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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 107

  • Révolution, immigration, Simon : Mélenchon, non !

     

    Mur-bleu gds.jpg

    Mais qu'est-ce qui lui a pris, à Méluche, de se fourrer lui-même dans cette abracadabrantesque « affaire » de l'Alba ? Version Molière : Mais qu'allait-il faire dans cette galère ?

    Tout allait plutôt bien pour lui, qui siphonnait allègrement les voix de ce pauvre « petit Ben » (surnom donné à Benoît Hamon par Martine Aubry). A tel point qu'il se mettait à rêver tout haut de second tour, et - pourquoi pas ? - de victoire finale. 

    Affolement un peu partout, et du coup, in extremis presque, pourrait-on dire - en tout cas, en fin de campagne, car ils auraient pu, et dû, le faire avant - les journalistes, analystes et commentateurs politiques de tout poil et de tout bord se mettent à éplucher à la loupe le programme du révolutionnaire au rameau d'olivier.

    Et ils trouvent.

    Ils établissent d'abord - mieux vaut tard que jamais - que la somme des dépenses annoncées par Méluche s'élèverait, en gros, à 270 milliards (un peu plus, même) : une paille ! C'est déjà gênant, mais, avec les chiffres, on peut toujours enfumer, et tâcher de s'en sortir... Ou encore l'annonce de 90% de prélèvements sur les plus hauts revenus, et la suppression de l'Enseignement privé : deux autres pailles, deux petits riens !

    Mais - qui cherche trouve - ils sont tombés sur l'engagement 62 du programme de Méluche, et là, ils ont découvert une pépite. Même Clémentine Autain, pourtant soutien actif de Mélenchon, a reconnu chez Calvi (dans C dans l'air) qu'elle n'était pas au courant, qu'elle n'avait pas lu tout le programme : franchement, ce n'est pas très sérieux...

    Alors, de quoi s'agit-il ?

    De l'adhésion de la France - si Mélenchon était élu - à l'ALBA, l'Alliance Bolivarienne pour notre Amérique, organisation créée le 14 décembre 2004 à Cuba par Hugo Chavez et Fidel Castro, à qui se sont joints par la suite Nicolas neuf autres petites îles et pays du continent.  

    Là, on tombe dans le ridicule, mais aussi dans le dangereux.

    Ridicule ? Parce qu'on se croirait dans un mauvais Tintin, un Tintin de série B, avec un général Zapata, un Alcazar, un Tapioca, mais, là, en vrai ! Ce n'est pas faire injure aux peuples latino-américains que de considérer une alliance où l'on équilibre les Droits de l'Homme par les Droits de la Terre-mère des précolombiens (la Pachamama) comme quelque chose peut-être assez sympathique, mais tout de même assez folklorique, aussi... La faucille et le marteau accommodés à la sauce incaïque, ou réputée telle, bon, on ne pourra reprocher à personne d'esquisser, à tout le moins, un léger sourire... Ça, c'est pour le côté simplement ridicule.  

    Mais il y a pire que le ridicule. Chassez le naturel, il revient au galop, dixit Destouches. Méluche est marxiste, et révolutionnaire. Il ne s'en est jamais caché. Et que voudrait-il faire, élu ? Allier la France à de sinistres individus, tenants d'une non moins sinistre idéologie dont on sait tout le mal qu'elle a fait sur la terre entière : le marxisme-léninisme, qui reste une monstruosité, même accommodé à la sauce tintinesque : rappelons-nous que Chavez était fervent catholique, ou que Castro a fait mettre les drapeaux en berne dans toute l'île à la mort de Franco...

    Mais pourquoi Méluche voudrait-il donc s'allier à des dangers publics pareils ? On vous le donne en mille : pour assurer le développement des Antilles françaises ! Du moins, c'est ce qu'il dit, contrarié qu'on l'interpelle sur le sujet, et retrouvant sa hargne et sa grogne « d’avant », de 2012, quand il mordait à tout va.

    Non, là, ce n'est ni sérieux ou crédible, ni acceptable en quoi que ce soit ; c'est même franchement condamnable, et cela disqualifie l'auteur de la proposition.

    Partout où le marxisme-léninisme a été appliqué il n'a produit que désastres, horreurs, monstruosités :

    la pire des oppressions humaines : Goulag, Lao Gai et autres, gérés par les Staline, Mao, Ho Chi Minh, Pol Pot et Cie ;

    catastrophes écologiques : pour n'en citer que deux, Tchernobyl, et le «Tchernobyl au ralenti » que constitue la Mer de Barents où a coulé le sous-marin « Koursk «, la plus importante poubelle nucléaire au monde : 21 000 m3 de déchets radioactifs solides, plus de 7 000 m3 de déchets liquides contaminés, plus de 20 000 objets irradiés, quelque 250 réacteurs nucléaires et surtout 88 sous-marins déclassés dont 52 encore chargés en combustible ; le tout réparti le long de la presqu'île de Kola, plus précisément dans la région de Mourmansk) ; 

    catastrophes économiques : qu'on se souvienne dans quel état se trouvait l'Albanie - mais aussi l'ensemble des républiques sinistrement affublées du nom de « populaires » -  lors de l'effondrement de l'Empire du mal : il a fallu plus de vingt ans aux Allemands pour remettre, en gros, l'Est au niveau de l’Ouest ; encore subsiste-t-il, tant de temps après, de réelles différences entre les deux anciennes parties du pays réunifié.

    On pourrait écrire un livre sur les désastres et catastrophes produites par le marxisme-léninisme, et c'est dans cette voie-là que Méluche voudrait nous engager, « pour développe les Antilles françaises » ?

    Là, Méluche perd, d'un coup, tout le bénéfice d'une campagne habilement menée, par ailleurs.

    Non, décidément, nous avions pointé son révolutionnarisme et son immigrationnisme comme « imbuvables ». Voilà qu'à sa révolution et à son immigration il rajoute son Simon (Bolivar). Voilà pourquoi, en accord avec notre titre, respectons la rime de tous ces « on » : Mélenchon, non !  

  • Pendant la campagne la plus nulle et la plus misérable qu'on ait jamais vue, le monde continue de tourner...

     

    Mur-bleu gds.jpgDes nouvelles du front

    Emmanuel Hollande est tellement ridicule que cela commence à se voir, et à se savoir : il a reçu un 5 sur 20 de la part du Jury du 7/9 de France info (c'est dire !). Motif : lors de son meeting raté de Marseille (après celui raté de la Réunion et celui, raté aussi, de Pau) il a voulu « faire peuple », « faire jeune », et a lancé un ridicule « on craint degun » (« personne », en provençal). Eh, oui ! c'était tellement grotesque que même France info s'en est rendu compte !

    Dans le même meeting, il a dit qu'il avait « honte » du pourcentage de voix que réalisait Marine Le Pen à Marseille et en Provence. Mais c'est lui qui devrait avoir honte de tenir un propos pareil ! Si des citoyens français jugent bon de voter Le Pen, ou Fillon, ou Mélenchon, ou qui que ce soit, qui est-il, lui, pour décréter que c'est une honte ? Quel langage et quelle pensée de division, pour quelqu'un qui prétend vouloir représenter, et conduire, le peuple français !

