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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 114

  • Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’Education nationale, ce n'est pas l'érudition qui l'étouffe !

     

    Mur-bleu gds.jpgLe 23 septembre dernier, nous avions critiqué notre ministre de la des-Education nationale, qui s'était couverte de ridicule en réagissant aux propos de Nicolas Sarkozy sue « nos ancêtres les Gaulois » *. Elle avait commencé sa déclaration par un vaniteux « la ministre de l'Education nationale que je suis connaît parfaitement... etc. etc. »  Sauf qu'elle se plantait sur toute la ligne, confondant l'auteur du livre évoqué avec un autre, ne donnant pas le titre exact, citant comme soi-disant « première phrase » une phrase tirée d'un autre ouvrage... Bref, comme disent les élèves en cours de récré, elle s'était « vautrée », et en beauté ! Les plus cultivés des dits élèves (si, si, il y en a toujours...) en rigolent encore sous les préaux...

    Un lecteur nous a envoyé la lettre écrite, de son côté, par un professeur agrégé d'Histoire, à notre ministre, aussi ignorante que prétentieuse : nous ne résistons pas au plaisir de de lui céder la parole.

     

    AVT_Jean-Michel-Lambin_5546.jpgMadame Vallaud Belkacem, Ministre de l’Education nationale     

     

    Vous avez voulu répondre à l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy : « La ministre de l'Éducation que je suis connaît PARFAITEMENT les premières phrases de ce livre, Tour de France par deux enfants, d'Ernest Lavisse, sous la IIIe République : « Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et les habitants les Gaulois. ».   Pas de bol, comme dirait votre chef de l’Elysée, car, ce faisant, vous commettez une série d’erreurs historiques :

    1. La phrase en question n’est nullement la première phrase du Tour de France par deux enfants, livre qui n’est pas de Lavisse, mais de G. Bruno, pseudonyme d’Augustine Fouillée. Ce manuel de lecture commence par une évocation de la guerre de 1870 : « Par un épais brouillard du mois de septembre, deux enfants, deux frères, sortaient de la ville de Phalsbourg en Lorraine […] par la porte de France. »  Ce manuel scolaire ayant été tiré à 8,5 millions. d’exemplaires, je m’étonne que « la ministre de l’Education que [vous êtes] » l’ignore.

    2. Ce manuel n’était pas seulement en usage « sous la III° république » mais aussi sous la IV°, bien marquée à gauche, et durant les débuts de la V° République.  

    3. Lavisse, dans ses manuels de Cours moyen et Cours moyen et Certificat d’Etudes, Armand Colin, réédition 1929 et 1934, ne dit rien de cela ; il parle du pays et non du peuple : « Il y a deux mille ans, la France s’appelait la Gaule. La Gaule était habitée par une centaine de petits peuples », ce qui est historiquement exact ; il ne s’agit pas d’un « roman historique » que vous et vos semblables, notamment les socialistes historiens, stigmatisez. Si vous aviez quelque connaissance du latin, que vous détestez tant, vous sauriez que Jules César écrivit les « Commentarii de Bello Gallico ».     Vous ajoutez ensuite : « Oui, il y a parmi nos ancêtres des Gaulois, mais aussi des Normands, des Celtes, des Burgondes… Les Niçois nous ont rejoints, les Corses, les Franc-Comtois, la Guadeloupe, la Martinique et puis après aussi des Arabes, des Italiens, des Espagnols… C’est ça la France. »

    Vous commettez à nouveau plusieurs fautes historiques dans ce bric-à-brac :

    1. Erreur qu’un élève de sixième (d’avant votre réforme du collège) n’aurait pas commise : les Celtes sont les Gaulois habitant la Gaule centrale, la Gaule celtique, « qui ipsorum lingua Celtae » nous dit César livre I, 1, entre Gaule Belgique et Gaule Aquitaine. Mais comme vous méprisez le latin…  

    2. Vous mélangez allègrement peuples et territoires et, apparemment, la chronologie des invasions n’est pas votre tasse de thé, même au harem (d’Archimède).

    3. Vous considérez comme autres ancêtres des Français, des peuples qui étaient éminemment Gaulois comme les « Franc-comtois », en réalité le peuple gaulois des Séquanes qui vivaient, après le traité de Verdun de 843, dans la Lotharingie de Lothaire et non dans la Francia occidentalis de Charles le Chauve. Mais à Sciences po, je doute qu’on enseigne le traité de Verdun et la naissance de la Lotharingie.

    4. Il serait bon et même nécessaire de rappeler que ces invasions ne concernaient que quelques dizaines de milliers d’hommes, voire quelques milliers pour ce qui est des Normands, alors que la Gaule gallo-romaine était peuplée de 10 millions de Gaulois, soit 1/6 de l’empire romain, alors que la France compte 10 millions d’habitants vers le XIIème siècle, 20 millions sous Louis XIV et près de 30 millions au début de la Révolution. D’un point de vue génétique les apports des peuples germaniques, des Normands et des pillards Sarrazins et Maures au Moyen Age et Barbaresques, du XVème siècle à juillet 1830 – que vous devez bien connaître – et autres « migrants » et envahisseurs ont été démographiquement infimes, au total et sur 15 siècles, de l’ordre de 4 ou 5 %. Les historiens sérieux, au premier rang desquels Fernand Braudel dans L’identité de la France, livre dont le titre seul doit provoquer chez vous un haut-le-cœur, et Pierre Chaunu, soulignent que, jusqu’au XIXème siècle, la population de la France était à plus de 90 % héritière des gènes des gallo-romains. La France terre d’immigration est une légende (une sorte de « roman historique de gauche et anti-français ») colportée dans la bobosphère des journaleux/show-bizeux/cultureux parisianistes, faux historiens mais vrais pseudo–intellectuels – sans le « z’ ».

