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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 111

  • Amine, Anis étaient au milieu de nous : 66 millions de Français virtuellement livrés au terrorisme islamiste

     

    Mur-bleu gds.jpgNous ne jouons pas à nous faire peur ni à chercher à faire peur aux autres ; ni à cultiver une sorte de morbide sinistrose, qui se porte assez bien comme cela pour qu'il soit utile d'en rajouter...

    Nous tirons simplement le constat froid et lucide (on dira clinique, puisqu'Amine était Interne à La Timone, à Marseille !) que deux dangereux terroristes islamistes étaient au milieu de nous, normalement, habituellement :

    - le premier, Interne en Chirurgie orthopédique à l'Hôpital de La Timone à Marseille, était en neuvième année de médecine : il a dû en voir, en soigner des gens, leur parler, avoir accès à toute sorte de locaux plus ou moins « sensibles ». Et voilà que l'on apprend qu'il s'était réjoui des assassinats de novembre à Paris, qu'il tenait des propos ouvertement favorables au djihadisme sur les réseaux sociaux, parlant même de commettre des attentats en France. Disparu depuis la mi-octobre, il a finalement été arrêté en Turquie, alors qu'il se rendait en Syrie : pour y faire quoi ? Devinez ! 

    - le second, après son carnage de Berlin, s'est baladé, il n'y a pas d'autres mots. D'Allemagne il est passé en Hollande puis, via la Belgique en France. Il a pris le train, tout naturellement, a traversé plusieurs gares, et, lui aussi, a côtoyé pas mal de monde dans les rues, les dites gares, les trains...

    Heureusement, dans un cas comme dans l'autre, les deux assassins n'ont pas tué chez nous. Si l'un est passé à l'acte en Allemagne, l'autre est resté « assassin en puissance », mais l'intention - quand elle est aussi froide, résolue, planifiée... - ne vaut-elle pas l'action ?

    Mais ces deux cas troublants nous amènent au seul constat possible : nous sommes toutes et tous livrés, à tout moment, au couteau de l'égorgeur, à la ceinture d'explosif de l'artificier, au véhicule lancé dans la foule... Et les terroristes sont - ou peuvent être - le voisin du dessus ou du dessous ; celui d'en face ou d'à côté ; celui d'en haut de la rue, ou d'en bas, ou du coin : bref n'importe lequel de ces 200.000 entrés par an en France sous Sarko (sans compter les clandestins, évidemment) ; chiffre qui est passé à 300.000 pendant le « quinquenium horribilis » de Hollande.

    Toutes et tous étant parfaitement « normaux » en temps normal, mais pouvant basculer d'un coup, à tout moment, dans ce que l'on appelle maintenant, dans la novlangue idéologique politiquement correcte, la radicalisation : en clair, l'islamisme, le terrorisme, l'assassinat de masse.*

    C'est dans cet esprit que nous dressons notre constat : non pour faire frissonner dans les chaumières, mais pour lancer une accusation frontale contre le Système, que nous accusons d'irresponsabilité et de mise en danger de la vie de la Nation.

    Donald Trump a fait scandale dans la petite bulle des journaleux bobos/gauchos lorsqu'il a déclaré, pendant sa campagne, qu'il voulait interdire l'entrée de musulmans aux Etats-Unis, avant que les autorités compétentes ne se soient renseignées sur les dits musulmans. C'est le bon sens le plus élémentaire : au moins, en savoir le plus possible sur ceux qui veulent venir chez vous. Ce bon sens-là, le Régime, le Système ne l’a pas, car il ne veut surtout pas l'avoir. Ce qu'il veut c'est créer un citoyen nouveau, une France nouvelle, surtout sans contact avec ses Racines et ses Traditions, qui sont gréco-latines, européennes et, bien sûr, chrétiennes. Et, pour effacer ces Racines et ces Traditions, tout est bon, pour le Système, même et surtout l'Islam et les musulmans. 

    Sauf qu'à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ; à force de manipuler des bombes, elles vous explosent à la figure...

    On en est là. Que ce soit le Régime, le Système qui saute, cela ne nous gêne guère. Mais qu'il nous fasse courir le risque avec lui, alors là, non !   

    * Répétons-le, une fois de plus : nous ne disons pas que tous les musulmans sont des terroristes, nous disons que tous les terroristes sont des musulmans, et pratiquent leur terrorisme au nom de l'Islam.
  • Société • Enseignement : le désastre

     

    Mur-bleu gds.jpgIl faut lire le bulletin de SOS Education, et nous reprenons d'ailleurs régulièrement dans nos colonnes des informations puisées à cette bonne source.

    Voici, par exemple, le texte d’une dictée qui a été donnée à des élèves de CM2 par la direction de l’évaluation du Ministère de l’Éducation nationale :

    « Le soir tombait. Papa et maman, inquiets, se demandaient pourquoi leurs quatre garçons n’étaient pas rentrés.

    – Les gamins se sont certainement perdus, dit maman. S’ils n’ont pas encore retrouvé leur chemin, nous les verrons arriver très fatigués à la maison.

    – Pourquoi ne pas téléphoner à Martine ? Elle les a peut-être vus !

    Aussitôt dit, aussitôt fait ! À ce moment, le chien se mit à aboyer.» 

    Cette courte dictée, vous en conviendrez, ne présente aucune difficulté majeure. Et pourtant !

    En 1987, les élèves de CM2 faisaient en moyenne plus de 10 fautes à cette dictée ! 10,6 très exactement ; plus de deux fautes par ligne ! Les « pédagogies modernes » étaient passées par là : méthodes de lecture globale ou semi-globale, diminution des horaires de français…

    En 2007, on a soumis à des élèves du même niveau cette même dictée. : les élèves ont fait en moyenne 14,3 fautes, soit plus d’un tiers d’erreurs en plus ! Quasiment 3 fautes par ligne !

    En novembre 2016, la direction de l’évaluation du Ministère de l’Éducation nationale a publié en catimini les résultats de la même dictée, donnée en 2015 : en catimini, car les élèves d’aujourd’hui ne commettent désormais plus sur ces 5 lignes 10 erreurs, ni même 14, mais pas moins de 17,8 ! Ce qui signifie qu’en dehors de « papa », « maman », « le » et « ne », les élèves de CM2 d’aujourd’hui font en moyenne quasiment une faute par mot : et le rédacteur de cette note du site de SOS Education de conclure, hélas avec raison : « la France est entrée dans l’ère de l’illettrisme de masse ».  

