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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1289

  • Le Figaro : Pourquoi Charles Maurras ne sera pas « commémoré »

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgÀ la suite de la polémique née de la décision du ministère de la Culture de retirer de la liste des commémorations nationales la figure intellectuelle de Maurras, Le Figaro a publié mardi les commentaires et le débat vidéo qui suivent. On sait que les membres du comité avaient ferraillé sur l'opportunité de le retenir.  LFAR

    sans-titre.pngExit Charles Maurras ! Sur décision de Françoise Nyssen, tous les exemplaires du Livre des commémorations nationales 2018 sont partis au pilon. Les pages 154, 155 et 156 vont être supprimées, afin que l'écrivain et polémiste sorte de la liste de la centaine de personnages et de dates. La notice sur Maurras, signée Olivier Dard, professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne, prenait soin de signaler qu'il était une « figure emblématique et controversée ». Ces derniers jours, les associations de lutte contre le racisme et le délégué interministériel à la lutte contre le racisme (DILCRAH) s'élevaient contre cet hommage rendu à un « auteur antisémite d'extrême-droite ». 

     

    C'est Maurice Druon, ministre des Affaires culturelles, qui lança en 1974 l'Association française pour les célébrations nationales, afin « de veiller à la commémoration des événements importants de l'histoire nationale ». En 1998, l'Association se transforme en Haut comité des célébrations nationales, puis en Haut comité pour les commémorations nationales, en 2011, à la suite d'une autre polémique qui concernait, cette fois, Céline.

    Les douze membres du comité sont nommés tous les trois ans par le ministre de la Culture. Présidé par l'académicienne Danièle Sallenave, il est composé entre autres de l'ancien ministre et ancien président de la BNF, Jean-Noël Jeanneney, des historiens Pascal Ory et Evelyne Lever, mais aussi du musicologue Gilles Cantagrel, ou de l'académicienne Catherine Bréchignac. Chaque année, ils établissent la liste des anniversaires à venir commentés par une centaine de spécialistes. « Pour 2018, il nous était apparu impossible de ne pas parler de Maurras l'année des 150 ans de sa naissance (il est né le 20 avril 1868) », souligne la présidente du Haut comité aux commémorations nationales, Danièle Sallenave, en son nom personnel. Même si les discussions ont été vives, les membres du comité ont pris acte que l'écrivain et directeur de L'Action française, soutien du régime de Vichy, condamné pour intelligence avec l'ennemi à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale, a eu une grande influence sur la vie intellectuelle et littéraire française.

    « Connotation positive »

    « C'est certainement le mot commémoration qui pose problème, il y a une connotation proche de l'hommage, positive », explique Danièle Sallenave. Et d'ajouter, comme elle le fera devant la ministre de la Culture qui la reçoit ce mardi après-midi: « Nous devons mener une réflexion sur notre rôle et sur le sens des commémorations. Il est indispensable de trouver un moyen de transmettre, notamment aux jeunes générations, une vision complexe de l'Histoire de France, avec ses hauts faits, sa grandeur, mais aussi ses zones sombres.»

    Déjà dans l'introduction du livre pilonné, l'historien Claude Gauvard, insistait : « Le passé est là, tragique et lourd, aussi bien qu'heureux, voire léger. » Pour 2018, le comité avait retenu entre autres la diffusion du premier épisode des Shadoks, l'attribution du Nobel de la paix à René Cassin ou l'Armistice de 1918.  •

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  • Des ex-musulmans devenus catholiques écrivent au pape François au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgVoici le texte d’une Lettre ouverte au Pape François que des ex-musulmans devenus catholiques, et leurs amis, lui ont adressée le 25 décembre 2017 au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam. Les lecteurs de Lafautearousseau en prendront connaissance avec intérêt et sympathie, y compris si l'on s'en tient au terrain politique et social.  LFAR 

     