    5. Dans votre énumération vous oubliez – mais je doute que ce soit un hasard – les Arméniens, survivants du génocide perpétré par vos grands amis musulmans, les Turcs.  Par ailleurs, aveuglé par votre idéologie multiculturaliste, vous faites un contre-sens sur ce qu’a dit notre ancien Président de la République : il ne dit pas que seuls les Français nés Gaulois, sont Français, il dit exactement le contraire : on ne nait pas Français / Gaulois, on le devient ; il parle comme de Beauvoir ! Cela devrait plaire aux féministes hystérisées de votre entourage…  Puisque vous prétendez « connaître parfaitement » le Lavisse, vous devriez, et vous auriez dû, Madame le Ministre, vous inspirer du frontispice où Ernest Lavisse s’adresse à l’Enfant (et non l’« apprenant » cher aux ayatollahs de l’Education qui grouillent et scribouillent dans votre ministère) : « Dans ce livre tu apprendras l’histoire de la France. Tu dois aimer la France parce que la nature l’a faite belle, et parce que son histoire l’a faite grande ». Cela aurait évité la destruction de son histoire et de l’Histoire en général ainsi que la francophobie qui règne dans les programmes et manuels d’histoire de la réforme du collège de 2016.     

    Veuillez croire, Madame le ministre, à l’expression de ma considération.    

    Jean–Michel Lambin

    Agrégé d’histoire, ancien professeur en Hypokhâgne et Khâgne   

  • A Marseille, les « hontes » sélectives de Samia Ghali et quelques autres ...

    La Grande Mosquée de Marseille : le projet ... 

     

    Mur-bleu gds.jpg

    Samia Ghali est Sénatrice des Bouches-du-Rhône et Maire du huitième secteur de Marseille (Mairie des 15e et 16e arrondissements, c'est-à-dire la moitié des tristement célèbres « Quartiers Nord », l'autre moitié, les 13e et 14e étant tenus par Stéphane Ravier, du Front National...)

    Elle a « honte » pour Marseille parce que le projet de Grande Mosquée ne verra pas le jour. Et pourquoi ne verra-t-il pas le jour ? Parce que les musulmans de la ville sont déchirés entre eux par d'inexpiables guerres « d'origine » (marocains, algériens, tunisiens...) ou de « parrains » (comme dans la Mafia ?) : Arabie, Qatar, Emirats... 

    Et ces frères ennemis, et plus qu'ultra-ennemis, ne parviennent pas à s'entendre, depuis des années, pour utiliser le très spacieux terrain que la Ville a mis à leur disposition. Aucuns travaux n'ont été effectués, et les loyers ne sont plus payés depuis belle lurette. Du coup, Gaudin « reprend » le bien municipal. Fureur - et « honte » - de la sénatrice, et aussi de Roger Ruzé, pour qui, ne pas payer les loyers, ce n'est pas si grave. Tiens donc ! « On nous dit que l'association censée monter ce projet n'a pas payé ses loyers. Qu'est-ce que cela veut dire ? » (Sic !) 

    1849394_7_ad7b_samia-ghali-au-centre-avec-des-femmes-du_31e9a0e2ba377ab713f34e73c1bf9805.jpgNous laisserons ces élus à leur « honte », qui n'est honteuse que pour eux : car, par exemple, ni l'un ni l'autre n'ont honte que Samia Ghali, maire de quartiers paupérisés à l'extrême, vive dans une très belle villa, sur la superbe Corniche, qui est - pour ceux qui l'ignorent - un peu « le seizième arrondissement » de Marseille - bien loin de la misère de ses quartiers nord. Ils doivent sentir trop mauvais à son goût, sans doute ; elle doit leur préférer l'air iodé. Mais, de cela, elle n'a pas honte ; mais, alors, absolument pas. Et Roger Rozé, lui, trouve cela normal... 

    Que voulez-vous ? De même qu'on ne peut pas tout faire à la fois, on ne peut pas « avoir honte » de tout à la fois : alors, on fait des choix... 

  • Allex [Drôme] et Hayange [Moselle] : cette révolte populaire qui monte « d'en bas »...

     

    Mur-bleu gds.jpgEn son temps, Raffarin avait eu un mot heureux en inventant l'expression « la France d'en-bas ». Aujourd'hui, la colère de  cette France d'en bas non seulement n'est pas retombée, mais elle ne cesse de s'amplifier, finissant par mettre le Système en contradiction avec ses prétendus fondamentaux démocratiques (le pouvoir viendrait du peuple...).

     

    Voici que deux maires, celui d'Hayange (Moselle, FN) et celui d'Allex (Drôme, LR) secouent le cocotier, et même assez fortement pour que toute la clique du politiquement correct, qui prétend remplacer - en y réussissant souvent... -  la souveraineté populaire s'insurge et monte au créneau pour clouer ces deux élus du peuple au pilori; et pour leur clouer le bec, tout court.

     

    Le premier en date, Fabien Engelmann, maire FN d'Hayange, a décidé que, puisque le Secours Populaire confondait allègrement charité envers les plus démunis et politique (communiste, et « anti-mairie »), il lui retirait le local prêté à titre gracieux. Le maire a évidemment raison : mais il fallait voir le journaliste inquisiteur d'I-Télé « interroger » ce maire pour comprendre à quel point nos médias sont - et ce depuis 1945 - une place forte inexpugnable de ceux qui confondent carte de journaliste et carte de parti.

     

    De quel droit quelqu'un censé informer les gens prend-il position, à ce point, dans une décision relevant de la seule responsabilité d'une mairie démocratiquement élue ?

     

    Maintenant, si vous lui posez la question, ce « journaliste-aux-ordres » du politiquement correct, idéologiquement pas très éloigné du commissaire du peuple ou du ré-éducateur genre garde rouge de Mao ou de Pol Pot ou d'Ho Chi Minh, vous jurera qu'il est bon républicain et bon démocrate...

