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Politique et Religion - Page 86

  • Dominicains de Marseille...

              L'axiome est bien connu: le bruit ne fait pas de Bien, le Bien ne fait pas de bruit; à l'occasion des obsèques du Cardinal Lustiger, on a évoqué son oeuvre de bâtisseur et de créateur (églises construites ou reconstruites, Radio Notre-Dame, École Cathédrale, chaîne télé KTO...); cette oeuvre du Cardinal est propre à conforter l'espérance, mais il n'y a pas qu'à Paris que l'Église, ainsi, prépare l'avenir et en jette les bases; on le sait bien: chez nous -vieille terre de chrétienté- encore plus qu'ailleurs, l'Église a toujours été un élément fondateur et "essentiel" (au sens fort du terme) de notre Culture et de notre Civilisation, de notre Être profond; et si nous proposons la Royauté pour la Renaissance, nous savons bien qu'à lui seul le politique ne suffira pas à reconstruire une France épuisée par un siècle de troubles suivi par un siècle de république. A côte du Roi, en plus du Roi, avec le Roi, la France aura bien sûr besoin, pour se reconstruire, d'autres forces spirituelles, intellectuelles et morales; rien ne se fera "par le Roi seul"; il faudra également des Familles fortes et des parents qui "transmettent"; il faudra des professeurs qui soient de vrais et de bons guides, et qui eux aussi transmettent une vraie Culture, une vraie Mémoire; il faudra une Église qui ne doute pas, et qui -sans retomber dans certains travers du passé- joue pleinement et sans complexe son rôle, distingué mais non séparé de celui de l'État politique...

              Voilà pourquoi - après ce qui avait été dit de l'Église à Paris, suite au décès du Cardinal Lustiger- un reportage, paru le lundi 13 août dans le quotidien "La Provence", nous a paru, lui aussi, propre à conforter l'espoir et l'espérance: discrètement, sans faire de bruit, mais sans rien cacher non plus cependant, les Dominicains de Marseille agrandissent leur Couvent de Castellane, en plein centre-ville, et se dotent d'une nouvelle bibliothèque: la première pierre en sera posée le mois d'octobre, à mi-parcours de la réhabilitation complète du monastère de la rue Edmond Rostand (6° arrdt), qui compte aujourd'hui vingt frères. Cette bibliothèque, ouverte à tous, sera donc ainsi un instrument de travail pour les membres de cet ordre "savant" mais aussi un instrument de qualité offert aux Marseillais: 70.000 volumes (dont certains datent de la Renaissance), une salle de conférences au rez-de-chaussée, deux étages d'espaces de recherche ouverts au public et répondant à toutes les normes requises pour une bibliothèque moderne....; 10.000 donateurs dans toute la France (trente pour cent de marseillais) ont déjà donné deux millions et demi d'euros pour la restauration partielle des lieux de vie et de culte (il faut encore trouver un million d'euros pour la bibliothèque...).

              Il est encourageant et prometteur de voir que la présence dominicaine à Marseille, qui remonte à 1225 (soit dix ans après la fondation de l'Ordre) maintient et perpétue, en les pérennisant, les intuitions et les charismes de ses origines; à l'image de cet Ordre, comme du Cardinal Lustiger que nous évoquions au début, c'est toute l'Église qui, après un hiver certain, jette des bases, construit et se prépare à de nouveaux printemps; qui seront forcément aussi les nôtres......

  • Jean-Marie Aaron Lustiger...

              On saura gré à Jean-Marie Lustiger d'avoir été un efficace et fidèle lieutenant de Jean-Paul II. Il restera donc, de ce fait, comme l'un des principaux artisans de cette Nouvelle Évangélisation qui permettra à l'Église de redevenir cette force capable d'orienter la société et le monde, et d'influer sur le cours des choses et de l'Histoire. On sera frappé aussi, dans un tout autre domaine, par l'exemple personnel, et prophétique, qu'il a donné: Juif converti au catholicisme, il a toujours affirmé que, pour lui, entrer dans l'Église catholique ne signifiait en rien renier ses racines ou renoncer à son identité, à sa judaïté: bien au contraire, il avait conscience, en devenant catholique, d'accomplir son destin, sa vocation: Jésus-Christ n'a-t-il pas dit: "Je ne suis pas venu pour abolir la Loi, mais pour l'accomplir."

              C'est dans cette perspective que le jeune Aaron, vers l'âge de quatorze ans, se tourna vers l'Église, non pour abandonner mais pour prolonger son judaisme et, lui aussi, "l'accomplir". Ainsi le firent avant lui Max Jacob, André Frossard, Maurice Schumann, Simone Weil et, malgré l'empêchement formel dû aux circonstances..., Henri Bergson. La liste ne s'arrêtera pas là, espérons-le: tel essayiste et philosophe talentueux et prometteur, qui nous a déjà réservé de bonnes surprises, viendra peut-être, nous le souhaitons ardemment, ajouter son nom à cette litanie dans laquelle, convenons-en, il serait en bonne compagnie...