    Le précédent Comte de Paris parlait, lui, en Roi, en roi rassembleur, lorsqu'il disait, à une époque où le Parti Communiste représentait environ le quart des électeurs, qu'on ne saurait exclure de l'effort national les vingt-cinq pour cent de Français qui votaient communiste...

    Enfin, voilà notre Emmanuel adoubé par François Hollande, qui lui donne un baiser de la mort dont ledit Emmanuel ne veut surtout pas. Il n'empêche : ce qui est dit est dit, et les choses déjà claires le sont encore plus maintenant qu'elles sont comprises par tous pour ce qu'elles sont, c'est-à-dire officielles :  Macron, c'est Hollande, et Hollande, c'est Macron... 

    Et pendant ce temps, ailleurs, au Japon, au Maroc, heureux pays...

    Le Japon n'a reçu que 28 réfugiés en 2016 ! Ne vous moquez pas, ils ont tout de même fait un effort : c'est malgré tout un de plus qu'en 2015 (27) ! Et nous, pendant ce temps-là, nous leur construisons un « camp humanitaire » à Grande-Synthe, qui a coûté quatre millions d'euros au contribuable, c'est-à-dire à nous tous, et que nos chers Afghans - se battant avec les Irakiens - ont tout simplement cramé. Merci les gars ! C'est beau, la reconnaissance. C'est beau, aussi, le « vivre ensemble ». Surtout quand c'est nous qu'on paye... Maintenant, navrés, les pseudo « humanitaires » se demandent gravement, et la mine contrite, où ils vont aller. Qu'ils aillent donc se réfugier... chez eux, et qu'ils nous fichent la paix ! Vient un moment où les choses doivent être dites, alors disons-le franchement : les pseudo-migrants nous fatiguent, pour rester polis ! Nous les aimons beaucoup, les Afghans, les Somaliens, les Irakiens, les Erythréens et toute la terre entière. Nous les aimons comme Jeanne d'Arc aimait les Anglais : « Chez eux ! ». 

    Le Maroc, lui, depuis la mi-janvier, a interdit la fabrication et la vente de burqas. Un peu partout dans le royaume, et surtout dans le nord, où les salafistes sont un peu plus nombreux qu'ailleurs, les femmes portent volontiers le hijab (qui couvre les cheveux, mais laisse voir l'intégralité du visage), qui est depuis longtemps une tenue traditionnelle. Mais les salafistes promeuvent le port du niqab, à partir duquel on peut glisser insidieusement vers la burqa, et ainsi de suite.

    Heureusement pour lui, le Maroc a la chance d'être gouverné par un roi sage, Mohamed VI, qui n'est pas décidé à laisser trop la bride sur le cou aux dits salafistes. C'est-à-dire aux provocateurs. Etant descendant du Prophète, et Amir al mouminine (Commandeur des Croyants), le roi peut se permettre de surveiller de près les provocateurs islamistes.

    On devrait l'inviter pour une année sabbatique à la Goutte d'Or et dans certains autres lieux de notre ex « douce France », pour qu'il y remette un peu d'ordre ! 

  • Ces délais de paiement insupportables pour les TPE-PME et qui gangrènent notre Economie...

    Le bâtiment du ministère des Finances, à Bercy

     

    Mur-bleu gds.jpgArrêtons-nous aujourd'hui sur un sujet économique, rapporté et expliqué par le chroniqueur de France info ; assez bien pour que nous puissions nous contenter d'y renvoyer le lecteur.

    Et, puisque nous sommes en période électorale, voici une proposition que l'on s'étonne de n'entendre formulée par personne : pourquoi, au moins pour les sommes dues par une quelconque autorité publique (Etat, collectivité territoriale, Hôpital...), les banques où les TPE-PME ont leur compte ne seraient-elles pas tenues de considérer ces sommes comme « actif » ? La puissance publique paiera forcément, donc, pourquoi infliger des agios à une TPE-PME, voire la pousser à la fermeture pure et simple ?

    Reste le scandale des (grands) groupes privés qui - comme l'explique le journaliste - préfèrent faire fructifier l'argent qu'ils doivent plutôt que de payer rapidement ceux (les petites entreprises) à qui ils le doivent, quitte à payer une amende, de toute façon inférieure à ce que leur rapporte leur boursicotage économiquement criminel.

    Car l'argent, comme le disait Maurras, doit servir à... servir. Il doit servir à l'économie réelle, à ceux qui entreprennent, créent de la richesse, donc des emplois. Et non à une spéculation boursière malsaine menée par des financiers qui ont tout en tête, sauf le Bien commun.

    Gardons-nous des faciles « yaka », « izonka » ou « ifokon », mais il semble clair que, dans ce domaine, la loi parait être la seule solution. On en fait tant d'inutiles, ou de non respectées, que, pour une fois, le recours à la loi - qui nous paraît mauvais quand il est systématique - semble s'imposer, afin de réduire les délais et d'alourdir les peines, drastiquement, dans un domaine comme dans l'autre... 

    Ecouter [ou lire] ...

    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-delais-de-paiement-les-grands-groupes-continuent-de-se-moquer-des-tpe-et-pme_2089281.html

  • Corse … Pays basque … Guyane … Fessenheim...

    Ericka Bareigts (ministre des Outre-mer) s'adressant au peuple guyanais
     
     

    Mur-bleu gds.jpgCorse … Pays basque …

    De soi-disant « nationalistes » ne veulent pas du FN (Marine ou Marion). Ils sont républicains-démocrates, mais pas trop ! Par ailleurs, beaucoup de ces nationalistes ont soutenu les terroristes du FLNC ou de l'ETA. Logique, quand tu nous tiens ! Comme on dit à Marseille - puisqu'on en parle beaucoup en ce moment : Mélenchon y était dimanche, après Macron et avant Fillon, ce mardi -  le jour où les couillons voleront, il y en a qui seront chefs d'escadrille. Et même beaucoup pourraient postuler pour être ministre de l'Air !...

    Allez, vive la Corse et vive le Pays basque, quand même ! Ces deux magnifiques contrées ne se réduisent évidemment pas à quelques énergumènes, qui ont dû forcer sur la fumette !

    Guyane : une « île », un « peuple » : n'en jetez plus !

