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Immigration - Insécurité - Anti racisme - Page 135

  • L’invasion de l’Europe, et en tout premier lieu de la France, est commencée : une "lettre" de Gilbert RIVIERE

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    L’immigration est devenue totalement incontrôlée ainsi que vous le lirez dans cet article*.

    LES VERITES QU’IL FAUT BIEN VOIR EN FACE :

     

     Notre gouvernement “laisse faire” malgré les reconduites “bidons”,

     

     La France est devenue une “passoire”,

     

     Les “invisibles”, migrants illégaux, sont mieux traités et soignés que les Français de souche, pauvres,

     

     De janvier à fin septembre 2014, 100.000 clandestins sont entrés en France par la frontière italienne,

     

     A Menton, la police voit arriver 10.000 clandestins PAR MOIS...

     

    ♦ 67.000 demandes d’asile en France en 2013, 80.000 cette année,

     

     La grande majorité des 40.000 déboutés annuels du droit d’asile reste sur notre territoire et les reconductions à la frontière italienne se traduisent par des retours dans 100% des cas,

     

     70.000 migrants clandestins ont été sauvés de la noyade en 10 mois,

     

     Sur 47.000 places d’hébergement d’urgence disponibles, 22.000 sont des nuits d’hôtels, au prix astronomique, supporté par le budget de l’Etat, donc avec NOTRE ARGENT (et cela, chaque nuit...!)

     

     L’AME (Aide Médicale d’Etat) assure aux clandestins étrangers une couverture médicale complète dont ne   bénéficient pas des millions de Français, non fonctionnaires, et qui ont pourtant cotisé toute leur vie,

     

     700 millions d’euros ont été retirés des prestations familiales aux Français,

     

     Surcoût de 350 millions d’euros dus aux centres d’hébergement d’urgence (allocations temporaires d’attente, frais d’hôtels pour les faux réfugiés)

     

     Fraudes d’hospitalisation et revente de médicaments obtenus gratuitement en pharmacie par les clandestins,

     

     Mme TAUBIRA est en train de “déconstruire” sciemment l’appareil pénal répressif (“je peux voler et casser, puisque, de toute façon, je ressors ce soir du commissariat...!!! Ah les cons),

     

     A Calais, un escadron de gendarmes mobiles coûte 21.000 euros, chaque jour, en logement hôtelier,

     

     A Calais, on a dénombré de juillet à septembre 2014, 80 crimes et délits contre... 7 pendant la même période en 2013

     

    Après tout cela, avez-vous le sentiment d’être toujours français...?  Croyez-vous encore que l’Etat vous protègera quand des clandestins seront dans votre propriété, dans vos locaux annexes,puis dans votre propre habitation ?

     

    N’oubliez pas que nos pères se sont battus en 1940, puis en 1943/44 pour restaurer et garantir nos Libertés...

     

    Et nous, qu’allons-nous faire...? Sommes-nous seulement capables d’être dignes de leur courage et de leur sacrifice...?

     

    En laissant faire, nous livrons la FRANCE DE NOS ENFANTS A L’INSECURITE. Réveillons-nous et Vite...!

     

     

    * Gilbert RIVIERE

    bertranddereviers@yahoo.fr 

     

    Fils du Résistant 40/44 Eugène RIVIERE, évadé deux fois et dont j’ai hérité des valeurs

     

    Merci de diffuser cette note, au plus grand nombre, c’est la meilleure action que vous puissiez faire.(Transmis par Jean-Paul Mestrallet)

  • Retour sur une interview de Marisol TOURAINE, Ministre de la santé, par Jean-Jacques BOURDIN à RMC : indignation toujours présente sur le Net ...

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    Au début de l'interview, question de Jean-Jacques BOURDIN :

    - Le Président Algérien est à nouveau hospitalisé au Val de Grâce... qui va payer ?

    - Touraine : silence ....

    - Bourdin :"Pouvez-vous me dire combien l'état algérien doit à la Sécu française pour les algériens se faisant soigner en France ?"

    - Touraine :... silence .....

    - Bourdin : "Eh bien, Madame la Ministre je vais vous le dire : L'Algérie doit 6 milliards d'Euros à notre pays, (oui, 6.000.000.000 d'Euros), c'est bien de notre argent qu'il s'agit.

    - Touraine : silence .... puis : "Oui on étudie cette question.." (il serait temps !!!)

    La teneur de cette interview est facilement vérifiable. Il vous suffit d'aller sur RMC, puis "J.J. BOURDIN replay"...

    Commentaires indignés des internautes : 

    SIX MILLIARDS EUR - 6.000.000000 EUR que l'on n'ose pas réclamer, (ou que l'on ne peut pas ou que l'on ne veut pas) mais on racle partout pour x millions d'économies sur notre dos (100 millions par ci, 250 millions par là)dans notre poche.

    Six Milliards qui représentent pour 2013 la moitié du déficit de la Sécurité Sociale !

    Déficit 2013 :

    Douze Milliards cinq cents millions EUR exactement, toutes prestations confondues

    · La branche maladie représentant à elle seule 6 Milliards huit cents millions ¤ 6.800.000.000  Ce que doit à peu près l'Algérie !

    MERCI À NOTRE GOUVERNEMENT ET VIVE LE SOCIALISME À LA FRANCAISE QUI NE FAIT RIEN.  u 

  • Bientôt chez nous, par Hilaire de Crémiers

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    L’otage français, Hervé Gourdel, a été décapité. Un de plus ! La guerre entamée sera totale. Le gouvernement et les institutions de la France ne sont plus au niveau des risques encourus. 

    La guerre est là, maintenant, dans le monde ; la guerre est là chez nous, en France. Ceux qui nous gouvernent n’auront cessé d’en susciter et d’en alimenter l’embrasement. 