    Rappelons que, depuis les années 80, si le budget militaire a constamment décliné, le budget de l’Éducation nationale a été plus que doublé en euros constants !

    Partout ailleurs, en Europe, ou dans n'importe quelle entreprise privée, avec de tels résultats, les responsables de ce qui ose encore s'appeler « Ministère de l'Education nationale » seraient remerciés, et tout serait changé, de fond en comble, dans ledit Ministère. Or, courant novembre, Najat Vallaud-Belkacem, le sinistre de l'Instruction, a osé plaider à l’Assemblée nationale la demande - pour 2017 - d'une enveloppe de 68,64 milliards d’euros, hors retraites des fonctionnaires, en vue de placer « l’école au cœur du redressement du pays ».

    Plus c'est gros, plus ça passe ! 

  • Chiffres du chômage : Le Système fait naufrage dans l'échec, le mensonge et le ridicule...

     

    Mur-bleu gds.jpgTout a été dit, et par des personnes d'opinion, d'origine ou de métier extrêmement divers, sur la ridicule manipulation des chiffres du chômage que l'on nous sert depuis lundi soir.

    Toutes catégories confondues (A, B, C D et E), Le Monde (peu suspect d'opinion réactionnaire !) comptait - en mai dernier - 1 095 500 chômeurs supplémentaires depuis 2012, en réponse à une grossière erreur du Président, la veille, au micro d'Europe 1 (il n'en reconnaissait que 600.000, excusez la paille !). 

    Alors, elle apparaît bien tristounette la soi-disant baisse - pourtant claironnée urbi et orbi - de ces quelques pauvres milliers de chômeurs, mais pour la seule catégorie A, et quand on sait le nombre très important de personnes mises « en formation », à prix d'or et pour des résultats très minimes, mais, du coup, « sorties » des statistiques. L'important n'est ni la vérité vraie, ni le respect des citoyens qui ont droit à cette vérité, l'important c'est que la tricherie sur les chiffres permet, avant les élections, de claironner que « ça y est », que « ça va mieux !» et autres niaiseries du même tonneau. 

    Sauf que...

    Sauf que, à force d'avoir trop tiré sur la ficelle, la ficelle s'est cassée. Et, maintenant, les gens n'y croient plus, aux mensonges qu'on leur serine. Jusqu'à présent, cela marchait, le « plus c'est gros, plus ça passe ». Maintenant, la nouveauté, c'est que cela n'est plus vrai : c'est trop gros, cela ne marche plus, ne passe plus. Et, même dans les JT (TF1, France 2) on a entendu des gens dirent que les familles qui connaissaient le drame du chômage prenaient très mal cette façon très désinvolte, pour rester polis, de traiter du sujet. Et que dire de ce reportage ahurissant au « 20 heures » de France 2, lundi soir, sur ces deux chômeurs qui ont trouvé un emploi... en devenant conseillers à... Pôle Emploi ! Le moins que l'on puisse dire est que le directeur de la chaîne, ou au moins celui des programmes, aurait pu flairer la très, très grosse maladresse... 

    Churchill, qui avait à la fois la dent dure et beaucoup d'humour, racontait un jour que, jeune officier, il avait dans sa promotion un camarade si bête, si bête, mais si bête, que... même ses autres camarades s'en étaient rendu compte ! Pas mal, non ? même si, il faut bien le reconnaître, c'était assez méchant.

    Notre « malheureux » Système, à bout de souffle, en est là aujourd'hui : ses manipulations et son bourrage de crâne sont si énormes, si énormes, mais si énormes, que même cette opinion publique qu'il a cru - à raison, jusqu'ici... - influençable, malléable, manipulable à l'envi s'en est rendu compte : et celui que Maurras appelait « Populo gobe-tout » ne gobe plus, maintenant, il n'écoute plus, il n'y croit plus.  

    Avis de mauvais temps pour le Système...  •

  • « Affaire Laforêt » : « Pas de noir », la planète antiraciste en ébullition ! Et si on relisait Claude Lévi-Strauss ?

     L'agence immobilière Laforêt à Levallois-Perret

     

    Mur-bleu gds.jpgIls sont, soi-disant, pour la liberté de la presse, les soi-disant antiracistes. Pour eux, par exemple, Charlie Hebdo peut se moquer en des termes particulièrement brutaux et grossiers des religions ou des sinistrés d'Amatrice, ils s'en fichent, du moment que, Charlie Hebdo, c'est « leur » côté, et « leur » presse, et « leur » opinion. Mais, dès qu'on dit une chose qui leur déplaît, alors, là, ils hurlent à la mort. C'est cela que nous dénonçons ici, une fois de plus :  cette tartufferie, cette arnaque du siècle qu'est le soi-disant antiracisme dont ils ont fait leur fonds de commerce (juteux, le fonds de commerce !), cette mauvaise foi abyssale des chantres du politiquement correct.  

    Voyons-y donc d'un peu plus près : « Pas de noir », spécifiait - il est vrai sans ambages - une annonce de location immobilière à Levallois-Perret. Et, aussitôt, le sieur Sopo et toute la clique de monter au créneau.

    Au dit sieur Sopo, et à toute la dite clique, conseillons donc de relire (mais, pour certains, ignares et incultes, de lire...) ce court extrait d'un dialogue fort intéressant entre Claude Lévi-Strauss et Didier Eribon : 

    1986689724.jpgClaude Lévi-Strauss : …que des cultures, tout en se respectant, puissent se sentir plus ou moins d’affinité les unes pour les autres, c’est une situation de fait qui a existé de tout temps. Elle est dans la normale des conduites humaines. En la dénonçant comme raciste, on risque de faire le jeu de l’ennemi, car beaucoup de naïfs se diront : si c’est cela le racisme, alors je suis raciste…

    Didier Eribon : Y a-t-il des apparences physiques qui font naître en vous de l’antipathie ?

    Claude Lévi-Strauss : Vous voulez dire des types ethniques ? Non, bien sûr. Tous incluent des sous-types qui, les uns nous semblent attrayants, d’autres pas... j’appartiens à une culture qui a un style de vie, un système de valeurs distinctives ; et donc des cultures très différentes ne me séduisent pas automatiquement.

    Didier Eribon :   Vous ne les aimez pas ?