     

    Le second maire a avoir défrayé la chronique n'est pas FN mais LR : c'est celui d'Allex, dans la Drôme. Sommé par l'Etat d'accueillir une cinquantaine de migrants dans sa petite commune (2.500 habitants), il a décidé de demander son avis au peuple souverain : et, donc, d'organiser un référendum. Horreur et damnation ! Un référendum ? Mais vous n'y pensez pas ! Demander leur avis aux bouseux ? Et puis quoi, encore ! Les bobos des salons parisiens, bien protégés dans leur bulles triple ou quintuple vitrage n'ont nul besoin de demander son avis au peuple : ils ont décidé, ils savent ce qui est bon pour le peuple et ce qu'il lui faut : au peuple d'obéir ! Non, mais... Le Préfet et le Tribunal administratif ont tôt fait de faire plier l'arrogant : ils ont invalidé la décision du conseil municipal ! « Déni de démocratie » et « dictature » ont lancé le maire et le président du Conseil départemental, Patrick Labaune, tous deux LR.

     

    Encore ne parle-t-on ici que de deux cas, mais une bonne dizaine d'oppositions résolues à l'arrivée de migrants ont eu lieu ces derniers jours, dans autant de communes de France, dont Béziers (le maire étant avec Zemmour l'une des cibles privilégiées des journaleux...).

     

    Tout ceci pose deux questions :

     

    la première, où est la vraie démocratie, là-dedans ?

     

    et, la seconde : pense-t-on vraiment, en haut lieu, que le Système pourra continuer longtemps comme cela, frontalement opposé aux volontés de la France d'en-bas ?  

     

  • Graffitis terroristes à la Sorbonne ? Ecrits par les enfants d'un Système né de la Terreur

     

    Mur-bleu gds.jpgAujourd'hui, c'est à La Sorbonne, et - à juste titre - cela indigne tout le monde : « Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort » ou « J’ouvre une bouteille à chaque fois qu’ils ferment un cercueil d’un flic ». Mais que disaient d'autre les terroristes de Marseille quand ils criaient (avec le peu de force que l'usage immodéré du cannabis et de l'alcool leur laissaient) : « Robespierre, reviens ! Y'a du travail à faire ».* Ce qui n'est, ni plus ni moins, que l'apologie de la guillotine, du meurtre institutionnalisé et de l'assassinat légalisé, codifié et organisé des Français par une Terreur déclarée d'utilité publique et « à l'ordre du jour », comme en 1793; et qui avait commencé dès le 14 juillet 1789, avec l'ignoble « journée des têtes au bout des piques », le vrai nom que l'on devrait donner au sinistre épisode de la Bastille.

    Evidemment Cazeneuve, Valls, Hollande et tout l'appareil réagissent : comme d'habitude, de grands mots, qui seront suivis par un silence assourdissant, une absence de règlement du problème « au fond », et finalement l'aggravation de la situation. Comme d'habitude.

    Mais, pourquoi s'étonner ? Le gouvernement d'aujourd'hui - ce « semble-gouvernement », pour reprendre l'expression de Boutang - est le digne représentant d'un Système et d'un Régime héritiers de la Révolution de 1789. Certes, les formes se sont policées, puisque la Terreur a gagné la partie, du moins temporairement, même si c'est un temporaire qui dure ; puisqu'elle dirige la France et que le « semble-président » officie dans son palais, construit sous les rois; puisqu'un « semble-Etat » semble fonctionner, et que le peuple français semble être gouverné.

    Mais, et la contradiction est de taille, comment ce Système-là, fils de la Terreur de 1789-1793 pourra-t-il, pourrait-il, lutter contre un Terrorisme... dont il est lui-même issu ? Dont il est lui-même le fruit pourri et malfaisant ? Notre semble-gouvernement, notre semble-Etat ne nous protègeront nullement du terrorisme !

    blocage4.jpgCes jeunes délinquants-terroristes-assassins qui appellent au meurtre, mais ce sont les grands ancêtres : Danton, Robespierre, Marat ! Ils ne parlaient pas autrement, n'agissaient pas autrement que leurs enfants d'aujourd'hui : oui, ceux qui ont écrit ces graffitis immondes à La Sorbonne, et crié ce cri immonde à Marseille sont comme la réincarnation, en tout cas la perpétuation, de Danton et de ses massacres de septembre; de Fouquier-Tinville et de son Tribunal révolutionnaire; de Marat et de son ivresse sanguinaire... C'est Clemenceau qui a raison : la révolution est un bloc, et elle est toujours en cours. Sauf que, à l'époque, elle a pris la forme du chaos explosif, alors qu'aujourd'hui elle a revêtu les habits formellement décents du chaos figé (l'image est de Gustave Thibon) : mais, sous l'habit, c'est toujours la même fièvre sanguinaire, « la révolution... ou la mort ! »

    C'est à la mort de ce Système-là qu'il faut oeuvrer, en proposant aux Français la seule action qui vaille «...étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime...» (Léon Daudet). 

    * Lors d'une attaque contre le local de l'Action française Provence, à Marseille, au printemps dernier

  • Poutine ne viendra pas : Hollande joue contre la France ...

      

    Mur-bleu gds.jpgHollande bombe le torse et, telle la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, fanfaronne d'une façon grotesque, jouant les durs, les forts, lui qui est mou et faible. Mais, comment des dirigeants peuvent-ils à ce point perdre le contact avec le réel pour ne plus avoir le sens - à défaut de l'intérêt national - au moins du ridicule ?
     
    Initialement, une visite du président russe était prévue à Paris, pour l'inauguration de la cathédrale orthodoxe russe édifiée tout à côté de la Tour Eiffel.
     
    La France, et l'Europe, ont besoin de l'alliance russe : une Eurasie, de Brest à Vladivostok, est une nécessité pour contrebalancer à la fois les puissances émergentes (d'ailleurs, pour certaines, déjà largement émergées ...) comme la Chine, l'Inde etc... mais aussi nos excellents amis de la Maison-Blanche, un endroit d'où l'on a presque constamment, tout au long de son histoire, « joué contre » la France.
     
