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Politique et Religion - Page 68

  • Racines chrétiennes de la France : le 15 août, tradition bien vivante...

    assomprion 2013 MARSEILLE.jpgPauvres Saint Just et Robespierre, pauvre Viviani, pauvre Peillon : les "étoiles" qu'ils croyaient avoir éteintes ont bien brillé ce 15 Août, alors que les leurs sont bien palichonnes : ils seraient bien incapables de réunir les foules - et, dans ces foules, les jeunes... - qu'a réuni le 15 Août, de Paris à Lourdes, à Marseille et ailleurs, dans toute la France...

    La Provence a consacré l'intégralité de sa page 4, ce vendredi 16 août, au compte-rendu des deux processions traditionnelles qui ont lieu chaque année à Marseille pour l'Assomption : la première, nocturne, le 13 août au soir; et la seconde, dans l'après-midi du 15 août, partant de la cathédrale et parcourant toutes les rues du Panier, le coeur historique du Vieux Marseille.

    Le titre de cette pleine page de La Provence ? : soyez charitables, ne le montrez pas à Peillon, il risquerait l'infarctus : ENCORE UN TRIOMPHE POUR MARIE !

    Voyez les photos et les textes de la page 4 de La Provence, et pensez à ce paUvre Peillon, qui doit tant souffrir...

    ASSOMPTION 2013.pdf

     ASSOMPTION 2013 1.pdf

    ASSOMPTION 2013 2.pdf

    ASSOMPTION 2013 3.pdf

  • Pauvre Viviani ! Ou : du danger qu'il y a à jouer les prophètes !...

    pape francois jmj copacabana.JPG

    Plus de 3 millions de jeunes avec le Pape sur la plage de Copacabana... Avec Jean-Paul II aux JMJ de Manille, le Pape François est celui qui a réuni la plus grande foule de l'histoire de l'humanité.

    Mais qui est ce Viviani dont vous parlez ? se demanderont sans doute près de 99,99% des gens qui liront ceci; et, de fait, il n'y a plus guère que lafautearousseau pour parler de lui, aujourd'hui ! À mi-chemin entre Saint Just/Robespierre (1793) et Vincent Peillon (2007), Viviani est ce député socialiste, farouchement et haineusement laïcard et antichrétien, co-fondateur (et un temps rédacteur en chef) de l'Humanité, qui avait cru bon d'écrire - en 1906 - ce mot qu'il doit regretter là où il est, et que démentent les lumières d'espérance de Copacabana : "Ensemble et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus.." (discours à l'Assemblée nationale, 8 novembre 1906).

    Pauvre Viviani ! C'est lui qui s'est éteint, et ce sont ses étoiles à lui qui sont mortes : les chrétiennes sont bien vivantes, et ce sont les lumières de Copacabana qui le hurlent, joyeusement et pacifiquement...

    Quelques extraits de cet ahurissant monument de haine que fut ce "discours" (?) :

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  • Pape François, Twitter et... un retour en force du latin ?...

    pape francois twitter 2.jpgMaurras avait bien raison : "...seul l'extrarordinaire arrive, le reste se poursuit...".

    Le latin, que d'aucuns (les ignares) s'obstinent à appeler "langue morte" alors qu'elle est au contraire une "langue ancienne" fait un retour en force, et dans les domaines ultramodernes, s'il vous plaît !

    On doit cela au nouveau Pape François, qui donne au compte Twitter papal : @ Pontifex un développement inattendu, et au succès grandissant : en témoigne Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des Evêques de France, parlant des "tweets" du pape : 

    pape francois twitter.jpg 

    PS/NDLR : puisqu'on y est, redonnons l'excellent site d'actualité tout en latin http://ephemeris.alcuinus.net/

  • Bouffée d'espérance à Marseille : "Racines chrétiennes" dans le béton ultra moderne, ou : savoir lire les "signes", par delà l'écume des apparences...

    Le quartier ultramoderne, Euromeditérranée, va être dotée d'une vraie église, puisque Saint Martin d'Arenc va être sauvée - on l'avait inscrite sur la liste des "à raser" !... - et rendue au culte.

    Les racines chrétiennes, bi-millénaires, de la cité, renaissantes au coeur de l'ultra-moderne : voilà un beau signal d'espérance, pour ceux qui savent "voir"...

    Certes, Saint Martin, n'est pas la plus belle église de France, loin s'en faut ! Mais cela n'a strictement aucune importance, et n'est pas du tout l'essentiel : l'essentiel, c'est que dans ce "quartier d'affaires", l'archevêque de Marseille, pour une fois, s'est occupé de ses "affaires" (la promotion de la Foi, qui passe aussi et d'abord par des lieux de culte...) et a délaissé ce qui n'est pas ses "affaires", à savoir son sanspapiérisme insupportable : nous en reparlerons d'ailleurs samedi prochain, dans notre chronique "Navigation sélective sur le Net...", pour, cette fois, approuver cet archevêque qui vient de réaliser un joli coup, en s'occupant de ce qui le concerne, lui que nous épinglons si souvent, lorsqu'il se mêle des affaires de la Cité, qui ne le concernent pas...