    Très Saint Père,

    Plusieurs d’entre nous, à maintes reprises, et depuis plusieurs années, avons cherché à vous contacter, et nous n’avons jamais reçu le moindre accusé de réception de nos lettres ou demandes de rencontre. Vous n’aimez pas les mondanités, et nous non plus, aussi permettez-nous de vous dire très franchement que nous ne comprenons pas votre enseignement au sujet de l’islam, tel que nous le lisons par exemple dans les paragraphes 252 et 253 de Evangelii gaudium, parce qu’il ne rend pas compte du fait que l’islam venant APRÈS le Christ, est, et ne peut être qu’un Antichrist (Cf. 1 Jn 2.22), et l’un des plus dangereux qui soient du fait qu’il se présente comme l’accomplissement de la Révélation (dont Jésus n’aurait été qu’un prophète). Si l’islam est en lui-même une bonne religion, comme vous semblez l’enseigner, pourquoi sommes-nous devenus catholiques ? Vos propos ne remettent-ils pas en cause le bien-fondé du choix que nous avons fait… au péril de notre vie ? L’islam prescrit le meurtre des apostats (Coran 4.89 ; 8.7-11), l’ignorez-vous ? Comment est-il possible de comparer la violence islamique et la prétendue violence chrétienne ? ! « Quel rapport entre le Christ et Satan ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14-17) » Conformément à Son enseignement (Lc 14.26), nous L’avons préféré, Lui, le Christ, à notre propre vie. Ne sommes-nous pas bien placés pour vous parler de l’islam ?

    En réalité, du moment que l’islam veut que nous soyons son ennemi, nous le sommes, et toutes nos protestations d’amitié n’y pourront rien changer. En bon Antichrist, l’islam n’existe qu’en étant l’ennemi de tous : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) ». Pour le Coran, les chrétiens « ne sont qu’impureté (Coran 9.28) », « les pires de la Création (Coran 98.6) », tous condamnés à l’Enfer (Coran 4.48), aussi Allah doit-il les exterminer (Coran 9.30). Il ne faut pas se laisser abuser par les versets coraniques réputés tolérants, car ils ont tous été abrogés par le verset du Sabre (Coran 9.5). Alors que l’Évangile annonce la bonne nouvelle de Jésus mort et ressuscité pour le salut de tous, accomplissement de l’Alliance initiée dans le peuple hébreu, Allah n’a rien d’autre à proposer que la guerre et le meurtre des « infidèles » en échange de son paradis : « Ils combattent dans le chemin d’Allah, ils tuent et se font tuer. (Coran 9.111) ». Nous ne faisons pas d’amalgame entre islam et musulmans, mais si pour vous le « dialogue » est la voie de la paix, pour l’islam il est une autre façon de faire la guerre. Aussi, comme il l’a été face au nazisme et au communisme, l’angélisme face à l’islam est suicidaire et très dangereux. Comment parler de paix et cautionner l’islam, ainsi que vous semblez le faire : « Arracher de nos cœurs la maladie qui empoisonne nos vies (…) Que ceux qui sont chrétiens le fassent avec la Bible et que ceux qui sont musulmans le fassent avec le Coran. (Rome, 20 janvier 2014) » ? Que le Pape semble proposer le Coran comme voie de salut, n’est-ce pas inquiétant ? Devrions-nous retourner à l’islam ?

    Nous vous supplions de ne pas chercher en l’islam un allié dans le combat que vous menez contre les puissances qui veulent dominer et asservir le monde, car ils sont tous en réalité dans une même logique totalitaire, fondée sur le rejet de la royauté du Christ (Lc 4.7). Nous savons que la Bête de l’Apocalypse cherchant à dévorer la Femme et son Enfant, a plusieurs têtes… Allah défend d’ailleurs de telles alliances (Coran 5.51) ! Et surtout, les prophètes ont toujours reproché à Israël sa volonté d’alliance avec les puissances étrangères, au détriment de la confiance absolue qu’il faut avoir en Dieu. Certes, la tentation est forte de penser que tenir un discours islamophile épargnera un surcroît de souffrances aux chrétiens en pays devenus musulmans, mais outre que Jésus ne nous a jamais indiqué d’autre chemin que celui de la Croix, en sorte que nous devons y trouver notre joie, et non la fuir avec tous les damnés, nous ne doutons pas que seule la proclamation de la Vérité apporte avec le salut, la liberté (Jn 8.32). Notre devoir est de rendre témoignage à la vérité « à temps et à contretemps (2 Tm 4.2) », et notre gloire est de pouvoir dire avec saint Paul : « Je n’ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. (1 Co 2.2) ».