    Or, François Hollande veut masquer son impuissance dans la crise syrienne : mais il en est le premier responsable - et coupable - par ses préjugés et son hostilité immodérée envers le régime de Bachar el Assad depuis le début de la guerre civile en Syrie. Il est stupéfiant de voir un dirigeant politique se laisser aveugler à ce point, au point de ne plus voir ce qui pourtant crève les yeux : il ne s'agit pas de faire d'Assad un modèle, mais de constater froidement et lucidement qu'il lutte sur le terrain contre l'Islam radical terroriste et, de fait, protège les minorités (dont les Chrétiens) contre la marée montante de l'islam-islamisme qui, au Moyen-Orient, submerge tout.
     
    Il y a quelques mois, Hollande-s'en-va-t-en-guerre s'était même couvert de ridicule lorsque, boutefeux irresponsable et presque puéril, il allait partir attaquer la Syrie avec... Obama ! Moins  aveugle - ou mieux conseillé... - que son homologue français, Obama s'était prudemment récusé à la dernière minute, laissant Hollande, embourbé pitoyable, opérer un « marche arrière toute » en catastrophe, offrant au monde un spectacle ravageur pour notre diplomatie et notre image de marque.
     
    Depuis Hollande et son sérail ressassent leur rancoeur et recuisent dans le jus d'une impasse où ils se sont mis eux-mêmes et qui, par définition, ne mène nulle part; et répètent, tels des perroquets, les mêmes mots et phrases grandiloquentes sur les « crimes de guerre », la « honte pour l'humanité » et autres incongruités du même tonneau, qui les coupent des réalités et les condamnent à l'impuissance. Ce qui ne serait pas bien grave s'il ne s'agissait que d'eux; mais, il s'agit de la France, de son image dans le monde, et du rôle qu'elle pourrait jouer - et ne joue pas - dans l'aire moyen-orientale à côté de ses alliés naturels, que tout lui désigne : en l'occurrence, ici, la Russie...
     
    A cela s'ajoute le sectarisme idéologique du Système, incarné justement par Hollande : lorsque la visite de Poutine était encore prévue, Hollande avait fait savoir qu'il n'accompagnerait pas le président russe à la cathédrale; et, véritable affront diplomatique, il convoquait presque le président russe à l'Elysée, pour parler... de la Syrie ! C'est sa version à lui - aux petits pieds - de « la dépêche d'Ems », en quelque sorte !
     
    Gageons que, s'il s'était agi d'inaugurer une mosquée, c'est tout le gouvernement au grand complet qui aurait été là, président en tête. Et notre Juppé-le-gauche, Juppé-l'Islam aurait certainement fait le voyage depuis Bordeaux !
     
    Mais là, il ne s'agit que d'une cathédrale chrétienne, et que des intérêts de la France : alors, vous comprenez bien qu'en haut lieu on s'en fiche éperdument !  •
  • Viry-Châtillon, suite...

     

    Mur-bleu gds.jpgCe mardi 11 septembre, l'écoute de la matinale de France info, et plus particulièrement du 7-9 de Fabienne Sintès, s'est révélée extrêmement instructive.

    Pour les pessimistes, les défaitistes, les dépressifs et tous ceux qui ont mal au foie, c'était mi-hallucinant, mi-terrifiant d'entendre ces personnes qui parlaient de la « prison à ciel ouvert » qu'était cette monstruosité de Cité de la Grande Borne (au passage, quel architecte et quel gouvernement insensés ont-il pu concevoir, et laisser construire, une horreur criminogène pareille ?)

    Pour nous, qui ne sommes pas « optimistes » mais, plus sérieusement, hommes et femmes de foi et d'espérance en l'avenir de notre pays - qui en a vu d'autres - la tentative d'assassinat perpétrée contre les policiers ne fait que nous donner raison, et montrer la justesse de notre analyse.

    Une analyse que, d'ailleurs, le précédent roi du Maroc, Hassan II, avait faite, en nous prévenant, lui qui était - comme aujourd'hui son fils, Mohammed VI - « Amir-el-Moumini », « Commandeur des Croyants », et qui savait donc de quoi il parlait lorsqu'il parlait de l'Islam et des musulmans : vous n'intégrerez pas les marocains, peut-être la première génération, mais la deuxième, la troisième, vous n'y arriverez pas, dit-il en substance dans les deux très courtes vidéos* que nous vous suggérons d'écouter (2'41 et 0'57) ...

    L'erreur première vient de 1975, du regroupement familial, et de l'erreur-folie initiale de Chirac Premier ministre et de Giscard président. Dès ces sinistres "Décrets Chirac", plus de 700.000 étrangers sont entrés en une seule année, leur nombre grimpant à 200.000 puis, maintenant, 300.000 par an. Sans compter, bien sûr, les clandestins. Il y a 31 ans entre 1975 et 2016 : le compte d'étrangers reçus est facile à faire.  Mais, pourquoi les reçoit-on, pour « quoi faire », puisque, dans les cités où ils vivent, le chômage - notamment des jeunes - dépasse les 60% ? Sauf dans les activités très lucratives des divers trafics (drogue, armes, oeuvres d'art, autos-motos, prostitution...), qui génèrent - à la cité  La Castellane de Marseille par exemple - mais partout en France aussi - un chiffre d'affaires de 90.000 euros PAR JOUR : les immigrationnistes vont-ils nous dire encore longtemps que ces étrangers-là - à qui on a follement donné un petit rectangle de plastique, croyant que cela  en faisait des Français - sont « venus faire les travaux que les Français ne veulent pas faire » et que ce sont eux qui « vont payer nos retraites » ? Si tel était le cas, à 90.000 euros de gain par jour dans chaque cité de Marseille et de France, ni le gouvernement ni plus personne ne devrait avoir la moindre inquiétude sur l'état de nos finances, de nos Caisse de Retraites, de Sécu et autres...