    On s'en souvient, car c'était il y a très peu de temps, Emmanuel Macron avait mis ses pas dans ceux d'un Jean-Louis Debré qui déclarait - à propos de la Corse, justement - qu'il ne voyait pas l'avenir de l'île... séparée du continent ! Macron, lui, dans la grande lignée comique de nos hommes politiques, a répondu à une question sur la Guyane, parlant du département comme... d'une île ! Il fallait le faire, direz-vous, eh, bien ! il l'a fait ! Peu de temps après, s'ouvrait le conflit social que l'on connaît. Madame le ministre des Outre-mer (pourquoi « des » ?), refusant d'abord de se déplacer, a fini par venir sur place (et pas sur l'île !) et a même cru bon de présenter ses excuses « au peuple guyanais ». Tiens donc ! Il n'y a pas si longtemps, l'inénarrable Eric Besson avait déclaré (le 5 janvier 2010) : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage ». Donc, la France n'est pas un peuple, mais la Guyane oui. C'est même une île (pour Macron) : comme aurait dit Pascal, vérité au-delà de l'Atlantique, erreur en-deçà ! 

    Fessenheim : un décret de fermeture pour rien !

    Plutôt que de prétendre prendre un décret pour « fermer » Fessenheim, Ségolène Royal aurait mieux fait de « la fermer » tout court. Cela lui aurait évité le ridicule.

    En effet, de toute façon, il est prévu que la centrale ne peut fermer avant la mise en service effective de l'EPR de Flamanville. Ce qui n'arrivera certainement pas avant la fin de l'année 2018. Alors, à quoi sert-il de prendre un décret-bidon, annonçant une fermeture bidon, publié par un ministère-bidon, d'un gouvernement qui ne l'est pas moins. Encore ne dira-t-on rien du semble-président de ce gouvernement, parce que nous avons encore le respect de la fonction. Mais nous n'en pensons évidemment pas moins...

    Ségolène veut faire croire qu'ainsi la promesse électorale de François Hollande sera tenue : ce serait comique, si ce n'était pitoyable.

    Dans quel état se trouve ce lamentable Pays légal !...  

  • Macron, héritier ridicule et scandaleux du tout aussi ridicule et scandaleux Eric Besson

    Emmanuel Macron et Mehdi Belmadjoub (à sa gauche) à Marseille

     

    Mur-bleu gds.jpgQui a oublié l'effarante déclaration d’Éric Besson - ministre d'ouverture « de gauche » nommé avec six ou sept autres compères de la même gauche par un Sarkozy fraîchement élu - à propos du peuple français ? Voici : « la France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage. »

    Déclaration effarante, et scandaleuse, certes, mais, plus que tout peut-être, grotesque. Pour paraphraser Fouché, auteur du fameux « pire qu'un crime, c'est une faute », on aurait pu dire « plus qu'une provocation c’est une niaiserie » ... Nous n'avions d'ailleurs pas manqué, sitôt prononcés, le 16 février 2010, de relever le crétinisme intrinsèque de ce propos insane.

    Voilà qu'à Marseille, lors de sa grande réunion publique du samedi 1er avril, à Marseille, Macron a mis ses pas, en quelque sorte, dans ceux d’Éric Besson ; et a tenu à s'inscrire dans cette « grande » (!) tradition de la provocation, sorte de Jeux Olympiques de la stupidité.

    Non seulement parce qu'il a cru devoir « faire peuple », faire « couleur locale » en lançant un grotesque et loufoque « On craint dégun !», se couvrant de ridicule. Mais surtout parce que, confondant, comme à son habitude, vocifération et éloquence (il ne se rend pas compte qu'il est burlesque, à se presque casser la voix, comme cela, à chaque fois ?) Macron a terminé son discours en signalant l'origine des citoyens présents dans la salle : Maliens, Sénégalais, Ivoiriens, Marocains, Tunisiens.., comme une grande célébration du « vivre-ensemble ». Du moins pour les étrangers ou « Français de plastique », car, des Français de souche, c'est-à-dire de nous, il n'a pas été question. Comme Eric Besson, monsieur Macron semble n'avoir que mépris pour « ces gens-là », dont il fait pourtant partie, comme lui ! Mais voilà, quand on préfère les étrangers aux habitants du pays, quand on pratique un tranquille « racisme inversé », on ne voit, dans une ville provençale du pays de France, que des « Maliens, Sénégalais, Ivoiriens, Marocains, Tunisiens... »;

    Ce rendez-vous marseillais du candidat d'En Marche ! n'a d'ailleurs pas été un grand succès : comme à celui de la Réunion, beaucoup de personnes ont quitté le meeting bien avant son terme : «  C'est très ennuyeux « , disait l'un ; «  Je voudrais une vision pour le pays, quand même » , disait un autre ; un autre encore : «  Il ne va pas assez au fond des choses, il est trop superficiel »; les journalistes présents pour couvrir l'évènement, et qui ont organisé - surpris par cette désertion massive - un micro-trottoir pour ces déçus du macronisme réel, ont aussi entendu, et rapporté, des « il reste dans la banalité », «  sans idées concrètes », « c'est du vide, c'est du vent, il ne joue que sur les émotions », « il se met en valeur à travers un autre parti, c'est vraiment dommage. Ils n'ont que le mot FN à la bouche en fait »...

    Mais surtout, le candidat affirme avoir réuni 6 000 personnes, alors que la salle - d'une capacité de 7 000 places - avait été coupée en deux par un rideau noir... Noir ? Espérons que c'est un présage, car, nous ne nous en cachons pas, si nous ne donnons pas de consigne de vote, nous prenons résolument parti contre Macron, comme, à l'époque de la primaire à droite, nous avions pris parti contre Juppé...  

    Macron, paraît-il, commence à baisser dans les sondages, et si cela devait continuer, nous dirions - comme Houellebecq parlant de la République - que nous n'aurions rien à regretter. •

    A Lire aussi dans Lafautearousseau ... 

    Rions un peu, d'eux : la grandiloquence révolutionnaire, mais aussi les décisions de Justice, revues et corrigées, à la sauce Besson !

  • Décidément, Marseille ne réussit pas à Mélenchon...

     

    Mur-bleu gds.jpgNous ne parlons pas, en disant cela, du succès populaire indéniable qu'a représenté la mobilisation du Vieux-Port, dimanche passé, comparable, d'ailleurs (en un peu moins importante malgré tout) à la mobilisation sur les plages du Prado, lors de la campagne de 2012. Ni des qualités personnelles que nous n'hésitons pas à reconnaître volontiers à Mélenchon : c'est un tribun, qui s'exprime correctement, sans vulgarité, et même avec élégance, souvent ; un tribun cultivé, de surcroit ; et, par moment, on sent poindre chez lui, oui, du patriotisme, un amour sincère de la France qui s'oppose à la haine, au mépris, à la condescendance qu'expriment envers elles tant de prétendus meneurs du Pays légal. Enfin, Mélenchon est un vrai militant, comme nous, et, à ce titre, il mérite le respect des militants que nous sommes. Il s'est dit « très fatigué » récemment, durant son meeting de Châteauroux, et son discours à Marseille n'a pas duré une heure. Pourtant, la voix était forte, mais si, d'aventure, Mélenchon était affaibli, ce serait pour nous une raison supplémentaire de reconnaître en lui un adversaire véritable - on va le voir - mais un adversaire digne de respect.