    Alors même que la France entre en guerre, que la mort frappe à nos portes, que la débâcle économique et sociale ravage le pays, ils ne changent pas, ils sont toujours les mêmes. Un moment d’émotion et d’unanimité, puis les habitudes reviennent.

    Le pouvoir, les places, c’est tout ce qu’ils veulent, qu’ils y soient installés ou qu’ils cherchent à les reconquérir. Tous se les disputent, à gauche, à droite, au centre : c’est le seul objet de leur calcul, trouver la combinaison gagnante. Et quel pouvoir ? Quelle conception du pouvoir ? Des gamins qui jouent et qui réduisent la politique à leur médiocre ambition. La France n’est qu’un mot dans leur bouche. 

    Malfaisance du régime

     

    Aucun d’entre eux n’est à la hauteur de la situation, aucun. Plus ils le prétendent, moins ils le sont. à cause de leur conception même, à cause essentiellement du régime qu’ils servent, dont ils se servent et qui les sert. Ce régime de faiblesse insigne, que la France a subi à plusieurs reprises dans sa longue histoire, bien connu dans son habituel fonctionnement et que les grands esprits de notre pays, à toutes les époques, ont su et déclaré malfaisant, est plus que jamais le nôtre aujourd’hui : le régime des partis. Il n’est point fait pour la France ; il n’est fait que pour les gens qui en vivent, pour eux, uniquement pour eux ; ils se l’inventent et se le réinventent tous les jours, en l’habillant d’une rhétorique nouvelle qui n’est nouvelle que de leur intérêt du moment mais qui est aussi vieille que la plus vieille démagogie : celle dont un Aristophane, il y a vingt -cinq siècles, se gaussait en la représentant en marchand de saucisses qui flatte les Athéniens en les menant à la ruine, plus gravement celle dont usait un Créon, le type de l’homme de pouvoir si bien dessiné par Sophocle et qui bafoue les lois sacrées de la famille et de la cité, ou encore celle d’un Thersite, chez Homère, à l’âme basse et lâche qui fait le matamore et excite au renversement de l’ordre naturel des sociétés ; mais plus personne aujourd’hui pour le faire taire d’un coup de sceptre ! Ces types de malfaiteurs politiques sont éternels ! Ce qu’on appelle la République française n’est plus qu’un ramas de cet acabit.

     

    Malgré leur titre et leur gloriole, ils sont profondément inaptes à la direction du pays ; leur prétendue habileté de politiciens n’est d’aucune utilité dans les circonstances dramatiques où la France risque le pire. Pas de vision historique – il la récusent toujours –, pas même d’épaisseur psychologique dans la compréhension de ce qui se passe, se comportant comme des barbares qu’ils sont, de la façon dont Démosthène – eh oui, il y a vingt-cinq siècles ! – reprochait en son temps aux dirigeants de la démocratie athénienne de se comporter, allant tels des sots là où ils étaient attaqués, sans jamais anticiper, se rendant sur le terrain même que leurs adversaires avaient choisi pour y prendre leurs coups. Ainsi sont nos pitoyables hommes politiques, inconsistants en tout. Aucune intelligence des questions de fond qui se posent dans le monde, dans notre société, en France, et dont ils sont en grande partie responsables par leur incurie et leur incompétence : il est vrai que pour eux un ministère est un but de carrière, un lieu de pouvoir politique et idéologique, et non un lieu de service. Quels méfaits ont provoqué leur sectarisme idéologique stupide, leurs choix personnels de vie qui entraînent la fausseté de leur jugement, la vacuité de leurs illusions, car, s’agissant de la France et de ce qui lui reste de capacité, ils s’attribuent les mérites de ce qui fait encore, mais pour combien de temps, la force de la nation, à l’intérieur et à l’extérieur. Oui, il est encore une excellence française, dans un certain nombre de domaines, en particulier dans les armées, et ils se l’approprient, mais pour en faire quoi ? Car ils agissent de telle façon que demain tout peut s’écrouler d’un seul coup. Devant le désastre, que feront-ils ? Iront-ils supplier le Sacré-Cœur à Notre-Dame comme leurs prédécesseurs en 1940 ? 

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    Trop fragile

     

    Des échéances redoutables se bousculent en chaos sous les regards impuissants de ces politiciens en désarroi : impossibilité absolue dans le cadre actuel de sortir de la crise financière et budgétaire devenue structurelle, ce qui était prévisible ; dépression économique concomitante, en vérité récession que le vocabulaire officiel plus anodin maquille en déflation ; chômage et misère sociale qui minent le pays dans tous ses états, des cités jusqu’au fond des campagnes, où les pauvres gens n’en peuvent plus ; immigration sans fin, dramatique pour tous, destructrice des liens sociaux ; inefficacité gouvernementale démontrée et archi-démontrée, le gouvernement ne s’acharnant, pour complaire à quelques « lobbies » de son électorat et à quelques financiers qui mènent la danse, qu’à démolir la société française, l’éducation, les mœurs, la civilisation qu’au fond ces gens-là qui en sont pourtant les profiteurs, haïssent ; et maintenant, dans ce contexte, une guerre qui commence, prévisible elle aussi, aboutissement de décennies d’inepties politiques et diplomatiques, guerre multiforme où la terreur devient une arme, dont nul ne peut appréhender le véritable champ de bataille ; car où s’arrête ce prétendu califat qui s’en prend à tout dans un radicalisme absolu, celui d’un djihad qu’aucune autorité ne contrôle, qui frappe partout et dont nos dirigeants dans leur inconséquence et dans leurs postures qui ne sont qu’impostures, ont favorisé le déclenchement, l’explosion et la diffusion ? Et sous pareille menace, nous voilà presque partis en guerre contre la Russie, sans tenir compte des intérêts français, prenant des décisions de plus en plus graves qui nous coûteront et nous coûtent déjà extrêmement cher, car les rétorsions seront terribles. Et le tout dans un environnement de guerre généralisée, non déclarée, économique, monétaire, politique, bientôt militaire, de l’Atlantique au Pacifique.