    Corrélativement au discours de Votre Sainteté sur l’islam, et alors même que le Président Erdogan, entre autres, demande à ses compatriotes de ne pas s’intégrer dans leurs pays hôtes, que l’Arabie Saoudite et toutes les pétromonarchies n’accueillent aucun réfugié, expressions parmi d’autres du projet de conquête et d’islamisation de l’Europe, officiellement proclamé par l’OCI et d’autres organisations islamiques depuis des décennies, Très saint Père, vous prêchez l’accueil des migrants sans tenir compte du fait qu’ils sont musulmans, alors que le commandement apostolique l’interdit : « Si quelqu’un vient à vous en refusant l’Évangile, ne le recevez pas chez vous. Quiconque le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 10-11) » ; « Si quelqu’un vous annonce un évangile différent, qu’il soit maudit ! (Ga 1.8-9) ».

    De même que « J’ai eu faim et vous ne M’avez pas donné à manger. (Mt 25.42) » ne peut pas signifier que Jésus aurait aimé avoir été un parasite, de même « J’étais un étranger et vous M’avez accueilli. » ne peut pas signifier « J’étais un envahisseur et vous M’avez accueilli. », mais « J’ai eu besoin de votre hospitalité, pour un temps, et vous Me l’avez accordée ». Le mot ξένος (Xénos) dans le Nouveau Testament ne renvoie pas seulement au sens d’étranger mais à celui d’hôte (Rm 16.23 ; 1 Co 16.5-6 ; Col 4.10 ; 3 Jn 1.5). Et lorsque YHWH dans l’Ancien Testament commande de bien traiter les étrangers parce que les Hébreux ont eux-mêmes été étrangers en Égypte, c’est à la condition que l’étranger s’assimile si bien au peuple élu qu’il en prenne la religion et en pratique le culte… Jamais il n’est question d’accueillir un étranger qui garderait sa religion et ses coutumes ! Aussi, nous ne comprenons pas que vous plaidiez pour que les musulmans pratiquent leur culte en Europe. Le sens de l’Écriture ne doit pas être donné par les tenants du mondialisme, mais dans la fidélité à la Tradition. Le Bon Berger chasse le loup, il ne le fait pas entrer dans la bergerie.

    Le discours pro-islam de Votre Sainteté nous conduit à déplorer que les musulmans ne soient pas invités à quitter l’islam, que nombre d’ex-musulmans, tel Magdi Allam, quittent l’Église, écœurés par sa lâcheté, blessés par des gestes équivoques, confondus du manque d’évangélisation, scandalisés par l’éloge fait à l’islam… Ainsi les âmes ignorantes sont-elles égarées, et les chrétiens ne se préparent pas à la confrontation avec l’islam, à laquelle les a appelés saint Jean Paul II (Ecclesia in Europa, n°57). N’avez-vous jamais entendu votre confrère Mgr Emile Nona, archevêque catholique chaldéen, exilé, de Mossoul, nous crier : « Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, Européens et chrétiens occidentaux, allez souffrir dans un proche avenir. J’ai perdu mon diocèse. Le siège de mon archevêché et de mon apostolat a été occupé par des islamistes radicaux qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourrions. (…) Vous accueillez dans votre pays un nombre toujours croissant de musulmans. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses (…). Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais l’Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. (…) Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous. (9 août 2014) ». C’est une question de vie ou de mort, et toute complaisance face à l’islam est une trahison. Nous ne voulons pas que l’Occident continue à s’islamiser, ni que votre action y contribue. Où irions-nous à nouveau chercher refuge ?

    Permettez-nous de demander à Votre Sainteté de convoquer rapidement un synode sur les dangers de l’islam. Que reste-t-il en effet de l’Église là où l’islam s’est installé ? Si elle y a encore droit de cité, c’est en dhimmitude, à condition qu’elle n’évangélise pas, qu’elle doive donc se renier elle-même… Dans un souci de justice et de vérité, l’Église doit montrer au grand jour pourquoi les arguments avancés par l’islam pour blasphémer la foi chrétienne sont faux. Si l’Église a le courage de faire cela, nous ne doutons pas que par millions, des musulmans, et d’autres hommes et femmes cherchant le vrai Dieu, se convertiront. Comme vous l’avez rappelé : « Celui qui ne prie pas le Christ, prie le Diable. (14.03.13) ». Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ (Cf. Coran 3.55).