    Surtout lorsque - ce fut peut-être le meilleur moment de son discours - il s'est carrément démarqué de la niaiserie de Macron sur la culture française qui, d'après lui, n'existerait pas : Mélenchon a été clair et net, il ne veut pas s'associer à ceux qui souhaiteraient porter en terre le cercueil de la culture française ; et Jean-Luc de citer ses peintres, musiciens, savants, artistes, penseurs et autres qui ont « étonné le monde »  (il reprend l'expression de Jean Dutourd, ce grand royaliste) : un moment de pur bonheur, et un menhir de taille dans le jardin de ce pauvre niais de Macron...

    Non. Quand nous disons que, décidément, Marseille ne réussit pas à Mélenchon, nous voulons parler du fond de son discours. Car, il faut bien le reconnaître aussi, une fois les points positifs relevés, les points négatifs ne manquent pas ! On nous dit - et c'est vrai... - que, dans la forme, Mélenchon a changé : moins de hargne et d’agressivité ; quasiment plus de drapeaux rouges, mais presque uniquement du tricolore ; même un rameau d'olivier en pochette, le jour des Rameaux, pour parler de paix (mais ne rêvons pas, la conversion de Mélenchon n'est pas pour demain !) ...

    Malheureusement, comme dans la parabole de l'Evangile, l'ivraie a été mélangée au bon grain, et l'on ne peut que rejeter catégoriquement l'essentiel d'un discours finalement, pour l'essentiel, révolutionnaire et immigrationniste.

    D'abord, Mélenchon a plusieurs fois exalté (il le fait toujours) la Révolution. Pour lui, aucun doute, elle est glorieuse, elle est grande, elle est l'origine de tout ce qui est bon. Mais comment ne voit-il pas, lui qui est intelligent et cultivé, la monstrueuse contradiction dans laquelle il se place de lui-même : c'est la Révolution qui, en assassinant le Roi et en aboutissant à la République idéologique - qui en est issue et trouve en elle son fondement (voir le préambule de la Constitution) - a remplacé le pouvoir du roi par le pouvoir de l'Argent. « De l'autorité des princes de notre race, nous sommes passés sous la verge des marchands d’or » écrit Maurras, dans L'Avenir de l'Intelligence. Mais Mélenchon n'a, semble-t-il, pas lu Maurras... Dans ces conditions, parler en bien du « volcan de la Révolution française » comme le fait, lyrique, Mélenchon, c'est tout simplement... stupéfiant ! 

    Par ailleurs, Mélenchon n'hésite pas à revenir sur « la Vertu », qu'il appelle de ses vœux, au sommet de l'Etat. Alors, là, attention : la vertu, l'Incorruptible, les régénérateurs à la Saint Just, on a les a déjà eus, on a déjà vu ce que cela a produit : la Terreur, le Génocide vendéen, quelque chose comme six à sept cent mille morts. Alors, franchement, merci bien, mais on a déjà donné. Merci, mais non merci !...

    Mélenchon le cultivé donne raison à Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui maudissent les conséquences dont ils chérissent les causes »

    Ensuite, tout aussi imbuvable que son révolutionnarisme, l'immigrationnisme à la fois gnangnan et pleurnichard, mais aussi terriblement anti national de Mélenchon ne passe pas ; ne peut absolument pas passer... 

    D'autant plus que, sur ce sujet, Mélenchon perd carrément les pédales et se laisse emporter - comme en 2012, sur les plages du Prado - par une démagogie immigrationniste de bas étage. On se souvient qu'elle lui avait coûté cher à l'époque : arrivé à Marseille avec pas loin de 20% dans les sondages, il avait en une seule soirée de lyrisme pro-berbère perdu presque la moitié de son score, et devait finir à un peu plus de 11%. L'expérience, cruelle, ne lui a semble-t-il pas servi de leçon. Il a « remis ça », dimanche, et en a même remis une sacrée couche ! 

    Il s'est dit fier de « la France métissée », ajoutant que « ses enfants sont mes enfants » : ah, bon ? les terroristes de Paris et de Nice, et d'ailleurs ? Mohamed Merah et Abdelhamid Abaoud, et les autres ? Scandaleux, révoltant, répugnant... 

    Et comme si ce chiffre justifiait l'injustifiable, Mélenchon - qui parlait récemment de 11 millions d'immigrés - a décrété dimanche qu'ils étaient 25% de la population nationale aujourd'hui, soit 16,5 millions. Mais, juste ou faux, qu'est-ce que le chiffre, en soi, vient faire là-dedans ? La vérité est que l'immigration-invasion que nous subissons depuis 1975 est bien l'une des causes majeures de nos problèmes ; Mélenchon pourra déployer tout le lyrisme et toutes les incantations qu'il voudra, cela ne changera rien à l'affaire... 

    Enfin, cerise sur le gâteau - mais, là, il n'aurait pas dû : Mélenchon nous a pris pour des imbéciles. Or, il ne faut jamais prendre les gens pour des imbéciles : cela les énerve... Il nous a sorti qu'à ses origines Marseille a été créée par l'immigration, puisque Gyptis a choisi... un Grec pour époux.

    Oui, mais son Grec venait d'Europe, pas d'Afrique. C'était « une immigration est-ouest » et pas « nord-sud », comme le disait le précédent roi du Maroc, Hassan II, qui s'y connaissait en Islam, lui qui était (et son fils aujourd'hui, après lui) Amir al mouminine, c'est-à-dire Commandeur des Croyants. Et si Gyptis a choisi un étranger, son étranger n'était ni musulman ni maghrébin ; il a très probablement mangé du sanglier lors du repas de noce, comme Obélix, parce qu'on était en terre celte (eh oui, Mélenchon, chez « nos ancêtres les Gaulois », ne vous en déplaise !) ; et il l'a fait sans refuser le plat, ou sans demander qu'il fût hallal ; et il n’a pas voilé son épouse en rentrant chez eux !

    Voilà : nous avons préféré finir par un sourire, pour réagir à l'énormité de Mélenchon... 

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Les chiffres et la dure réalité condamnent Mélenchon et ses incantations révolutionnaires...  [23.3.2017]

  • Patrimoine • Au hameau « Les Maurras », rapprochement inattendu entre sport, santé, détente et Charles Maurras !

     

    Ne dit-on pas « Mens sana un corpore sano » ? : les beaux jours arrivent, et, avec eux, le désir de retrouver la nature.

    Pour les amateurs de marche à pied-randonnée, ou de VTT, savez-vous qu'il existe, dans cet endroit de Haute Provence dont sont partis, il y a bien longtemps, les ancêtres des Maurras, un circuit sport-santé ?

    Il se trouve dans la petite - mais charmante... - commune de Saint Julien le Montagnier, dans le Haut Var, commune située sur l'aire du Parc naturel régional du Verdon, à deux pas du très beau lac d'Esparron-sur-Verdon.

    En voici une très rapide présentation :  

    Circuit « Les Maurras » :

    Itinéraire en boucle. (9,485 Km) - Dénivelé : 102 mètres - Durée : environ 5 heures.

