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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1174

  • Famille de France • Dreux : signature d'une charte d'engagement des délégués du comité Proximum dont la princesse Philoména fait partie

    Photo sur le site de la mairie de Dreux, la princesse est aux côtés du maire Gérard Hamel

     

    La mairie de Dreux a publié sur son site l'information suivante :

    Mercredi 19 septembre, 44 membres du comité Proximum se sont réunis à la mairie en présence du maire, Gérard Hamel pour une signer une charte d'engagement.

    Cette signature permet d'officialiser l'action de ces hommes et femmes en faveur de leurs quartiers. Leur but : servir de relais entre l'ensemble des habitants et la mairie. Avec un budget par quartier qui leur est attribué, ils peuvent également agir directement en faveur du bien être des habitants (résolution de petits soucis de quartier, création de fêtes de quartier...).

    Le blog La Couronne a ajouté le commentaire ci-après :

    Notre Dauphine, Son Altesse Royale la princesse Philoména, n’est pas une princesse à se plaire dans une tour d’ivoire ; contrairement à nos élus nationaux, qui aiment à se couper du peuple ; la princesse Philoména, est une princesse allant au contact des Français et s’impliquant directement et concrètement dans leur vie réelle. Aussi, depuis 2015, la princesse est impliquée dans la vie municipale de Dreux, au sein du comité « Proximum », dont elle est un membre très actif.   

  • Au patrimoine cinématographique • Les Rois maudits

     

    Par Pierre Builly

    Les rois maudits de Claude Barma (1972) 

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgSomptueux 

    Plus de 1500 pages dans l'édition Omnibus ; plus de dix heures de télévision découpées en six épisodes diffusés entre décembre 1972 et janvier 1973. Du lourd, du solide, de l'abondant. Je ne connais pourtant personne qui ayant commencé à tourner les pages du Roi de fer, premier volume de la série, se soit arrêté en route ; et je ne crois pas que cinema-druon-game-thrones-2563773-jpg_2203438_660x281.jpgbeaucoup de téléspectateurs qui, aux temps anciens où la petite lucarne avait des ambitions, aient décroché de l'histoire fastueuse adaptée du roman de Maurice Druon (photo) par Marcel Jullian, mise en images par Claude Barma. 

    C'est touffu, pourtant, et c'est dense, et c'est ancien. Même en 1972, où l'on était considérablement moins ignare qu'aujourd'hui, ces histoires qui se passent au début du tragique 14ème siècle paraissaient bien anciennes. La succession de Philippe IV le Bel, les intrigues de cour, les querelles de succession, les destinées des États, tout cela pouvait paraître bien singulier et lointain. À l’inverse, il est vrai que la malédiction des Templiers, les orgies de la Tour de Nesle, l'homosexualité du roi Édouard II d'Angleterre donnaient une touche assez excitante à cette période de l'Histoire de France. 

    les-rois-maudits.jpgN'empêche que ça a dû être drôlement difficile de condenser une myriade d'aventures, dont quelques unes sont inventées ou reprennent des légendes mystificatrices et un exposé très honnête et très intelligent des grands enjeux et des grandes orientations qui ont conduit à la Guerre de Cent ans mais surtout, et au delà, à présenter la constitution de l'État moderne. 

    Le parti a été pris, à juste titre, de ne pas dépenser de sous dans des séquences de foule ou de bataille et de concentrer les moyens, importants mais nullement démesurés, sur la richesse de l'interprétation. Dès lors, les scènes sont stylisées, épurées, dénudées, les décors ne sont qu'un simple fond et les personnages s'adressent aux spectateurs ou alors une voix off (celle de Jean Desailly) intervient dès qu'il s'agit d'expliquer un point un peu complexe ou de resituer l'action dans le contexte. 

    Cette apparente théâtralisation donne, en fait, beaucoup de rythme à la série : elle permet les ellipses narratives, va au plus juste et au plus concis de l'intrigue, montre les caractères dans leur nudité. Et, pour autant, elle ne cache rien des replis de ces récits de bruit et de fureur, assassinats, empoisonnements, étranglements, jeux tragiques du pouvoir et de la trahison. 