    Saint martin 1.jpg

     

    euromediterranée.jpg

    Il y aura de tout dans ce nouveau quartier d'Euromediterranée, le meilleur et le pire; il y aura de l'activité économique, des horreurs architecturales, mais aussi des espaces verts et... une présence chrétienne, avec une grande église. Il faut savoir lire les "signes"... 

  • Sur un livre : Les chrétiens de France pendant l’occupation, par Champsaur

    Dans un ouvrage qui fera date, parmi la copieuse bibliographie sur la période de l’occupation, où le pire côtoie le meilleur voire tend à le supplanter, le professeur d’histoire Madame Sylvie Bernay, rétablit des vérités au travers d’un minutieux travail de recherche.

    Son livre, issu de sa thèse remaniée, «L’église de France face à la persécution des juifs, 1940 – 1944 ; CNRS éditions», nous offre des archives privées jamais ouvertes avant elle.

    On peut cependant regretter que le titre ne reflète pas son étude tout autant détaillée de l’attitude des protestants.  

    Sylvie Bernay.jpg

    528 pages, 24 euros : passionnant et courageux...

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  • Franz Olivier Gisbert sur Benoît XVI : on en reste coi !...

    Dans la série : "il a osé le dire", ou "il fallait le faire", FOG l'a dit, ou l'a fait (au choix) : "En démissionnant, Benoît XVI a paradoxalement révolutionné l'Église et fait sauter le tabou de l'infaillibilité pontificale. Ce ne sera pas le moindre de ses legs à l'Église catholique".

    Cela ne veut strictement rien dire, cela n'a strictement aucun sens, c'est d'une ânerie himalayenne, car on a beau chercher dans tous les coins, on ne voit vraiment pas - mais, alors, pas du tout... - ce que "l'infaillibilté pontificale" (!) vient faire là-dedans.

     Mais il faut croire qu'à un moment donné, FOG s'est cru obligé de dire "ça", il s'est senti investi de cette grande mission. On ne peut qu'en prendre note, consterné pour lui, et "penser" (!), comme Coluche : "il y a des fois, tu te demandes..."

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/franz-olivier-giesbert/miracle-au-vatican-14-02-2013-1627255_70.php 

    giesbert,le point,benoit xvi

  • Monseigneur Vingt-Trois a parlé exactement comme Charles Maurras, et il a bien fait...

    De Charles Maurras : "Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent".

    D'André Vingt-Trois :

    vingt trois.jpg

  • Le coup de tonnerre de Benoît XVI

     

    (Conférence de Benoît XVI au collège des Bernardins)

     

     

    Les évènements qui ponctuent la vie de l’Eglise, telle, hier, la démission de Benoît XVI, ont toujours un aspect politique. Particulièrement pour la France dont la population est à plus de 50% catholique ; pour le monde entier qui compte un milliard deux cents millions de catholiques ; pour tout l’univers chrétien, orthodoxe, protestant et anglican. L’on a vu, lors des obsèques de Jean-Paul II, se presser presque tous les chefs d’Etat de la planète ; et les représentants de toutes les grandes religions. Le respect universel envers le successeur de Pierre, envers le Pape, s’étend bien au delà des nations chrétiennes. Force est de constater, aujourd’hui, le retentissement mondial du retrait de Benoît XVI, pourtant en apparence plus effacé que son prédécesseur. Les mêmes forces, les mêmes médias qui ont, au long de son pontificat, mené contre lui d'immenses campagnes, distillent plutôt, en ce moment, des concerts de louanges.  

     

    Le pontificat de Benoît XVI aura été marqué par quelques orientations de fond qui intéressent, directement ou indirectement, le domaine politique :

     

    . En tout premier lieu, et essentiellement, recentrer l’Eglise sur la Foi ; sur sa foi en Jésus Christ, son Seigneur, dont le royaume n’est pas de ce monde. Ce christocentrisme a tendu à épargner à l’Eglise, au moins en principe, les engagements contestables, pré ou postconciliaires, de nombre de ses clercs et de ses fidèles, dans les luttes politiques et sociales, les idéologies du monde moderne, jusqu’aux plus révolutionnaires. Personne ne devrait s’en plaindre, sur le plan politique.

     

    . En second lieu, maintenir les fondamentaux de la morale traditionnelle, mais, plus encore, restaurer la réflexion théologique, la liturgie, la cohésion interne de l’Eglise Catholique ; œuvrer à son unité, après la rupture des traditionalistes ; en même temps – objectif d’une toute autre ampleur - tendre à davantage d’unité avec le monde orthodoxe et avec les Anglicans. Ces entreprises ne sont pas étrangères au destin de l’Europe.