    Départ depuis l’Office de Tourisme (Parking).

    Intérêts du sentier :

    Les Paysages

    Caractéristiques de l’arrière-pays provençal, ils sont contrastés en toute saison. Vous parcourrez les plaines agricoles avec cultures céréalières, de la vigne et de la truffe pour découvrir un magnifique panorama sur le village perché de St Julien et ses moulins à vent.

    La Flore

    La végétation est encore typique des Préalpes calcaires : forêts de pins sylvestres, pins d’Alep, chênes blancs et chênes vert. garrigue provençale, flore sauvage méditerranéenne, xérophile et aromatique nous rappellent la richesse des parfums de la Provence.

    Le Patrimoine

    Les attraits paysagers et floristiques de ce circuit s’ajoutent au patrimoine rural : le lavoir des Fontettes (XIXe siècle), la fontaine et la chapelle situées à Saint-Pierre ; l’oratoire Saint-Eloi (1948), l’oratoire Saint-Denis (XIXe également), le lavoir des Phélines (1880), l’oratoire Saint-Marc. De plus, l’itinéraire du circuit permet de découvrir la Bastide Neuve, sans oublier le pont de pierre autrefois très emprunté.

    Alors, à vos vélos, à vos chaussures de marche, et... bonne randonnée ! 

    Commune de Saint Julien le Montagnier

  • Mieux vaudrait créer un jardin public à la place de la Grande Mosquée de Paris, si on devait la céder à l'Algérie !

     

    Mur-bleu gds.jpgL'Algérie a entamé officiellement les procédures d'appropriation de la Grande Mosquée de Paris, a affirmé son ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa : « Les procédures visant à faire de la Mosquée de Paris une propriété de l'Etat algérien ont été entamées officiellement par le biais de l'ambassade d'Algérie à Paris », a-t-il affirmé devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Selon lui, la démarche s'appuie sur une loi française stipulant qu' « un pays étranger guerre-1914-1918-annee-1915-036-d.jpgqui finance une association de droit français peut, passés 15 ans, prétendre à la propriété de cette entité, ce qui est le cas pour la Grande Mosquée de Paris ». Rappelons que la décision de construire la Mosquée de Paris fut prise après la Première Guerre mondiale, pour rendre hommage aux dizaines de milliers de morts musulmans, venus de ce qui était alors l'Empire français combattre - courageusement - pour la France.  

    Sans refuser l'idée en soi, Charles Maurras se montra très circonspect, dans l'Action française du 13 juillet 1926, sur les conditions dans lesquelles cette décision fut exécutée. A l'occasion de l'inauguration de cette grande mosquée, lors de la visite du sultan du Maroc Moulay-Youssef, il écrivit, ce jour-là, un article dans lequel on découvre un Maurras perspicace (il avait anticipé le réveil de l'Islam : « je ne crois pas que l'on puisse en douter...»); un Maurras respectueux - comme cet autre grand royaliste que fut Lyautey - vis à vis des peuples musulmans (ces « nobles races...»: on dirait, aujourd'hui, qu'il était non-raciste !...); un Maurras lucide et reconnaissant («...auxquelles nous avons dû un concours si précieux...»). Et qui jette sur ces populations un regard amical, voire admiratif, lorsqu'il évoque « les très belles robes de nos visiteurs marocains », de « ces majestueux enfants du désert » ...

    capture-d_c3a9cran-2015-08-11-c3a0-21-12-31.pngMais aussi, et simultanément, un Maurras inquiet parce que, justement, perspicace, et bien plus futé que bien d'autres, qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Ne sollicitons pas trop les textes, en cherchant à leur faire dire ceci ou cela. Mais, pourtant, n'y a-t-il pas un solide avertissement, qui ressemble à s'y méprendre à de la prémonition, dans les lignes qui suivent ? Et Maurras n'y apparaît-il pas visionnaire ? (Extrait) : 

    « ...Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon.... s'il y a un réveil de l'Islam, et je ne crois pas que l'on puisse en douter, un trophée de la foi coranique sur cette colline Sainte Geneviève où tous les plus grands docteurs de la chrétienté enseignèrent contre l'Islam représente plus qu'une offense à notre passé : une menace pour notre avenir... la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, expriment quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés...

    ...Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l'amitié. Nous venons de commettre le crime d'excès. Fasse le ciel que nous n'ayons pas à le payer avant peu... »

    Et, dans le même article, mesuré, reconnaissant, mais bien plus lucide que beaucoup, Maurras exprimait le souhait que « ...les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse... »

    Aujourd'hui, le contexte a, évidemment, changé. L'Empire français n'existe plus, et ceux qui, loyalement, courageusement et glorieusement sont venus en Métropole pour défendre leur patrie sont, bien sûrs, tous morts. L'hommage qui devait, à bon droit, leur être rendu l'a été, quelle qu'en soit la façon. Le monument toujours debout est donc le témoignage commémoratif d’un passé glorieux, certes, mais sa raison d'être première a disparu, avec le contexte qui l'accompagnait. Aussi, si les 7.500 mètres carrés qu'il occupe devaient être, pour une raison X ou Y, cédés à l'Algérie, donc aliénés, il nous semblerait plus normal de tourner une page que l'Histoire ne nous a pas attendus pour tourner, de toute façon, et de leur trouver une nouvelle affectation.

    Si l'Algérie tient tant que cela au « monument de la colline », elle n'a qu'à le démonter et le remonter chez elle : elle a largement de quoi payer l'opération, ses coffres regorgent de milliards, venant des bénéfices que lui procure le pétrole que nous avons trouvé et exploité, et que nous lui avons laissé, on ne sait pas trop pourquoi, en lui offrant un Sahara qui ne lui avait jamais appartenu, l'Algérie elle-même en tant que telle n'ayant jamais existé, sous sa forme actuelle, avant nous...

    Un espace vert public, dans une ville qui en manque, serait certainement l'une des solutions les plus raisonnables. En tout cas plus raisonnable que la cession pure et simple à l'Etat Algérien d'un morceau de la colline Sainte-Geneviève ; du cœur de Paris ; en plein cœur de Paris... 

  • Achetés pour trente sièges : des centristes misérables...

    Jean-Christophe Lagarde, patron de l'UDI

     

    Mur-bleu gds.jpgIls auront 68 « circonscriptions gagnables » , lors des législatives qui suivront la présidentielle ;  donc beaucoup plus de sièges, très probablement, que leurs 39 sièges actuels. Voilà le prix qu'a payé Fillon pour les faire revenir, eux qui l'avaient quitté avec des airs de vierge effarouchée, au nom de l'éthique et de la morale ; au nom de la parole donnée ; voilà le prix auquel ils ont mis leur « âme » (!) en vente.

