UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Revue de Presse et d'Actualité... - Page 112

  • Des djihadistes « français » vont revenir ? C'est une Cour martiale recréée qui doit les recevoir...

     

    grain de sel.jpgLe procureur François Molins et Daniel Thomson, auteur d'un retentissant Les Revenants nous préviennent : il faut s'attendre à une reprise des attentats et carnages de masse, en France, à cause de la déliquescence de Daech : 2.000 "français de plastique" partis combattre en Syrie aux côtés de Daech vont en effet rentrer, disent-il, et il faudra allonger les peines de prison afin d'éviter qu'ils ne commettent des attentats.

    Mais il ont tort.

    Il ont même faux sur toute la ligne.

    Nous sommes en guerre, oui ou non ?

    Si nous ne sommes pas en guerre, alors cessons de jouer la comédie de l'état d'urgence, renvoyons les soldats dans leurs casernes et leurs terrains d'entraînement  pour qu'ils s'y exercent et se préparent, permettons aux policiers et gendarmes de souffler enfin et de prendre leurs jours de repos bien mérités etc... etc...

    Par contre, si nous sommes en guerre, alors agissons comme on le fait ordinairement en temps de guerre : recréons une Cour martiale pour juger les désertions, trahisons et autres actes contraires à l'action de l'armée française.

    Par exemple, pour ces pseudo français, français uniquement "de plastique" mais "sans avoir le coeur ni l'esprit français", comme le disait le Père de Foucauld*. Ils ont fait un choix : ils ont trahi la France, leur pseudo pays, pour servir dans l'armée ennemie qui nous attaque et nous assassine, à Nice, à Magnanville, à Paris et ailleurs.

    A leur retour, il ne faudra pas les emprisonner : ce devra être la Cour martiale, la condamnation, et fusillés ! On a fusillé des pauvres hères, en 14/18, parce qu'ils n'en pouvaient plus des conditions inhumaines des tranchées; on vient à peine de les réhabiliter, un siècle après, et on serait clément envers des traîtres pour de bon, complices conscients et lucides des lâches assassins, et qui se  sont transformés, chez nous, en bêtes fauves ?

    Dans son livre fort utile, Daniel Thomson dit - ce que tout le monde savait déjà - que Daech ne peut plus "recevoir" de combattants (en fait, d'assassins...) et que le message délivré maintenant est : restez chez vous, pour frapper chez vous. Sauf que, "chez vous", c'est ici, et c'est "chez nous", c'est la France. Et on traiterait avec des égards ces misérables traîtres et assassins, faux combattants mais vrais traîtres et vrais salauds, soldats du meurtre, du crime, de l'abjection ? Comme on le fait avec ce Salah Abdeslam qui devrait être ad patres depuis plusieurs mois déjà ?

    Non, on doit agir, en temps de guerre, comme il convient d'agir en temps de guerre, et envoyer des signaux forts, qui s'appellent, en l'occurrence, pelotons d'exécution... 

    * Dans sa lettre à René Bazin : Père de Foucauld

  • Femmes s'abstenir ! Le reportage choc de France 2 sur l'islamisation en cours dans le 9.3 et ailleurs...


    Mur-bleu gds.jpgNous critiquons souvent, ici, la cléricature médiatique :

    pour la confusion si fréquente qu'elle fait entre « carte de parti » et « carte de presse » ;

    pour les leçons de pseudo morale, évidemment « politiquement correcte », qu'elle ne cesse de nous asséner ;

    pour ses commentaires tendancieux, qui s'apparentent plus au bourrage de crâne qu'à l'information honnête et impartiale... 

    Raison de plus, lorsque, d'aventure, les censeurs qui nous désinforment laissent passer une perle dans leurs filets, pour ne pas rater l'occasion - c'est si rare - de le signaler et, pourquoi pas, de leur tirer, pour une fois, un grand coup de chapeau. Nous l'avions d'ailleurs déjà fait, par exemple, avec David Pujadas*  et, aujourd'hui, nous allons le refaire, avec ce même David Pujadas, et toujours à l'occasion de son JT de 20 heures sur France 2.

    Le sujet : « l’effacement des femmes » dans les rues de certains quartiers, par peur. Par peur de qui ? Mais de l'Islam, de la religion musulmane et des hommes qui la font appliquer avec rigueur : à Lyon, à Rilleux-la-Pape et pas seulement dans le 9.3 où, vous allez l'entendre, ces barbus islamistes disent carrément : « ici, tu n'es pas à Paris, tu es dans le 9.3... Ici c'est comme au bled... » ; ce qui veut dire, ici, on n'est pas en France, mais en terre d’Islam ; ici, se promener en jupe, prendre un café en terrasse, aller dans un bar, pour une femme, c'est : NON !

    Ecoutez ce court reportage de France 2 (5'47"), et lisez la petite dizaine de lignes du lien qui suit la vidéo : en 2005, lors des grandes émeutes des banlieues, la classe politique lâche et bête qui nous gouverne a fait appel aux « grands frères » pour calmer les « petits jeunes » ; « on » a exclu les femmes, les mères, les parents ; résultat : les « grands frères » de l'époque, devenus hommes mûrs aujourd'hui, « tiennent » la rue, et y font régner l'ordre ; leur ordre, l'ordre islamique, comme on disait jadis, « l'ordre règne à Varsovie » : charmant ! 

    Il faudra bien, un jour ou l'autre, que la totalité du territoire national redevienne ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d’être ; et que des pans entiers de ce territoire cessent d'être « comme au bled » : si cela est possible par des moyens pacifiques et calmement maîtrisés, ce serait l’idéal ; s'il fallait employer des moyens plus énergiques, cela s'appellerait, par exemple, une guerre de libération nationale... 

    Société : quand les femmes sont indésirables dans les lieux publics

    * Lutter contre la fraude sociale : eh, oui, encore faut-il, tout simplement, le vouloir...

  • Le remaniement ? A minima, comme tout ce que fait François Hollande...

     

    Mur-bleu gds.jpgQuel rapport y a-t-il entre Jacqueline Sauvage et le remaniement ministériel qui vient d'avoir lieu ? Aucun, sauf celui-ci, qui va à l'essentiel : c'est de l'a minima, tout à fait dans la ligne de la personne et de l'action du capitaine de pédalo qui, pour le plus grand malheur de la France, est encore aux commandes du pays pour cinq mois. Grâce partielle pour Jacqueline Sauvage (ce qui ne sert à rien), remaniement partiel pour le gouvernement, ce qui ne sert à rien non plus : on est dans le replâtrage d'urgence, dans le bidouillage en catastrophe, dans la motion de synthèse type du PS qu'affectionne tant notre « sous-préfet aux champs » de semble-président !

    Il y a une chose, pourtant, qui ne nous a pas échappé : la non promotion de Jean-Yves Le Drian. Il faut dire que les liens entre les deux hommes appartiennent, maintenant, au passé...

    Très proches, et amis de longue date, c'est chez Jean-Yves Le Drian que François Hollande, candidat à la primaire du PS, avait tenu son premier meeting en 2009. Et lors de son élection à la tête de la région Bretagne, François Hollande, pourtant opposé au cumul des mandats, l'avait autorisé à conserver son poste au gouvernement. Et, même si Le Drian avait clairement, une ou deux fois, parlé en bien de Manuel Valls, l'entente entre les deux hommes restait intacte.

    Mais tout a changé avec la parution de l'absurde livre/bombe Un président ne devrait pas dire ça : Jean-Yves Le Drian n'a vraiment pas, mais alors pas du tout apprécié les confidences faites à Fabrice Lhomme et Gérard Davet sur les « opérations homo », ces exécutions de terroristes qu'il a admis avoir autorisées. Ces informations sont classées secret-défense, et, à juste titre, « la Grande Muette » n’aime pas voir ces choses-là étalées au grand jour, son patron encore moins. Le climat s'est dégradée à un point tel que Le Drian a d'abord déclaré : « Si d'aventure le président de la République estimait ne pas devoir se présenter, alors à mon avis Manuel Valls serait naturellement… évidemment à ce moment-là, je pense, le mieux placé pour assurer cette fonction » ; puis, dimanche dernier, 4 décembre, soit deux jours avant le remaniement, il a surenchéri :

    « Quand on voit la manière dont la gauche ressemble à une bombe à fragmentation, tout s'éclate de partout, à un moment donné on voit bien qu'il faut une boussole. Est-ce que la boussole sera le président de la République sortant ? C'est à lui de le dire ». Ambiance !

    Nous laisserons le pays légal, en pleine déconfiture, s'auto-déchirer et s'autodétruire allègrement : ce ne sont pas là nos affaires, et tout le monde voit bien que tout cela n'est pas à la hauteur de ce dont la France a besoin. Et nous laisserons le pédalo en perdition achever pathétiquement ses derniers mois de dérive, avant un naufrage final qui a commencé, de fait, dès les débuts du quinquenium horribilis...

    Il y a juste une chose à dire, au milieu de tous ces remugles de marigot qui ne concernent ni la France ni ceux qui veulent sa grandeur et sa prospérité. C'est que Jean-Yves Le Drian a été, et reste, un bon ministre de la Défense, et, probablement, la seule personnalité vraiment valable de ce semble-gouvernement. N'étant pas sectaires, et prenant notre bien où nous le trouvons, nous sommes parfaitement capables de voir, au PS comme dans la gauche en général, et comme partout dans la classe politique, celles et ceux qui ont le sens du service de la France. 

    Nous avons plusieurs fois écrit, ici même, qu'un Hubert Védrine ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du Roi de France. Eh, bien ! un Le Drian, lui, ferait un excellent ministre de la Défense du même Roi de France... 

  • Des nazis aux djihadistes : petit exercice de mise à jour sémantique...

     

    Mur-bleu gds.jpgDimanche soir, France 2 a diffusé le film de Quentin Tarantino « Le commando des bâtards » (en étatsunien : « Inglourious basterds »). On ne fera pas ici une critique cinématographique de l'œuvre, on se bornera seulement à s'arrêter sur un point bien précis.

    Le film est dur et violent, et repose sur une réalité qui ne l'est pas moins : la cruauté des nazis dans la France occupée, et particulièrement leur sauvagerie décuplée dans l'extermination des Juifs. Les mots employés par Brad Pitt (le personnage principal du film) et par deux ou trois autres acteurs sont, à l'image de la réalité racontée, d'une dureté extrême :

    - « ...On aura une mission à remplir : tuer les nazis ! Ça vous tente ? Les nazis n'ont aucune humanité, il faut les détruire... tous ces fils de pute... »

    - « Notre rayon c'est la liquidation de nazis : les Allemands auront la nausée, seront terrorisés, vont nous entendre arriver... »

    - « Les membres du Parti national-socialiste ont conquis l'Europe par le meurtre, la torture, les menaces et la terreur. Nous allons leur rendre la monnaie de leur pièce. Nous allons massacrer les soldats allemands... ils trouveront les corps mutilés, démembrés, éventrés de leurs frères après notre passage... »

    On s'arrêtera là, parce que c'est le même langage tout au long du film.

    Mais, il paraît que nous sommes en guerre. Aussi nous sommes-nous demandé ce qui se passerait si l'on transposait le langage du film de Tarantino avec - mutatis mutandis - notre situation d'aujourd'hui...

    Remplacez, par exemple, « parti national-socialiste » par « Daech », « allemands » par « djihadistes » et « nazis » par « terroristes islamistes ».

    Nous serions véritablement en guerre avec les terroristes islamistes de Daech, nous le serons véritablement, quand les mêmes propos seront tenus à leur encontre.

    Au lieu de cela, on installe des cellules psychologiques de « dé-radicalisation » - mi "Bisounours" mi "Camping paradis" - pensant que cela va ramener dans le droit chemin les gentils petits "copie conforme" d'Abdelhamid Abaoud, Mohamed Merah et autres « terroristes sans humanité » : leurs admirateurs/successeurs ont encore de beaux jours devant eux ! 