    Philippe le Bel, à qui  Georges Marchal prête sa parfaite stature, est un des plus grands Rois de notre France, qui en compta beaucoup. Si l'esprit national est sans doute né avec son arrière-arrière grand père Philippe Auguste et la victoire de Bouvines en 1214, c'est sous son règne que se sont établies les fondations de l'État moderne et que, avec l'aide des grands serviteurs de la Couronne, Nogaret, Marigny, Châtillon, les féodalités ont commencé à être pliées et soumises. Tout cela n'est naturellement pas allé sans une certaine vigueur dans l'action. Et puis ces temps étaient rudes... 

    Une figure superbe et catastrophique domine Les rois maudits : celle de Jean Piat, immense acteur de théâtre (photo en tête) qui s'incorpore le rôle de Robert d'Artois jouisseur, buveur, ripailleur, coureur de jupons et d'aventures dont, pour notre plus grand malheur les tentatives pour récupérer la province d'Artois, dont il a été frustré, conduiront à la Guerre entre France et Angleterre. Mais toute la distribution, qui s’appuie sur de fortes personnalités issues de la Comédie française est remarquable. 

    Les-Rois-maudits-louis seigner - Copie.jpgEn premier lieu Louis Seigner (photo 1), papelard, subtil, redoutable banquier siennois, Geneviève Casile (photo 2), glacialement belle reine Isabelle délaissée par son mari sodomite et devenue la cruauté même, Hélène Duc, hautaine Mahaut (photo 3), tante et ennemie jurée de son neveu Robert. Et quelques autres, qui ne sont pas des moindres : Catherine Rouvel, sataniste empoisonneuse, Muriel Baptiste, la reine débauchée de la tour de Nesle, Henri Virlojeux, subtil pape Jean XXII... 

    La télévision française d'aujourd'hui donne à voir des adaptations, peut-être de qualité, de l'histoire des Borgia ou des Tudor, amples elles aussi de crimes, de sang et de sexe. Qu'est-ce qui l'empêcherait de montrer aux spectateurs décérébrés du siècle la naissance de notre pays ? 

    On peut bien dire que le poignard et le poison étaient monnaie courante sous nos Capétiens. Mais regardez leur œuvre : c'est la France.      

     

     Coffret-Rois-maudits-L-integrale-DVD.jpg

    Coffret DVD autour de 20 €

  • Culture • Loisirs • Traditions

    Ce visuel est destiné à marquer l'unité des articles du samedi et du dimanche, publiés à la suite ; articles surtout culturels, historiques, littéraires ou de société. On dirait, aujourd'hui, métapolitiques. Ce qui ne signifie pas qu’ils aient une moindre importance.  LFAR

     

     

  • Famille de France • Quelle belle famille royale en exercice cela nous ferait ! Tout autre chose tout de même !

     

    168205_419268338107770_1930754385_n.jpgC'est de ce balcon ouvert sur la Méditerranée que les Princes avaient annoncé le 16 août dernier la prochaine naissance de leur cinquième enfant. Qui est pour bientôt, maintenant ! 

    « Au milieu de nos vacances au Cap Brun, nous vous saluons tous et avons la joie de vous annoncer que Gaston, Antoinette, Louise-Marguerite et Joseph seront bientôt rejoints par un petit prince ou une petite princesse. La naissance est prévue pour le début du mois d'octobre.

    Bel été à tous ! »   

    Le prince Jean de France
    (Page facebook)
  • Société • D'accord avec Gérard Leclerc : les réseaux sociaux ne sont que des machines à décerveler les esprits !

     

    par Gérard Leclerc
     

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    Décidément, les fameux réseaux sociaux se permettent tous les culots.

    Je trouve sur ma boîte mel une véritable injonction de la part d’un organisme spécialisé dans l’activisme pétitionnaire. Je ne sais qui s’est permis cette intrusion et comment elle s’est produite. Mais aujourd’hui, je la trouve inadmissible et insupportable. Je lis : « Gérard, une nouvelle pétition prend de l’ampleur sur change.org, nous pensons que vous pourrez peut-être la signer. Adressée à ordre des médecins. Que le docteur Bertrand de Rochambeau soit démis de ses fonctions. Signez cette pétition d’un seul clic. » L’olibrius qui a rédigé ce texte inconcevable devrait être lui-même banni de ses fonctions, parce qu’il ne comprend même pas le texte censé avoir provoqué son courroux. En l’espèce, le docteur Bertrand de Rochambeau n’a pas demandé la suppression du droit à l’avortement. Il a simplement eu le courage d’affirmer qu’en conscience, il ne lui était pas permis d’accomplir un acte abortif qui supprime une vie.

    arton22931-9c303.pngLe texte pétitionnaire vaut son pesant de mauvaise foi ou d’inintelligence caractérisée. Je lis encore : « Intolérable ! À l’heure où la France manque de gynécologues, à l’heure où les patientes dénoncent des sévices sexuelles de la part de leurs praticiens, à l’heure où nous faisons entrer Simone Veil au Panthéon, nous devons sauvegarder ce droit (qui n’en déplaise à ce cher monsieur) est toujours légal en France. » J’arrête la lecture de ce pataquès invraisemblable qui aurait déjà reçu plus de 17 000 approbations.

    Le véritable scandale, c’est que l’on puisse lancer dans l’opinion une opération qui brave les lois élémentaires de la raison, et même du bon sens. Et cela dans le but d’abolir tout simplement la liberté de conscience et la liberté d’expression de ses convictions. En ce qui me concerne, je ne veux plus entendre parler de change.org et je me désinscris sur le champ de cette machine à décerveler les esprits. ■ 

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 18 septembre 2018.

     

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le « scandale Facebook » - dit aussi « scandale des données »

  • Livres • C'est la gauche qui a fait le fascisme

     
    Par Philippe Ménard
     

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    Les « antifas » sont des archi-sots. Ils l'ont toujours été.

    Frédéric Le Moal a livré une somme sur le fascisme dont le premier et immense mérite est de parler... du fascisme. Le fascisme italien. Le fascisme de Mussolini. Et Frédéric Le Moal pose une question simple : qu'est-ce que le fascisme ? Il y répond longuement. C'est un des fils de la Révolution française. C'est un socialisme. C'est un étatisme. C'est un totalitarisme. C'est une histoire violente et sanglante, où la haine du christianisme se mêle au nationalisme, le rejet féroce du libéralisme à l'amour de l'État. C'est une volonté de révolution permanente qui se radicalise sans cesse - mais échoue (heureusement) à devenir aussi puissant que le totalitarisme soviétique ou nazi. Car l'Église, la monarchie, les différences régionales d'une Italie à peine réunie, les forces conservatrices, en un mot, lui ont fait barrage, outre que la personnalisation du pouvoir, tout entier incarné par Mussolini, lui a été fatale une fois le dictateur déchu (1943). Et la guerre n'a pas aidé.

    L'auteur non seulement raconte par le menu la progression totalitaire du mouvement puis du gouvernement, sur plus de vingt ans, mais en plus cite abondamment les oeuvres du Duce, les journaux du parti : ce qu'il dit de la nature profondément révolutionnaire du fascisme n'est pas une reconstruction idéologique a posteriori mais le lent et véridique dévoilement du vrai fascisme, tel qu'il a été, enfin débarrassé des oripeaux réactionnaires dont l'a affublé le communisme antifasciste. Ce que l'insulte « fasciste » recouvre aujourd'hui, de même que son grotesque doublon, les « antifas » (aux méthodes précisément fascistes), est l'inverse de la réalité vécue par les Italiens. Le fascisme, progressiste, anticapitaliste, antisémite, anticlérical (et même anticatholique), antibourgeois, antidémocratique, rêvant de forger un homme nouveau, le fascisme est de gauche. De Gaulle, Poujade, Trump, Sarkozy, Le Pen, Bush, Poutine et Chirac (pour reprendre et compléter la plaisante liste que dresse l'auteur) sont aussi fascistes qu'ils sont sardines à l'huile.