  • Un mot, pourtant, sur la "Repentance"...

              Pourtant, disons-le simplement, on peut souhaiter apporter une correction sur la "repentance" qu'il a souhaité, vers laquelle il a tendu et qu'il a, d'une certaine manière (car tout ne dépendait pas de lui seul...) rendu possible. Entendons-nous bien: nous ne sommes pas du tout hostile au fait de regarder lucidement notre Histoire, en face, et d'en déceler les zones d'ombre; ce que Jean-Paul II appelait "purifier la Mémoire" ne nous choque pas du tout; c'est même souhaitable et nécessaire. Savoir qu'il s'est passé en France des choses peu glorieuses, avoir l'honnêteté de les reconnaître et le courage de les assumer, cela n'a rien qui puisse ou doive nous effrayer. L'ennui c'est que cette repentance a largement manqué de nuance(s).

              On a rappelé, certes, le passé, mais ce rappel ne peut qu'aller de pair -si l'on veut être honnête- avec un autre rappel: a savoir que la France, le Peuple français, est celui qui a donné le plus grand nombre de "Justes parmi les Nations", et qui a sauvé le plus grand nombre d'enfants juifs; qui a eu en cela le meilleur comportement des pays d'Europe livrés à la barbarie nazie (héritière directe, rappelons-le, de la révolution française); une barbarie a laquelle la France fut livrée (rappelons-le aussi) par la défaite républicaine suite à une guerre non préparée. Et nous avons la faiblesse de croire que si le Peuple français s'est si bien comporté pendant ces années sombres que nous ne devons qu'à l'incurie républicaine, ce sursaut lui vient du tréfonds de son Histoire, de sa Mémoire, de son éducation, façonnés par ses mille ans de Catholicisme et de Royauté....

  • Le Président aux obsèques...

              Nicolas Sarkozy a interrompu ses vacances pour assister aux obsèques du Cardinal-Archevêque de Paris (le Premier Ministre et le Ministre de l'Intérieur l'accompagnaient). Ce geste n'est pas anodin, et nous le saluons pour ce qu'il est: s'il s'agit certainement de souligner par sa présence l'importance de la personne et de l'action de Jean-Marie Lustiger (qui le méritait), le Président manifeste aussi, de fait, la reconnaissance par le pouvoir politique de la place de l'Église Catholique, de son rôle et de son influence en France.

              C'est simple, mais c'est aussi beaucoup; en fait, ce qui est curieux, c'est que l'on doive presque s'en étonner, s'en réjouir (tellement la république nous avait habitué à son sectarisme, haineux au pire, méprisant/dédaigneux au mieux....) alors qu'il ne s'agit somme toute que de quelque chose de très normal, étant donné la place et l'importance fondamentale et essentielle -au sens fort du terme- que tiennent christianisme et catholicisme dans notre Histoire, notre Héritage, notre "inconscient collectif"...

  • Bien vu, bien dit...

              Sans commentaire, cet extrait de l'éditorial du numéro 1542 (4 août) de l'excellent hebdomadaire Famille Chrétienne, rédigé par Marie Joëlle Guillaume:

              "...On nous parle beaucoup d'éthique. On ne sort pas l'éthique comme un lapin de son chapeau. L'éthique est une conséquence. D'une vision du monde, d'un idéal, d'une foi. C'est parce que les Grecs croyaient aux dieux que les jeux Olympiques, tous les quatre ans, s'accompagnaient de la suspension des guerres. C'est parce que Pierre de Coubertin était un homme de foi que la renaissance des Jeux, au XX° siècle, est allée de pair avec l'esprit de fraternité, le désintéressement, le goût de l'ascèse.

              C'est parce que nos sociétés "postmodernes" ne croient plus qu'à la performance pour la performance, au "fric", à la réussite à n'importe quel prix, qu'elles enfantent des athlètes qui, sur la Grande Boucle ou ailleurs, se font couronner aux hormones..."

  • Le mot et la chose...

              On le sait, on n'a pas le droit en République de parler de Dieu. Cela ne se fait pas, c'est un gros mot: la république, qui se veut -elle- une religion et qui veut supplanter le catholicisme, donc d'abord l'extirper de notre Mémoire, a frappé la religion chrétienne d'ostracisme et pratique à son égard la "conspiration du silence": rappelez-vous, il y a quelques jours à peine, Madame Boutin s'était faite "rappeler à l'ordre" par François Hollande; sa faute? elle avait dit sous forme de boutade, en parlant de ses rapports avec Fadela Amara, quelque chose comme: "Entre la catholique et la musulmane, le courant passe bien..." ou "tout se passe bien"(peu importe ici le mot exact, c'est le fond qui compte, à savoir l'emploi des mots "catholique" et "musulmane", c'est à dire une référence explicite à la Religion...). Immédiatement François Hollande avait interpellé le Chef du Gouvernement pour lui demander de rappeler à Madame Boutin qu'on était dans un État laïque et qu'il était intolérable de faire une quelconque référence à Dieu!