    Claude Lévi-Strauss :   Ce serait trop dire. Si je les étudie en ethnologue, je le fais avec toute l’objectivité et même toute l’empathie dont je suis capable. Il n’empêche que certaines cultures s’accordent moins volontiers que d’autres avec la mienne... Il y a et il y aura toujours des communautés portées à sympathiser avec celles dont les valeurs et le genre de vie ne heurtent pas les leurs propres ; moins avec d’autres. Ce qui n’empêche que même avec celles-ci, les rapports peuvent et doivent rester sereins. Si mon travail requiert le silence, et qu’une communauté ethnique s’accommode du bruit et même s’y complaît, je ne la blâmerai pas et n’incriminerai pas son patrimoine génétique. Je préférerai toutefois ne pas vivre trop près, et apprécierai peu que sous ce méchant prétexte, on cherche à me culpabiliser... 

    De près et de loinClaude Lévi-Strauss et Didier Eribon, Éditions Odile Jacob, 1988, pages 209 à 212.
  • Marseille, islamo-gangstérisme : 33e accident du travail, record battu !

     

    Mur-bleu gds.jpgOn serait tenté d'écrire : A Marseille, rien de nouveau, pour paraphraser le célèbre titre À l'Ouest, rien de nouveau, d'Erich Maria Remarque. 

    Ou alors, pour paraphraser cette fois Antonio de Oliveira Salazar*, que, à Marseille, on vit « habituellement » dans le crime organisé, le monde de la drogue ayant pignon sur rue, et ayant poussé des racines solides et profondes, qu'il sera bien difficile d'arracher le jour où les pouvoirs publics voudront - enfin ! - éradiquer, partout en France, ces pègres immigrées qui se « font » jusqu'à 90.000 € par jour, dans certaines « cités » (même si c'est un peu moins dans d'autres) en vendant leur saleté de drogue.

    Mais, on s'y est fait. Pendant la vente de drogue, les achats de Noël continuent ! pourrait-on dire. Un Noël, soit dit en passant, qui est maintenant, pour beaucoup, vidé de sa substance chrétienne, et remplacé par une écœurante course à la consommation et au matérialisme le plus désolant qui soit.   

    Oui, on s'y fait, on s'y est fait. Pensez donc : 33 tués, c'est presque trois par mois, alors cela finit par devenir de la routine. Bientôt, à ce rythme-là ce sera tous les jours, comme les bulletins météo, et on n'y fera même plus attention du tout.

    Le Système aura réalisé l'objectif de Salazar (mais, bien sûr, pas dans le même sens, pas dans le même esprit !) : faire vivre les Français « habituellement » dans la violence, la délinquance, la drogue et l'islamo-gangstérisme partout, tel un cancer, étendant ses tentacules de plus en plus loin de ses bases de départ. La 33e victime - dont on ne donne ni nom ni prénom : tout le monde a compris. - avait 19 ans, et a tout de même reçu quinze balles : tant qu'à faire, autant ne pas lésiner !

    Règlement de comptes dans les « quartiers nord », disent, fatalistes, les policiers du cru. Bref, rien que du devenu très banal, du très... habituel dans notre Système qui préside à l'affaissement du pays, et à son enfoncement dans tout ce qui ronge, gangrène, détruit toute société digne de ce nom... 

    * Salazar a dit un jour à Henri Massis que son objectif était de « faire vivre le Portugal habituellement ».
  • Le général Pierre de Villiers veut une augmentation du budget des Armées : nous aussi !

     

    Mur-bleu gds.jpgMais pas dans la même proportion. Le général demande une augmentation progressive jusqu'à 2%, alors que, nous, nous ne cessons de demander que le budget de la Défense retrouve son niveau de 1960, soit un budget de 4% du PIB : 1% pour chacune des trois Armes, et 1% pour le nucléaire.

    thCANJFBZ4.jpgCependant, le fait que le plus haut gradé de l'Armée française ose prendre la parole publiquement sur le sujet, et pour demander une augmentation des crédits militaires est, en soi, une bonne chose, et une initiative à soutenir. D'autant plus qu'un autre général, Vincent Desportes, a immédiatement apporté son soutien aux propos de Pierre de Villiers.

    Ecoutez les 7 minutes de cet entretien entre le général Vincent Desportes et un journaliste de France info. Nous ne partageons pas du tout l'opinion du général sur l'Europe de la Défense, qu'il exprime dans les toutes dernières secondes de cette intervention, mais tout le reste est très « bon à prendre » et permettra à ceux qui ne sont pas très au fait des choses militaires d'avoir une image plus précise des - tristes - réalités ; et du sort lamentable que le Système réserve à nos soldats, dont la compétence, le bon esprit et le dévouement ne sont plus à signaler... 

    Lire et écouter ...

    Le général Vincent Desportes soutient le général Pierre de Villiers

  • Pour la très belle crèche qu'il a installée dans l'Hôtel de Région, un double bravo à Laurent Wauquiez ! 

     

    Mur-bleu gds.jpgAlors que les Tribunaux administratifs ridiculisent la Justice, interdisant une crèche ici mais l'autorisant là, dans une grotesque guerre picrocholine menée par quelques laïcards qui vivent encore en 1905, quelqu'un a bravé l'ire de ceux dont l'horloge mentale s'est arrêtée au temps du petit père Combes : une centaine de santons en terre cuite, une superficie totale de 14m2, c'est la crèche de Noël qui a été installée dans le hall d'entrée du siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes par son président, Laurent Wauquiez. 

    En dehors de toute considération de politique politicienne, ou de toute prise de parti, ce geste nous paraît mériter un double bravo. 

    D'abord parce que Laurent Wauquiez « a osé » : oui, il a osé braver le politiquement correct de tous ceux qui hurlent contre les crèches, alors qu'ils n'hésiteront jamais à partager avec les musulmans le repas de rupture du jeûne, ou à leur souhaiter un « bon ramadan » ! Les adeptes de la Nouvelle Religion Républicaine s'étranglent dès qu'on dit « crèche », et bien sûr plus encore quand on en installe une, alors qu'ils ouvrent toutes grandes les portes à l'Islam : eh, bien ! qu'ils s'étranglent, en admirant cette crèche dans un Hôtel de Région ! Nous, nous voulons des crèches partout, parce que « nous sommes un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires... » comme le disait fort justement de Gaulle.
     
    Ensuite parce que, ce faisant, Laurent Wauquiez montre qu'il a bien compris une chose, finalement, fort simple, mais qui échappe à nos beaux esprits : « ...ne devient culturel que ce qui est entré dans les mœurs par la force de l'habitude. Le culturel c'est le cultuel... avec, en plus, l’R.… du temps ! Il n'y a donc au fond pas de différence entre notre tradition religieuse et notre culture... Ne nous laissons pas enfermer par une laïcité qui ne cherche qu'à nous étouffer. » (Dominique de Longeaux, Courrier des lecteurs de Famille chrétienne n° 2029) 
  • Les travailleurs d'ECOPLA veulent sauver leur entreprise !

     

    Nous ne savons rien du sérieux et de la solidité du dossier de SCOP produit par les salariés d'ECOPLA. On peut même en douter si la CGT y est mêlée. Et les Tribunaux de Commerce ne sont pas, en principe, des assassins. Souvent tout au contraire. Mais sur l'impéritie de l'Etat en matière de défense des intérêts économiques français ; sur la financiarisation destructrice de notre appareil de production ; sur le sort néfaste qui en résulte pour les salariés et, plus encore, pour la nation toute entière, nous n'avons pas de doute. A l'instar du grain de sel qui suit.  LFAR  

     

    Mur-bleu gds.jpgNous avons récemment parlé de la défaillance du Système, du Pays légal, des Pouvoirs publics - du moins au plus haut niveau - dans le dépeçage aberrant de notre tissu économique•, que les responsables de notre semble-Etat laissent faire, dans la plus parfaite inconscience ...

    Que dire de plus, aujourd'hui, devant cette lamentable « affaire » des salariés d'ECOPLA, prêts à reprendre leur entreprise, à qui les banques et les élus locaux apportent leur appui, mais que le Tribunal de commerce assassine en livrant, il n'y a pas d'autre mot, leur outil industriel à des étrangers qui n'ont qu'une hâte : prendre les machines et le savoir-faire, et déguerpir chez eux. Et tant pis pour la France et pour ses salariés, qui sont traités comme du bétail et semblent ne compter pour rien. 

    C'est une honte et un scandale. Qu'au moins soit rendue publique la solidarité des royalistes avec ces travailleurs courageux, injustement et follement sacrifiés...  

    RAPPEL DES FAITS

    Les salariés d'Ecopla ont d'abord appris que leur dossier « SCOP » (Société Coopérative et Participative : les salariés rachètent leur usine, et en deviennent les gestionnaires) n'était pas retenu ; puis, que le Tribunal de commerce leur a préféré leur ancien concurrent italien, un groupe qui ne compte pas reprendre de postes ni même les bâtiments, mais uniquement les machines et le savoir-faire.  « Nous pouvions reprendre 25 personnes tout de suite » explique Karine Salaün, l'une des porteurs du projet, « et nous avions misé sur 66 emplois dans 5 ans... C'était un projet créateur d'emplois, un projet industriel dans la vallée du Grésivaudan... Cela représentait aussi d'autres emplois, on sait que pour un poste il y en a 3 induits... ».

    Le projet de SCOP est soutenu par des députés locaux dont Pierre Ribeaud (PS), l'Union Régionale des Scop, la Communauté de Communes, la Préfecture et plusieurs banques. 

    LA PAGE DE FR3 DU 21 DECEMBRE

    Le collectif Ecopla Scop bloque toujours l'entrée de l'usine

    Ce mercredi 21 décembre, les ex-salariés d'Ecopla ont refusé de laisser entrer dans l'usine un camion du repreneur italien CUKI COFRESCO. Alertés la veille par la présence sur place d'un premier camion, ils craignent un déménagement « furtif » des machines.

    Depuis le 20 décembre au matin, le collectif Ecopla Scop et ceux qui le soutiennent se relaient devant l'usine de Saint-Vincent-de-Mercuze pour s'assurer qu'aucun camion n'entre ou ne sorte du site, de peur que l'outil de travail soit démantelé, et le fichier client pillé.

    Ce mercredi, malgré la demande des forces de l'ordre et d'un huissier venu constater le blocage, ils n'ont pas bougé, empêchant un camion de pénétrer dans l'enceinte de l'usine.

    Le collectif s'est organisé pour qu'une trentaine de personnes se relaient en permanence sur place, et a alerté les élus locaux.

    Le maire de Grenoble les a assurés de son soutien dans un communiqué : « Je soutiens le combat des ECOPLA pour la sauvegarde de leur outil de travail. Les ECOPLA sont le symbole d’une financiarisation folle qui détruit notre tissu industriel. Cette entreprise doit être sauvée d’une mise à bas organisée par des repreneurs qui n’ont que faire de la sauvegarde du savoir-faire industriel unique de notre région.» 

    Une délégation devrait tenter de rencontrer le président de la République en visite à Chambéry le jeudi 22 décembre. 

    Le vrai problème d'Alstom ? La faiblesse de notre « puissance publique », de la classe politique, du Système...

  • Galileo : l'Europe qu'on aime...

     

    Mur-bleu gds.jpgOui, cela a pris du temps, c'est vrai : c'est en 1998 que le projet a été décidé et, s'il devait être actif en 2008, le déploiement opérationnel définitif de l'ensemble du système (que les ingénieurs appellent « constellation ») ne sera effectif qu'en 2020. Qu'importe ! Pour l'instant, 15 satellites sont déjà en place, permettant une précision d'un mètre, contre dix à quinze mètres pour le GPS états-unien (cela étant dit sans la moindre arrière-pensée de dénigrement : c'est simplement une constatation...)

    Et, donc, l'Europe acquiert de haute lutte son indépendance en matière de géolocalisation, ce qui est d'autant plus méritoire que ses trois prédécesseurs (les Russes avec le système Glonass, les Chinois avec le système Beidou 2 et les Etats-Uniens avec leur GPS avaient une maîtrise d'œuvre unique car nationale*, et, de surcroît, confiée à un seul opérateur : leur armée.

    Voilà un motif de satisfaction et, même, de fierté. Avec Galileo, l'Europe tient son rang, comme avec Airbus ou Arianespace. Elle existe pour le meilleur, comme, dans un domaine bien différent, avec les échanges estudiantins du programme Erasmus. Et elle offre la vision claire de ce qu'elle peut et doit être, « Europe réelle », Europe des peuples et des nations, Europe des compétences, à mille lieux de la caricature bouffonne et odieuse de l’ « Europe légale » avec son bâtiment genre stalinien du Berlaymont, son Parlement néfaste, sa Commission sans légitimité, ses figures de proue repoussantes (Juncker, Schultz...). 