    Revenons sur quelques point cruciaux de l'histoire que nous raconte l'auteur. Tout d'abord, le Mussolini socialiste se transforme naturellement en Mussolini fasciste, sans se renier en rien. C'est l'époque où tous les socialismes tendent au totalitarisme, remède pervers aux désillusions libérales - déjà ! Ensuite, c'est la Révolution française qui met en place un paradigme redoutable : l'absolutisme du pouvoir politique et le contrôle total que l'État doit exercer sur la vie des citoyens, le culte d'une nation sacrée à laquelle on doit une absolue obéissance, la régénération nécessaire du peuple par la contrainte. La Révolution informe le fascisme. C'est d'ailleurs l'accomplissement d'une épiphanie révolutionnaire qui pousse l'Italie dans les bras de l'Allemagne nazie. Enfin, il a existé des fascismes tant les courants étaient nombreux mais tout tendait vers le Duce. L'incarnation du fascisme dans l'icône Mussolini, aussi risible que les photos de Poutine torse nu, a sans doute été aussi perverse dans ses effets ; le pape Pie XI l'avait averti (p. 243) : « Dites de ma part à M. Mussolini que sa façon de se diviniser me déplaît et lui fait du mal [...I Faites-lui comprendre, en mon nom, que Notre Seigneur est le seul Dieu. Il ne pourrait donc être qu'une idole, un fétiche, ou un faux dieu ou, au maximum, un faux prophète. Invitez-le, toujours de ma part, à se rappeler que les peuples, les foules, tôt ou tard finissent par abattre les idoles. » Frédéric Le Moal raconte magnifiquement l'ascension et la chute de Mussolini, en éclairant ce destin à la lumière des convictions politiques, de l'idéologie. Le fascisme est bien mort, conclut-il. Mais, ajoute-t-il, « ce qui perdure, en revanche, c'est la tentation de remodeler l'être humain, de le transformer en fonction d'une idéologie, de l'émanciper de sa propre et inaliénable nature. »   

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    HISTOIRE DU FASCISME,
    Frédéric Le Moal,
    Perrin, 2018,
    426 pages, 23 €

     

    Debray Les Baux.jpgA lire dans Lafautearousseau la suite magistrale de Pierre Debray ...

    Maurras et le Fascisme  [1]  [2]  [3]  [4]  [5]  [6]  [7]  [8]   [9]  [10]

  • Cinéma • Mary Shelley

     

    Par Guilhem de Tarlé

    A l’affiche, Mary Shelley, un film britannique de Haifaa Al Mansour, avec Elle Fanning (Mary Shelley), Douglas Booth (Percy Shelley) et Tom Sturridge (Lord Byron).


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    Pour moi Frankenstein, c'était des films de série B, d'épouvante et d'horreur, pour des cinémas de quartier. Je découvre l'existence de ce roman volumineux vieux de 200 ans, à prétention philosophique, en tout cas psychologique et introspective, quasi autobiographique, racontant le désir de vengeance d'un être rejeté par son créateur.

    On pourrait dire qu'en écrivant ce livre, Mary Wollstonecraft Godwin « fait (à dix-huit ans) son deuil » de sa mère, morte 11 jours après sa naissance.

    Mary-Shelley.jpgC'est la révolte de cette jeune fille de 16 ans qui s'amourache et s'enfuit avec  un homme marié, lequel abandonne femme et enfant.

    Ce film nous montre une société intellectuelle individualiste, libérale et libertaire, féministe et gauchisante, soixantehuitarde avant l'heure, (pardon pour cette suite « pléonasmique ») aussi dépravée qu'elle l'est à notre époque avec des Percy Shelley et Lord Byron qui n'ont rien à envier à beaucoup de ceux qui se pavanent sur les plateaux de télévision.

    La différence c'est qu'aujourd'hui les révolutionnaires soixantehuitards sont au pouvoir, et leurs chimères dans nos institutions et nos lois : « Il est interdit d'interdire » sauf pour « sauver la planète », sachant qu' « il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».    

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Réunion de rentrée de la section d'Action Française de Toulon, ce samedi 22 septembre

     

    La jeune section d'Action Française de Toulon vient d'annoncer sa prochaine réunion de rentrée en ces termes pleins d'allant qui devraient mobiliser jeunes et anciens :  

    C'est avec joie et enthousiasme que l'Action Française de Toulon vous convie à sa première rentrée.

    C'est à cette occasion que sera lancé officiellement notre cercle de formation, Pierre DEBRAY. Nous vous attendons nombreux Toulonnais !

    Comme le dit la devise de notre ville : « Concordia parva crescunt », « Par la concorde les petites choses deviennent grandes » !   ■ 

    Plus de détails suivront.
    En attendant, contact : 
    toulon@actionfrancaise.net

    Photo 

    Mercredi dernier, l'AF Toulon et Marseille distribuaient des flyers pour annoncer cette rentrée ! Bravo !

