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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 115

  • Nous irions vers la « guerre civile » ? Alain Juppé devrait lire ou relire Camus...

      

    Mur-bleu gds.jpgDans son « négationnisme » insensé pour tout ce qui touche aux dangers de l'Islam, Juppé vient de franchir un pas de plus - encore un ! - dans l'angélisme coupable et suicidaire : «...qui veut faire l'ange fait la bête », disait Pascal, et c'est tout à fait ce qui arrive à notre Alain bordelais. Ainsi, selon lui, en nommant le terrorisme islamiste et en l'attaquant (mais, c'est lui qui nous attaque, nous égorge, nous fonce dessus en camion, nous fusille aux terrasses des cafés...) on mènerait une politique qui conduit à « la guerre civile » ! Il devrait, avant de parler de ce sujet relire Camus, et son « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde ».

    Or, si guerre il devait y avoir, ce ne serait pas une guerre civile (c'est-à-dire une guerre interne au peuple français), mais une guerre de Libération nationale, menée par les Français pour libérer la France de ces populations importées par le Système, qui ne veulent pas s'intégrer ni s'assimiler, mais nous intégrer et nous assimiler à « leur » Islam , dont nous ne voulons pas.

    Notre confrère Peroncel-Hugoz l'avait déjà fait remarquer, dans son commentaire du 5 mai 2016, posté sur Lafautearousseau :

    « UNE GUERRE CIVILE SE JOUE PAR DEFINITION ENTRE 2 PARTIES D'UN MEME PEUPLE, PAR EXEMPLE EN ESPAGNE JADIS OU EN SYRIE DE NOS JOURS. EN FRANCE IL EST A CRAINDRE QUE CE SOIT UNE GUERRE FRANCO-ETRANGERE SUR NOTRE SOL ENTRE INDIGENES ET ALLOGENES INSTALLES DANS LA PLACE. C'EST CE QUI SE PASSA AU LIBAN EN 1975-90 LORS DE LA GUERRE DITE A TORT CIVILE CAR ELLE FUT LIBANO-PALESTINIENNE OU SI ON PREFERE MARONITO-ISLAMIQUE . Je le sais, j'y étais ... »

    Précision : Camus n'a pas écrit la fameuse phrase sans cesse citée, mais déformée : « Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde ». Dans L'homme révolté, il a écrit : « La logique du révolté est... de s'efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel. » Et, dans un essai de 1944, paru dans Poésie 44, (Sur une philosophie de l'expression), il précisait : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde ».

    Pour Camus, bien sûr, « un objet » ce n'est pas « les choses »; c'est un objet philosophique, le réel, ici et maintenant, ce qui tombe sous notre observation, tout ce qui est appréhendable par chacun de nous. 
  • « Une » ministre de l'Inculture et/ou de l'Ignorance crasse, à « remercier » de toute urgence...

     

    Mur-bleu gds.jpg« Pour monter au cocotier, il faut avoir le c... propre », dit le proverbe; une autre maxime, plus policée, dit qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Bref, que l'on choisisse l'une ou l'autre de ces formules, elles s'appliquent parfaitement à notre ministre de la des-Education nationale, qui rajoute à son ignorance crasse une suffisance, une morgue, une arrogance qui ne rendent que plus grotesque son inculture abyssale. Il suffisait de voir sa moue, le dédain et le mépris qu'elle affichait vis-à-vis de Nicolas Sarkozy lorsqu'elle déclara ceci, qui restera dans les annales :

    « La ministre de l'Éducation que je suis connaît parfaitement les premières phrases de ce livre, Tour de France par deux enfants, d'Ernest Lavisse, sous la IIIe République : "Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et les habitants les Gaulois."»

    Sauf que Le Tour de la France par deux enfants (notre ignare de service a oublié l'article !), n'a pas été écrit par Ernest Lavisse mais par Augustine Fouillée (pseudonyme : « G. Bruno »). Et il fut surtout utilisé comme manuel d'apprentissage de la lecture, employé pour les élèves du cours moyen des écoles, et appelé aussi, par les maîtres d'école, « Livre de lecture courante »...

    N'en jetons plus : on en a viré pour moins que ça ! Alors, qu'est-ce qu'on attend ? 

