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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 110

  • Evolutions & tendances : en tous domaines, ces très mauvais chiffres qui accusent et condamnent le Système

     

    Mur-bleu gds.jpgNous avons plusieurs fois évoqué ici même les mauvais chiffres du chômage, de la pauvreté, du mal-logement. Le plus grave, au fond, n'étant pas ces chiffres, eux-mêmes, mais le fait qu'ils augmentent sans cesse : premier problème...

    Le deuxième problème vient de ce que, à côté de ces chiffres calamiteux, on peut - hélas ! - en aligner d'autres, dans d'autres domaines, et qui montrent eux aussi une inquiétante dégradation de la situation de notre pays, de son tissus économique et social, mais aussi la dégradation de son moral, de son mental, les aspects de la ruine de « l'humain » - si l'on peut dire - n'étant pas moins inquiétants que les mauvais chiffres économiques ; ils le sont même, probablement, bien davantage car si, selon l'adage bien connu, « plaie d'argent n'est pas mortelle », quand c'est le moral d'un pays qui est touché, là, c'est bien plus grave.

    Quelques exemples (repris des JT des deux grandes chaînes, TF1 et France 2) :

     On a appris, ces dernières semaines, la baisse des naissances en France : 19.000 naissances de moins en 2015 qu'en 2014. Pour Marie-Andrée Blanc, la présidente de l'Union nationale des Associations familiales (UNAF), associations apolitiques et aconfessionnelles représentant les 18 millions de familles sur le territoire français, ce tassement de la natalité n’est pas surprenant, et tient aux atteintes à la politique familiale : surtout la baisse du quotient familial et à la réduction du congé parental depuis le 1er janvier 2015. « La confiance est perdue », déclare Marie-Andrée Blanc, alors que le désir d’enfant des Français est de 2,37 par famille (donc bien plus important que le nombre effectif d’enfants). A noter que la désastreuse modulation des Allocations familiales selon les revenus pénalise, de fait, les familles « de souche » au détriment des familles « de plastique ».
     
     7 jeunes sur 10 sont prêts à s'expatrier, découragés, s'ils veulent créer une entreprise, par les lourdeurs administratives et l'insécurité juridique (les lois, décrets et normes changent tout le temps) ; ou par une trop faible rémunération du travail : les salaires sont bien plus attractifs en Australie ou dans d'autres pays plus ou moins exotiques ; les salaires et surtout les possibilités d'évolution de carrière. A l'autre bout de la chaîne, de plus en plus de seniors s'expatrient carrément : le Portugal tient la corde, mais ce n'est pas le seul pays ou, avec une retraite qui, en France, serait moyenne, ces retraités peuvent s'offrir un appartement voire une maison dont ils ne pourraient que rêver, en France ; et un quotidien bien plus « à l’aise » qu'ici.  

    Certes, on pourra toujours dire - et nous le pensons - que la France est notre mère, et qu'on ne doit pas l'abandonner, surtout quand elle est en grand danger, comme c'est le cas aujourd'hui. En parlant de l'Eglise, Jean-Paul II disait « malgré ses défaillances, elle est votre mère, et on aime sa mère, on ne la quitte pas... » Nous pensons cela. Cependant, les choses étant ce qu'elles sont, on ne peut que constater qu'un Système qui dégoûte les Français de vivre dans leur pays n'est certes pas un bon Système...

    •  Les démissions de jeunes professeurs sont en augmentation de 300% ; celles de stagiaires dans le primaire ont été multipliées par 6.5 entre 2012 et 2016, passant de 65 à 434. Dans le secondaire, elles ont été multipliées par 3, passant de 120 à 371. Les raisons de telles démissions ? Manque de liberté de plus en plus grand des instituteurs, et façon dont ils sont maltraités et par l’institution et par les élèves.

    Or l’Éducation nationale n’arrive déjà pas à recruter tous les personnels dont elle a besoin. À cela, s’ajoutent les démissions des professeurs déjà actifs, dont on sait qu’elles sont en augmentation, même si le ministère se refuse à donner les chiffres.

    Et pourtant, des candidats au niveau « très problématique » (selon une source bien informée : SOS Education) ont été admis pour ne pas laisser inoccupés trop de postes : tel a été admis au CAPES de Mathématiques avec 4/20 !...

    Tel est, pour son malheur, le Système qui régit la France ; un Système failli, qui échoue aussi complètement, et partout ; qui tue la France, à petit feu. 

     

  • Corruption, actualité la plus immédiate : Rousseau vient d'écrire à d'Alembert...

     

    Mur-bleu gds.jpgDe Cahuzac et Thévenoud hier (vous savez, ces deux pourfendeurs PS de la fraude fiscale, qui appelaient les galeux à « faire repentance »), à Fillon aujourd'hui - et encore, pour ne parler que d'eux, dans l'immense foule qu'il faudrait citer ! -  prenons le temps d'être court, comme le conseillait Pascal ; et lisons les mots que Jean-Jacques vient d'envoyer à Jean Le Rond (plus connu par la suite de son nom : d'Alembert).

    Ils semblent écrits d'hier, non ? :

    « Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du Prince ; mais, dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. Alors, le gouvernement n’a plus de force, et le riche est toujours le vrai souverain »

    Jean-Jacques Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les spectacles, 1758.

    Comprenne qui pourra, comprenne qui voudra ... 

  • lafautearousseau est-il fait pour toi ? Et toi, es-tu fait [faite] pour lafautearousseau ?

    La Marianne noire nouvel emblème de notre république diversitaire ?

     

    1903076588.10.jpgL'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale, est trop souvent déprimante pour refuser toute occasion de rire ou de sourire un peu. Regardez les 30'' amusantes de cette pub télé, assez bien faite, pour SFR 1. Puis, lisez le pastiche qu'elle nous a inspiré. Parodie évidemment « politique », « détournant » un spot publicitaire, pour la bonne cause et l'appliquant non plus au ballon rond mais... à votre quotidien préféré. A noter que nous ne tutoyons pas les lecteurs de Lafautearousseau, d'ordinaire : nous ne le faisons ici qu'à à titre parodique, évidemment ... 