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  • Jean Piat, l’ami des princes et particulièrement des Princes de la Maison de France

     

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgHier jeudi, le blog La Couronne a opportunément publié les lignes suivantes dont les lecteurs de Lafautearousseau seront certainement intéressés de prendre connaissance.  LFAR

    A l’annonce de la mort du comédien Jean Piat, Le Figaro n’a pas hésité à titrer « Jean Piat, mort d’un Roi ». Un bel hommage en effet pour un acteur charismatique qui était une très grande figure du théâtre français. Ce que l’on sait peu c’est que Jean Piat était aussi l’ami des Princes. S'il fut très lié au Roi Léopold III et à la Princesse Lilian, il avait aussi une affection particulière pour les Princes de la Maison de France. 

    jean-piat-400x250.pngC’est pourquoi le Duc de Vendôme lui avait demandé en 2009 d’être présent à ses côtés pour la sortie de son livre Un Prince francais*. Ce jour là, Jean Piat évoqua sur scène ses souvenirs avec la défunte Comtesse de Paris avant de débuter une conversation à bâtons rompus avec le Prince Jean, auteur du livre. A la fin du débat, Jean Piat termina ses propos avec une note d’espoir en déclarant que le Prince Jean pourrait donner un supplément d’âme a la France. A cette occasion, Jean Piat retrouva avec beaucoup de plaisir la Princesse Marie-Liesse, Duchesse d’Angoulême qui est aussi une proche parente de son gendre le comte Louis de Rohan-Chabot, époux de sa fille Martine. 

    Un Prince francais

    L'adieu du prince Jean

    De son côté, le prince Jean de France a posté sur sa page Facebook un mot d'adieu très personnel, amical, et même affectueux.

    168205_419268338107770_1930754385_n.jpg« Je suis très attristé par la mort de Jean Piat que j'ai bien connu. Je l'ai admiré sur scène, mais également hors de scène. Il était un géant du théâtre français et gardait dans la vie quotidienne un beau maniement de la langue, magnifié par les intonations de sa voix. Il m'avait fait l'amitié de participer à la présentation de mon livre « Un Prince français » en 2009 et de soutenir l'association Gens de France. Tout en lui était élégance et gentillesse. Adieu Jean... »  Le prince Jean de France (Facebook) 

     

    Lafautearousseau évoquera à son tour le souvenir de Jean Piat en publiant une chronique de Pierre Builly sur Les Rois maudits.  A lire ce dimanche.

  • Goldnadel : « Je suis culturellement réfractaire à l’humour multiculturel... » Nous aussi !

    Le président chauve-souris. Je suis oiseau, voyez mes ailes ! Je suis souris, vive les rats !

     

    Par  

    2293089609.14.jpgGilles-William Goldnadel écrit cela au sortir d'un été politique que l'on a presque unanimement qualifié de chaotique au point que quelques grosses pointures ont commencé à quitter le navire. Il le fait avec courage, lucidité, sans craindre de dire les choses. Il a raison. Malheureusement pour la France   LFAR

     

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    J’ai beau être un gaulois mature d’assez jeune souche, j'aime bien l'humour, qu'il soit gaulois (davantage encore depuis que la gauloiserie est regardée de travers), juif ou patagon.

    Mais j'avoue avoir du mal à suivre l'humour de Monsieur Macron.

    À dire le vrai, j'ai du mal à suivre ce président tout court, raison pourquoi je ne l'ai suivi lorsqu'il courait pour l’élection.

    Dès le premier abord, j'avais écrit que nous aurions un président hybride.

    Ni de droite, ni de gauche. Ni français, ni international. Un jour Jupiter et le lendemain, comique troupier. Pote avec Bellatar Yassine et ami avec Villiers Philippe de.

    Dans certains articles, je l'avais surnommé « le président chauve-souris ». Voulant contenter tout le monde et son père. Je suis oiseau, voyez mes ailes ! Je suis souris, vive les rats !

    Je suis un oiseau migratoire de gauche, ouvrez donc aux migrants ! je suis un rongeur économique de droite, fermez la porte aux indigents !

    Mais j'avais écrit aussi que les Français des deux camps à ciel ouvert ne seraient pas longtemps sous le charme de ce genre de petit mammifère qui ne vit bien que dans la pénombre.

    Nous y sommes. L'homme est brillant et sympathique, j’en atteste, mais, trop ambivalent, il ne fera bientôt que des mécontents.

    Dans le Figaro, lorsqu'il était candidat, et que je pouvais encore être irrespectueux, je lui avais donné du Macreux, tant je considérais qu’il lui manquait du fond.

    Je ne crois pas, hélas, m'être fourvoyé profondément.