  • Chirac : De la décence, oui bien sûr ! Mais, de l'unanimisme ? certainement pas !...

     

    Mur-bleu gds.jpgChirac va très mal. Il aura été certainement le pire de tous les présidents de la Ve République car, avec ses décrets scélérats sur le regroupement familial, pris en 1976, il a touché la France au coeur : en changeant le peuple.

    Pour des considérations sordides, bassement matérielles et même - pour parler clair - simplement de « fric », le regroupement familial a consisté à faire venir en masse femmes et enfants du travailleur étranger sous contrat de travail temporaire, afin que son salaire reste en France, et n'aille pas « là-bas », « au bled »...

    Sauf que, de cette façon, on a créé d'une manière insensée les conditions pratiques d'une colonisation de peuplement, et installé, à côté du peuple français, une autre population, dont une partie seulement s'est intégrée, l'autre vivant «  à part » (ce qui est le sens exact du mot « apartheid »), formant même des poches où les deux tiers, et parfois plus, de la population sont d'origine maghrébine ou sub-saharienne : voyez la ville de Saint-Denis et tant et tant d'autres « quartiers » et « cités », carrément rebaptisées « zones de non-droit »...

    En menant cette politique folle, Chirac a littéralement touché la France au coeur. Nous croyons qu'elle surmontera cette épreuve, inédite dans son Histoire, comme elle a surmonté les autres; mais nous ne nous voilons pas la face : c'est déjà très dur, et le pire n'est pas derrière nous, mais devant nous.

    Aussi, aujourd'hui que l'on apprend l'extrême faiblesse de Chirac, que l'on ne s'attende pas à nous voir nous réjouir, car nous ne sommes pas des charognards : nous faisons de la Politique, avec un « P » majuscule, et nous n'avons en vue que l'intérêt national; mieux : le Bien commun.

    Mais, à l'inverse, que l'on ne compte pas sur nous pour que nous tombions dans l'unanimisme mielleux des fossoyeurs de la Nation France.

    Jacques Chirac va mal; comme tout un chacun, vu son état, il mourra un jour, peut-être proche. Ce jour-là, nous dirons : « paix au mort », mais « merci pour tout » ? Certainement pas !  

  • Le vrai problème d'Alstom ? La faiblesse de notre « puissance publique », de la classe politique, du Système...

     

    Mur-bleu gds.jpgQuand Alstom gagne des marchés aux Etats-Unis, en Inde, dans la péninsule arabique ou en Extrême-Orient, c'est son « savoir-faire » et la « qualité France » qu'elle vend. Et c'est très bien. Mais les autorités de ces pays exigent que les machines soient construites sur place, donnant du travail aux ouvriers et entreprises locales.

    La France, elle, quand elle « passe commande », respecte les procédures légales d'appel d'offres, et peut, parfois, « acheter étranger » : il y a des cas où cela peut se justifier. Mais pourquoi, lorsque la SNCF achète 44 locomotives de manœuvre à l’Allemand Vossloh, les Pouvoirs Publics n'exigent-ils pas ce qu'exigent les Etats-Uniens, les Indiens, les Arabes, les Orientaux ? A savoir, que les locomotives soient construites sur place. En l'occurrence, chez et par Alstom ?

    Cherchez l'erreur...

    L'économiste Elie Cohen rappelle cette évidence de bon sens : pour des entreprises fortes, donc une économie saine, il faut une stratégie, donc une volonté politique, et donc, aussi menée sur le long terme. Or, depuis ses origines, le Système - étant  devenu sa propre fin - ne cesse de glisser vers le court-termisme, et se préoccupe surtout de lui-même, de préparer les élections, et plus de soutenir notre Economie, nos entreprises. Des exemples ? Après avoir follement « laissé partir », il y a longtemps déjà, Péchiney, puis Alcatel, on commence à démanteler Areva, et on vient de vendre aux USA l'activité « Turbines » d'Alstom...

    Pourquoi s'étonner, alors ?

    Le baron Louis disait à Louis XVIII : « Faites-moi de [la] bonne politique, je vous ferai de bonnes finances... » C'est pareil aujourd'hui : faisons - ou refaisons - un bon régime politique, et on pourra faire de la bonne Economie ... 

     

  • Immigration • Migrants, clandestins, immigrés ... : ce sont « des êtres humains » . En voilà un qui a découvert l'eau tiède !

    Le grave incident de la crique du Scalu Vechju, à Sisco, est une première dans ce petit village | Google Map

     

    Mur-bleu gds.jpgMigrants, clandestins, étrangers, immigrés : ce sont tous « des êtres humains » ... En voilà un qui a découvert l'eau tiède !

    Eh ! oui : c'est sur BFM-TV, après un édifiant (!) reportage sur la « jungle » de Calais, qu'un obscur représentant de France terre d'asile est venu, doctement, nous asséner cette vérité élémentaire, croyant, sans doute, que cette évidence valait sommation d'accueillir, à Calais et dans toute la France, les 2,8 milliards de personnes - soit près de la moitié de la population mondiale - qui vivent avec moins de 2 dollars par jour. En tout cas, c'est ce qu'il demandait : « accueillir l'autre » puisque « ce sont des êtres humains » !...

    Mais ce docte inconnu semble oublier que, nous aussi, habitants du pays d'accueil, nous les indigènes, les autochtones, c'est-à-dire tout simplement nous, les Français, nous sommes aussi des êtres humains. Et nous avons aussi des droits : ceux que nous donnent la possession du pays que, depuis des siècles, des millénaires, façonnent nos prédécesseurs. Dans cette « communauté de destin » - mais aussi d'héritage - qu'est la Nation, nous poursuivons l'oeuvre de nos ancêtres à notre tour, maillons dans la chaînes des âges...

    Le donneur de leçons à deux centimes d'euro de France Terre d'asile devrait commencer par le commencement, et reconnaître d'abord les droits des Français dans leur propre pays :

    par exemple, les Calaisiens ont le droit de vivre dans une ville sûre, propre, agréable ; où les « migrants » ne percent pas, chaque nuit, le grillage de votre jardin, comme le montre un peu après le même reportage ; et cela pour vous voler tout ce qu'ils peuvent, et qu'ils iront ensuite déposer sur l'autoroute voisine, afin d'y faire un barrage pour arrêter les camions, mais risquant ainsi de créer des accidents mortels...

    par exemple, les jeunes de Sisco ont le droit, en plein été, d'aller dans les criques de leur village pour s'y baigner, sans qu'une horde de maghrébins ne surgissent, avec un harpon, pour leur faire violence...

    par exemple, les Marseillais ont le droit de sortir en plein jour dans leurs rues, sans risquer de se prendre une balle perdue venue d'une kalachnikov déchargée à cinquante mètres à peine de l'Hôtel de police, c'est-à-dire en plein centre-ville !...

    On se contentera de ces trois exemples récents, mais, l'énumération pourrait durer bien longtemps, de tous ces gens qui sont des êtres humains et qui aimeraient bien être traités comme tels, dans leur pays, qu'ils ont reçu de leurs ancêtres, dont ils prolongent l'aventure... 

  • « Femmes de djihadistes » : Matthieu Suc, l'homme qui sait écrire un livre mais ignore le sens du mot « martyr » ...

     

    Travestir les mots, en inverser le sens, c'est aussi jouer avec les choses, triturer les réalités, à des fins de subversion. C'est, selon Camus, « ajouter au malheur du monde ». Et c'est, en l'occurrence, prêter la main à notre propre malheur.

    Mur-bleu gds.jpgJournaliste à Médiapart, Matthieu Suc est venu présenter son livre sur France info. Il a tenu des propos surprenants et choquants sur ceux qu'il appelle les « martyrs », propos par lesquels il démontre sa méconnaissance crasse du sens de ce mot.