     

     

    Ce qui pourrait donner quelque chose comme ceci :

    Si tu penses que métissage et immigration sont les deux mamelles de la nouvelle France que nous concocte le Système, et que c'est très bien ainsi..

    Que le fin du fin, c'est de faire rentrer chaque année en France 300.000 Erythréens, Somaliens, Maliens, Tchétchénes, Kosovars et autres Syriens, sans oublier bien sûr les chers maghrébins, tout cela au nom de la « diversité » (!), qui tue, précisément, la « diversité France »...

    Si pour toi la France n'est qu'un vaste hall de gare où vient qui veut, un immense tiroir-caisse pour toutes les Léonarda de la planète, bref une simple vache-à-lait pour le monde entier...

    Si ta passion c'est les « migrants » (!), les « sans-papiers » (!!) et ceux qui se mettent hors la loi pour aider ces hors la loi (!!!)... alors

    Ne regarde pas ce quotidien, il n'est pas fait pour toi !

    II 

    Mais pour les passionnés de la France, de ses traditions, de ses racines, pour ceux qui croient en son avenir et sont prêts à se battre pour lui, pour ceux qui veulent tout donner pour la France et qui sont décidés à « la préserver des barbares et de la barbarie » (Charles Maurras) ...  alors

    Bienvenue sur ce quotidien !

    Viens retrouver en exclusivité, chaque jour, une analyse et une ligne politique claire, dans l'esprit de l'Action française et au service du seul Bien commun ! 

    Lafautearousseau, le quotidien de l'Action française sur le Net !

    Et, à la fin, au lieu de te croiser les bras, comme dans la vidéo :

    • Tu donnes à ton quotidien les moyens d'exister (minimum 5 euros chacun par an - plus, si tu peux - c'est à ta portée, non ?);

    • Et tu fais connaître et tu diffuses à tour de bras, autour de toi, à tous ceux que tu apprécies, le premier quotidien dont dispose l'Action française depuis 1945 où son imprimerie lui fut volée et son titre interdit.  

  • A prendre avec le sourire : les deux contradictions de Renaudo...

    L'horrible tête de veau du 21 janvier, une tradition républicaine, toujours en vigueur ...

     

    Mur-bleu gds.jpgRégulièrement, spécialement à chaque 21 janvier, un certain Renaudo surgit et ressurgit. Dans le langage ordurier qui est le sien, il accable Louis XVI d'insultes qui ne salissent et ne rabaissent que lui, Renaudo, avant de retomber dans une profonde absence, un profond silence, l'une et l'autre bienvenus, qu'il ne rompra que le 21 janvier suivant : nihil novi sub sole...

    L'affaire est attristante, pour lui surtout, mais nos commentaires, libres, lui seront dorénavant fermés. Une dernière évocation, donc, de ce triste sire, avant que de le laisser à ses élucubrations, et, pour ce faire, adoptons le meilleur parti : celui d'en rire !...

    Risible, en effet, et doublement, est l'argumentation (?) du citoyen Renaudo :

    1. Il dit se réjouir de la mort du Roi, mais il est, évidemment, contre la peine de mort ! Logique, cohérence, quand tu nous tiens !...

    2. Il déclare fonder son hostilité à la royauté - et donc son républicanisme - sur le refus de l'hérédité, de l'héritage, de tout ce qui est « reçu ». Fort bien. Mais, alors, qu'il mette ses actes en accord avec ses paroles, au lieu de, chaque année, venir nous casser les oreilles avec les mêmes propos orduriers : il refuse l'hérédité ? Mais, ses parents lui ont-ils demandé son avis avant de le mettre au monde ? Qu'il renonce donc à tout ce qu'il a reçu de ses parents, en commençant par les biens matériels, et, surtout, surtout, en finissant par renoncer à.… la vie !

    Certes, cela s'appelle se suicider, et c'est interdit par l'Eglise, mais, l'Eglise, Renaudo n'en à que faire, il a sa Nouvelle Religion Républicaine ! Alors, chiche, en plein accord avec ses principes, au nom du refus de l'hérédité, que Renaudo refuse sa vie, horriblement héritée de ses parents, une bonne fois pour toutes, et qu'il y mette fin ! Cela nous fera des vacances, et puis, surtout, n'oublions pas que, comme on dit dans le jargon, ce sera un suicide, certes, mais un suicide « citoyen », un suicide... « républicain » !

    Mais, comment saluer cet acte citoyen et républicain ? On ne pourra évidemment pas lui dire : « A Dieu Renaudo » (Dieu, quelle horreur !). Alors, « A l'Être suprême » ? Ou bien « A la Déesse Raison » ? Toute suggestion est la bienvenue.

    En tout cas, dorénavant, pour cet énergumène, ce sera « porte close » ...

  • Gustave Thibon, la fidélité à Maurras, et nous...

    Gustave Thibon au Rassemblement Royaliste de Montmajour [1971]

     

    Mur-bleu gds.jpgA part dans notre éphéméride du jour, la surabondance de l'actualité ne nous a pas permis, jeudi dernier, 19 janvier (jour de sa mort), de saluer comme il convenait la mémoire du grand Gustave Thibon, que ceux qui ont eu la chance d'assister aux Rassemblements royalistes des Baux ont pu écouter si souvent, se laissant former, et transformer, par lui...

    A nous tous, qui sommes et voulons demeurer les héritiers et les continuateurs fidèles de Charles Maurras - jusqu'à la victoire ! - il donna ce précieux conseil, cette ligne de conduite à suivre toujours, et dont il ne faut dévier jamais :

    3284766091.jpg« Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras.

    Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique.

    Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale.

    Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective.

    ‘’Le bien gagné reste à défendre’’ : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse ».