     

    Il faudrait à la France un chef de l’état digne de ce nom, un gouvernement de combat, resserré sur ses fonctions essentielles, une représentation qui ne soit plus celle des seuls partis et des hommes de partis ; il n’est, pour ainsi dire, pas un Français qui a encore le sens de son pays, qui ne soit intimement persuadé de cette nécessité. Plus Manuel Valls dit qu’il doit tenir, plus chacun comprend qu’il ne tiendra pas. Plus Hollande proclame qu’il ira jusqu’au bout de son mandat, plus l’incertitude ébranle l’institution.

     

    De même que Valls et Hollande feront exploser la gauche, de même Sarkozy fera exploser la droite, et ce sera alors que tout explosera ! Et Marine Le Pen ? Ne prétend-t-elle pas sauver le régime, en apportant ses recettes ? Mais qui ne voit que ce n’est plus une question de recettes ? C’est le régime lui-même qui est le problème. L’évidence est là.   u

     

    Source : Politique magazine

     

  • Duel d'anthologie Zemmour - Cohn-Bendit : c'est avec Zemmour qu'on n'est pas couché !

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    Le retour d'Eric Zemmour dans l'émission de Laurent Ruquier a donné lieu a un extraodinaire dialogue entre lui-même et Cohn-Bendit. Un grand moment à regarder, à revivre, à ne pas manquer ! On y retrouve la vivacité de certains débats des grandes années d'On n'est pas couché. Mais surtout la perspicacité, désormais largement reconnue et appréciée, des analyses de Zemmour.

    Théophane Le Méné a donné de cette émission, pour Figaro Vox, un récit fidèle, vivant, aux remarques et commentaires d'un ton toujours juste. Vous pourrez le lire ici.

    Eric Zemmour est, depuis la sortie du Suicide français, sur tous les plateaux de télévision, sur toutes les radios, il est de tous les débats, sur toutes les chaînes, sur tous les sites et blogs de la toile, il fait la une des quotidiens, la couverture des hebdomaires, la matière de quantité d'articles. En vérité, il est devenu incontournable. Il est partout invité parce qu'il assure l'audience des émissions auxquelles il participe. Et de ce succès, largement mérité et, sans-doute, pour lui, libérateur, il fait, partout, sans concession, l'usage que l'on sait. Il est en train de devenir une réfrence intellectuelle et d'acquérir une autorité politique indéniables. Et sa politique consiste, en tous points, dans la défense de l'héritage français. On ne peut que lui en savoir gré. Lafautearousseau   u

     

    Tout avait pourtant si bien commencé. Laurent Ruquier arbitrait joyeusement, Léa Salamé et Aymeric Caron s'aimaient, Cécile Duflot performait et Bernard Kouchner s'enthousiasmait sur lui-même en même temps qu'il jouait sa scène de colère habituelle. Ainsi repartait l'émission «On n'est pas couchés» pour une nouvelle saison, dans la joie et la bonne humeur. Elle annonçait une année paisible, loin des tracas quotidiens. Et puis il a fallu qu'Eric Zemmour s'invite samedi dernier et nous ressasse ses vieilles rengaines: le monde, ce vieux rafiot à la dérive, la société postmoderne et ses déclinaisons multiculturelles, multisexuelles. En somme qu'il nous raconte à nouveau que la France se meurt et qu'avant c'était mieux. Une complainte qu'il avait même osé poser sur le papier dans un ouvrage au titre saisissant: «Le suicide français».

    Cette intervention cathodique en aurait laissé plus d'un coi si l'on n'avait pu compter sur la présence salvatrice d'invités de marque, précisément soucieux de se démarquer d'un journaliste coupable de s'obstiner à nommer les choses, surtout quand elles sont déplaisantes. Car c'est bien de ce crime dont on juge Eric Zemmour coupable: ne pas voir dans l'embrasement des banlieues une manifestation festive de la diversité, ne pas voir dans la mort symbolique du père la fin d'une oppression séculaire, ne pas voir dans l'avènement du féminisme et des revendications des minorités la désinfection d'une France moisie.  

    Il fallait du dur pour porter l'estocade. Bien loin de la noblesse du duel à fleuret moucheté, ce fut l'ensemble des invités, sans exception, qui eurent droit à leur petit morceau de Zemmour. Daniel Cohn-Bendit joua de son capital sympathie et gueulard pour acculer dans les cordes celui qui représente son exact contraire: on n'en retint rien. La comédienne québécoise Anne Dorval essaya d'arracher quelques larmes en évoquant l'amour, la condition des femmes et tutti quanti: une engeance qui règne un peu partout comme une mélodie trop écoutée dont on n'arrive plus à se défaire. Même Michel Denisot, dont on connait la propension à ne pas mettre les mains dans le cambouis par une platitude légendaire, hasarda quelques piques en même temps qu'il racontait ses histoires à Avoriaz ou dans la poissonnerie de Gérard Depardieu qui borde la rue des Saint-Père. Puis vint le tour d'Aymeric Caron. Le plus célèbre des végétariens allait enfin pouvoir montrer qu'il avait des crocs et plastronnait, fier comme Artaban de montrer à son prédécesseur qu'il pouvait donner la réplique, malgré une inculture assumée et une hargne qui la mettait en exergue. Alors il attaqua sur les chiffres, les sources, s'attachant bien sûr à ce qu'Eric Zemmour ne puisse répondre. On a beau multiplier quelque chose par zéro, le résultat est toujours nul. Il eut mieux fait de lire le livre. Léa Salamé ne fut pas en reste. Sûrement, celle qui arbitra un temps le débat hebdomadaire entre Domenach et Zemmour, voulait-elle montrer qu'elle entrait dans la cour des grands. En parfaite réductrice, elle en vint à réduire Zemmour à sa judéité non acceptée ; en cause, sa vision de l'histoire de Vichy. Une étudiante en première année de psychologie aurait sûrement fait mieux. Un étudiant d'histoire en première année l'aurait volontiers corrigée.

    La fin de l'émission arriva. Les arbitres de l'élégance retourneraient bientôt à leurs quartiers du boulevard Saint-Germain, rassurés d'avoir pu, ce soir, redonné un coup de rose à la sombre réalité qu'avait osé peindre Eric Zemmour.

    Le sourire bright, le teint bronzé et la verve éloquente, on peut railler ce que dit Eric Zemmour sur les plateaux et s'imaginer que si le peuple pense mal, il faut changer le peuple. Mais l'histoire grecque est là pour nous rappeler ce qu'il en coûte de ne pas écouter certains présages. Eric Zemmour, sans aucun doute, est la Cassandre de notre siècle. Et la guerre de France ne doit pas avoir lieu.

     

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     Par Théophane Le Méné

     

  • Le milliard des immigrés, par Louis-Joseph Delanglade

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    Tout augmente, même lAide Médicale dEtat (A.M.E.) : plus précisément, de soixante-treize millions deuros en 2015, soit près de 10% daugmentation, pour sapprocher désormais des sept cent cinquante millions deuros. Et ce nest pas fini : lobjectif plus ou moins avoué fixé par les « associations » est le milliard deuros. Un milliard deuros pour soigner gratuitement tous les immigrés clandestins à qui il suffit de se présenter à lhôpital. 

    Certes, ce milliard peut paraître dérisoire en comparaison des deux mille milliards deuros atteints par la dette publique. Ce qui effraie le plus, cest, semble-t-il, moins lexistence même dune dette que son montant. Pourtant, M. Lenglet a pu se risquer à prédire, sur France 2, que, selon toute probabilité, cette dette ne serait jamais remboursée stricto sensu. Peut-être, comme tant dautres par le passé, disparaîtra-telle dans le maelstrom historico-financier. Ce qui ne dispense pas de revenir à une gestion plus saine et plus équilibrée des comptes publics.

     

    Les chiffres officiels annuels se passent de tout commentaire : les dépenses publiques culminent à 57% du P.I.B. et le taux des prélèvements obligatoires à 47%; le service de la dette à une quarantaine de milliards et le déficit du commerce extérieur à une soixantaine. L’état des lieux est calamiteux : trop de chômeurs (plutôt cinq que les trois millions « officiels »), trop dimmigrés (pour un coût moyen annuel estimé à 55 milliards deuros), sans doute beaucoup trop de fonctionnaires (six millions), et de toute façon mal employés  

     

    Certaines causes sont parfois dénoncées (la fuite en avant socio-fiscale qui plombe les classes moyennes, la complexité administrative qui constitue un frein pour lesprit dentreprise, le syndicalisme dautant plus virulent quil est peu représentatif), parfois occultées (comme les choix « idéologiques » désastreux du grand patronat français, farouchement immigrationniste puis mondialiste et délocalisateur).

     

    Mais toute réforme systémique denvergure suppose dabord, on a tendance à loublier, un minimum de consensus, et, par voie de conséquence, dans le cas de la France, un Etat libéré des pesanteurs partisanes et idéologiques et inscrivant son action dans la durée longue. Seul un état « fort » pourra permettre la remise en question des vaches sacrées du libéralisme et de la social-démocratie conjugués.

     

    A quand un budget qui naccordera par principe pas un centime daide, et encore moins un milliard deuros, à des parasites, fussent-ils des clandestins ?   u

  • Après l'émotion, il faudra bien prendre conscience de la situation de guerre où nous sommes entrés, sans-doute pour longtemps

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    Il était bien prévisible que l'otage français capturé en Algérie par les islamistes ne tarderait pas à être exécuté. Il a fallu que ce soit chose faite, dans les horribles conditions que l'on sait, que l'on a vues, pour que l'émotion s'empare, fortement cette fois-ci, de l'opinion française et de ceux qui la font. L'onde de choc de telles images et de telles émotions peut s'étendre loin dans l'espace (en Europe notamment), dans le temps (le renouvellement de tels actes est évidemment à prévoir), et dans l'ordre des conséquences : politiques, militaires, sociales et idéologiques. 

    Dans cette situation, le rappel des responsabilités des uns et des autres serait vain si l'on n'en tirait aucunes conséquences idéologiques et politiques. Ces dernières devraient aller de soi.

    Sur le plan extérieur, sans remonter trop loin dans l'histoire récente, il est clair que les interventions américaines en Afghanistan et surtout en Irak, à quoi s'ajoute l'initiative stupide de la France en Libye, ont bouleversé le toujours fragile équilibre proche-oriental et y ont libéré les forces - et les armes - qui nous frappent aujourd'hui. Sans-doute pour longtemps. Savait-on, à Washington et à Paris ce que l'on risquait en touchant, sans autre projet politique sérieux que d'y installer des démocraties paisibles, au monde arabe ? Les avertissements n'avaient pas manqué. Ils étaient justifiés. Mener sa politique, sans suivre aveuglément les Etats-Unis (comme elle l'a fait en 2003, où elle s'est abstenue de participer à la deuxième guerre d'Irak), en éliminer l'idéologie et le moralisme qui la corrompent trop souvent, soutenir, partout où cela sera possible, les hommes et les régimes qui constituent ou pourront reconstituer des zones d'ordre qui ne nous menacent pas, en somme, mener une politique réaliste et non une politique de principes, voilà qui devrait s'imposer à la France. Saura-t-elle opérer cette rupture ? Pour l'instant, elle n'a d'autre choix que de frapper, elle aussi, affaiblir, détruire autant qu'il sera possible, les forces en guerre contre nous, libérées par nos propres inconséquences. Il est probable que nous venons d'entrer dans une période de guerre de longue haleine. Guerre de trente ans, guerre de cent ans ? En tout cas, ce genre de guerre - dite, aujourd'hui, asymétrique - dont il n'est pas possible d'entrevoir le terme ...   