    Qu'attend-on, alors, pour fusiller Salah Abdeslam, qui est un traître, puisque, légalement, il est français, au lieu de le garder bien au chaud, avec une salle de musculation privée ?

     

  • Le terrorisme révolutionnaire marxiste-léniniste vu par Ségolène Royal et par le Patriarche Kyril

     

    Mur-bleu gds.jpgDéjà, le ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, était ce samedi à Santiago de Cuba le seul membre d'un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à s'être rendue aux funérailles du dictateur communiste. Cela aurait dû, au moins, lui faire un peu honte, et l'inciter à la plus élémentaire des prudences. En l'occurrence, tout simplement, ne rien dire, attendre que « ça se passe ». Ce n'est pourtant pas très difficile, ne rien dire ! Eh, bien, non ! Il a fallu qu'elle parle :

    - Castro est « un monument de l’histoire » a-t-elle claironné ; remarquez, elle n'est ni la seule ni la première, question « hénaurmité » :  Giscard d'Estaing et son successeur Mitterrand n'avaient-ils pas dit de Mao, à sa mort, « Mao, ce phare pour l’humanité » (VGE) et « Mao n'est pas un dictateur, Mao est un humaniste » (Mitterrand) !

    - Il n'y a pas de violations des droits l'Homme à Cuba ; la preuve ? « On n'a pas de listes de prisonniers politiques » : celle-là, pour le coup, il fallait vraiment y penser !

    - Ou encore : « Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu'il y a eue pendant la Révolution française » ; elle a même souligné au contraire l'existence sur l'île d’« une liberté religieuse » et d' « une liberté de conscience ». Fermez le ban ! Comme dirait l'autre, il vaut mieux entendre cela que d'être sourd.

    Pendant que cette pauvre Ségolène s' « enterrait » toute seule en proférant ses insanités sur le terrorisme révolutionnaire à Cuba, ceux qui étaient à Paris - ou qui, dans toute la France, ont regardé KTO - ont pu suivre la consécration de la cathédrale de la Sainte Trinité, au bord de la Seine, à un jet de pierre de la Tour Eiffel*. Et, là, ils ont entendu toute autre chose, car la patriarche Kyrill, qui sait bien de quoi il parle, a donné une toute autre version de la révolution et de son épouvantable terreur.

    Après une liturgie d'une beauté impressionnante - littéralement enthousiasmante, au sens étymologique du terme - le patriarche s'est adressé, d'une voix forte, à l'assemblée. Il a, plusieurs fois, remercié « la France » d'avoir accueilli les réfugiés russes après la révolution bolchévique, et d'avoir permis la construction de nombreux lieux de culte ; mais c'est « la France » qu'il a remerciée, jamais « la république », car il ne sait que trop bien que « notre » révolution est la matrice de « la sienne ».

    Il a aussi, à la façon d'un Soljenitsyne, dont on retrouvait des accents dans ses propos, raconté ce que fut l'horreur de ce siècle terrible, pour la Russie, qui vit le triomphe, heureusement révolu, de la révolution bolchévique. « Deux amours ont bâti deux cités », disait saint Augustin : sans faire nommément référence à lui, Kyrill a repris exactement la même vision, expliquant d'une façon magistrale et véritablement émouvante comment un courant puissant a fermement travaillé, au cours de ce siècle, pour étouffer en Russie la voix de Dieu, pour arracher la foi du cœur des hommes, pour bâtir une autre société, sans lui et contre lui : celle, purement terrestre, de la vision marxiste-léniniste de l'homme et de l'Histoire. Et, à l'inverse, comme il a été dur de résister à cette déferlante matérialiste, mais comment, à la fin, ce furent les forces de l'Esprit qui l'emportèrent.

    Et, aujourd'hui, la Russie, encore très largement blessée par le quasi-siècle de persécution atroce qu'elle a subie, se réveille à la Foi, se couvre d'églises et de monastères, accueille quantités de prêtres et de moines.  

    « Deux amours ont bâti deux cités » : quel contraste, en ce dimanche de décembre, entre la pauvre et misérable vision (?) que nous offre une Ségolène Royal en perdition, et les fortes et puissantes paroles du patriarche Kyrill, qui, lui, ouvre la voie et dit la vérité : « ...et la vérité vous rendra libres ». 

     
  • Un symbole fort : une nouvelle croix à deux pas de la Tour Eiffel, et l'aurore qui éclipse le crépuscule

     

    Mur-bleu gds.jpgLa construction, au pied de la Tour-Eiffel, de la cathédrale de la Sainte Trinité de Paris, avait été décidée en 2007 entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine. C'était la fin d'un assez mauvais feuilleton sur l'utilisation qui serait faite de ce terrain : certains avaient même proposé d'y édifier une mosquée ! En ce lieu hautement symbolique de notre ville capitale, on nous permettra de nous réjouir de voir surgir de terre plutôt la croix des racines chrétiennes de l'Europe que le croissant d'une religion qui a agressé et envahi par deux fois cette même Europe, en 711 par l'Espagne, et en 1492 par Constantinople. Et qui lui fait la guerre aujourd'hui de la façon que l'on sait...

    Coiffée de ses cinq bulbes dorés, la cathédrale a donc été consacrée hier, dimanche 4 décembre, par le Patriarche Cyrille? seizième patriarche de Moscou et de toute la Russie, depuis le 27 janvier 2009. Mais sans Vladimir Poutine ni François Hollande, ni d'ailleurs aucun représentant de haut rang de l'Etat français, ce qui n'honore pas notre pays, et n'est pas à la hauteur de l'évènement : si la Russie avait envoyé son ministre de la Culture, Vladimlir Medinski, et son ambassadeur, Alexandre Orlov, le semble-gouvernement français n'était représenté que par un simple secrétaire d'État (Jean-Marie Le Guen) ! A gouvernement misérable, attitudes misérables...

    Et pourtant, malgré ces mesquines contingences d'un Pays légal et d'un semble gouvernement à bout de souffle, la consécration de ce dimanche est des plus importantes, d'abord en ce qu'elle est, mais aussi en ce qu'elle annonce :

    - En ce qu'elle est, d'abord, puisque - on vient de le voir - malgré l'opposition farouche de certains, dont l'ancien maire de Paris, le non regretté Bertrand Delanoë, d'autres projets farfelus auraient pu voir le jour en ce lieu prestigieux. C'est finalement la Croix qui l'a emporté, et un symbole fort de notre proximité avec notre allié naturel, la Russie.

    - Et aussi en ce qu'elle annonce, sur la Russie, justement : quel que soit le vainqueur de la prochaine élection présidentielle - Marine Le Pen ou François Fillon - il rétablira des relations normales et assainies avec la Russie, qui est, redisons-le, notre partenaire et allié naturel dans une Eurasie triplement indispensable :

    • pour faire contrepoids aux géants comme la Chine ou les Etats-Unis, dans les domaines économiques, politiques, diplomatiques ... ;

    • pour mener et gagner la guerre contre le terrorisme islamiste de Daech et Compagnie, non seulement en Irak, en Syrie, en Libye, mais aussi, et en un sens surtout, en Europe et ici, chez nous;

    • enfin, pour renforcer le ressourcement spirituel des peuples d'Europe ; pour que, réunis et rapprochés à nouveau autour de leurs racines communes, les frères européens redécouvrent les intuitions de leurs origines, comme le répétait saint Jean-Paul II ; ou qu'ils retrouvent, comme le disait Jean-François Mattéi, clôturant son magistral Le regard vide par cette citation du Phylèbe, de Platon, « le chemin qui conduit chez nous ».

    Ainsi va se clôre, dans quelques mois à peine, une funeste période, qui n'aurait jamais dû être ouverte, et qui ne le fut que par le seul aveuglement idéologique et la faiblesse intellectuelle du semble-gouvernement Hollande, au mépris des considérations de bon sens les plus élémentaires et des intérêts nationaux français les plus évidents. Les stupides « sanctions » économiques soi-disant infligées à la Russie, et qui nous pénalisent bien plus qu'elle, seront levées ; et dans tous les domaines, les relations redeviendront normales, et il faut espérer que l'on tournera définitivement la page de l'épisode tragico-ubuesque des Mistral, qui a sérieusement nui à notre crédibilité.

    A ce moment-là, soit Poutine viendra à Paris, soit le nouveau Chef de l'Etat français ira à Moscou : et la poignée de main au sommet qui n'a pas eu lieu ce dimanche sera, ce jour-là, celle de la réconciliation.

    Et le crépuscule de notre pauvre diplomatie actuelle aura définitivement laissé la place à l'aurore d'une politique nouvelle et fructueuse, sur ce point précis de la Russie... 

  • Il renonce à se représenter : le dernier échec du "Quinquenium horribilis"...

     

    hollande renonce.jpg

     

    grain de sel.jpgComme César ou Napoléon, ou plutôt - plus prosaïquement - comme François Mitterrand, François Hollande a tâché de dresser lui-même ce qu'il souhaiterait que l'Histoire retienne de son quinquennat, essayant de faire que le constat, évidemment, soit à son avantage. Hélas pour lui, comme la plupart des choses qu'il a  faites, il a mal "fait" sa sortie, il l'a  ratée, et ce n'est certes pas cette autosatisfaction ahurissante qu'il nous a servie hier soir - et qui ressemble à s'y méprendre à de l'autisme politique - que la suite des années (ne disons même pas "l'Histoire" !...) retiendra.

    En réalité, cette prestation, pénible pour lui et pour le public, restera pour ce qu'elle est vraiment, la dernière "phrase" de sa fameuse anaphore de la campagne de 2012, "Moi, président..." : "Moi, président, j'échouerai si totalement, si profondément, si lamentablement que je ne pourrai même pas me représenter en 2017" !

  • Retour sur cet esclavage dont « on » ne parle pas...

     

    Mur-bleu gds.jpg« On », c'est, bien sûr, la cléricature médiatique et la caste du politiquement/historiquement/moralement correct. Et tous ceux qui lui font allégeance, comme, par exemple, Manuel Valls dont nous avons relevé l'ignorance et-ou le mensonge le 3 novembre dernier*.

    Bien sûr, à propos de l'esclavage et de la traite négrière, celles et ceux qui s'informent, qui cherchent et qui veulent savoir, savent. Mais beaucoup sont maintenus dans l'erreur par les mensonges et les omissions de la bien-pensance officielle, uniquement préoccupée de se repentir à sens unique, et de condamner sans appel l'homme blanc, son héritage maudit, ses œuvres malfaisantes...

    C'est bien joli, tout cela, sauf que... cela n'est pas tout à fait la réalité, ni la simple vérité historique. Si l'esclavage a malheureusement bien été pratiqué par l'homme blanc, cette horreur s'est arrêtée il y a bien longtemps maintenant. Mais l'esclavage perdure encore aujourd'hui, et là où nos bonnes consciences auto-proclamées ne voudraient surtout pas que l'on aille regarder.

    Allons-y donc, et commençons par rappeler ce fait : eh, oui ! la traite orientale et arabo-musulmane a existé pendant 14 siècles (ce qui nous donne tout de même environ 17 millions d'Africains réduits en esclavage !) et continue dans certains pays du continent noir. N'en déplaise à ceux qui nous rebattent les oreilles, en nous parlant sans cesse d'un Islam idéal et tolérant fantasmé (« religion de paix et d’amour » !) - qui n'existe pas -, alors qu'ils ne parlent jamais de l'Islam réel et persécuteur qui existe - lui - bel et bien.

    Plutôt que d'assommer le lecteur par de longs développements sur le sujet, on proposera donc à Manuel Valls, en particulier, et à tous, en général, de visionner deux documentaires - édifiants, c'est le moins que l'on puisse en dire - que la chaîne Arte avait déjà choisi de diffuser en 2008, centrés sur la Mauritanie : « Chasseurs d’esclaves » et « Les esclaves oubliés ».

    Tout commentaire après visionnage serait superfétatoire...    (A suivre) 

    Chasseurs d’esclaves, reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak ; ARTE, 2008, 45mn.

    Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa sœur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. « Elle travaille jour et nuit, sans salaire », dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l’association mauritanienne SOS Esclaves décident d’aider Bilal à libérer sa sœur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d’un système traditionnel millénaire, l’esclavage mauritanien, qui n’a été officiellement mis hors la loi qu’en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l’accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d’aujourd’hui, décidés à éradiquer l’esclavage en terre africaine.

     

    Le documentaire « Les esclaves oubliés » sera mis en ligne dans nos publications de demain jeudi 1er décembre.  

     * A lire ou relire ...

    Dénonciation et repentance de l'esclavage passé : Valls  oublie de condamner l'esclavage actuel...

  • Primaire tragique à Droite : deux morts

     

    Mur-bleu gds.jpgOn nous annonce le décès politique brutal, survenu à une semaine d'intervalle, et dans les mêmes circonstances de Nicolas Sarkozy et d'Alain Juppé.

    Le premier est politiquement décédé le dimanche 20 novembre en début de soirée, le second exactement une semaine après, toujours vers la même heure et dans les mêmes conditions : le grand rallye de la Primaire de la Droite et du centre aura donc été doublement meurtrier, pour sa première édition...

    Ni fleurs ni couronne ; Lafautearousseau ne reçoit pas les condoléances à cette occasion ; par contre, les dons (par chèque ou Paypal) continuent d'être reçus, selon les formes habituelles... 

  • Disparition • Castro : Paix au mort, mais ...

     

    Mur-bleu gds.jpgMais on ne pleurera pas la disparition du féroce dictateur révolutionnaire marxiste-léniniste

    Hydre de Lerne : dans la mythologie grecque, monstre affreux possédant plusieurs têtes (dont une immortelle) qui se régénèrent doublement lorsqu'elles sont tranchées ; l'haleine soufflée par les multiples gueules du monstre exhale un dangereux poison, même lorsqu'il dort...

    Ainsi donc le dernier représentant qualifié d' « historique » de ce monstre que fut la révolution marxiste-léniniste - héritière de la révolution française de 1789 - la dernière « lumière » (!) révolutionnaire historique vient de s'éteindre. Comme l'aurait dit Viviani, « une étoile qui ne se rallumera plus » !...

    La paléontologie est en deuil, après ce décès du dernier représentant du marxistus-leninus, espèce dont, il est vrai, le territoire ne cessait de se réduire depuis 1989, rendant sa survie improbable...

    Pour les croyants, il passe maintenant devant le tribunal de ce Dieu que les révolutionnaires ont déclaré mort, ou non existant ; pour les autres, il est retourné au néant froid, glacé, métallique, seule fin qui nous est promise : « à la fin, c'est toujours la mort qui gagne », disait Staline... Qui avait été séminariste, comme les frères Castro furent élèves des écoles catholiques.

    N'oublions pas que Castro - qui avait confié la sinistre épuration de l'île de Cuba au sinistre Che Guevara - était, comme tous les autres révolutionnaires marxistes-léninistes du monde entier, fils de la Révolution française, de Robespierre, de la Convention et de sa Terreur, matrice de tous les Goulags et Lao Gai, Securitate et Stasi, dictateurs sanguinaires comme Pol Pot, Ho Chi Minh, Mao Zedong, Ceaucescu etc...

    Et que c'est à Paris que se trouve l'épicentre du tsunami révolutionnaire, qui se propagea jusqu'aux extrémités du monde, après avoir bouleversé de fond en comble la France est l'Europe.

    Certes, l'idéologie révolutionnaire est bien affaiblie, aujourd'hui (les virus meurent, aussi...) et si d'aucuns, comme Mélenchon ou Besancenot, ou un Parti communiste résiduel, persistent à se réclamer d'elle et à la proposer - sans crainte du ridicule - à l'opinion, aucun mouvement puissant ne songe à proposer le marxisme et la Révolution, qui furent, pendant plus d'un siècle, « l'horizon indépassable de notre temps », véritable religion, qui souleva l'enthousiasme de centaines de millions d'hommes, avant de le tromper aussi brusquement qu'il l'avait fait naître...

    Exactement ce qui s'est passé sur cette pauvre île de Cuba : c'est une main de fer et une dictature féroce qui suivirent, immédiatement, les beaux discours d'un jeune guerillero barbu. Même si on les trouve indécentes, les explosions de joie des Cubains de Floride, qui ont tout perdu et tout quitté, sur leurs radeaux improbables (on les appelait les « balseros », « balsa » signifiant radeau en espagnol)) comme les boat people vietnamiens, sont là pour nous rappeler ce que fut, toujours et partout, le marxisme : l'horreur absolue, le digne héritier de la Terreur de sa matrice, la Révolution française.

    Même à quatre-vingt dix ans, le visage du tyran Castro était celui de Robespierre, ce père de famille nombreuse, le grand ancêtre...  

     

  • Migrants : l'Aquarius sauve des naufragés, c'est très bien mais...

     

    Mur-bleu gds.jpgEn les conduisant en Europe, au lieu de les ramener à leur point de départ, il se fait le complice actif des Mafias de passeurs-négriers.

    Les reportages destinés à faire pleurer dans les chaumières se sont multipliés ces derniers jours sur les chaînes de télé, à propos de ces migrants qui risquent leur vie pour traverser la Méditerranée et venir en Europe.

    Il faut dire qu'avec Trump et la Primaire de la Droite, les journaleux avaient d'autres chats à fouetter, et avaient donc remisé, pour un temps, leurs chers « migrants » dans les sujets « en attente ».

    Mais le parti immigrationniste a dû juger que le silence devenait trop long : et revoilà, donc, le sujet des migrants ressorti du placard. Cette fois, la vedette, c'était l'Aquarius, et son équipage qui sauvait des gens entassés sur un zodiaque, en train de sombrer. TF1, France 2, BFM/TV ou autres, impossible d'y échapper ces derniers jours... 

    Nul ne se soucie des deux paysans français qui se suicident chaque jour ; nul ne se soucie plus que cela, non plus, des dix millions de pauvres recensés par le Secours catholique, ou des huit millions et demi de mal-logés recensés par la Fondation Abbé Pierre. Il y a bien, certes, les Restos du cœur, qui peuvent occuper le devant de la scène, intouchables qu'ils sont, car « confisqués » par les bobos-gauchos. Mais, à part eux, s'occuper activement de la détresse, de la précarité, de la pauvreté qui monte, inexorablement, au milieu du peuple français, non, ce n'est pas intéressant. Cela ne vaut pas ces masses de « migrants » qui, eux, méritent toute l'attention de nos mal-généreux. 

    Mal-généreux, car sauver des malheureux qui vont se noyer, évidemment, c'est le devoir de toute personne civilisée. Encore plus lorsque l'on est en Europe, dont les racines chrétiennes sont une évidence, à part pour les adeptes de la Nouvelle Religion Républicaine, dont le sectarisme n'a d'égal que l'épaisseur de leurs œillères !

    Mais être civilisé, généreux et... sauveteur, n'empêche pas d'avoir de la jugeote. Ces pauvres malheureux, victimes des passeurs, certes, mais malgré tout victimes consentantes, ne doivent pas être conduits en Europe, lorsqu'on leur sauve la vie. Elles doivent être ramenées sur les côtes d'Afrique, d'où elles sont parties. Sinon, de toute évidence, les sauveteurs de l'Aquarius se font, volens nolens, les maillons de la chaîne maffieuse de ces esclavagistes, négriers des temps modernes, qu'on appelle aujourd'hui « passeurs ». Les Mafias savent que les bateaux européens « achèveront le travail », et les « migrants » savent qu'on viendra les chercher : tout cela consolide le trafic et lui assure une pérennité dans la malfaisance et la traite des êtres humains. 

    Et, là, il n'y a plus du tout de quoi être fier ni de quoi être comparé à un preux chevalier d'antan, volant au secours de la veuve et de l'orphelin.

    Nos mal-généreux de l'Aquarius et autres devraient y réfléchir, avant de se présenter en parangons de vertu et d'humanité... 

  • Chronique de la campagne : « Attention, chien méchant ! »

     

    Mur-bleu gds.jpgLe chien s'appelle Alain...

    Pour un Juppé ultra-désappointé, blessé au plus profond dans son amour-propre de « premier de la classe » et de « meilleur d'entre nous », il ne peut s'agir, en ces derniers jours de campagne, que d'une fuite en avant, et cette fuite en avant se traduit par un « à gauche, toute ! » aussi désespéré qu'agressif.

    Dès dimanche soir, le JT de France 2 a eu la cruauté de le montrer, à la sortie du restaurant où il dînait en famille, disant « On aurait dû sortir par derrière », pour éviter les journalistes, tant il venait de tomber de haut, de très haut : pour la troisième fois, donc, après le Brexit et Trump, ils venaient de se planter lourdement, les sondeurs et journaleux qui nous avaient expliqué par a+b, trois ou quatre fois par jour, depuis plusieurs mois, que c'était plié, et que c'était Juppé.

    L'éventualité de son retrait a même été envisagée - par lui-même ou par l'un ou plusieurs de ses collaborateurs - puisqu'il a commencé son allocution par un surprenant « J’ai décidé de continuer le combat... »

    Il faut dire que, sans les 15% d'électeurs de gauche (600.000 voix tout de même...) qui sont venus pour éliminer Sarko, Fillon était peut-être même élu au premier tour, Sarko était deuxième, et Juppé - injure suprême - était éliminé à ce même premier tour ! Juppé a recueilli les voix de ces électeurs de gauche (qui ne se cachent pas d'avoir voté pour lui, et le disent au contraire, lisez les journaux), ainsi que celles du centre : il a donc été « sauvé » par ces deux courants, mais a été largement rejeté par la droite. Politique politicienne, quand tu nous tiens !

    Que faire, donc, maintenant, pour l'ex élu des sondages ? Se tourner vers cette gauche qui l'a sauvé, faussant magistralement le résultat et le sens de « la primaire de la droite et du centre ».

    Mais ce jeu est dangereux : d'abord, il n'est pas sûr du tout que ce qui a « marché » une fois « marchera » une seconde fois : les électeurs de gauche voulaient la peau de Sarko, ils l'ont eue ; reviendront-ils dimanche ? rien n'est moins sûr. Et les gens de gauche en ont plus que trop, de candidats ! Ils n'ont plus aucun besoin d'en ajouter un supplémentaire à une liste déjà trop longue...

    Et ensuite, dans ce genre d'affrontement, c'est le premier qui tire qui est mort. Or, Juppé, tout le montre, a perdu ses nerfs, et « agresse » Fillon tous azimuts (pour un autre, les journaleux diraient « dérape ») : « traditionaliste », « pas ouvert sur la modernité » en ce qui concerne les sujets de société, « réactionnaire », « intégriste », « homophobe » évidemment...

    Benoist Apparu* a décrété, par exemple, et en substance, que si l'on était à titre personnel contre l'avortement, pour un responsable politique en charge des affaires de l'Etat cela posait un problème. Ce qui est d'autant plus surprenant que, peu de temps avant, Juppé avait déclaré qu'il préférait « le pape François à la Manif pour tous » : pour le coup, Apparu aurait mieux fait de se taire, car, sur l'avortement, de toute évidence, « le pape François » ne parle pas comme Alain Juppé !

    Jean-Christophe Lagarde - président de l'UDI et parfait représentant de ce que Léon Daudet appelait « l'anarchie molle » - et l'inénarrable François Bayrou sont évidemment venus apporter leur soutien au dauphin de Chirac, l'objectif des juppéistes et des journaleux qui le soutiennent - puisque tout ce petit monde, en fait, est de la même famille de pensée - est évidemment de provoquer la mobilisation massive d’électeurs de gauche, défaitistes, et ne croyant plus en la victoire de leur camp en mai 2017; Alain Juppé pourrait leur sembler un moindre mal, pensent-ils. Sans se rendre compte que l'on se trouve, là, en pleine politique fiction...

    Enfin, cerise sur le gâteau, Fabienne Sintès et son 7/9 ont attribué à Juppé la bonne note de 15/20 : comme aurait pu le dire Pascal, « dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es... » 

    * Un bon point - sans illusion par ailleurs sur le personnage - à Gérard Longuet, qui a eu le mérite de dire, sur BFM, face à un tel déferlement d'attaques, que le terme de « réactionnaire » n'était pas péjoratif, et qu'il le revendiquait ; et qui a aussi eu une belle phrase sur la France, qui vient de deux millénaires, et, dans ces deux millénaires, tout n'est pas à jeter...

  • Le gouvernement veut le prolonger jusqu'à la Présidentielle ...


    Mur-bleu gds.jpgL'absurdité totale d'un « Etat d’urgence » qui devient la norme

    Le danger reste présent, il reste élevé, répète, en substance, Manuel Valls. Oui, bien sûr, le danger reste présent, et, par la faute du Système et de son action immigrationniste depuis 1975, l'ennemi est entré dans nos villes et dans nos quartiers ; il habite la maison d'en face ou celle d'à côté ; peut-être même l'étage au-dessus, ou la porte d'en face. Et il n'attend qu'un ordre (« On y va » pour le 13 novembre) pour passer à l'acte.

    Mais, à qui la faute, sinon à la Droite et à la Gauche d'un Pays légal si souvent unies dans des politiques folles, aux conséquences directement contraires à l'intérêt national et au Bien commun ?

    Certes, même si depuis 1975 aucun étranger n'était entré en France, il y aurait toujours des fanatiques, des dérangés ou des égarés pour se rallier à ces fous tout court qui se font appeler « fous de Dieu » ; mais il y en aurait beaucoup moins, et ils ne disposeraient pas de l'impressionnant vivier constitué au fil de quarante années d'immigration-invasion et de grand remplacement...

    Manuel Valls fait semblant de croire que l'Etat d'urgence nous protège : or, à quoi sert-il de faire patrouiller des militaires par groupe de trois ou quatre ? Ou de leur faire faire des gardes statiques devant des écoles ou des lieux déclarés sensibles ? Soyons sérieux : uniquement à tenter de rassurer l'opinion, en lui faisant croire que l'on s'occupe d'elle. Pire : ces groupes constitueront des cibles idéales le jour où la tactique des terroristes islamistes le décidera. On sait où ils se trouvent, où ils déambulent, où les « coincer » : cela permettra des massacres faciles, rapides, assurés.

    Evidemment, la vraie solution, et la seule, est « en amont », dans le renseignement.

    Elle est aussi d'arrêter les frais de ces policiers, gendarmes et soldats inutilement exposés, et de - mieux - dépenser les sommes très importantes que coûtent ces gesticulations en augmentant considérablement les dotations en hommes et en matériels performants des services de renseignement.

    Elle est encore de « vider » nos banlieues, cités et autres zones de non-droit de toute cette population qu'on y a entassée, dont une part croissante ne souhaite d'ailleurs nullement ni s'intégrer ni, encore moins, s'assimiler à nous.

    On l'a dit cent fois ici, et on le redira mille, dix mille fois si nécessaire, jusqu'à ce que cela soit fait : il faut crever l'abcès, la greffe de ces populations allogènes ne prend pas, et sur tout organisme, si la greffe d'un corps étranger ne prend pas, ce corps étranger est rejeté.

    Cette comparaison pour dire que toute personne, quel que soit son âge, qui, de près ou de loin, apporte la moindre aide aux assassins de l'armée ennemie doit être immédiatement déchue de la nationalité française et expulsée du territoire. Ou, si elle préfère, être traduite devant une Cour martiale, et être fusillée.

    Ce n'est qu'en asséchant le marigot que l'on pourra, non pas supprimer tout acte terroriste islamiste, mais en réduire considérablement le nombre, et les ramener à des proportions « gérables ». Toute autre politique (!) ne serait que gesticulation et non-assistance à Nation en danger... 

  • Ils voudraient tous être des rois, « rassembler », comme ils disent, alors que par nature le Système divise les Français

     

    Mur-bleu gds.jpgAinsi donc ce seront François Fillon et Alain Juppé qui porteront les couleurs de ce qui s'appelle « la droite et le centre ».

    Une remarque préliminaire : déjà, « le centre », c'est assez nébuleux, et bien malin qui peut dire où il commence et où il finit (où il ne finit pas ?). Quant à la droite, entre la « forte » et la « décomplexée », l’« humaniste »  ou la « populaire » , qui, bien sûr, rejettent toute l'extrême-droite qui, à son tour préfère s'appeler « patriote » , là aussi, bien malin qui peut en tracer les contours. Et l'on voit bien que sur un grand nombre de sujets majeurs, elle a toujours fait la politique de la gauche (avortement, immigration, Collège unique signant la mort de l'instruction publique, scélérate loi Pleven sur le prétendu antiracisme, baisse constante, après de Gaulle, du budget de la Défense...)

    Cela étant dit, les avez-vous bien écoutés, depuis qu'ils nous rabâchent leurs programmes, ces candidats « de la droite et du centre », mais aussi les autres : soit ceux qui n'ont pas été retenus dans leur camp, soit ceux du camp d'en face, soit tous les autres ? Ils n'ont que le mot « rassembler » à la bouche, alors que, précisément, le Système intrinsèquement pervers de notre république idéologique fonctionne sur la coupure institutionnalisée de la France en deux parti(e)s irréconciliables, au moins : droite contre gauche. Comment des gens sensés et raisonnables, possédant de réelles qualités intellectuelles pour plusieurs d'entre eux, peuvent-ils tenir un tel langage sans se rendre compte de l'inadéquation de leur propos à la réalité ? Sarkozy a-t-il été un seul instant « le président de tous les Français » ? Et Hollande ? La même remarque vaut d'ailleurs pour les autres pays : quand Obama a-t-il pu dire qu'il exauçait les souhaits de tous les Etatsuniens ? Et quand Trump pourra-t-il le dire ? La vérité vraie, la vérité toute nue, est que la démocratie telle que nous la connaissons, c'est-à-dire non tempérée par la Royauté, présente deux défauts majeurs :

