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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 108

  • La Fontaine avait « prédit » Macron dans sa fable de la Chauve-souris et des deux belettes

     

    1903076588.10.jpg« Je suis oiseau : voyez mes ailes !... Je suis souris : vivent les rats ! »

     

    Macron se moque du monde, avec ses ralliements en cascade, qui montrent bien son « parti clic » (il suffit de cliquer sur un clavier pour faire partie de son mouvement) pour ce qu'il est vraiment : un vrai grand magasin, genre Samaritaine, où « on trouve de tout » ; et il a raison puisque, pour un moment au moins, ça marche (c'est le cas de le dire, d'ailleurs, pour un parti qui s'appelle « En Marche » !).

    Jean-Yves Le Driant, socialiste bon teint - et, nous l'avons dit, bon serviteur du Pays, comme ministre de la Défense - se rallie-t-il ? Ah, oui, mais je ne suis pas de gauche pour autant, voyez Bayrou, qui me soutient ! répond celui qui réussit le tour de force d'être le chouchou des Banques et le vrai continuateur du plus que calamiteux François Hollande, dont il inspira le programme tant qu'il resta à Bercy.

    Madelin, et Perben - donc, en gros, des gens réputés « à droite » - me soutiennent-ils ? Ah, oui, mais je ne suis pas de droite pour autant ! Voyez Robert Hue ou Daniel Cohn-Bendit autour de moi

    Ainsi la chauve-souris de La Fontaine sauva-t-elle par deux fois sa peau : « Je suis oiseau : voyez mes ailes » dit-elle d'abord, puis « Je suis souris : vivent les rats ».

    Quel jeu, autre que celui de la chauve-souris, nous joue donc notre Macron, la madone des Banquiers, le fils chéri du « capitaine de pédalo » (dit aussi « Flanby », ou « Fraise des bois », selon qu'on est chez Mélenchon ou Montebourg) ? Aucun ! Macron dit à chacun ce qu'il veut entendre, et il ajoute qu'il nous aime passionnément, et il peut parler sept minutes d'affilée (ouf !) sans que l'on puisse résumer ce qu'il a dit, comme le faisait justement remarquer Marine Le Pen, lors du premier débat télévisé de la bande des cinq, sur TF1...

    Le problème est qu'en réalité, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, on ne vote pas pour élire le président de la République. Du moins, pas seulement. On vote pour élire le président de la République, oui, mais un président qui devra être suivi, et emmener, une majorité à l'Assemblée, afin de gouverner normalement pendant cinq ans. Et c'est là que le bât blesse, pour notre illusionniste national, notre grand équilibriste permanent, notre Janus aux largement plus que deux visages...

    Quelle majorité ferait-il élire, si par malheur il était élu ? Les journaleux se gaussent des « Etats Désunis d’Amérique », après l'élection de Donald Trump - qui leur est insupportable et qu'ils n'ont toujours pas digérée. Mais, Macron élu, la majorité qu'il essaierait de faire entrer à l'Assemblée ne serait rien d'autre qu'un agrégat inconstitué de personnalités tellement disparates et hétéroclites qu'elles n'auraient qu'un seul lien entre elles : celui d'être.... désunies !

    Et Macron prétendrait gouverner avec « ça » ?

    C'est de l'escroquerie pure et simple...

    Allez, un peu d'air pur, de culture et de vent frais avec notre bon vieux La Fontaine !   

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    LA CHAUVE-SOURIS ET LES DEUX BELETTES

    Une Chauve-Souris donna tête baissée
    Dans un nid de Belette ; et sitôt qu'elle y fut,
    L'autre envers les Souris de longtemps courroucée,
    Pour la dévorer accourut.

    Quoi ! vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire,
    Après que votre race a tâché de me nuire !
    N'êtes-vous pas Souris ? Parlez sans fiction.
    Oui vous l'êtes, ou bien je ne suis pas Belette.
    Pardonnez-moi, dit la Pauvrette,
    Ce n'est pas ma profession.
    Moi Souris ! Des méchants vous ont dit ces nouvelles :
    Grâce à l'Auteur de l'univers,
    Je suis Oiseau : voyez mes ailes ;
    Vive la gent qui fend les airs ! 
    Sa raison plut, et sembla bonne.
    Elle fait si bien qu'on lui donne
    Liberté de se retirer.
    Deux jours après, notre étourdie
    Aveuglément se va fourrer
    Chez une autre Belette aux Oiseaux ennemie.

    La voilà derechef en danger de sa vie.
    La Dame du logis avec son long museau
    S'en allait la croquer en qualité d'Oiseau,
    Quand elle protesta qu'on lui faisait outrage :
    Moi pour telle passer ! vous n'y regardez pas :
    Qui fait l'oiseau ? C'est le plumage.
    Je suis Souris : vivent les Rats ;
    Jupiter confonde les Chats.
    Par cette adroite repartie
    Elle sauva deux fois sa vie.

    Plusieurs se sont trouvés, qui d'écharpe changeants,
    Aux dangers, ainsi qu'elle, ont souvent fait la figue.
    Le sage dit, selon les gens :
    Vive le Roi ! vive la Ligue !

     

  • Jean-François Mattéi ? Présent !

     

    Mur-bleu gds.jpgIl est des dates joyeuses. Il en est de tristes.

    A vrai dire, celle du 24 mars, pour nous, n'est pas triste, à proprement parler, car nous savons où et pour quel vrai Royaume il est parti, nous quittant ce jour-là, nous qui étions ses amis, et lui le nôtre. Mais elle est grave, elle nous ramène à ce que Boutang - qu'il connaissait si bien, qui avait été son maître - appelait le « souci ». Nous partagions en effet avec Jean-François Mattéi - que nous avons eu la grande chance de connaître de très près, et de fréquenter, au sens premier du terme - le souci du Bien commun, de l'Europe et de son futur, de la Civilisation. 

    Nous étions éblouis à chaque rencontre, à chaque repas partagé avec lui, à chaque Colloque ou Conférence qu'il donnait volontiers, par l'immensité de sa culture, son ouverture d'esprit mais aussi - et en un certain sens, peut-être, surtout... - par sa simplicité, sa bienveillance, son urbanité rare. 

