Charles Saint-Prot - Les conséquences politiques du coronavirus.
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Le professeur Raoult est-il un génie ou un fou ? C’est plutôt un original d’une banalité exceptionnelle ! A l’aube de la grande peur du Coronavirus, il déclare : « Le virus ? Fin de partie ! » Les informations qu’il avait reçues de Chine et l’usage de la chloroquine apportaient selon lui la solution à l’épidémie. Depuis, il a persévéré dans sa thérapie, avec des succès évidents, immédiatement contestés par tout un aréopage de sommités médicales, installées plus que lui dans les institutions.
Certes, nous ne pourrons porter un jugement définitif sur l’épidémie de Covid19 que dans quelques mois, voire quelques années. La mortalité globale, par exemple, est pour le moment difficile à estimer, pour tout un tas de raisons. À l’heure actuelle, on estime – mais cette estimation est provisoire - que le Covid-19 tue environ 5 % des malades diagnostiqués, ce qui est évidemment beaucoup moins que l’ensemble des personnes infectées.
Mais tout de même, les grandes lignes du tableau commencent à se dessiner, et il est peu probable qu’elles varient beaucoup désormais.
Comment sortir du dualisme castrateur entre un État devant lequel on se prosterne et un Marché, qui certes peut être parfois bénéfique mais qui serait toujours dangereux ? Telle est la réflexion entamée par Philippe Kaminski depuis deux semaines. Aujourd’hui, retour sur une « Troisième voie » esquissée au lendemain des événements de Mai 1968.
Je ne sais où en est le journalisme français dans le classement international mais, avec l’épidémie de coronavirus, il me semble qu’il doit maintenant bientôt faire jeu égal avec celui de la Corée du nord…
Reporter sans frontière a donné un classement mondial de la liberté de la presse en 2019: la France était déjà trente-deuxième et l’on trouvait, avant elle, hors pays européens, la Jamaïque (8ème), le Costa-Rica (10 ème), l’Uruguay (19 ème), le Surinam (20 ème), Samoa (22 ème), la Namibie (23 ème), le Cap-Vert (25 ème), le Ghana ( 27 ème) et, juste avant, l’Afrique du sud (32 ème). C’est dire l’état de la démocratie française!
Seront-ils un jour jugés pour leurs méfaits ?
L’an passé, des experts en pandémie conseillaient au gouvernement de constituer un stock d’un milliard de masques.
Au cours du mois de mars, face à l’épidémie de coronavirus, les Français ont pu se rendre compte de la pénurie complète de masques afin de protéger les soignants et la population. Amorcée dès 2011 par le gouvernement Sarkozy puis par le gouvernement Hollande, la destruction des stocks stratégiques pour faire des économies a créé une grande polémique.
Après avoir menti sur la dangerosité du coronavirus, sur les masques, sur les tests, après avoir infantilisé les Français, Emmanuel Macron a commis le mensonge en déclarant que le virus était « imprévisible ».
Voici près d’un mois que la France entière est confinée. Seuls ceux qui font survivre le pays sont sommés de prendre le risque d’aller travailler, le plus souvent pour un maigre salaire. Hier, le Président de la République a annoncé au Français qu’ils étaient au milieu du gué : le confinement durera un mois de plus, marquant l’échec du pouvoir progressiste à les protéger autrement que par des moyens rudimentaires.
Source : https://www.francetvinfo.fr/
"On n'est pas un pays en voie de développement", s'exaspère Jérôme Marty, président du syndicat de médecins UFML qui ne comprend pas pourquoi le masque n'a pas été imposé il y a un mois déjà, et pourquoi il faut encore attendre un mois.
Thierry Amouroux, Porte parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers
La bêtise humaine est bien la seule chose qui donne une idée de l'Infini ! Il y a quelques temps, c'est Jean-Michel Apathie qui déclarait que, élu Président de la République, la première chose qu'il ferait serait de "raser le château de Versailles"; amusée, la journaliste qui le recevait lui fit remarquer - hilare - qu'avec un programme pareil, il n'avait aucun souci à se faire puisqu'il était assuré de n'être pas élu !...
Tout récemment, c'est Michel Pastoureau qui a cru utile de venir déposer sa sottise incongrue sur la place publique : pour lui, c'est clair, Notre-Dame doit être désacralisée !
Rien que ça !
Pierre Téqui lui a répondu intelligemment et d'une façon tout à fait pertinente : c'est dans La Tribune de l'Art, et cela mérite d'être lu :
© P Deliss / Godong
Que le bourdon de Notre-dame ait sonné hier soir à 20h, à la fois pour nous rappeler le premier anniversaire du terrible incendie de la cathédrale et pour s’associer à l’hommage rendu aux soignants chaque jour, constitue un très beau signal adressé à tout un pays et même au-delà. Sur ce point précis, comment ne pas approuver la déclaration du président de la République : « Si la restauration de Notre-Dame nous importe à tous, c’est sans doute aussi parce qu’elle est un symbole de la résilience de notre peuple, de sa capacité à surmonter les épreuves, et à se relever. »
(Depuis plusieurs jours, la chronique matinale de Morandini sur C News a fait émerger un autre journaliste : du statut de bateleur d'estrades d'assez bas niveau, pour ne pas dire plus, Morandini est passé à celui d'un journaliste sérieux qui propose une émission très intéressante et très enrichissante à suivre. Par le choix de ses sujets et la qualité de ses intervenants, Morandini s'est métamorphosé et c'est tant mieux !)
Source : https://www.jeanmarcmorandini.com/
Coronavirus - Professeur Perronne: "Des malades auraient pu être sauvés s’ils avaient pris de la chloroquine. J'hallucine et je ne comprends pas le manque de décision politique !"
Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait une nouvelle édition spéciale de "Morandini Live" en direct sur CNews et Non Stop People consacrée au coronavirus. Sur le plateau, le professeur Christian Perronne, chef du service infectiologie à l'hôpital Raymond-Poincaré, et le Dr Jean-Michel Cohen sont revenus sur les récents propos tenus par Didier Raoult concernant la chloroquine.
Une fois de plus, en cette période de pandémie, Emmanuel Macron s’est donc prêté au jeu du discours présidentiel télévisé. Une fois de plus un discours long, très long, mais qui, globalement, il faut le reconnaître, était d’une facture un peu meilleure que celle de ses interventions précédentes. Le président aura été obligé de reconnaître des fautes, des manquements, y compris de sa propre responsabilité : il faut dire qu’il était difficile de faire autrement ! Pour autant, il ne s’est pas privé de noyer habilement le poisson en incriminant l’imprévisibilité du virus…
Les tergiversations et autres erreurs d'appréciation sont en réalité des preuves d'impréparation et un manque de professionnalisme.