En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
"On n'est pas un pays en voie de développement", s'exaspère Jérôme Marty, président du syndicat de médecins UFML qui ne comprend pas pourquoi le masque n'a pas été imposé il y a un mois déjà, et pourquoi il faut encore attendre un mois.
La bêtise humaine est bien la seule chose qui donne une idée de l'Infini ! Il y a quelques temps, c'est Jean-Michel Apathie qui déclarait que, élu Président de la République, la première chose qu'il ferait serait de "raser le château de Versailles"; amusée, la journaliste qui le recevait lui fit remarquer - hilare - qu'avec un programme pareil, il n'avait aucun souci à se faire puisqu'il était assuré de n'être pas élu !...
Tout récemment, c'est Michel Pastoureau qui a cru utile de venir déposer sa sottise incongrue sur la place publique : pour lui, c'est clair, Notre-Dame doit être désacralisée !
Rien que ça !
Pierre Téqui lui a répondu intelligemment et d'une façon tout à fait pertinente : c'est dans La Tribune de l'Art, et cela mérite d'être lu :
Que le bourdon de Notre-dame ait sonné hier soir à 20h, à la fois pour nous rappeler le premier anniversaire du terrible incendie de la cathédrale et pour s’associer à l’hommage rendu aux soignants chaque jour, constitue un très beau signal adressé à tout un pays et même au-delà. Sur ce point précis, comment ne pas approuver la déclaration du président de la République : « Si la restauration de Notre-Dame nous importe à tous, c’est sans doute aussi parce qu’elle est un symbole de la résilience de notre peuple, de sa capacité à surmonter les épreuves, et à se relever. »
(Depuis plusieurs jours, la chronique matinale de Morandini sur C News a fait émerger un autre journaliste : du statut de bateleur d'estrades d'assez bas niveau, pour ne pas dire plus, Morandini est passé à celui d'un journaliste sérieux qui propose une émission très intéressante et très enrichissante à suivre. Par le choix de ses sujets et la qualité de ses intervenants, Morandini s'est métamorphosé et c'est tant mieux !)
Coronavirus - Professeur Perronne: "Des malades auraient pu être sauvés s’ils avaient pris de la chloroquine. J'hallucine et je ne comprends pas le manque de décision politique !"
Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait une nouvelle édition spéciale de "Morandini Live" en direct sur CNews et Non Stop People consacrée au coronavirus. Sur le plateau, le professeur Christian Perronne, chef du service infectiologie à l'hôpital Raymond-Poincaré, et le Dr Jean-Michel Cohen sont revenus sur les récents propos tenus par Didier Raoult concernant la chloroquine.
Une fois de plus, en cette période de pandémie, Emmanuel Macron s’est donc prêté au jeu du discours présidentiel télévisé. Une fois de plus un discours long, très long, mais qui, globalement, il faut le reconnaître, était d’une facture un peu meilleure que celle de ses interventions précédentes. Le président aura été obligé de reconnaître des fautes, des manquements, y compris de sa propre responsabilité : il faut dire qu’il était difficile de faire autrement ! Pour autant, il ne s’est pas privé de noyer habilement le poisson en incriminant l’imprévisibilité du virus…
Pendant longtemps, la politique s’est appuyée sur la théocratie – le pouvoir de Dieu. Le compagnonnage entre les rois et les prêtres est vieux comme le monde. Quand les dieux parlaient c’était bien évidemment le clergé qui prétendait avoir l’oreille pour entendre ces voix réductibles à leurs chuchotements. Quand Dieu a remplacé les dieux, le schéma n’a pas changé: on est passé de plusieurs donneurs d’ordres à un seul, mais le clergé associé aux rois pour constituer la classe dominante a continué d’imposer sa loi au peuple. La classe intermédiaire des guerriers veillait à ce qu’il ne vienne pas à l’idée des gouvernés de vouloir décider par eux mêmes, pour eux-mêmes… Le peuple? Voilà l’ennemi de tous les gouvernants.
Le Covid-19 a donc jusqu’à présent tué plus de 17 000 personnes en France. Notre pays se situe parmi ceux qui auront le plus mal résisté à la pandémie. Cette sinistre surprise devrait être pour les Français l’occasion d’une prise de conscience. Le système de santé que le monde nous enviait, l’Etat stratège, impérieux et omnipotent, censé nous protéger, n’ont pas été à la hauteur. La qualité de l’armée de ceux qui ont affronté le virus sur le terrain, leur savoir-faire et leur dévouement, ne sont pas en cause. Beaucoup sont allés au combat sans armes parce que l’Etat avait été imprévoyant. Et c’est bien ce rapport de la France charnelle avec son Etat qui doit être « réinventé », comme dirait notre bavard président.
Ce sont les ingrédients de la débâcle actuelle et PAS le « manque de moyens »
« Dans la lutte contre le coronavirus, l’Allemagne semble faire beaucoup mieux que nous. Avec une population de 83 millions d’habitants (67 millions en France), notre voisin ne compte à ce jour «que» 1800 morts contre plus de 10.000 en France (chiffres du 8 avril). Il faut être prudent. La cinétique de l’épidémie outre-Rhin peut être différente. Ce n’est qu’in fine que l’on pourra juger de l’efficacité des politiques sanitaires. Cela étant, il est des chiffres, des éléments objectifs incontestables, qui montrent l’excellence du système allemand.
Kit de détection du virus sur les surfaces, visières de protection réalisées avec des imprimantes 3D… Sur le territoire métropolitain, de nombreux acteurs se mobilisent et innovent pour proposer des solutions face à cette crise sanitaire inédite.
L’allocution d’Emmanuel Macron avait été savamment « teasée » à la manière des feuilletons américains. L’objectif n’était pas de réunir un maximum de Français devant leurs écrans – et pour cause, tous confinés, nous n’avons que ça à faire -, mais bien de susciter chez eux une attente. Le Président est-il sorti de cette ambiguïté qui le dessert depuis le début de la crise pour revêtir le costume « churchillien » que son équipe de communication promettait ?
Bon acteur, il n’est pas assez impératif pour inspirer vraiment confiance. Dissection de l’exercice.
L’Union européenne, qui ne sert à rien pour juguler la pandémie et en a même, préventivement, aggravé les effets, veut se servir de cette crise pour renforcer son contrôle inutile…
Alors que les Français entament leur quatrième semaine de confinement, nos hommes politiques semblent surtout préoccupés d’une chose : l’Union européenne. C’est le président Macron qui, le 26 mars, expliquait à l’occasion du sommet européen tenu par visioconférence : « Ce qui est en jeu, c’est la survie du projet européen. […] Le risque, c’est la mort de Schengen ». C’est Jean-Pierre Raffarin qui, deux jours plus tard, s’inquiétait : « la situation est dangereuse, le virus menace l’existence de l’Europe ». C’est Jacques Delors qui constatait avec amertume : « Le climat qui semble régner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne »…