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Actualité France - Page 279

  • Retour sur les violences de "supporteurs" (?) algériens : Robert Ménard pose la bonne question...

    "Ces supporters de l’Algérie sont-ils des Français de cœur ou des Français de CAF ?" 

    17'26 de bon sens, à écouter ici (désolé pour la publicité d'introduction) :

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  • Tour de France, Mondiaux d'escrime : quatre jours fastes pour le sport français

    Que ce soit sur les routes du Tour de France ou dans les salles d'escrime, ce mois de juillet est un bon cru pour le sport français...

    I. SUR LE TOUR, ENFIN, LES FRANCAIS...

    • Nous avons d'abord eu le superbe doublé français au sommet du Tourmalet : magnifiques Thibaud Pinot (1er) et Julian Alaphilippe (2ème) qui a consolidé encore son maillot jaune. Une leçon de courage et d'intelligence de la course : 

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  • Affaire de Rugy acte II : Je me marre... toujours ! Et même de plus en plus !

    D'abord, il y a eu cette "blague" (comme a dit Médiapart), cette annonce risible d'une Commission d'enquête parlementaire qui exonérait de Rugy pour ses repas somptuaires, tous dans "un cadre professionnel" selon la Commission ! : des dîners "professionnels" dont Mme de Rugy a confirmé dans un entretien enregistré le caractère "amical" des invités; que François de Rugy a qualifié, lui, d' "informels" et dont plusieurs convives - comme Jean-Michel Apathie - ont réfuté l’aspect professionnel... 

    On a tous bien rigolé : et d'une !

    Voilà maintenant que les amis de de Rugy remettent le couvert (si l'on peut dire, puisque tout a commencé par des repas somptueux...) à propos, cette fois, de la facture mirobolante de 63 000 euros pour les rénovations de son ancien logement de fonction de l'hôtel de Roquelaure. Avec, entre autres joyeusetés, l'achat d'un sèche-cheveu doré à l'or fin et une penderie ou un placard (les anglomaniaques disent "dressing", pensant sans doute que cela fait "mieux") à 17.000 euros, tout de même...

    Là, ce n'est plus une Commission bidon de l'Assemblée, mais  Matignon qui a demandé au secrétariat général du gouvernement d'enquêter : en somme, les copains enquêtent sur les coquins ! Ou l'inverse...

    Nous, on ne change pas d'avis : on continue avec Coluche, et ce sera sans doute le slogan de l'été : JE ME MARRE !!!!!!!!!!!!

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  • SUPPORTEURS ALGERIENS : PILLAGES ET MORT, A QUAND LE GRAND MENAGE ?

     
    Inutile de redire ici ce que tout le monde dit partout.

    Posons seulement "la" question que, semble-t-il, personne n'a encore posée nulle part : que dirait-on et que ferait-on si des jeunes Français pillaient deux magasins à Alger, Oran, Constantine ou ailleurs, tuaient une mère de famille, blessant très gravement ses deux enfants ?


    Nous, on pose la question, parce que, comme c'est Silence radio à la LICRA, à SOS Racisme et dans tout le monde de la bien-pensance et du politiquement correct...


    La réalité, l'exigence, l'évidence c'est qu'il faut nettoyer la France et la débarrasser des délinquants qui polluent notre quotidien, allant jusqu'au pillage, allant jusqu'à semer la mort.


    Pour cela, évidemment, il faut changer et durcir nos lois à l'extrême, en vertu du principe "aux grands maux les grands remèdes".


    Quand l'intolérable devient le fréquent, l'habituel prévisible (mais non prévu par le Ministère...), puis bientôt le quotidien, le banal, il est grand temps de réagir avant qu'il ne soit trop tard...

    Rappel :
    - Deux magasins de motos ont été pillés jeudi soir à Paris.
    - A Montpellier, une famille a été fauchée par un supporteur de 21 ans qui a fauché une famille, tuant la mère et blessant gravement sa fille et son bébé. Il roulait "à vive allure" dans le quartier de la Mosson, alors que la famille circulait à pied sur le trottoir. 
    La mère de famille était âgée de 42 ans, le bébé, polytraumatisé, a été transporté en urgence absolue à l'hôpital. Son pronostic vital est engagé. Quant à la jeune fille de 17 ans, elle a eu les membres inférieurs fracturés...

