagne la guerre des mémoires et de lancer une bataille judiciaire en faveur des victimes de la guerre. Lesquelles ? Il est évident qu'il s'en suivrait comme une guerre civile nouvelle forme, à la fois rétrospective et très actuelle car les objectifs matériels, financiers ou autres ne sont pas absents de l'opération. Un mauvais coup pour la paix civile en Espagne, qu'il avait été assez sagement prévu de respecter à la mort du général Franco.

    el-escorial-valle-de-los-caidos.jpgLe caudillo restera-il au Valle de los Caidos dans la sierra de Madrid ou retournera-t-il en Galice, au Ferrol, par exemple ? José Antonio sera-t-il ramené dans quelque cimetière madrilène ? Quelle suite le gouvernement Rajoy donnera-t-il à cette motion parlementaire que les députés qui le soutiennent n'ont pas votée ?

    La rancune et la vengeance vulgaires n'ôtent rien à la grandeur des hommes qui ont servi leur pays. Et, en l'occurrence, rendu service à la France, à l'Europe, à la civilisation qui nous est commune. Que Franco et José Antonio reposent dans la crypte du Valle de los Caidos ou ailleurs, selon ce que décideront des hommes, de toute manière petits, n’enlèvera rien qui nuise vraiment à leur mémoire. 

  • À la une • L'Action Française : Repenser le Bien Commun

     

    Compte-rendu Paris Vox

    Week-end chargé pour le mouvement patriote et monarchiste Action Française qui, outre son traditionnel cortège d’hommage à Jeanne d’Arc, organisait hier, samedi 13 mai, un colloque sur le thème « Refonder le Bien Commun ». Paris Vox était présent.


    Une salle lumineuse et élégamment décorée accueille un public nombreux où se mêlent toutes les générations. La forte proportion de jeunes gens surprendra d’ailleurs même l’observateur pouvant avoir une image un peu « poussiéreuse » du plus vieux mouvement politique français.

    L’assistance est en tout cas dense et attentive pour suivre les diverses interventions de très bon niveau. Au micro se succèdent des personnalités d’horizons divers, monarchistes ou non, mais tous précoccupés de l’avenir de la France et de la nécessaire reconstruction d’un « Bien Commun » tragiquement fragilisé aujourd’hui.

    La hauteur de vue et de perspective de la plupart des interventions tranchent radicalement avec la médiocrité racoleuse de la campagne électorale qui a mené à l’élection d’Emmanuel Macron.

    On s’interroge sur la définition du Ben commun, sur son évolution à travers le temps et les moyens de le refonder aujourd’hui.

    Ainsi Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES, rappelle que « ce qui fait la légitimité d’un pouvoir c’est sa finalité et non son mode de désignation  ». Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, s’inquiète lui de « l’état du peuple  » et de la « constitution interne d’individus chancelants  » et conclut, avec Bernanos, que l’urgence consiste à « refaire des hommes libres » avant même de s’interroger sur la forme ou la nature de l’Etat.

    sans-titre 2.pngC’est ensuite au tour de Gauthier Bes, co-fondateur des Veilleurs, de rappeler l’importance de la famille, de l’enracinement et du travail local, ainsi que le rôle crucial des « limites » et l’importance de l’écologie, la biosphère étant le « bien commun » par excellence.

    Après un entretien très applaudi avec le Prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme et prétendant au trône, la discussion se porte sur les « bien communs immédiats ». Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient, et Gabrielle Cluzel, écrivain et journaliste à Boulevard Voltaire, présentent alors leur engagement dans le cadre de l’urgence social que nous connaissons actuellement.

    C’est enfin à Maître Trémolet de Villers de conclure la journée avant que la salle n’entonne « La Royale », hymne de mouvement monarchiste fondé par Charles Maurras. Une journée riche en enseignements et jalons intellectuels, et un indiscutable succès pour les organisateurs qu’une tentative d’agression par quelques dizaines « d’antifascistes » casqués et armés ne parviendra pas à troubler, ceux-ci se voyant rapidement dispersés et mis en fuite par les jeunes militants royalistes présents sur place. 