    Il paraît que ce président de la république plaisantait, lorsqu'il a évoqué au royaume du Danemark « les gaulois réfractaires ». Je ne pense pas que les Français manquent d'humour gaulois, danois ou international, mais ils ne plaisantent plus, lorsqu'ils ont le sentiment qu'on ne les aime pas ou qu’on les prend de haut.

    Il faudra désormais que Monsieur Macron légende ses sorties, qu'il nous prévienne qu’il est sérieux ou qu’il s'agit d'une saillie.

    Mais après tout, peut-être, finalement, manquerais-je d’humour.

    A la réflexion, Monsieur Macron plaisantait sûrement avec Jean-Louis Borloo lorsqu'il disait qu'un mâle blanc n'était pas habilité à commander ou à rendre un rapport sur les banlieues françaises.

    Maintenant que j'y suis, il plaisantait encore et se gaussait des Algériens, lorsqu'il disait pour rire que la colonisation française était un crime contre l'humanité.

    Et ce blagueur impénitent n'était pas plus sérieux, lorsque pince-sans-rire, il prétendait que la culture française n'avait jamais existé ou que le patriotisme est une manière de lèpre.

    Et le plus farce, c'est que j'ai failli marcher.

    Quant aux Gaulois, de plus en plus réfractaires à l’humour à sens unique, ils ne marcheront plus quand on les fera marcher.  

    Valeurs actuelles - 3.09.2018
    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.  
  • Et maintenant, la psychiatrisation des adversaires politiques ! Mélenchon pas d'accord ...

     

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgOn sait que la présidente du Rassemblement National a été convoquée à une expertise psychiatrique à la suite de la diffusion d’images d’exactions de Daech sur son compte Twitter.

    Cette convocation de Marine Le Pen intervient dans le cadre de sa mise en examen pour la diffusion des dites photos de propagande terroriste. 

    « C’est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur », a-t-elle déploré Marine Le Pen, dans un tweet où elle publie l’ordonnance du Tribunal de grande instance de Nanterre. « Je n’irai pas, bien entendu, me soumettre à cette expertise psychiatrique », a-t-elle lancé devant des journalistes, à l’Assemblée nationale. « J’attends de voir comment les magistrats comptent m’y contraindre. »  A quoi David Rachline, le maire RN de Fréjus, a ajouté : « La psychiatrisation des adversaires était une spécialité soviétique des régimes totalitaires. Désormais, nous y avons droit en France sous Macron... »

    Plus intéressante, dans cette affaire, est la position de Jean-Luc Mélenchon qui a déclaré hier sur Twitter être en « désaccord total avec la psychiatrisation de la décision politique. Madame Le Pen est politiquement responsable de ses actes politiques ». 

    Hamon-Premier-ministre-lui-president-Melenchon-refait-le-match.jpg« Désaccord total avec la psychiatrisation de la décision politique. Madame Le Pen est politiquement responsable de ses actes politiques. Tous les moyens ne sont ni bons ni acceptables pour la combattre. Ce n'est pas avec des méthodes pareilles qu'on fera reculer l'extrême droite. » — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 20 septembre 2018    

  • Crises et populismes ?

     

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    Le Monde a titré il y a trois ou quatre jours : « la crise de 2008 a nourri le populisme » . Si c'est une découverte elle est tardive. Et l'on savait cela depuis bien longtemps. 

    Toutes les crises économiques, nourrissent les populismes. Les bons et les DnHtSPRXsAEk-yG.jpgmauvais. Elles les nourrissent à proportion de leur gravité. Le Monde a sûrement en tête ce que la crise de 1929 a produit ou du moins contribué à produire en Europe et ailleurs. La seconde guerre mondiale. C'est bien les souvenirs de cette dernière que le titre du Monde entend raviver. 

    La crise de 2008 a été surmontée par la création monétaire, rien d'autre. Et dans une quantité si considérable que la crise de 2008 - et le « remède » en question - pourraient bien en avoir préparé une autre d'une tout autre ampleur. On a simplement renvoyé les échéances à plus tard. Et l'on a continué de les gonfler démesurément. Ce qui n'a empêché ni le chômage de masse de perdurer, ni la croissance de rester faible, ni la pauvreté de s'étaler, ni nos infrastructures de vieillir considérablement, ni nos classes moyennes de s'appauvrir, ni les inégalités de se creuser éhontément,  dans des proportions inégalées dans l'Histoire. Etc. La crise a surtout nourri la crise ... 