     

    . Rappeler tout particulièrement à l’Europe ses racines chrétiennes. Ce fut un des leitmotivs du pontificat de Jean-Paul II mais aussi de Benoît XVI. Sans-doute, d’autres apports irriguent-ils, indéniablement, la communauté des nations d’Europe. Mais leurs racines chrétiennes sont réellement fondatrices : de leur spiritualité, de leur culture, de leurs arts, de leurs savoirs communs. Tels étaient, d’ailleurs, les véritables éléments constitutifs de l'unité des Européens. En les niant, en leur préférant une Union uniquement basée sur un projet économique conduit par une technocratie sans âme, sans-doute l’Europe s’est-elle privée de ses ressorts profonds qui auraient pu, tout au moins, l’aider à surmonter ses différences et ses égoïsmes. 

     

    D’autres aspects importants du pontificat qui s’achève du fait de son titulaire pourraient être soulignés. Rappelons seulement que – au risque de soulever la tempête que l’on sait – Benoît XVI fut la première autorité morale à mettre le monde musulman en face du problème qui est le sien : celui de la violence qui le caractérise pour des raisons de fond et à sa défiance envers la raison dans son rapport avec la foi religieuse.

     

    Sur au moins deux points importants, nous avons marqué, ici, notre désaccord avec les prises de position répétées de l’Eglise catholique et de Benoît XVI lui-même : en matière d’immigration et à propos de la mondialisation. Etait-il, par exemple, acceptable, judicieux, qu’utilisant largement les médias, qui pourtant ne l’ont pas épargné, Benoît XVI tance publiquement les dirigeants français pour leur politique à l’égard des Roms ? En matière d’immigration, l’Eglise développe un discours, pour ne pas dire une propagande, contraire aux intérêts de la France. Autre point : faut-il voir – même avec des réserves et bien des rectificatifs – dans ce que nous appelons « mondialisation », une évolution inéluctable et, de toute façon, positive ? Cette opinion nous paraît relever d’une certaine naïveté politique.  

     

    Le mieux que nous puissions faire, nous semble-t-il, au moment où Benoît XVI s’éloigne, est de proposer à nos lecteurs – qu’ils soient férus de culture, de spiritualité ou de politique - d’entendre ou réentendre, lire ou relire, la magistrale conférence des Bernardins sur la formation de la civilisation européenne, prononcée en septembre 2008 devant 700 personnalités culturelles, politiques et religieuses. (Vidéo + texte).

     

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    Texe de la conférence des Bernardins :   Cliquer sur "Lire la suite". Ci-dessous :

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  • Bien d'accord avec... Robert Ménard

    "On va éradiquer le terrorisme dans l’immense Mali quand on n’a pas été capable de surveiller un Merah qui allait faire du « tourisme » en Afghanistan et au Pakistan ! Et si on cessait de jouer aux gendarmes aux quatre coins du monde pour faire le ménage chez nous…" :

    http://www.bvoltaire.fr/robertmenard/lafrique-aux-africains,10501?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=1b793a4196-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

    mali,menard,djihadistes

  • JOYEUX NOEL !

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    Crèche à Strasbourg...

    Et un texte inattendu de Sartre...

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  • La laïcité, selon Manuel Valls...

    valls,laïcité,chiracPrésent dans la cathédrale de Troyes, pour la béatification de l'abbé Brisson, Manuel Valls a déclaré ceci, qui mérite d'être relevé :

    "...la laïcité, ce n'est pas le refus des religions, du sacré. C'est l'acceptation de croire et de ne pas croire. La religion catholique est ancrée dans notre Histoire, dans nos paysages, dans cette magnifique cathédrale..."

    Lorsqu'il dit cela, Valls a raison, et on ne peut que l'approuver : la laïcité a longtemps été vécue par le Système comme un laïcisme férocement agressif contre la catholicisme, dans le but de le détruire et de l'éradiquer. Si cela devait changer, tant mieux.

    Question, cependant : la République idéologique - qui, par définition est un système - peut-elle renoncer à l'un de ses fondamentaux, sans que le reste ne s'écroule ?

    Rappelons-nous l'image employée par Chirac pour évoquer la Loi de 1905 : c'est l'une des colonnes du Temple, avait-il dit, en substance. Mais, précisément, peut-on enlever une colonne sans que le Temple ne s'écroule ?

  • Le succès de "La manif pour tous"...

    ... sur le Blog de Patrice de Plunkett :

    http://plunkett.hautetfort.com/archive/2012/11/17/a-paris-70-000-selon-la-police-200-000-selon-les-organisateu.html 

    la manif pour tous.jpg