Pauvre Viviani ! Ou : du danger qu'il y a à jouer les prophètes !...
Plus de 3 millions de jeunes avec le Pape sur la plage de Copacabana... Avec Jean-Paul II aux JMJ de Manille, le Pape François est celui qui a réuni la plus grande foule de l'histoire de l'humanité.
Mais qui est ce Viviani dont vous parlez ? se demanderont sans doute près de 99,99% des gens qui liront ceci; et, de fait, il n'y a plus guère que lafautearousseau pour parler de lui, aujourd'hui ! À mi-chemin entre Saint Just/Robespierre (1793) et Vincent Peillon (2007), Viviani est ce député socialiste, farouchement et haineusement laïcard et antichrétien, co-fondateur (et un temps rédacteur en chef) de l'Humanité, qui avait cru bon d'écrire - en 1906 - ce mot qu'il doit regretter là où il est, et que démentent les lumières d'espérance de Copacabana : "Ensemble et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus.." (discours à l'Assemblée nationale, 8 novembre 1906).
Pauvre Viviani ! C'est lui qui s'est éteint, et ce sont ses étoiles à lui qui sont mortes : les chrétiennes sont bien vivantes, et ce sont les lumières de Copacabana qui le hurlent, joyeusement et pacifiquement...
Quelques extraits de cet ahurissant monument de haine que fut ce "discours" (?) :
"...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...
...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...
...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...
...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...
...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...
...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.
...La neutralité fut toujours un mensonge.
Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...
Commentaires
Pas uniquement de haine. Le fanatisme était à l’œuvre. Les livres d’histoire de monsieur Jules Isaac nous cachent soigneusement la tentative de « décérébration » qui fut entrepris à partir de 1870. Comme Reynald Selcher a dénoncé le «mémoricide» du génocide vendéen. Mais le plus grave n’est pas tant que les enragés des loges du GO, modèle 1870, aient tenté d’imprimer leur sectarisme à leur époque, le plus affligeant, le plus inexcusable est qu’entre Viviani et aujourd’hui, une doctrine totalitaire a voulu diriger le Monde. Et il reste des enragés pour oublier les 80 millions de morts du communisme.
Sur l’acharnement mis à réécrire l’Histoire, on pourra lire les travaux de l’excellent et regretté Jacques Dupâquier (lien : http://www.canalacademie.com/ida164-L-Ancien-Regime-vu-par-les-manuels-d-histoire-de-la-IIIe-Republique-1871-1914.html)
L’Ancien Régime vu par les manuels d’histoire de la IIIe République (1871-1914)
PAR JACQUES DUPÂQUIER, DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES
Communication de Jacques Dupâquier prononcée en séance publique devant l’Académie des sciences morales et politiques le lundi 21 novembre 2005.
Vous avez raison : il n'y a presque plus personne qui sache encore, aujourd'hui, qui fut Viviani. A tel point que l'on peut se demander s'il y a lieu ou non de s'y référer, au risque de parler aux gens d'aujourd'hui depuis un autre monde oublié et mort, donc sans résonnance; au risque de passer, tout simplement pour un brontosaure.
Et cependant, je crois que vous avez bien fait de marquer la filiation qui relie Vincent Peillon à Robespierre, Saint Just et compagnie, via des énergumènes comme Viviani. Vincent Peillon et ses semblables ne s'expliquent pas autrement; sans cette relation idéologique diachronique, ils resteraient une énigme insondable.
Enfin, je trouve la remarque de Jean-Louis Faure particulièrement perspicace : ce n'est pas seulement la haine qui anime cette engeance; elle ne suffirait ni à leur terrible "efficacité" ni à leur permanence à travers les époques. Leur fanatisme tient à leur attachement indéfectible envers une redoutable idéologie, qui donne à leur volonté toute son intensité, à leur haine toute sa force, à leur entêtement toute sa permanence. C'est à une secte à quoi nous avons affaire. Et elle se perpétue. Qui donc a cru que le vieux Maurras n'était plus d'actualité quand il en dénonçait les méfaits ?
Vous avez bien fait de rappeler qui était ce sinistre personnage . Je crois que dans le monde socialiste et non seulement il y a encore de relent de ce genre .
Quand j'entends parler Hollande et les autres et Madame la ministre de la justice qui a pondu la loi mariage pour tous ....... les anti christs sonr bien présent je pense .
Je fais partie des 0.01% qui connaissent le nom de VIVIANI, tout simplement parce qu'il avait un buste square Laferrière à Alger devant le monument aux morts. Sans doute en hommage posthume, les algériens au moment de l'indépendance l'avait recouvert d'une poubelle. Je pense à la tonalité de vos propos que cette marque d'irrespect pour ce médiocre, ne soulèvera pas de protestations indignées de votre part...