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  • AFFAIRE DE RUGY : LA PENSEE POLITICO/PHILOSOPHIQUE DU JOUR...

    C'est bien connu, les loups ne se mangent pas entre eux : une Commission d'enquête parlementaire vient de "dédouanner" de Rugy pour ses soupers fastueux, avec homards appétissants à souhaits et vins fins à plus de 500 euros la bouteille.
    Tout s'est passé dans un cadre strictement professionnel, disent les professionnels du Pays légal : ben, voyons !
    Que répondre à cela ?
    Rien, évidemment. Sauf peut-être que, pour une fois, la réaction de Médiapart nous paraît assez "sympathique" (eh, oui ! tout arrive, parfois !) : si la Commission (dit-on chez Plenel) a enquêté sur de Rugy comme elle a enquêté sur Benalla...
    Laissons la parole de conclusion à quelqu'un avec qui lafautearousseau est là aussi, sur ce point précis, tout à fait d'accord :
    JE ME MARRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  • Homards et Bordeaux...

    "Il" avait promis ("il", c'est-à-dire Jupiter en personne, s'il-vous-plaît), "la politique autrement", la rupture avec "l'ancien monde" et, se prenant peut-être aussi pour Jésus (qui sait ?...), l'arrivée d'un "nouveau monde" : on a eu le premier gros nuage noir avec #Benalla et, depuis, une cascade de couacs/scandales/magouilles et autres joyeusetés de la bande de copains/coquins, toujours là et bien là...


    Et maintenant, voilà les soupers fins privés de #deRugy aux frais des contribuables !

     
    On connaissait le "Paris-Brest, voici le "Homard-Bordeaux" !

  • Macron, ce n'est pas "la République" autrement, c'est "la République pareil"...

    "Il" avait promis ("il", c'est-à-dire Jupiter en personne, s'il-vous-plaît), "la politique autrement", la rupture avec "l'ancien monde" et, se prenant peut-être aussi pour Jésus (qui sait ?...), l'arrivée d'un "nouveau monde" : on a eu le premier gros nuage noir avec #Benalla et, depuis, une cascade de couacs/scandales/magouilles et autres joyeusetés de la bande de copains/coquins, toujours là et bien là...
    Et maintenant, voilà les soupers fins privés de #deRugy aux frais des contribuables ! 
    On connaissait le "Paris-Brest, voici le "Homard-Bordeaux" !

     

  • TANT QU'IL Y AURA DES HEROS, TANT QUE LA FRANCE "PRODUIRA" DES BELTRAME, DES PIERREPONT/BERTONCELLO, DES SAUVETEURS EN MER...

    Arnaud_Beltrame_(cropped).jpgLe poète provençal Frédéric Mistral disait "Raço racejo !", formule littéralement intraduisible, dont le sens est qu'un peuple sain engendre des enfants sains, comme un bel arbre, un arbre sain, donne de bons fruits...
    Et Jacques Bainville disait "...pour des renaissances, il est encore de la foi"...
    Oui, dans l'épouvantable médiocrité qui ne cesse de gagner du terrain, devant tant d'évolutions négatives de notre pauvre société, on pourrait parfois être tenté de se laisser gagner par le doute, le désespoir, le "c'est fini, c'est perdu...".


    Et pourtant !


    soldats français.jpgPourtant, il y a quelques mois, quelques semaines, quelques jours, de magnifiques héros sont venus nous faire relever la tête vers "là-haut", vers le ciel où brillent les étoiles du dévouement, du courage, de l'honneur, du sacrifice. 
    Dans une société sur une mauvaise pente, où l'on voit si souvent violences, abrutissement, décadences en tous genres, ces héros du quotidien témoignent que, sous les apparences grisâtres d'une couche de cendres stériles, les braises sont toujours là, et bien là.