    Si nous avons eu beaucoup de chance de connaître Pierre Debray, Pierre Boutang, Gustave Thibon, il est clair que nous en avons eu beaucoup, aussi, de connaître, et si familièrement, Jean-François Mattéi.

    Le 24 mars, lorsqu'il nous quitta, il ne fut fait aucune mention de lui sur les ondes radios/télés de la misérable chose qui ose encore s'appeler Service public. Par contre, une obscure chanteuse de variétés américaine reçut un éloge funèbre de plusieurs minutes, plusieurs fois répété dans la journée ! Mais laissons-là, pour les plaindre, ces pauvres inconscients, qui ne savent même pas à côté de quoi ils sont passés...

    Jean-François Mattéi connaissait bien Lafautearousseau, il l'aimait, le lisait et avait même accepté d'y écrire. Plus que son agenda surchargé, comparable à celui d'un ministre, c'est la maladie et sa mort, soudaine, qui l'empêchèrent de réaliser ce vœu, qu'il ne put concrétiser que pour un seul article, que nous donnons ci-après*, accompagné du petit logo que nous avions imaginé pour ce qui devait être « sa » rubrique. Cet article fut publié le mardi 23 mai 2013, et il traite d'un sujet que Jean-François Mattéi connaissait bien et qui lui tenait à cœur, la théorie du genre...

    Moins d'un an plus tard, le 24 mars 2014, dans lafautearousseau, nous annoncions son décès aussi brutal qu'inattendu et cette perte immense pour la pensée et l'esprit français**.

    Laissons à un poète - à Frédéric Mistral - l'envoi de ce message d'amitié et d'affection à celui qui, mystérieusement, ne nous a jamais quittés :

    « E lou grand mot que l'ome oublido, veleici : la mort es la vido !

    E li simple, e li bon, e li dous, benura !

    Emé l'aflat d'un vent sutile, amount s'envoularan, tranquile,

    E quitaran, blanc coume d'ile,

    Un mounde ounte li sant soun, de longo, aqueira...

     

    « Et le grand mot que l'homme oublie, le voici : la mort, c'est la vie !

    Et les simples, et les bons, et les doux, bienheureux !

    A la faveur d'un vent léger, au ciel ils s'envoleront tranquilles,

    Et quitteront, blancs comme des lis,

    Un monde où les saints sont continuellement lapidés ! »  

    (« Miréio » , Chant X)  •

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    *   Le Père Goriot et la Mère Vauquer, par Jean-François Mattéi

    ** Non omnis moriar

        Décès de Jean-François Mattéi : par dessus tout, une perte pour la pensée française

  • Les chiffres et la dure réalité condamnent Mélenchon et ses incantations révolutionnaires...

     

    Mur-bleu gds.jpgIl faut reconnaître ses mérites à Mélenchon : il est cultivé, il est sans-doute personnellement honnête même si - il l'admet - il vit bien du Système, et surtout, c'est un vrai militant. Et, en tant que tel, il mérite le respect des militants que nous sommes nous-mêmes.

    Cela étant dit, il faut bien reconnaître que son discours d'ensemble est assez répétitif, depuis un nombre d'années assez grand maintenant, et que ses incantations mille fois reprises sur la République et la Révolution ont de plus en plus de mal à « passer ». Tout simplement parce qu'il y a une question que Mélenchon ne se pose pas, et c'est bien là le problème.

    Ecoutez-le parler (par exemple, ce samedi, place de la République). Parler ou, plutôt, prêcher, envoûter un public conquis d'avance; l'enflammer, lyrique, par les souvenirs glorieux - dit-il et croit-il - de la Révolution, de la Commune, de Jaurès, de la République et tout le tremblement... Tout cela est bel et bon, mais ce que Jean-Luc ne nous dit pas c'est comment il se fait que, avec des ancêtres pareils, et le régime qu'ils nous ont donné, la France en soit réduite à l'état lamentable où elle est aujourd'hui...

    Il y a, depuis 1875, 142 ans que la République est installée, en France. Elle affirme hautement sa filiation avec la révolution qui s'est produite il y a 228 ans, dans laquelle elle trouve son fondement.

    L'arbre a donc eu tout le temps nécessaire pour produire de bons fruits. Or, les fruits se révèlent être pourris. Et Jean-Luc Mélenchon ne s'en rend pas compte. Au lieu d'arracher cet arbre, qui produit de si mauvais fruits, il va chercher mille et une excuses (et même une sixième république !) au lieu de se poser la seule question qui vaille :  comment se fait-il qu'un si merveilleux Système ait transformé en vil plomb l'héritage fastueux qui était celui de la France ?

    La République idéologique endette la France de 2.700 euros par seconde, le règlement des seuls intérêts de la dette engloutit chaque année 50 milliards d'euros (c'est le second poste de dépenses, après le budget du lamentable Ministère de la des-Education nationale !), et la dette dont la même république a chargé la France atteint les 2.105 milliards d'euros ! A titre indicatif, cela signifie que la république idéologique, tant vantée par Mélenchon, a contracté, pour chaque Français, 30.000 euros de dette !

    1687822_7_1a99_lors-de-la-maniefstation-pour-la-vie_19d1787fded0186eb1bcc73fa70373d3.jpgEt c'est ce régime-là, ce Système de folie que Mélenchon idolâtre, et fait acclamer par une foule dont on se demande si, un jour, les mots « réflexion », « bon sens », « simple observation du réel » ont eu un sens, du sens. 

    Encore ne s'en tient-on, ici, qu'à l'aspect matériel des choses, à l'échec patent du Système dans sa gestion des choses et des gens, à la catastrophe purement monétaire et financière qu'il nous a apportée. Les dégâts immatériels, parce que moraux, sur l'esprit public et le mental du peuple français étant plus importants encore, et condamnant évidemment encore plus ce Système, que Mélenchon, lyrique, extatique, persiste à voir, contre toute évidence, comme un grand soleil levant, mais que nous voyons, nous (pour reprendre le mot de Jacques Julliard) comme « un soleil levant drapé de deuil... un immense cauchemar ». 