    Paris Vox

  • Le prince Jean de France au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun »

     

    Ce samedi 13 mai 2017, S. A. R. le prince Jean de France, duc de Vendôme était l’invité d’honneur du Colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », organisé par le mouvement monarchiste « Action Française ». Le temps fort de ce colloque ; retransmis en direct sur la chaine YouTube a bien-sûr été l’intervention de S. A. R. le prince Jean de France, lors d’un entretien passionnant et éclairant.

    Si vous n’avez pas pu entendre en direct l’héritier des quarante Rois qui ont fait la France nous parler du bien commun, vous pouvez revoir l’intervention du prince grâce à cette vidéo en ligne. Vous pouvez également visionner ci-dessous l’intégralité de l’enregistrement de ce colloque. 

    Patienter quelques dizaines de secondes, le temps du téléchargement.

    Pour une meilleure qualité de lecture, cliquez dans la vidéo sur l’icône paramètre et sélectionnez qualité 720p HD.

     

    Source : La Couronne

  • Le peshmerga entarté

     

    par Louis-Joseph Delanglade

    Publié le 15.05.2017 - Réactualisé le 16.05.2017 

    Qu’il est difficile d’être un philosophe militant ! M. Lévy ne le sait que trop, lui qui vient de se faire « entarter ». Cet affront, surtout répété (une dizaine de fois depuis 1985), couvre M. Lévy de chantilly et de ridicule. Aucun panache donc dans cette mésaventure : ni inquisiteur pour vouer aux flammes ni dictateur pour « engeôler » ce docteur de la bien-pensance; non, tout juste un peu de crème pâtissière sur la veste et le visage. Personne ne le plaindra : après tout, il vit confortablement de ses idées, de ses convictions, de ses certitudes ; cela vaut bien d’être payé d’une petite tarte de temps à autre.

    Sa dernière mésaventure, ce 10 mai à Belgrade, ne se ramène pourtant pas à une simple « potacherie ». Imputé à un groupuscule communiste, l’entartage avait pour but de le punir pour son engagement bosno-islamique virulent durant la guerre civile de Yougoslavie. On n’a oublié à Belgrade ni les victimes des bombardements de l’Otan ni l’amputation du Kosovo, en passe de devenir une enclave islamiste au coeur de l’Europe. A ceux qui l’assaillaient aux cris de « Assassin  ! Va-t'en de Belgrade  ! », M. Lévy, se croyant peut-être dans une assemblée révolutionnaire, a répondu par "Vive la démocratie à Belgrade ! » - de l’idéologie, encore et toujours.

    Il était pourtant venu, rempli de bonnes intentions à l’égard de lui-même, pour la présentation de son film Peshmerga, sorte de « long reportage sans nuances » (Télérama) sur la ligne de front entre soldats kurdes irakiens et combattants de l’Etat islamique. Le seul mérite de ce film de 2015 est de valoir à peine mieux que l’insupportable Serment de Tobrouk (2012), film d’autopromotion où celui qui a contribué à inspirer la calamiteuse intervention de Libye a l’outrecuidance et le ridicule de prendre la pose du héros.

    Et de s’ériger en héraut (autoproclamé) de la démocratie. On pourrait le juger pitoyable si son immixtion médiatique récurrente et son pouvoir de nuisance dans les « affaires étrangères » de la France n’étaient avérés (voir ses rapports avec MM. Hollande et Sarkozy). Satisfait du soutien de la coalition occidentale aux peshmergas du Kurdistan irakien, il doit se féliciter que M. Trump se propose aujourd’hui d’élargir ce soutien en y incluant les Kurdes de Syrie, au motif que ce sont eux qui reprendront Raqqa à l’Etat islamique. Sans doute y voit-il une opportunité, lui qui prône un Kurdistan indépendant en affirmant de façon péremptoire que les Kurdes « deviendraient, s’ils l’emportaient, un modèle pour la région ». Or, si une aide purement tactique contre l’Etat islamique est parfaitement fondée, il ne faut pas en minimiser les effets pervers qui favoriseraient l’irrédentisme kurde : la majorité des Kurdes (vingt à trente millions) se trouvent en Iran et en Turquie, deux pays nécessaires à l’équilibre régional « post-Daesh ».