    L'Europe légale, qui est devenue ce monstre techno-bureaucratique que l'on ne connaît que trop bien, c'est comme l'OTAN : il faut la dissoudre et la réinventer, la refonder. Nul besoin de cette immense machine, de cette paperasserie accablante, de ces fonctionnaires par milliers et des lourdeurs administratives qu'ils induisent, des paralysies et des effets directement pervers sur les économies nationales (en tout cas, sur la nôtre) des fameuses « normes » et « directives » bruxelloises.

    De simples accords entre les experts de chaque gouvernement national, et l'on retrouverait une souplesse qui a été écrasée sous un mammouth devenu lui-même sa propre raison d'être, et dont l'obésité n'a d'égale, évidemment, que l'inefficacité.

    Voilà deux axes d'une politique qui redeviendrait une politique d'indépendance et de progrès ; on peut y rêver, au moins, au moment où Galileo nous emmène dans les étoiles, avec ses satellites à 23.200 kilomètres de la terre (!) :

    - Supprimer l'OTAN ou - puisque cela ne dépend pas de nous - en faire sortir la France ; 

    - Déclarer la fin de cette « Europe légale » morte de sa propre stérilité et de sa propre malfaisance, et repartir dans la direction de la première Europe des Six, en reprenant les intuitions utiles qui avaient présidé à son établissement, et avec le français comme langue officielle, comme l'avaient proposé les Allemands aux débuts prometteurs de l'Europe des Six...

    Evidemment, pour l'instant, ce n'est qu'un songe, un vœu pieux. Mais l'Histoire est pleine de ces songes qu'une volonté politique ferme, et menée sur le long terme, a transformés en réalité heureuse. Qui a dit : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin... » ? 

    Soit dit en passant, et dans un autre domaine, là est l'explication principale des difficultés rencontrées par l'excellent et indispensable programme de l'Airbus militaire : trop de pays, trop de bureaux d'études, trop de différences de mentalités, trop de besoins différents, voire contradictoires...

  • Terrorisme islamiste à Berlin : le tweeet de Donald Trump qui dit ce qu'il faut dire

     

    Mur-bleu gds.jpgDaech a "revendiqué", le lâche assassin de Berlin est un demandeur d'asile : vous vous souvenez de ces photos de gares allemandes où des inconscients attendaient les dits réfugiés avec des pancartes « Willkommen ». En Allemagne, en France, partout en Europe, les agneaux ont invité les loups à souper ; et les loups sont entrés dans la bergerie ; et leur festin ne fait que commencer...

    Angela Merkel, marquée, déclare que cela ne doit pourtant pas remettre en cause le « vivre ensemble » (qui devient, en fait, un « se laisser égorger ensemble » ; et le député socialiste français Pietrasanta déclare que cela ne doit pas remettre en cause le droit d'asile ! Avec des gens pareils, on est bien protégés ! Nous voilà livrés, pieds et poings liés, aux égorgeurs et autres écraseurs !

    Heureusement, il y a Donald Trump, qui, lui, n'est ni inconscient, comme les deux précités, ni sourd, ni aveugle, et qui a immédiatement twitté ceci :

    « Aujourd’hui, il y a eu des attaques terroristes en Turquie, en Suisse et en Allemagne, et cela ne fait qu'empirer. Le monde civilisé doit changer sa façon de penser !»

    Voilà qui est parlé, et bien parlé. Enfin, un Président d'un grand pays qui ose faire autre chose que larmoyer et dire « surtout padamalgam ». Et qui ose rejoindre « le camp Poutine », plutôt que celui des vieilles pleureuses édentées. Poutine, dans son registre à lui, a dit aussi ce qu'il fallait dire : en substance, « les terroristes il faut les buter, et on ira les chercher jusque dans les toilettes » (il paraît même qu'il a dit, en fait, « les chiottes », mais, comme c'est un tantinet grossier, on va garder « toilettes », bien qu'on ait cité l'autre mot : tant pis pour les âmes sensibles, genre guimauve et chamallow).

    Non, on ne va pas dé-radicaliser des malades mentaux mâtinés de bêtes fauves ; les Camping paradis, avec goûter au Nutella et jeux de poupées Barbie, ce n'est pas la réponse qui convient pour ces fous furieux, faux religieux mais vrais assassins, fanatisés et drogués assez souvent : la vraie réponse, c'est de les mettre hors d'état de nuire, vite et définitivement. Comment ? En les arrêtant, bien sûr, et, puisque nous sommes en guerre, en les jugeant comme traîtres à la patrie s'ils sont « français de plastique » et en les fusillant. Comme ce Salah Abdeslam que l'on garde bien au chaud depuis des mois ; en les fusillant comme soldats de l'armée ennemie infiltrés dans nos lignes s'ils sont étrangers.

    Donald Trump a raison : le monde civilisé doit changer sa façon de penser. Ou, alors, si on ne veut pas se défendre en se donnant les moyens nécessaires et en faisant vite et fort ce qu'il faut pour cela, qu'on ne vienne plus se plaindre, et pleurer, et organiser des dépôts de fleurs et bougies ; qu'on cesse de nous casser les oreilles, et qu'on se laisse égorger sans rien faire : mais, alors, qu'on le dise ! 

  • Alep : la libération, enfin !

     

    Mur-bleu gds.jpgLes ennemis de nos ennemis sont-ils, forcément, nos amis ? Non, pas forcément et, du reste, ce n'est pas sur ce terrain des petites phrases contournées et des jeux de mots faciles que nous nous laisserons entraîner. Nous nous placerons du seul point de vue des intérêts nationaux français, en cette période de terrorisme islamiste latent. Et nous nous bornerons à constater la vraie nature de ceux qui se sont soulevés contre Bachar el Assad, et qu'il écrase aujourd'hui à Alep (et c'est tant mieux) :  non, ce ne sont pas de gentils démocrates, bien comme il faut et propres sur eux ; non, ce ne sont pas des  bisounours ou des GO du Club ‘Med, n'en déplaise à ce super-grand-mou de Hollande, qui joue d'autant plus les durs et la rodomontade qu'il est pathétiquement inexistant sur la scène internationale, que personne ne l'écoute, et qu'entre ce qu'il dit et rien, il est extrêmement difficile de trouver une différence.