    La menace intérieure est l'autre face de ce conflit, en lien et synergie avec la précédente. Elle est majeure. Le consentement de la France à une immigration massive en provenance des pays d'Islam en est l'élément principal. Certes, comme on nous en rebat suffisamment les oreilles, les immigrés de religion ou de culture musulmane ne doivent pas, individuellement, et même collectivement, être suspectés de terrorisme. La plupart souffrent de la situation actuelle. Ces considérations n'empêchent pas que les politiques d'immigration menées en France ces quarante dernières années, aboutissant à la présence sur notre sol de dix à douze millions d'immigrés de religion ou de culture musulmane, sont directement responsables du climat d'insécurité, de la crise d'identité, et, pour une part non négligeable, des difficultés économiques, qui ont conduit à la démoralisation des Français. Le parti immigrationniste (en fait, ce que nous appelons le Système) - politiques, intellectuels, journalistes, syndicalistes (y compris le patronat), monde de l'Education, nébuleuse des associations, églises, jusqu’au plus haut niveau - ont, à quelques courageuses exceptions près, imposé leur loi politique et morale à la France. Leur responsabilité est terrible. Aujourd'hui s'ajoute au malaise identitaire, la menace terroriste intérieure. Concrète et terrifiante. Issue qu'on le veuille ou non - très minoritaire, il est vrai, mais fanatique, résolue à toutes les extrémités et en lien avec le jihadisme international - de la communauté immigrée. Une politique de l'immigration en rupture radicale avec celle suivie jusqu'à présent, devrait donc s'imposer. Ce n'est pas le lieu d'en décrire le détail. Mais nous devrions y revenir prochainement.

    Quelles seront les suites politiques, idéologiques, électorales, européennes, militaires, du choc - pour l'instant surtout émotionnel - que la France vient de connaître ? Entraînera-il une réaction déterminante, ou sera-t-il récupéré, canalisé par la conjonction des idéologues et des bonnes consciences ? Amplifiera-t-il les réactions qui commencent à poindre aussi, en Europe, comme Louis-Joseph Delanglade l'a indiqué, ici, avant-hier ? Permettra-t-il, comme le suggérait un commentaire reçu, hier, dans notre blog, de "crever l'abcès en liquidant toute cette menace mise à jour une bonne fois" ? L'on peut en douter. Il n'est pas non plus interdit de l'espérer.  u

     

    Lafautearousseau

     

  • Daesh intra muros, par Louis-Joseph Delanglade

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    Ces lignes ont été écrites quelques heures avant que l'« Etat islamique » ne lance, contre la France, les menaces extrêmes que l'on sait. Et elles ont été immédiatement suivies de la capture d'un otage Français, en Algérie. Il est clair que cet homme risque la mort. Ces menaces ne font que rendre plus pertinentes encore les réflexions qui suivent, et notamment leur conclusion. Lafautearousseau ♦  

    Malgré moult bonnes raisons de ne pas y aller (ne pas s’engager dans une « guerre » qui ne résoudra rien, laisser les Américains s’occuper du chaos dans lequel ils ont eux-mêmes plongé le pays en 2003, ne pas risquer une goutte de sang français pour une entreprise vaguement « droit-de-lhommiste », économiser une armée qui n’en peut mais des coupes budgétaires, etc.), M. Hollande a donc donné l’ordre de procéder à des frappes aériennes en Irak. Convenons qu’il y aurait eu quelque inconséquence à ne pas le faire et qu’il est bon que la technologie militaire française s’affiche avec succès.  

    En revanche, l’exécutif a tort de refuser de prendre la vraie mesure de cette guerre qui ne veut pas dire son nom mais qui couve déjà sur notre propre sol. Sans être des modèles, les Anglo-Saxons ont au moins le mérite de nommer et de cibler l’ennemi islamo-terroriste (« patriot act » aux Etats-Unis, durcissement de la législation au Royaume-Uni, opération policière d’envergure en Australie). Ici, les mesures envisagées sont aussi dérisoires qu’inappropriées, et d’ailleurs toutes « préventives » (interdiction administrative de sortie du territoire, confiscation des passeports et cartes d’identité, blocage administratif de sites internet). Pour ce qui est de la répression, on fera confiance à l’arsenal juridique traditionnel ! 

    Voici, à titre d’exemple, l’histoire de deux Français, plus tout à fait comme les autres, MM. Farès et Nemmouche. M. Farès, « franco-marocain », recruteur jihadiste patenté, proclame sur Facebook : « Oui je suis terroriste et fier de l'être !!! C'est un ordre suprême d’Allah », avant d’être appréhendé sur les chemins qui mènent en Mésopotamie. Revenu de Syrie et/ou d’Irak, où il aurait été le geôlier peu amène de quelques uns de ses « compatriotes », M. Nemmouche, « franco-algérien », planifie et exécute méthodiquement la tuerie perpétrée au Musée juif de Bruxelles. Les services de M. Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, ont ainsi dénombré un petit millier (c’est donc un chiffre plancher) de Français (ou d’étrangers résidant en France), partis « faire le jihad ». Parmi eux, une proportion non négligeable de femmes et de mineurs. 