              S'étant couvert de ridicule par ce "rappel à l'ordre" (?!) aussi incongru que grotesque, et complètement isolé dans cette "croisade laïcarde" qui n'intéressa strictement personne, François Hollande avait du remballer ses prétentions dans l'indifférence générale; sa "sortie", au final, n'ayant eu absolument aucun écho dans le public, et aboutissant simplement à le faire apparaître pour ce qu'il est vraiment, à savoir un sectaire plus proche de l'entourage de Peppone que de l'évolution actuelle de l'opinion publique française.. Puisque Monsieur Hollande ne veut pas que l'on parle de Dieu, eh bien parlons-en: parlons-en aussi souvent que cela sera utile; aussi souvent que cela sera nécessaire; aussi souvent que cela viendra dans la discussion et la réflexion: au risque de voir ce cher François s'étrangler ou faire un infarctus!

              Et pour lui montrer quel crédit nous accordons à ses prétentions et à celles des siens, quel cas nous faisons de ses oukases fulminants, reprenons, en les lui dédiant, ces fortes et belles paroles de l'Abbé de la Morandais, confesseur et ami de Michel Serrault, interrogé par LCI après la mort de celui-ci: à la question "La Foi tenait-elle une place importante dans sa vie?" l'Abbé répond: "Il disait toujours: "La Foi fait partie de ma vie, je crois à l'Inexprimable, à l'Indéfinissable, aux instants de Grâce..."; et à la question: "Quel souvenir gardez-vous de lui?" la réponse est: "...D'un homme de Foi, d'abord....Nous ne célébrerons pas des obsèques tristes, ce ne serait pas du tout dans l'esprit...un homme de Foi qui croyait en la Résurrection et qui avait envie de retrouver l'Éternel..."

              Voilà des mots et des pensées qui manquent trop souvent dans notre "paysage", parce qu'"on" les occulte volontairement, "on" veut les voir disparaître d'abord de notre univers "physique" afin qu'ils finissent par disparaître ensuite aussi, assez logiquement, de notre univers "mental"; le coup est assez bien joué; à chacun d'y faire obstacle, en employant le mot pour ne pas oublier la chose; ou, ce qui revient au même, en parlant de la chose, afin de ne pas laisser se perdre le mot...

  • Le mot de la fin...

              Benoit XVI a donc promulgué son "motu proprio", accompagné d'une "Lettre aux évêques" dans laquelle il écrit, entre autre, que ce texte se propose essentiellement et explicitement "la réconciliation interne au sein de l'Église". C'est l'abbé Philippe Laguérie qui a fait le "commentaire" le plus serein, le plus apaisé et -somme toute- le plus juste et le plus intelligent sur ce "motu proprio": "Ce n'est pas la victoire d'un camp contre un autre, c'est la victoire de toute l'Église, qui reprend ses sources et ses fondements et les propose à l'ensemble de ses prêtres et à l'ensemble de ses fidèles. ...Personne n'a gagné, ou plutôt tout le monde a gagné aujourd'hui...."

  • Où est le problème?... (3)

               ...En traduisant simplement la "messe de Saint Pie V", on se serait évité une crise et un problème; on aurait réformé sans casser, sans tourner le dos au passé et à l'Héritage. Réformer mais en cassant; avec hostilité, sans amour et sans respect pour ce qui précédait: voilà d'ou vient le problème, voilà ce qu'a fait une assemblée devenue en quelque sorte "folle", au sens où elle s'est voulu libérée justement de ses vingt siècles d'héritage; une assemblée euphorique, portée par une sorte d'amnésie généralisée, d'ivresse de la nouveauté; des discours certes généreux, mais pensés comme si "tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil" (rousseauisme typique...); et un certain nombre de réformes, sur des sujets majeurs -tels la Messe, ce qui n'est tout de même pas rien...- furent ainsi faites dans la plus grande ambiguïté; le Concile décréta ainsi des changements souhaitables, nécessaires et indispensables, dans un esprit très souvent détaché de la Tradition, dans le meilleur des cas, carrément hostile, dans le pire...

              Là est la nouveauté, là est le coeur du problème, qui continue toujours, cinquante ans après, à "poser problème" (comme on dit dans le "jargon"...) Or, une vraie évolution, saine et vraiment positive, ne se conçoit que dans la continuité des siècles, pas dans la rupture, germe de discordes et de divisions; il fallait reformer en s'adossant aux siècles antérieurs, en posant tout ce qui est sur tout ce qui fut, et non "réformer contre": l'ambiguïté et le drame du Concile Vatican II sont là, et l'Église en paye encore le prix aujourd'hui. Après le pontificat bienfaisant et réparateur de Jean Paul II, qui avait bien renforcé l'Église mais sans s'attaquer "à fond" à ce problème "de fond", Benoit XVI est au pied du mur: ne dit-on pas que c'est au pied du mur que l'on voit le maçon? La "messe en latin" ne sera-telle que l'Acte I de la grande restauration de l'Église? C'est tout le mal qu'on lui souhaite....et là on comprend mieux les cris d'orfraie poussés par certains...