    Les djihadistes encerclés et exterminés dans Alep enfin libérée - et bientôt partout ailleurs en Syrie (Palmyre !) - ce sont soit des terroristes/électrons libres, même s'ils forment des groupuscules vaguement structurés, soit, essentiellement, l'ancien front Al Nosra devenu Fath-al-Cham, mais qui relève d'Al Qaïda : une sacrée référence démocratique !

    C'est la même engeance, la même folie furieuse, la même ivresse de destruction et de mort, le même vivier d'où sont sortis ceux qui sont venus nous frapper chez nous, aux terrasses des bistrots à Paris ou sur la Prom' à Nice, qui ont assassiné le couple de policiers à Magnanville ou le chef d'entreprise Hervé Cornara à Saint-Quentin-Fallavier. C'est la même volonté de tuer les mécréants, c'est-à-dire - très concrètement - nous, de Mohamed Merah à Abdellamid Abaoud et Salah Abdeslam, ce gibier de potence - ou plutôt de peloton d'exécution - que l'on garde bien douillettement au chaud, avec « salle de muscu » perso...

    Oui, il est bon qu'Assad ait résisté à ces fanatiques, à ces fous furieux, à ces fanatiques terroristes. Et qu'il les extermine jusqu'au dernier. Et qu'après Alep il reprenne Palmyre, Raqa surtout, et Deir-ez-Zor...

    Non parce que nous pensons que le régime qu'incarne Assad soit le modèle universel de la gouvernance humaine : ce sont les révolutionnaires de 89 qui ont pensé cette folie d'un système universel, qu'ils ont cherché à exporter par la force, déclenchant les guerres et les désastres que l'on sait. Mais parce que nous avons des yeux pour voir et que nous voyons ce que sont devenus la Libye et l'Irak.

    Oui, Kadhafi était tout ce que l'on voudra. Mais, le plus gros de sa folie étant passé, et lui-même ayant étant calmé par les raids aériens états-uniens sur ses « palais », il nous rendait service, en arrêtant et bloquant les migrants venus d'Afrique sub-saharienne, ou d'ailleurs. C'était un sauvage, et, lui aussi, à sa façon, un barbare, mais il nous rendait service. Alors, oui, la Libye c'était mieux « avant », c'était mieux avec Kadhafi.

    Même chose pour l'Irak : plus d'un million et demi de Chaldéens catholiques, les premiers habitants du pays, parlant l'araméen - la langue du Christ - vivaient chez eux, comme leurs ancêtres, depuis largement plus de deux mille ans. La coexistence avec l'Islam n'était certes pas rose tous les jours, mais, enfin, ils pouvaient rester chez eux. On sait ce qu'il est advenu de ce malheureux pays depuis « la folie Bush ». Ce sera du reste l'une des bonnes décisions de Chirac, parmi la petite quinzaine que l'on pourra effectivement trouver, que de ne pas nous avoir engagés dans ce bourbier ... Là aussi, Saddam Hussein était très certainement un dictateur sanglant, mais c'était malgré tout mieux sous lui, qu'après lui, à la sauce US.

    Là aussi, les Etats-Unis ont réussi ce prodige de nous le faire regretter !

    La libération d'Alep ? Mais, quelle que soit la valeur ou la non-valeur du régime d'Assad, c'est l'extermination de terroristes qui, un jour ou l'autre, soit seraient venus eux-mêmes chez nous pour tuer, soit auraient envoyé des tueurs à leur place.

    Et, sans joie ni haine, car nos racines chrétiennes ne sont pas un vain mot, nous ne pouvons que nous estimer satisfaits de ce que la Syrie, à son tour, ne soit pas « tombée », comme la Libye ou l’Irak ; et qu'elle ait réussi à mettre hors d'état de nuire tant et tant de semeurs de mort. Qu'elle aille jusqu'au bout ! 

  • La matinale de France Inter ? Mais, c'est un Vatican à elle toute seule !

     

    Mur-bleu gds.jpgL'actualité (primaire à droite, Syrie, Trump, terrorisme...) nous a fait reporter cette petite réflexion, faite le jeudi 24 novembre. Mais, comme c'est tous les matins pareil, sur France Inter, on peut tout aussi bien dire aujourd'hui ce que l'on a ressenti ce jeudi 24 novembre...

    Ce jour-là, comme d'habitude, Patrick Cohen Grand Prêtre de la Vérité Cosmique, Universelle et Obligatoire, officie. On n'est pas membre de l'Eglise catholique, à France Inter, on ne doit pas aller souvent à la Messe, Dieu, on n'y croit pas, pas plus qu'aux vérités révélées, et, le Pape, on n'en veut pas. Mais c'est parce que France Inter EST Dieu, et Patrick Cohen son prophète. Et que la Vérité Cosmique, Universelle et Obligatoire sort de la bouche dudit Patrick Cohen et de ses acolytes, comme Thomas Legrand, Léa Salamé et consort...

    L'infaillibilité pontificale ? Obscurantisme médiéval et billevesée de grenouilles de bénitiers ! Par contre, tous les matins, on a droit à l'infaillibilité Cohenienne et compagnie !

    Ce jeudi 24 novembre, donc, à l'heure de la Messe (pardon, de la Matinale de France Inter, faites excuse, M'sieu-Dames) le prêtre (re-pardon, Patrick Cohen) a invité deux personnalités pour le sermon (re-re pardon : pour la proclamation du Dogme, Intangible et Infaillible) : Bérénice Levet (philosophe) et Caroline Mécary (avocate, membre d'Europe Ecologie Les Verts). Le thème de la prédication (ô flute ! encore trompé : du débat orienté à conclusion forcée et obligatoire...) est double : mariage pour tous et avortement.

    Cohen commence très fort : angoissé (vite, un Lexomil !) il demande aux invités « Y a-t-il une vague conservatrice, une volonté de retour en arrière ?».

    Cohen montre donc son vrai visage « retour en arrière » signifie que son opinion est vérité, toute autre idée ou positionnement ne pouvant être que rétrograde. Objectivité, quand tu nous tiens (ou, plutôt, quand tu nous lâches...) !

    Souvenez-vous, on est alors pile poil entre les deux tours de la primaire de la droite et du centre, et Fillon vient de se déclarer, « à titre personnel », opposé à l'avortement et hostile à l'adoption plénière par les paires homosexuelles (déclarées « couple » par une loi qu'il faudra bien abroger un jour, le plus tôt étant le mieux).

    Il y avait aussi cette stupide et malvenue campagne « Sexe entre hommes », avec affiches placardées à côté d'établissements scolaires. 