    SNSM.png"Sanguis martyrum, semen cristianorum" disent les chrétiens : le sang des martyrs est semence de futurs chrétiens : si l'on peut, certes, regretter la perte d'hommes de cette trempe et de cette qualité, Arnaud Beltrame, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, Dimitri Moulic, Alain Guibert et Yann Chagnolleau.ne sont certes pas morts pour rien. Leur exemple va enflammer, enflamme déjà, dans le secret de milliers de coeurs, les dévouements, les actes de courage, les sacrifices de demain...


    Raço racejo ! : rendre à nos héros l'hommage unanime qu'ils méritent et, tout d'abord, en leur mémoire, ne surtout pas désespérer - jamais ! - de la France et des Français !...

    François Davin

  • Encore un mensonge d'Etat : les fermetures d'écoles se multiplient, surtout en milieu rural...

    "Nous ne fermerons pas d'écoles jusqu'en 20223 : la promesse d’Emmanuel Macron faite le 25 avril 2019 lors de sa conférence de presse de conclusion du Grand débat ne sera pas tenue.
    En fait, elle était assortie d’un petit astérisque en bas de page : "pas de fermeture sans l’accord des maires”. 
    Résultat: 362 établissements, ruraux pour la plupart, ne rouvriront pas à la rentrée...

    Selon une enquête du ministère de l’Éducation nationale, reprise par Le Parisien ce lundi 1er juillet, 400 écoles vont disparaître à la rentrée de septembre. Parmi elles, 150 fermetures ont été décidées par l’Éducation nationale et 250 par les élus locaux dans le cadre de projets de fusions et regroupements d’écoles, concernant en première ligne les établissements ruraux.

    Dans la Somme, département rural parmi les plus concernés, « 30 fermetures sont prévues à la rentrée », compte le directeur académique de l'Education nationale (Dasen), Jean Hubac.

    Selon le syndicat SNUipp-FSU, 808 classes ont déjà fermé lors de la dernière rentrée en zones rurales. C’est l’une des doléances des gilets jaunes : la disparition progressive des services publics près de chez eux les obligeant à prendre, toujours plus loin et plus souvent, leur voiture.

    En réalité, les Français doivent le comprendre, le savoir, l'admettre : le Système veut la peau de "la France périphérique", des zones rurales, car elles sont l'antidote exact à la mondialisation voulue par "la fortune anonyme et vagabonde"...
    Il veut sa peau en y faisant disparaître les Ecoles mais aussi les maternités (au Blanc et ailleurs), les Services publics...

    Voilà pourquoi nous sommes anti-Système.


    Voilà pourquoi nous sommes révolutionnaires de ce désordre établi, "chaos figé des conservateurs du désordre", héritiers du "chaos explosif des révolutionnaires"...


    Voilà pourquoi nous voulons une révolution royale.


    Voilà pourquoi nous crions "Vive le Roi", premier serviteur de la légitimité révolutionnaire, pour que continue à vivre notre France charnelle sur la totalité de ses magnifiques pays que l'Histoire nous a légués, et dont la République idéologique veut nous priver, en nous entassant dans une quinzaine d'immenses conurbations sans âme, au milieu d'un grand désert, là où s'étendait, jadis, notre "Douce France"...

  • BOUTANG, DAUDET, THIBON : LE MÊME COMBAT A POURSUIVRE, LE SEUL QUI VAILLE LA PEINE D'ÊTRE MENE...

    BOUTANG, DAUDET, THIBON...

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    Notre "feuille de route" reste inchangée, depuis nos origines : mener une action française "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Système" (Léon Daudet).


    Ce que Gustave Thibon énonçait d'une autre façon : lutter contre "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui, aujourd'hui, succèdent au "chaos explosif des révolutionnaires"...

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    Lu sur la page fb d'Emmanuel Boutang (ce vendredi 5 juillet) :

    "Je connais les visages du métro, et du boulot, quel crime de la société moderne, et de l'Usure ils dénoncent; comme ils se défont, comme il semble presque toujours qu'il n'y ait plus, là, d'ancre à jeter, à vue humaine. La réponse est qu'il faudra, qu'il faut d'urgence casser cette société, qui n'avilit plus, comme le constatait Peguy: qui tue." (Pierre Boutang, Apocalypse du désir, p 350)

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  • Marion Maréchal invitée par le Medef, puis desinvitée sous la menace...