    elle peut amener au pouvoir un Hitler ou les terroristes islamistes (en Tunisie, en Egypte et ailleurs dans les mondes musulmans, avant que d'énergiques réactions ne les chassent) ;

    et elle fonctionne normalement, habituellement, sur la division du peuple, en au moins deux grands partis, bloc contre bloc. Et ceci, redisons-le, est intrinsèquement pervers. Là où il faudrait un Henri IV ou un Louis XVIII, c'est-à-dire des rois pacificateurs et rassembleurs, dont le premier réussit l'exploit de faire cesser l'égorgement généralisé entre catholiques et protestants et le second, après la fracture révolutionnaire, tenta de doter la France d’institutions modernes, le nouvel élu de notre pauvre Système le sera, forcément, contre une part plus importante de Français opposés à lui qu'avec lui ! Et qui vivront recuits d'amertume pendant cinq ans, ressassant leur rancœur, en attendant de pouvoir, peut-être, dans cinq ans, prendre sa place, pour le pire très probablement, et plus probablement en tout cas pas pour le meilleur...

    D'ici là, il ne faut qu'attendre sans rien en espérer la fin finale de ce grand Barnum électoral, jusqu'à ce que tout recommence en 2022, soit dans cinq ans à peine ! Jusqu'à ce qu'un jour ce Système pervers ne s'effondre, comme cela s'est passé deux fois déjà, en 1940 et en 1958. A ces deux moment-là, et quoi qu'on pense d'eux - il y eut deux personnages de haute stature historique, et qui furent acceptés, du moins au début, par la masse du peuple français. Qui verrait-on demain dans ce rôle d'homme providentiel, ayant la carrure pour s'imposer, et accepté, même au début, par la très grande majorité du peuple français ? Réponse certaine : personne.

    Alors ?...  

  • Inexorable montée de la pauvreté : le rapport du Secours Catholique, qui, même s'il s'en défend, accuse le Système...

     

    Mur-bleu gds.jpgEffrayant et inquiétant : que dire d'autre, après avoir pris connaissance du dernier rapport du Secours Catholique sur l'inexorable montée de la pauvreté en France ?

    près de 9 millions de personnes, dont 3 millions d'enfants, vivent « dans » la pauvreté ;

    le Secours Catholique a accueilli 608.5000 personnes en 2015, soit une augmentation de 2,7 % par rapport à 2014.

    les enfants et les « précaires » sont en hausse, dans ces accueils, comme est en hausse l'appauvrissement des familles...

    Oh, que l'on se rassure : il n'y a que du consensuel et du « politiquement correct » dans ce rapport. Aucune accusation contre le Système, uniquement des chiffres froids et presque glacés, des constats, des tendances et des courbes. A croire que cette inexorable croissance de la pauvreté - qui à ce stade devient comme un cancer, et le naufrage d'une Nation - arriverait presque toute seule, comme par hasard, sans causes bien précises. 

    Il y a pourtant deux choses que dit le rapport et qui amènent à une critique frontale du Système et de sa politique, qui crée, justement, et amplifie d'une façon exponentielle cette pauvreté.

    1. La part des étrangers, dans cette marée de détresse, a quasiment doublé depuis 2000 : les étrangers représentaient, alors, 20% des personnes aidées, leur part est montée à 36% en 2015, dont - scandale supplémentaire - 18% de clandestins (que les bobos, les trotskistes et le président des Evêques de France - Mgr Pontier, archevêque de Marseille -  se plaisent à appeler « sans-papiers »).

    C'est la première critique du Système que porte - même sans le vouloir - ce rapport : pourquoi, en effet, accueillir chaque année 300.000 étrangers par an (soit 1,5 millions sous le quinquennat de Hollande) et 200.000 sous les quinquennats précédents (soit un nombre impressionnant de millions depuis les décrets Chirac de 1975) ? On voit bien que ces étrangers, dans une proportion devenue insupportable pour nos moyens matériels, se retrouvent ensuite, très vite, dans les statistiques de la pauvreté. Quant aux clandestins, il est tout simplement scandaleux d'ajouter une aide supplémentaire au quasi milliard de l'AME (Aide Médicale d'Etat), alors que deux paysans français se suicident chaque jour, et que les JT de TF1 et de France 2 ont « passé » plusieurs reportages sur ces personnes âgées, ayant travaillé toute leur vie, et vivant avec 400 euros de retraite par mois !... Le tort de ces paysans ou de ces retraités aux indécentes pensions est-il d'être, tout simplement, Français, et pas d'une autre couleur, ou d'une religion venue d'ailleurs ? Oui, semble-t-il, pour le Système...

    2. Mais il n'y a pas - il n'y a plus - que le « matériel » qui cause directement la pauvreté : le Secours Catholique note l'explosion - elle aussi exponentielle - des demandes d’« écoute » et d' « accueil ». Et, là, on n'est plus dans les conséquences sociales ou économiques d'une politique insensée, mais bien dans « le » politique. Et l'on voit les conséquences désastreuses de l'éclatement des familles, qui sont depuis des décennies comme l'ennemi numéro 1 d'un Système qui fait tout pour rabaisser leur image, les fragiliser, les dissoudre, alors que l'on sait bien que la famille est la cellule de base de la société, la base fondamentale de la pyramide sociale. Et que, plus les familles sont fortes, nombreuses, faisant partie de ces « classes moyennes » qui ont de tout temps fait la force de la France, plus la Société est solide, stable, et capable de résister aux différentes crises qui ne manquent pas de se produire...

    Théorie du genre, court-termisme généralisé, exaltation frénétique de l'individualisme et de l'hédonisme, justifications jusqu'à l'absurde de toutes les autres formes de vie sociale que la vie familiale (le « choix » LGBT étant considéré comme aussi normal et « valable » que le choix de fonder une famille...), accablement par des impôts et taxes qui deviennent un racket légalisé, baisse des Allocations familiales selon les revenus... la liste est longue de ce  « Famille je vous hais », façon André Gide, qui semble bien devenu l'un des axes majeurs d'une politique aussi néfaste et funeste pour le Pays que le Système qui la conduit...