  • Où est le problème?... (2)

              ...Influencé de l'extérieur par un courant de pensée auto-qualifié de "progressiste", le Concile va très vite tomber dans une ambiguïté regrettable, engendrant une confusion certaine, et même des conflits qui ne feront qu'aggraver et accélérer ce qu'on appelle "la crise de l'Église"; crise que certains voient, à tort, comme une conséquence du Concile alors qu'elle n'est bien sûr pas crée par lui, mais qu'elle remonte au siècle des Lumières, à la Révolution, au combat permanent, direct et insidieux que lui mène depuis cette époque l'autre religion, la religion républicaine laïque; et plus encore, en France, depuis que la république est instaurée, c'est à dire tout de même plus de 130 ans!......Pour en revenir au Concile et à ses décisions, le "parti réformateur", devint peu à peu majoritaire; et ce grâce à une opération d'intox et d'agit-prop très efficace (mais il faut bien le reconnaitre aussi, puissamment aidée et grandement facilitée par le contexte qui, comme nous venons de le voir, était très favorable à une "évolution/révolution").

              Il se passa alors cette chose inouïe, unique en vingt siècles d'histoire de l'Église: le Concile s'affranchît en quelque sorte de tout le passé de l'Église, dont il fit en bonne partie "table rase"; l'exemple le plus parlant en fut justement le domaine liturgique, où l'on "jeta" -il n'y a pas d'autres mots...--la messe traditionnelle, pour en inventer un autre, dite "rite de Paul VI"; osons une question impertinente: inventer un nouveau rite, cela s'imposait-il vraiment? Pourquoi ne pas avoir, tout simplement, introduit l'usage des langues vernaculaires -ce qui est, reconnaissons-le, une bonne chose...- en traduisant, tout simplement, la messe "de Saint Pie V"? Et pourquoi avoir brutalement, d'un coup, sans aucune raison, interdit le latin? Mieux vaut être bipède qu'unijambiste: on peut bien prier Dieu dans toutes les langues, y compris le latin! Et pourquoi faudrait-il -par quelle aberration intellectuelle?- que la permission donnée à une langue s'accompagne forcément de l'interdiction faite à une autre? Agir ainsi c'est se contredire fondamentalement: cela n'a pourtant choqué personne dans les hautes sphères...!         (à suivre...)

  • Vers une querelle de rites ? Où est le problème?...

              Pourquoi s'inquiéter? Pourquoi avoir peur? Et pourquoi tant de critiques, de sous-entendus, voire de mauvais esprit? Le Pape, dans un souci d'apaisement d'une part, et de ré-enrichissement de la liturgie d'autre part, vient de redonner droit de cité au rite dit "de Saint Pie V": et certains s'alarment de ce qui serait une remise en cause dangereuse du Concile, un retour à "l'Église d'avant", et autres balivernes et billevesées. Mais de quoi s'agit-il au juste, et qu'est-ce qui peut justifier, ou du moins motiver, une telle réaction? Est-ce le côté pratique des choses? En réalité Benoit XVI choisit, dans les faits, de "diversifier l'offre" si l'on peut dire; et pour utiliser une comparaison triviale, il agit comme n'importe quel concessionnaire automobile, n'importe quel vendeur d'électro-ménager: plus une gamme de produits est variée, plus le Darty du coin diversifie son offre, et plus le chaland sera susceptible de se laisser attirer dans ses filets! Pense-ton sérieusement que ce soit un motif suffisant pour susciter la moindre opposition?

              Non, bien sûr, le problème vient de plus loin (dans le temps...) et de plus haut (dans le débat politico-théologique...). En fait, ceux qui s'opposent à cette libéralisation sont ceux qui ont tenté et en partie réussi -mais en partie seulement- un coup de force dans l'Église, au moment de Vatican II et à l'occasion de Vatican II. Nul ne conteste l'utilité ni même l'urgence indispensable du Concile en 1965; nul n'en rejette d'avance les conclusions; le Concile, à l'époque, est nécessaire, souhaitable et d'ailleurs convenablement préparé; mais on est alors en pleine apogée du marxisme, et certains (y compris à l'intérieur de l'Église) ne se demandent même plus s'il va triompher: persuadés qu'ils sont de sa victoire finale, leur seule obsession est de s'y adapter, et d'adapter l'Église avec eux à cette victoire finale, réputée inéluctable! L'histoire récente a montré qu'on ne saurait mieux se tromper, mais les choses se sont bien passées ainsi..... 