    Thibon aimait aussi à répéter : « Les arbres qui montent le plus haut vers le ciel sont ceux qui poussent leurs racines le plus profondément dans la terre » reprenant et « traduisant » à sa façon le vers célèbre de Mistral (dans ses « Isclo d'Or ») : « Lis aubre que van founs soun li qui mounton aut ! ». Nous avions donné cette référence provençale, il y peu, aux jeunes militants royalistes de l'AF Provence, qui avaient évoqué le besoin d'enracinement, citant Mistral : quoi de plus important, en effet, que d'être fidèle à l'héritage reçu, et de s'enraciner toujours plus en lui, loin de toute fantaisie doctrinale ou de picorage à l'extérieur de ce qui forme le fondement sûr, stable, solide de nos idées et - mieux encore que des idées, comme le disait Bainville - de notre doctrine. 

  • En cingleries aussi, jamais deux sans trois : après l'ISF et les 35 heures, le Revenu universel !

    « Benoît Hamon, atteint du syndrome (ou du complexe) d'Erostrate » 

     

    Mur-bleu gds.jpgIl était une fois...

    Il était une fois un petit élu de parti, qui avait un gros problème : comment acquérir de la notoriété, comment devenir connu, à défaut d'être célèbre, se demandait-il ? Et cela, parce qu'il voulait absolument gagner une élection. Oh, pas grand-chose, pas une grande élection, non ; vraiment, même, très peu de chose : la primaire du Parti socialiste.

    Que faire, que dire, qu'inventer ? se lamentait-il. La folie des 35 heures ? Martine me l'a déjà piquée ; l'autre folie de l'ISF, piquée aussi, par François (pas Hollande, non, Mitterrand) !

    Alors, Benoît a fait comme Erostrate : vous savez, ce grec inconnu qui, désirant à tout prix sortir de l'anonymat, incendia cette merveille du monde qu'était le temple d'Artémis, à Ephèse. Succès complet de l'opération : vingt-quatre siècles après, si le monde a perdu l'une de ses merveilles, Erostrate, lui, est passé à la postérité, et pour toujours.

    Benoît Hamon, atteint du syndrome (ou du complexe) d'Erostrate a trouvé lui aussi, enfin, son idée géniale. Il n'y a plus de temple à brûler, alors il a pensé à un truc sensationnel : je vais, se dit-il, donner 700 euros par mois à tout le monde ! Et j'appellerai cela le Revenu universel ! En voilà une idée qu'elle est bonne, se dit-il, tout content de lui, et, ni une ni deux, il se mit à proposer son thème de campagne. « Car il faut faire rêver », répondit-il à ceux qui le regardaient, mi effarés, mi consternés. Et il ne s'abaissa pas à expliquer comment il trouverait les 3 à 400 milliards que coûterait sa génialissime invention : cela aurait été d'un vulgaire ! Rêvons, vous dis-je... Et puis, il était tellement content de se démarquer ainsi de Hollande : lui avait dit « je ferai payer les riches », Hamon rétorque, superbe « je ferai toucher les riches » et Liliane Bettencourt recevra ses 700 euros par mois, comme tout le monde !... 

    Dans sa chronique du Figaro magazine, Zemmour, avec raison, tourna la chose en dérision ; et il nota : Hamon cartonne à Alger et Bamako, il fait un tabac, là-bas. Parce que, « le tam-tam de Jonathan », pour reprendre le titre d'un ouvrage du grand visionnaire Jean Raspail, cela fonctionne très bien : « Y’a bon la France ! » voilà ce qui se transmet, plus vite que la vitesse de la lumière ou du son, dans toute l'Afrique, de celle du Nord à la sub-saharienne. Oui, l'intéressé n'en a peut-être pas conscience, ou il n'en a cure, mais le résultat de sa démagogie délirante c'est ce cri qui court partout, dès maintenant : « Y’a bon, Hamon, y'a bon la France... ».

    Oui, mais, pour nous, la France et les Français, Hamon et ses folies, « y’a pas bon », mais pas bon du tout...

    Car, pour parler clair, outre le formidable appel d'air supplémentaire que cette folie furieuse créerait en matière d'immigration, Benoît Erostrate, pardon, Benoît Hamon n'a pas l'air de se rendre compte que son idée géniale, suréminente, sublimissime, ce serait tout simplement un GBSA, un grand bond social en arrière : un saut dans le temps passé de 2.000 ans, qui nous ferait revenir à cette époque où le peuple de la ville de Rome s'accommodait fort bien de ne pas travailler, pourvu qu'il ait de quoi manger et de quoi se distraire; et ce serait le retour de la mentalité décadente du « panem et circenses », que dénonçait Juvenal : le beau « progressisme » que voilà ! Qu'il est « novateur », ce programme qui ramène 2.000 ans en arrière !... 

    Illustration : Erostrate de Fernando Pessoa - La Différence.

  • Une loi liberticide, et en contradiction avec le discours permissif ambiant !

     

    Mur-bleu gds.jpgDepuis 2013, un mineur se déplaçant seul pouvait voyager dans l’UE avec un titre d’identité en cours de validité, sans autorisation parentale. Dans un hémicycle garni d’une dizaine de députés, l'Assemblée nationale a voté, le jeudi 8 octobre dernier, à l'initiative du groupe Les Républicains, le rétablissement de l'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs. Le texte vient d'entrer en vigueur ces jours derniers, et ceci (sic) « afin de tenter de limiter les départs vers les zones de conflits comme la Syrie » !

    Bon. Après tout...

    Mais il y a une chose qui intrigue, là-dedans, et qui serait presque amusante. C'est la contradiction flagrante entre le discours que l'on ne cesse de tenir aux jeunes, en particulier, mais aussi à toute la société, en général, et ce désir soudain d'interdiction.

    Par exemple, de nos jours, le discours obligé, issu du politiquement correct, c'est :

    Tu veux avorter, ma fille ? Mais bien sûr ! Et comment donc ! C'est ton choix, c'est ton corps, c'est ta liberté, c'est ta vie...
     
    Tu veux te marier avec ton meilleur copain de classe, mon fils (ou : ma fille, avec ta copine...) ? Mais bien sûr, voyons, qui pourrait t'en empêcher ! C'est ton choix, ton corps, ta liberté, ta vie...
     