    Caroline Mécary lance alors à un Patrick Cohen qui - tel le corbeau de la fable - «ne se sent plus de joie » : « ...Sous l'influence d'une frange catholique, dont on sait qu'ils votent très à droite (bravo pour la façon qu'elle cause, la philosophe, c'est qu'est-ce qu'on peut dire !) on remet sur le tapis des questions dont vous avez rappelé qu'elles étaient réglées... »

    Admirable ! Le Pape Cohen, derrière son micro, c'est-à-dire tiare en tête et crosse en main (« en uniforme et avec ses outils » comme il est dit dans Don Camillo !) a donc déclaré, infailliblement, la Vérité. L'affaire est « réglée ». La preuve ? Dame Mécary insiste, et revient sur le sujet : « ...Avortement... Ouverture du mariage civil à tous les couples, qui permet aux homosexuels de bénéficier des mêmes droits... CES QUESTIONS NE DOIVENT PAS ETRE REOUVERTES, ELLES ONT ETE TRANCHEES, ET BIEN TRANCHEES. »

    Dieu existe, je l'ai rencontré est le titre d'un livre d'André Frossard. Il a raison, Frossard : Dieu existe, et nous le rencontrons tous, tous les matins, sur France inter. Il tranche les questions, et il les tranche bien : c'est Dame Mécary qui l'a dit. Ça, c'est un « bon » Dieu ! On en a, du bol, en France, parce qu'il est chez nous, Dieu, eh oui, pas chez les autres, cocorico !  Ils peuvent aller se rhabiller, les Allemands, avec leurs milliards d'excédent commercial, ou les Anglais, avec leur reine Elisabeth : nous, on a bien mieux que tout ça, nous, on a Dieu ! Soi-même, oui M'sieu-Dames...

    La plupart d'entre nous se contentent de n'entendre que sa voix, mais c'est bien l'essentiel, non ? puisqu'il détient la vérité, et qu'il la livre chaque matin, avec une largesse et une générosité qui forcent le respect. Mais ceux qui veulent peuvent prendre avion, train ou voiture et se rendre à Paris, Maison de la Radio : il y apparaît chaque matin !

    Elle est pas belle, la vie ? 

  • Au PS, rien de nouveau. Ah, si ! Une piscine...

     

    Mur-bleu gds.jpgLe PS, vous savez, c'est ce parti en pleine déliquescence, aux permanences vides et au nombre de candidats à on ne sait trop quoi inversement proportionnel à la quantité d'adhérents et de militants. Une sorte d'armée mexicaine, quoi, avec plus de généraux que de soldats, mais aussi où, pour parodier Prévert et ses « feuilles mortes », les condamnés et les élus « en délicatesse » avec la Justice se ramassent à la pelle; la dernière en date, étant, dans la région provençale, Sylvie Andrieux : définitivement condamnée par la Cour de Cassation à un an de prison ferme, elle vient enfin de démissionner de l'Assemblée nationale, où elle siégeait toujours, mais si !

    Mais il ne se passe bien sûr pas que cela, au PS, en Provence.  Voilà qu'on a appris quelque chose de nouveau, il y a quelques jours, à propos de Samia Ghali, élue des archi-pauvres quartiers Nord mais qui vit dans le luxueux secteur Corniche/Roucas Blanc, et qui vient de faire « valider » sa piscine illégale par un tour de passepasse sur lequel il n'est pas inintéressant de revenir...

    Le parquet national financier, dans une enquête préliminaire qu'il vient d'ouvrir, s’intéresse notamment aux conditions d’achat de la villa marseillaise de Samia Ghali parce que, parmi les étrangetés du dossier, une piscine construite illégalement et promise à la destruction a miraculeusement été sauvée. Les mauvaises langues - pensez !... - ont immédiatement parlé de piscines à vagues, piscine à remous et autres gentillesses...

    La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence avait pourtant bel et bien ordonné sa démolition, mais, en cette période de Noël, que se passe-t-il ? Le Petit Jésus existerait-il donc vraiment ? Ô, mânes de Robespierre et de Marat ! Quelle horreur épouvantable ! Et il aurait déposé chez Samia Ghali, au pied de la crèche (non, pardon, du sapin : on ne fait pas de crèches chez les laïcards, voyons ! revoyez vos classiques !) il aurait, donc, déposé, un joli cadeau pour la sénatrice riche des quartiers pauvres : l'annulation de l'arrêt de la Cour d'Appel ! Et dire qu'il y en a qui persistent à ne pas croire en Dieu... Quelle ingratitude ! 

    Rapide rappel de l'affaire : c'est un garagiste marseillais qui a vendu à Samia Ghali et à son époux (le citoyen Dumontel) sa villa du Roucas-Blanc, située dans un espace boisé classé. Comme le garagiste avait construit une piscine illégalement, il avait été condamné en 2005 à démolir sa piscine sous astreinte de 75 € par jour de retard. La cour d'appel confirma le jugement, l'astreinte atteignant alors 193 000 €, mais le garagiste avait engagé un recours pour obtenir une remise de cette astreinte.  

    Entretemps, la villa avait été vendue pour 1,3 million d'€, les acheteurs s'engageant dans l'acte notarié à faire « leur » le problème de l'astreinte. Ils demanderont ensuite une régularisation de la construction, qu'ils obtiendront en 2013 via la modification du Plan local d'urbanisme (PLU).

    Tout est évidemment plus facile à une sénatrice qu'à un citoyen lambda : dédions donc ce tour de passe-passe, ou de magie républicaine, aux milliers de simples citoyens, travailleurs, entrepreneurs et autres qui se débattent sans fin, empêtrés dans les griffes de notre sur-administration kafkaïenne - en même temps qu'ubuesque - et de ses 420.000 lois, décrets, normes et règlements divers (en attendant ceux qui arrivent...).

    De source judiciaire, on précise que c'est sur la base du rapport privé d'un géologue - rapport « non judiciaire et non contradictoire » - que les époux Ghali-Dumontel auraient obtenu la régularisation. « L’État s'est montré parfois bien plus pointilleux », dit cette même source judiciaire, qui relève « une complaisance qu'on ne retrouve pas dans des dossiers plus anonymes ». Faut-il y voir quelque passe-droit ?  

    Evidemment, la sénatrice riche des quartiers pauvres crie au « harcèlement ». Elle n'en est pas encore, comme Cahuzac, à jurer devant la représentation nationale (« les yeux dans les yeux et le botox dans le front », comme dit Canteloup...) qu'elle n'a rien demandé, mais, alors, absolument rien, mais, on le sait bien, avec notre Pays légal très largement corrompu, il faut s'attendre à tout... 