    Il n'y a qu'une seule chose à faire : traiter la cause du mal, et pas seulement, dans l'urgence,  ses conséquences; remonter aux sources, et reconnaître que l'on s'est dramatiquement trompé en 1975; que Chirac et Giscard ont mené le pays sur une voie qui conduit à sa désintégration; arrêter toute nouvelle importation d'étrangers, à qui l'on n'a de toute façon rien à offrir; changer nos lois et entamer, sans délai, une politique de déchéance massive de nationalité pour tout acte de délinquance, quel qu'il soit, commis par une personne dont l'acquisition de la nationalité s'est faite à partir de 1975; déchéance suivie d'une expulsion immédiate, et bien sûr définitive, du territoire.

    Cela videra nos prisons et règlera le problème de la sur-population carcérale; cela mettra fin à l'explosion exponentielle de toute sorte de trafics évoqués plus haut : ils continueront, certes, jusqu'à la fin du monde, mais avec une intensité et une ampleur qui auront tellement diminué que les forces de police « normales » et les moyens de justice « normaux » suffiront à les « traiter »; cela fera également diminuer d'intensité le risque terroriste, qui ne disparaîtra pas, lui non plus, comme par enchantement, mais qui redeviendra moins difficile à combattre, alors que, si l'on continue comme cela, dans peu de temps, l'état d'urgence deviendra la norme et la « vie normale » ne sera plus qu'un lointain souvenir. 

    * Hassan II donne les raisons de son opposition à l'intégration

     
  • L'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ? Non, non et non...

     

    Pour ou contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes ? Ce Grain de sel est contre. Résolument contre. L'affaire est d'importance. Importance régionale et, en un sens, sociétale. Mais faut-il en cette matière particulière avoir une position arrêtée ? Il serait intéressant d'en débattre.  LFAR 

     

    Mur-bleu gds.jpgNous sommes opposés à l'aberrant projet de bétonisation qu'impliquerait la construction de l'inutile et ruineux aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en plus du désastre écologique qu'il signifierait. Nous sommes donc favorables à toute manifestation ou opposition intelligente et efficace à ce projet insensé.

    Le problème est que l'état d'esprit de certains des opposants, leur façon d'agir et l'essence même de certaines de leurs actions ne peuvent que nous être étrangères.

    Nous dirons donc de l'opposition à l'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ce que nous avons dit des propos du FLNC aux terroristes islamistes, lors de « l'affaire de Sisco », en Corse.

    Le 1er août 2016, Lafautearousseau écrivait ceci :

    « Non, nous ne soutenons pas l'indépendantisme corse, ni le FLNC. Face au terrorisme, il y a pourtant des choses qui, en certaines circonstances, sont bonnes à dire, qui avertissent les tueurs, qui leur signifient la détermination d'un peuple à se défendre, à répliquer aux agressions. Après tout, peut-être la mise en garde des Corses, dont on sait qu'elle doit être prise au sérieux, évitera-t-elle les drames que nous avons connus, sur le continent. Ou quelques-uns d'entre eux. Cela sera sans-doute plus efficace que les larmes, les fleurs, les bougies et les hommages dont les médias organisent systématiquement et continûment le concert, pour empêcher toute réaction populaire digne de ce nom. »

    On pourrait paraphraser cette prise de position : non, le boboïsme et la violence gratuite de casseurs extrémistes de gauche ne nous conviennent pas; et nous ne les appuyons pas, ne les acceptons pas. Ces groupes ne font plus de la Politique mais ont sombré depuis longtemps dans la voyoucratie, la délinquance et le terrorisme : cet aspect-là des manifestations, non merci ! Très peu pour nous !

    Par contre, la saine révolte et le soulèvement bienvenu de tous ceux qui sont attachés à la Terre - à « leur » terre... - et qui refusent que pour des questions de profits et de gains financiers (qui restent, de toute façon, à prouver, mais c'est une autre histoire...), on bétonne encore et toujours, encore plus et toujours plus la terre de France : cette saine révolte-là, nous la comprenons, nous la partageons, nous l'appuyons...

  • Enseignement • Discours de fin d'année...

    Ici, autre discours : Najat Vallaud-Belkacem célèbre l'anniversaire de la loi du 9 décembre 1905, portant séparation des Églises et de l'État 

     

    Mur-bleu gds.jpgPlusieurs lecteurs nous ont envoyé ce morceau de bravoure, adressé - paraît-il - par un professeur de lycée à ses élèves, le jour de  la sortie des classes. Il traîne beaucoup de choses sur Internet, et il vaut mieux vérifier avant de prendre ce que l'on reçoit pour argent comptant; mais, là, de toute façon, il s'agit d'humour ... 

    « Je regrette de ne pouvoir reprendre l’antique coutume de prononcer le discours en latin, mais, que voulez-vous, la mode est passée et il n’est personne, à l’heure actuelle, qui aurait le téméraire courage de la ressusciter.
     
    Primo, comme disait un de mes amis, cela pourrait passer pour un ultimatum aux humanités modernes, et ce serait ipso facto un véritable outrage au statu quo que de faire ex cathedra un pareil lapsus.
     
    Secundo, il faut s’exprimer en français, c’est la condition sine qua non pour être persona grata.
     
    Tertio, il ne faut pas ajourner sine die la remise de l’exeat que vous attendez comme le nec plus ultra, soit dit en a parte.
     
    Finis les pensums, finis les vetos ; l’heure est aux accessits, aux ex æquo  et cætera.

    Dans un instant vous serez récompensés au prorata de vos efforts. On proclamera urbi et orbi vos résultats, non point grosso modo  mais in extenso : vous emporterez un palmarès à conserver jalousement en duplicata, comme memento, première ébauche au sein de l’ alma mater, alias l’universalité de votre curriculum vitae.
     
    Vous partirez ad libitum, les uns par l’omnibus, les autres pedibus cum jambis ou vice et versa.
     
    Aussi ne veux-je plus retarder votre sortie d’un seul alinéa ou d’un seul post-scriptum.
     
    Parvenu à mon terminus, je me contente de vous dire in extremis : chers amis, au revoir et belles vacances... » 
  • Sport & Médias • Le « monocolore » gêne France info chez Macron mais pas chez Deschamps !

     

    Mur-bleu gds.jpgAllez savoir pourquoi, mais Emmanuel Macron a composé une « garde rapprochée » de onze conseillers, pour former son équipe de travail. Onze, comme une équipe de football. France info ne trouve rien à redire sur le chiffre lui-même, mais Fabienne Sintès et son équipe sont allés remarquer que les « onze de Macron » étaient tous des Blancs. Et lui ont, en conséquence, attribué une mauvaise note, lors de la distribution quotidienne des points assénée chaque matin, dans la matinale du 7-9.
     
    Ce qui est curieux, c'est que le « monocolore » qui gêne chez Macron ne semble pas gêner dans... le ballon rond ! Didier Deschamps a aligné deux fois de suite une équipe de « déni de France » avec huit joueurs noirs sur onze, et cela n'a pas entraîné l'étonnement de la rédaction de France info, ni suscité la moindre indignation. Alors que, du simple point de vue de la « diversité » - mot roi chez les bobos, en général, et à France info, en particulier - il est clair que la population de la France métropolitaine n'est pas composée à 80% de noirs. Didier Deschamps devrait donc composer une équipe plus représentative de la réalité nationale, d'autant plus qu'il dispose de très bons joueurs (Yoann Cabaye, André-Pierre Gignac, Jérémy Toulalan, Christophe Jallet, Maxime Gonalons, Benoit Costil, sans entrer dans trop de détail...) auxquels il ne donne que trop rarement leur chance, semblant se mettre à préférer aligner habituellement huit noirs : ce qui fait rigoler et siffler les publics étrangers dans les stades, mais qui ne fait pas réagir à France info.
     
    Qui pourtant réagit, et durement, à la couleur de peau des conseillers de Macron. Bizarre, bizarre... Vous avez dit bizarre ? 
  • Les Rafales décollent du Charles de Gaulle : notre budget militaire lui aussi doit décoller... à 4% !

     

    Mur-bleu gds.jpgC'est assurément un beau spectacle que de voir notre groupe aéronaval en action, nos Rafales qui décollent pour détruire l'ennemi, et tous ces militaires parfaitement préparés à remplir leur mission : pour la France, toujours et partout ! C'est rassurant, et cela procure une fierté légitime : malgré ce Système misérable qui nous déclasse inexorablement, la France - qui est décidément « une bonne affaire », comme disait Bainville - est bien la puissance qu'il est bon de voir s'affirmer avec une telle maîtrise, pour cette occasion en l'occurrence.

    Mais le pouvoir politique de ce Système mortifère ne donne pas assez de moyens à ces hommes et femmes admirables, qui vouent leur vie à la défense de la Patrie. Pire : les dépenses militaires n'ont cessé de baisser, ces dernières décennies... Pourtant, on trouve toujours des millions,  et des milliards, pour tout et n'importe quoi : loger à l'année de clandestins à l'hôtel; construire une inepties comme cette Canopée inutile aux Halles de Paris, qui bouche le ciel et la vue, et qui prend l'eau; construire des portiques pour une écotaxe qu'on supprime dans l'année... Mais pour l'armée : des miettes !

    En 1960, la France, devenant vraiment une grande puissance militaire - notamment nucléaire - dépensa 5,44% de son PIB pour la Défense : on dépasse à peine les 2% aujourd'hui !

    En 1966 le budget des Armées représentait 4,6 du PIB; en 81 (Mitterand...) : 2,97; en 2002 (Chirac) : 1,6; et en 2012 (Sarkozy) : 1,56 !... « On touche à l'os - écrit Zemmour, exprimant l'opinion de toute personne connaissant le sujet, toutes opinions politiques confondues  - Une baisse supplémentaire rendrait notre armée ridicule... Notre souveraineté n'existera plus quand on n'aura plus d'armée pour la défendre. »

    C'est donc à bon droit que l'on peut plaider pour un budget militaire à 4%, ce qui donnerait 1% à chaque Arme (Air, Terre, Mer) et 1% à la Force nucléaire.

    Et cet effort devrait être maintenu, pour remettre notre Armée en état, au moins pendant une décennie, pour commencer. Après, on avisera...

    Les dépenses militaires de nombreux pays - comme la Chine ou l'Inde, ont augmenté dans des proportions faramineuses; et la puissance militaire - in fine - est, fondamentalement, ce qui créé la puissance tout court, même si, évidemment, elle n'est pas le seul critère à prendre en compte, et que, bien entendu, elle ne peut qu'aller de pair avec la puissance économique... Mais la vraie question est : le Système veut-il sortir la France de l'Histoire ? En la privant des moyens nécessaires à son Indépendance et à sa Défense ? 

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  • Il est contre la « colonisation idéologique » : François, Janus aux deux visages... 

     « Il y a une guerre mondiale contre le mariage et nous devons être attentifs à ne pas laisser ces idées entrer en nous. » Le Pape François aux journalistes, lors de son retour de Géorgie et d'Azerbaïdjan [02.10]

     

    Mur-bleu gds.jpgC'est l'une des scènes les plus drôles de la série des Don Camillo : à un moment, un sous-fifre de la bande à Peppone vient voir le curé, de la part du maire, pour lui enjoindre de participer à la cérémonie de caractère social et patriotique que sera le bénédiction de la Maison du Peuple : « Il faut venir en uniforme et avec vos outils »...

