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Première messe à Notre-Dame de Paris : l'interrogation fondamentale formulée par Mgr Aupetit

Ce samedi 15 juin, trente personnes entourent Mgr Aupetit, pour une première messe à Notre-Dame après la catastrophe : exactement deux mois après l'incendie, la date correspond également à celle de la dédicace de la cathédrale.

Plusieurs symboles forts s'entrechoquent, donc, en ce samedi soir, et Mgr Aupetit, qui a le grand mérite de ne jamais parler pour ne rien dire, prononce une homélie énergique, comme à son habitude.

Et il pose une question : "...Avons-nous honte de Dieu ?..."

Voici notre réaction "à chaud", juste après avoir entendu cette homélie...

Dans un discours haineux à l'Assemblée nationale, le 8 novembre 1906, Viviani, député socialiste farouchement anti-catholique, "lâche le morceau" :

"...La neutralité fut toujours un mensonge.
Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination... "

Monseigneur Aupetit, célébrant la première messe dans Notre-Dame depuis la catastrophe d'il y a deux mois, lance cette question : "Avons-nous honte du Christ ?"
Non, nous n'avons pas honte du Christ, ni de la foi de nos pères qui ont cru en lui, et qui se maintient, sur cette vieille terre qui est la nôtre, depuis deux mille ans.
Mais la Nouvelle religion républicaine, essentiellement anti-catholique, est au pouvoir, et dé-christianise notre société "par le haut", par l'Etat, par l'Ecole, par les médias, par tout ce qu'elle domine, là où les Rois de France se voulaient "lieutenants du Christ sur terre", gouvernant cependant dans une vraie laïcité.
On voit bien, là, que l'aspect purement spirituel des choses se double d'un aspect carrément politique.
Pour parler comme Boutang, il n'y a pas de place pour deux religions en France...

On s'en veut de "faire de la politique" en ce jour, à propos du si beau message d'espoir que représente cette première messe dans une cathédrale encore défigurée par le sinistre. Mais c'est l'excellent Mgr Aupetit lui-même qui, par sa question, nous y amène...

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