    A LA FOIS UNE HONTE ET UN SCANDALE !

    "ILS" S'AFFIRMENT REPUBLICAINS, MAIS "ILS" NE SONT QUE DES CENSEURS ET DES INQUISITEURS...

    "ILS" S'AFFIRMENT DEMOCRATES, MAIS "ILS" NE SONT QUE DE VULGAIRES TOTALITAIRES DE LA PENSEE UNIQUE...

    "ILS" ONT REUSSI A TERRORISER CE PAUVRE PRESIDENT DU MEDEF, QUI AURAIT PEUR DE SON OMBRE, ET QUI A ANNULE L'INVITATION FAITE A MARION...

    "LIBERTE", DISENT-"ILS", TOUS CES TARTUFES : OUI, LIBERTE DE PENSER COMME EUX, DE FAIRE CE QU'ILS ONT DECIDE, D'ALLER LA OU ILS VEULENT NOUS OBLIGER A ALLER...

    LA BELLE LIBERTE QUE VOILA !

    IL A BELLE MINE, NOTRE SYSTEME A BOUT DE SOUFFLE, OU REGNE LE CONFORMISME LE PLUS ABSOLU, POURVU QU'IL SOIT DANS LE SENS DE LA DILUTION DE TOUT CE QUI FAIT LA FRANCE, DEPUIS MILLE ANS...

    ELLE EST A BOUT, CETTE REPUBLIQUE IDEOLOGIQUE, QUI NE TIENT PLUS DEBOUT QUE PAR LA SEULE FORCE D'INERTIE - (DU FAIT QU'ELLE EST INSTALLEE...) - ET PAR LE SEUL TERRORISME, MÊME PAS INTELLECTUEL, MAIS IDEOLOGIQUE...

    QUE L'ON NE S'ETONNE PAS, OU PLUS, QUE FACE A UN TEL SYSTEME AUSSI EVIDEMMENT VERMOULU NOUS SOYONS ROYALISTE !

    ET ROYALISTES "REELLEMENT D'OPPOSITION, C'EST-A-DIRE PRÔNANT OUVERTEMENT LA SUBVERSION DU SYSTEME" (Léon Daudet)

  • Première messe à Notre-Dame de Paris : l'interrogation fondamentale formulée par Mgr Aupetit

    Ce samedi 15 juin, trente personnes entourent Mgr Aupetit, pour une première messe à Notre-Dame après la catastrophe : exactement deux mois après l'incendie, la date correspond également à celle de la dédicace de la cathédrale.

    Plusieurs symboles forts s'entrechoquent, donc, en ce samedi soir, et Mgr Aupetit, qui a le grand mérite de ne jamais parler pour ne rien dire, prononce une homélie énergique, comme à son habitude.

    Et il pose une question : "...Avons-nous honte de Dieu ?..."

    Voici notre réaction "à chaud", juste après avoir entendu cette homélie...

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  • UN DJIHADISTE "FRANCAIS", SES DEUX FEMMES ET SES NEUF ENFANTS ARRIVENT EN FRANCE...

    Certes, on ne peut affirmer ce qui se passera quand ces rejetons de barbares seront adultes.
    On a cependant le droit de s'interroger, de s'inquiéter, d'alerter...
    Et même, comme nous le faisons à lafautearousseau depuis notre fondation, de demander un changement/durcissement drastique de nos lois, afin de permettre des DECHEANCES DE NATIONALITE MASSIVES ET DES EXPULSIONS DU TERRITOIRE NON MOINS MASSIVES...
    Sinon, il ne faudra pas venir pleurer, après, si, demain, de nouveaux carnages se produisent chez nous...

  • Intouchables

    par Louis-Joseph Delanglade

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    La sécurité intérieure et extérieure de la France reste à bon droit un domaine régalien et le secret absolu la condition bien compréhensible de l’efficacité de certains de ses services.