    En uniforme et avec ses outils, François l'est souvent ; et il faut reconnaître que, là - nous l'avons d'ailleurs soutenu - il plaît assez :

    - hier, quand - à l'occasion de l' « affaire Charlie Hebdo » - il expliquait que la liberté d'expression avait ses limites, qu'on ne devait pas tourner en dérision ce qui était sacré pour tel ou tel, et qu'il mimait le geste de donner un coup de poing à qui se moquerait de sa mère...

    - aujourd'hui, quand il affronte avec panache la théorie du genre, et s'en prend, sur ce sujet, aux manuels scolaires français, racontant sa conversation avec un père de famille effondré parce que son fils, un petit garçon de dix ans, venait de lui dire qu'il voudrait, plus tard, devenir une fille. Le Pape a carrément accusé - dimanche - les manuels scolaires français de propager un « sournois endoctrinement de la théorie du genre... alors que c'est contre les choses naturelles ».  

    « Avoir des tendances homosexuelles ou changer de sexe est une chose », mais « faire un enseignement dans les écoles sur cette ligne » en est une autre. Il s'agit là d'une volonté de « changer les mentalités », d'une « colonisation idéologique », a estimé le pape, qui avait dénoncé samedi à Tbilissi la « théorie du genre » comme l'un des aspects d'une « guerre mondiale pour détruire le mariage ». 

    Voilà donc que François surprend tout le monde, et ouvre inopinément un nouveau front, déclarant une guerre ouverte au parti dominant du politiquement correct, auquel il s'en prend frontalement. D'un point de vue médiatique, de l'image qui va être donnée de lui par les journaleux bobos, il risque gros, lui qui était l'idole de ce parti pour son action en faveur des migrants, où, il faut bien le dire, nous le jugeons « lourd », très « lourd ». Et, même : un adversaire. 

    Car cette « colonisation idéologique » à laquelle il s'en prend ainsi avec raison, n'en est-il pas victime lui-même - et nous avec - sur ce sujet des « migrants » : là, on a bien un sujet-phare, s'il en est, de la « colonisation idéologique », du matraquage médiatique  et du bourrage de crânes; or les propos de François, sur le sujet, vont à l'encontre de ceux de son prédécesseur Jean-Paul II qui évoquait, lui, « le droit des Nations » ! Jean-Paul II était, lui aussi, Pape, et de la même Eglise catholique, donc de la même doctrine. 

    Pape contre Pape ?...  

  • Ultra gauche à Calais, Tradition à Mont-de-Marsan : deux manifs, deux Frances; il faut choisir son camp...

    Samedi 1er octobre : La journée des traditions devant les arènes du Plumaçon à Mont-de-Marsan  

     

    Mur-bleu gds.jpgA Calais, à peine 200 personnes se sont réunies pour « le soutien aux migrants ». En fait, à côté de quelques migrants enragés (on nous les présente comme des anges, alors que beaucoup sont  de vraies bêtes fauves...) se trouvaient quelques dizaines d'authentiques racailles, dont beaucoup venaient d'Angleterre, violents, casseurs, délinquants, bref, des voyous en vrai (le terme est faible...), prêts à tout pour imposer « leur » ordre, « leur » vision du monde et des choses. La violence terroriste à l'état pur...

    A Mont-de-Marsan, plusieurs milliers de personnes (première différence), dans la bonne humeur et le respect des choses et des gens alentour (deuxième différence), sont venues manifester bruyamment mais joyeusement et d'une façon festive «  pour défendre leur culture et leurs traditions » disent les journaux : c'est la troisième différence, et la plus importante.

    Il y avait là le maire Modem de la ville (Geneviève Darrieussecq) qui a tempêté contre la « volonté d'uniformisation de notre société »; Jean-Louis Carrère, sénateur PS, qui a déclaré que, par-delà les appartenances politiques, « tous sont aux côtés de la ruralité pour défendre notre culture et nos chasses ». Le sénateur a lu une Charte des libertés et de la diversité culturelle qui promet de défendre « un patrimoine ancestral amplement partagé dans nos régions et qu'il appartient à l'Etat de protéger » : la chasse, la tauromachie, la gastronomie, la langue occitane...

    Jean Coussau, chef étoilé Michelin à Magesq (deux étoiles) a tonné contre les ayatollahs verts et la secte écolo : « Nous sommes face à des gens très organisés... » ; Jean-Jacques Lagüe a tonné lui aussi : « Le moment est venu de résister face aux illuminés, bobos parisiens et autres groupuscules qui nous méprisent et nous harcèlent... » et d'autres contre « l'idéologie vegane » qui rejette toute alimentation d'origine animale...

    Bref, on le voit, aux deux extrémités du cher et vieux pays, deux conceptions fondamentales se sont exprimées. Entre les deux, il faut choisir : pour nous, entre les terroristes-délinquants-mondialistes « no border » et les traditions françaises, le choix est fait, et depuis longtemps. 

  • "Maghrébins" : Fabienne Sintès met un « zéro » à Goasguen, et nous, nous lui mettons un zéro pointé, à elle et sa comparse

     

    Mur-bleu gds.jpgDepuis le mois d'août dernier, c'est Fabienne Sintès, et son équipe, qui anime le 7/9 de France info. C'est intéressant, vivant, instructif, varié; de la bonne radio, qui ne mérite qu'un seul reproche, mais il est de taille : faire passer la carte de « parti » avant la carte de journaliste, c'est-à-dire être, mais alors sans aucune gêne ni aucun complexe, d'extrême-extrême gauche, alors que le fait d'être un service public, payé par l'argent public impose une stricte neutralité dans les commentaires.

    Durant ce 7/9, notre fine équipe décerne une note par jour, à une personnalité X qui s'est exprimée sur un sujet X : ce jeudi 15 septembre, c'est Claude Goasguen qui est noté : 0 !