    Est-ce cela qui émeut MM. Valls et Hollande ? Toujours est-il qu’en haut lieu, ce que l’on déplore explicitement, c’est que ces gens-là courent un grand risque - certains (une trentaine) seraient même morts… Compassion ? A quand une marche blanche en leur mémoire et une cellule de soutien psychologique pour les survivants ? 

    Combien reviendront ? Combien sont-ils encore ici même ? Si tous les « jihadistes » ne sont pas des Farès ou des Nemmouche, tous peuvent le devenir. Le sacro-saint principe de précaution exige donc de les considérer tous comme des ennemis potentiellement très dangereux et de les traiter tous comme tels. Du fait de notre engagement en Irak, tout « Français »convaincu de participation à lentreprise de guerre contre les armes de la France que constitue le « jihad » devrait être passible de la peine habituellement infligée en pareil cas. Les frappes de nos avions Rafale pourraient ainsi permettre dinitier une véritable politique de guerre à lislamisme intérieur.  u

     

  • L’Europe commence à réagir, mais pour l’instant sans grande cohérence et mollement, à la menace islamiste, intérieure et extérieure

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    Dans une tribune donnée au Sunday Telegraph (17.08.2014), le Premier ministre britannique, David Cameron, a prévenu, à fort juste titre, du risque que courent « les rues anglaises » d’être « bientôt à la merci des djihadistes » ; et il appelle donc à agir "pour endiguer l'assaut" de l'État islamique qui pourrait prochainement "cibler les rues du Royaume-Uni".  

    Cameron considère que les djihadistes de l'État islamique (EI) en Syrie et en Irak, représentent une menace directe pour le Royaume-Uni, qui doit donc employer toutes ses "capacités militaires" pour arrêter leur avancée.  

    Il précise que la Grande Bretagne ne devrait pas pour autant déployer de troupes en Irak, mais, il n’hésite pas à compléter son propos en ajoutant qu’elle doit aussi réfléchir à la possibilité de coopérer avec l'Iran pour combattre la menace djihadiste. Voilà donc Téhéran désormais en odeur de sainteté à Washington, Londres et Paris ! Et il en sera bientôt de même, pour de semblables raisons, de Damas et, même de Bachar el Assad, que nous combattons sottement depuis deux ou trois ans. ! La valse des alliances, de fait leur renversement, devient, décidément, très rapide. Elle va, de fait, au rythme des urgences et des nécessités.     

    David Cameron explicite ainsi sa politique : " Je reconnais que nous devrions éviter d'envoyer des armes pour combattre, ou dans un but d'occupation, mais (…)  notre sécurité peut être garantie seulement si nous employons toutes nos ressources - aide, diplomatie, nos aptitudes militaires" ; ajoutant que le Royaume-Uni devait coopérer avec des pays comme l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Égypte, la Turquie « et peut-être même avec l'Iran ».  

    Un évêque anglican de haut rang, Nicholas Baines, évêque de Leeds, a aussitôt vilipendé cette politique, dans une lettre au journal The Observer, que l'archevêque de Canterbury, Justin Welby, n’a pas manqué d’approuver. Ainsi, dans ces affaires, les autorités religieuses chrétiennes jouent souvent contre leur camp, et se satisfont de soutenir les Chrétiens d’Orient en voie d’extermination, sans paraître s’inquiéter des menaces qui pèsent, aussi, à terme pas forcément très lointain, sur les peuples européens eux-mêmes, chez eux ! 

    Il est bien clair qu’avec ses millions d’immigrés, la France s’est créée un risque supplémentaire – combiné à nombre d’autres facteurs, nous le savons bien - de voir voler en éclats ce qui lui reste d’ordre et de paix civile. Les rues françaises risquent, elles aussi, et peut-être bien davantage que les rues anglaises, d’être ciblées par le terrorisme islamique et de se trouver à sa merci. Il y a beau temps, ici, que nous le disons sur tous les tons.

  • Plein accord, là, pour le coup, avec Alain de Benoist : le but du sans-frontiérisme est de créer un homme hors sol

    592bfe96545823139a07ac761c088575.pngEntretien avec Alain de Benoist réalisé par Nicolas Gauthier, mis en ligne le 17 juillet, dans Boulevard Voltaire.

    Entre les uns qui veulent les abolir et les autres qui entendent les restaurer, les frontières semblent s’être réinvitées au cœur du débat politique ?

    La « frontière » est à l’origine un terme militaire, qui désigne tout simplement la ligne de front et qui n’apparaît qu’assez tardivement (on se contentait auparavant de parler de « confins »). Ce n’est qu’à partir du XVIe siècle, dans le contexte de la formation des États nationaux, puis avec la généralisation du modèle westphalien (1648), que le terme acquiert le sens politique et juridique que nous lui donnons. La frontière délimite alors le territoire sur lequel s’exerce l’autorité souveraine de l’État. Elle garantit du même coup l’identité de ceux qui vivent à l’intérieur de ce territoire, en leur permettant de jouir d’un mode de vie partagé. La frontière est par ailleurs une notion tellurique, liée à la logique de la Terre. Les « frontières maritimes » ne sont en effet que des conventions arbitraires, dont la définition dépend de l’existence de territoires terrestres, îles et littoraux (les « eaux territoriales »).

    Les frontières existent toujours. Dans son bel Éloge des frontières, Régis Debray signale même que, depuis 1991, tandis que la mondialisation progressait à grands pas, 27 000 km de frontières nouvelles ont été créés en Europe en en Eurasie. « La plupart des peuples, ajoute-t-il, entretiennent avec leurs limites un rapport émotionnel et quasiment sacré ». Le problème, c’est que les frontières n’arrêtent plus grand-chose, ni les programmes d’information, ni les technologies, ni les flux financiers, ni les marchandises ou les migrations humaines. Elles étaient des écluses, elles deviennent des passoires. Elles restent pourtant indispensables sur le plan politique : il n’y a de démocratie possible qu’à l’intérieur de frontières territoriales déterminées, car c’est seulement dans un tel cadre qu’il est possible de distinguer entre citoyens et non-citoyens. « C’est à la frontière d’assurer la paix en permettant à chaque peuple de connaître et de faire connaître, de délimiter, de faire respecter et de défendre ses droits », écrit Hervé Juvin dans La grande séparation.