                 ...Influencé de l'extérieur par un courant de pensée auto-qualifié de "progressiste", le Concile va très vite tomber dans une ambiguïté regrettable, engendrant une confusion certaine, et même des conflits qui ne feront qu'aggraver et accélérer ce qu'on appelle "la crise de l'Église"; crise que certains voient, à tort, comme une conséquence du Concile alors qu'elle n'est bien sûr pas crée par lui, mais qu'elle remonte au siècle des Lumières, à la Révolution, au combat permanent, direct et insidieux que lui mène depuis cette époque l'autre religion, la religion républicaine laïque; et plus encore, en France, depuis que la république est instaurée, c'est à dire tout de même plus de 130 ans!......Pour en revenir au Concile et à ses décisions, le "parti réformateur", devint peu à peu majoritaire; et ce grâce à une opération d'intox et d'agit-prop très efficace (mais il faut bien le reconnaitre aussi, puissamment aidée et grandement facilitée par le contexte qui, comme nous venons de le voir, était très favorable à une "évolution/révolution").

              Il se passa alors cette chose inouïe, unique en vingt siècles d'histoire de l'Église: le Concile s'affranchît en quelque sorte de tout le passé de l'Église, dont il fit en bonne partie "table rase"; l'exemple le plus parlant en fut justement le domaine liturgique, où l'on "jeta" -il n'y a pas d'autres mots...--la messe traditionnelle, pour en inventer un autre, dite "rite de Paul VI"; osons une question impertinente: inventer un nouveau rite, cela s'imposait-il vraiment? Pourquoi ne pas avoir, tout simplement, introduit l'usage des langues vernaculaires -ce qui est, reconnaissons-le, une bonne chose...- en traduisant, tout simplement, la messe "de Saint Pie V"? Et pourquoi avoir brutalement, d'un coup, sans aucune raison, interdit le latin? Mieux vaut être bipède qu'unijambiste: on peut bien prier Dieu dans toutes les langues, y compris le latin! Et pourquoi faudrait-il -par quelle aberration intellectuelle?- que la permission donnée à une langue s'accompagne forcément de l'interdiction faite à une autre? Agir ainsi c'est se contredire fondamentalement: cela n'a pourtant choqué personne dans les hautes sphères...!    

               ...En traduisant simplement la "messe de Saint Pie V", on se serait évité une crise et un problème; on aurait réformé sans casser, sans tourner le dos au passé et à l'Héritage. Réformer mais en cassant; avec hostilité, sans amour et sans respect pour ce qui précédait: voilà d'ou vient le problème, voilà ce qu'a fait une assemblée devenue en quelque sorte "folle", au sens où elle s'est voulu libérée justement de ses vingt siècles d'héritage; une assemblée euphorique, portée par une sorte d'amnésie généralisée, d'ivresse de la nouveauté; des discours certes généreux, mais pensés comme si "tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil" (rousseauisme typique...); et un certain nombre de réformes, sur des sujets majeurs -tels la Messe, ce qui n'est tout de même pas rien...- furent ainsi faites dans la plus grande ambiguïté; le Concile décréta ainsi des changements souhaitables, nécessaires et indispensables, dans un esprit très souvent détaché de la Tradition, dans le meilleur des cas, carrément hostile, dans le pire...

              Là est la nouveauté, là est le coeur du problème, qui continue toujours, cinquante ans après, à "poser problème" (comme on dit dans le "jargon"...) Or, une vraie évolution, saine et vraiment positive, ne se conçoit que dans la continuité des siècles, pas dans la rupture, germe de discordes et de divisions; il fallait reformer en s'adossant aux siècles antérieurs, en posant tout ce qui est sur tout ce qui fut, et non "réformer contre": l'ambiguïté et le drame du Concile Vatican II sont là, et l'Église en paye encore le prix aujourd'hui. Après le pontificat bienfaisant et réparateur de Jean Paul II, qui avait bien renforcé l'Église mais sans s'attaquer "à fond" à ce problème "de fond", Benoit XVI est au pied du mur: ne dit-on pas que c'est au pied du mur que l'on voit le maçon?

              La "messe en latin" ne sera-telle que l'Acte I de la grande restauration de l'Église? C'est tout le mal qu'on lui souhaite....et là on comprend mieux les cris d'orfraie poussés par certains...    

  • Un témoignage pas si chrétien que çà...

              "Témoignage Chrétien" n'est pas content, mais alors pas content du tout, du Pape Benoit XVI et de son "motu proprio": ce document, on le sait, entend redonner sa place dans l'Église à une liturgie plusieurs fois centenaire; et par là le Saint Père entend faire oeuvre de réconciliation et d'apaisement; il souhaite en finir avec une injustice de fait, et tendre la main à ceux qui ont été déroutés (dans le meilleur des cas) voire scandalisés (dans le pire) par tout ce qui s'est passé autour et à l'occasion du Concile Vatican II et des réformes qui l'ont suivies. C'en est trop pour "TC", qui appelle dédaigneusement ces chrétiens des "traditionalistes" ('horreur suprême! injure absolue!...). L'hebdomadaire, se croyant peut-être drôle, se fend d'une sorte de billet-éditorial en latin, d'une quinzaine de lignes, dans lequel il note (horresco referens...) "les traditionalistes ont gagné" et, plus grave, "demain, ils domineront l'épiscopat français"!