  • Le « parti Macron » ? Un agrégat inconstitué d'égos désunis...

     

    Mur-bleu gds.jpgLes extrêmes se rejoignent : à trop pratiquer le fourre-tout, le programme et le parti de Macron seront comme ces « âmes encombrées » dont parlait Thibon, pour dire que rien n'était plus vide qu'elles. Trop de ralliements, trop disparates, vont vite finir par aboutir au contraire de la croissance et du nombre...

    En effet, Thibon a raison : « Rien n'est plus vide qu'une âme encombrée ». S'il est normal, pour un responsable politique, de chercher à réunir, à rassembler ; s'il est, même, flatteur pour lui d'attirer vers son programme des gens de tous horizons, il y a quand même un problème qui se pose lorsque l'ouverture devient trop large, et se fait, littéralement, « à tous » : à ce moment-là, un programme commun devient, non seulement impossible, mais la seule présentation d'un tel « mouvement », prétendu conçu pour régénérer la politique, pour la « faire autrement », devient, outre une impossibilité de fait, une véritable escroquerie intellectuelle, et morale. 

    Comment Macron va-t-il piloter cet attelage où tout va à hue et à dia ? Quelle personne sensée peut-elle croire un seul instant qu'un Pierre Bergé et un François Bayrou soient réunis par quelque chose de vraiment politique et de vraiment commun ? Qu'il y ait un quelconque rapport entre un Robert Hue et un Alain Madelin ? Qu'on peut à la fois faire applaudir Alain Juppé et recevoir le soutien de Daniel Cohn-Bendit... 

    Certes, très probablement aucune de ces personnes ne serait ministre, en cas de victoire à l'élection du mouvement qui marche (vers quoi ?). Mais la même incongruité que l'on note en relevant les noms des personnalités marquantes ralliées à ce prétendu projet, improbable, voire impossible, on la retrouve à la base, chez les électeurs : comment Emmanuel Macron fera-t-il coexister (pardon : « marcher » !) ensemble, et longtemps, des gens qui vont des déçus du fillonisme aux rivages de la gauche extrême ?

    Le penser, c'est être inconscient. Le promettre aux Français, c'est, évidemment, leur mentir. 

    Et quand l'inconscience marche appuyée sur le bras du mensonge...  • 

     

  • Pourquoi la France doit rendre Ibrahima, guinéen de 19 ans, à son pays...

    Manifestation de soutien à Ibrahima, devant la Préfecture des Bouches-du-Rhône

     

    Mur-bleu gds.jpg« Il n'est de richesse que d’hommes », disait déjà Jean Bodin, au XVIème siècle.

    Les néo-colonialistes, les pilleurs de l'Afrique, qui lui volent sa principale richesse (ses habitants et, surtout, sa jeunesse), les vampirisateurs de l'avenir africain : bref, tout ce que la planète bobo-gaucho-immigratio-trotsko et tout le petit monde du multitout (multiculti, multiethni...) est en émoi, à Marseille : Ibrahima, Guinéen de 19 ans, en situation irrégulière, est en voie d'expulsion ! 

    Il n'en faut pas plus aux belles consciences précitées pour être dans un état de surexcitation qui leur ôte tout jugement raisonnable, et tout bon sens.

    Déjà, le Modac (pour « Module d'accueil et d'accompagnement pour les élèves nouvellement arrivés en France », ouf !) ment en expliquant qu’« il a quitté le Congo, a traversé la mer et est arrivé en Italie ». Cela peut paraître anecdotique, mais ne l'est pas, en fait, car cela montre la mauvaise foi, et jusqu'à quel niveau de mensonge peuvent aller les néo-colonialistes, pilleurs d'Afrique et vampirisateurs de son avenir dont nous parlions au début : il faudrait savoir, ce jeune homme, il est Guinéen ou Congolais ? 

    Mais laissons ce mensonge, et allons au fond du problème...

    La vérité est que les vrais amis de l'Afrique et des Africains ne peuvent qu'être révulsés par cette monumentale hypocrisie que constitue l'alliance hideuse du Fric et de l'Idéologie :

    •  le Fric, « la Fortune anonyme et vagabonde » comme le disait L'Action française, la Finance internationale, veut des quasi esclaves venus des pays pauvres pour les faire travailler en les sous-payant, tirer ainsi les salaires vers le bas, et augmenter ses profits... 
     
    • l'idéologie mondialiste, qui veut abolir les frontières, les communautés historiques, les traditions, bref tout ce qui s'oppose à elle, veut diluer nos vieilles nations occidentales dans un flot continu d'étrangers, submergeant tout, effaçant tout de nos racines gréco-romaines, de notre religion chrétienne, de notre peuplement européen... 

    Et donc, allons-y gaiment, main dans la main, l'extrême-gauche (genre Besancenot et autres) et les grandes banques (genre Lehman Brothers et autres) voient d'un très bon œil le gigantesque déplacement de population Sud-Nord, le « vidage » de l'Afrique de sa ressource première. Chacun y trouve son compte : les banques, du fric, et l'extrême-gauche révolutionnaire, la fin (espère-t-elle) de ces maudites nations historiques qui résistent encore un peu, tant bien que mal, à ses utopies mortifères. 

    Mais c'est, bien sûr, l'inverse qu'il faut faire : il faut cesser de piller l'Afrique, et même lui rendre ce qu'on lui a volé : ses habitants. En l'occurrence, puisque c'est son cas qui a motivé cette note, le jeune Ibrahima, 19 ans, Congolais ou Guinéen, on ne sait même pas, mais en tout cas Africain.

    Maintenant, si vous interrogez individuellement chacune de ces belles âmes qui - « idiots utiles », comme le disait cyniquement Lénine - prêtent la main à cette forme moderne de traite négrière, d'esclavage économique, sans même plus rien comprendre à ce qu'elles font, tant elles sont mécanisées, tant on leur a bourré le crâne; si, donc, vous les interrogez, chacune vous jurera, la main sur le cœur, qu'il agit par idéal, par « fraternité », par « partage » et toute autre genre de niaiserie... 