    Le nationalitarisme pro-kurde de M. Lévy d’ores et déjà décrédité eu égard aux maux et problèmes engendrés par ses précédentes menées idéologiques, on attend la onzième tarte.

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [1]

     

    Mur-bleu gds.jpgMacron vient donc de nommer Edouard Philippe Premier ministre. Objectif (cynique) avoué : rééquilibrer sa barque, qui penchait dangereusement à gauche (En Marche a investi 24 députés PS), mais aussi disloquer ou fracturer « la droite ». De plus, (charité bien ordonnée...) Macron a aussi veillé à ce que soit investie la fille de sa femme (bien que ce soit comme suppléante) : vous avez dit « renouveau » ? Vous avez dit « politique autrement » ? Que ceux qui y ont cru ne viennent pas se plaindre ! 

    Déjà, en fin de semaine, le mauvais « feuilleton Bayrou » avait laissé entrevoir qu'avec Macron ce serait exactement comme avant, dans le fond ; seul changerait le regard enjôleur du jeune premier, par rapport à l'air de chien battu et à la voix pleurnicharde du précédent.

    Souvenez-vous, ce n'est pas vieux, c'était il y a à peine quelques jours.

    1. Bayrou n'est pas content : il n'a pas assez de circonscriptions gagnables (une quarantaine), donc pas assez de députés à attendre. Le chroniqueur de France info lâche le morceau : des députés, c'est de l'argent pour le Modem mais, surtout, Bayrou en voudrait un nombre suffisant (une centaine) pour pouvoir « faire chanter » Macron en permanence. En effet, la majorité que Bayrou souhaite à Macron ne pourrait rien faire sans les députés du Modem, s'ils sont assez nombreux, s'il avait, lui, Bayrou, assez de députés, donc un suffisant pouvoir de nuisance ; et ainsi Bayrou serait le vrai « maître des horloges » (expression chère à Macron). C'est beau, « la politique autrement », le « renouveau », le « changement des personnes » ! Et la France, là-dedans ? direz-vous, peut-être. Quoi, la France ? Ce n'est pas cela qui leur importe, aux politicards du Pays légal : c'est leurs propres intérêts, et leurs propres privilèges ! 

    2. Bayrou est content : alors Bayrou est allé « pleurer » et bomber le torse devant les caméras ; et, après trois jours de tragi-comédie, son « caca nerveux » a payé : Macron a cédé, inaugurant donc son règne par un acte de faiblesse, ce qui augure mal de la suite. Et qui laissera sûrement des traces, à la fois dans l'opinion et à l'intérieur du camp des « En marche » : c'était donc vers « çà » qu'ils se sont mis « en marche » ?...

    Bayrou a finalement réussi à imposer magouille et tripatouillage : tout ce dont la France ne veut plus (elle l'a assez montré avec le « dégagisme ») et tout ce que le jeune et sémillant « plus jeune président de la République » avait promis de jeter aux oubliettes. Ceux qui attendaient de l'élection de Macron une grande bouffée d'air pur n'ont eu que les exhalaisons méphitiques de la carambouille voulue par le dernier des caïmans. Le président du très confidentiel Modem a étalé, trois jours durant, l'indécent spectacle de sa rage politicailleuse sur les écrans : lamentable spectacle, discrédit toujours plus grand s'il est possible d'un misérable Pays légal, usé jusqu'au trognon... 

  • « La sale campagne » ? La seule véritable alternative ...

    Source : Action française Provence