              Pour conclure, l'édito souhaite "bonne chance à tous ceux qui, tel TC, résisteront"! Bigre! on frémit à des accents si martiaux! mais résister à quoi? Au geste de paix et de réconciliation d'un Père qui essaie de cicatriser une plaie ancienne et, ce faisant, de ramener l'Unité dans le troupeau dispersé? Est-ce un si grand crime que de préférer le rassemblement à l'exclusion? Exclure, voilà ce que fait fort bien, et sans l'ombre d'une hésitation, "Témoignage soi-disant chrétien", qui préfère la guerre civile à l'unité dans la diversité. Il est pourtant écrit qu'il y a de nombreuses demeures dans la Maison du Père: à "TC" on n'a pas dû tout lire, ou tout comprendre; à moins qu'on n'ait très bien lu, mais qu'on ait d'autres idées en tête...Soyons sérieux: le rite dit "de Saint Pie V" est permis, pas du tout imposé, et il n'y a rien là de choquant ni de critiquable.

              Ce qui est choquant et critiquable -et qui s'est révélé dommageable pour l'Eglise en tant qu'Institution- c'est la façon aberrante dont ce rite, du jour au lendemain, s'est retrouvé purement et simplement interdit par une camarilla d'idéologues: plus préoccupés à l'époque "d'adapter" l'Église au marxisme (qu'ils imaginaient forcément triomphant) que de propager le message évangélique, ceux ci ont, en quelque sorte, préféré la "théologie de la libération" à la Libération par la (saine) théologie! Et quand ils parlent aujourd'hui de "résister" on a envie de leur dire qu'ils auraient mieux fait de résister, à l'époque, à leurs copains communistes, dont ils ont été les alliés zélés, donc les complices; et dont ils n'ont jamais dénoncé les erreurs ni les mensonges; ils auraient mieux fait, à l'époque de résister au totalitarisme communiste et de dénoncer l'horreur du goulag; là oui, il y avait matière à résister: ils ont préféré collaborer!; alors leur pseudo colère bidon d'aujourd'hui contre Benoit XVI.....comme le disent les ados dans les cours de récré: "C'est du pipeau!...."

  • La messe en latin, l'arbre qui cache la forêt (2)...

              ...Ils nous fatiguent à longueur de journée avec leur soi-disant "respect de l'autre", de la diversité et de toutes les diversités (la "différence" étant promue une des valeurs suprêmes...) pourvu que ce ne soit pas celle de la Tradition: ils respectent n'importe qui et n'importe quoi, du Vaudou à l'objection de conscience en passant par l'incontournable "évolution des moeurs" (?!), mais pas la riche et grande tradition de l'Église; ils aiment tout -absolument tout- et tout le monde -absolument tout le monde- sauf l'Héritage de l'Église et ceux qui l'aiment; ils raisonnent et ils fonctionnent comme de parfaits petits révolutionnaires -dont ils sont les équivalents dans le domaine religieux....-: eux seuls savent tout, eux seuls détiennent "la" vérité; leur rôle historique, à eux le petit groupe des meneurs, est de guider l'immense foule qui ne sait rien et qui ne comprend rien; et le rôle historique de tous les autres est de se taire et de faire ce qu'ils disent... 

              Et, de fait, il est bien là le fond du problème, et il n'est que là: il ne s'agit pas du tout, pour les restes du "parti progressiste" de la messe en latin, dont ils se contrefichent comme d'une guigne. Il s'agit de maintenir leur pouvoir sur l'espèce de nouveau visage qu'ils ont en parti réussi à donner à cette sorte de "nouvelle église", issue du Concile Vatican II; et cela non par la volonté du Concile mais par leurs manoeuvres et le coup de force de leurs aînés, en 1965 et à partir de 1965.... On se souvient que le tout premier acte de Jean Paul II fut de se rendre au Mexique, pour désamorcer une bombe prête à exploser: ce fut le premier acte de sa longue lutte -longue, obstinée et finalement victorieuse, mais au prix de quels efforts!...- pour marginaliser et dévitaliser la théologie de la libération.

              Depuis cette date, Jean Paul II, et aujourd'hui Benoit XVI, n'ont eu de cesse de redresser la barre; de retrouver les intuitions vraies du Concile, dont nul ne remet en cause la nécessité et l'autorité, mais en le débarrassant de toutes les scories ajoutées et imposées par ceux qui avaient autre chose en tête et en vue que le simple gouvernement de l'Église et la simple évangélisation (pour faire court, le Concile ne doit plus être une sorte d'absolu au nom duquel n'importe quelle commission, n'importe quelle tendance ou sensibilité peut dire et faire n'importe quoi; il doit être -conformément à la grande tradition et à la grande discipline de l'Église- interprété justement à la lumière de la Tradition et des deux mille ans d'Église...).