    Ils en seraient presque touchants, ces « idiots utiles », tellement ils sont sincères, dans la manipulation et la mécanisation qu'ils subissent.

    On en oublierait presque que, dans les faits, ils sont bien les complices, les maillons d'une chaîne qui a un résultat bien précis : piller l'Afrique, la ruiner, vampiriser son avenir.

    Beau travail, mesdames et messieurs les belles consciences (de gauche, évidemment : les autres, s'abstenir) !

    « Idiots utiles », on vous dit. Mais « idiots utiles » complices des négriers des temps modernes... 

  • Policier condamné, tapis rouge au dictateur islamique : deux fautes lourdes du Système en deux jours.

    Ile-de-France : des policiers dans la rue contre la condamnation de Damien Saboundjian

     

    Mur-bleu gds.jpgLa semaine dernière :

    I. D'abord, on a appris que Damien Saboundjian - le policier qui avait tué un braqueur en cavale (Amine Bentounsi) - venait d'être condamné à cinq ans de prison (avec sursis tout de même). Ce policier avait été acquitté, sa condamnation intervient en appel. 

    On ignore si le gouvernement va se pourvoir en cassation. Pour l'instant, entre le braqueur en cavale et ledit gouvernement, le Système ne fait rien, ne dit rien, ne protège pas « son » policier » ; donc, concrètement, préfère la racaille à la police ! Et qu'on ne vienne pas nous parler de justice indépendante. Lorsqu'un gouvernement qui se respecte prétend assurer « la sécurité des biens et des personnes », il prend les lois et règlements qu'il faut pour protéger d'abord ceux qui protègent la société. Acquitté, Damien Saboundjian a déjà été jugé, ce qui est une erreur. Car, à partir du moment où un délinquant armé s'évade, il est dangereux, et, poursuivi, il peut faire feu à tout moment, quinze secondes avant ou quinze secondes après, et tuer un ou plusieurs policiers. Damien Saboundjian a donc bien fait de le mettre hors d'état de nuire. Il devrait être protégé par la présomption de légitime défense. Il est certainement triste que la mise hors d'état de nuire du malfrat se soit faite par la mort de celui-ci, mais entre la mort d'un délinquant et celle d'un policier, notre choix est fait. Celui du Système, aussi, semble-t-il. Mais un système contre « sa » police, l'expérience montre que cela ne dure pas très longtemps. Un haut responsable du syndicat Alliance l'a d'ailleurs dit très clairement, à la télé : cette annonce est un signal fort donné aux policiers, qui vont se dire que, dorénavant, il vaudra mieux, pour eux, regarder ailleurs. Au moins c'est franc, c'est dit...

    Quoi qu'il en soit, la horde entourant les Bentounsi a hurlé de joie et de slogans haineux à l'énoncé du verdict infâme : elle - et tous les délinquants dont regorge maintenant notre douce France - a très bien compris le message !

    Tant que la « justice » (?) enverra des signaux forts comme celui-ci aux délinquants (vous pouvez y aller !) les hordes ne cesseront de se renforcer : jusqu'où ?...

    II. Ensuite on a eu « l’affaire du ministre Erdogan » : Erdogan est un dictateur islamique, un danger pour la paix. Il veut tous les pouvoirs. Cela le regarde, lui et son peuple. Il a envoyé un « petit télégraphiste » rameuter les communautés turques de Hollande et de France. La Hollande a eu bien raison d'empêcher son ministre de venir parler chez elle à la communauté turque, pour faire campagne en faveur du prochain référendum turc.

    Erdogan a réagi en traitant les Hollandais de fascistes et nazis ! La France, par contre, ou, du moins, le Système, a eu tort de laisser le ministre pro Erdogan venir faire son sale boulot, sa sale propagande, chez nous, à Metz.

    Il faut choisir son camp. Toujours, en toutes circonstances.

    Laisser condamner un policier qui défend la Société ; laisser un pro-dictateur islamique faire librement sa propagande chez nous : notre Système a, très clairement, choisi. 

  • Contre Macron, le Hollande en plus jeune

     

    Mur-bleu gds.jpgLes lecteurs de Lafautearousseau le savent : depuis que ce site existe, c'est-à-dire depuis dix ans, nous ne donnons pas de consignes de vote. Notre rôle est de préparer les esprits pour une réinstauration de la royauté, pas de participer aux jeux stériles du Pays légal, forcément suivis de désillusions, chaque fois plus cruelles pour nos concitoyens. Ce fut le thème du brillant colloque qui s'est tenu à Marseille, samedi dernier (4 mars) : nous ne nous désintéressons pas de ce qui fait l'actualité politique de notre pays, mais nous n'allons pas nous diviser, éventuellement, entre nous, sur le choix de tel ou tel candidat, à élire dans le cadre d’un système qui est pervers et qui, on ne l'a que trop vu, ne fera finalement que décevoir. Que chacun choisisse donc, en conscience, celui ou celle qu'il pense être le mieux à même de l'être, et que le moins de temps et d'énergie possible soit enlevé au seul militantisme qui vaille : celui qui consiste, dans l'esprit de l'Action française, à être « réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime » (Léon Daudet).

    Cependant, nous ne nous interdisons pas de signaler ce qui nous semble devoir l'être, notamment lorsque la malfaisance du programme d'un candidat apparaît particulièrement grave. Ainsi écrivions-nous, en conclusion d'une note du 25 octobre 2016* : « ...Voilà, très rapidement, pourquoi, si d'aventure il venait à remporter l'élection, dès le résultat annoncé, l'ennemi s'appellerait : Juppé ! »

    Ainsi, et de même, clôturerons-nous aujourd'hui par le même énoncé, où seul le nom de l’intéressé aura changé : « si par malheur il venait à remporter l'élection, dès le résultat annoncé, l'ennemi s'appellerait Macron ! »

    Mais, pour commencer, pourquoi nous opposer ainsi, radicalement, à Macron ?

    D'abord parce que, lancé comme un « produit » marketing depuis plusieurs mois, et sous son aspect « moderniste », « jeune », « branché », « Geek » qui comprend l’évolution du monde et de la technique, Macron n'est rien d'autre que le vieux Hollande et son programme, qui aurait subi une opération de chirurgie esthétique, et nous reviendrait avec les mêmes vieilleries, mais paraissant une génération de moins..