    Cela n’empêche pas de prétendus « pouvoirs » de tenter de s’y immiscer. Ainsi en est-il des velléités récurrentes du Parlement pour exercer un droit de contrôle accru sur les services secrets (dernier épisode en date, celui de la délégation parlementaire au renseignement, fin novembre 2018). On peut pourtant se demander si un contrôle parlementaire de ce qui relève de la sécurité fondamentale du pays est vraiment opportun : appréciation sans doute fort peu démocratique, mais réaliste. Plus récemment, c’est le « pouvoir médiatique » qui s’est manifesté, une fois de plus, en suivant ses errements habituels. 

    Du coup, suite à leurs révélations sur des ventes d’armes et sur l’affaire Benalla, la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) a convoqué plusieurs journalistes oeuvrant pour le compte d’un journal (Le Monde), d’une radio (Radio France), d’une émission de télévision (Quotidien) et d’un site d’investigation (Disclose). Indignation et postures de martyr dans les rédactions concernées, et même au-delà (une quarantaine de rédactions se sont solidarisées), toutes dénonçant un moyen de pression pour contrer « le secret des sources ». On doit d’abord s’interroger sur le  bien-fondé de cette notion. Existent aussi, par exemple, le secret de la confession, le secret médical ou le secret des délibération d’un jury d’assises. Mais que pèsent tous ces secrets en cas de nécessité supérieure et ultime ? 

    Sibeth-Ndiaye-emue-pour-ses-premiers-pas-au-gouvernement (1).jpgOn ne peut pas accepter que des documents estampillés « confidentiel défense » fuitent dans la presse (en l’occurrence des documents concernant les ventes d’armes à l’Arabie séoudite et aux  Emirats Arabes Unis) ou que soit divulguée l’identité d’un membre des unités des forces spéciales (en l’occurrence un sous-officier de l'armée de l’air, nommé dans l’affaire Bennala). Mme Ndiaye, porte-parole du gouvernement a donc eu raison de rappeler (Europe 1, jeudi 23) qu’il est normal et « qu’un État protège un certain nombre de données nécessaires à des activités de défense extérieure et militaires » et « que l’Etat français s’interroge sur le fait qu’il puisse y avoir des fuites en son sein ». Rappelons tout de même la réaction bien différente de Mme Loiseau sur le sujet : « ma conviction, c'est qu'il y a un devoir de vigilance extrême sur la protection de la liberté de la presse, des sources » (France Inter, 23 mai)… 

    Mme Ndiaye, ayant affirmé en préalable que « les journalistes sont des justiciables comme les autres », a fait frémir les diverses rédactions de France et de Navarre, dénonçant à l’unisson « ces convocations qui ressemblent à de nouvelles tentatives d’intimidation de journalistes qui n’ont fait que leur travail : porter à la connaissance des citoyens des informations d’intérêt public. » Diable ! Il serait donc d’intérêt public de discréditer le commerce des armes qui constitue une source de revenus importants pour notre pays et qui, s’il était suspendu, n’empêcherait nullement ceux qui en ont envie de continuer à s’entre-tuer. il serait donc d’intérêt public de porter à la connaissance de tous l’identité d’un de ces soldats qui, on l’a vu tout récemment au Mali, sont capables de mourir pour leur mission. 

    Nous préférons penser qu’il serait plutôt d’intérêt public de faire en sorte que les journaleux ne se croient plus intouchables. 

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  • LIBÉRER LES ÉNERGIES EN ALLÉGEANT LE FARDEAU FISCAL. COMMENT FAIRE ?

    Par Rémi Hugues

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    Comme en 1789, la crise de régime actuelle, provoquée par le mouvement des gilets jaunes, a pour déterminant principal une fiscalité jugée trop lourde.

    L’iconographie révolutionnaire montrait le tiers état voûté, accablé par les privilèges de la noblesse et du clergé. Aujourd’hui les gaulois réfractaires en colère se plaignent d’un État qui ponctionne outre mesure tout en fournissant une qualité de services publics qui, à leurs yeux, est de plus en plus insuffisante. « Si elle se dégrade ainsi, où va l’argent ? » se demandent-ils, remontés contre la classe politique littéralement aux abois.