    Judas avait vendu la Christ pour 30 deniers. Les centristes ont vendu ce qu'ils appellent leur « âme » pour presque la même somme, en nombre de futurs élus : trente sièges ! Ce n'est pas très cher payé, et ils n'ont pas une bien bonne opinion d'eux-mêmes, pour se rallier à aussi vil prix, après avoir donné le spectacle comique d'une fuite éperdue au premier coup de grand vent, avant de donner le spectacle affligeant d'un retour déshonorant et honteux, puisqu'il s'agit d'un retour acheté - ou payé - pour de sordides questions d'intérêt personnel d'élus, désirant douillettement garder leurs privilèges, et en faire profiter leurs petits camarades. Copinage-coquinage, quand tu nous tiens !

    Ces champions de la morale et de l'éthique (!), même pas envie de les critiquer, tellement ils sont misérables...

    Reviens, Molière : Tartuffe n'est pas mort ! 

  • Hier le Ministère interdisait breton ou provençal à l'école. Aujourd'hui, il voudrait bien promouvoir... l'aarabe !

     

    Mur-bleu gds.jpgUn lecteur nous envoie - merci à lui - le document que vous découvrez ci-dessus.

    Les explications de Philippe de Villiers suivent - sur TV Libertés.

     

     

  • A propos de Macron : le « coup d’après »... Réflexions sur cette présidentielle à nulle autre pareille

     

    Mur-bleu gds.jpgLes joueurs d'échec le savent bien : l'important est d'avoir toujours un coup d'avance sur son adversaire. Un ou, encore mieux, plusieurs... Nous avons déjà dit tout le mal - mal politique, s'entend - que nous pensions de Macron, habilement, car justement, baptisé « Emmanuel Hollande » ou « François Macron » par beaucoup, dont François Fillon.

    Et nous avons rappelé que l'on ne votait pas seulement pour élire un président de la République mais aussi pour élire quelqu'un qui, très peu de temps après l'élection, devra former et conduire - donc « tenir » - une majorité pour gouverner. Et donc, gagner les Législatives.

    Or, comment Macron peut-il sérieusement prétendre qu'il en sera capable, avec le recyclage politique de fait auquel le conduit cette avalanche de ralliements en cascade : de Madelin et certains illustres inconnus « de droite » à Robert Hue, en passant par Cohn Bendit, Alain Minc ou François Bayrou, et tant d'autres encore ! Même Geneviève de Fontenay est sur la liste ! Si Macron pense, et dit, qu'il pourra y arriver, cela relève, au mieux, d'un aveuglement sidéral, au pire du mensonge pur et simple ; d'une escroquerie ; d'une arnaque.

    15446384-macron-les-coulisses-d-une-demission-en-douceur.jpgRaisonnons sur un cas précis. Ont rejoint Macron déjà plus de 200 élus socialistes (et plus de 35 députés, et 15 sénateurs) ; mais aussi Gérard Collomb, Bertrand Delanoë, Bruno Le Roux, Jean-Yves Le Drian, Claude Bartolone...

    Voici maintenant Manuel Valls qui annonce qu'il votera Macron ! L'un et l'autre jurant, la main sur le cœur, qu'il n'y a pas et n'aura pas de marchandage entre eux.  

    Justement, voyons l'affaire un peu dans le détail.

    Trop confiant, trop sûr de lui, et, pour tout dire, trop imbu de sa personne, trop orgueilleux, Valls a commis l'imprudence de s'autodétruire en quittant son confortable poste de Premier ministre, persuadé qu'il allait gagner la primaire socialiste et, dans la foulée, la présidentielle. Le pouvoir rend vraiment fou ! Ou aveugle, comme on voudra... Tel un Icare de série B, à vouloir s'élever trop haut dans le ciel, il s'est lamentablement écrasé au sol. Il a presque tout perdu : il ne lui reste plus, pour exister politiquement, et pour compter encore un tout petit peu, que son siège de député-maire d'Evry et de l'Essonne. Y renoncera-t-i, aux prochaines législatives ? Ce serait signer son arrêt de mort politique, et écrire lui-même le mot « Fin » de sa triste carrière. C'est donc très peu probable. 

    Mais, Macron ? Il a dit, promis, juré, qu'il y aurait un candidat d'En Marche dans toutes les circonscriptions de France. Donc dans l'Essonne. Et c'est là que le piège se referme sur lui, et que ce seul siège a valeur de test national sur sa crédibilité, ou son absence de crédibilité. Car Macron n'a que deux solutions :

    - soit il investit Valls, et alors son discours apparaît pour ce qu'il est : celui d'un menteur de plus, d'un bonimenteur en tout semblable aux autres, lui qui voulait changer la politique, faire de la politique autrement, renouveler les visages etc.… etc...

    - soit il investit quelqu'un d'autre, et alors, gare aux représailles ! Non seulement le siège de l'Essonne risque fort d'être perdu, et pour Valls et pour Macron, mais ce sera dans toute la France que les socialistes - ou ce qu'il en reste, mais tout de même... - feront payer à Macron son « indépendance » vis-à-vis d'eux. Et ce « cher » pourrait se révéler « très » cher, voire « très, très cher ». En clair, une Assemblée « de droite », et donc une cohabitation. Peut-être longue de cinq ans.

    Aujourd'hui, Macron nous enfume, nous berce de mots creux, nous joue le jeune premier au sourire fluoré et à l'impeccable dentition, genre « Email diamant », tentant de séduire les midinettes. Mais si l'on prend un peu de recul, si l'on fait de la politique et non de la macronnerie, si l'on regarde « le coup d’après », on est forcé d'alerter l'opinion, de lui demander de bien y réfléchir à deux fois avant de voter Macron.

    Car, en politique comme en toute chose, il faut savoir regarder un peu plus loin que le bout de son nez.

    Ce n'est pas un jeu, la politique, mais il y faut, là aussi, penser au « coup d’après ». 

  • A ne pas manquer ce soir, 20h40 sur KTO, « Prêtres sous la Terreur » ou « Quand la France exterminait ses prêtres » 

     

    Mur-bleu gds.jpgA dire vrai, le titre exact, que nous aurions évidemment préféré, eût été : « Quand la France révolutionnaire exterminait ses prêtres ». Car pas plus que la Révolution, le peuple français n'a jamais voulu l'assassinat du roi, puis de la reine, et le long et monstrueux infanticide du petit roi Louis XVII ; ni l'assassinat des prêtres, dont il est ici question ; ni le génocide vendéen...

    Mais, enfin, ne boudons pas notre plaisir, car si KTO n'est pas une grande chaîne généraliste (nous parlons ici uniquement en terme d'audience) il est toujours bon que, où que ce soit ; la vérité soit dite et établie sur l'horreur absolue que représenta la sinistre période révolutionnaire.

    Elisabeth Caillemer a vu « Prêtres sous la terreur », félicitant KTO qui « apporte sa pierre à l'édifice du politiquement incorrect en diffusant un excellent documentaire consacré à la déportation et au massacre de milliers de prêtres sous la Révolution ».