    Avec le plus profond amour pour le Christ qui, par vous, conduit Son Église, nous, chrétiens venus de l’islam, soutenus par nombre de nos frères dans la foi, notamment les chrétiens d’Orient, et par nos amis, nous demandons à Votre Sainteté de confirmer notre conversion à Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, seul Sauveur, par un discours franc et droit sur l’islam, et, Vous assurant de nos prières dans le cœur de l’Immaculée, nous sollicitons votre bénédiction apostolique.  •

    Des ex-musulmans devenus chrétiens, et leurs amis, à Sa Sainteté le pape François, au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam

  • Maurras, une influence telle qu'on ne l'effacera pas

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgLa double décision d'inscription puis de retrait du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Charles Maurras [1868-1952] au programme des commémorations du ministère de la Culture pour 2018 a donc produit les importants remous que l'on sait.

    Ce fut d'abord à l'initiative pressante des organisations dites antiracistes, de gauche et d'extrême-gauche pour obtenir le retrait. La reculade du ministère ne s'est pas fait attendre. 

    Mais ce qui se développe aujourd'hui à l'inverse, c'est une réaction critique de multiples personnalités désapprouvant la décision de retrait de la commémoration Maurras.

    Certaines inattendues comme celle de Yann Moix, lundi matin sur France Culture,  exposant « l'influence phénoménale » de Charles Maurras au siècle dernier. [voir vidéo ci-après]. Ou encore celle des historiens Jean-Noël Jeanneney, ancien président de la Mission du bicentenaire de la Révolution, et Pascal Ory, professeur émérite à Paris-Panthéon-Sorbonne, tous deux membres du Haut Comité des commémorations nationales, qui ont publié lundi dans Le Monde une tribune allant dans le même sens. Sans compter le tweet d'Eric Naulleau qu'on lira plus loin.

    Les injonctions de la pensée dominante ne vont plus aujourd'hui sans réactions, sans oppositions. Et sans-doute celles que nous signalons ici seront-elles suivies de beaucoup d'autres. 

    Cette affaire est assez importante et nous touche assez directement pour que nous y consacrions nos publications de ce jour.  

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    Vive Maurras !

    Stéphane Blanchonnet : Commémorons Maurras avec Mme Nyssen ou sans elle !

  • Yann Moix rappelle le rayonnement de Maurras [Vidéo]

     

    « Si vous enlevez Charles Maurras de la compréhension d'une époque, vous enlevez l'influence qu'il a eue sur Marcel Proust, Apollinaire, André Gide, Jacques Lacan. Maurras, qu'on le veuille ou non, fait partie de l'histoire des idées en France ». 

    Yann Moix  

     

     

  • Eric Naulleau : Disparu... Maurras des commémorations. Comme jadis les bannis sur les photos soviétiques

     

    Eric Naulleau‏Compte certifié @EricNaulleau 29 janv.

    Disparus les pamphlets de Céline du catalogue Gallimard, Maurras des commémorations, Kevin Spacey de son dernier film et qui sait le prochain Woody Allen du studio Amazon. Comme jadis les bannis sur les photos soviétiques, comme si escamoter l'objet du débat mettait fin au débat.  

  • Stéphane Blanchonnet : « Il est triste que le ministre de la Culture envoie au pilon des livres validés par une commission d’historiens »

    Maison de Charles Maurras à Martigues

     

    648211564.jpgCharles Maurras (1868-1952) vient d’être retiré de la liste des commémorations du ministère de la Culture pour 2018. Stéphane Blanchonnet, président du comité directeur de l’Action française, réagit au micro de Boulevard Voltaire. 

    Professeur agrégé de lettres modernes
    Président du Comité directeur de l'Action française 

     

  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 31 janvier avec l'abbé Christophe Beaublat

     

    Christophe Beaublat tient une chronique régulière sur l'écologie intégrale . Il s agit de : «  Prends Soin De La Création » , que l'on peut suivre sur Radio Maria. Dans la continuité de deux causeries 2017 au Café Histoire sur les alter-écologistes et sur le transhumanisme, il évoquera « La décroissance au service du Bien ? ».

    La Décroissance est un sujet à l'ordre du jour au moment ou le Président de la République vient de prendre position sur l'aéroport de Notre-Dame des Landes. La problématique de la décroissance est-elle bien comprise des Français ? Est-elle tout simplement connue ? Pour sa part l'abbé Beaublat considère que les Papes nous ont fourni TOUS les éléments nous permettant de faire face à la crise écologique dans laquelle nous nous enfonçons. Il expliquera pourquoi.  