    Donnons donc un petit cours d'éthymologie à Matthieu Suc : qu'est-ce c'est qu'un martyr ? Du grec « marturos », qui signifie « témoin », ce mot s'emploie pour celles et ceux qui ont souffert la mort pour leur foi religieuse, pour une cause à laquelle ils et elles se sont sacrifiés (historiquement par exemple, les Chrétiens mis à mort ou torturés en témoignage de leur foi, qu'on appelle aussi des « Confesseurs »). Il s'agit donc de quelqu'un à qui on enlève sa vie, mais qui, lui, n'enlève pas celle des autres ; de quelqu'un que l'on tue, pas de quelqu'un qui tue (celui-là est un assassin, comme le sont sont ses complices directs et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, même indirectement, l'aident dans son acte); n'est pas martyr celui qui « fait » violence, est martyr celui à qui « on fait » violence, même s'il l'accepte « joyeusement », d'une joie non pas humaine - bien sûr - mais « spirituelle », comme le Père Maximilien Kolbe, qui s'offre joyeusement pour mourir à la place d'un père de famille, qui conservera ainsi sa vie; mais le martyr n'aime pas cette violence, elle lui répugne, et s'il l'accepte c'est par devoir et par esprit de sacrifice; l'autre - non pas martyr mais assassin - s'en réjouit et s'en vante...

    En parlant comme il l'a fait, Matthieu Suc a déformé, défiguré et travesti le sens du mot martyr, jusqu'à lui faire dire exactement le contraire de ce qu'il veut dire en réalité. Il n'est, du reste, pas le seul...  

    « Femmes de djihadistes »est un livre de Mathieu Suc, édité chez Fayard

  • Rentrée scolaire : « la » Ministre est contente. D'elle ...

     

    Mur-bleu gds.jpgAvez-vous écouté la conférence de rentrée de notre Ministre de la (dés) Education nationale ?  Morceau bien préparé de « désinformation incantatoire » - pour reprendre l'expression juste employée par SOS-Education, elle s'est félicitée de l’achèvement de sa soi-disant « refondation de l’école ».

    La réalité, évidemment, est toute autre.

    Les horaires de mathématiques et de français ont été rabotés, au profit d’un fatras pédagogiste interdisciplinaire, et cela nous est annoncé comme « un renforcement des enseignements disciplinaires » ! ...

    Le CAPES (Certificat d'Aptitude au professorat du Second degré) n'attire plus assez de jeunes, le « plus beau métier du monde » étant très largement dévalorisé aux yeux des élèves comme des parents, et du public en général.  Pourtant, dans certaines Académies, on l'a bradé à 7/20, et même à 4/20, certaines copies de philo « se disqualifiant d'elles-mêmes, dit un rapport digne de foi, hélas. Qu'à cela ne tienne : « la » Ministre a réponse à tout, et elle a appelé ce double naufrage « une inédite appétence des enseignants à aller enseigner dans les endroits considérés comme les plus difficiles ». Comme dirait Molière : « Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont dites ! »

    D'ailleurs, pour « la » Ministre, tout va forcément bien puisque, assène-t-elle, « le monde d'hier (c'était) le monde de l'injustice et de l'indécence ».

    On ne parlait pas différemment dans la patrie des Soviets, au temps du « génial petit père des peuples », ou dans l'Allemagne qui promettait « le Reich pour mille ans ».

    Et dire que, ce « discours », c'est celui de la personne en charge de ... l'instruction des enfants ! 

     

    « Un rapport digne de foi »

  • La ville d'Amatrice porte plainte contre Charlie Hebdo après sa « Une » répugnante

     

    1219142391.jpgNous l'avons écrit ici même après l' « action » des frères Kouachi :

    Les médias, la pensée unique, ont forgé, imposé le slogan « Nous sommes tous Charlie » et posé la « liberté d’expression » comme un absolu. Nous regrettons de dire que nous ne sommes pas de cet avis. Aucune liberté ne doit se considérer comme un absolu. Y compris la liberté d’expression, notamment celle de la presse qui ne devrait pas pouvoir manquer de s’imposer la règle, l’éthique, la déontologie qui donne à toute liberté sa définition et sa justification. C’est ce que Charlie Hebdo ne reconnaît pas, ne s’impose pas.

    On ne se moque pas, selon nous, comme l'a fait Charlie Hebdo  de façon pitoyable, de la souffrance des victimes d'un tremblement de terre, de celle de leurs proches, de leur pays.

    Une fois de plus, Charlie Hebdo est allé trop loin, dans l'ignominie.

    Hier, il a reçu des balles, pour prix de son comportement; aujourd'hui, c'est une plainte en bonne et due forme, approuvée par un pays presque tout entier.