    Tu veux fumer, mon gâs ? Du cannabis ou n'importe quoi d'autre ? Mais vas-y donc, qui oserait t'en empêcher ! La loi permissive n'est pas encore passée, mais on s'y active déjà, puisque, tu le vois, la première « salle de shoot » a été ouverte à Paris... Et tant pis pour le minot qui va traverser dans les clous et que tu écraseras parce que tes réflexes seront fortement amoindris : il n'avait qu'à être chez lui ou à l'école ! Tant pis pour celui ou celle qui, affaiblis par l'âge ou la maladie, croiseront la route de ton deux roues ou quatre roues qui ne les évitera pas, pour la même raison. Ils sont au moins sûrs que cela ne leur arrivera plus !... 

    Et on pourrait multiplier les exemples : tout est permis, il est interdit d'interdire, pourvu que cela aille toujours dans le même sens, celui de la destruction de la famille et de la société, par le biais d'un individualisme exacerbé et poussé jusqu'à ses plus folles limites.

    Mais, alors, puisque tout est permis aux jeunes (et aux moins jeunes) du moment que c'est « leur corps, leur choix, leur liberté, leur vie », pourquoi, tout d'un coup, une interdiction ?

    Dans Le Médecin malgré lui, Molière fait dire à Martine : « Il me plaît, à moi, d'être battue... ». Des centaines de jeunes, Français de plastique, adaptent cette réplique au délire terroriste islamiste ambiant, et veulent partir faire le djihad en Syrie, ou ailleurs : "il me plaît, à moi, d'aller faire le djihad". Et on prétendrait le leur interdire ? Eux à qui l'on permet tout ?

    Mais, qu'ils y aillent, en Syrie ! Qu'ils partent, et en masse ! Vous voulez aller au paradis d'Allah, allez-y, c'est par là !...

    On devrait même leur offrir le billet d'avion (un aller simple) pour une fois, ce serait une dépense utile, qui viderait un peu nos cités et zones de non-droit d'assassins en puissance et dé-poubelliserait un petit peu nos « quartiers » ... 

  • Donald et « le Bon Dieu » ...

     

    Ne sont pas - encore - prises en compte ici les déclarations révolutionnaires de Donald Trump, le weekend dernier, sur le Brexit, la politique catastrophique d'Angela Merkel en matière de migrants, de surcroît les responsabilités économiques de l'Allemagne dans l'échec prévisible de l'Union Européenne, sur l'OTAN, obsolète et trop coûteux ... Etc.  

     

    Mur-bleu gds.jpgAvez-vous écouté la première Conférence de presse du « président élu » ? Si oui, vous l'avez entendu, si non, on vous le dit ici : au cours de cette longue mais jamais ennuyeuse prestation, celui qui n'est pas encore Président des Etats-Unis a évoqué deux fois Dieu. Et, lors de son installation officielle à la Maison Blanche, le 2O janvier prochain (date de la prise de fonction effective du Président des USA depuis 1937) il lancera son premier - et surement pas dernier - « God bless America » officiel, « Que Dieu bénisse l'Amérique... ». Rituel immuable...

    En 2009, lorsque Barack Obama fut élu, il appela également la bénédiction de Dieu sur lui-même et sur l'Amérique. Il se trouva que, à Moscou, au même moment (le premier février 2009 pour être précis, soit douze jours plus tard), le nouveau Patriarche Kyrill était intronisé. Et, pour l'occasion, Poutine et Medvedev côte à côte, avec leurs épouses et l'ensemble du gouvernement, se signèrent respectueusement, et prièrent eux aussi, à l'unisson de l'assemblée.

    A l'époque, nous n'avions pas manqué de relever ces deux faits, et d'opposer l'orgueilleuse nouvelle religion républicaine de notre Système - avec son laïcisme agressif déguisé en laïcité, qui interdit de parler de Dieu, se prenant lui-même pour Dieu - à ce qui se fait partout, dans le monde. Notre quotidien n'avait que deux ans (il fut fondé en 2007, le 28 février), il en aura dix dans un peu plus d'un mois. On pourra lire la courte note que nous avions consacrée à l'événement : y-a-t-il quelque chose à changer ? A ajouter ?

    Note à lire dans Lafautearousseau ...

    Il y a ceux qui se reconnaissent une autorité supérieure, et il y a l'orgueilleuse « République française » ...

  • Après le premier débat de la primaire de gauche : Impressions, soleil couchant...

     

    Mur-bleu gds.jpgA la question « A gauche, quoi de neuf ?» ceux qui auront écouté le premier débat de la primaire, hier soir, seront vraisemblablement tentés de répondre « Que du vieux !» ...

    Rien d'enthousiasmant, en effet, dans cet affrontement trop long, qui n'en fut d'ailleurs même pas un, mais bien plutôt une espèce de fouillis, terne et plat, très, très ennuyeux, et ce dès les premières minutes ; du redit, rien que l'on ne sache déjà, aucun relief, rien de saillant, de plaisant ; des rivaux, certes, mais surtout des égos, égaux mais en médiocrité ! Le tout entre Sa Suffisance Montebourg et les coups de menton à la Mussolini de Valls, le jeu de Hamon promu valeur montante d'un parti descendant et les inexistants de service luttant désespérément pour tâcher d'exister : rien de très folichon, de très attrayant, vraiment... 

    Mention spéciale, tout de même, à Vincent Peillon qui a déclaré que « la République a un genou en terre » (puisse-t-il dire vrai !) et qu'il va la relever (puisse-t-il dire faux !). 

    Il faut donc aller plus loin que le simple commentaire de l'incommentable. Alors que Mélenchon et Macron suscitent un réel intérêt, pas très élevé certes, mais tout de même, cet essoufflement total des vieux chevaux de retour du PS et de ceux qui gravitent autour de lui signifie, tout simplement la fin de la mort de l'ancienne gauche, telle qu'on la connaissait - triomphante ! - depuis 45.