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • A quoi jouent les hauts dirigeants de notre pays

     

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    Un Molière manque à notre époque. Elle est recrue d'orgueil et plus que toute autre dénuée d'esprit critique envers elle-même, ses lubies, ses ridicules et même ses niaiseries, car elle en est abondamment pourvue. 

    Considérons Gérard Larcher. Il est évident qu'il ferait au théâtre un magnifique personnage de Molière. Ni Alceste qu'on se représente ascétique et grognon, ni Harpagon qu'on imagine taiseux et décharné, ni Tartuffe, plus sombre et plus chafouin que le plantureux et jovial président de la Haute Assemblée -  ainsi, du moins, que Jouvet jouait Tartuffe. Larcher serait - c'est évident - récusé pour Dom Juan. Mais ne serait mauvais ni en Monsieur Jourdain, qui aurait pu être à tout prendre un parfait bourgeois-gentilhomme maçon si on lui en avait représenté les utilités et les prestiges dans le grand monde, ou en Sganarelle, pour lequel il aurait plutôt le physique de l'emploi. Sganarelle avait au moins compris que « c'est un malheur qu'un grand seigneur méchant homme ». 

    Gérard Larcher n'est tout à fait ni l'un ni l'autre. Ni grand seigneur, à coup sûr, ni probablement méchant homme, on veut bien le supposer. Il n'en est pas moins dans le Système, tout en haut des Institutions, un grand féodal de notre temps. 

    Mais, derrière ses phrases et ses raisonnements qui veillent à se hausser au niveau de pondération, de mesure, d'équilibre et de sagesse rassise qui siéent à la dignité d'un sénateur, a fortiori s'il s'agit du président de la Chambre Haute, pointent assez vite, par accrocs, des talents bonimenteurs et manœuvriers.  

    Qu'est-ce qui nous permet une affirmation aussi peu amène ? Ceci : Gérard Larcher négocie en ce moment avec Emmanuel Macron le soutien du Sénat à la révision constitutionnelle que le président de la République entend mener à bien, touchant au parlement et aux parlementaires, dont le Sénat et les sénateurs : limitation du nombre de mandats dans le temps et réduction du nombre de députés et de sénateurs. Options qui font naturellement des remous dans les rangs des intéressés mais qui plaisent à l'opinion, ce que n'ignorent ni Larcher ni Macron. 

    La clef de la majorité des trois-cinquièmes nécessaires à la réforme est - du moins le croit-il - entre les mains du président Larcher, tapi au palais du Luxembourg où jadis résida Marie de Médicis, mère de Louis XIII, que ce roi préférait éloignée de lui. Gérard Larcher, entend bien démontrer à Emmanuel Macron qu'il existe, qu'il devra compter avec lui s'il veut que sa réforme aboutisse et qu'il faudra en discuter les termes ensemble.  

    Larcher est sans-doute prêt à sacrifier nombre de ses collègues à la volonté réductrice du Président. Mais il a ses exigences et deux d'entre elles concernent en propre le gouvernement : limitation du nombre des ministères à vingt et, suprême ridicule, inscription de la parité gouvernementale dans la Constitution. 

    Gérard Larcher surfe ainsi sur le courant féministe ambiant et enfourche une des lubies du temps présent, la plus répandue, la moins contestée et la plus unanimement reconnue. Celle qui s'impose. Personne ne conteste en effet le principe de la « parité » dans le microcosme des officiels... 

    Il n'en est guère pourtant de plus stupide et de plus niais, en même temps qu'il est dommageable au bon gouvernement du pays, puisqu'il oblige à ne pas choisir en chaque domaine les plus compétents, qu'ils soient hommes ou femmes... En matière de compétence, la parité hommes-femmes n'est acquise que par hasard. Mais peu importe, semble-t-il, à nos dirigeants ; l’idéologie prime sur le souci de la compétence dans notre Système… 

    Nous avons plaisanté à propos de Gérard Larcher. Nous avons réclamé un Molière pour mettre en lumière et tourner en dérision les ridicules de notre société. 

    Car il est triste de voir à quoi jouent les hauts dirigeants de notre pays quand il serait si urgent de le redresser.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Vive Maurras !

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    La milice de la pensée aura donc eu rapidement gain de cause : Mme Nyssen, ministre de la culture, n’écoutant que son courage, a retiré Maurras du Livre des commémorations nationales de 2018 à peine la polémique a-t-elle commencé à gonfler. 