    Et - mais est-il nécessaire de le dire ? - par nous aussi ... 

     

    A lire aussi dans Lafautearousseau

    Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France

  • De « la madonne des aéroports » à « la providence des journalistes »...

    François Hollande répondant aux questions des journalistes  ALAIN JOCARD / AFP
     
     

    Mur-bleu gds.jpgFrançois Mitterrand fut, en son temps, affublé du quolibet de « madone des aéroports ».

    Aujourd'hui, comment qualifiera-t-on François Hollande ? Le JT de 20h de France 2 nous a appris qu'il avait passé quatre jours pleins avec des journalistes, pour réaliser pas moins de cinq livres d'entretiens au total. Pendant ce temps-là, il ne passait qu'entre deux et cinq heures avec des ministres à la charge aussi importante que, par exemple, celle qui incombait à Emmanuel Macron !

    Est-ce bien raisonnable ?

    Mais était-ce bien raisonnable, aussi, d'envoyer à l'Elysée un « sous-préfet aux champs » - pour reprendre Alphonse Daudet - qui avait mis « son » département en faillite ?... n

  • Pierre Moscovici et Claude Bartolone : plus ignare qu'eux, tu meurs !...

     

    Mur-bleu gds.jpgLe premier ignare a déclaré, en réaction à l'élection d'un maire musulman à Londres : « Je ne crois pas aux racines chrétiennes de l'Europe » Mais, c'est absurde, puisque, ces racines étant un fait historique, il ne s'agit pas d'y croire ou de ne pas y croire : dire que cela lui déplaît, oui, mais dire qu'il n'y croit pas, c'est proférer une insanité. Imagine-t-on quelqu'un dire qu'il ne croit pas que Washington soit la capitale des Etats-Unis ? Ou bien que le Kenya soit un pays d'Afrique ?...

    Le second a « fait plus fort » encore : croyant faire oeuvre de « féminisme », de  « non-sexisme » ou de promotion de la femme ou bien d'on-ne-sait-quoi, il a installé le buste d'Olympe de Gouges dans la salle des Quatre Colonnes, où députés et ministres croisent la presse. Sur son piédestal figurera la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, écrite par Olympe de Gouges, dont la statue prendra la place du buste d'Albert de Mun, grand royaliste social devant l'Eternel, et député royaliste élu jusqu'à la fin de sa vie (en 1914), qui sera déplacé au salon Pujol.

    Mais Bartolone l'a-t-il lue, cette Déclaration d'Olympe de Gouges ? Certainement pas. Sinon, il aurait bien vu que son préambule est « adressé » à ... Marie-Antoinette ! En réalité, Olympe de Gouges - de son vrai nom Marie Gouzes - a, comme tout le monde à l'époque, été emportée par le grand mouvement d'évolution nécessaire en 89, mais, très vite, constattant la transformation de cette évolution saine en révolution totalitaire et sanguinaire, elle s'opposa violemment aux révolutionnaires, inondant Paris de libelles et pamphlets contre Robespierre et sa clique. Elle alla même - lui en fallait-il, du courage !... - demander à défendre le roi lors de son pseudo-procès ! Demande évidemment refusée par les machistes révolutionnaires, mais qui la conduisit, avec ses libelles, à l'échafaud. Il est attesté qu'elle y monta en faisant preuve, comme la reine Marie-Antoinette, d'une fermeté et d'une grandeur d'âme qui frappèrent les assistants...

    Eclatons donc du grand rire de l'Immortel face à cette ignarité abyssale de certains de nos hommes politiques (Claude Bartolone est tout de même président de l'Assemblée nationale : ce n'est pas flatteur pour son niveau intellectuel !). Et remercions Bartolone d'avoir fait entrer à l'Assemblée... une si grande royaliste !  n

  • Fessenheim - Les boues rouges : la contradiction grotesque de Manuel Valls

     

    Mur-bleu gds.jpgOn aurait vraiment envie de partir d'un grand éclat de rire, si ce n'était la France qui en faisait les frais.

    Manuel Valls a doctement expliqué - après un éclat violent entre lui et Ségolène Royal - qu'il avait décidé d'autoriser l'usine Alteo à poursuivre ses déversements de « boues rouges » dans les eaux bleues du Parc des calanques. « C'est pour soutenir l'emploi » a-t-il déclaré, sans rire, aux journalistes.