    Et les grands médias, sots qu’ils sont, de relever cette incohérence dans les revendications des gilets jaunes : entre plus de prestations des collectivités publiques et de l’État et moins de prélèvements obligatoires il faudrait choisir ! Le pays réel est ainsi infantilisé, assimilé à la conduite typiquement puérile qui, entre le chocolat et le nougat, renoncer à choisir, voulant les deux à la fois.

    En même temps mieux d’Etat et moins d’impôts 

    Ceux qui ont porté au pinacle le Président du en même temps se gaussent de la France périphérique qui veut plus de puissance publique et moins d’impôt. Pour eux, ils en sont catégoriques, un telle équation est-elle totalement chimérique.

    Sauf que nos compatriotes disposent d’un tant soit peu de mémoire, et dans leurs souvenirs il y avait, au début de la Vème République, un niveau d’imposition plus faible, alors qu’avec moins de fonctionnaires, l’Etat-providence accomplissait sa mission avec une certaine efficacité.

    3970853321.10.jpgCe qui a radicalement changé entretemps c’est la charge, devenue écrasante, de la dette. Cette même dette qui empoisonna le règne de Louis XVI, lui fut fatale même. Elle fut l’amorce de sa funeste fin que l’on sait. Or le système républicain étant une « bancocratie » – ce que Charles Maurras avait mis en évidence lorsqu’il conchiait cette modernité qu’il entendait comme la substitution de la loi du sang par la loi de l’or – en aucun cas la solution ne peut venir de son sein. Comment Emmanuel Macron, ex-fondé de pouvoir chez Rothschild, pourrait-il ôter à ses maîtres, la coterie ploutocratique transnationale, le levier par lequel ils accumulent une masse édifiante de capitaux ? La loi de l’or, prise concrètement, est en réalité loi de l’usure.

    Les intérêts de la dette, qui grèvent non seulement le pouvoir d’achat des ménages et des entreprises, mais aussi la marge de manœuvre de l’Etat, sont un premier impôt à supprimer. Lequel est un impôt très sournois car c’est un impôt dissimulé.

    La spirale financière infernale

    Si l’Etat peut financer ses investissements de long terme par un « circuit du Trésor » qui s’exonère de tout recours aux marchés financiers privés, il peut en outre contracter des obligations auprès (pas nécessairement usuraires d’ailleurs) de ses sujets les Français. Les enrichissant il s’enrichirait lui-même. Et vice versa.

    printing-euros.jpgLe second cas prédominait dans la France des Trente glorieuses, avant que soit votée la scélérate loi du 3 janvier 1973, dite loi Pompidou-Giscard-Rothschild. Dans son essai La Révolution française[1], au sujet des assignats, Pierre Gaxotte soutient qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un État qui ait les moyens de mettre en branle la machine qui fait tourner la planche à billets. Rien n’est plus vrai.

    Les dirigeants européens, en statuant sur les prérogatives de la Banque centrale européenne avaient cette préconisation en tête. Dou l’indépendance de l’institution de Francfort. Mais indépendance formelle, comme l’a mis en évidence la crise de 2007-2008.

    Le système capitaliste s’est trouvé exsangue suite au krach de Wall Street. Plus d’argent, ce sang des pauvres selon Léon Bloy, plus d’argent frais pour irriguer les organes vitaux du monde économique, les banques. Il fallut le secours des contribuables. Leurs « représentants », les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy en tête, pour éviter in extremis l’irruption d’un chaos apocalyptique planétaire, les firent cracher au bassinet.

    Fins de mois contre fin du monde

    Contribuables qui, aujourd’hui, n’en peuvent plus. Alors qu’ils travaillent, leur est ôtée par le fisc leur livre de chair, et ils se retrouvent sans le sou. Lors d’interminables fins de mois, nos compatriotes sont rentrés, à partir de novembre 2018, en rébellion ouverte, des ronds-points champêtres aux flamboyants Champs-Élysées, contre le système républicain, capitaliste, démocrate et libéral-libertaire. Une aubaine pour ceux qui s’y opposent depuis des lustres ? Oui. Il s’agit maintenant de mettre des mots sur leurs maux. Et pas seulement du point de vue des institutions politiques. À savoir : émettons des propositions concrètes censées permettre de réduire la pression fiscale.