    La France ne célébrera donc pas officiellement un de ses plus grands écrivains et philosophes politiques. Ne lui en déplaise, Mme Nyssen vient au moins de confirmer une thèse de Maurras : l’incapacité du pays légal à se réformer en sortant de ses ornières. Par cette mesure, il cherche simplement à priver le pays réel de la redécouverte d’un penseur et d’un acteur majeurs de la France du XXe siècle, que toute l’intelligence de l’époque a célébré : Proust, Apollinaire, Cocteau, Kessel, Malraux, De Gaulle ou même Lacan.

    Mais Mme Nyssen a préféré écouter les voix du politiquement correct, de l’antiracisme subventionné et de la libre pensée plutôt que celle de la pensée libre. De l’ancien Premier ministre Manuel Valls, allié pour ce mauvais coup au député de la France I’ “islamo-gauchiste” Alexis Corbière, aux inévitables chiens de garde de SOS Racisme et de la LICRA ou à Frédéric Potier, Délégué interministériel à la Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les haines anti-LGBT (cela ne s’invente pas), le chœur des pleureuses a obtenu du Gouvernement une censure qui n’a qu’un objectif : mutiler la mémoire nationale de celui qui voyait dans le racisme son “plus vieil ennemi intellectuel” ou déclarait en 1934 : « Je le répète : il n’y a pas de plus grand danger national que l’hitlérisme et le soviétisme. À égalité ! Et ces égaux-là sont faits pour s’entendre. La carte le confirme. L’avenir le vérifiera. »

    Parce qu’en macronie on ne fait pas les choses à moitié, Mme Nyssen a également convoqué, comme un magistrat des primo-délinquants pour un rappel à la loi, les membres du Haut-comité qui a présidé au Livre des commémorations, parmi lesquels l’académicienne Danièle Sallenave et les historiens Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory. Iront-ils à repentance ?

    Qu’importe, au fond. Grâce aux censeurs, l’année Maurras est désormais lancée. Et l’Action française peut d’ores et déjà annoncer qu’entre rééditions chez de grands éditeurs, publications et colloques, elle sera riche.  

    Communiqué du Centre Royaliste d'Action Française

  • L’Arabie Saoudite de Mohammed ben Salmane, un risque mondial systémique

     

    Par Marc Rousset 

     

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    Si la Chine présente un danger systémique, suite à un déficit public intérieur de 10 % du PIB, à des entreprises en surcapacité de production trop endettées, aux crédits « pourris » de banques locales, avec de possibles explosions sociales à la clé, un deuxième pays représente un très grand risque : l’Arabie saoudite du jeune prince Mohammed ben Salmane.

    Les médias économiques complaisants et d’un optimisme béat ne nous ont encore jamais dit pourquoi le prix du pétrole était subitement remonté à 68 dollars en janvier 2018. Il semble que ce soit pour des raisons géopolitiques en Arabie saoudite, car rien n’a changé du point de vue de l’offre et de la demande.

    Au nom de la lutte anticorruption, Mohammed ben Salmane a fait arrêter du jour au lendemain, avec l’aval de son père, deux cents princes, ministres et milliardaires, pour les placer en détention dans les chambres du Ritz-Carlton à Ryad. Seuls ceux qui acceptent de renoncer à une part de leur fortune en exprimant des remords ne seront pas emprisonnés et déférés en justice. Mohammed ben Salmane espère ainsi récupérer cent milliards de dollars, soit 15 % du PIB saoudien.

    Sont détenus le milliardaire Al-Walid ben Talal, première fortune du monde arabe et propriétaire du George-V à Paris, et Bakr ben Laden, détenteur du plus grand groupe de BTP d’Arabie saoudite. Mohammed ben Salmane joue donc le peuple, heureux de voir tomber des têtes princières, contre les élites, mais il s’agit en fait d’un coup d’État qui transforme le pouvoir, traditionnellement collégial en Arabie saoudite, en monarchie absolue. Gare à la réaction des familles princières, à un assassinat toujours possible ; de plus, le peuple n’est pas dupe de la prise de pouvoir par Mohammed ben Salmane.

    L’économie en récession n’est pas saine ; l’électricité, la TVA et les carburants augmentent ; le chômage des jeunes (de 30 %) s’accroît, tout comme le déficit budgétaire, les inégalités et la frustration sociale. Le projet Neom de cité du futur de cinq cents milliards de dollars est complètement irréaliste alors qu’une réalisation semblable plus modeste au nord de Djeddah s’est révélée un « four » complet. 