    Faites-vous un distinguo entre les frontières naturelles et celles ne devant leur légitimité qu’au compas des géomètres, au Moyen-Orient ou en Afrique noire ?

    C’est surtout à partir de la Révolution que se développe l’idée de « frontières naturelles », en particulièrement chez les Jacobins qui, acquis à l’esprit de géométrie, veulent faire de la nation un espace rigoureusement unifié. Le 31 janvier 1793, Danton assure que « les limites de la France sont marquées par la nature », laissant ainsi croire à une sorte de prédestination naturelle (ou providentielle) de l’Hexagone. Très en vogue au XIXe siècle, cette idée est aujourd’hui en grande partie abandonnée. La géographie physique explique beaucoup de choses, mais elle n’explique pas tout. Les grands fleuves, comme le Rhin, longtemps considéré comme la « borne naturelle des Gaules », unissent les peuples des deux rives autant qu’ils les séparent, comme c’est aussi le cas du Nil. Il en va de même de la plupart des chaînes de montagne : le peuple basque vit aujourd’hui des deux côtés des Pyrénées. Les mers elles-mêmes sont des frontières naturelles toutes relatives, comme le montre l’existence d’une « civilisation méditerranéenne ». Les véritables frontières naturelles relèvent en fait plutôt de la géographie humaine : ce sont celles qui séparent des peuples ou des cultures sociales-historiques distinctes.

    Il est au fond plus facile d’identifier les frontières artificielles. À la fin de la Première guerre mondiale, le démantèlement des empires austro-hongrois et ottoman a créé des nations nouvelles totalement artificielles, comme la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie. Sous pression américaine, la carte de l’Europe fut ainsi redessinée. On sait ce qu’il en est advenu.

    Certains militants européens souhaitent supprimer les frontières intra-européennes sans pour autant les renforcer à l’extérieur. Angélisme, suicide ou syndrome d’un Vieux monde fatigué ?

    Un peu de tout cela sans doute. Mais le « sans-frontiérisme » me paraît moins développé chez les « militants européens » (qui, pour la plupart, sont parfaitement conscients des frontières de l’Europe) que chez les libéraux, dont le mot d’ordre a toujours été la maxime attribuée à Vincent de Gournay : « Laissez faire, laissez passer ». Depuis ses origines, le capitalisme est un système qui pousse à la suppression des frontières, puisqu’il est dans son essence d’aspirer à un libre marché toujours plus vaste. Tout ce qui fait obstacle à cette expansion doit être supprimé. Une certaine gauche qui se présente souvent comme « radicale », mais qui est en fait acquise aux idées libérales, aspire elle aussi à faire disparaître les frontières, qu’elle juge « archaïques » et dépassées. Le but est de créer un homme hors-sol, délié de toute appartenance, ouvert à tous les mélanges, à toutes les hybridations. Un monde de « citoyens du monde », qui oublient seulement qu’on ne peut être citoyen que d’une entité politique et que le « monde » n’en est pas une. On pourrait dire qu’avec le « sans-frontiérisme », la logique de la Terre s’efface au profit de celle de la Mer, qui ne connaît que des flux et des reflux.

  • Par ici la sortie, par Louis-Joseph Delanglade

    incidents-et-arrestations-en-marge-des-clbrations-de-la-qualification-de-lalgrie-big.jpgEn 2001, puis en 2007 et 2008, la France est humiliée sur son sol par les sifflets que lui adressent les « supporteurs » de l’Algérie, puis du Maroc et de la Tunisie. En 2009, à Marseille, des milliers de personnes descendent et saccagent Canebière et Vieux-Port à la suite d’un match Algérie-Egypte. Nouvel accès de fièvre vendredi dernier, à la fin du match Algérie-Russie : ce qu’une presse complaisante appelle des « débordements de liesse populaire » ressemble plutôt à une razzia sur les principaux de nos centres-villes. M. Valls qualifie ces incidents d’ « insupportables ». Le ministère de l’Intérieur annonce la mobilisation de milliers de gendarmes et de policiers, ainsi que des « moyens lourds » de maintien de l’ordre à l’occasion du huitième de finale Algérie-Allemagne de ce 30 juin. A quand l’état de siège ?

    Dans le même temps, l’événement sert de catalyseur à tout ce que la France compte de Maghrébins, qu’ils soient étrangers (en situation régulière ou pas), naturalisés ou bénéficiaires du droit du sol. En témoignent, par exemple les tweets enflammés de MM. Debbouze et Hammadi, le premier acteur et humoriste « franco-marocain », le second député socialiste « d’origine algéro-tunisienne ». Plus largement, personne ne s’en cache devant les micros. « Je suis français, mais… » a-t-on pu entendre très (trop) souvent… 

    On peut s’en offusquer ou en être exaspéré (comme M. Gaudin qui avait dit : « ça ne nous plaît pas »… avant de mettre de l’eau dans son vin). Mais mieux vaut adopter une attitude résolument politique. C’est un fait que des centaines de milliers, voire des millions, de personnes constituent, ici même, sur le sol de notre patrie, un second peuple. Ce sont nos lois qui ont fait de beaucoup d’entre elles des « Français ». On comprend bien que cette nationalité, si avantageuse, leur convienne et il serait stupide de leur en vouloir. 