    Ensuite, et preuve de sa nocivité, quels sont les ralliements à Macron ? « Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es », disait Goethe. Dis-moi qui te soutiens, je te dirai si tu nous conviens, pourrions-nous dire à Macron. Et la réponse ne fait aucun doute, lorsqu'on voit, derrière le sémillant homme encore jeune, tant de vieux chevaux de retour, tous imposteurs du politiquement correct : Laurent Joffrin, Pierre Bergé, BHL, Jacques Attali, Alain Minc, Bernard Kouchner, Daniel Cohn-Bendit, Robert Hue, Alain Madelin, Bertrand Delanoë... Sans oublier le dernier des caïmans, rescapé du « dégagisme  » qui a « viré » Dufflot et Valls, Sarkozy et Juppé, mais rescapé seulement parce qu'il n'était candidat à rien : François Bayrou soi-même !

    Et le sémillant homme encore jeune voudrait nous faire croire qu'il va faire du neuf avec toutes ces vieilleries ? Qu'il incarne une nouvelle façon de faire de la politique, avec tous ces pachydermes, ces pithécanthropes ?

    Mais aussi parce que Macron, ce serait la synthèse entre le libéralisme économique et le libéralisme culturel :

    dans le domaine économique, il est pour la dérégulation, pour la fin du salariat et l’ubérisation de la société, pour la suppression des nations et des frontières, pour une immigration massive, qu'il annonce comme un bienfait pour l’économie...

    dans le domaine culturel, ce libertaire - dont le fondement idéologique est la doctrine relativiste - est pour une société multiculturelle, pour le « libéralisme des mœurs », pour la fin de la famille traditionnelle, pour le droit des minorités (sexuelles, ethniques et tout ce qu'on voudra, pourvu que cela fasse sauter toutes les digues qui tiennent encore dans notre société) ...

    Encore fait-on court, ici, pour ne pas épuiser le lecteur, à défaut d'épuiser le sujet !

    Oui, vraiment, « si par malheur il venait à remporter l'élection, dès le résultat annoncé, l'ennemi s'appellerait Macron ! » 

     
    * Contre Juppé [25 octobre 2016] 

     

  • La mairie de Paris condamnée, et avec elle Anne Hidalgo : il va falloir rembourser les aides à l'Islam !

     

    Mur-bleu gds.jpgNotre « grain de sel » de ce jour sera très court. Il consistera surtout à lire l'article - qui se passe de commentaires - auquel le lien ci-dessous donne accès, article paru dans le journal suisse politiquement très incorrect Les Observateurs.

    Cet article date d'un an (janvier 2016) : il n'a curieusement pas intéressé Le Canard enchaîné ni les journaleux bobos-gauchos, qui se sont bien gardés de nous en informer. Informer, honnêtement et impartialement, ne serait-ce pas là, pourtant, leur mission première, et centrale ?

    Bizarre, bizarre. Vous avez dit bizarre ?...  

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  • Inquiet, un peu effrayé, Franck Mathevon découvre Jean Raspail et Le camp des saints, sur France info

     

    Mur-bleu gds.jpgLisez la courte page d'accueil de France info, du jeudi 9 février [Lien ci-dessous] ; et écoutez, en bas de page, les 2'05" d'entretien du journaliste avec Raspail, sur son ouvrage étonnamment prémonitoire* : évidemment, dans la maison France info, on va immédiatement frémir et se faire peur, en agitant les mots d' « extrême-droite », « racisme » et autres niaiseries.

    yO8VCyJQ.jpgMais, enfin, malgré cette puérilité affligeante - et révélatrice de l'état d'esprit de la très grande majorité de ceux qui sont aux manettes de l'audio-visuel - donnons acte à Franck Mathevon d'avoir, au moins, le temps d'une chronique, braqué les projecteurs sur un vrai visionnaire, un grand Français, un « lanceur d'alerte », en somme, comme on dit volontiers, aujourd'hui. 

    Et, puisque France info décerne des notes chaque jour - avec Fabienne Sintès, dans sa matinale du 7/9 - nous vous laisserons, cher lecteur, décerner la note que vous semblera mériter cette chronique.

    Au moins, elle nous change un peu; et puis, comme on dit, avec ce genre de chronique - trop rare, il est vrai - on peut dire, vraiment, que le diable porte pierre. 

    Jean Raspail Le camp des saints

     

    * Nous l'avions interrogé, du reste, pour Je suis Français, avec tant d'autres.

  • Adepte de la « discrimination positive » : Macron, raciste assumé

     

    Mur-bleu gds.jpgCertes, ce n'est pas lui qui a inventé le concept, ni le mot. Déjà, Anne Lauvergeon, nullissime chef d'entreprise qui a mis notre fleuron Areva et toute notre filière atomique en sérieuse difficulté, proclamait en son temps que, « à compétence égale, elle embaucherait un immigré plutôt qu'un Français, c'était clair ».

    Macron n'a donc pas inventé cette nouvelle forme de racisme (car, le racisme inversé, c'est toujours du racisme) ; il n'empêche, en visite électorale en Seine-Saint-Denis, celui qui prétend faire du neuf avec des vieux a bien pris soin de proclamer qu'il faisait sienne la « discrimination positive » : aux Mureaux, il a même proposé de verser une prime à l'entreprise qui recrute en CDI un habitant des « quartiers prioritaires » !...

    Mais, considérer des gens comme « prioritaires » par rapport à d'autres, parce que ils sont d'une certaine origine, parce que ils appartiennent à une certaine ethnie, parce que ils sont pratiquants d'une certaine religion etc.… : n'est-ce pas cela le racisme ? N'était-ce pas cela qui était à la base de l'apartheid en Afrique du Sud ? Mépriser et déclasser quelqu'un parce que il est noir, maghrébin ou musulman, oui, c'est du racisme. Le favoriser et le promouvoir pour la même raison, c'est évidemment, aussi, du racisme. Inversé, mais du racisme quand même. 