    D'abord, dans les années 80-90, ce fut la mort du PC. Souvenez-vous - c'était hier ! - le PC recueillait plus de 25% des voix au plan national (plus de 28 en 46 !), il était le premier parti de France, il dirigeait des communes, petites, moyennes et grandes par centaines, il dirigeait des départements, il avait un groupe important à l'Assemblée nationale. Après 45, et le retournement du PC, d'abord « allié » d'Hitler - suivant l'URSS de Staline - c'était l'époque où ceux qui comptaient parmi les premiers collabos éreintaient ceux qui comptaient parmi les premiers résistants - les royalistes - et le PC s'emparait « légalement » de l'imprimerie ultramoderne de L'Action française. Jacques Duclos, candidat du PC à la Présidentielle de 1969, « faisait » 21,27% des voix, c'est-à-dire qu'il réunissait sur son nom, et sur celui du PC, presque cinq millions de personnes (4.828.285 pour être précis). C'était hier ! A Marseille, dans ces « quartiers nord » qui ont élu le FN Stéphane Ravier aux dernières municipales, François Billoux était élu sans discontinuer, pendant quarante ans, sans alliances...

    On sait comment l'énorme forteresse du PC sombra en quelques années, comme le Titanic sombra en quelques heures. L'un et l'autre semblaient, pourtant, insubmersibles... 

    On a pu croire, alors, que, désormais, les choses allaient rester figées, avec un PS devenu la nouvelle force à gauche, en lieu et place du dinosaure disparu. Ce temps a duré une petite trentaine d'années, et semble bien s'achever, maintenant, sous nos yeux, après le pitoyable épisode de la semble-Présidence de François Hollande, et après beaucoup trop d'épisodes judiciaires et de scandales, qui ont vidé les permanences d'un Parti qui passe son temps à donner des leçons de morale ; qui ont littéralement déboussolé les électeurs, et qui les ont fait s'évaporer dans la nature.

    C'est probablement, du reste, l'une des seules choses digne d'intérêt dite ces derniers temps, à gauche : il y a bien, maintenant, « deux gauches irréconciliables » (dixit Manuel Valls), mais aucune des deux ne se fédèrera autour d'un vieux PS, moribond, usé jusqu'à la corde.

    L'une se fédère sous nos yeux autour de Mélenchon, qui veut continuer à croire que les vieilleries révolutionnaires ne vont pas mourir, et qui croit sincèrement qu'elles ont encore quelque chose à dire aux citoyens du XXIème siècle.

    L'autre se fédère, avec un ravissement presque touchant, presque puéril, autour de Macron, mais un Macron pour qui, précisément, « la gauche », cela ne veut plus rien dire du tout, et qui anime un courant dont les contours sont intraçables, allant de la gauche du centre à la droite de l'ex-gauche : comprenne qui pourra !

    Macron est d'ailleurs d'accord sur ce point avec Marine Le Pen, et un nombre probablement majoritaire des Français : le vieux schéma droite-gauche institutionnelles est obsolète, et les électeurs sont maintenant volatiles à l'extrême.

    C'est bien à une recomposition totale du Pays légal que nous assistons. Droite-Extrême Droite, PS-PC, c'est dépassé, c'est du passé... 

     

  • Libéralisme, que de niaiseries on débite en ton nom !

     

    Mur-bleu gds.jpgLe mot est partout, aujourd'hui. Que ce soit pour s'en parer, et le prendre comme un drapeau, ou, à l'inverse, que ce soit pour le vouer aux gémonies, il est difficile d'écouter un discours de candidat ou d'écouter un politologue sans que ce mot de « libéralisme » ne revienne, et plutôt dix fois qu'une...

    On peut, tout d'abord, faire remarquer que, comme pour d'autres mots (par exemple, « conservateur »), tout dépend de ce que la personne qui emploie le terme « libéralisme » met dans ce mot.

    Cependant, les mots ont, malgré tout, un sens, et, comme le dit avec justesse Edgar Morin, il y a bien trois courants de pensée majeurs, aux XIXème et XXème siècles, trois pensées politiques d'envergure : la pensée de Marx, pour la Révolution, celle de Tocqueville pour le courant libéral, celle de Maurras, pour la pensée réactionnaire. 

    Voici, pour alimenter le débat, et surtout pour nos jeunes lecteurs, deux passages de Léon Daudet sur le libéralisme, cette « anarchie molle » :

    « Je préfère cent fois un révolutionnaire convaincu, même, surtout en réunion publique, à un libéral. Il y a de l'étoffe dans le premier. Il n'y en a pas dans le second. La pire anarchie, c'est l'anarchie molle... » (« Au temps de Judas », page 87) ; « Le libéral est un homme qui vénère le Bon Dieu mais qui respecte le diable. Il aspire à l’ordre et il flatte l’anarchie. Cela dans tous les domaines, notamment l’intellectuel et le politique... (il est l’homme des) « concessions à perpétuité ». « Le libéral domine le XIXème siècle. Il en est l’enseigne et l’orgueil. Ce triomphe seul, s’il en était d’autres, suffirait à stigmatiser une époque. Ce n’est point la rue révolutionnaire, c’est le salon libéral qui est à l’aube des émeutes et des septembrisades. Car sur le terrain social, comme sur le terrain économique et politique, les méfaits du libéralisme sont innombrables, d’autant plus pernicieux qu’ils tiennent à l’erreur des honnêtes gens. C’est ainsi que dans les assemblées dites bonnes, élues sous le signe de la patrie et de la famille, les honnêtes gens font rapidement le lit des coquins… Vous distinguerez d’emblée le libéral à la crainte qu’il a d’être taxé de réactionnaire. Est-il rien de plus beau, de plus net, de plus harmonieux, de plus efficace aussi, je vous le demande, que de s’affirmer en réaction contre la sottise et le mal, ceux-ci eussent-ils pour eux le nombre et la force ? Comment le corps humain sort-il de la maladie ? Par la réaction… Le terme injustement bafoué, vilipendé, honni, de Réaction doit être relevé et repris hardiment, si l’on veut donner la chasse à l’erreur sanguinaire, si l’on veut ramener ici et ailleurs, la vraie paix et les institutions et notions de vie avec la ruine des notions et institutions de mort, honorées au XIXème siècle. »  (« Le Stupide XIXème siècle ») • 

     

  • « Notre identité, c'est la république », dit Vincent Peillon. Certainement pas !