    D’abord, on l’a dit, mettre un terme à l’impératif du crédit public usuraire. De surcroît, l’Etat français devrait reprendre le contrôle sur l’émission monopolistique de monnaie, via sa banque centrale nationale. Laquelle pourrait prêter « gratuitement », sans intérêts, à l’Etat royal, afin qu’il puisse combler ses déficits. 

    img-quantitative-easing.jpgSi la somme demeure raisonnable, le niveau d’inflation resterait modéré. Et ce ne sont pas les partisans du « quantitative easing » (assouplissement quantitatif), pratiqué depuis la fin des années 2000 par MM. Jean-Claude Trichet et Mario Draghi qui y verraient quelque-chose à objecter. Car voici l’impôt futur, l’impôt des temps du retour du Roi : sachez qu’un zeste bien dosé d’inflation, provoqué par une émission monétaire réalisée afin de rétablir l’équilibre d’un budget public légèrement déficitaire, serait moins coûteux que l’effort consenti par l’administration fiscale, qui s’évertue via ses nombreux fonctionnaires à récupérer une pléthorique variété de taxes et impôts. À cette heure en France il en existe tant que nous nous abstiendrons d’en dresser une liste exhaustive. La République gère mal mais avec elle la pression fiscale croît.   

    Pour un « impôt inflation »

    John Maynard Keynes, commentant les considérations de Lénine sur la monnaie, écrivit ceci : « Grâce à une inflation continuelle, le gouvernement peut secrètement et en toute impunité confisquer une bonne partie de la richesse de ses administrés. »[2]

    51dB0uxhaUL._SX363_BO1,204,203,200_.jpgLa Bible des économistes et de leurs étudiants, le manuel universitaire appelé « le Mankiw », contient l’observation suivante : « le gouvernement crée de la monnaie pour payer ses propres dépenses. Pour pouvoir financer la construction des routes, payer les salaires des forces de police et subvenir aux besoins des personnes âgées et des pauvres, le gouvernement a besoin de fonds. En temps normal, il se les procure par l’impôt et par l’emprunt. Mais il peut aussi imprimer de la monnaie. Quand le gouvernement a recours à la création monétaire, on dit qu’il lève un impôt inflation. Cet impôt est différent des autres, dans la mesure où personne ne reçoit d'avis d’imposition du gouvernement. Cet impôt est beaucoup plus subtil. […] L’inflation est donc un impôt qui frappe les porteurs d’argent. Quand le gouvernement lève cet impôt, il prélève des ressources sur les ménages sans avoir à leur envoyer une facture. »[3]           

    Ce serait  ainsi un moyen plus économique de parvenir à des résultats similaires. Dégraissons ce « mammouth » qu’est l’administration fiscale : ses fonctionnaires sont les mal-aimés par excellence, tandis que chacun sait l’utilité d’un médecin, d’un magistrat, d’un professeur, d’un policier ou d’un militaire. Cette méthode présente l’avantage d’abaisser le coût qu’entraine la gestion du prélèvement des ressources.

    Mais pour autant ne désirons pas l’abolition de tout impôt, de toute taxe. Ne nous laissons pas aveugler par les chimères du libertarisme, pensée politique étrangère à notre culture chrétienne, d’après laquelle faire œuvre de charité, ça n’est pas facultatif, c’est un devoir. L’impôt est au fondement du principe de solidarité nationale, du souci du bien commun. Il est donc un impondérable de la vie au sein d’une société politique, en tant qu’effectivité matérielle du lien social.  

    [1]  Paris, Tallandier, 2014, pp. 175-182.
    [2]  Cité par Gregory Mankiw, Principes de lʼÉconomie, Paris, Economica, 1998, p. 787.
    [3]  Ibid., p. 770-772.

    A lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même ...

    (Cliquer sur l'image)

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