    Mohammed ben Salmane s’en est remis complètement à Trump lors de sa dernière visite en lui promettant trois cent quatre-vingt milliards de dollars de contrats, dont cent dix milliards d’armement. Aujourd’hui, les Américains raflent tous les contrats, au lieu de 30 % précédemment, et les Européens (dont la France) n’obtiennent presque plus rien. Pour le pétrodollar menacé par le yuan-or chinois, ce sera donc quitte ou double pour l’Amérique ! Si Mohammed ben Salmane gagne son pari, le dollar se maintiendra ; s’il est renversé, le dollar commencera à chuter le jour même. 

    Mohammed ben Salmane s’en prend également au clergé conservateur strict, souhaitant un islam modéré ; il a fait arrêter des personnes influentes, mais gare encore à un fanatique assassin, ce qui ne manque pas dans le pays gardien de l’islam.

    La politique agressive vis-à-vis de l’Iran, du Yémen, du Qatar et du Liban est très dangereuse. Mohammed ben Salmane est devenu un proche de Jared Kushner, le gendre juif de Trump, surnommé ironiquement « MBK » (« Mohammed ben Kushner »). On comprend mieux, ainsi, le pourquoi des attaques violentes et injustes de Trump contre l’Iran, soucieux de plaire à Mohammed ben Salmane afin de défendre le dollar et les juteux contrats en Arabie saoudite.

    La seule bonne nouvelle, c’est que les femmes musulmanes ont enfin obtenu le droit de conduire dans ce pays moyenâgeux. La réalité, c’est que Mohammed ben Salmane a de nombreux opposants, aussi bien dans les élites et les familles princières que dans le peuple et les minorités chiites.

    La dernière fois qu’un des deux premiers producteurs mondiaux de pétrole a connu un bouleversement politique interne, c’était en Iran en 1979 : cela a conduit au deuxième choc pétrolier.  • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

  • La leçon de Davos

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    103879671.jpgM. Macron avait sans doute raison de chercher à profiter du sommet de Davos pour réunir, en guise d’introduction, quelque cent-quarante patrons de grands groupes internationaux à Versailles, lieu hautement symbolique de la grandeur française. Il a cependant commis une faute grave en privilégiant la langue anglaise (« Choose France») portant ainsi un coup très dur à une langue, le français, pour laquelle on avait cru comprendre précédemment qu’il ambitionnait un bel avenir. Parler anglais à Versailles pour mieux intégrer le club forcément anglo-saxon de la mondialisation, constitue un acte d’allégeance linguistique, reniement qui pourra coûter cher sur le plan politique - beaucoup plus que les résultats purement comptables d’un show qui restent très limités. 

    On pouvait donc attendre le pire à Davos, devant un public par avance sous son charme. Surprise : après une vingtaine de minutes en anglais et un « France is back » hollywoodien, M. Macron s’est exprimé une demi-heure en français pour sa leçon du jour. Notre président, ce « libéral, partisan de l’économie de marché, de la désinflation réglementaire et de la limitation de la pression fiscale » (M. Guetta, France Inter, 25 janvier), explique donc aux maîtres du monde que le processus actuel dit de « mondialisation » va à l’échec, parce qu’il génère chaos, misère et révolte, et qu’il faut donc en modifier la nature, c’est-à-dire cesser de pratiquer un dumping social et fiscal. Et M. Macron d’affirmer, avec des accents dignes d’un Victor Hugo, que « le défi est maintenant de savoir si l’on sait refonder un vrai contrat mondial […] autour du devoir d’investir, du devoir de partager et du devoir de protéger » 

    Si on est un croyant, on peut se lever, applaudir, tomber dans les bras les uns des autres en pleurant à l’évocation de l’avenir radieux qui attend(rait) l’humanité libérale. Mais, et M. Macron est trop intelligent pour l’ignorer, sa mise en garde, étant donné la nature des choses, constitue plutôt une analyse des raisons de l’échec humain programmé de la globalisation. Ceux à qui profite la situation n’ont aucune raison de changer. Mme Merkel a redit à Davos son attachement au libre-échange. On la comprend, la balance commerciale allemande étant excédentaire d’environ deux cent cinquante milliards d’euros. Ceux à qui la situation est préjudiciable prennent les mesures qu‘ils peuvent. Les Etats-Unis, champions du monde du déficit avec cinq cents milliards de dollars, ont à leur disposition la planche à billets et les mesures protectionnistes de M. Trump (« Je ferai toujours passer l'Amérique en premier » a-t-il d’ailleurs indirectement répondu à M. Macron).