Je fais aussi partie de ces 0,01% qui savent qui est René Viviani parce qu'il fait partie de l'histoire de la IIIè République et qu'aussi à Paris il a un square à son nom au quai de Montebello dans le Vè arrondissement près de la Seine.
En effet, Viviani a "son" square à Paris : ironie des choses, c'est de là que l'on a, non pas la plus belle, mais certainement l'une des plus belles vues sur... Notre-Dame de Paris ! Sa "punition" ? Cela fait penser à ce que répondait Louis XVIII, rendant le Panthéon au culte, à ceux qui trouvaient indécent de dire la messe là où Voltaire était enterré. Louis XVIII leur retournait l'argument, en leur demandant s'ils ne trouvaient pas que c'était au contraire pour lui, Voltaire, qu'il serait dur d'entendre la messe chaque jour !...
Bien sûr qu'il est bon de rappeler le nom d'un sinistre crétin dont les paroles devraient être un avertissement pour nos "révolutionnaires" balbutiants et pleins de morgue comme nos ministres de la culture et de l'éducation qui ne doivent pas en avoir beaucoup !!!
Oui, qui donc a cru pouvoir dire que le vieux Maurras n'était plus d'actualité - voire qu'il s'était "trompé" - quand il analysait l'emprise que certaines "familles", "dynasties" ou "tribus" exercent sur notre pays ? On verra, ici, au contraire, que Boutang avait raison lorsqu’il disait de Maurras : "il était vraiment le plus jeune d'entre nous".
Il faut lire - sans haine du tout, et, même, avec une certaine admiration, mais aussi sans excessive naïveté - la fiche que wikipédia consacre à Vincent Peillon. Tout y est; tout s'explique; tout s’y dévoile. Il n'y a, certes, dans ses ascendants, dans sa tribu, que du beau monde, nous devons le dire sans ironie. Mais tous et toutes d'un certain monde, d’un certain type et d'un certain camp. Le tableau enchanterait un ethnologue : il est merveilleux, complet, jusqu'à la caricature ! Et il est tout simplement édifiant.
Voici donc quelques extraits de ce que dit wikipédia de Vincent Peillon et de la "tribu" dont il est issu :
"Vincent Peillon, né le 7 juillet 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.
Député européen et membre dirigeant du Parti socialiste (PS). Il est nommé ministre de l'Education nationale le 16 mai 2012 dans le gouvernement Ayrault.
Biographie - Origines familiales.
Vincent Benoît Camille Peillon est issu du côté maternel d'une famille alsacienne. Sa mère, Françoise Blum, née en 1930, fut directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), spécialiste en physiopathologie de l'hypophyse et de la prolactine, son grand-père était le professeur Léon Blum (1878-1930), grand spécialiste de la physiopathologie rénale à Strasbourg, initiateur de l'insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman, et sa grand-mère Thérèse Lion (1894-1985), née à Caen, fille d'un assureur de Moselle, avocate et féministe, dont le militantisme marqua particulièrement le jeune Vincent. Son oncle maternel est Étienne-Émile Baulieu (né Étienne Blum), coinventeur de la pilule RU 486, professeur honoraire de médecine au Collège de France, président de l'Académie des sciences en 2003 et 2004, et sa tante maternelle est Suzanne de Brunhoff, née en 1929, économiste au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), belle-fille du créateur de Babar.
Son père Gilles Peillon (1928-2007) était banquier et communiste, il fut directeur général de la première banque soviétique hors d'URSS, la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord – Eurobank, puis de la banque franco-algérienne Union méditerranéenne de banque.
Vincent Peillon est le frère du journaliste Antoine Peillon, né en 1959.
Il est père de quatre enfants : 2 filles, Salomé et Maya, nées de son premier mariage, et deux fils, Elie et Izaak, nés de son union en secondes noces avec la journaliste Nathalie Bensahel, rédactrice en chef adjointe au service « Notre Époque » de l'hebdomadaire du Nouvel Observateur."
Viviani,maçon au milieu de maçons,est une préfiguration de l'anti-France qui nous gouverne aujourd'hui.
Chirac fut sûrement inspiré par la pensée de ce triste sire,quand il osa prétendre que la France avait des origines chrétiennes.....et musulmanes, alors que le pape Jean-Paul II lui demandait de rappeler les origines chrétiennes de l'Europe dans le préambule de la constitution européenne !
Patrick Haizet.