     

    Mur-bleu gds.jpgOn l'a déjà dit, et c'est très vrai, la Révolution, c'est comme Daech (ou l'inverse) : Daech fait commencer l'histoire du monde avec Mahomet, la république idéologique française, héritière de la Révolution, la fait commencer avec cette révolution, en 1789. Et nous ampute donc de 2.000 ans d'histoire ! De même Daech détruit, autant qu'il le peut, tous les trésors monumentaux et artistiques datant d'avant l'Islam (Al Qaïda avait fait la même chose), comme la révolution a détruit entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique. La parenté est nette entre Daech et la république idéologique : l'un et l'autre pensent être eux-mêmes l'identité du peuple, et que rien d'autre n'existe en dehors d'eux. Définition parfaite du Totalitarisme. Vincent Peillon - qui, de notre point de vue, a évidemment tort - ne fait que réciter la doxa de la république idéologique, en digne continuateur de ses prédécesseurs en idéologie. Quelqu'un a parfaitement expliqué tout ceci : il s'agit de Philippe Val, qui a travaillé à Charlie Hebdo, et qui a « commis » une très intéressante chronique sur France Inter, à l'époque où la droite envisageait de faire passer des test ADN aux soi-disant enfants d'immigrés, pour limiter les fraudes ; chronique qui remonte à 2007 et qu'il est fort utile de réécouter aujourd'hui.

    En trois minutes et vingt-quatre secondes (dont quatre d'un mémorable bafouillement...) Philippe Val nous dit en somme que les pays en royauté sont ceux qui conservent leurs traditions, leurs mœurs et leurs coutumes, fondées sur la transmission biologique du pouvoir (incarnée par la Famille Royale), car ils n'ont pas connu de rupture radicale avec leur passé ; alors qu'en France la république, après la coupure révolutionnaire, a décidé de « mettre un point final à la transmission génétique du pouvoir ».

    La conséquence immense de cette révolution est que les transmissions - qui se faisaient « naturellement » en France, avant la Révolution, sur une base biologique, donc charnelle, enracinée, comme c'est toujours le cas dans les pays en royauté - se font maintenant sur une base abstraite et idéologique : ce n'est plus la filiation qui crée le droit à un héritage, c'est une idée, une théorie désincarnée.

    En clair, les Français ne sont plus les maîtres de la France ; ils ne peuvent plus se transmettre de père en fils, « naturellement », leur Nation, leur Patrie. Celle-ci est à tout le monde, à la terre entière, à n'importe qui. La France est un hall de gare aux dimensions de l’univers ; vient qui veut ; elle est aux autres autant qu'à nous ! Nous sommes ainsi dépossédés de notre héritage, de notre bien le plus précieux, et tout simplement parce que nous sommes en république !

    « La république, et c'est sa force, et c'est son identité, affirme qu'en son sein l'élection et le rôle d'un individu dans la société ne seront plus jamais liés à une quelconque hérédité. Et ce qui est vrai pour les dirigeants, qui seront désormais élus selon leurs mérites par les suffrages de leurs égaux, est aussi vrai pour les citoyens dont le statut ne peut, en aucune façon, être lié à l'hérédité biologique. Voilà pourquoi l'instauration d'un test ADN pour décider du sort d'un individu est une violation de la Loi républicaine et un scandale constitutionnel... »

    « Terra Nova » est le nom qu'a pris le groupe de réflexion du Parti socialiste, pour qui le propos de Philippe Val est parole d'évangile. « Terra perennis » serait le nom que prendrait un groupe de réflexion royaliste, ou simplement de citoyens français qui veulent simplement rester ce que l'Histoire les a faits, et continuer à vivre selon leurs coutumes et leurs traditions sur la terre que l'Histoire a faite leur. Et qui, pour cela, opposeraient la juste pensée de Charles Maurras aux lubies d'un Philippe Val ou d'un Vincent Peillon : 

    « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie... » (L'Action française, 6 juillet 1912).    

    Pour écouter la chronique de Philippe VAL, cliquez sur le lien ci-dessous : 

    podcast
  • Il se fait le complice des négriers-trafiquants : tant qu'il y aura des collabos...

     

    1903076588.10.jpgLe président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a déposé plainte - et il a bien fait - contre « une poignée d’activistes », car ceux-ci organisent le « passage clandestin d’étrangers à la frontière franco-italienne ».

    Il s'agit de Cédric Herrou, le chef de la bande, présenté d'abord par France info - au cours d'un reportage larmoyant dont le but est, évidemment, d'attirer la sympathie sur lui - comme un généreux, un brave type ; on dirait presque, s'il n'y avait la sacro-sainte laïcité à préserver,  comme une réincarnation de saint François d'Assise ; ou le retour sur terre d'une sorte de combinaison de Mère Térésa et de sœur Emmanuelle, elles aussi réincarnées, et de retour parmi nous.

    On serait tenté d'être saisi de compassion, et on irait presque se diriger vers la boîte de Kleenex (pensez, c'est si beau, cette histoire de brave type; on est encore un peu près de Noël, non ? Jésus serait-il revenu sur terre ?...). Mais, patatras, un peu plus loin, dans le même reportage, on finit par lâcher le mot qui explique tout, dans la novlangue des journaleux bobos-gauchos : Jésus Herrou (pardon, Cédric Herrou) est... un « militant associatif ». Le beau conte de  Noël se fracasse tout d'un coup, car on a compris : au mieux, cet Herrou qui se  met hors la loi pour aider des hors la loi, est - avec son petit groupe - un de ces « idiots utiles » dont parle Lénine ; au pire - et, de fait - il est un élément essentiel, volens nolens, de la chaîne des négriers des temps modernes, des trafiquants de chair humaine.