    Mais il y a populisme et populisme. Entre lesquels les journalistes et les experts plus ou moins compétents ne distinguent pas. Populisme est un mot fourre-tout, sans définition précise, par lequel on désigne tout ce que l'on n'aime pas, que l'on réprouve, que l'on range dans le camp du Mal. Syndrome moralisateur oblige. On ne dialogue pas avec le Mal. Ces simplismes aussi commencent à vieillir, à lasser ... 

    Rapprocher allusivement les populismes d'aujourd'hui de ceux des années trente du siècle dernier, qui, en effet, conduisirent à la guerre, n'a d'autre but et d'autre effet que de discréditer, salir les populismes actuels. Les rendre « nauséabonds » selon la terminologie en vigueur. 

    Les populismes des années trente furent offensifs, guerriers, expansionnistes ou revanchards, ils tendaient à la guerre entre voisins, ou aux conquêtes coloniales.   Les populismes d'aujourd'hui, que la doxa condamne et que les politiques « progressistes » combattent, sont essentiellement défensifs. L'Italie, l'Autriche, les pays de Visegrad, et même les partis dits populistes, français, allemands, suédois ou autres, n'invitent aujourd'hui à aucune guerre européenne. Ils défendent leur identité, leurs traditions, leurs droits sur la terre où ils sont nés et avant eux leurs ancêtres depuis des lustres. Ils savent que cette terre leur appartient. Il y ont bâti une civilisation. Ce qui les motive et en un sens les unit, bien autrement que n'ont su le faire les fonctionnaires de Bruxelles, c'est leur refus d'une invasion étrangère massive venue d'Afrique ou d'Asie et qui implique leur mort. Ce qui les fonde et les unit c'est le rejet des masses de migrants déjà établis chez eux ou en route pour y venir. 

    Sans en avoir l'air, le Monde pratique là un très contestable amalgame. Pour effrayer, rappeler les mauvais souvenirs. Comme le fait aussi Emmanuel Macron qui se répand en déclarations alarmistes et accusatrices en ce sens biaisé - ce qui est nettement plus grave. Et ce sont des déclarations martiales pour le coup ! Feront-elles beaucoup de dupes ? Ce n'est même plus très sûr.  

     

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Affaire Méric : le scandale

    Clément Méric et ses potes ...

     

    Par Richard Savournin 

     

    justice-950x400.jpgAinsi donc, sur les trois protagonistes de ce triste fait-divers, deux ont été condamnés l’un à 7 ans de réclusion criminelle, l’autre à 11 ans.

    Sur le fond de l’affaire, la Cour d’Assises a donné un exemple déplorable de mauvaise justice, indigne d’un pays comme le nôtre.

    D’abord, le qualificatif de meurtre en réunion a été validé, alors qu’il s’agit d’une rixe dans laquelle les condamnés ont été, non seulement provoqués, mais agressés, ce qui aurait dû conduire le verdict à tenir compte de la légitime défense. De plus, la Cour a retenu l’utilisation d’armes prohibées alors que sur six rapports d’expertise, un seul envisageait la possibilité de blessures causées par un poing américain par le principal condamné. Son acolyte est condamné presque aussi lourdement alors qu’il n’est nullement établi qu’il ait même touché le jeune Méric.

    En fait les juges n’ont pas tenu compte des faits de la cause, se contentant d’insister sur l’ « idéologie » des jeunes skinheads. Osons le dire, ce verdict est inquiétant pour la qualité de la Justice française.

    Certes, ces jeunes gens qui se donnent à plaisir des allures de croquemitaine, pour demander ensuite pardon à la Cour de s’être défendus ne représentent pas l’idéal du dévouement national ; mais ce n’est pas une raison pour les sanctionner au delà de tout bon sens.

    http___i.huffpost.com_gen_1180925_images_h-CLEMENT-MERIC-TOULOUSE-628x314.jpgD’autre part, le procès a laissé les avocats et l’avocat général glorifier les agresseurs, refusant de reconnaître que ces groupes prétendument antifascistes  (photo) ne cachent pas leur objectif qui est d’interdire toute expression publique à ceux qui s’opposent à eux en dehors du Système. Nous sommes en face d’une grave atteinte aux libertés,  qui frappe des déclassés sans défense, mais qui nous écrasera sans merci demain si nous n’y prêtons garde.