    Factus obediens usque ad mortem (obéissants jusqu'à la mort) : lorsque les terroristes révolutionnaires lancèrent, comme un défi, à la face de la France, de l'Europe et du monde, leur message totalitaire, la France entière se souleva contre eux, lançant le message exactement contraire, celui de la liberté intérieure, face à l'oppression d'un pouvoir sans limite qui, ne se reconnaissant aucune autorité supérieure, se révélait vite mille fois plus tyrannique que les antiques oppressions qu'il prétendait abolir.

    L'expression la plus achevée de ce soulèvement se trouva évidemment dans tout le Grand Ouest, mais plus des deux tiers des département nouvellement créés furent en état d'insurrection armée contre l'intrusion de la folie barbare dans le royaume qui fut, jusqu'en 1789, celui de « la douceur de vivre » (Talleyrand). 

    A ce soulèvement massif et quasi général de la très grande majorité du peuple français, la Révolution répondit par la seule chose qu'elle connaissait vraiment : la Terreur !

    1064058210.jpg« Juillet 1790, - reprend Elisabeth Caillemer - l'Assemblée constituante adopte la Constitution civile du clergé... Rome où la Révolution, il faut choisir ». La majorité des ecclésiastiques refuse de prêter serment : on les appelle « réfractaires ». Le régime qui commence sa prétendue devise par « Liberté » commence par interdire aux gens leur liberté intérieure ! Les prêtres « réfractaires » (appelés aussi « insermentés ») sont pourchassés par les républicains, dont le troisième mot de la devise est - rappelons-le- « Fraternité » ! « A Paris - dit Elisabeth Caillemer - 180 prêtres retenus captifs dans le couvent Saint-Joseph des Carmes sont massacrés. Le documentaire nous emmène aussi dans l'Ouest de la France, berceau de la résistance contre-révolutionnaire. Là-bas, la folie meurtrière des sans-culottes se déchaîne. Fusillades à Angers, noyades à Nantes, emprisonnements à Rochefort. Exposés de manière chronologique et didactique, ces faits terrifiants témoignent surtout de la haine anticléricale et de la violence inouïe de la république naissante, dont les méthodes n'ont rien à envier à celles de Daech. »

    Eh ! oui : n'en déplaise à nos modernes Mélenchon ou Hamon, qui ne cessent d'en appeler aux mânes des grands ancêtres, ceux-ci comptent en fait parmi les pires criminels de toute l'histoire de l’Humanité ; ils sont la matrice d'où sortiront tous les monstres et toutes les horreurs du XXème siècle : Staline, Hitler, Mao Zedong, Pol Pot, Ho Chi Minh, Ceaucescu, Castro, la Stasi et la Securitate, le Goulag et le Lao Gai... 

    Rappelons, par ailleurs, que les nazis n'ont rien inventé, et que le monstrueux massacre d'Oradour sur Glane a eu son précédent, en Vendée, aux Lucs sur Boulogne, en 1794, soit 150 ans auparavant *

    Toute occasion de faire la lumière sur ces monstrueux évènements est bonne à prendre, et la vérité doit être dite, à temps et à contretemps, afin de faire cesser le Mémoricide, deuxième crime que la République idéologique ajoute à son premier - le génocide vendéen - puisqu'elle refuse toujours, plus de deux siècles après, de dire la vérité sur la Terreur et le massacre des Français sur laquelle elle s'est construite, et sur laquelle notre actuel Système, qui reconnaît en elle ses fondements, repose également. 

    * A lire dans Lafautearousseau ... 

    Quand Oradour sur Glane était en Vendée

  • Pour Macron, le « premier nuage » sera-t-il venu de la Réunion ?

     « Fous dehors ! », « c’est quoi de gauche Macron ? », « les z’oreilles pas chez nous ! ». Emmanuel Macron arpente sous la pluie tropicale les allées du marché du Chaudron, quartier difficile de Saint-Denis de La Réunion
     

    Mur-bleu gds.jpgDans son magistral Napoléon, Jacques Bainville a donné pour titre à son XVIIème chapitre Le premier nuage vient d'Espagne.

    Pourra-t-on, un jour, dire que, pour Macron, le premier nuage, le premier accroc, sera venu... de son déplacement à l'Île de la Réunion ?

    Certes, il y avait eu ses deux déclarations scandaleuses sur la non-existence de la culture française, et - proféré en Algérie, circonstance aggravante - sur le crime contre l'humanité (la « barbarie ») qu'avait représenté la présence française là-bas. Il avait d'ailleurs, très vite, changé sa formulation, et employé le terme de « crime contre l’humain », ce qui ne veut rien dire du tout - la chose n'étant définie dans aucun code - mais qui précisément, en cela même, cadre parfaitement avec le personnage : je dis n'importe quoi, je brasse de l'air, j'enfume, donc j'existe...

    Nous avions évidemment commenté, en leur temps, ces deux insanités. [Voir plus bas].

    Cette fois-ci, c'est différent. Mais, en un sens, plus grave peut-être pour le candidat des Banques et du Hollandisme, de la droite et de la gauche, du centre et de tout et de n'importe quoi, pourvu que « ça marche » ! Car, on a beau dire et beau faire, le ridicule, s'il ne tue plus, fait quand même encore un peu mal. Parce qu'il met en pleine lumière la vérité vraie d'un personnage. C'est en cela que le ridicule peut encore être dévastateur.

    Or, Macron, dans son affligeant spectacle - paraît-il improvisé - à la Réunion est apparu ridicule. Pensant probablement « faire jeune », « faire peuple », il a fait monter un enfant de six ans sur scène, puis un quidam qui, une fois sur l'estrade, ne voulait plus en partir, un chauffeur de taxi se plaignant de la complexité administrative, un homme âgé partisan des médecines naturelles, un sourd-muet et un non-voyant défendant la cause des personnes handicapées... Arrêtons-là cet inventaire à la Prévert, c'est Pascal qui a raison : « Qui veut faire l'ange fait la bête... »  Cette mascarade de la Réunion a montré le personnage tel qu'il était au fin fond de lui-même : profondément creux, et tentant de masquer ce creux abyssal par un nuage de fumée, le plus épais possible. Le « hic » c’est que, manifestement, les gens se sont rendu compte de cette vacuité : dans une salle à moitié vide au début, le public, sans doute lassé de cette pitrerie, quittait l'endroit par vagues, nous disent les journalistes. Forcément, quand on vient pour de la politique, voir et entendre un bateleur d'estrade, cela lasse rapidement... 

    Macron s'est donc laissé apercevoir tel qu'en lui-même. D'autant plus que, à peine la page de la Réunion tournée, il a cru utile de déclarer - à propos de la Guyane - que « bloquer l’île » n’était pas admissible ! La chaleur ? La fatigue ? Certes, nous commettons tous des lapsus et, en l'occurrence, il n'y a pas mort d'homme. Mais, enfin, nous ne sommes pas tous candidat à l'élection présidentielle, et, s'il n'y a pas mort d'homme, ce n'est quand même pas très sérieux de parler d'île en évoquant la Guyane ! 

    Macron nous permettra, ainsi, de finir ce grain de sel par un sourire, en rattachant son immortelle déclaration à celle, non moins immortelle de Jean-Louis Debré déclarant, à propos de la Corse, qu'il n'imaginait pas l'avenir de l'île... séparée du continent !

    Admirables Emmanuel Macron et Jean-Louis Debré ! 

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    La macro énormité d’Emmanuel Macron : « Il n'y a pas une culture française « ...

    Après l'insanité ridicule, l'insanité odieuse : Macron crache sur la France en Algérie !

  • Réactions diverses à une actualité qui ne l'est pas moins [Suite et fin]

     

    Mur-bleu gds.jpgScandale Le Roux : le lapsus révélateur... 

    Fabienne Sintes s'en est amusée, dans sa matinale de ce dernier mercredi, disant au porte-parole de Benoît Hamon qu'il n'était pas le seul. Alexis Bachelay (ledit porte-parole) venait de parler de Bruno Le Roux en disant Bruno « relou », lapsus qui a été fait plus d'une dizaine de fois, par autant de personnes, et qui, avouons-le, vaut son pesant d'or.

    Bruno Le Roux est donc le cinquième ministre de la « république exemplaire », promise en 2012 - durant le discours du Bourget - contraint à la démission pour cause de scandale. Un par an ! Il est fort, ce Hollande !

    Sitôt « l’affaire Fillon » lancée, Le Roux avait commis l'imprudence de dire, en substance, au micro de RTL, qu'il fallait interdire ce genre de comportement (l'emploi de proches et de membres de sa famille). Il ne se rendait pas compte de sa situation ? On reste confondu... Et on se demande : combien sont-ils dans son cas, dans le Pays légal, qui voient depuis tant de semaines Fillon lapidé par les journaleux, alors qu'ils ne peuvent pas ignorer qu'ils sont, eux-mêmes, dans l'œil du cyclone ? Qui va « sortir » demain, à droite, à gauche, au centre ?

    Cette « affaire Le Roux » pose, en plus, un autre problème, d'une toute autre gravité que le simple cas personnel d'un triste sire. Depuis janvier, on a vu, en quelque sorte, le pouvoir des Juges se mettre de lui-même au centre. C'était nouveau. Mais cela n'a pas duré bien longtemps. Voici que, deux mois à peine après que les Juges se soient arrogés le pouvoir, ils l'ont perdu, remplacé par les journaleux. Et même plus les journaleux de la presse écrite, parlée ou télévisuelle : non ! par des journaleux (?) bateleurs d'estrade, amuseurs publics, saltimbanques d'un nouveau genre, où le rire destructeur est la règle (de Ruquier à Barthès).

    Question : comment le gouvernement du pays sera-t-il encore possible si un ministre majeur (l'Intérieur !) ne tient plus que trois mois, et se voit contraint de démissionner après une simple émission de la TNT ? Question qui, évidemment, ne signifie pas approbation de l'inconduite du ministre. 

    Deux mois donc, à peine, après que les juges se soient octroyé le pouvoir, les journaleux viennent de le leur prendre. Fort bien. Mais bientôt on le prendra aux journaleux. Qui ? La rue, la terreur : écoutez Mélenchon samedi place de la République, et Hamon dimanche, à Bercy...

    Allez, terminons par une note positive

    Le mathématicien Yves Meyer vient de recevoir le prix Abel 2017. C'est la quatrième fois que ce prix récemment créé (2003) - voulu comme une sorte d'équivalent du Prix Nobel, qui n'existe pas pour les mathématiques - est décerné à un français, et honore donc la qualité et la constance des chercheurs français. C'est là qu'on voit que, comme le disait Bainville, la France est, dans l'ensemble, une bonne affaire.

    Voilà qui nous sort un peu, par le haut, de la désolante médiocrité d'un Pays légal qui n'est, au fond, rien d'autre que ce qu'une infestation de tiques est à un beau chien de race...

  • Réactions diverses à une actualité qui ne l'est pas moins [A suivre]

     

    Mur-bleu gds.jpgEnfants marocains fugueurs et snifeurs de la Goutte d'or

    France info nous l'apprend ce mercredi 22 mars : des enfants marocains, en grand nombre, dont certains ont moins de dix ans, courent sur les trottoirs, entre les gens, après avoir respiré colle et autres substances toxiques, dans le quartier de la Goutte d'Or, à Paris ! Dans leur état, ces malheureux gamins, évidemment, s'agressent : l'un d'eux a déjà eu la gorge tranchée, le SAMU ayant réussi à intervenir, de justesse. Le journaleux se demande, évidemment, avec gravité, ce que font les Services sociaux. Mais c'est lui qui semble avoir perdu la raison : à cet âge, quitter son pays, traverser l'Espagne pour « atterrir » à Paris, et vivre la vie que l'on vient, rapidement, de décrire, cela s'apparente à une fugue, débouchant sur un enfer. Il faut, de toute urgence, faire cesser l'une et l'autre. La solution, ce ne sont pas les Services sociaux qui la trouveront. La solution, c'est de réunir tous ces enfants, les remettre à l'ambassadeur du Maroc, à charge pour lui d'affréter un ou plusieurs avions, pour les ramener chez eux et les rendre à leurs familles.  

    Hamon, traître trahi, n'est pas content du PS !

    Voici que Benoît Hamon nous joue la version moderne, et tout aussi comique dans sa désarmante naïveté, de L'arroseur arrosé, qui fit la joie des spectateurs du cinéma, à ses débuts. Il n'a pas de mots assez durs, lui et ses « lieutenants » (!) contre ce PS qui le lâche, et va rallier (pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait) cette sorte d'horreur absolue qu'incarne ... Macron ! Mais, de quoi se plaint-il ? C'est bien connu : un pur trouve toujours un « plus pur » qui l'épure. De même, un traître trouve toujours un plus traître qui le trahira à son tour... 

    Hamon participa au calamiteux gouvernement du calamiteux quinquennat du calamiteux Hollande ; il y embêta tout le monde, devenant même l'un des symboles des Frondeurs, tant et si bien qu'il s'en fit virer, avec son collègue Montebourg, par un Valls, père fouettard comme jamais. Oui mais ça, pense Hamon, c'était « avant » (comme dans la pub avec Alain Delon). Maintenant que petit Ben (dixit Martine, Aubry pour les intimes), tout étonné d'être là, se retrouve candidat, il ne sait plus quoi faire dans ce costume de toute évidence beaucoup trop large pour lui, pour sa « carrure ». Alors, il devient hargneux ; il appelle ses chers immigrés à la rescousse ; il trouve un lien qui bien sûr n'existe pas entre Jean Jaurès, Guy Môcquet et Ibrahim Ali ; bref il se lance dans une fuite en avant désespérée, il dit n'importe quoi pour tenter de meubler le grand vide sidéral qu'il représente : il ferait peine, s'il n'était pas repoussant, avec ses appels incessants et quasi hystériques aux grands ancêtres de la Révolution, de la Terreur, de la Commune, de la violence révolutionnaire sanguinaire...