    Que dirait Emmanuel Macron si un chef d'entreprise passait une annonce, du genre « Recherche homme blanc, salaire plus élevé si français de souche » ? Il faut croire que lui, le Canard enchaîné et toute la gauche moralisatrice des sépulcres blanchis hurleraient à la mort. Et pourtant, c'est cela, la « discrimination positive » : on vous engagera si vous êtes noir ou maghrébin. Et si vous êtes musulman de surcroît, alors, là, ce sera le gros lot ! 

    Macron est raciste. Il n'est pas le seul, surtout à gauche.

    Gageons que Le canard de mercredi prochain va nous faire des « révélations » là-dessus !... 

  • Ces immigrés qui haïssent la France : l'insurrection ethnico-islamique de Saint-Denis

     

    Mur-bleu gds.jpgLes faits (Source : France info)

    Cinquante-cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, ce mardi 7 mars pour « attroupement armé et jets de projectiles » dans et devant le lycée Suger de Saint-Denis (et aussi dans et devant les lycées Bartholdi et Paul Eluard), mais aussi... dans la rue !

    Les faits se sont produits vers 10 heures ce matin-là, au moment de la récréation. Professeurs et élèves ont entendu une grosse explosion dans le hall du lycée. L'air est devenu irrespirable, à cause de la fumée. Les élèves ont donc été conduits dans la cour de l'établissement. Au même moment, un groupe de jeunes s'est introduit dans le lycée et a tenté d'allumer un incendie dans trois endroits distincts de l'établissement. Ils sont ensuite entrés dans l'un des bâtiments et y ont répandu de l'essence. Les départs de feu ont été rapidement maîtrisés...

    Après l'évacuation des élèves, des fonctionnaires de police ont été pris à partie par plusieurs individus armés de pierres, de mortier, d'explosifs et de cocktails Molotov...  

    Notre commentaire

    Le roi du Maroc, Hassan II, père de l'actuel roi Mohammed VI, avait raison, et savait de quoi il parlait, lui qui est descendant du Prophète et « Amir al-Mu’minin » (c'est-à-dire « Commandeur des Croyants ») lorsqu'il parlait à une Anne Sinclair, visiblement déstabilisée, de l'immigration en France.

    Avec lucidité, il disait : Vous faites une grande violence à tous ces musulmans marocains [il ne voulait pas parler des Algériens, Tunisiens ou autre Africains, s'en tenant, à juste titre, à son rôle de roi du Maroc], en leur demandant de s'intégrer ou de s'assimiler à votre culture. Ils sont marocains et musulmans et ils le resteront ; ils ne seront jamais français à cent pour cent ; vous arriverez peut-être à maîtriser la première et la deuxième génération, mais la troisième ou la quatrième vous exploseront au visage...

    Nous y sommes.

    Il ne faut pas se leurrer : à l'heure où un apprenti sorcier nommé Macron envisage sérieusement d'ouvrir encore plus les portes à une immigration africaine encore plus importante, l'immigration déjà installée en France règne en maîtresse dans plus de 1.500 quartiers ou cités (et peut-être 2.000, et peut être plus). Dans ces zones de non-droit, dont tout le monde sait l'existence mais que personne ne veut nommer dans le Pays légal, qui brade la France, cette immigration est déjà, de fait, maîtresse du terrain. Dès qu'elle se sentira prête, assez sûre d'elle, elle déclarera « zone islamique » telle ou telle cité, tel ou tel quartier.

    Que fera-t-on, alors ?

    Parmi la cinquantaine de « jeunes » interpellés, quasiment tous sont mineurs. Légalement, quasiment tous sont français. Mais « Français de plastique » seulement, et « sans avoir l'esprit ni le cœur français », comme le disait Charles de Foucaud.

    Fortement islamisés, ou "ré-islamisés", ces « jeunes » croient au dogme fondamental du Medhi, expliqué par le père de Foucaud : « tout musulman, (je ne parle pas des libres penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui, musulman, ou ses descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l'engage à subir avec calme son épreuve ; «l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération», disent-ils ; ...mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France. »

    Ce jour-là, n'en doutons pas, est proche. Une grande insurrection se profile, dont nous ne savons ni le jour, ni l'heure, ni le lieu (ou les lieux). Mais elle arrive, c'est évident, elle est même déjà là, de fait, attendant son heure et rongeant son frein, d'une façon de moins en moins cachée.

    Et si, d'aventure, cette insurrection triomphait - et là où elle triompherait... - nous n'aurions le choix qu'entre deux solutions : nous convertir sous la contrainte ; ou partir loin de chez nous.

    Alors, sans hésiter, nous en choisirions une troisième : nous battre pour la Libération nationale. 

     

  • 8 mars 1921 : Création du Premier Régiment étranger de Cavalerie

     

    Mur-bleu gds.jpgAujourd'hui, l'Armée française célèbre cet évènement d'importance : la création du 1er REC, qui est le seul régiment de cavalerie au sein de la Légion étrangère et le seul régiment de la Légion au sein de la cavalerie, ce qui justifie sa devise « A nul autre pareil » qui était aussi celle du Roi Soleil. 

    Mais cette création porte également en elle une autre charge émotionnelle forte, qui mérite d'être rappelée : ce régiment a été créé avec des contingents de cavaliers tsaristes, les « Russes Blancs », ceux de l'armée de Wrangel, qui luttèrent héroïquement contre la révolution bolchévique. 

    On connaît le mot célèbre des révolutionnaires bolchéviques, « Février, c'est 1789, Octobre c'est 1793 ». Les marxistes léninistes avaient pleinement conscience de revivre, mais en accéléré, la Grande Révolution fondatrice de 1789, qu'ils voulaient pousser jusqu'à ses extrêmes limites, et dont ils voulaient que « leur » révolution fût la quintessence, l'expression la plus achevée...