    Nous avons récemment évoqué le cas de l'Aquarius, ce bateau qui va sauver des vies humaines en portant secours à des naufragés mais qui, ne les ramenant pas à leur lieu de départ, au contraire, les emmène en Italie, et fait donc, objectivement, le jeu des passeurs négriers-trafiquants d'esclaves, dont il devient ipso facto le complice actif.

    Ce qu'il y a de pire en tout et partout, c'est la corruption de ce qu'il y a de meilleur : Corruptio optimi pessima, disait déjà le Père Félix, dans l'une de ses Conférences de 1856. Il est écœurant, et même répugnant, de voir ces prétendus bons apôtres à la Cédric Herrou prêter main forte à la Sainte Alliance de la finance internationale - en quête de profits toujours plus grands, grâce à l'exploitation d'une main d'œuvre venant des pays pauvres - et du rêve révolutionnaire de diluer et faire disparaître les Etats-nations historiques par d'incessantes vagues migratoires, qui les dissoudront pour toujours.

    Cette sale action, présentée comme une bonne action, doit être dénoncée, sans relâche, à temps et à contretemps,  pour ce qu'elle est : l'une des tartufferies les plus élaborées et les plus cyniques que l'on ait jamais connu.

    Dernière minute

    Au JT du soir (France 2, 20h), le masque tombe : notre "ange" (!) lève le poing fièrement, habitué à la chose, comme un bon trotskyste révolutionnaire qu'il est puisqu'il reconnaît son action comme « politique ». Fort bien. Mais il faudra s'en souvenir car, au même moment, on apprenait qu'en Allemagne un jeune « migrant » de 19 ans était jugé pour complicité dans la préparation d'attentats djihadistes de Daech : il repérait les lieux pour ses compères assassins. Si, dans X jours, un de ces « migrants » « passés » par ce trotskyste de Herrou commet des assassinats en France (il y avait deux Syriens infiltrés dans la masse des soi-disant demandeurs d'asile le 13 novembre, à Paris), alors la Justice devra lui rappeler son crime, lui demander des comptes, et le faire payer, lourdement...   

    Lire aussi dans Lafautearousseau

    Migrants : l'Aquarius sauve des naufragés, c'est très bien mais...

    Le mouvement perpétuel

  • Réactions diverses et mélangées ...

     

    grain de sel.jpg

    Mardi 3 janvier, journal de 13 h de France 2 : 67% des SDF demandant un hébergement d'urgence, en cette période de grand froid, ont vu leur demande refusée. Motif ? Pas de place... Pourtant nous avons tous vu, il y a quelques semaines, ces jeunes gaillards pétant de santé, robustes et costauds, habillés correctement, presque tous avec iPhone dernier cri, manifestement pleins de force et de vitalité, se voir attribuer une très belle chambre individuelle, flambant neuve, tout confort, dans un de ces multiples édifices surgis tout d'un coup de nulle part : école ou caserne désaffectées, gymnase inutilisé, lieux divers laissés à l'abandon et restaurés, pour l'occasion, à grands frais. Oui, mais, voilà : c'était pour disséminer, partout en France, des petits groupes d'Erythréens, Somaliens, Tchétchènes, Kosovars, Soudanais et autres Africains ou musulmans. Une seule solution pour les 67% de SDF français qui crèvent de froid dans la rue : dire qu'ils se sont convertis à l'Islam, et qu'ils s'appellent Rachid, Youssouf ou Mohammed. Ils auront une chambre tout confort dans l'heure...

    S'en seront-ils moqués, de Trump, et, entre autres, de son mur destiné à arrêter les migrants venus du Mexique. Et pour en arriver à quoi : à la construction, à Calais, d'un... mur. Eh ! oui, d'un mur, pour protéger les accès au port de Calais des intrusions répétées de « migrants » (!) sur les voies. Rappel sémantique : en bon français, un « migrant » est un envahisseur déguisé...

    Implantée sur la RN16, entre la route de Gravelines et la zone Marcel Doret, cette barrière fait un kilomètre de long, et prolonge les quelque 30 kilomètres de grillage, surmonté de barbelés, installés depuis l'été 2015 pour protéger le port et la rocade portuaire.

    Ainsi donc, ce que les journaleux et autres grandes consciences du politiquement correct nous présentaient comme l'horreur absolue de Trump, et de son programme, ils l'ont fait !

    Mais l'honneur est sauf, nous disent-ils : le mur (22 millions d'Euros tout de même !) a été payé... par les Anglais ! Alors, si ce sont les Anglais qui payent ...

    Même le Pape y était allé - lors de la campagne électorale aux USA - de son petit commentaire, disant naïvement - ou inconsidérément... - qu'il valait mieux lancer des ponts que construire des murs ; et conseillant d'accueillir l'autre, d'aller à sa rencontre, de le comprendre.... Sur le fond, en théorie pure, il n'a pas tort. Mais, la vie est-elle une théorie pure ?

    Qu'il aille donc dire cela aux pays musulmans, là où les chrétiens n'ont le choix qu'entre la conversion, la mort ou l'exil, alors qu'ils vivent sur leur terre depuis deux mille ans, bien avant l'arrivée des musulmans.

    Alphonse Karr disait à quelqu'un qui réclamait l'abolition de la peine de mort : « Abolissons la peine de mort, mais que messieurs les assassins commencent ! » ... 

  • Barak Obama : un mauvais perdant qui mène un mauvais combat contre la Russie...

     

    1903076588.10.jpgLe très bientôt ex-président des Etats-Unis et son épouse ont participé - comme on l'a vu avec étonnement... - d'une façon surprenante à la campagne d'Hillary Clinton, la remplaçant carrément dans ses réunions publiques, organisant même une sorte de concert géant devant 45.000 spectateurs. Ils croyaient rendre service à la candidate de leur coeur, mais ce fut l’échec que l'on connaît. Le couple Obama n'aura ainsi réussi qu'à sortir diminué de son mandat, puisque, vu leur engagement, l'échec d'Hillary fut aussi le leur.

    Mais, dira-t-on avec justesse, au fond cela ne nous concerne pas. Et c'est vrai.