    Par contre, ce second peuple renferme une minorité active qui pose manifestement un problème de sécurité publique. Non seulement par les émeutes urbaines qu’elle est toujours susceptible de fomenter (comme en 2005) mais, et c’est aussi d’actualité, par ce qu’on pourrait appeler « la djihadisation des esprits ». En effet, directement ou indirectement (par son pouvoir d’attraction sur certains jeunes « Gaulois »), elle en constitue le vivier. Combien sont-ils à être partis ou en partance pour le Proche-Orient ? Des centaines, des milliers ? Détail inquiétant : la proportion des « femmes » serait considérable (45%), alors qu’on a longtemps pensé qu’elles seraient un facteur d’« intégration ». 

    Comment nos politiques analysent-ils la situation ? De la pire des manières, c’est-à-dire en minimisant, voire en niant, les évidences. A écouter MM. Hollande et Valls sur ce sujet, on a l’impression que ces « jeunes » sont en quelque sorte des fugueurs qu’il s’agit d’empêcher de partir ou de ramener à la maison. Témoignages et images ne laissent pourtant aucun doute : beaucoup de ceux qui reviendront (car tous ne vont pas mourir là-bas) seront de dangereux terroristes islamistes en puissance. Ce n’est pas un numéro d’appel d’urgence ni une cellule d’aide psychologique qu’il faut mettre en place mais bien un tribunal d’exception.

    Nous avons sous les yeux les conséquences de la folie immigrationniste de la fin du XXème siècle. Des solutions existent. D’ordre législatif et juridique dans un premier temps (remise en cause des conditions d’application du droit du sol ; déchéance de nationalité et expulsion des prétendus « binationaux », dès lors qu’ils sont des délinquants avérés ou qu’ils représentent une menace évidente pour la sûreté nationale). Cela contribuerait certainement à calmer beaucoup de gens. Et s’il fallait aller plus loin, l’Histoire enseigne qu’on le peut aussi, à condition de s’en donner les moyens.

     

  • Immigration : le Dalaï-Lama plus sage que les Papes ?

    dalai_lama-wall-5-565x250.jpg« Quand les immigrés sont trop nombreux, il faut aussi avoir le courage de dire que ça suffit. »

    (Le Dalaï-Lama, en visite en Italie dans la région de Pise)

    Répondant à la question d’un journaliste sur la situation à Lampedusa, le Dalaï-Lama a précisé :

    « Nous savons bien que les immigrés fuient des situations difficiles, mais le bon cœur ne peut pas suffire à les accueillir tous et nous devons avoir le courage de dire quand ils sont trop nombreux et d’intervenir dans leur pays pour y construire une société meilleure. Une simple politique d’accueil ne pourra jamais suffire pour résoudre ce problème. Il faut entamer une réflexion à long terme pour obtenir une solution vraiment efficace. »

     

  • Mehdi Nemmouche, l'assassin islamiste "présumé" de Bruxelles, arrêté à Marseille : scandaleux journaleux...

    1. Le Système fait vivre la France sur un volcan : nous le disons régulièrement dans ces colonnes, à temps et à contre-temps, en posant toujours la même question : combien sont-ils, après des décennies d'une immigration insensée et la braderie permanente de la nationalité française, imprudemment accordée à des masses de gens toujours aussi nombreuses, ces "jeunes" radicalisés, terroristes "dormants" pour l'instant mais prêts à passer à l'acte à tous moments ? La réponse est facile à donner : ils sont des dizaines, des centaines, voire des milliers et peut-être des dizaines de milliers le moment venu, l'effet d'entraînement jouant alors à plein. 

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  • Violences, insécurité (I/II) : "Français de plastique" djihadistes/terroristes : le Système fait vivre la France sur un volcan...

    djihadistes français.JPGLe ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, adopte un ton martial : "On me demande souvent ce qu'il advient... (au retour de ces "jeunes" de Syrie, ndlr)... Ils sont en lien avec une entreprise terroriste, ils sont arrêtés et remis à la justice."

    Fort bien. Mais le juge Trévidic, qui n'est pas quelqu'un à qui l'on peut raconter n'importe quoi, évalue à 70.000 environs les "jeunes" susceptibles d'un passage à l'acte, à tout moment, en France. 

    Il ne s'agit donc pas de ne remettre à la Justice "que" sept terroriste retour de Syrie. Il faut changer nos lois, pour les durcir, déchoir ces jeunes et els expulser, mais aussi déchoir et expulser tous ceux qui les ont aidés (pour complicité) et tous ceux qui, étant au courant, n'ont rien dit ou ont "laissé faire" (pour complicité également). C'est donc par duzaines, par centaines, par milliers, et par dizaines de milliers... qu'il faut déchoir et expulser !  

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    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf 

  • Violences, insécurité (II/II) : Les tensions montent dans les Cités et banlieues : "ça finira mal !"...

    Interrogé par des journalistes, le nouveau Maire de secteur (Front national) de Marseille, Stéphane Ravier, leur a raconté ce qu'on hésite à appeler une "anecdote" : parlant de l'insécurité plus que galopante - non seulemenent dans les quartiers Nord mais dans toute la ville de Marseille, et dans toute la France... - il raconte aux journalistes que des habitants de son secteur, parlant des Roms qui leur "pourrissent la vie" (sic), lui ont dit carrément : "on va tirer dans le tas !...".

    On se souvient que, récemment, un groupe d'habitants d'une cité des quartiers nord - tous originaires d'Afrique du Nord ou sub-saharienne - se sont contentés - si l'on peut dire - de mettre le feu à un campement Rom "sauvage" (ci-dessous), afin de faire partir définitivement une population qu'ils ne supportaient plus. Nous avions commenté le fait, en écrivant, en substance : Cette fois-ci, il n'y a pas eu de mort; mais va-t-on attendre qu'il y en ait pour agir, enfin ?...

     

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