              Le "rétablissement" du respect dû à ce que l'on appelle couramment "le rite de Saint Pie V", et en abrégé "la messe en latin", peut donc être perçu simplement dans son aspect formel, extérieur: il ne s'agirait alors "que" d'un début de ré-enrichissement liturgique, intelligent et normal, après une période d'appauvrissement incompréhensible et suicidaire, à laquelle les autorités vaticanes souhaitent légitimement mettre fin; ce ne serait déjà pas si mal.... mais il est en réalité d'une tout autre ampleur car il est quelque chose qui dépasse donc en fait -et de très loin- un simple problème de rite ou de forme extérieure: il remet en cause une partie de ce qui s'est fait dans l'Église depuis 1965, et il se fixe comme objectif de clôturer une époque, un cycle de crises et de divisions, dues à des chois erronés: et les derniers tenants de ces chois erronés freinent des quatre fers....   

  • La messe en latin, l'arbre qui cache la forêt (1)...

              Benoit XVI libéralise l'usage de la messe en latin, et une partie de l'épiscopat français "s'inquiète": on croit rêver! de quoi s'inquiètent-ils donc, ces évêques, et de quoi ont-ils peur? Et d'abord, de quoi s'agit-il, au juste? En réalité, on est en présence des ultimes soubresauts de ce qu'il reste, en France, du "parti progressiste": en 1965, à la faveur du Concile Vatican II, ce "parti" a essayé de prendre le pouvoir dans l'Église de France, en faisant "du passé table rase", et en tâchant d'imposer au Concile et à l'Église Universelle une orientation autre que celle qui était prévue au départ. A l'époque, la croyance quasi religieuse et quasi mystique dans la "religion marxiste" et la "foi communiste" était encore extrêmement fortes; et ceux qui, dans l'Église, étaient soit résignés soit carrément acquis à ces "idéaux" (voyez la théologie de la libération, en Amérique du Sud...) ont tâché de profiter des tensions internes et externes auxquelles était confrontée l'Église pour essayer d'imposer leur point de vue; et ils l'on fait avec leurs méthodes, plus proches du totalitarisme et de "l'agit prop" que de la charité chrétienne!...

              On a ainsi vu l'adaptation, souhaitable et indispensable, a de nouvelles réalités se transformer en une entreprise de démolition sans précédent; un Concile, au départ bienvenu, être transformé et détourné de ses intuitions originelles, pour aboutir à une remise en cause ahurissante et destabilisante de la plupart des fondements mêmes de l'institution ecclésiale; et au bout du compte à un appauvrissement désolant de toutes les formes extérieures du culte et de la liturgie; très loin d'être la seule, ni même la principale, explication de la crise de l'Église ces dernières années (au moins en France et dans les pays plus développés...) cette "époque historique" mouvementée du Concile et de l'après concile est néanmoins une des explications -parmi d'autres bien plus importantes: nous y reviendrons....- de l'affaiblissement de l'institution ecclésiale.

              Dans ce contexte -trop rapidement évoqué mais là aussi, nous y reviendrons....- quoi de plus naturel pour Jean Paul II hier et pour Benoit XVI aujourd'hui que de tout faire pour "remonter la pente", clore une période dans ce qu'elle a de douloureux et d'infécond, remettre l'Église en ordre de marche et sur la voie de la nouvelle évangélisation? Eh bien non! c'est trop, et c'en est trop pour les idéologues sectaires, recuits dans leur conformisme dogmatique, coupés du réel par leur oeillères idéologiques, arc-boutés sur leurs vieilleries intellectuelles périmées, et qui ont très mal vieillis: ils sont l'équivalent, dans leur genre, des soixante-huitards attardés qui refusent obstinément de voir que tout a changé autour d'eux, sauf eux et leurs préjugés! Il n'y a qu'une façon de voir les choses, qu'une façon de faire, qu'une façon de prier: la leur! celle qu'ils édictent! et nul n'a le droit de penser, de faire, de prier autrement!.....     (à suivre...)

  • Contradictions de la République idéologique...

              Louis Schweitzer vient d'autoriser les femmes voilées à accompagner les élèves lors des sorties scolaires; il veut même les imposer là où elles se proposent, et obliger les professeurs à les accepter. Alors qu'un loi interdit le port du voile dans les écoles !...

              C'est là une décision propre à créer  du trouble, des oppositions, des tensions, bref de la guerre civile, dans un monde qui devrait justement être préservé de ce genre de choses. On sait ce que représente le prétendu voile islamique pour les tenants purs et durs d'un Islam rigoriste: il institutionnalise l'infériorité et la dépendance de la Femme par rapport à l'Homme et, dans une religion qui mêle et confond le spirituel et le temporel, il constitue en outre, de facto, un signe religieux distinctif.