    Aucun de ces journalistes ne lui ayant fait remarquer l'énorme contradiction dans laquelle il s'enferrait, nous allons le faire pour eux : comment, il prétend qu'il veut soutenir l'emploi en Provence (environ 400 salariés chez Alteo), mais il veut ou il va fermer la centrale de Fessenheim, et détruire un nombre d'emplois bien supérieur en Alsace (environ 5.000).

    La contradiction ne le gêne pas; les journalistes non plus; nous, oui... 

  • Toujours plus d'impôts, et toujours plus d'accueil organisé pour les migrants : ça finira mal...

    Essonne : le futur centre d'accueil pour migrants incendié [Le Point, 6.09]

     

    1219142391.jpgLe Système joue avec le feu, et provoque directement les français.

    Dans le même « journal », donc en moins de quinze minutes, BFM/TV a donné - sans le vouloir, certainement... - une juste explication de l'exaspération des Français.

    D'abord, le toujours excellent Nicolas Doze (le chroniqueur économie de la chaîne) explique que le matraquage fiscal ne s'est pas arrêté, en réalité, pendant le quinquennat, du moins pour les ménages. Si les entreprises ont bénéficié de mesures d'une relative importance, la pression sur les ménages (aux revenus moyens et élevés) n'a cessé de croître, et croît encore. Nicolas Doze reprend le fameux  « Trop d'impôts tue l'impôt » et même le vieux jeu de mots « les hauts taux tuent les totaux » (de l'impôt récolté), l'un et l'autre étant totalement vérifiés dans les faits, chose connue depuis longtemps. Sauf, semble-t-il, par nos - mauvais - gouvernants... Et il conclut sa chronique en rappelant que, si l'ajustement de notre économie avec les autres économies d'Europe n'est pas obtenu au moyen d'une baisse des impôts, elle l'est par... le chômage !

    Mais, juste après, on apprend la nouvelle de l'incendie - volontaire - du local destiné à accueillir une soixantaine de migrants de Calais à Forges-les-Bains (Essonne). Ce local, cette population, les riverains n'en veulent pas, et, depuis des mois, le font savoir, en vain, à des autorités qui préfèrent s'occuper des migrants que des Français. Après un Nicolas Doze pédagogue et clair, on a donc vu apparaître deux furies : Anne Hidalgo, disant que ceux qui ont fait cela devraient avoir honte; et Emmanuelle Cosse, l'air fermé, méchant et cassant, disant que, de toutes façons, « cela se ferait », donc que le foyer verrait le jour. Elle n'a pas dit qu'elle enverrait un missile intercontinental sur les habitants de Forges-les-Bains, mais c'était presque ça.

    On pensait Emmanuelle Cosse plus occupée à régler les problèmes juridiques et autres posées par les « mains baladeuses » de son  « coquin » de mari, Denis Baupin, vous savez, celui dont lesdites mains ont une fâcheuse tendance à se retrouver sur les fesses (ou ailleurs...) des femmes qui ont le malheur d'être obligées de travailler avec lui. Ou alors c'est peut-être cela qui la rend si agressive, et sa hargne « pro-migrants » est peut-être pour elle un exutoire ? Il ne s'agit pas, ici, d'attaquer des gens sur leurs défauts personnels ou ceux de leurs proches : mais, au lendemain de l'ouverture du procès Cahuzac, que deux femmes de gauche osent même venir encore nous donner des leçons de morale, et nous dire ce qui est bien ou mal, avec leur prêchi-prêcha à deux balles : merde ! comme dirait Cambronne; ça suffit ! L'arrogance de ces moralisatrices donne la nausée lorsque l'on considère la corruption du milieu politique dans lequel elles évoluent, comme des poissons dans l'eau.

    De toutes façons, ATD/Quart Monde nous le dit : il y a 2,8 milliards de personnes - soit près de la moitié de la population mondiale - qui vivent avec moins de 2 dollars par jour. Veut-on, en haut lieu, qu'une part non négligeable de l'action gouvernementale soit consacrée à l'accueil de ces pauvres ? Et puis, tant qu'on y est, pourquoi ceux-ci et pas d'autres ? Et nos retraités qui vivent avec 400 euros par mois ? Et nos deux paysans qui se suicident chaque jour ? Et nos 6,5 millions de chômeurs, 8 millions de mal-logés, 10 millions de pauvres ?