    Alexandre Soljenitsyne a parfaitement dressé le parallèle entre Vendéens et Russes blancs. Au moment où la Révolution française, puis la bolchévique, ont lancé au monde leur message idéologique, porteur du totalitarisme, de la Terreur, du génocide et du goulag, Vendéens et Russes blancs ont envoyé au monde le message exactement contraire : celui de la liberté intérieure de l'homme, face au totalitarisme ; celui de l'enracinement dans une terre, une histoire, des traditions, face à l'idéologie, abstraite et désincarnée. « Leur patrie, ils l'ont dans le cerveau - disait Charette - nous l'avons sous les pieds... »  

    Voici comment Soljénitsyne évoque l'héroïque petite Vendée de Tanbow, dans son discours prononcé le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée :  « La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable. De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience - nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une. Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide... »

    Ecoutez, en l'honneur de ces Russes blancs qui, comme nos Vendéens, ont tout tenté pour détruire la Révolution, le magnifique chant des Partisans Blancs, qui exalte leur sacrifice et leur grandeur. 

  • Républicains et démocrates, mais « contre le peuple »

     

    Mur-bleu gds.jpgL'ahurissant dialogue Jean-Pierre Elkabbach-Fabienne Keller...

    Le débat se traîne, ce vendredi 3 mars, à 10h45, sur C News (anciennement, « i-Télé »). Comme souvent, on n'a pas affaire à un journaliste qui interroge un homme politique (ici, une femme) mais à deux compères du politiquement correct. Même si, officiellement, Fabienne Keller est réputée « droite/centre droit », elle fait partie de ce petit monde bobo/gaucho où tout le monde est d'accord sur l'essentiel, et surtout avec les journaleux de la classe médiatique qui « dit » le vrai, qui décrète où est le bien, où est le mal, qui sait ce que le public doit penser, et le lui dit sans cesse, dans un bourrage de crâne et une manipulation incessante, du soir au matin et du matin au soir... 

    Donc, ça ronronne ferme, ce vendredi, et c'est mortellement ennuyeux. Jusqu'à 10 heures 50, où Jean-Pierre Elkabbach, qui n'en peut plus de critiquer Fillon face à une Fabienne Keller qui n'en peut plus de l'approuver, lâche cette petite phrase : « Et Fillon qui organise cette manifestation du Trocadéro dimanche, mais c'est un appel au peuple ! ». Fabienne Keller, qui vient de se réveiller, saisit la balle au bond, et, bien sûr approuve chaudement : « Oui, c'est du populisme, ce n'est pas acceptable, ce n'est pas possible, on ne peut pas approuver cela... ».

    En somme, « l’appel au peuple », c'est mal.

    On aurait aimé être sur la plateau pour rappeler à ces deux belles âmes que, jusqu'à présent, il était bien entendu que la souveraineté réside dans le peuple, et que la légitimité ne peut procéder que de lui. On a même fait des tas d'élections pour ça. Et, pour ce qui est de la Justice, il faut bien se rappeler que tous les jugements sont rendus « Au nom du Peuple français ». Le duo Elkabbach/Keller - mais, avec eux, tous ceux qui pensent comme eux, et ils sont légion... - a-t-il aboli la démocratie ? La République ? Au prétexte que l'appel au peuple c'est... du « populisme » ? 

    Pauvre Abraham Lincoln, lui qui déclarait, dans son discours du 19 novembre 1863, à Gettysburg : « ...A nous de décider que le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. » C'était bien, semble-t-il, ce que pas mal de gens, pendant pas mal de temps, appelaient « république », ou « démocratie ». Il faut croire que c'est terminé... 

    Lincoln ne se doutait pas qu'un jour, finalement assez proche (qu'est-ce qu'un siècle et demi, à l'échelle de l'Histoire ?) une caste, dont il ne pouvait imaginer l'irruption, puis la toute-puissance médiatique, abolirait son cher « gouvernement du peuple etc.… », que la nouvelle caste dirigeante affuble maintenant de l'odieux nom - odieux, pour elle - de « populisme ».

    Le Brexit, librement voté par les britanniques ? Trump, librement élu par les étatsuniens ? Demain les Pays-Bas ou l'Autriche administrés par ce qu'ils appellent avec mépris et dégoût « l’extrême-droite » ? Cela ne vaut rien, c'est du populisme ! Du populisme, vous dit-on, uniquement du populisme, et rien que du populisme, comme la Toinette de Molière, symbolisant tous les Diafoirus de la création, répétait « le poumon ! le poumon ! » à ce pauvre Argan, dans Le Malade imaginaire

    Maintenant, posez la question au sieur Elkabbach et à Dame Keller : êtes-vous toujours démocrates ? Et républicains ? Ils vous jureront évidemment, la main sur le cœur, et en chœur, que, bien sûr, ils le sont !

    Ah, les beaux républicains, les beaux démocrates que voilà ! 

     

  • Dérapage, bavure... Les « contractions » de Vincent Peillon...

     

    Mur-bleu gds.jpgCertes, nous dira-t-on, maintenant, Peillon, c'est du passé, c'est dépassé. C'est vrai, et c'est du reste très bien ainsi. Il n'en demeure pas moins qu'il ne faut pas tout laisser passer, et qu'il y a des choses qui doivent être dites : donc, un dernier mot sur l'ancien ministre de l'Education nationale...

    C'est bien connu, depuis La Fontaine, « selon que vous serez puissant ou misérable... »

    On a vu, récemment, que Vincent Peillon, grand prêtre de la Nouvelle Religion Républicaine, pouvait tout se permettre, dire tout et n'importe quoi, et surtout des choses qui, dites par quelqu'un d'autre, auraient déclenché une fureur hystérique et une énorme opération médiatique, où la moraline et les injonctions de la bien-pensance et du politiquement correct se seraient déchaînées.

    Ce fut le cas le mardi 3 janvier, dans une émission politique sur France 2. Vincent Peillon a osé comparer le sort fait actuellement aux musulmans (quel sort ?) à celui des Juifs sous le régime de Vichy. Déclarant que l'on « utilisait » la laïcité, aujourd'hui, contre des musulmans comme « ça a été fait » sous Vichy, contre les Juifs !...

    Tout simplement. C'est énorme, non ?