    Pourtant, il y a un point qui nous concerne, nous les Français et nous les Européens : dans leur hargne frénétique pour faire élire « leur » candidate, les époux Obama sont allés trop loin. Ils ont fini par faire de ce qui n'était qu'une affaire personnelle (leur préférence - après tout normale.. - pour la candidate de leur parti et leur engagement à ses côtés) une affaire qui tourne au vinaigre : avec la Russie.

    Là encore, que les USA se fâchent avec Moscou, après tout, cela nous est bien égal et ne nous concerne pas non plus. Sauf si, et c'est le cas, Barak Obama, mauvais joueur et mauvais perdant cherche à faire pression sur ses « alliés » (en clair : l'Europe et nous, la France, puisque la présidence française a commis l'erreur d'accepter le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l'OTAN) pour l'appuyer dans ses sanctions contre la Russie.

    C'est là qu'Obama perd tout sens des réalités. Poutine a eu une réaction intelligente à l'expulsion de 35 diplomates russes, et a traité ce coup d'épée dans l'eau par l'ironie, mettant même les rieurs de son côté - ce qui est toujours « bien joué », comme dirait... Donald ! - en s'offrant le luxe d'inviter au Kremlin les enfants des diplomates états-uniens pour fêter Noël et le Nouvel AN ! Alors qu'Obama n'a fait qu'offrir l'affligeant spectacle d'un président désemparé, lui qui aura été sans doute le plus mauvais président des Etats-Unis, et qui, à la fin de ses deux mandats, entame une guerre qu'il ne pourra ni gagner ni même mener, et dans laquelle il veut nous embarquer, contre une puissance dont nous avons besoin et que la simple observation des réalités nous désigne comme une alliée naturelle : la Russie.

    Oui, nous sommes les alliés de la Russie, et réciproquement, dans la lutte planétaire contre le terrorisme islamique.

    Oui, nous devrions être les alliés de la Russie, et réciproquement, pour faire contrepoids aux super puissances que sont la Chine, dès aujourd'hui, et l'Inde, dès demain;

    Oui, nous sommes les alliés de la Russie, et réciproquement, pour l'immense appui que l'orthodoxie russe - en plein renouveau, même si elle est encore très marquée par la persécution bolchevique - peut apporter à un Occident bien affaibli spirituellement : le réarmement de la France et de  l'Europe doit être matériel, certes, en ce qui concerne les crédits militaires (nous demandons assez souvent, dans ce quotidien, l'augmentation du budget de la Défense...) mais il doit être surtout et avant tout moral et spirituel, intellectuel et mental. Et, là, la Russie de Poutine peut nous aider considérablement...

    On sait qu'Obama mène un combat d'arrière-garde, puisque Donald Trump a déjà choisi Moscou. On sait aussi que le prochain Chef de l'Etat français - François Fillon ou Marine Le Pen - mènera une politique de rapprochement et de réconciliation avec Moscou, qui permettra - entre autres - de tourner la fâcheuse page des Mistral, d'en finir avec ces stupides sanctions soi-disant économiques contre la Russie, qui ne pénalisent que notre économie à nous, et d'avoir de  nouveau des relations stables, saines et positives avec les Russes.

    Et notamment dans le domaine devenu essentiel du terrorisme islamiste.

    Ouf...  

  • Muslims contre muslims... et doux prénoms de notre « douce France » ...

    Le Reina emblématique discothèque d'Istanbul, située à Ortaköy, sur la rive européenne de la ville  - Photo AFP

     

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    Trois remarques amusées, malgré la gravité du sujet, après l'acte de terrorisme d'Istanbul, maintenant qu'on est sûr qu'il vient de Daech, qui l'a revendiqué :

    1. Ainsi donc, pour Daech, la Turquie est l'alliée des « croisés », et c'est pour cela que, dorénavant, elle sera frappée comme nous tous, les Européens.

    Bon, libre à Daech de dire n'importe quoi, mais tout de même, ranger dans le clan des « croisés » (!) un pays, la Turquie, qui a réussi une quasi parfaite purification religieuse, culturelle et ethnique en supprimant de la carte et de la surface de la terre les chrétiens, qui peuplaient à 100% Constantinople et tout le pays lors de la conquête turque de 1453, cela reste, malgré tout, un peu fort...

    Mais, prenant les choses du bon côté, n'est-il pas, au fond, réjouissant de voir que, pour Daech, un Vincent Peillon, un Jean-Luc Mélenchon, un François Baroin et tant d’autres sont des « croisés » ? Non, soyez prudents, ne le leur dites pas : ils risqueraient de nous faire un infarctus !

    2. Imperturbable, sérieux comme un pape, et ne se rendant absolument pas compte de l'énormité de son propos, le journaliste de BFM-TV annonce, sans ciller, durant le reportage sur l'évènement :« Deux Français se trouvaient dans la Reina (la boîte de nuit où a eu lieu le carnage) : Yunus TÜRK (cela ne s'invente pas !) et son cousin Yussuf KODAT étaient sur place ; les deux Alsaciens racontent ... » ; un peu plus tard, après la prestation des deux Alsaciens (!) le même journaliste aggrave son cas, mais toujours sans se rendre compte du ridicule de ses propos : « Fatih ALTINTAS, lui, est de Montluçon » ...

    Mais soyons honnêtes, il nous a tellement fait rigoler, le journaleux, avec ses deux Alsaciens et son Auvergnat montluçonnais, qu'il faut tout lui pardonner : grâce à lui on a commencé l'année en pleurant de rire, et cela n'a pas de prix. Merci, BFM !

    3. Enfin, cerise sur le gâteau, dans le reportage de BFM, juste après Istanbul, on parle de Hollande, en visite en Irak, fortuitement, deux jours après. « Moi, président » a prophétisé « une victoire contre le terrorisme en 2017 ». Pauvres de nous ! S'il est aussi bon dans sa prévision sur le terrorisme que pour l'inversion de la courbe du chômage en France, on est mal barrés ! Mais, vraiment, très mal barrés...