    Mais qu'a-t-il donc fait, ou dit, le malheureux, pour avoir son O ? C'est tout simple, il a osé transgresser l'interdit, le politiquement correct, et tweeter : « Nous avons un problème avec les maghrébins. Il faut avoir le courage d'aborder le problème. Non pas dans la discrimination mais franchement ! »

    Tissot-Panafieu_gymnase_Japy_2008_02_27_n8.jpgOn s'étouffe dans le studio, on va composer le 112, l'infarctus semble imminent, en tout cas l'hystérie est à son comble : il a osé ? Eh bien, on va le punir en lui mettant zéro, na ! Ca, c'est de la radio !

    Franchement, le seul tort de Claude Goasguen est d'avoir parlé d' « un problème » : c'est mille, dix mille, cent mille, un million de problèmes que nous avons avec les maghrébins, même si Fabienne Sintès et les siens les appellent « Français » : Français, Mohammed Merah, les frères Kouachi, Larossi Abdallah, l'assassin de Nice ? 

  • M6 : Bernard de La Villardière a parlé vrai dans son « Dossier tabou » sur l'Islam

    L'imam Abdelali Mamoun 

     

     
    Mur-bleu gds.jpgBernard de La Villardière a parlé vrai dans son « Dossier tabou » sur l'Islam
     
    Et d'abord, quand il confirme qu'un tel reportage est un peu inquiétant, et que la caméra n'est pas bienvenue, même dans les lieux publics. Il se réfère - prudemment ? - à un certain imam Abdelali Mamoun, qui explique qu'il n'y a pas d'Islam « de France » mais un Islam « en France », qui plus est géré par des autorités étrangères.
     
    Nous n'avons jamais dit autre chose sur Lafautearousseau, ni les nombreuses personnalités bien documentées auxquelles nous avons plusieurs fois donné la parole, comme Annie Laurent.
     
    Bernard de La Villardière rappelle cette « bousculade » en banlieue avec des jeunes « très excités » qui le bousculent et s'en prennent à la caméra :  « on a préféré battre en retraite mais on n'a pas appelé les forces de l'ordre. ». On imagine la réaction des médias si des jeunes d'AF, mécontents d'un reportage sur eux, s'en étaient pris au journaliste et à sa caméra : mieux vaut ne pas penser à l'hystérie qui en aurait résulté ! Et aux propos de NKM !..
     
    A Sevran, le maire « un peu tout » Stéphane Gatignon a aidé une école musulmane rigoriste à ouvrir : dans cette école, ni la Mairie ni le Ministère n'ont leur mot à dire. Tiens, mais, n'y a-t-il pas une certaine loi de 1905 ? Le maire a quand même été un peu gêné... Mais pourquoi, direz-vous, écrivons-vous « maire un peu tout » ? Parce que, d'abord communiste, le maire a quitté le parti et est devenu « EELV », puis il a quitté EELV et est devenu « Ecologiste », et le voilà maintenant rabatteur de voix musulmanes. Que voulez-vous ? Si l'on veut être élu, ou réélu, il faut ce qu'il faut !
     
    Bernard de La Villardière, au moins, n'a pas mâché ses mots sur ce maire « gobe-tout » : « Cet homme fait partie des élus locaux qui ont composé avec les musulmans (comme Juppé à Bordeaux, ndlr), pour ne pas dire plus, qui se bouchent les yeux pour ne pas voir et qui vont dans le sens du vent. Ils se disent qu'il y a un vote musulman et qu'il faut se le mettre dans la poche. Comment ? En cédant aux multiples pressions pour permettre, par exemple, la création d'une école musulmane, qui visiblement n'est contrôlée ni par l'Education nationale ni par la Mairie... » 
     
    M6, mercredi 28 septembre, Magazine « Dossier tabou », de 21h à 22h50
  • « Nos ancêtres, les Gaulois...» ça les rend fous !

     

    1903076588.3.jpgComme dit Astérix, qu'est-ce qu'on en « rit-Gaule » !

    Nicolas Sakozy ayant déclaré qu'à partir du moment où l'on devenait Français, c'était comme si l'on revêtait un vêtement, et que les ancêtres devenaient, à partir de ce moment-là, « nos ancêtres, les Gaulois », cela a arraché des commentaires allant du goguenard à l'hystérique un peu partout, sur l'échiquier politique.

    Passons sur Bruno Lemaire, qui nous a appris qu'il avait une arrière-grand-mère brésilienne (ce dont, très franchement, tout le monde se fiche éperdument...) et arrêtons-nous plus particulièrement sur deux réactions remarquables - au sens étymologique du terme - mais qui - remarquables - ne le sont certainement pas, dans le sens courant du mot, de nos jours...

    1. Alain Juppé s'est ainsi fendu d'un « c'est nul » devant un journaliste de BFM aux anges (et plus encore, frisant l'extase...), et twittant (à 6h30 du matin, s'il-vous-plaît !) sur « la nullité de la campagne » qui l'effrayait, et dont les « incongruités » l'attristaient.

    2. Le président du groupe socialiste au Sénat, le très illustre inconnu Didier Guillaume, a carrément lâché, lui, un laconique « ça pue ! » !

    Pourtant, on ne se souvient pas d'avoir entendu Alain Juppé dire que c'était « nul » lorsque Chirac avait sorti son himalayenne hénaurmité sur « les racines musulmanes de la France », ni de l'avoir entendu parler à ce propos d' « incongruité », alors que, de toute évidence, s'il y a bien une incongruité, et de taille, c'est bien celle-là : comme dit Cyrano « c'est un pic... c'est un cap ! / Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! »

    Mémoire sélective, sans doute, chez Juppé; ou alors, est-ce la fatigue, l'âge ?...

    Quant à l'illustre inconnu président socialiste etc... etc... il a probablement dû se tromper de débat : il pensait peut-être commenter le procès Cahuzac !