    Eh ! bien, cherchez les réactions indignées à de tels propos, littéralement aberrants : vous n'en trouverez guère ! BFM/TV, pour une fois, a bien un peu cherché à réagir, en invitant, dès le lendemain, mercredi, William Goldnadel pour débattre de la chose avec David Assouline, porte-parole et « défenseur » de Vincent Peillon. Avec quelques rapides commentaires sur les JT du même soir, où l'on se pressa d'envoyer les sujets suivants, ce fut à peu près tout.

    La Sainte alliance de la cléricature médiatique et du politiquement correct avait manifestement décidé d'étouffer dans l'œuf cette affaire, alors que le même « politiquement correct » aurait très certainement demandé la mort politique de toute autre personne, procédant sur le champ à sa lapidation médiatique avec, de toute évidence, mais c'est plus surprenant, l'aval d'un CRIF que l'on a connu, naguère, nettement plus intransigeant, et qui, d'ordinaire, ne laisse quasiment rien passer. Passons... 

    Il faut donc se contenter de ce qui a été dit dans ce court débat sur BFM/TV... 

    David Assouline, étant donné l'énormité du « dérapage » - comme disent les journaleux... - fut très arrogant et très combattif : il savait que le scandale était tel qu'il fallait l'étouffer immédiatement en criant plus fort encore que ceux qui commençaient à s’indigner ; dans une envolée fourre-tout (il reprocha à William Goldnadel d'écrire dans Valeurs actuelles et dans Le Figaro !) il alla jusqu'à excuser Vincent Peillon, disant que, lors de réunions publiques, il fallait parler et répondre rapidement à beaucoup de gens (ce qui est vrai), que cela était difficile (ce qui est encore vrai) et que, parfois, cela obligeait à des... « contractions » !

    Admirable, non, le coup des « contractions ?

    Face à tant de mauvaise foi et d'arrogance agressive, William Goldnadel étonna - positivement - par son calme et sa retenue, qualifiant la misérable prestation de Vincent Peillon comme elle devait l'être : de la « bêtise ». Et de resituer le tout dans le double contexte de « plenelisation » - dû au fougueux trotskyste, qui a commis le livre « Pour les musulmans » (rien que le titre, tout un programme !...) - et de l'irrésistible processus de crétinisation qui emporte la gauche ! 

    Et « l’échange », qui de fait n'eut pas lieu, s'arrêta là, à la justesse de cette remarque, qui méritait, certes, d'être faite publiquement : les propos de Vincent Peillon ne relèvent que d'une incommensurable bêtise.

    Il n'empêche : le vrai visage de Vincent Peillon, on le connaît très bien, à Lafautearousseau*, mais il a cru bon de rendre encore plus publique son islamophilie délirante, dont la seule raison d'être est que, selon lui, l'Islam est un moyen supplémentaire de détruire tout ce qui est « chrétien » en France, afin de laisser place nette à sa Nouvelle Religion Républicaine. Ce faisant, il n'a fait que montrer sa méconnaissance totale de l'Islam, et du totalitarisme qu'il induit partout où il règne en maître. La haine viscérale du christianisme l'empêche de voir que, si d'aventure l'Islam s'implantait en France, il détruirait ou soumettrait - comme il le fait partout ailleurs dans le monde, là où il domine - tout ce qui n'est pas « lui » ; et la Nouvelle Religion Républicaine du grand prêtre Peillon ne pèserait alors pas lourd, son sort serait alors vite réglé... 

    Goldnadel a raison, il l'a bien dit : « bêtise » ; processus de « crétinisation », qui explique, tout simplement, le déclin intellectuel que subit « la gauche » .  

     
  • Raciste, stigmatisant, discriminant, francophobe... : mais, c'est Bernard-Henry Lévy !

     

    Mur-bleu gds.jpgImaginez un seul instant que lafautearousseau - ou qui que ce soit, du reste... - ait écrit l'équivalent du misérable petit texte précédent, imité de lui mais contre l'Islam.

    Quelque chose comme :
     
    « Bien sûr, nous sommes résolument anti-cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est bled, djellaba, darbouka, fantasia, bref, "mouslim" ou vert-prophète nous est étranger, voire odieux » : que diraient le CRAN, SOS Racisme, ou toute autre organisation (qu'il faut d'ailleurs dissoudre) ? Il est assuré qu'elles porteraient plainte.
     
    Nous, nous ne risquons rien, car nous nous livrons à un exercice assumé de parodie et de détournement.
     
    Mais est-il normal qu'un riche bobo de gauche, prétendument philosophe (philosophe du pauvre, un vrai philosophe, c'est Platon, c'est Aristote.) vienne se moquer de tout un peuple, de ses moeurs et coutumes ? Certes, nous dira-t-on, le texte date un peu (1985) : mais, justement, il ne l'a pas renié, il n'a jamais fait son mea culpa, ni présenté ses excuses. Ce qui aggrave son cas.
     
    Mais BHL n'en a  cure : cet intello mégalo des salons dorés de la bourgeoisie parisienne friquée sait qu'il ne risque rien : il vit dans un pays où il « fait » son sale fric, mais il crache sur ce même pays ; il hurle avec les loups, il fait partie du Système, de la bien-pensance et du politiquement correct ; il caresse l'opinion au pouvoir dans le sens du poil. Ou plutôt, il la fait. Il peut dire ce qu'il veut, dont le millionième inverse serait interdit à n'importe qui d'autre. Nous, par exemple. C'est cela qui est odieux.
     
    On ne peut que lui rappeler que, après ce qu'il a fait en Libye, et la catastrophe qui en a découlé, la seule chose qu'il y aurait à faire, pour lui, serait de se cacher le plus loin possible, de se  faire oublier, s'il se peut, et de disparaître des écrans radars. Mais, non ! La coqueluche des mangeurs de caviar à la louche continue, sans se lasser. Dernière opération médiatique : dénoncer « une rafle obscène » à propos du décret Trump interdisant, pour 90 jours,  l'entrée aux USA des ressortissants de sept pays jugés « à risque » par la présidence étatsunienne.
     
    Ce qui est « obscène », c'est la caste de ces nantis/privilégiés parfaitement incarnée par BHL, qui se permet de pérorer sur tout et n'importe quoi, pour dire et faire tout et, surtout, n'importe quoi, sans que jamais personne n'ose lui rabattre son caquet.