    M. Macron ne peut pas raisonnablement penser que son appel sera entendu. Ce sont en effet les déséquilibres qu’il dénonce qui permettent aux gagnants de s’enrichir au détriment des perdants. Il est donc naïf de croire qu’oligarchies et Etats bénéficiaires renonceront à ce qui est devenu leur raison même d’exister. N’en déplaise donc à M. Macron, en tout cas à rebours de son idéologie, nous pensons que son discours est porteur d’une leçon réaliste : le paradis sur terre libéral n’existe(ra) pas et il convient d’en tirer les conclusions qui s’imposent.  

  • À suivre – Stéphane Blanchonnet : Commémorons Maurras avec Mme Nyssen ou sans elle !

     

    Par Stéphane Blanchonnet

    En donnant cette tribune à Boulevard Voltaire - où elle a été publiée hier dimanche - Stéphane Blanchonnet dit fort bien ce qu'il faut penser du tollé que soulève dans une frange d'ailleurs déclinante de l'opinion intellectuelle, l’inscription du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Maurras [1868], au programme des Commémorations du ministère de la culture pour 2018. Voilà bien confirmation du double statut de Maurras : l'officiel, parfois exprimé dans la formule M. le Maudit, que tente d'imposer la pensée encore dominante, l'officieux ou pour mieux dire le réel qui est celui de contemporain capital, selon la formule du professeur Olivier Dard. Les deux statuts se combinent d'ailleurs ici significativement car, retirée ou non, la commémoration des 150 ans de la naissance de Maurras, nonobstant toutes rétractations et polémiques ultérieures, a bien été inscrite au programme du ministère de la culture pour l'année en cours.  A suivre, certainement.  LFAR

     

    648211564.jpgL’annonce récente de l’inscription de Maurras, - qui aurait eu 150 ans cette année -, au programme des Commémorations du ministère de la culture pour 2018, provoque une de ces polémiques quasi quotidiennes qui agitent les réseaux sociaux… Tous les censeurs professionnels sont à la manœuvre  : Corbière, la LICRA, Valls etc, et le ministre de la culture lui-même, Mme Nyssen, se voit contrainte, face à ce déchaînement de raccourcis et de caricatures, de rappeler cette évidence que commémorer un personnage important de l’histoire et des lettres françaises ne signifie pas adhésion totale à sa personne et à ses écrits !

    La vérité est que cette polémique est emblématique de la situation paradoxale de Maurras. Tout le monde, même parmi les demi-habiles et les demi-cultivés qui font la pluie et le beau temps dans le peu qu’il reste de vie intellectuelle française, connaît le nom du maître de l’Action française (plus, éventuellement, quelques citations polémiques et sorties de leur contexte) mais personne ou presque n’a lu une seule œuvre de ce géant de notre littérature, auteur de centaines d’ouvrages et de milliers de pages, qui firent les délices et l’admiration de Proust, Apollinaire, Cocteau, Kessel, Malraux, De Gaulle ou même Lacan. 

    Au fond, que Maurras soit ou non maintenu (il a semble-t-il été retiré depuis la rédaction de cet article) à la place qui est légitimement la sienne dans cette liste d’événements ou d’auteurs à commémorer dans le cadre officiel importe peu. Les censeurs pressés et incultes qui se sont manifestés lui ont finalement rendu le meilleur des services en attirant l’attention sur lui au moment ou la réédition d’une partie de son œuvre littéraire, politique et critique, est annoncée pour avril prochain chez un grand éditeur. 

    Le vrai public cultivé ira aux œuvres et jugera sur pièces !  

    Professeur agrégé de lettres modernes
    Président du Comité directeur de l'Action française
  • Dédié aux nigauds indignés : où 2 auteurs célèbres dédicaçaient leurs livres à Maurras : ici Cocteau et De Gaulle ...

     

    Posté par Stéphane Blanchonnet sur les réseaux sociaux. Dans la bibliothèque de Charles Maurras, il y a des centaines d'autres dédicaces de toute l'intelligence française du siècle écoulé ...

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