    En ces temps de rentrée scolaire, on nous permettra, pour conclure, de dédier à ces deux femmes qui défient ouvertement le peuple français la vieille formule latine, le fameux « Caveant consules ne quid detrimenti respublica capiat » : Que les Consuls prennent garde, afin que la République n'éprouve aucun dommage. Et, pour celles et ceux qui, vraiment, feraient exprès de ne pas comprendre,  cela veut dire, en bon français :  « Faites attention, l'exaspération monte ». Ou, comme dirait Bainville : « Ca finira mal ! ».   

  • A quand le jugement des juges ?

    Salle de l'Assemblée générale du Conseil d'État 

     

    Mur-bleu gds.jpgUne très grande majorité des gens ignorent qui sont Thierry Tuot, Bernard Stirn, Jacques-Henri Stahl. Il s'agit des trois Conseillers d'Etat qui ont rendu l'ordonnance du 26 août dernier, annulant l'arrêté pris par le maire de Villeneuve-Loubet pour interdire le port du Burkini sur les plages de sa commune.

    Bien sûr, nous ne remettons pas en cause la Justice, dans son ensemble. Nous constatons simplement que beaucoup de juges politisés (à gauche, évidemment...) prennent leur décision pour des raisons plus souvent idéologiques que « de Droit ». Tout comme tant de journalistes, dont l'immense majorité confond « carte de presse » et « carte de parti » : parti immigrationniste, parti du politiquement correct...

    Un exemple ? En voici même quatre ! Le juge Tuot a parlé (en 2013) du « prétendu communautarisme », la question musulmane étant  « une pure invention ». « Non, l'Islam ne génère pas le terrorisme », disait-il; et aussi  « nous ne sommes pas à la veille d'une guérilla urbaine menée par les territoires en sécession ravagés par l'intégrisme terroriste ». (Cité sur le blog d'Yvan Rioufol)

    Jusques à quand ce scandale des juges va-t-il durer ? 

  • Le gouvernement au complet, fier de son bilan, tous prêts a en découdre !

    Meeting de Colomiers, le 29 août 2016

     

    Mur-bleu gds.jpgPrès de Toulouse, se sont réunis quelques ministres « satisfaits de l'action du président Hollande » et prêts à  « défendre son bilan ». Les journalistes ne savaient évidemment pas - et les ministres non plus, d'ailleurs - qu'outre le ridicule de la chose le coup de pied de l'âne viendrait un jour après avec le départ « surprise » d'Emmanuel Macron du gouvernement.

    Voilà donc une bande de défenseurs de l'indéfendable encore plus affaiblis qu'avant, et le pédalo encore plus dans la pagaille, pourtant toujours sans pagayeur...

    On aurait presque eu pitié d'eux, et pas envie de tirer sur l'ambulance, s'ils n'avaient eu l'air si renfrognés et si agressifs.

    Finalement, c'est à Audiard qu'on pensait : « Les c... ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît »... 

  • Tremblay-en-France et son restaurateur qui s'excuse devant le « politiquement correct »...

    Tremblay-en-France, dimanche 28 août. Des « jeunes » de la ville sont venus demander des explications au restaurateur qui a prié deux musulmanes voilées de quitter son établissement

     

    2504458051.3.jpgLe samedi 27 août, un restaurateur de Tremblay-en-France a refusé de recevoir dans son resto des femmes voilées : il a eu parfaitement raison; il a eu, par contre, parfaitement tort d'ajouter « tous les musulmans sont des terroristes ».  Tort aussi de dire ensuite aux médias qu'il regrettait son geste.

    Nous, nous disons : tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais, pour l'heure, tous les terroristes sont des musulmans. Et nous ne sommes pas prêts de retirer ce propos, et de plier le genou devant l'intelligentsia bobo-gaucho, devant le diktat du politiquement correct. 

    Et merde au « parti immigrationniste ! ». Comme Léo Ferré chantait « merde à Vauban ! »