              Deux façons de contredire et violer des principes déclarés fondamentaux par la République ! amusant ? non: révoltant ! Pourquoi celle-ci est-elle si sourcilleuse et si "laïque" lorsqu'il s'agit du christianisme, élément constitutif de la Nation Française, et si permissive lorsqu'il s'agit de l'Islam ? Combien de temps fera-t-elle le grand écart ?

  • Qui attire et qui repousse ?...

                                               fb902dd6e99fe1b024045585acd53e2b.jpgNe pourrait-on pas dire, en paraphrasant La Rochefoucauld : "L'immigration est un hommage que l'Islam rend au Christianisme."?

              Pourquoi des quantités impressionnantes d'hommes et de femmes quittent-elles les pays musulmans, pour venir s'établir en Europe, vieille terre de culture chrétienne ? Alors qu'on ne voit nulle part des masses d'Allemands, Polonais, Britanniques, Espagnols ou autres quitter l'Europe chrétienne pour s'installer dans des pays musulmans ?

              "On" dira le plus souvent que ces migrants sont poussés par la pauvreté, qu'ils viennent chercher du travail, et ce n'est pas faux; mais ce n'est pas tout à fait juste non plus, ou, plus exactement, ce n'est pas la seule explication : il y en a une autre, plus profonde et plus riche de sens, même si elle n'est pas totalement consciente, assumée, extériorisée chez ces migrants; en fait, ces gens "votent avec leurs pieds" - pour reprendre une expression consacrée - et ils illustrent ainsi ce fait, le plus souvent occulté : on vit mal chez eux; mais ce "mal" n'est pas forcément matériel, du moins pas uniquement; il est aussi moral et mental : on vit mal aussi - surtout ?.... - parce qu'on manque de Liberté et de libertés; parce que plus d'un pays, chez eux, connaissent l'arbitraire et la corruption; parce que Culture et Education ne sont que des mots "virtuels" pour des millions de gens; parce qu'on baigne dans une violence omniprésente, qu'elle vienne du terrorisme ou de préceptes réputés "religieux"; parce qu'il y a, justement, les pesanteurs d'une religion omniprésente, dont on est littéralement gavé, ce qui aboutit à un formalisme certain, du moins pour un grand nombre… (au cours d'un débat inter - religieux, un imam disait récemment à un prêtre catholique a peu près ceci : "Nous avons le même problème, vous et moi, mais inversé : vous avez beaucoup de croyants et peu de pratiquants; moi j'ai beaucoup de pratiquants et peu de croyants!"). 

              Un autre fait, souvent occulté lui aussi, vient corroborer tout ceci : il s'agit de l'inexorable exil des chrétiens d'Orient : comment se fait-il, là aussi, que les populations chrétiennes de ces pays, chrétiens avant d'être conquis militairement par l'Islam, quittent régulièrement et de plus en plus vite leurs patries ? Eux aussi "votent avec leurs pieds"; et si l’on était heureux en terre d'Islam, ils resteraient très certainement dans leurs Patries historiques; on a donc deux mouvements de population dans le même sens, radicalement différents mais profondément semblables dans leur motivation: ce qui va nous permettre, ici, de nouer effectivement un dialogue, mais qui va l'éteindre et l'empêcher là bas: il semble que l'on s'y achemine en effet vers une "épuration religieuse" qui, à terme, fera ressembler tous les pays du Moyen Orient à Constantinople, c'est à dire à une terre vidée de ses premiers habitants, les chrétiens, et où l'Islam restera seul face à lui-même…

              Pour conclure ces réflexions, si "on est mieux chez nous" ou -ce qui revient au même- si "on vit moins bien là bas", ne faudrait-il pas que les populations concernées fassent leur examen de conscience ? qu'elles se demandent si leurs "fondamentaux" ne pourraient pas être sainement analysés et critiqués; si certains de leurs préceptes religieux, si certaines façons de faire et de voir les choses, si certains comportements politiques ne mériteraient pas d'être modifiés, ou changés ? N'est-ce pas parce que nous jouissons de cette Liberté ici, avec nos 2000 ans de Christianisme souvent évoqués par notre nouveau Président, que nous avons réussi à surmonter des difficultés matérielles immenses et qui pouvaient paraître insurmontables (Invasions, Famines, Epidémies...) ? Nulle ONU, nulle UNICEF, nulle UNESCO, aucun organisme d'aucune sorte n'a apporté la moindre aide à nos ancêtres lorsque, après la chute de l'Empire Romain, il a fallu repartir de zéro; ils ont travaillé dur et rien ne fut facile: mais ils avaient une solide armature spirituelle, morale, intellectuelle; et si le secret de notre réussite (et des échecs des autres) était aussi à chercher dans les principes philosophiques et politiques, les idées, les moeurs, les religions auxquelles les peuples des deux rives de la Méditerranée ont adhéré ?.....