    Une enquête du parquet national financier a bien été ouverte sur ce dossier. Que dira-t-elle ? La décision a été mise en délibéré au 17 janvier. 

  • Pas de crèche cette année en Mairie d'Avignon ...

    Le Christkindelsmärik à Strasbourg 

     

    3578948983.jpgNaguère, du temps de Marie-Josée Roig, qui dirigeait la précédente municipalité, la crèche de Noël occupait environ cinquante mètres carrés dans l'Hôtel de Ville, et le Marché de Noël, place de l'Horloge, était devenu le quatrième Marché de Noël de France (80% des exposants étant des commerçants vauclusiens et 100% des régionaux).

    Mais, cela, c'était « avant ». Avant que Cécile Helle, avec 47,5 des voix, ne remporte une mairie pour laquelle les votes des droites totalisaient 52,5% des voix.

    La droite la plus bête du monde (il est vrai que la gauche la rattrape à très, très grande vitesse, genre TGV : voyez sa pitoyable primaire...) a donc préféré laisser une mairie qui lui tendait les bras (comme dans presque tout le Vaucluse) à Cécile Helle, membre du PS.

    Et celle-ci fait partie de la branche plutôt dure, plutôt sectaire de la gauche. Pour Noël, l'occasion était trop belle de ne pas faire encore un pas de plus dans tout ce qui peut favoriser l'effacement des racines chrétiennes de la France : exit, donc, la crèche, et sous le boisseau, le marché de Noël. Remarquez, cela se passe dans bien d'autres villes de France, alors que certaines autres mairies « de gauche », comme Strasbourg, maintiennent la tradition (il est vrai qu'à Strasbourg, si le maire - lui aussi "de gauche" dans une ville qui vote "à droite" - supprimait le Christkindelsmärik, le Marché de Noël dit « de l'Enfant Jésus », ce serait l'émeute assurée !). 

    Mais, en Avignon, le contexte est un peu différent. C'est là, par exemple, que sévit l'imbuvable Olivier Py, directeur du non moins imbuvable festival d'Avignon, encensé par tout ce que notre pays compte de bobos/gauchos, qui se pâment devant ce qu'ils pensent être de l'art mais qui ne l'est que pour eux, et qui est devenu, au fil des ans, un immense défouloir où éructe avec droit de cité (des Papes !) tout ce qu'il y a de loufoque, de mauvais goût, de vulgaire; à de si rarissimes exceptions près...

    Cet Olivier Py avait même dit qu'il quitterait Avignon avec le festival si le FN l'emportait. Comme si le festival lui appartenait ! Quel dommage, d'ailleurs, que ce n'ait pas été le cas. Hors toute considération de politique politicienne, la ville aurait été débarrassée et du grand foutoir qu'est devenu un festival pourtant plein de réelles promesses à ses débuts et de son directeur haineux et sectaire, ou bête et méchant, comme on voudra.

    Tout ce petit monde, qui fera risette aux musulmans à la première occasion est, évidemment, réuni pour porter un coup d'épingle supplémentaire au christianisme et à nos traditions multiséculaires. Qu'on se rassure, l'un et les autres n'en sont plus à cela près, et s'en relèveront.

    Mais, comme on l'a déjà dit ici*, on ne prendra au sérieux ces gens qui veulent déchristianiser Noël et ôter de l'espace public tous les signes qui rappellent le christianisme qu'à une condition : qu'ils aillent au bout de leur logique, et qu'ils soient au travail dès 8 heures du matin, ou plus tôt (selon l'emploi) les jours de Noël, de Pâques, de l'Ascension, du 15 août. Là, on les croira, le jour où les libres-penseurs iront au turbin le jeudi de l'Ascension, le jour où les bouffeurs de curés iront au charbon les lundis de Pâques et de Pentecôte, le jour où les « profs de gauche » feront cours à leurs élèves le dimanche matin !

    Au fait, Cécile, et ta Mairie, tu l'ouvres, le 25 décembre ? A quelle heure ? 

     
  • Vincent Peillon : l'un des Grands Prêtres de la Nouvelle Religion Républicaine entre en campagne

    Dans son cas, pas de discussion, d'hésitation, d'incertitude : c'est l'adversaire pur, l'ennemi déclaré

     

    grain de sel.jpgDès l'annonce de sa candidature à la primaire de la  gauche, il l'a dit et redit, sur tous les plateaux télé et devant les micros de toutes les radios : « Notre identité, c'est la République ».

    Avec le retour de ce Grand Prêtre fanatique de la Révolution, ce sont tous les grands ancêtres, Robespierre et Saint Just en tête, qui reviennent en force, et c'est Clemenceau aussi, qui disait - avec raison - que la Révolution était « un  bloc » et qu'elle n'était pas terminée.

    Et le court extrait que vous lisez sur le montage ci dessous est tiré du livre de Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) :

    2635102353.jpg

    Ecoutez les douze minutes du montage suivant (d'ailleurs, assez mal fait, et assez désagréable, dans la forme...) : vous y entendrez un Peillon totalement anti-catholique, et désireux de détruire la religion traditionnelle de la France pour la remplacer par une religion républicaine : 

     

     

    Et vous verrez qu'il parle exactement comme Viviani, devenu un obscur méconnu aujourd'hui.

    Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de « L'Humanité » et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononça ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 
     
    « ...Nous sommesrepublique ideologique.JPG chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...

    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...

    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...

    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...

    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...

    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.

    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...

    ...La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...» 

    Chantal Delsol a raison : quand Vincent Peillon, ex-ministre de l'éducation nationale, déclare « qu'il faut arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social », quand il concocte une charte de la laïcité obligatoire, « il est dans le rôle parfait d'un idéologue un peu daté, persuadé que l'état peut éduquer les enfants à la place des parents et en faire un bataillon de petits soldats à son service et à sa solde. Il ne faut pas hésiter à le dire : c'est du fascisme. Ce n'est pas parce que Monsieur Peillon parle au nom des Lumières qu'il peut tout se permettre. Arracher l'enfant à l'influence de sa famille pour le mettre sous influence étatique, c'est meurtrier de toute façon, quelle que soit l'idéologie au nom de laquelle on le fait. Devant cela, nous n'avons plus qu'à entrer en dissidence...»